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[RP] Entretien d'embauche

Anastriana
Le soleil n'a pas encore montré ses premières lueurs, qu'Ana est déjà debout. Elle a rendez-vous avec un homme, aux aurores. Le lieu est divinement romantique. L'objet de la rencontre, délicieusement délicate. L'objectif : l'avoir à ses côtés. ça vous intrigue hein?!

Donc, comme vous l'avez forcément compris, Ana a rendez-vous avec l'ancien lieutenant de la compagnie d'Ordonnance de l'Hermine, le rongeur aux dents opportunistes, le blond au charme scandinave, le Grand Profanateur des caisses normandes, l'inénarrable Niark de Ratspoutine. La rencontre se fait sur les lices rohannaises, pour un duel entre la duchesse et l'homme.
Afin de savoir si Niark est à la hauteur pour entrer chez les Pennher Ar Lug, Ana souhaite l'évaluer, épée en main, dans un duel à la loyal. Car faire entrer un homme de sa qualité dans son armée, ne sera sans doute pas pour en faire un simple coutilier de lance. Non, Ana a de plus amples ambitions pour lui. Toutefois, l'ambition, ça se mérite, et pour qu'Ana se fasse une idée précise de l'homme qu'il est, un duel, il n'y a que ça de vrai!

Or donc, elle arrive près des lices, juchée sur un Bairdéir au trot souple. Le destrier ronfle comme à son habitude, arrondit l'encolure, marche en crabe, il se la joue quoi. Ana lui colle une tape entre les oreilles et lui souffle...


"Mais tu vas te taire vieux brigand! Toujours à causer et à faire ton intéressant!"

Le vieil étalon joue d'un postérieur pour manifester son caractère noir, ce qui fait sourire la duchesse. Il est tempêtueux, mais il l'a sortie de bien des situations à l'issue douteuse. Un digne fils de son père Morvac'h. Un cheval de guerre ombrageux mais loyal.

Or donc, le soleil commence à colorer la terre de rayons orangés, le ciel s'affiche au milieu des nuages de l'automne, Ana est à l'heure. Elle se redresse pour arrêter sa monture, et comme le soleil montant, l'éblouit, elle porte sa main en visière pour voir si sur les lices, son adversaire du jour est arrivé.

_________________
Niark
Tagada Tagada Tagada Tsouin Tsouin* Et d'un Rat en selle, les épaules et tout le corps se mouvent au rythme du pas cadencé de son fidèle Destrier que l'on ne présente plus.
Quoi que si, présentons la bête, Bidule, fidèle destrier du Rat depuis bien des années maintenant, tellement que ce dernier a bien l'impression de n'avoir connu que celui si de toute sa longue vie, ce qui est faux, mais jamais il n'avait éprouvé un tel attachement à un simple animal.
D'une robe noir, virant au gris, tacheté de blanc par si par la, y a pas plus beau que lui, pas plus majestueux, pas plus intelligent, pas plus...**
M'enfin, comme tout destrier digne de se nom, son corps est parsemé, à l'image de celui du Rat, d'une multitude de cicatrices, souvenir de batailles passé, et de traquenards mal engagés, et tout comme le Rat, certaine sont glorieuse, voir même Homérique, quand d'autre sont idiote, voir totalement stupide... Mais quand on a vécu longtemps, des idioties on en cumule quelques une.

M'enfin, fini l’aparté sur cette magnifique bête, et revenons à nos moutons, après avoir parlé de cheval...
La cadence est lente, et les mouvements ample, le Rat n'est pas d'une nature pressé dans la vie, et son Bidule en a pris le trait, ils aiment à prendre leurs temps tous les deux, appréciant paysages et autres senteurs, autre vue, appréciant ce qui les entours.
Mais ce matin n'est pas un matin comme les autres, ça non, loin de la.
Ce matin a un gout de métal, un gout de sueur et d'effort, car en cette mâtiné le sang coulera et les corps sueront. Pour la sueur c'est sur, pour le sang, peut être pas quand même.
En tout cas pour l'occasion le Rat a sorti son armure en cuire noir, protégeant peut être moins des coups, mais permettant à son porteur une meilleurs mobilité que l'armure traditionnel, et un peux plus que la simple cotte.
La rencontre était primordiale, une sorte de droit de passage pour rejoindre les rangs d'un des ordres les plus secret, et des plus énigmatique, que sont les Pennher Ar Lug, que le Rat en bon Normand prononçait "Peinearlu" ce qui en soit ne veut rien dire...
Et pour ce faire, ce n'était pas contre un simple membre de l'Ordre qu'il fallait combattre, non non, trop facile, mais contre leurs commandeur, la Grace parmi les Graces, la Duchesse du Rohannais, Chevalier du Tregoat, Druidesse de son actif et maître en matière d'équidé, j'ai nommé Anastriana.
Vue l'age, si il avait été un jeune homme, il y serait allé confiant quand même, mais la, la question de l'expérience et de l'age s'équilibrait dangereusement, et qui plus est, le Rat ne l'avait jamais vue combattre, et donc ne savait strictement rien de cette guerrière réputée.
Pas pour rien qu'il avait choisi de prendre avec lui sa bâtarde, traditionnel arme de duel, facile, équilibré...
Des tavernes filent à côté de lui, et la tentation se faire ressentir alors que le Rat se dirige vers le lieu de rendez vous... la Lice... Que faire que faire ? Si il s'arrête il serait en retard, mais la soif ?! Si il a soif il ne serait que moins concentré... Dilemme quand tu nous tiens et idée quand tu nous vient.
Au loin il appel un jeune garçon !

- Hey gamin, va m'chercher fissa une choppine et apporte la moi en courant ! J'te récompenserais d'l'effort !

Aussitôt dit, aussitôt fait, le gamin entre en flèche dans la première taverne alors que le Rat continu d'avancer au pas, ressortant quelques secondes plus tard, les mains tenant une grande choppe remplis de bière, en renversant partout dans sa course, au final, ce n'est qu'une moitié de choppe que le Rat récupère.
Bougon il empoigne la choppe et envoie un petit écus au gosse.
*Gluglugluglu* et d'un trait il fini le restant de bière, pile poil à temps...

Au centre de la lice, il la voit, elle est la, l'attendant, perché sur un destrier, droite, noble, sur d'elle... Et lui... au pas traînant, choppe à la main, et grand sourire aux lèvres.
Voila comment se retrouve les deux combattant, au centre de la lice.


- Demat Grace parmi les Graces ! J'espère que je ne vous ai pas fait attendre... Je m'en voudrais terriblement de vous avoir fait perdre de votre précieux temps. Pour être franc il s'en moque pas mal...
Je suis votre homme, dites moi les règles de ce duel et nous pourrons commencer... Sauf si vous voulez déjà vous reposer...

Moqueur le Rat ? Non jamais...



*Déjà vue dans un autre rp, mais c'est comme cela que dorénavant j'annonce que le rat est à cheval !!
** Déjà vue dans un autre rp aussi, le même que plus haut sus expliqué, donc si vous voulez savoir, cherchez donc bon dieu !

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Anastriana
Cette voix, cet accent, elle le reconnait. Un petit quelque chose de toujours moqueur mais de respectueux à la fois. Très étonnant, voir déstabilisant parfois. Quelque part, Niark amuse la duchesse, et il faut bien admettre que cela fait bien des années qu'Ana n'a pas trouvé quelqu'un d'amusant comme le normand. Alors bien sûr, il est normand, mais bon. Personne n'est parfait. Vivre au pays où il ne pleut que deux fois dans l'année - deux fois six mois - vous donnait peut être parfois ce petit air entre le j'm'en'foutisme et l'opportunisme. En tous cas Ana ça lui plait. Et pour une fois que quelque chose, du moins, quelqu'un, plait à la brune, vindiou, profitons-en, ça la fait un peu sortir de son trou! En l'occurence, un trou à rat. Et oui.

Donc la voila hissée sur son fier canasson, regardant l'horizon au loin, la main en visière, et elle tourne la tête pour regarder son interlocuteur. Chopine à la main, le voila déjà en train de picoler dès l'aurore. Allons donc, tentait-il de la déstabiliser en feignant d'être ultra détendu, ou bien était il un peu anxieux à l'idée de combattre la terrible duchesse, au point de devoir boire un verre pour se détendre? Toute hypothèse se tient. C'est louche! Ana n'aime pas quand c'est louche, ça cache quelque chose, et il faut deviner quoi. La chope est vide. Qu'a-t-il bu? Il se dope si ça s'trouve! Le dopage est un problème de notre société, c'est bien connu! Ha? On me dit que non, pas encore. Mouais... Quelques herboristes bien informés sont tout à fait capables de fabriquer des concentrés de fraxinelle, pour avoir l'énergie de dix hommes... Ce serait tout de même fourbe comme méthode! Mais un rat, c'est un ptit peu sournois quand même!


"Bien l'demat Niark, vous vous êtes abreuvé avant l'épreuve, vous avez fort bien fait, j'vais vous faire suer sang et eau!"

Elle descend de Bairdéir, qui adresse à Niark, quelques coups de dents agressifs. Les oreilles couchées en arrière, l'animal défend sa maitresse! La maitresse en question prend un objets dans ses sacoches de selle, un sablier, et lui claque une tape sur la croupe en tendant le doigt vers les écuries non loin.

"T'arrêtes oui! Voyou! Jaloux! Va t'cacher, t'es pas beau!"

L'animal retourne rapidement la tête vers la duchesse, et il semblerait qu'on puisse lire dans ses yeux l'outrage subi. Il se redresse, fièrement, et leur tourne le dos. Il attend d'être assez éloigné pour donner un coup de postérieur qui n'atteint personne, mais au moins, ça lui passe la mauvaise humeur.

Ana se marre, les deux mains sur les hanches. Il y a bien un homme dans sa vie qui la fait rire, c'est son destrier. Loyal, caractériel, coureur de juments mais qui assume ses coucheries avec honnêteté, ombrageux, vaillant guerrier, prêt à la laisser être maitresse de la situation en toute occasion, mais capable de la jeter à terre et de lui filer une bonne leçon quand elle dépassait les bornes, agressif envers quiconque osait l'approcher, mais doux comme un agneau avec ses enfants... Oui en fait son cheval était l'image même de l'homme idéal. Une fois elle avait anobli son père, Morvac'h, elle allait ptêt se marier avec le fils. Quitte à faire dans la démesure et la parodie, autant y aller jusqu'au bout...

Enfin revenons au rat. Ana marche vers lui, ses bottes de monte font crisser la terre battue des lices. Elle a opté pour sa cotte de maille, préférant la défense à la liberté de mouvement, de toute façon, ce n'est plus sa rapidité d'action à son âge, qui la rend redoutable. Sa capacité à anticiper et à attendre le moment opportun pour agir sont un atout beaucoup plus indéniable. Ses nattes démesurément longues sont aujourd'hui retenues dans une fille résille, et sur le côté pend Dioltas, la "vengeresse", l'épée qui se transmettait de générations en générations dans sa famille, et dans le pommeau de laquelle se trouvait, paraissait-il, les reliques d'un saint Irlandais. Du moins c'était la légende. Ana n'aimait pas trop l'idée qu'elle se battait avec le morceau d'un vieux macchabée dans son arme, mais bon, en bonne héritière des Walsh, elle n'en changerait pour rien au monde.


"Ravie de vous voir à l'heure en tous cas! Si vous m'aviez fait attendre, je ne serais déjà plus là, je déteste attendre!"

Elle retire lentement ses gants de monte, et continue.

"Les règles sont simples. Nous ferons cinq assauts. Un assaut dure le temps de ce sablier. Si avant que le temps du sablier l'un des deux touche, ou met à terre, en tous cas, domine d'une quelconque façon, il remporte le point. Si le temps du sablier s'écoule et qu'aucun des deux ne semble avoir le dessus, il y a égalité. Lorsque le sablier arrive à terme, il appuie sur un contre-poids qui fait sonner cette petite clochette. Lorsqu'elle carillonnera, toute action s'arrêtera immédiatement."

Elle pose le sablier sur la barrière de la lice, jette ses gants au sol.

"Nous commençons quand vous voulez. A moins bien sûr, que vous ayez encore besoin de vous... Désaltérer."

La duchesse sourit en coin, tandis qu'elle défouraille la bâtarde lentement. L'excitation monte, le coeur bat déjà un peu plus fort... Un duel, c'est le choc de plusieurs facteurs, de plusieurs compétences, c'est les qualités de l'un contre les faiblesses de l'autre, deux expériences qui se croisent, se jaugent, se jugent, se tournent autour, pour mieux se mêler dans le froid du métal, alors que les corps et les esprits s'échauffent. Les deux émeraudes qui lui servent de prunelles s'illuminent, Ana attend patiemment, que débute ce combat à l'issue imprévisible!
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Niark
Les gris du Rat se pose sur la Duchesse, mine de rien, l'air de rien, la regardant sur son grand cheval bla... pas blanc !! Et pas besoin d'attendre très longtemps pour que la provocation commence, les duels ont ce petit avantage de commencer bien avant les premières passe d'armes, dans les mots, dans la stature, dans ce que l'on montre ou dans ce que l'on cache.
Et c'est à cache cache que le Rat s'amusait à jouer quand il était petit, entre autre pour échapper au travail des vignes.
Le sourire se fait simple mais amicale, les yeux parcours les formes de la Duchesse, appréciant la tenu et la cotte qui recouvre son corps, lui donnant un air très masculin, très viril mine de rien. C'est qu'elle est viril la Duchesse, une âme d'homme dans un corps de femme, jusque dans ses principes elle est très masculine, tout en gardant ce côté très féminin, de la coquetterie, de l'amour du bon goût et des chevaux... Très princesse quand même tout ça !
La voix toujours assez neutre, pas sèche ni cassante, neutre, déceler le moindre sentiment, la moindre émotion est comme chercher une pépite d'or dans la seine... Possible, mais très peux probable !
En tout cas, vouloir le faire "suer sang et eau" était bien vilain de sa part, le Rat fait un allergie farouche à l'eau, et donc vouloir lui en faire suer, serait presque de la tricherie, le mettre KO par fourberie... Mais que savait il de la Duchesse ? Pas grand choses... Mise à part des histoires interminable, mais que voulez vous, les vieilles personnes aiment les longues histoires... uhuh !
C'est donc dans un petit sourire qu'il lui répondit le plus naturellement possible !


- Par la mère de toutes les mère, suer sang, je l'accepte volontiers, mais eau ... Ça serait bien peux honorable de votre part ! Et si nous duelions dans les règles de l'art ? Sans coup bas ?

Petite pique amusé de la part du Rat, qui pas un seul instant n'avait pu douter de l'esprit honorable que prendrait se duel, mais de l'eau quand même...
La Duchesse descendit de son canasson, alors que celui si, plus que mauvais, montrait ses sale dents au Rat, sale pas de saleté, mais bon le sourire d'un cheval n'est pas ce qu'il y a de plus attirant...
Petit regard du Rat vers Bidule, qui lui, ne voit rien, ne s'occupe même pas du destrier voisin, trop occuper à regarder à droite et à gauche pour trouver de quoi brouter en paix. Dans ce genre de moment, un destrier digne de ce nom n'aurait pas déplus au Rat, montrer que lui aussi sa bestiole est un guerrier digne de ce nom... Mais bon que voulez vous, on ne refais pas un vieux cheval, tout comme on ne refera jamais le Rat.
Perdu dans ses songes une demi seconde, il revint vite à la réalité en entendant la Duchesse parlé à son cheval...

Première fois qu'elle parlait avec "amour", première fois que le Rat entendait autant de sentiments et de passion dans la voix de la Duchesse, elle était vraiment pas comme les autres femmes. Un instant il l'imagina, s'occupant bien mieux de ses chevaux que de sa famille, il imagina les chevaux de la Duchesse vivant dans le château quand les humains vivaient dans les écuries...
La voix et les mots se font presque enfantin, ce qui est déroutant sortant de la bouche d'une femme telle que Ana.
Se retenir de se moquer, ne rien dire, la laisser parler, la laisser communiquer avec sa saloperie de cheval mal éduqué !
Il laisse passer un petit instant avant de se racler la gorge, lui rappelant sa présence.
Parce que n'oublions pas que à la base, ils sont ici pour un duel les deux...
Au tour du Rat de sauter au sol, soulevant un petit nuage de poussière autour de ses bottes, pas besoin d'ordre, pas besoin de signe, et Bidule libéré de son cavalier file tout droit chercher un coin d'herbe grasse à brouter.
La encore... Petit sourire gêné du Rat, connaissant la maîtrise de la Duchesse en élevage et en dressage de chevaux, il ne veut même pas imaginer ce qu'elle peut penser du dressage de Bidule.
Passer à autre chose... vite, répondre et pas lui laisser le temps de faire une remarque.


- Toujours à l'heure Duchesse, un bon soldat est un soldat ponctuel, je ne peux même pas imaginer le contraire... Bon ponctuel quand il veut le Rat... C'est même une de mes règles d'or, et puis... cela m'aurait déplus de m'être déplacé pour rien !

Place aux explications acquiesçant aux mots de la Duchesse, il se dépoussière du revers de la main, histoire d'être présentable, et puis, tout cela est bien claire, net et précis. Avec elle pas de chichi, on ne tortille pas, on va droit au but, c'est ce qu'il aime, une soldate face à un soldat, les choses sont claire, droite et carrée !
En plus, avec l'âge il n'aime plus trop perdre de temps pour ce genre de chose le Rat, donc ... C'est parfait !


- Parfait Duchesse ! Si le son de la cloche retenti, j'arrête le massacre... bien noté... Ou... vous évitez la saigné !
En tout cas, évitez d’abîmer mon visage, j'ai réussi à le préserver d'ici la, et je pense en avoir encore besoin...


Petit sourire amusé, l'air sur de lui, toujours montré un air sur de soit, mais dans le fond, le coeur raisonne, le corps chauffe, l'esprit bouillonne.
Dans un premier temps, prendre son temps, analyser, regarder, étudier, ne pas foncer tête baissé comme un jeune coq, pas face à une guerrière de sa trempe.
Doucement il sort sa lame, détachant son ceinturons pour jeter le fourreau un peu plus loin.
Deux mains sur le fusée, il est prêt !


- Quand vous voulez Duchesse, je suis prêt, et ma gorge l'est aussi... Mais si vous désirez faire des échauffements avant...

Petite moquerie bon enfant, respiration calme, il observe, en profitant pas mal pour apprécier les courbes de la Duchesse... Mine de rien... Il reste un homme... enfin... il reste le Rat !
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Anastriana
"Je vais épargner votre visage, rassurez-vous. Je n'ai pas envie d'avoir une grande partie de la gente féminine sur le dos pour avoir abîmé leur jouet..."

Il joue la pique, elle contre en coeur! Qui finira sur le carreau...

"Et si l'on vous fait une saignée, ce sera fait par les médecins de l'Hotel Dieu, parce que je vous y aurai envoyé tout droit."

Elle dit tout ça d'un air tout à fait naturel, qui n'est pas un air blasé. C'est un air habitué. Un air détendu. Un air de dire, je fais ça tous les matins après mon petit déjeuner!
En attendant, aujourd'hui, en guise de petit déjeuner, les temps sont durs... Elle va essayer de manger du rat. C'est pas ces bêtes là qui transmettent la peste? ça pourrait faire froid dans le dos vu comme ça... Mais voyons voir déjà, s'il se laisse attraper! Les pièges sont nombreux mais l'animal semble leste, dans son armure de cuir, et son air tout aussi détendu, ne dupera pas Ana. Il a l'expérience, c'est certain, il est plus jeune, c'est malheureusement tout aussi certain, mais elle en a connu sans doute un peu plus, ce qui pourrait être heureux pour elle. Si des paris avaient été lancés, il est probable qu'ils auraient été très partagés entre les deux combattants.

La duchesse retourne le sablier, et se met en position de garde dite de la barrière, son épée tenue en oblique protège son ventre et ses jambes à senestre, et son flanc et ses jambes à dextre. Son regard change, les émeraudes se durcissent et s'assombrissent, sa main au plus près de la garde de l'épée, s'affermit, le poignée, s'assouplit. Equilibrée sur ses jambes, un peu en arrière pour compenser le poids d'une épée qui a été forgée pour les hommes de sa famille, elle lance...


"En garde!"

Le signal est donné, les deux adversaires sont hors de distance. Le premier assaut, est souvent soit le plus long, si les adversaires se jugent et cherchent longuement l'à propos, soit justement le plus court, pour suprendre et ne laisser aucune possibilité d'observation pour anticiper par la suite.
Mais Ana veut en apprendre un peu plus sur le blond, et tourne autour, sondant dans son regard, s'il aura autant de patience. Elle sait, que ses meilleures actions en ce qui la concerne, sa spécialité, c'est la préparation d'attaque. Un type d'action qui n'est ni offensif, ni défensif, mais qui renforce l'attaque, par un déplacement des jambes particulier. S'en vient une attaque composée qui change selon la botte qui semble lui convenir le mieux. Néanmoins, la meilleure défense contre ce type d'action, c'est l'attaque, un contre pendant la préparation et tout est perdu.
Tout l'art demeurt dans la vitesse, aller lentement, vite, puis lentement... Briser son impulsion pour mieux repartir et suprendre.

Ana décide de rentrer à courte distance en une demi-fente en gagnant rapide, une volte à senestre, et elle attaque d'un battement, une attaque au fer qui consiste à frapper la lame de son adverse. Son battement est impérieux, autoritaire, elle veut s'ouvrir une ligne. Le choc des lames surprend le silence jusqu'ici quasi-religieux qui régnait sur les lices, la lame de Niark est abaissée, la duchesse ralentit pour forcer le battement et feindre une baisse de vitesse, mais elle s'approche en distance de corps à corps et exécute un moulinet d'une volte soudain rapide et suprenante pour porter un coup de taille sur la ligne qu'elle s'est ouverte, sur le flanc senestre de son adversaire. Niark chancelle un instant, la duchesse fait retraite en courte distance et contrevolte pour porter la taille au cou du vaillant combattant, s'arrêtant tout près de lui.
L'action cesse, le point est pour elle. Elle a finalement décidé que l'action serait courte, rapide. Elle sait qu'à son âge, elle ne peut faire durer le combat trop longtemps, ses entrainements quotidiens la gardent certes en très bonne forme, mais on ne peut lutter contre un corps qui s'use. Il vaut mieux donc éviter de faire durer les assauts, autant que faire se peut!

Elle recule, abaisse son arme avant de la porter contre son épaule, et sourit.


"J'ai évité la saignée! Vous parliez de gorge, j'ai pris vos paroles au mot!"

Elle regarde le sablier, qui laisse toujours s'écouler le temps lentement, à peine un quart du temps est passé. Si Niark comprend qu'il peut l'avoir en l'usant sur la durée, la suite risque de s'annoncer bien plus compliqué pour elle...
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Niark
La mine se fait un brin boudeuse, c'est que l'appellation de "jouet de ses dames" bien que n'étant pas totalement fausse dans les faites, n'est pas pour plaire au Rat, surtout pas sortant de la bouche de cette femme.
Non mais c'est qu'il a une réputation à tenir, et si il répondait à toutes les attaques de la sorte, il ne s'en sortirait jamais. Mieux valait donc ne pas répondre et laisser courir.
Il appréciait tout de même le répondant de la Duchesse, amusé par les piques et les repiques dont elle l’assaine sans cesse. Mais il s'en amuse.
Mais le coup de "l'envoyer à l'Hotel de Dieu", lui décroche un véritable éclat de rire... Non pas moqueur, car il ne sous estimait pas la Duchesse loin de la, d'ailleurs il savait pertinemment que le duel serait rude et qu'elle avait des chances de l'envoyer véritablement à la saigné si elle le désirait, ou si elle en avait l'occasion.
Un véritable rire d'amusement, appréciateur de la réparti et surtout du ton de la chose. Neutre, naturel, sans chichi, sans froufrou, comme si c'était sa grande passion d'envoyer les gens à l'Hotel, comme si c'était un passe temps qu'elle pratiquait chaque jours, chaque matin.
Mais trêve de plaisanterie, et place à l'entretiens, lorsque la Duchesse bascula le sablier le Rat se mit en garde.

Garde basse pour celui si, point de force dans cette première manche, jauger, juger de la vitesse, des déplacements de la Duchesse. Il voulait avent tout analyser la situation, quitte à passer pour un tire au flanc.
Et pour cela la garde basse est idéal, bien qu'exposant son corps au dessus des épaules, elle permet de bloquer et désarmer facilement un adversaire, tout en assurant une protection efficace du torse, de plus, pour une phase d'analyse, elle permet aussi de moins se fatiguer et d'économiser ses forces.
Il analyse la garde de la Duchesse avant de lui faire un petit signe de tête !


- Je suis prêt Duchesse !!

Le combat est lancé, chacun se jaugeant, les sourires ont disparu, les regards sont dur et concentré, la moindre erreur, le moindre faut pas peux coûter cher, même dans un duel plus ou moins amical comme celui si.
Combien ont déjà perdu la vie en un simple entrainement ? Alors un véritable duel...
Le Rat analyse, tournant autour du centre de la lice sans jamais quitter Ana des yeux, la Duchesse fait de même.
Que faire ? Attaquer, la laisser attaquer ? La pousser à attaquer ?
Pas le temps de cogiter trop longtemps que la Duchesse attaque d'une multitude de coups, à chaque fois différent, le Rat part les attaques, les déviants, mais il n'apprécie pas du tout, elle change de posture, elle change de bottes, de vitesse... Elle le teste !
Bien qu'arrivant facilement à parer les coups, le Rat n'a pas beaucoup de marge, il c'est fait prendre de court et chacun de ses mouvements est dictées par les attaques de la Duchesse.
Elle guide le jeu, et il doit se sortir de la rapidement sinon en quelques seconde il sera au sol !
Petit ralentissement, les attaques faiblisses, faille qu'il croit le naïf Rat, et il commence à redresser sa lame pour à son tour prendre l'ascendant sur son adversaire, les deux mains sur le fusée, les jambes fléchisse, voulant s'approcher au plus prêt, lui couper tout élan et casser son rythme qu'elle impose depuis le début.
Il s'avance, lançant une attaque latéral remontante, mais... Pas de chance...
La Duchesse le devance, s'approchant elle aussi stoppant net le Rat dans son déplacement, elle le prend de vitesse, juste le temps au Rat de parer son attaque... Cette fois le coup fut donné avec force, et le Rat ne pu que reculer sous la violence de l'attaque. Elle frappe, elle frappe, elle le le lâche pas, lui qui voulait prendre l'avantage se retrouve dans la même position, dansant au rythme de la Duchesse...
Petite chance, il remarque une faille dans la quelle il essaye de s'engagé au risque de se découvrir, bougeant le haut du corps, il plis les genoux pour tenter une attaque vers les jambes...
Pas le temps... Il a prit un risque inconsidéré, mais cela aurait il changé quelque chose ? La pointe de la lame Ducale titille sa gorge et le voila fait, comme un rat...

Se redressant, la pointe de sa lame vers le sol, dépité, rageur d'avoir perdu la manche aussi bêtement, et surtout de s'être fait totalement dominé durant cette manche... Il lâche un petit soupire dépité.


- Grumf... Ce n'est qu'une manche... ne faites pas trop la maline Duchesse...

Touché dans son honneur le Rat en deviendrait presque vilain pas beau tiens !!
Mais bon, une manche sur cinq, ça lui laisse quatre manches pour remonter la barre.
Esquissant un petit sourire tout de même en ravalant sa fierté, et saluant la Duchesse de la tête.


- En tout cas je vous félicite, vous avez manié l'épée comme un maître, et... et ... Vous m'avez.... totalementdominésurcettemanche.

Dit il dans un souffle, le rouge aux joues un brin honteux ! Quel combattant faisait il... Dans un entretiens d'embauche il faut mener l'entretiens et pas se laisser mener !! La base, c'est la base...
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Anastriana
"Ce n'est que partie remise pour vous. Il vous reste quatre possibilités pour tenter de dominer à votre tour."

Le jeu du chat et de la souris. Enfin de la chatte et du rat, histoire de replacer dans le contexte. Un nouveau pas de deux, va débuter entre les deux combattants. Ana aime, cette danse faite de métal, de souffles courts, de force et de vitesse, la dextérité contre la constitution, la précision face à la robustesse. Et en question de robustesse, son adversaire se pose là. Cette passe d'armes, permet à Ana de mieux observer l'homme. Des origines nordiques à n'en pas douter, une constitution solide mêlée à cette blondeur rappelant les lointains pays scandinaves. Un fier héritier de Skadi, la déesse géante de la glace et du froid. De la même façon qu'Ana est une héritière de Lug, le salmidanach. Le choc d'une rencontre entre l'ouest et le nord, terres au sang barbare et aux traditions guerrières.

Ana désigne le sablier du menton, et se positionne en position de garde courte. Son pied gauche droit vers Niark, le droit perpendiculaire par rapport à lui, elle fléchit ses bras et porte la pointe de son épée droit vers son adversaire.

"A vous de le retourner!"

Nouveau rythme, nouvelle danse, nouveau jeu entre les deux protagonistes. Le duel n'en est qu'à ses débuts, mais la tension monte, les regards de la duchesse se font tantôt fuyant, tantôt, fixes, son corps s'assouplit pour préparer l'assaut, les muscles se sont échauffés sur la première passe d'armes... L'intensité des chocs ne va faire qu'aller croissante.
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Niark
La seconde manche allait débuter, encore quatre à tenir, encore quatre possibilités de gagner ce duel... Mais maintenant il sait à quoi s'en tenir, même si il n'y était pas allé confiant forcement, maintenant les choses étaient sérieuse.
Ne pas la prendre de haut, ne pas la sous estimer, faire attention à chaque mouvement pour pas qu'il soit le dernier.
Quatre possibilités, encore quatre, il avait de la marge, mais une marge qui en une seul manche peut bien vite tourner.
C'est qu'il aime bien dominer le Rat, mener le jeu ou il le désire, emmener les gens exactement ou il lui plait.
Petit grognement, fini le Rat tout sourire et un brin charmeur, cette fois, il est grognon, concentré, il veut gagner !!


- Moui moui quatre manches... Mais une de perdu ...

Comme dit le proverbe "une de perdu dix de retrouvées" stupide proverbe, mais tout ça pour dire qu'une défaites peut parfois apporter de grande choses bien plus agréable.
Mais pour le moment le Rat ne pense pas à ça, ce faire soigner par la Duchesse n'est pas encore son idée fixe, pour le moment, gagner, il ne pense que gagner, et au moins la mettre au sol une fois !!
Et voila, c'est à lui de de retourne le sablier, pas de chichi il le retourne et vient se caler devant elle, les yeux rivées sur la pointe de la lame Irlandaise, remontant le long du file avant de venir plongé dans le regard de la Duchesse.

La garde est haut, les deux mains tenant fermement la lame au dessus de sa tête, les jambes sont un peu écartées, les genoux fléchis et souple, son corps robuste lui faisant face, exposant son torse à la lame adverse. Cette fois plus de défense, il serait offensif, prendre l'initiative pour essayer de guider le jeu. Parfois il faut savoir prendre des risques non ?
Il lui fallait réagir rapidement et mener le jeu comme elle l'avait fait à la manche précédente.


- Prêt !! En Garde votre Grace...

A ses mots, ses pieds en crabe, déplace son corps sur le côté, la jaugeant une micro seconde, le voila qui se lance, la lame file avec force de haut en bas alors que son corps s'avance vers la Duchesse, et le fracas des lames retenti dans la brumeuse matinée. Cette fois sans interruption, quitte à perdre la manche, ce que le Rat ne désire pas, il lui fallait au moins la fatiguer, et pour cela, ne jamais la laisser se reposer.
Il frappe de nouveau par dessous, remontant sa lame vers le torse de la Duchesse, les pieds bougent en rythme, tournant sur eu même, relevant un petit nuage de poussière autour des combattant. Cette fois encore les lames se rencontre, glissant l'une sur l'autre, mais il ne se dégonfle pas, ne lui laissant pas le temps de contre attaquer, il continu, à frapper, mais sans toucher, elle pare, perdant de l'équilibre sous les coups puissant du Rat, mais elle tiens bon.
Les coups fusent, d'estoc, de garde, l'acier s'entre choc dans un véritable fracas, aucun répits, aucun moment de silence dans la lice, il joue de la distance, aillant commencé de loin et s'approchant petit à petit pour limiter les possibilité de la Duchesse, l'empêchant de remonter sa garde.
La voyant tanguer en arrière, c'est au corps à corps que le Rat vient chercher le conflit, il fonce, lui donnant un coup d'épaule pour essayer de la mettre au sol...
Mais elle est robuste la Duchesse, pas comme ça qu'il la mettra au sol... Diantre... Elle recule, mais se stabilise, et le Rat n'est pas assez rapide, la voila reprenant haleine, prête à contre attaquer...

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Anastriana
Les coups sont rapides, elle pare autant que faire se peut, il mène la danse. Les lames s'emmêlent autant que les souffles, tantôt près, tantôt en retraite, elle reste en garde basse, retient les coups... Quand bien même Ana est une combattante aguerrie, entrainée, quand bien même elle mène une vie d'homme, elle reste néanmoins une femme. Plus petite, moins musclée, moins robuste, l'âge n'aidant pas, elle chancelle parfois sous les coups assénés avec une force redoutable. Mais elle résiste, ses jambes restent en appui, elle modifie son centre de gravité pour retrouver une assise au sol.

Mais les coups répétés font leur effet, elle finit par partir légèrement en arrière, et il se rue sur elle, un coup d'épaule, et la voila qui pourrait bien chavirer... Rapidement elle plante son épée au sol pour retrouver l'équilibre, le geste est rapide, elle se porte aussitôt en contre en envoyant son épée vers lui, la distance alliée à la vitesse du coup, décuple la force du geste, et Niark est moins rapide. Sa parade lente, ne lui permet pas d'encaisser le choc comme il faudrait.

Autour des deux protagonistes, le sable poussiéreux vole, tumultueux, entourant d'un vent de violence le combat acharné. Aucun ne lâche, mais les coups répétés de Niark au début de l'assaut, ont déjà entamé l'endurance de la duchesse. Alors elle se retourne, rapidement, elle feinte un coup de pommeau vers l'arrière, semblant offrir son dos à l'adversaire, mais elle se retourne de nouveau pour attaquer au flanc. Niark n'est pas dupe et tente de contrer, libérant la défense de son torse. Ana volte, exécute un moulinet frappant l'autre flanc laissé à sa merci, le coup est rapide mais peu violent, suffisant pour faire chanceler le normand. Elle profite de sa petite taille, et sa souplesse, elle leve son pied droit et le frappe de plein fouet contre le torse pour finir de le faire tomber. Il ploie le genou et chavire. Elle se retient de diriger vers lui son épée, elle n'aime pas humilier son adversaire dans les duels. Enfin quand elle apprécie l'adversaire.


"Et de deux!"

Elle lui tend la main pour l'aider à se relever, puis s'appuie contre la lice, dans un geste qui se veut nonchalant, mais en vérité, l'assaut lui a coûté quelque peu. Elle tente de profiter de l'entre-deux, et de lui laisser le temps de se redresser, pour se reprendre. Il faut qu'elle gagne rapidement le troisième point, l'assurant de la victoire, rapidement, sa robustesse étant déjà bien entamée...

"Ne me laissez pas gagner hein... Je vous prendrai chez les Pennher même si je perds, rassurez-vous..."

Elle le taquine, et retourne le sablier, reprenant position face à lui.

"Ou bien vous souhaitez que le combat soit expédié pour aller boire rapidement un verre peut-être?"

Elle sourit, malicieuse, et l'invite de l'index à lancer le troisième assaut.
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Niark
Jolie tournoiement sur elle même, la lame planté dans le sol et la voila qui lui fait face de nouveau, juste le temps de souffler une micro seconde, elle contre attaque.
Plus petite, plus légère, elle est plus rapide que lui, arrivant bien vite à sa hauteur, sa lame vile sur le Rat qui prit de court, ne peux que le parer de justesse et sans contrôle du tout de la situation, le métal s'entre choc, et elle casse la fragile garde du Rat. Il avait voulu jouer la force, elle jouait la rapidité, et il se retrouvait encore en mauvaise posture, lui qui avait voulu prendre l’acensent, lui qui en temps normal ne perdait pas...
Bien longtemps qu'il n'avait pas éprouvé ce sentiment d'incertitude, de doute, pas qu'il soit sur de lui et imbu de lui même, mais il connait ses forces et ses faiblesses, et il sait en temps normal les exploiter. Mais cette fois il a en face de lui une guerrière aguerrie... Et surtout d'une grande expérience...
Elle attaque de nouveau, le tout est rapide... Une feinte que le Rat perçoit et il s'imagine déjà reprendre le dessus, mais alors qu'il attaque... Erreur, terrible erreur, il s'en rend compte avant que le coup n'arrive, mais il est déjà trop tard... La feinte est un piège, une feinte qui est une feinte en elle même... Et la Duchesse attaque le flanc découvert du Rat le coup est rapide, mais manque juste un peu de force, il n'en reste pas moins qu'il coupe le souffle du Rat et avant d'avoir pu se remettre, elle le fini à coup de pied.
Pas le temps de dire "ouf" que le genoux du Rat touche le sol, la pointe de sa lame dans le sable de la lice... Encore une manche de perdu !!
Serait il déconcentré par son adversaire ? Ses yeux regarderait ils des formes et des courbes qu'ils ne devraient voir lors d'un combat ? Non... D'ailleurs la cotte de maille limite sacrement toute appréciation des courbes.
Elle le surpasse en technique, il faut s'y résoudre, ce n'est pas sur ce point qu'il l'aurait...

Et en plus elle compte... et en plus elle le nargue ! C'est de bonne guerre, mais ça ne fait qu’exaspérer un peu plus le Rat sur sa piètre démonstration.
Bon joueur, il accepte la main tendu et se redresse, retenant ses grognements, son visage n'en disant pas moins.


- Vous laissez gagner ? Mais je compte bien vous faire mordre la poussière a la première occasion ...

"Calme toi petit rat calme toi... Respire doucement, inspire et expire, même si tu as l'occasion retiens tes coups, ne lui tranche pas la gorge, tu n'es pas la pour ça, et elle est sympathique mine de rien..." Que lui dit la petite voix dans sa tête, calmant ses hardeurs.
Sur que si il était en face d'une autre personnes, ou d'une personne bien peux apprécier, il n'hésiterait pas à jouer du sable dans les yeux pour lui trancher la gorge. Mais ici, le but n'était pas en soit la victoire à tout prix...

A la duchesse de retourner le sablier et au Rat de remonter sa garde au dessus de sa tête, ne pas lâcher le morceau, continuer à jouer la fatigue, ça finira bien par payer non ?


- Ma fois, je vous mes hors course et je vais boire un coup... Voila le topo !!

L'indexe de trop, celui qui invite, qui te dit "vient la je t'attend pour te mettre ta raclé".
Le Rat laisse couler quelques secondes, le regard est dur, il ne peut pas ne pas gagner une manche... Il faut y aller !!
Il tâte le terrain, frappant du pied devant lui pour voir la réaction de la Duchesse, il lui tourne autour, prêt à frapper si elle approche, et dans cette position, lame au dessus de la tête, prêt à fondre sur sa cible, une attaque de sa part serait suicidaire.
Il la jauge, laisse passer un peu de temps, lui tourne autour, feinte d'avancer avant de reculer de nouveau.
Mais bon, si un arbitre était présent, comme au judo il sifflerait l'anti jeux... Donc au Rat de se lancer.
Il font sur sa cible, lançant une attaque vertical, qu'il dévie en court de route pour frapper la Duchesse du plat de celle si sur le flanc, le but n'est pas de faire mal, n'est pas de faire mouche, il veut la déstabiliser. Elle part, il attaque de nouveau, la pointe de sa lame en avant visant le ventre, facile à dévier comme attaque, mais il concentre l'attention de la Duchesse sur une multitudes d'attaque, ne lui laissant pas le temps de penser à ses contres, lui occupant totalement l'esprit.
Les coups fusent de partout, ne jouant pas sur la force, mais sur le nombre, attendant une faille.
Sans grand étonnement pour le rat elle part, elle essaye de se dégager, mais les jambes du poilu suivent à la lettre celle de la Duchesse, elle fait un pas en arrière, il en fait un en avant, un pas sur le côté, il en fait un sur le côté...
Ne pas lui laisser le temps de respirer, ni le moindre espace.
Mais bon c'est bien gentil tout ça, mais au bout d'un moment il faut se lancer non ? Et le sablier file, dans ce genre de moment, le temps passe vite, toujours trop vite.
L'écarter pour l'attaquer de plus belle...
D'une attaque il bloque leurs deux lames l'une contre l'autre, forçant par le haut pour la faire fléchir... Petite feinte pour lancer son pied par le bas, qui percute l’intérieur de la Ducale cuisse, la forçant à fléchir et à reculer.
Petit pas en arrière, il remonte la lame au dessus de sa tête et l'abaisse avec force sur la Duchesse.
Pas de surprise... Elle part le coup, elle n'est point buse la bête !! Mais cette fois il a prévu le coup et alors que sa lame est bloqué, c'est du pommeau qu'il joue, le remontant pour percuter la glotte de la pauvre Duchesse qui en perd la respiration et s'affale en arrière.

Petit soupire de soulagement, c'est qu'au moins comme ça, il en aura gagné une... de manche !!
Mais pas le temps de rêvasser, qu'il s'agenouille à côté de la Duchesse qui reprend petit à petit sa respiration.


- Ça va Duchesse ? Vous allez bien ?

L'aidant à se redresser doucement !

- Vous en perdez le souffle de perdre la manche ?

Il ne pouvait pas lui épargner une petite pique tout de même...
Les mains qui se faisaient guerrière se font amicale, l'aidant à se relever et lui massant doucement le cou pour l'aider à déglutir.

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Anastriana
"Me mettre hors-course, comme vous y allez! Je vous mets bien trop hors-d'haleine pour cela! C'est hors de propos!"

Elle s'amuse un peu, répond presque avec plaisir à ses retours de pique, les duels se jouent aussi sur le mental et l'esprit, et à ce jeu les eux adversaires ne sont jamais à court d'argument.

De l'index donc, elle l'invite à s'avancer, mais le subtil rongeur, se joue d'elle, et se faufile, agile. Il s'avance, recule, reste sur la défensive, sans attaquer vraiment, la laisse venir, mais il demeurt hors de distance, et il évite aisément ses coups. Soudain, il fond enfin sur elle, dans une attaque verticale qui parait simple, mais il coupe son geste en une taille sur le flanc. Rapide, la duchesse pare l'arme de l'adversaire, les épées parlent, chantent, elles hurlent leur colère l'une contre l'autre dans un défi d'alliage de métaux. Elles résistent, solides et fortes, tout comme ceux qui les manient.

Troisième assaut déjà, si Ana marque le point, elle gagne, elle le sait, tout comme elle sait qu'elle n'a aucun intérêt pour sa part, à faire durer les assauts, et le duel en général. Sa constitution n'est plus ce qu'elle était, les combats, les guerres, quelques évènements ayant éprouvé son physique, ayant entamé sa chaire, ont marqué son corps. Mais aussi son esprit, car ce sont autant d'expériences, lui ayant permis d'apprendre de ses erreurs. Son âge, la dessert physiquement, mais lui permet également d'avoir la sagesse nécessaire pour une meilleure analyse posée des choses. En somme, toute faiblesse est susceptible de devenir une force, et dans la vie, tout n'est qu'équilibre.

Toutefois en matière d'équilibre, à l'instant présent, elle ne sent guère d'égalité. Il la déborde, il enchaine les coups, puissant, précis, des coups peu difficiles à parer, mais qui ne permettent aucune contre-attaque. Elle se défend, prenant garde à ne pas lui laisser de ligne ouverte, mais elle fatigue, elle sent que le combat l'éprouve. La sueur mêlée à la poussière des lices encrasse son front, les mèches brunes rebelles qui ont pu sortir de la résille qui maintient ses cheveux, se collent à son visage. Elle s'essouffle, mais tient bon, car si le corps peut lacher, une volonté à toute épreuve la maintiendra toujours debout, toujours vaillante...
Elle tente d'esquiver, essaie de se dégager, mais il la suit, il anticipe chaque mouvement à la perfection, le pas de deux est parfait, comme orchestré, il est synchronisé à elle, lit dans son esprit, et la défait un instant, de son assurance.

Un nouveau coup se porte, elle lance son arme contre la sienne, nouveau duel de force, qui amenuisent encore un peu plus sa robustesse, elle sent un pied la percuter, elle fléchit, déséquilibrée, tandis qu'elle voit l'épée de Niark s'abattre sur elle depuis le haut. Rapidement sa propre lame vient à sa rencontre pour protéger sa tête, mais un coup de pommeau en pleine gorge la fait suffoquer, souffle coupé, et elle tombe pour de bon en arrière.

Elle se retourne sur le ventre, tousse, hoquete, tente de retrouver sa respiration en de difficiles inspiration chaotiques, le coup est rude, mais bien amené, un peu roublard, mais c'est de bonne guerre. Au moins montre-t-il qu'il sait avoir de la hargne et peut prendre des initiatives proprement innatendues, des qualités pour un homme d'armes.

Elle plante son épée en terre, pour s'aider à se redresser, un genou au sol d'abord, se massant la glotte en grimaçant. Le normand vient auprès d'elle, elle lui répond d'une voix un peu rocailleuse.


"Y'a pas d'mal."

Et d'ajouter, en finissant de se relever en acceptant son aide.

"C'est la qualité martiale de cet assaut que j'ai trouvé à couper le souffle, j'ai beaucoup apprécié cette passe d'armes..."

La phrase est sincère, et tandis qu'il ose approcher la main pour lui masser la zone endolorie, geste qui trouve aussitôt en réponse chez elle un mouvement de recul, la duchesse lui lance un coup d'oeil intrigué. Quelque chose la perturbe... Quelque chose, qu'elle n'a pas prévu du tout... Une rémanence du passé émerge peu à peu dans son esprit, un souvenir enfoui, non pas oublié, mais au contraire conservé dans le nid douillé des mémoires qui vous réchauffent le coeur quand le besoin s'en fait sentir, et vous redonne le sourire... Le souvenir d'un blond, d'un ami, d'un amant, et pas des moindres, et d'un duel comme celui-ci, aux aurores...

La duchesse ferme les yeux un instant, autant pour reprendre ses esprits et se reconcentrer, que pour apaiser sa respiration et lui faire retrouver un rythme acceptable. Un point, un seul point, pour terminer et l'emporter sur le blond, pour mettre fin au duel, qui sans doute lui laissera un souvenir douloureux, le lendemain au réveil, lorsque ses articulations abimées, lui rappelleront de façon grinçante, l'âge qu'elle a, et que ses muscles lui crieront leurs courbatures en refusant le moindre effort. Mais qu'importe les douleurs, Ana aime gagner. Un objectif simple, sans complexe aucun, digne représentant de son amour propre démesuré. Perdre, c'est être faible. Et Ana ne se montre jamais faible devant les autres.

Elle regrette un instant d'avoir envoyé Bairdéir aux écuries, une lampée de sa gourde lui aurait un peu réconforté la gorge, mais tant pis, il faudra faire sans. Elle lui sourit, pour montrer que tout va bien et qu'elle est prête à continuer.


"J'espère que vous saurez vous montrer aussi compétent sur le prochain assaut."

Elle se place en position de garde dite de la couronne, une garde peu fatiguante, qui permet de récupérer après une longue passe d'armes telle que la précédente. Les mains basses, l'épée à la verticale, se présentant de front, elle attend le signal de son adversaire...
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Niark
Il s'en amuse... Du duel ? Bien sur, il s'amuse toujours des combats le Rat, appréciant entendre les lames s'entre choquer, sentir la légère odeur du métal qui chauffe sous les coups, et surtout des corps qui suent, des respirations qui se font plus difficile... Il s'en amuse encore plus, quand le danger est réel, alors que la le danger réel serait de perdre, ou un malencontreux accident. Le sang ne coulera pas, et si il coule, ça ne sera pas cherché !!
Mais pour le moment il ne s'amuse pas de ça, il s'amuse d'elle... Jouant de ses réactions à chaque petits gestes un brin trop affectueux, un brin trop proche.
Il est rare qu'une femme apprécie plus de ce faire taper dessus que de recevoir des gestes d'affection. A n'en pas croire, la Duchesse préférerait se jeter sur la lame du Rat, plutôt que de le laisser s'approcher plus prêt, qu'il croyait en tout cas.
La main qui se veut prévenante est vite fuit par la Duchesse, qui n'accepte de le toucher uniquement pour se redresser. Non sans esquisser un petit sourire, il lui offre son bras pour lui maintenant le dos alors qu'elle se redresse... Elle esquive aussi...
C'est que mine de rien, elle est forte en esquive la Duchesse, c'est ce qui fait le plus mal au Rat, arriver à la toucher est plus que ardu.
Elle se dégage du Rat pour reprendre haleine, tout en se redonnant une certaine contenance, en tout cas, au grand soulagement du Rat qui mine de rien aurait pu la tuer, ou tout du moins l'envoyer chez le médicastre avec un coup comme ça...
Pas de mal qu'elle dit, ouf... Quoi que ça l'aurait fait gagner... Mais gagner de suite mettrait fin au duel, et le Rat aime les duels, et elle combat plus que magnifiquement bien, et le Rat aime le talent, aime la technique, aime apprendre des autres... Sans pour autant le reconnaître hein ?!


Petite révérence digne sous le compliment dont elle le flatte !!

- Les passes d'armes de qualités ne peuvent se faire uniquement lorsque deux combattants de qualités se rencontre...

Profitant de se flatter pour la flatter en retour... Il fallait bien lui reconnaître un talent certain pour le combat. Et d'ailleurs il se délecte de se combat... Les corps sont poussiéreux, la peau tendu par le mélange de sueur et de poussière qui créer une sorte de glu naturel.
En tout cas c'est tout sourire que le Rat retourne de nouveau le sablier, avant de lui faire face de nouveau... Une garde de la couronne... Serait elle fatigué ?
Les bras se lève, la pointe de sa lame pointe vers le bas, la lame en oblique, il opte pour la garde de la barrière.
Les yeux se rivent dans les siens, la gratifiant d'un petit sourire ironique.


- Pour vous je me ferais aussi compétent que possible... si ça peut vous permettre d'aller vous reposer rapidement !!

Il retient une "vieille femme" ironique pour rester courtois, et ne connaissant pas encore assez la Duchesse, il ne saurait comment elle réagirait à une telle gougaterie. Et puis vieille... Mais pas pour déplaire au Rat, le corps est bien conservé, les courbes agréable et les formes généreuse... Non non pas pour déplaire au Rat tout ça.
Mais pas la pour rêvasser, se reprenant vite en main, la danse reprend.
Les pieds se déplacent en crabe, le corps glisse sur la lice, l'esprit claire et prêt à réagir à la moindre attaque...
Mais la Duchesse, aillant l'air de se reposer ne bouge pas, elle attend, elle l'attend !!
Cette fois, ne pas faire durer, réagir de suite, mais ne pas jouer la force... La pousser à la faute, voila ce qu'il faut, voila ce qu'il cherche lorsqu'il lance sa première attaque, restant à longue distance, sa lame file en oblique de bas en haut, venant frapper la garde d'Anastriana, il la titille, l'invite à le rejoindre...
Ses attaques se font précise mais lente, restant à bonne distance pour prévenir les contre attaques, il n'a qu'une envie, qu'elle se dégage, qu'elle l'attaque... Avec cette garde elle libers son côté droit, et il comptait bien profiter de cette faiblesse, mais pour cela il faut qu'elle attaque, il faut qu'elle s'approche.
Le Rat tourne autour de sa proie, coup d'estoc qu'elle part, coup de taille qu'elle part...
C'est qu'elle part bien la bougresse, et elle se défend, mais le laisse attaquer, le laisse faire...
Bon à lui donc de passer à des choses plus sérieuse. Un coup, il veut en finir en un coup... Fierté ? Surtout qu'il sait que sinon elle reprendrait le dessus !
Tout d'abord, il continu tourner, feintant l’énervement, ses attaques simples se font plus bâclées, il souffle, il grommelle dans sa moustache... "Grumf et elle fait rien... et elle bouge pas... et m'a tu vue... et grumf et grumf et grumf !!"
Lui faire croire qu'il en a marre, lui faire penser qu'il se lance pour en finir, qu'il ne maîtrise plus rien... lui faire croire qu'il s'impatiente surtout, voila sur quoi il joue...
Et il attaque la pointe de sa lame file vers la poitrine de la Duchesse, saisissant la faille, elle esquive et dévie la lame du Rat, profitant que celui si soit entraîné par le poids de son arme, elle attaque enfin... Fin stratège, il avait prévu tout ça le Rat, sinon pourquoi se lancer dans une attaque aussi stupide hein ?
Anticipant l'attaque, il joue des pieds pour s'impulser contre elle, prenant le risque de faire passer la pointe de la lame ducale non loin de son flanc, quelques centimètre et il aurait eu très mal, mais le piège se referme...
La lame de la Duchesse se retrouve entre le flanc et le bras du Rat qui saisi le poignet tenant l'arme pour attirer la Duchesse contre lui, tirant avec force, tout tournant son poignet pour lui retourner le bras.
L'arme immobilisé, presque lâché, il pique la cuisse de la Duchesse de sa propre lame... Petite pression et il transpercerait le jambonneau !!


- Échec et ... pas encore Mat, Duchesse !!

Les corps sont proche, collé l'un contre l'autre, les visages très proche, à la limite de sentir son souffle sur sa peau...
En jouera t'il pour la perturber ? Qui sait qui sait...

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Anastriana
La duchesse se ménage. Bien sûr, ce n'est pas très audacieux, comme façon de jouer l'assaut, mais c'est une stratégie qui peut payer, si elle arrive, patiemment, à attendre le moment adéquat pour frapper. L'à propos, comme on dit. Pourtant, il la cherche... Il lui tourne autour... Il la provoque! Ses invitations sont autant d'occasions qu'il attend pour l'avoir, elle le sait, elle n'est pas dupe la duchesse. Calmement, elle pare sans efforts, reste à distance, elle attend, et reprend des forces.

Le jeu adverse se fait alors moins qualiteux, il semble s'énerver. Serait-ce que l'attitude d'Ana l'agace? Il attaque avec imprécision, son geste sans doute dicté par l'impatience qu'il montre. Il grommelle, il fulmine, marmonne dans sa barbe... Est-ce qu'il fatiguerait à son tour? Sans doute que c'est pour Ana, le moment de saisir une opportunité, ce manque de concentration évident de son adversaire, peut faire s'ouvrir la possibilité d'un coup net et victorieux.

Et cette possibilité, il la lui offre! Il attaque comme un débutant la pointe en face, en un coup lent et imprécis facile à dévier, la duchesse dégage la lame adverse pour aussitôt en profiter pour contre-attaquer le flanc découvert. Son coup est rapide, puissant, elle le veut lourd et porté haut pour lui couper le souffle et le mettre à terre.

Mais soudain, voila qu'une main attrape son poignet! Il a donc laissé une seule main sur son arme pour empoigner Ana avec force, en une fraction de seconde, il lui vrille le bras et l'oblige a lacher son arme, qu'elle ne tient plus que d'une seule main, il l'immobilise totalement et la pointe de l'épée de Niark se fait sentir contre la chair de son jarret offert, vulnérable.
La douleur du bras tordu lui arrache une grimace, elle sent son souffle sur elle, un souffle qui lui jette les mots, qui la transpercent plus encore que ne pourrait le faire l'arme du normand dans sa cuisse.


"Il me reste donc à vous mater."

La position la met hors d'elle. Etre ainsi à sa merci la rend passablement nerveuse et le ton est agressif, pour ne pas être suppliant. Jamais supplier, jamais! Etre toujours libre et se faire plus forte que les hommes, pour ne plus jamais revivre ça... Ce jour, cruel, sa blessure profonde, qui a fait d'elle ce qu'elle est, une guerrière farouche qui ne se laisse pas approcher.

Mais celui qui la retient aujourd'hui, n'est pas un ennemi. Il ne lui fera aucun mal. Au pire il se joue de la situation, mais n'en profitera pas, non... Elle se radoucit, peu à peu, reprend contenance, elle ne doit pas paniquer ou fuir, il n'y a pas lieu à cela.
Ses yeux au vert éclatant plongés dans les gris du rat s'adoucissent. Un instant, elle se crispe, ce regard... Ce regard la lui fait un effet étrange, quelque chose, qu'elle n'a pas ressenti depuis longtemps.
Son coeur fait un raté. Extra-systole maladroite d'un organe en émoi. Tiens donc, il ne manquait plus que ça! Elle s'écarte plus violemment qu'elle ne le voudrait, un peu perturbée, les sourcils froncés.
Il la relâche.

Elle se concentre à garder une voix ferme et décidée, tandis qu'elle s'écarte, recule, sans le quitter des yeux.


"Vous m'avez bien eu, roublard! J'aurais dû trouver étrange que vos coups soient si maladroits."

Elle retourne de nouveau le sablier et sa garde se fait offensive, la pointe vers l'avant.

"Ce sera donc le point final de ce duel. J'espère que vous aimez le goût de la terre!"

Les dents serrés, le visage crispé, elle lance l'assaut sitôt qu'il se montre prêt. Elle est décidée. De nombreux souvenirs d'antan sont remontés à la surface, pendant cette passe d'armes, le pire comme le meilleur, ces rémanences du passé, lui ont donné la force, la rage, la volonté nécessaires pour encourager son corps et son esprit à rassembler une énergie vaillante, gagneuse, décidée.

Les coups sont rapides, les pas sont sûrs sur le terrain, bien équilibrés, donnant souvent de l'allant à ses bottes, leur transmettant plus de puissances. Elle le travaille d'abord au torse, l'oblige à effectuer parades sur parades, sans pouvoir contre-attaquer. Elle volte, s'en prend au flanc, contre-volte pour retourner au torse, il suit ses coups, pare avec dextérité, rien n'arrête Ana, elle enchaine ses meilleurs attaques composées, reste à distance d'attaque sans reculer, elle avance, il fait retraite, elle s'en prend de nouveau au flanc, pour peu à peu, le faire aller où elle veut. Dans son esprit, viennent bien clairs, les souvenirs à abattre, les personnes à punir, ceux qui la blessèrent, l'abandonnèrent, ceux contre qui sa rage se porte, elle les a en face d'elle, et ne leur laissera pas de répit, elle veut les défaire, les mettre à terre!

Peu à peu, il se déplace en retraite, et finit par se heurter à la barrière de la lice. Il est fait... Comme un rat! Il est à sa merci. L'image d'un homme aux cheveux sales et au yeux d'acider apparait sous ses yeux, celui qui fut coupable de la pire des choses à son égard, puis celui d'un blond aux yeux noisettes, celui qui l'abandonna, un cri de rage sort de sa glotte encore un peu douloureuse, un coup de pommeau net sur les mains de son adversaire, et ce dernier perd un instant la fermeté de sa poigne sur son arme, un second coup horizontale pour frapper de plein fouet l'épée de Niark, qui s'envole pour toucher terre. Elle porte alors son arme entre les cuisses du normand, se colle à lui, près, tout près, soufflant contre son visage, la poitrine se soulevant rapidement de haut en bas, la respiration haletante, une lueur fugace de rage passe dans ses yeux, avant qu'elle reprenne ses esprits.

Elle lâche sa propre arme au sol, un peu décontenancée, elle n'a pas vraiment prévu qu'en ce moment précis, tout ceci ressurgisse. Pourquoi ici, pourquoi maintenant, les méandres de l'esprit font prendre aux souvenirs de bien droles de chemins, parfois.


Sa voix est rauque, embrouillée.

"Je... J'ai... J'ai gagné."

Le constat est simple, elle ne sait que dire d'autre, et s'aperçoit qu'elle est toujours tout contre lui. Elle se recule subitement, et ramasse son arme, reprenant rapidement son masque habituel. Un sourire aux lèvres, elle se fait joviale. Et elle espère qu'il n'aura pas trop su percer les émotions violentes et passionnelles qui se sont emparées d'elle.

"Vous vous êtes battu avec honneur, vous avez montré vos compétences, vos atouts. Vous avez montré que vous ne baissiez pas les bras. Vous avez fait preuve d'astuce et d'intelligence, vous avez même réussi à me dûper."

Elle ramasse l'épée de Niark et la lui tend en lançant, un sourire franc en travers du visage...

"Bienvenue chez les Pennher ar Lug... Sénéchal."
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Niark
Elle se fait défensive aussi proche du Rat, elle essaye de bouger doucement, mais il tient, il la maintient même contre lui, profitant d'une proximité inattendu, tout comme l'a été sa rencontre avec la Duchesse...
Il la connait que très peux, mais assez pour savoir ce qui se passe dans sa petite tête à ce moment précis, elle n'aime pas ça, oula non, pas qu'elle aime pas d'ailleurs, mais elle fuit ça !
Ses mots raisonne en lui "il me reste donc à vous mater", mais sur quel terrain ? Pas ici, pas aujourd'hui en tout cas, ça non... Il ne la laisserait pas faire.
Mais l'esprit du Rat est parfois esprit d'homme, et de ses mots il tire un multitudes de signification, les plus folles les une que les autres, mais pas les plus désagréable.
Pensait elle comme lui ? Pour le moment, il n'avait pas tellement trouvé de différence entre eux, même façon de voir la vie, de voir les gens, de vivre sa vie et leurs principes... si proche.
Le genre de femme qu'il aurait aimé rencontré il y a bien longtemps, ce genre de femme qui vous donne envie de faire un effort, aussi petit soit il hein ?! Ça reste le Rat quand même...
Dans un petit sourire mi amusé, mi taquin, il se penche à son oreille et lui glisse :


- Me mater ? Sur quel terrain Duchesse ??

Provocateur ? Toujours ! Il faut bien la mettre hors d'elle, ou bien la faire douter, la faire chavirer, n'importe quel sentiment qui puisse l'affaiblir, et faire gagner le Rat par la même occasion. M'enfin, sans se le dire vraiment, il préfère certaines hypothèses à d'autre...
La réaction de la Duchesse se fait sentir, elle essaye de s'échapper, elle grognerait presque, nerveuse la Duchesse ?
Une sorte de combat qu'elle se fait contre elle même, les gris du Rat la regarde, essayant de comprendre... Puis les verts de la Duchesse se font plus tendre, son corps se relâche, mais se regard dans le quel il se perd, n'en fait que l’intriguer encore plus, n'arrivant à lire dedans...
Doucement il la relâche son étreinte et la voila, profitant de l'occasion pour s'échapper, le poussant presque avec force...
Surpris, il recule, la laisse respirer, non sans un sourire amusé en coin !
Elle n'avait pas l'air dans son assiette, et ça, c'était peut être un atout pour le Rat... Son plan avait il fonctionné ? Ou était ce plus grave que ça ?
"Non non petit Rat, ne te pose pas de questions, ce n'est pas le moment ni l'endroit pour cela. Pour le moment gagne petit Rat !"


Roublard ? Il se marre, ne lâchant pas ses vert qui ne le quitte pas !

- Toujours se méfier des coups trop maladroits Duchesse... Toujours... Vous êtes douée, mais vous avez encore à apprendre sur les coups bas !!

Sans tarder, le sablier est retournée et au duel verbale de reprendre, mais avait il prit fin, en fin de compte ?!
Le point final, il lui fallait faire attention, une touche, une faiblesse, et il avait perdu... Une erreur de sa part et elle perdait ! La manche de la dernière chance.
Bouffer la terre ? Lui bouffer ? Goûter ? Non mais... Elle se prenait pour qui la petite Duchesse ?
Ses yeux se font plus sombre, fronçant les sourcils, fini la rigolade, la concentration reprenait place dans son esprit, et ses sens de nouveau au aguets, surveillant le moindre mouvement, me moindre gestes de la brune.
Ses deux mains empoignes son arme, à la garde offensive que prenait la Duchesse, il répondait par la garde de l'aigle, la lame est levé haute, pommeau à hauteur de son front, garde qu'il aime utiliser d'ailleurs, et qu'il a déjà utilisé lors du duel. La lame au dessus de la tête, prêt à fendre des crânes, ou autre petites choses qui passeraient par la !


- Faites moi donc découvrir cette saveur dont vous avez l'air d'être friand Duchesse !!

A peine finissait il sa phrase, à peine sa garde était elle dressée qu'elle attaquait... Elle avait retenu la leçon, ne pas perdre de temps... Ne pas lui laisser le temps !
Elle fonce, elle attaque son torse, la garde choisi n'est pas idéal, il ne s'attendait pas à ça pauvre Rat, il pensait lui même prendre l'initiative, mais à avouer que sa rapidité était un atout pour elle.
Pour parer ses attaques, il joue des jambes et des bras, se retrouvant souvent dans des positions délicates et fastidieuse. Se dégager, voila ce qu'il devait faire, se dégager pour changer de garde, mais elle ne lui laisse pas le temps de réagir, elle ne le lâche pas...
Il rouspète en lui, remarquant qu'elle utilise sa stratégie contre lui même, jouer de la multitude de coups et pas forcement de la force. Quoi que la elle mélange technique et force, changeant de passe d'armes, changeant de cible...
Au Rat de reculer alors que sa lame percute la sienne avec force pour l'empêcher de le toucher, essayant de dévier son armes pour lancer une contre attaque, mais à chaque fois elle rattrape le coup, elle maîtrise et guide le Rat, impose son rythme.
Seule solutions... Foncer et tenter de la déstabiliser, mais ce serait une défaite assuré. La seconde, reculer, et changer de garde, pour enfin pouvoir guetter le bon moment et contre attaquer.
Mais lui laissera elle une faille à saisir ?
Il arrive enfin à reculer assez pour prendre une garde plus défensive, la lame en diagonal, pointe vers le bas... Mais à peine a t'il changé de garde qu'elle revient, pas le temps de souffler.
Il analyse les attaques, contre, pare, mais ne comprend pas... En quelques seconde l'attitude de la Duchesse change, le regard se fait dur, se fait triste, limite haineux sur les bords.
Souhaite t'elle gagner à ce point ? N'a t'elle pas apprécier les piques du Rat ? Il ne comprend pas, et n'a pas le temps de comprendre... Déstabilisé par son attitude, par ce changement, il en perd ses reperds.
Trop de coups, il recule avant de sentir quelque chose dans son dos... Tout est fini, il est prit dans une impasse, la barrière de la lice l'empêche de bouger, il n'avait pas vue venir la barrière... Erreur de débutant !
Et la Duchesse pleine de rage lui fonce dessus...
Un coup sur les doigts qui faiblisse, une en-roulade et elle le libers du poids de son arme qui vole un peu plus loin.

Et la... Le temps s'arrête et la sueur coule sur le front du Rat dont la respiration est roque et difficile. Les secondes s'envole en des heures... Une lame non loin de son entre cuisses, une lame entre ses cuisses, une lame qui pourrait en quelque seconde le rendre caste-Rat.
Dans sa tête il espère, que la Duchesse revienne à elle, qu'elle n'aille pas plus loin ... Mais qu'avait il fait ?
Et cette proximité qui n'aide en rien... Mis apeuré, mi désirant, ressentant le souffle de la Duchesse sur sa peau, ressent son corps contre lui. Il désire s'avancer, goûter... non pas la terre mais ces lèvres qui le nargue.
Le Rat n'a pas encore pris conscience de sa défaite, il est comme envoûté, avec cette peur pour ses bijoux pleins de virilité qu'elle menace.

Mais en une seconde tout cela s'envole pour laisser place à l’incompréhension... Elle lâche son épée, faible... Les yeux se font... perdu...
D'une guerrière elle passe à une enfant, à une petite chose fragile !
Et sa petite voix donne le ton... Elle a gagné, mais ça n'a pas l'air de lui faire plaisir, presque un fardeau à l'entendre.
Pas pour autant que le Rat ne ronchonne pas, prenant conscience de sa défaite. Et perdre il aime pas ça le Raton !
En tout cas soulagé de ne pas avoir perdu son entre cuisses, il se décolle de la barrière et la regarde, la moue est ronchonne et un brin boudeuse quand même ! La Duchesse se met à sourire, et à reprendre des couleurs, de la joie de vivre, quand les yeux se font interrogateur, surpris.

Il l'a dupé ça oui... mais il a perdu... et ... Elle a quoi ? Voila, il a perdu et maintenant il a la tête pleines de questions. Mais elles attendrons...
Ne pas sourire, non non, d'ailleurs il en a pas envie !


- Vous avez gagné oui oui... M'enfin... Point besoin de flatterie, j'ai perdu c'est tout ce qui compte !!

Croise les bras, et les décroise de suite en récupérant l'épée qu'elle lui tend !!
Et la... coup de canon dans son coeur... "Sénéchal" d'ou il était Sénéchal ? Il avait été sénéchal d'une seule personne... et à voir ce qui ça avait donné, ça lui portait pas trop chance.
Et puis mince quoi, comment pouvait il devenir Sénéchal alors qu'il venait à peine de les rejoindre ? Non mais à quoi jouait la Duchesse ? Une blague peut être, elle se moquait de lui... Oui oui elle se moquait, ça ne pouvait être que ça.


- C'est pas bien de ce moquer des perdants Duchesse... Mais j'accepte de vous rejoindre, vous avez fait vos preuves !!

Oui oui... Qui a dit que l'entretient était à sens unique ??
Puis regardant à droite et à gauche, le voila qui siffle, tout en remettant sa lame dans son fourreau.
Il siffle, resiffle, rien ne ce passe...
Il essaye de nouveau, toujours rien !!


- BIDUUUUUUULLLLLLLLLLLEEEEE !! Qu'il cris !

Et voila le cheval qui arrive tranquillement, et qui fait ronchonner le Rat qui en plus d'avoir perdu a honte de son cheval !! A la scelle du destrier, un goulot dépasse d'une sacoche...

- On va boire un petit coup pour se remettre non ??

C'est que Bidule a des bouteilles partout sur lui... Cest pas le cheval du Rat pour rien.[/list]
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Anastriana
Si Ana le fait sénéchal, c'est en partie parce qu'elle a le sentiment qu'il a les compétences pour l'être, mais c'est aussi pour donner une nouvelle leçon de vie à ses deux fils. Le rôle de second de l'Ordre, ils le voient, miroiter, devant eux, depuis déjà quelques temps. Bien sûr, qu'ils le convoitent. Bien entendu, qu'ils ont l'un et l'autre les qualités pour le devenir. Mais ils n'ont pas l'âge. Ils n'ont pas encore toute l'expérience et la sagesse nécessaire. Et afin de leur apprendre sagesse et humilité, ils devront supporter qu'un inconnu nouvellement engagé par leur mère, normand qui plus est, leur coupe l'herbe sous le pied. La duchesse est cruelle en éducation, mais jusqu'ici, ça a donné de bons garçons dont elle est fière. Alors pourquoi changer de méthode, après tout? Mais tout ça, elle ne le dira pas! Ils devront le comprendre par eux-même.
C'est aussi l'occasion de voir s'ils ont suffisamment confiance en leur commandeur de mère pour accepter d'être sous les ordres d'un homme qui n'a pas encore pu faire ses preuves devant eux.
En somme, une période d'adaptation allait se dérouler chez les pennher ar Lug, et ça n'était pas pour déplaire à Ana. Elle aimait observer la nature humaine et ses petits tracas. Cruelle, on a dit. Mais juste!

La duchesse remet son baudrier, et range son épée au fourreau, Niark se met alors à siffler comme un moineau, semblant attendre telle Blanche-Neige, que l'intégralité de la faune à poils et à plumes des environs viennent picorer sur ses épaules, mais en fait non. Il appelle sa drole de monture, qui a l'air d'avoir un tempérament calme. Trèèès calme. Une monture qui se ménage quoi.
Il prend alors à boire dans les sacoches de l'animal, et propose un verre à Ana. Celle-ci sourit, elle se compose une voix la plus naturelle possible, bien calée sur le registre d'un air enjoué et gaillard.


"Grande idée. Scellons cette nouvelle coopération autour d'une boutanche!"

Elle le regarde, suspicieuse...

"Dites c'est... C'est pas du calva hein?"

Des normands avaient déjà tenté de l'empoisonner une fois avec cette goutte de bas étage, on ne l'y reprendrait pas deux fois! Chat échaudé craint l'eau froide. Par contre les chats, ça chasse les rats. Qui chasse l'autre ici? Grande question ma foi...

"Vous allez rencontrer vos nouveaux frères d'armes... Il faut vous imaginer, que les Pennher sont... Une grande famille..."

Au sens propre comme au figuré. Mais bon, il le découvrira bien par lui-même!
En fait, Ana tente de faire la conversation, elle a vite repris ses bonnes vieilles habitudes, parler, être offensif, abreuver de paroles, de questions, pour éviter la contre-attaque de l'adversaire. Occuper l'espace, occuper les esprits par les mots, passer pour une bavarde, pour mieux taire tout le reste...

Avant d'accepter la bouteille, elle ramasse ses gants, les cale sur son baudrier, et s'accoude à la barrière, finissant de se remettre de ce duel qui aura fait travailler autant son corps que son esprit. Elle ne peut s'empêcher de jeter un regard appréciateur sur la monture de Niark, par déformation professionnelle. Derrière la bonhommie de l'animal, on pouvait tout de même voir un représentant de l'espèce équine en bon état, aux pieds pas trop abimés, d'une morphologie compacte mais équilibrée, avec de l'os, sans être lourd.
De dos, cherchant dans ses sacoches un breuvage dont lui seul à le secret, Niark lui présente son fessier. Ana regarde à droite, puis à gauche... Personne pour le moment. Elle penche lentement la tête, appréciant la morphologie du spécimen... Ben oui quoi, on peut profiter de l'ensemble de la vue, ça n'mange pas d'pain, et personne ne le saura. Surtout pas l'observé.

L'observé en question se retourne, Ana relève vivement la tête, arbore un sourire de diamants-24-carats-ultra-bling-bling-attention-ça-pique-les-yeux, le sourire de l'innocence même! Puisque rappelons-le, Ana est pure, chaste, innocente... Elle vous dirait "et crédible" mais moi qui connait la vérité je vous le dis entre nous... Et très peu crédible!


"D'ailleurs mes fils vont arriver. Je leur avais dit de se pointer. Vous aurez l'occasion de faire leur connaissance, bien qu'Elim vous le connaissez un peu, enfin vous le connaissiez gamin, c'est un homme maintenant."
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