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[RP] Dave à l’eau, l’ami molette à soif

Aldyr
Cette façon qu’avaient les gens à s’égosiller et à gesticuler pour mieux se sentir…pénétrer
C’était un peu beaucoup, et même de trop, comme le rose. Une chose commune à tout le Royaume, et c’était le terme propre sauf jusqu’à la dernière goutte. Après le mil à avoine en passant par le guyennais frustré, ellipse oblige, la logique était de fait d’une puce tractant du capillaire.

Que nenni comme dirait Dave devant tant d’aridité amicale, Aldyr se sentit d’une poussée toute crottée de sortir de son trou. Entre vocifération viscéralement orgasmique et sodomisation de diptère se la jouant grosse batte, trompe molle, le vagabond tout crotté ne put s’empêcher d’afficher sans baver une profession pousseuse sur ces murs rosâtres :


Citation:
L’eau des voies !

Ou un nom d’autochtone à se tromper d’endroit :
Entre crécher sous un comptoir ou à végéter à l’aplomb d’un abreuvoir.
Mais où le temps et la posture sont communs :
Les braies sur les chevilles à montrer son envers à la pénombre.

Je me présente à vous pour briguer le tabouret de bourgmestre de mon séant tout crotté. Parce que, voyez-vous, j’avais cinquante écus à ne pas savoir qu’en faire. Et, puis délestage pour délestage, après avoir mangé du guyennais mal embouchés, tout en voyant un teneur d’ordre en biais se tamponnant le séant de bourgmestre en criant « Alerte ! Alerte !! » comme beuglement d’orgasme, je me suis dit : Mais…pourquoi pas ?...c’est tétonnant, non ?

Trêve de galéjades et de goujons à la mayonnaise !

Si j’ose faire la vue de l’esprit, le petit rêve fou d’être bourgmestre, là, maintenant, dans un délire avec bave à la commissure des lèvres, la vie étant un songe, les quelques notoires changements seraient :

*Reprendre ses braies pour contenir l’eau et ses dérivés
Parce qu’avec l’hiver arrivant, cela peut tenir chaud.

*Rehausser les dessus de comptoir d’un bon mètre, au risque de faire jouir les tanches de petites tailles.
Parce que se casser le dos à inonder ses poulaines, cela va un temps.

*Décréter les abreuvoirs comme endroits de baptême pour les petites bûches à l’écorce rose.
Parce qu’il faut bien qu’elles sachent comment elles sont terminées à leur conception.

*Ouvrir la forêt à tous les nymphomanes du danger.
Parce que, eux aussi ont le droit à un milieu naturel.

*Promouvoir, pelages, plumages, ramages, duvets, pilosités et faune afférente pour chacun, et proscrire toute forme de coupe, épilation, arrachage, déplumage de tout poil.
Parce qu’un poil, une plume, ou une puce, à le droit à la vie.

Empruntez la voie, crachez l’eau !

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Vagabond professionnel

"Plus con qu'un trépané, deux trépanés" Parole d'un trépané avant sa naissance.
Noëllie
Sort de dessous son comptoir, trébuche et manque de se vautrer dans l'abreuvoir... Remonte ses braies roses et s''approche pour lire l'affiche placardée sur la place du village...

Elle lit, secouant la tête de temps en temps, fronçant les sourcils quand son esprit simple n'assimile pas la lecture des paragraphes alambiqués griffonnés par le nouveau candidat aux élections municipales...


Kof kof... Seigneur qu'il est tordu !

Elle lève son doigt, un peu timidement en regardant autour d'elle d'un air circonspect les quelques badauds intrigués par ce drôle de pamphlet,
et ose un...


Mékesskidi ???
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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Nikkita
Elle avait eu vent. Elle avait eu plume. Peut-être même une puce s'était-elle égarée, comme certaines savent le faire sans être pour autant des puces savantes, du côté de sa tête. Ou de son oreille. Au choix, sans exhaustivité.

Assise sur un muret, les jambes ballantes, tapant alternativement du talon de la poulaine contre la pierre froide, Nikkita suivait avec un intérêt non feint les préparatifs municipaux. C'est qu'une campagne, ça vous gagne. Surtout lorsqu'elle prend quelques accents familiers, comme un lointain écho.

Ce n'était pas tant qu'elle s'intéressait à la politique, une affaire de moulins à vent jouant aux chaises musicales. Non, ce qui l'intéressait, c'était la tournure du numéro, bien plus que sa finalité.

Sur la place du village, sans surprise, c’était désert, à une âme près. L’heure de la sieste ou celle de la tavernicolerie, à midi ou à minuit, rien n’y changeait, c’était l’heure de traire les cochons et tondre les vaches, épiler les radis et faire chanter les navets. L’heure que les poètes nomment suspendue, mais la seule suspension était celle de cet affichage qu’elle ne quittait des yeux que pour de rapides regards entre Aldyr et les braies roses.

Un léger sourire se dessinant au coin de ses lèvres, Nikkita redressa toute sa petite taille, haussant le menton, laissa tomber à voix à peine haussée, pour qu’elle parvienne à son acolyte :


Dites, Aldyr… si la claque ne s’fait pas plus nombreuse… P’t’être bien qu’une démonstration de vot’programme, là…
Aldyr
Et quand le vent ne soufflait pas à ébouriffer ou mieux à soulever des pans de tissu inutiles, il pouvait être assourdissant. Lodève, ses charmes, ses familles de tanches et de bûches tellement inclusives et ouvertes dès l’abord, l’amitié ne pouvait être que stérile ou sèche, au choix, avec une prédominance pour le premier.
Les liens d’un cessent pendant que ceux des autres se poursuivaient entre un abreuvoir ou un comptoir, même combat rose. C’était comme l’eau des voix, sans être celles de celui qui ne savait pas se nommer, elles étaient pénétrables, et sans-dessus-dessous.
Sans le poil torve ou la puce libidineuse et passive, Aldyr, à un cil de sa pancarte toute crottée, dos arrondie, tête baissée, griffonnait des ébauches sans emploi. Quelques touffes de poils et des puces mal léchées aux aguets d’un brouhaha lointain prenant forme en terme d’écho à nos mies, de ces cures irritées, et de guilde, guili, guili-guili…


Mékesskidi ???

Stoppez l’eau, obstruez la voie ! Le vagabond, comme à son habitude de tentative de tapotage du séant de bourgmestre, se pensait seul. Que nenni pour une seconde fois !
Le poil alerte, la puce baveuse, il leva se qui se prêtait comme caboche à sa faune et sa flore. D’un tour de mirette, d’une incrédulité avec soupçon de sourire baguenaudant, il reconnut en lieu et place perdus la tenancière des trous et des fûts en mal de reconnaissance des pénombres adjacentes. La dévisageant tout en étirant ses lèvres trahissant une caboche toute crottée en ébullition, la stature stoïque d’Aldyr manqua d’être ébranlé, et pour une fois, de proche en loin.


Dites, Aldyr… si claque ne s’fait pas plus nombreuse… P’t’être bien qu’une démonstration de vot’programme, là…la

Volte-face de circonstance, dévissage en coïncidence de cette même caboche entre bafouille en cours, ses interlocutrices, pour l’une dont la vue de l’esprit était perdu comme dans un trou du fût, et pour l’autre, volontairement inconsciemment mais en tout duettisme, sans oublier se brouhaha rose et navrant, Aldyr marqua une pause primesautière.
Gardant du coin de l’œil l’une, et de l’autre l’une, d’un geste fit voler les brouillons pour plonger, mains en avant, vers les talons de ses bottes :


Mais qu’est-ce que je dis et sans eau bénite, parce que ce n’est pas bon pour les voies, changeons et notoirons de concert en claquant! Comme disait les radis pelés « le changement, c’est maintenant », faisons-le sans change ! Le dernier encore feuillé et donc dépareillé aura le droit à des guili-guili en prime…gage des échos que l’on peut entendre des tanches d’à-côté en tout onanisme bourgmestre.


Levant un bref instant le nez sur Noëllie, d’un œil allant de ses pieds jusqu’à sa tête et l’autre faisant chemin inverse, essayant d’extirper ses pieds emprisonnés aux bottes, par un sourire de circonstance, Aldyr lui lança :


Vous savez…je serais vous…et pour ne pas être la dernière à être dans le trou, je prendrai de l’avance sur Nikkita et moi-même…en vous dépareillant, au moins, et d’un geste, de vos braies…corset…cape…et poulaines ? Entre deux vagabonds, vous avez nécessairement plus de fûts.
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Vagabond professionnel

"Plus con qu'un trépané, deux trépanés" Parole d'un trépané avant sa naissance.
Noëllie
Nous marchons sur et hors du babiole riche... Là c'est complètement fou.
Noëllie regarde le djinn à la faune en ébullition et dont la velure ferait frémir de jalousie Rikiki le petit yéti et en dehors du champ de vision dans la grille, l'amandier pour la deuxième fois dans la flore.

Elle regarde donc le freluquet avec circonspection, cherchant à comprendre où il veut en venir. Elle recherche les bancs sans ombre où on chassa jamais voter étranger...

Se demandant si lui sait parler français correct ou si c'est elle qui a les fruits mûrs de la pat du sol.
Elle a la trouille parce que Si ta peur jette dans l'air, bientôt ton temps est autour, lave le ciel.

Parce que comme à la lecture de sa bafouille, elle ne comprend rien. Elle se sent reconnaissante à rugir aussi calme devant tant d'éclat.


Bah quoi ! C'est bien le rose ! Lodève... Elle pénètre fleurs, branches et mille voies !
Des buissons dans la joie et le plaisir de chaque poitrine.

Et encore ! Sent l'œillet ! La grive chante.

Quant à me dépareiller ? D'accord... Des mots offerts tu aimes... Ne dire aucune idée autour de cela,
N'écrire aucun vocabulaire autour de cela...
La vie éternelle, donner de l'amour, complets larmes. Enflure !


Et sans plus attendre, hop !
D’un geste souple et ample, braies…corset…cape… et bottes volent !

Un peu paralysée de lombes, un sentiment lui prend l'haleine.


A y est !
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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Nikkita
Les latitudes conditionnent-elles les attitudes ? Au nord, entre un paquet de mil et d’avoine, les pigeons avaient soufflé le néant de leurs cris inutiles. Sonnant faux jusqu’à massacrer en toute ignorance le nom de celui qu’ils étaient chargés, par haute autorité quasi-divine, de bouter hors les murs.

A l’est, présentement, rien de nouveau. Quelques bouffées savamment distillées apportaient jusqu’à la place un remugle prémâché, si ce n’est prédigéré. Une litanie reconnaissable entre toutes, sur l’air de « Si j’étais maire », avec promesses d’un avenir meilleur, pour entretenir en toute quiétude ses jardinières et rouler sous le comptoir en toute sécurité, ponctuée en contrepoint par le chœur des pleureuses additionnelles. Question existentielle entre toutes, si la farine se répand en guili-guilis, qu’adviendra-t-il de nos miches ?

Temps immobile, jusqu’à ce que la question fondamentale soit posée, et la réponse afférente donnée dans une envolée duettiste :


Mékesskidi ???

Mais qu’est-ce que je dis et sans eau bénite, parce que ce n’est pas bon pour les voies, changeons et notoirons de concert en claquant! Comme disait les radis pelés « le changement, c’est maintenant », faisons-le sans change ! Le dernier encore feuillé et donc dépareillé aura le droit à des guili-guili en prime…gage des échos que l’on peut entendre des tanches d’à-côté en tout onanisme bourgmestre.

Action, réaction, les mains d’Aldyr à peine posées sur les talons de ses bottes, la demoiselle s’effeuillait. Les yeux agrandis, réprimant un fou-rire la chatouillant au niveau des côtes et au-delà, dans un sens ou dans l’autre, Nikkita à moitié effarée écoutait le discours de la rose perdant ses pétales, se demandant si c’était du lard, penchant pour du cochon :

Elle pénètre fleurs, branches et mille voies !
Des buissons dans la joie et le plaisir de chaque poitrine.

Et encore ! Sent l'œillet !

Pour des propositions, cela n’avait qu’un lointain rapport avec le municipal, mais qu’importe, l’enthousiasme y était, dans ce cri en redemandant, encore et encore…

Enflure !

Bouche bée, Nikkita porta machinalement la main à l’attache de sa cape, bataillant du bout des doigts, tandis que l’apothéose approchait :

A y est !

Dans un léger rire, elle reporta son regard vers Aldyr :

J’crois bien que z’avez trouvé une électrice… vot’programme semble la… botter…
Aldyr
Bah quoi ! C'est bien le rose ! Lodève... Elle pénètre fleurs, branches et mille voies !
Des buissons dans la joie et le plaisir de chaque poitrine.

Et encore ! Sent l'œillet ! La grive chante.

Quant à me dépareiller ? D'accord... Des mots offerts tu aimes... Ne dire aucune idée autour de cela,
N'écrire aucun vocabulaire autour de cela...
La vie éternelle, donner de l'amour, complets larmes. Enflure !


Allons-y alors ? Gaiment ?! Que non ou nenni, au choix ! Il y avait des limites aux bornes qui se bornaient à suivre les limites. Sans situationner, le rechauffer avait toujours une odeur de cochon grillé accompagné de radis sur son lit d’artichaut, faisons dans l’anthropomorphisme parasito-capillaire ? C’était vraiment faute de mieux…

La puce : Ils nous fatiguent avec ses séants, ses bourgmestres, ses roses, ses comptoir, ses eaux, ses voies, ses mils, ses avoines, ses lui…lui…lui !

Le poil : En tant que représentant pour l’occasion, de la flore toute crottée…me voilà à parler comme lui ?! Cela en est assez et plus que d’un poil blanc et rabougri ! Que dis-je ? Cela diverge ! Pas mieux que vous…nous sommes ébouriffés de lassitude, nous dirions même…

La puce : Et en y réfléchissant…et surtout depuis qu’il se fait poursuivre…enfin selon ses dires…par un tas de plumes…il a une de ses façons à nous mettre à l’air…et…l’automne est bien avancé…nous ne sommes plus en été…on commence à se les poiler…peler !

Le poil : Tu oublies ces satanées mares avec sa comparses et sa manie à s’y baigner…voilà qu’il en est…qu’ils en sont privés pour un certain temps…oui ! Disons-eux, reconnaissant-le ! Et lorsqu’on ne se fait pas tremper, faut qu’on prenne l’air ! Non…vraiment, pour tout t’avouer, on est à deux poils près de décider unanimement de tous se déraciner une bonne fois pour toute !

La puce : Pour tout avouer, de notre côté, on attend avec empressement qu’il prenne un bon bain civiliser afin qu’il se fasse décrotter une bonne fois pour toute…suicide collectif, pour suicide collectif, soyons unis, puces et poils devant la misère de notre condition…


A y est !


Les regards se tournèrent résolument vers cette surprise d’effeuillage rose. Les sentiments découlant furent d’un partage modérément radical : stupeur commune, jubilation naissante et monopolisée, déconfiture partagée.

Le poil : Tu parlais de misère et de condition ?

La puce : Je sais…j’ai parlé trop vite…cela apprendra au autre de m’avoir poussé plus que d’un poil à les représenter…

Le poil : Toi aussi ?...nous sommes deux beaux benêts !

La puce : Parle pour toi !


Lointainement, Les échos nauséeux se faisaient sentir d’une proximité afférente, tandis que chacune des bottes voltigées pour mieux retomber sur le pavé. Il y avait double cas, de conscience et de situation. Cela ne pouvait que sentir l’inconscience voire l’oubli. Sans le faire, tortiller n’était pas de bon aloi. Le chemin était droit bien que vertigineux.


J’crois bien que z’avez trouvé une électrice… vot’programme semble la… botter…


Le plus dur n’était pas d’agir, mais de prendre la décision pour agir en conséquence. Mais, encore fallait-il savoir si dans cette bobine toute crottée il y avait résolument une contraction entre l’avoir et l’agir ? Simple question rhétorique pourrait dire à l’unisson un bataillon en bataille.
Imitant son alter ego en dénouant le nœud de la cape, faisant sonner pour vérité immuable les paroles désappointées de ce microcosme de ce tout infréquentable, de l’autre main, du même mouvement vertigineux pour le pan de tissu, la besace prit place à terre.

Seulement vêtu de ce tablier solitairement immaculé, comme une tâche rose sur un duvet vagabond, Aldyr se retourna vers ses spectatrices bien malgré elles, sauf pour l’une, mais d’un bon à poursuivre.


Sans être capé pour autant…Noëllie…pas mieux ! Ou presque…et avant de vous soumettre le détail que vous avez encore votre corde…ce n’est non pas Enflure, son nom…mais « tire-bouchon »…mais, ce n’est qu’une question de mise au point grossissant…ou d’une aberration optique…


Tablier seulement sur les épaules, ou plutôt dissimulant pauvrement le nombril tout crotté, le vagabond se pencha d’un geste, tête la première, séant relevé, vers son sac, farfouillant un bref instant pour en extirper cet instrument aux renflements sonores.
D’autres mettaient bien leurs toques pour les situations exceptionnelles.
Le grondement nauséeux de fond de caniveau, ou de dépôt d’abreuvoir, ou de tâches collées contre le fond d’un comptoir, s’amplifiait ou s’étalait. Le vagabond tourna les talons, présentant son envers sans revers, armé pour la circonstance. D’un pas preste, les talons nus claquant sur le pavé résolument dans la direction de l’étripage rosée, sens de la bombarde en avant, il s’esclaffa pour ses acolytes et lui-même :


Pouetons ! C’est le terme…et le seul avant que l’eau de boudin ne termine le marmot tavernicolé…Nikkita…vous êtes en retard sur nous trois…sans être à la bourre…quoique
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Vagabond professionnel

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