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[RP] - Dites-moi pas qu'c'est pas vrai !*

Yolanda_isabel
[* By Jamel Debbouze !]

Une lettre en partance d'Anjou direction .. Là où elle doit aller en Bourgogne, parce que votre narratrice n'a absolument aucune idée d'où séjourne la pine-co de son perso.

Citation:

    A vous, Joana-Elissa de Volpilhat, Vescomtessa de Calvisson, Baronna de Malpertuisse, la meuna amiga,
    De moi, Yolanda Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières.

    Ab imo pectore, salut,


    J'ai appris que vous étiez en Bourgogne, on ne me dit jamais rien à moi ! Et je pourrais bien me vexer un jour, ma chérie, d'être constamment laissée dans l'ignorance de votre vie. Et l'ignorance, c'est bien là, tout l'intérêt de ma lettre.

    Figurez-vous qu'alors que je fouillais dans les registres héraldiques à la recherche de quelques informations - vous connaissez ma passion pour les listes, à croire qu'être femme impose cette maniaquerie délicieuse - je me suis retrouvée nez à nez avec un registre pour le moins étonnant, il semblerait que Sa Seigneurie d'Euphor ne soit plus Seigneur de Saint Dionisy, lui auriez-vous retiré cette seigneurie sans prévenir quiconque ? Allons bon, je ne vous en crois pas capable, ce doit être l'oeuvre d'un scribouillard maladroit ou malhonnête. Je me devais de vous prévenir et par la même de prendre de vos nouvelles, n'hésitez pas à m'en donner et à me raconter comment vous vous acclimatez à ma chère Bourgogne, j'ose m'imaginer vous rendant visite à Malpertuis.

    Je vous embrasse ma chérie, embrassez la Comtesse de Gévaudan quant à vous, et gardez vous bien toutes deux.

    Signé et scellé de ma main,

    Moi.


_________________
Jehanne_elissa
La lettre était arrivée, malgré tout, trouvant son chemin de lieu en lieu. Jehanne était à l'auberge à Dijon, car l'on rénovait l'hostel particulier de la Comtesse du Gévaudan, et la compagnie des ouvriers n'était pas la plus sereine et propre. Il faut ce qu'il faut, lorsque l'on fait poser des vitraux à ses carreaux.

La Goupile avait parcouru la lettre, cligné des yeux, puis haussé les épaules.
Sitôt qu'elle en eut l'occasion, elle répondit :


Citation:
De Jehanne Elissa de Volpilhat à Yolanda Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières, bonne amie.

Salut, grand salut !

Pardon de ne vous avoir pas dit que j'étais en Bourgogne. Vraiment, j'aurais dû, car je sais que votre famille y est bien implantée. Pardonnez-moi, je vous en prie. Je me sens d'autant plus mal que je vois, à lire votre lettre, combien vous êtes une amie précieuse et préoccupée de mon bien-être.

Je suis bien curieuse de la raison pour laquelle vous fouilliez dans les registres de la Hérauderie. Cherchez-vous bon parti pour vous-mêmes ou vos dames de compagnie ? C'est un jeu auquel Magalona Eufrasia se plaît également de jouer, en ce moment. Elle tient à me marier, je crois, et a presque arrangé cela pour moi avec Della de la Mirandole, qui est la suzeraine d'Arutha de Gisors. Après Fauconnier, je ne sais à quoi cela rime de me marier, mais nous sommes femmes et le devons, alors... Je sais qu'il était votre ami, et peut-être l'est-il encore. Dites-moi que vous agréerez cette union, et je tâcherai d'en être la plus heureuse femme ! Dites-moi surtout que vous n'aviez pas pour lui des projets, que vous ne vouliez pas l'épousez ! Si c'était le cas, je vous le laisse sans grimaces, on ne brise pas un lien d'amour.
En un mot comme en cent, parlez-moi de vous, j'aimerais vous revoir. Le monde est si vide sans Eilinn ! Avant, même sans la voir, l'idée qu'elle vivait, quelque part, et que nos coeurs battaient à l'unisson, cela suffisait au bonheur de mes jours. Maintenant, il faut que j'apprenne à être heureuse autrement !

Si vous venez me voir, nous ne pourrons, hélas, loger à Malpertuis. Le temps a très mauvaise emprise sur ce corps de ferme, et ce n'est bien hélas qu'un corps de ferme. La Hérauderie refuse catégoriquement que je fasse valoir mon droit à la subsistance et obtienne meilleures terres du Duc... Ce n'est pas Arutha qui est en tort, cela vient de plus haut, je crois ; enfin, la Hérauderie n'a plus ma confiance, et je me défie fort de ce que vous me communiquez. Ce doit être l'oeuvre d'un mauvais copiste, car la Hérauderie ne m'a pas avisée, moi, prime concernée, que le lien vassalique entre Actarius et moi était brisé. Et je n'y crois pas, même si je veux bien croire que vous ayez vu un papier qui le dit, et qui ment. Actarius est comme mon père, il est celui que je n'ai point eu, et il est mon parrain, et il ne m'a rien écrit de fâché, qui dît qu'il renonce à être mon vassal. Je ne crois pas que cela puisse arriver, c'est trop insensé. Vous avez peut-être mal lu, d'ailleurs, c'était peut-être un autre Euphor et une autre terre portant le nom d'un saint ; ou un individu au nom proche de celui d'Actarius, il y a en Bourgogne, par exemple, une femme s'appelant, je crois, Actarusa. Certains scribes écrivent si mal ! Oui, vous avez mal lu, ça n'a pas de sens, je ne peux pas croire que cela arrivera un jour, et si cela devait, la Hérauderie ou Actarius ou les deux m'en auraient avisé. Et puis, à vous lire, la patente dirait que la demande vient de moi, et au grand jamais je n'ai fait cela ! Enfin, bien sûr, il y a eu cette période où je ne me souvenais de rien et n'avait pas vraiment conscience de mes actes, mais je crois que mes servantes me surveillaient, et la Hérauderie aurait répondu par courrier, et nous en aurions trace quelque part. Il faut écarter cette possibilité aussi, et tant mieux.

Ne vous inquiétez pas, mon amie, et n'hésitez pas à venir me rendre visite. Je pense que Magalona sera heureuse d'avoir de la visite... Attendez juste au moins deux ou trois semaines, que son hostel soit de nouveau habitable, elle y fait poser des vitraux actuellement, et nous résidons à l'auberge.

Je pense bien à vous et prie pour votre bonheur, précieuse amie.

Jehanne Elissa


_________________
Yolanda_isabel
Et ainsi font, font, font les petites lettres..
Ainsi font, font, font trois p'tits tours et puis s'en vont.

Celle de la Goupil est lue avec une grimace, puis deux, puis trois, la lèvre est mordillée, et enfin, elle se décide à une réponse. Mais avant cela..


Citation:

    A toi, Aimelina de Siarr, Vescomtessa de Fenolhet, Baronessa de Sant-Féliç
    De moi, Yolanda Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières.

    Ab imo pectore, salut,


    J'espère que tu vas bien, je n'ai plus de nouvelles de toi depuis notre rencontre, et j'ose espérer que cette missive arrivera à bon port. Je m'inquiète de toi, qu'en est-il de l'Affaire ? Car les choses se corsent, sais-tu ? Joana m'a dit que Magalona voulait la marier à Arutha, je vais lui dire que tu lui es promise, mais enfin, meuna faramianda, je ne te remercie pas de me mettre dans cette situation.

    Promets de me donner de tes nouvelles et de ceux qui t'entourent. Promets de lever le voile sur cette Affaire au plus vite, car alors, nous serons toutes perdues dans la toile du mensonge.

    Puissent les béguines de Lisieux te garder en santé, moi, je t'embrasse et t'aime.

    Signé et scellé de ma main,

    Moi.



Ah la garce ! Ah la petite ordure ! Ah la faramianda ! Ah .. Linèta..

Citation:

    A vous, Joana-Elissa de Volpilhat, Vescomtessa de Calvisson, Baronna de Malpertuisse, la meuna amiga,
    De moi, Yolanda Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières.

    Ab imo pectore, salut,


    Vous aurez-je fourvoyé de mes mots, ma douce chérie ? Il n'était nullement question de patente, et donc vous n'êtes pas en tort, je n'ose croire que vous pourriez l'être, vous avez toujours été si bonne avec vos vassaux, comme Ernest Durée, notre triste sire à la triste cuillère. Puisse la Mort lui avoir apporté une tranquillité qu'il n'a jamais eu comme à sa chère mère et à notre tendre Eilinn. Mais laissons-là les morts même si nous les aimions, gardons nous de les préférer aux vivants, et de vivants, il y en a bien un, dont vous devez vous enquérir, je vous assure avoir bien lu, il était marqué dans ce registre que je parcourais que Sa Seigneurie n'était plus Seigneur de Saint Dionisy. Ne doutez pas de lui mais contactez le du moins pour vous enquérir de cette sottise de petites mains qui vous fait du tort à tous les deux.

    Et quant à parler de vivants, vous me mettez, ma tendre amie, dans une situation des plus délicates, et je ne sais quels mots employés pour vous dire la chose.. Nous étions à ce baptême, à votre baptême à Germain de Gisors et vous, figurez-vous qu'Aimelina s'est entichée des Gisors, elle qui était bonne amie avec Perrinne de Gisors. Et bien, Aimelina va épouser Arutha, pardonnez moi Joana de ne pas user de pincettes pour vous dire la chose, c'est qu'elle n'était pas encore officielle et que notre Linotte m'avait confié la chose sous le sceau du secret lors d'une escapade parisienne. Il faudra donc que vous préveniez Sa Grandeur, puisque je ne saurais m'immiscer ainsi dans vos affaires, transmettez-lui toutefois mes sincères regrets pour avoir fait ainsi échouer ses plans.

    Pour ce qui est de ma vie, elle va pour le mieux même si comme à vous, Eilinn me manque. Je vis à Château-Gontier chez ma mère, et j'y ai abrité, il y a peu votre tante puisque sa fille loge chez nous en qualité de pupilles. Je suis fiancée au Duc de Chasteau-en-Anjou, enfin, gardez cela pour vous, puisque mon doux Clotaire n'a pas encore fait sa demande officielle à mon aîné. Vous ne croyez pas si bien dire en parlant de damoiselles de compagnie à marier, j'en ai peu et pourtant, il me faudra songer à toutes leur trouver un parti convenable en temps voulu. Comme, il nous échoit à toutes de le faire.

    Je viendrai sûrement cet hiver, et j'en profiterai ainsi pour voir mon Pair qui me manque un peu, je dois vous l'avouer. D'ici-là, portez-vous bien, je vous embrasse.

    Signé et scellé de ma main,

    Moi.



Oh comme elle s'en voulait de mentir un peu à cette gentille Jehanne.. Mais à tout secret, il y a un mensonge, et le sien est trop gros pour ne pas accepter quelques petites entorses à la sacro-sainte honnêteté de la Josselinière.
_________________
Aimelina
Citation:
A toi, Yolanda Isabel de Josselinière, Dame de Molières, ma belle, meuna faramianda !

De ta bilhauda,

Qui va bien. Notre rencontre a précédé d'un grand mois la venue de l'enfant. Je l'ai attendu... Dix mois au total, ou plus encore, que sais-je ! Mais cela faisait dix mois depuis la dernière fois que Gisors et moi... Tu sais bien. Enfin. J'ai écrit à Arutha pour lui demander de choisir le nom de son fils. J'ai pour l'heure un vigoureux fils qui a bien tout ce qu'il faut, comme j'en suis soulagée, sauf un nom.

Je m'étonne de ce que tu me racontes pour Magalona et Joana... J'ai pourtant écrit à Magalona pour lui dire que je me marierais avec le père de l'enfant. Aurais-je omis de lui dire quel est ce père ? Oh, j'ai envoyé tellement de courriers pour sauver ma situation que j'en ai peut-être oublié de les écrire tout à fait bien. Je n'ai d'ailleurs pas encore écrit à mes vassaux hormis Magalona, mais elle est plus qu'une vassale, pour leur dire tout cela.
Magalona ne m'a rien écrit de Joana et Arutha, alors, nous verrons bien. C'est au tour d'Arutha de jouer, car tant qu'il ne me répond pas, je peux craindre encor qu'il ne reconnaîtra finalement pas l'enfant. S'il accepte de le nommer... Tout sera gagné. J'attends aussi une réponse de sa suzeraine, Della de la Mirandole, car je lui ai écrit pour lui mander le droit de devenir, par mon alliance, sa vassale.

Les béguines du couvent sont bien gentilles. C'est une bénédiction qu'il y ait ce couvent tout dépendant de la seigneurie de Perrinne. C'est le seul entourage que j'aie à ce jour. Elle chérit son neveu sans doute autant que moi !

Je t'embrasse bien, ma faramianda. Un jour je te raconterai quelle douleur c'est de donner la vie, mais ensuite, on l'oublie en voyant les doigts minuscules et charmants de ce petit être. Il a de plus beaux doigts que moi.

Aimelina

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Jehanne_elissa
L'éclat des yeux de la jeune rouquine était humide et peiné. Elle relut le courrier encore, pour s'infliger plus durement la blessure, pour en éprouver la vérité. La douleur de son coeur se faisait si vive, en fin de compte, que ce ne pouvait être faux... Une telle douleur est bien réelle, seule la vérité blesse ainsi. Lentement, elle reprit sa plume, et écrivit, tâchant de ne pas pleurer, car des larmes noieraient l'encre :

Citation:
De Jehanne Elissa de Volpilhat à Yolanda Isabel de Josselinière, Damoiselle de Molières, bonne amie.

Grand bonjour, même si le mien est mauvais.

J'ai pris du retard dans mon courrier. Je ne voulais pas croire le vôtre, donc, je ne voulais pas y répondre. Mais je me rends. J'apprends qu'Actarius était en Bourgogne, et je n'en ai rien su, et il va y revenir, et je n'en ai rien su. Lui écrirais-je en Languedoc qu'il n'aurait pas mon pli. Vous m'auriez démenti votre précédent courrier, depuis le temps, et allant longtemps dans le monde, si vous aviez découvert que vous vous trompiez. Je comprends bien maintenant que l'erreur n'était pas vôtre, ou celle d'un scribe héraldique.
L'erreur est sienne seule, d'avoir méprisé de me prévenir, et mienne, de n'avoir pas voulu vous croire, vous, ma bonne amie.
Comment pourriez-vous vous tromper dans une lettre où, à côté de ces funestes nouvelles, vous couchez votre fervente amitié pour nos si regrettés Eilinn, Ernest, Ella. Eilinn me manque, vous savez. Je ne sais la remplacer, même si Magalona est bien bonne avec moi.

Je vais écrire à sa fille. Cela fait trois lustres que je ne l'ai pas vue, nous étions de tendres enfants, mais peut-être saura-t-elle me dire quel changement s'est opéré dans l'âme de mon parrain, qui le fait ainsi, pire que me délaisser, me renier.
Et je trouverai une bonne âme pour s'occuper de Saint-Dionisy et Saint-Côme. Ces terres ont été bien entretenues, il leur faut de nouveaux seigneurs avant qu'elles ne perdent de leur bon entretien. Si vous avez de bons conseils à me donner, ce serait de m'indiquer des gens de confiance qui mériteraient une telle noblesse, et dont le nom accolé au mien ne ferait pas commérer.

Il est mal de votre part de me dire ce que Linèta vous a confié comme un secret. Je prétendrai n'en rien savoir et Magalona ne l'apprendra pas de moi, je laisse ce soin à Linèta. Mais je vous avoue qu'en réalité, si là est son bonheur, je serai heureuse pour elle. Si Magalona jugeait Arutha bien pour moi, il ne peut être mauvais pour Aimelina ! Je ne suis pas pressée de me marier. L'on verra bien avec le temps si un ami se présente. J'ai encore une place pour Fauconnier dans mon coeur, même si cela fait plusieurs années que nos fiançailles duraient, sans que je le voie.

Je vous attendrai avec impatience, cet hiver. Si vous le pouvez, amenez votre fiancé, qu'on le rencontre, qu'on puisse en parler ! Je vous félicite bien pour ce projet. Je coifferai Sainte Catherine, mais vos bonheurs comblent le mien !

Que Sainte Raphaëlle incline son doux visage sur votre bonheur, mon amie.

Jehanne Elissa

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