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[RP] Voulez-vous cocher avec moi ce soir ?

Cassian_darlezac
Aux matines sonnantes, Dijon avait tout l’air d’un havre de paix. Partout les volets étaient clos et tous roupillaient de concert, des nobles aux gueux, en passant par les bourgeois et roturiers de toute sorte. L’un cuvait son vin, pendant que l’autre rêvait de cette douce passante, trop vite disparue, qui d’un sourire avait su faire battre son cœur. Tout était calme, paisible, tranquille.

Tout ? Non. Au détour d’une ruelle un groupe de quatre méchants paillards semblait bien décidé à tromper la monotonie d’une nuit sereine. Ainsi pouvait-on entendre les gaies lurons chanter, s’esclaffer, beugler même, et les suivre à la trace au son des fenêtres qui s’ouvraient sur les invectives des riverains et des pots de chambre qui, se vidant, laissaient leur contenu heurter le sol dans un bruit sourd. Mais qu’importe les mécontents, faisant fie des déjections, les soudards continuaient de plus belle, imperturbables fauteurs de troubles. Et les refrains se succédaient alors qu’ils traversaient la ville cahin-caha, pour s’en aller prendre le coche.

« La grivoise Isaure levait ses jupons
Ce par tous les temps, pour tous les fripons.
Elle disait : « Mesieurs, v'nez me déflorer
Car mon vieux mari ne peut plus m'toucher ! »


Bourre la paillarde,
La grivoise Isaure !
Bourre la paillarde,
Remplis la encore !


Ah ! N’est-ce point mon coche que voilà ? Joli petit coche que celui-ci, je suis bien aise de le retrouver enfin. Grimpons hardis compagnons, et que le vin nous suive !

Et.. bourre la paillarde,
La grivoise Isaure !
Bourre la paillarde,
Remplis la encore ! »


Le jeune Blanc Combaz, puisque c’est de lui qu’il s’agissait, se complaisait dans son ivrognerie, riant à plein poumon de sa propre bêtise. Mais c’est alors qu’il s’apprêtait à entrer dans le coche, qu’un des hommes qui l’accompagnait mis fin à la fête. « Euh… vot’ Seignerie est-ce ben normal qu’il y ait quelqu’un d’autre dans vot’coche ? »

S’il avait été moins aviné, sa Seigneurie aurait peut-être vérifier que c’était bien ses armes à lui qui trônait sur le véhicule et non celle de quelqu’un d’autre. Hélas, dans son état, il ne trouva rien de mieux à faire que de réveiller l’impertinent en beuglant de l’extérieur un :
« Dans mon coche ? ! Ma fois qu’on vire ce pendard ! As-tu entendu l’idiot ? Allez zou, du balais, déguerpis vite et en vitesse ! Va-t-en cuver dans TON coche comme tout le monde ! La malepeste soit des imbéciles ! » Restait de savoir à qui il s’adressait ainsi…
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[Prince frondeur de France & de Bouillon, Seigneur de Corcelles - 16 ans - Nouvelle bannière prévue pour bientôt.]
Mariealice
Ce qu'elle faisait là ce jour là? A cette heure? Quelque chose. Voilà. En somme ça ne vous regarde pas. Il suffit de savoir qu'elle y était et que si dehors ça beuglait comme cochons qu'on égorge, dedans ça mugissait tout aussi fort.

La tête passée par la porte, non pas celle que Cassian allait ouvrir quelques instant plus tard, l'autre porte, Marie s'impatientait. Enfin, c'est la version polie pour dire qu'elle en avait ras les bottes la brune de se retrouver à attendre sans bouger depuis elle ne savait pas quand.


Bon sang mais Jean tu attends quoi pour qu'on avance? Je ne vais quand même pas passer la nuit ici!

C'était presque chose faite? Oui, certes, mais le fameux Jean qu'était le cocher de la dame qui mugissait n'allait certainement pas s'aventurer à lui faire remarquer. C'était un coup à s'en prendre justement, et pas qu'un. Des coups oui suivez un peu.

Mais m'dame, c'est parce qu'il y a quelqu'un d'vant et qu'il veut pas bouger rapport qu'il attend à son maitre.

Son maitre? Mais je m'en bats les paupières avec une pelle à gâteau de son maitre moi! Fais le décamper et vite! Sinon je m'en....

Pas le temps de finir sa phrase que l'autre porte s'ouvrait sur un Cassian bien accompagné - et pas que par des gens, vu le taux d'alcool - gueulant comme un putois.

Dans mon coche ? ! Ma fois qu’on vire ce pendard ! As-tu entendu l’idiot ? Allez zou, du balais, déguerpis vite et en vitesse ! Va-t-en cuver dans TON coche comme tout le monde ! La malepeste soit des imbéciles !

Demi-tour de la dame, déjà bien énervée donc autant vous dire que là, c'était le pompom, se faire invectiver dans son propre coche, manquant de s'assommer au rentrage de tête contre le chambranle de la portière.

Pardon Cassian?

Ton douceureux à souhait, n'annonçant rien de bon. Mais connaissant Cassian, cela n'allait pas l'arrêter.
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La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Gautier.de.vaisneau
Ce qu'il faisait là ce jour là ? A cette heure ? Quelque chose. Voilà. En somme ça... non, écrire la même histoire que celle au dessus, ce n'est pas drôle.
Gautier avait bien des prétextes pour être à Dijon, venir fouiller dans les archives de procès Bourguignons qui n’intéressaient que lui ou tout simplement flâner car sa vie n'était pas si remplie que ça -surtout quand Elisabeth montait quelques jours à Paris.
Enfin bref.
Des beuglements, rien de particulier. Des beuglements prononcés par une voix fréquentée et dont le nom "Isaure" revient régulièrement, cela attise quelque peu l'attention.

L'origine du son est rejoint. Aucun étonnement en voyant la tête blonde de son ami responsable de tout ce tintouin. La non surprise reste agréable, le temps est fichtrement rudement bougrement rapidement passé depuis l'époque où les deux amis chinaient Maureen sur son prochain dépucelage. Maintenant elle était déflorée, grosse et plus personne n'en riait. Il faut dire, mises à part Elisabeth et Isaure, nul en Bourgogne n'était aux faits, et d'ailleurs Maureen était peu connue en ces contrées, pas sur que le potin intéresse qui que ce soit.
Pour revenir à l'affaire, en se rapprochant Gautier peut constater que la tête blonde semble bourrée comme un coing. Cassian parait souhaiter entrer dans le coche aux armes de... aarg, pourquoi ne connaissait il jamais cela, le Vaisneau ? Bon !


- Cassian, mon ami !

A-t-il l'impression d’interrompre une invective ? Mais non, du tout. Gautier se dépose, comme un cheveu sur la soupe. Accolade amicale, on en profite pour jeter un coup d’œil dans le coche. Tiens, celle ci aussi est connue. En Sémur, assurément. Quel est son titre déjà ? Nouveau aaarg mental.

- Ma dame.

Bon, ça au moins c'est un peu près passe partout.
Maud
Et que fait une Duchesse Consort aux matines? Eh bien elle sort!
De la Chambre ducale déjà délaissée par son époux bourreau de travail pour faire un tour à cheval. Et aller jeter un coup d'oeil au marché. Le meilleur moment pour voir les bonnes affaires et éviter la cohue. Et comment elle s'y rend la Duchesse? A cheval sur son "Falco" qu'elle enfourche allègrement dans cette ville encore calme..

Le calme.. un grand mot! La voilà qui débouche dans une ruelle encombrée d'un coche et de deux fessards dépassant d'une des portes et un peu à l'écart des poivrots immobiles.


Misère! Encore des malfrats prêts à détrousser!

Et Maud, talonnant Falco passe derrière les deux acolytes et du plat de son épée, leur assène un bon coup sur les fesses.
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Duchesse Consort de Bourgogne.
Elisabeth_stilton
Sauf que la blonde n'est pas à Paris puisqu'elle ne va plus quelque part sans son époux et donc elle était là avec lui pas bien loin. En fait elle l'avait rejoint sans lui dire, parce que oui étonnamment il lui manquait. Puis bon aller de temps à autre à Dijon ce n'était pas terrible non plus. Cela permettait de prendre l'air aussi. La blonde arrive après la bataille, elle avait mal entendu les paroles de la chanson, non elle était venu var elle avait reconnu une tête brune - son époux - une tête blonde - Son cousin - et une autre tête brune mais féminine. Et pour cause, Marie avait été suzeraine de son oncle, suzeraine de son beau père, connaissance de sa mère, ça en faisait des points communs. Bref tout ça pour dire qu'elle avançait vers tout ce petit monde.

Gautier ! Cassian ! Mais qu'est ce donc ceci ?
Marie Alice ?


Puis se rendant compte que Gautier ne connaissait pas la première régente de France, elle fit les présentations se moquant totalement de l'état de son époux et de Cassian après le passage de Maud. Après tout il n'avait pas à avoir bu comme ça avec son cousin.

Pendant que mon charmant cousin décuve, parce que je suppose que c'est encore cela, je vous présente mon époux Gautier de Vaisneau, que je soupçonne de revenir de taverne avec le dit fauteur de troubles.
Gautier, voici Marie Alice Jagellon, désolé je ne connais pas le nom complet de votre nouvel époux, ancienne régente de France, GMF, PIP et actuelle Pair de France.

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©Auroreblack - Recrute banniéristes. MP moi.
Cassian_darlezac
Il était rare de voir le jeune Paon demeurer muet plus d’une minute d’affilée. Pourtant là, même l’arrivée de Gautier ne pu le sortir de sa stupeur. Que faisait donc sa marraine là, installée sur la banquette ? Voulait-elle lui faire une surprise ? Lui parler ? Sans doute avait-elle aperçue son coche et avait-elle pensé qu’elle allait l’attendre à l’intérieur, foi de Blanc-Combaz, rien ne l‘en empêchait. A la bonne heure, elle était venue deviser joyeusement avec lui et une fois de plus il avait réussi à la courroucer. Tentant de mettre ses idées au clair, vacillant contre la porte, légèrement nauséeux, il fallut la fessée salvatrice de Maud pour le remettre enfin d’aplomb. Il réussi même à adresser un sourire aviné à sa cousine, tandis qu'elle racontait il ne savait trop quoi, avant de se retourner vers Marie.

« Ciel ma marraine ! Charmante surprise que voici, mais la prochaine fois que vous voulez me voir, rendez-vous directement chez moi. Baste, puisque vous êtes tous là : vous, mon bon Gautier, ma cousine, et diable ! La Duchesse aussi ? Soit, puisque vous êtes tous là, sauf votre respect, décalez votre derrière Marraine et tous dans le coche, cette nuit nous paillardons à Corcelles ! Je récupérerai mes hommes demain. »


Et à lui d'entreprendre de monter difficilement la marche pour trébucher et s'étaler sur la banquette.

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[Prince frondeur de France & de Bouillon, Seigneur de Corcelles - 16 ans - Nouvelle bannière prévue pour bientôt.]
Mariealice
Est-ce que quelques siècles après on se souviendrait de la vie trépidante de Dijon by night*? Sans doute que non mais pour l'heure, la capitale dijonnaise semblait bougrement vivante. C'est qu'il y avait du monde qui se pressait dans le coin et le coche de la brune, parce que oui nom d'un petit bonhomme en bois, c'était le sien et pas celui du blondinet, ce coche donc, il était quand même pas grand comme le dernier salon où on cause.

En tous les cas, Cassian était muet comme une carpe, rare bonheur qu'elle savourait à sa juste valeur mais derrière ce n'était pas le cas. Un brun donc. Sa tête lui disait quelque chose mais mettre un nom dessus, là c'était tout autre chose.

Jour oui. Bon, j'hésite encore.

Pour Maud, comment voulez-vous qu'elle la reconnaisse, ne voyant qu'un éclair blanc tandis que l'épée s'abattait sur les fessiers pointant hors de SON coche.

Mais que....

Enfin une tête connue qui lui arracha un sourire, difficilement certes.


Elisabeth?

Bon déjà le brun avait enfin le nom relié au visage. Gautier.

J'aimerais dire enchantée mais vu la situation.... de Meyrieux.

Pas la peine d'expliquer plus ou plutôt pas le temps, hélas Cassian avait retrouvé sa voix.

Marraine? Je ne me souviens pas qu'il y ait eu un baptême Cassian donc non je ne le suis pas.

Que je décale mon derrière? Pardon?


Non mais il ne manquait pas d'air et elle allait le lui faire savoir là tout de suite maintenant parce que bon la plaisanterie avait ses limites. Et Marie aussi.

Nous paillardons à Corcelles? Mais j'ai dit que j'avais envie de paillarder moi? Et puis qu'est-ce que vous voulez tous faire dans MON coche bon sang!

Mais AIIEEEEEEEEEEE!


Bah oui, un Cassian en pleine forme c'est déjà lourd mais alors aviné, quand ça vous tombe dessus, c'est pas de la plume.

MAIS SORTEZ MOI DE LA-DESSOUS!

[*Dijon la nuit]
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La madame elle doit changer cause qu'elle est mariée et autre chose... Fin ça revient quand elle peut hein...
Cassian_darlezac
Il ne resta pas longtemps affalé, contrarié qu'il était que sa marraine remette le baptême sur le tapi. N'avait-il pas fait la noble et sainte acquisition d'un certificat qu'il avait payé à prix d'or ? Que les bonnes femmes étaient tatillonnent ! Soit. Elle voulait un baptême, elle l’aurait. C’est encore chancelant qu’il se redressa tant bien que mal, pour s’assoir une fesse à l'extérieur, une fesse à l'intérieur, un quart de fesse sur Marie. Il aurait été plus facile de redescendre pour orchestrer la chose, mais tout cela lui paraissait bien téméraire. C’est donc installé là qu’il bafouilla ces quelques ordres.

« Ma cousine, vous êtes à moitié mariée, à moitié dans les ordres, ça devrait suffire. Baptisez moi donc, nous boirons ensuite ! Comtesse vous serez ma marraine, Gauthier mon parrain et Maud vous serez… euh… eh bien… vous… vous serez pupitre ! Ma cousine aura bien besoin d‘un support pour immortaliser tout ça par écrit.» Un problème demeurait pourtant, il fallait bien qu’il descende de là, sans quoi la cérémonie ne ressemblerait à rien. Que faisait-il dans un coche d’ailleurs ? Y était-il réellement monté ? L’y avait-on poussé ? Ses souvenirs étaient un peu confus. Enfin bon, il n’allait se formaliser pour si peu le jour de son baptême.

« Pupitre Maud, avant de commencer, aidez moi à me dépêtrer des entrailles pourtant si douces de ma marraine, je vous prie. Et foutredieu, faîtes-moi rejoindre la terre ferme ! On tangue la haut, on tangue… »
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[Prince frondeur de France & de Bouillon, Seigneur de Corcelles - 16 ans - Nouvelle bannière prévue pour bientôt.]
Gautier.de.vaisneau
Bon sang. Une tape sur les fesses qui fichtrement fait mal et sa femme qui débarque. Il y a un rapport ? Non, et c'est heureux ! D'ailleurs Elisabeth ne se trouvait-elle pas à Paris, aux dernières nouvelles ? Assurément, il ne pouvait que revenir de taverne avec son fol dingo d'ami Cassian, en l'absence de son épouse. Que d'idées préconçues, encore ! Puis la Jagellon il la connait ! Mais sa chère femme se doit de la lui présenter, évidemment. Sans compter que celle ci ne semblait pas se souvenir de lui. Ah, ça vaut bien la peine !

- Vous soupçonnez bien mal, ma chère.

"Comme d'habitude" aimerait-il dire, mais il sait un minimum se tenir.
Les cris de Marie-Alice ajoutés à Cassian et son ébriété l'irritèrent rapidement. Sans hésiter à le molester, Gautier saisi d'une main le bras de son ami pour le tirer du coche et de l'autre lui assena un bon coup derrière la tête. Ah, ça soulage ! Ce qu'il y avait de bon était que le Vaisneau pouvait le maltraiter comme il voulait, le blond était trop ivre pour répliquer. Aller, on reprend en main et on éduque ce petit malotru !


- Que je sois parrain d'un sagouin de pochard ! Déloyal et couard de surcroit ! Il est temps de te reprendre en main, mon ami !

Méchant le Gautier ? Bien entendu, Cassian l'a abandonné à son mariage et il ne s'est jamais interposé à celui d'Isaure. Il a tout raté, ce couillon.
Mouhahaha, comme il est bon de jouer l'homme mûr devant l'être grossier à élever.


- Commence par t'excuser auprès de la Vicomtesse. On ne pénètre pas ainsi dans le coche d'une Dame.

Sourire tout ce qu'il y a de plus sadique. Je suis l'homme, tu es la merdaille mon bon copain.
Maud
Elle n'avait vraiment pas tapé assez fort Maud. Pas de "Aieuh" ou de "Ouille."
Elle perdait la main ou son épée achetée à Eusaias était en fer blanc.. Ah mais, il ne perdait rien pour attendre celui-là.

Mais sa surprise fut encore plus grande quand tirant sur les rênes de "Falco" pour faire un nouveau passage au cas où les soiffards persistaient et toujours persuadée que des malfrats s'en prenaient à un ou une honnête voyageuse, elle vit Elisabeth trottiner comme de rien vers le coche et nommer.. nommer..Cassian. Gautier et..

Dame Marie Alice! Misère!
Pied à terre en moins de deux , un regard pour observer une soupe de bras et de jambes à l'intérieur du coche, elle eut du mal à se retenir de rire:
Corcelles, vous n'êtes qu'un pochtron. Pire que votre père misère! Et faudra bien vous plonger la tête entière dans l'eau d'un bénitier pour retrouver vos esprits hein?
Et qu'il veuille qu'elle serve de pupitre ne put que lui confirmer l'état d'ébriété du jeune homme.
Que dame Elisabeth se serve donc du fessard de son époux... Il a l'air aussi dur que de la pierre et ne dit-on pas qu'il l'a épousée pour le meilleur et pour le pire?
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Duchesse Consort de Bourgogne.
Baile
Que faisait-elle, elle, à Dijon? Absolument rien, sinon tenter de suivre le gracieux corps de Marie dont elle s'était auto proclamée garde, un soir où elle avait été touchée en plein coeur. Enfin... C'était il y a longtemps, et aujourd'hui, elle faisait son "boulot" quand ça l'arrangeait, quand ça l'excitait, et surtout, quand Walan n'était pas là !

Elle n'avait eu aucun mal à suivre le coche de sa Sérénissime et Bien-Aimée Altièrac, tout en restant hors de la vue d'un Jean plus distrait que jamais. Distraite, elle l'avait été elle aussi, par une gracile silhouette féminine qui disparaissait au coin d'une rue, lui rappelant vaguement Anna, sur fond de chansons paillardes. Et puis son coeur fit boum - sans aucune allusion politique s'il vous plait! - et elle reporta ses yeux sur le coche de sa marraine et néanmoins amie.

La vache ! On tue Marie !

Elle talonna Inflexible qui fila comme une flèche vers la voiture princière, s'arrêtant en un formidable dérapage équestre contrôlé la tête déjà à l'intérieur de la voiture, humant et léchant visages ou autres fesses qui y trainaient. Elle eut un peu de mal à recadrer la jument, tirant sur les rênes pour ramener un peu de décence dans l'habitacle.

Tout comme Maud qu'elle ne connaissait pas, elle mit pied à terre et passa la tête par l'ouverture.

Marie ! Vous êtes vivante ! Mais prévenez-moi donc quand vous décidez de participer à des orgies de rue ! Vous savez comment je m'inquiète pour vous !

Puis tournant la tête vers un Gautier qu'elle apprendra à connaitre plus tard, elle ajouta machinalement.

Princesse. Marie est princesse hein? Plus seulement Vic machin.

Et se yeux s'arrêtèrent enfin sur la raison de ce ridicule spectacle.

J'aurais dû m'en douter.... Ya qu'un Blanc Combaz pour réussir à vous décoiffer de la sorte, votre Altesse...

La moue de mépris qu'elle avait à chaque fois qu'elle voyait Cassion se tinta cette fois d'un sourire en coin à l'adresse de Marie.

Je vous laisse avec votre ami, Marie? Et je m'occupe des deux femmes? Dites un mot hein !

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Elisabeth_stilton
Non mais il en ratait pas une le cousin !!! Elle allait lui répondre sur sa proposition quand Marie et Gautier le firent pour elle. Mais quelle mouche l'avait piqué. Plus ça allait et plus la blonde doutait de l'éducation de son cher oncle en voyant les enfants. Entre Griotte et Cassian, si elle arrivait un jour à mettre la main sur sa filleule, qui avait le don de disparaître sans laisser d'adresse, elle la prendrait en charge. Enfin son époux, avait visiblement décidé de s'occuper de Cassian, elle en ignora la remarque du dit époux.

Je ne suis pas du tout dans les ordres même si j'ai les connaissance qu'il faut pour célébrer un baptême. Mais j'ai une bonne idée pour la baptême.

La blonde ignore la remarque de la duchesse consort surtout quand elle voit arriver une Dame Blanche. Où avait elle croisé cette femme ? Aux Doigts d'or ça elle en était sure et après ? Rha elle ne se souvenait plus - c'est surtout la joueuse mais on va pas le dire hein - à force de voir des gens aussi. Mine de rien cette situation cocasse lui permet d'apprendre des choses.

Oh Marie, je ne savais pas. Félicitation.
S'occuper de moi ??? Mais je n'ai rien à voir là dedans !!!
Et si on le baptisait dans une fontaine ?

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©Auroreblack - Recrute banniéristes. MP moi.
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