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[RP] Le lac de Valence

Alwenna.


~Le 14 Juillet 1460~Le temps des adieux~

La Rousse s'était levée à l'aube, un matin de grand soleil qui viendrait dans la journée baigner de chaleur la campagne Valentinoise, elle avait la veille laissée ses deux grandes filles partir avec une personne de confiance vers la Bretagne, moment de déchirement pour une mère, mais depuis le décès de leur fils, Lav avait besoin de leurs filles, et quand à elle, elle devait s'assurer de leur offrir un avenir décent avant toute chose.


Laissant Blanca au bon soin de Nanie, elle avait pris le chemin du lac, elle avait ce besoin de se retrouver, de retrouver un sens à tout ce qu'elle vivait, pour elle et non pas uniquement pour elle mais aussi pour ses filles.


Sa vie se déchirait au fil des jours, une séparation douloureuse, faite en son libre choix, son premier amour qui se mourrait en Bretagne depuis la disparition brutale de leur fils, son cœur de mère griffait au plus profond de la chair, et son cœur de sœur qui prenait aussi à son tour la lame acérée de la souffrance.


Elle marchait sans trop réfléchir à où elle se rendait, descendant un chemin caillouteux, elle arriva sur les rives du lac, une beauté aux aquarelles mélangeant le vert et le bleu, venait se perdre dans l'horizon, ses azurs un instant embrassent la beauté du spectacle, un instant de répit dans les ténèbres dans lesquelles elle plonge sans pouvoir y résister depuis quelques semaines.


Avisant une pierre plate, elle prit place assise, plissant le regard sous le soleil haut du Sud, la chaleur de celui-ci réchauffait sa peau, mais en son intérieur elle avait cruellement froid.Que dire?!? Que faire?!? Comment affronter les tourments qui viennent la balloter dans un tourbillon de peine?!?


Une larme perla sur sa joue, et de sa main presque translucide de ne plus se sustenter comme il se doit, elle sort de sa poche un petit bracelet de cuir, le serrant un instant et posant ses lèvres dessus, elle murmura.


Pardonne moi mon fils, je t'ai aimé, j'aurais voulu encore te voir rire, courir, chahuter, comme tu aimais tant le faire avec tes sœurs, que ton repos soit doux comme ton cœur fut bon..



Un dernier baiser sur le bracelet, puis elle prit sa besace et son coffre si précieux, y glissant le fin bracelet.

La rousse n'en avait pas fini de ses adieux, un regard vers sa main gauche ou une alliance à la pierre bleue venait égayée quelque peu la pâleur de sa main, elle la retira non sans tremblement, elle avait de son propre chef décidée la fin de leur amour, au fond-elle le manque de chaleur, et bien d'autres choses avait terni cet amour qu'elle pensait infini, posant ses lèvres sur l'anneau, elle murmura à nouveau.


Adieu Gui, sois heureux, j'ai vécu avec toi de merveilleux moments, et j'en garde le plus précieux des souvenirs.



Prenant une goulée d'air, elle jeta l'anneau dans les eaux claires du lac, la page se tournait et dans son cœur un poids se libérait.


Perdant à nouveau son regard au lointain, elle pensa à sa Bretagne, à ses amis laissés la bas, mais aussi à sa sœur qui ne donnait plus de signe de vie à quiconque, elle sentait bien là la fin de celle qui lui apportait tant de rires, de complicité, elle pouvait aussi sentir la peine de Mod son mari, et dans cet écrin de verdure baigné d'eau, elle ferma les yeux et pria pour la fin de ses tourments.

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Alwenna.
~Le 15 Juillet 1460~ Et une nouvelle page s'écrit~


La matinée était déjà bien avancée quand la Rousse sortit de l'auberge ou elle avait élue résidence dans l'attente d'une place sur le Cadastre, elle avait la veille passée une soirée des plus agréable, à parler, échanger et sourire à nouveau comme auparavant, une amitié était née et de beaux jours s'annonçaient.


Muni de sa canne, elle devait pêcher ce jour, il le fallait bien pour gagner quelques écus sur le marché, et pouvoir offrir aux filles un avenir meilleur, elle se sentait soulagée d'un poids, et sa vie amorçait un nouveau tournant, décisif dans son avenir..


Descendant le chemin menant sur les abords du lac, elle parcourait de ses azurs la beauté du paysage elle était heureuse vraiment en cette ville, et elle voulait le faire découvrir à Virgile, combien cela était beau, et qu'ici il pouvait s'offrir un nouveau départ sans en omettre le passé.


Arrivant près de sa barque, elle posa son panier et sa canne, prenant place assise face à l'étendue bleutée, elle réfléchissait la Rousse, oui parfois cela lui arrivait, elle réfléchissait à hier,à cette confiance donnée,à ce partage sans équivoque entre deux personnes sous une nuit étoilée, oui elle pouvait l'assurer à présent tout irait pour le mieux.

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Espoir
Espoir en visite à Valence prît le temps d'aller se détendre au bord de ce jolie lac, alla doucement en ce lieux, regardant profitant du paysage, elle s'installa dans un endroit retirer non loin du lac, pour avoir un peu de tranquillité et réfléchir à son avenir seule, la vie pour elle n'était des plus simple ces derniers temps, mais petit à petit repris un peu l'espoir d'un avenir meilleurs, même seule elle pouvait prévoir et voir l'avenir, elle commençait doucement à reprendre gout à la vie, en se disant que les peines de coeur tout le monde en vivait. Elle ne savait pas encore comment mais elle reprenait doucement de ses couleurs qu'elle avait perdu depuis un bon moment déjà, se disant que la vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille, non loin de là même, la matinée passait à une vitesse phénoménale devant cette splendeur, elle prît un grand bol d'air avant de retourner travailler et se promenait dans les rues de Valence, elle comptait y rester un petit moment afin de reprendre gout et joie de vivre.
Chouquette
elle l'avait enfin trouvé ce lac , boudiou c'est pas faute de l'avoir cherché, grisou sautillant derriére elle , la jeune fille affiche son joli sourire perpetuel ...elle decouvre et apprecie ,la nature c'est son truc , elle est toujours en communion avec les arbres environnant le vent dans les feuilles lui soufflant de doux presages ...part en courant pour faire une course avec petit minou et grimpe sur des rochers entassés la par on ne sait quel force obscur , du haut de son perchoir la chou admire l'etendu bleuté et respire a plein poumon , que c'est beau , pour un peu elle se croirait a montelimar chez elle ...d'ailleur faudrait bien qu'elle y retourne histoire de prendre soin de ses champs et de vieille cabane trouvée au fond de la foret , elle n'a pas emménagé chez marraine , quand elle avait trouvé cette cabane abandonnée a l'oret du bois loin de tout , son coeur s'etait affolée c'etait chez elle et c'est la qu'elle avait fait la rencontre de petit minou ...

descend tout sourire de son perchoir et avance pres du lac ... personne a l'horizon , un bon bain lui fera le plus grand bien, et demain sa famille de coeur vient la voir , cette famille qui veut adopter chou même si petite fille elle n'est plus ... enléve ses belles bottes , puis delicatement enléve ses bas tout neuf , marraine lui a dis de se mettre en valeur , de jeter ses vieilles guenilles de petite fille et de montrer ses jolies formes qui prenaient place sur son corps gracile ...

quasi nue gardant sur elle sa vieille chemise sans forme , la chou trempe un orteil et frissonne de plaisir , un frisson lui parcourt le corps jusqua la nuque et la chou rit toute seule , se penche et du plat de la main eclabousse petit minou qui part en miaulant ... un pas deux pas ... et plonge ... mais pas trop loin sait pas nager la chou .... essaye de faire la planche , bras et jambe ecarté admire le beau ciel bleu de valence se laisse porter par les eaux du lac et sourit sereine et simplement heureuse de sa vie sans soucis

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maric et chou ça donne ça : http://youtu.be/DktvCuw2OjQ
http://youtu.be/zWFgsllKZ0g
Alwenna.
~19 Juillet 1460~ Et si..et si..

La Rousse avait de nouveau prit chemin pour le lac, l'aube toujours rayonnante dans cette ville, mais dans son regard mille questions la taraudaient, elle pensait aux soirées blottie contre lui, à la douceur de ses mots, à son regard et à cet espoir qu'elle sentait renaître dans son cœur, mais elle avait peur la Rousse tellement peur de tout perdre à nouveau.

Descendant son chemin habituel elle laissa son regard parcourir le lac, son cœur se gonflant à nouveau, elle se sentait bien au fond pourquoi se poser une multitude de questions après tout, elle devait se laisser guider

Se posant sur la berge, elle lança sa ligne puis s'allongeant sur l'herbe elle scruta le ciel rêveuse.

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Virgile.
{Aut Caesar aut nihil}

Virgile, s'enfonça dans un bruissement sourd, avant de ressortir la tête hors de l'eau. Ses yeux lui brûlaient.
C'était encore une de ces nuits sans étoiles, où l'obscurité devenait une épaisseur d'encre, sans lune, sans Soleil, sans Dieux.
La course d'Apollon dans le Ciel terminé, ses pensées noires ne le quittant plus le jeune éphèbe s'enfermait des heures durant dans ce qu'il appelait "le non retour".
Les nuits orgiaques, et les paradis artificiels avaient été abandonnés dès son départ de la Capitale.
Certaines nuits, il ne pouvait supporter le manque qui dévorait son âme, en proie à de longs gémissements.

Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel.
Lentement, il sorti dans un léger frisson de l'eau, s'enveloppa dans un linge noir, et resta assis de longues heures sur la jetée déserte où tombait le clair de lune.
Il écrivait à la lueur du Ciel qui semblait avoir entendu ses Prières.


[...] Je me jure d'être vostre navigateur, mon amour, et de parcourir pour vos deux émeraudes, les mers de pourpre, au delà du Gange, et vous
faire toucher du doigt les Cieux Adoucis de Clarté. Mortelle adorée, quel doux supplice de vous avoir si loin de moi. Je me perds dans les méandres
heureux de votre verve sans égal,comme je me perds moi même dans vos grands yeux attirants. J'en palpite, Lucrèce, et chacune de mes
pensées se torturent à connaître le moindre de vos faits et gestes. Je vous ramènerai aux perles blanches qui s'égrènent dans le bleu profond de
Nostre Mer. Antimilos vous attend, mon ange des limbes, ma Luc...


Soudain, une petite ombre mobile palpitait en avant de ses pas.
Sans bouger, Virgile ne la quitta pas du regard et se perdit dans un étonnement singulier. Elle continuait de marcher comme une ombre
dans le lointain, nonchalante et précédée de la petite ombre noire, c'était une Femme, il voulait reprendre son écriture.
Et pourtant.

Il entendait à chaque pas le faible frottement de sa chaussure dans la poussière, et devinait la silhouette, de la femme aimée.
Sa Dame.
Sa Rousse.
La ligne souple de son corps ondulait à chaque pas, et s’animait du balancement des seins libres, ou du roulis des belles hanches, sur qui la
taille pliait gracieusement.

Quand elle ne fut plus qu’à dix pas d'Adonis, elle tourna son regard vers lui. Virgile eut un tremblement. C’étaient des yeux extraordinaires, sans
nulle comparaison possible, bleus, mais foncés et brillants à la fois, humides, las, en pleurs et en feu, presque fermés sous le poids des cils et
des paupières. Le jeune grec se leva dans un demi-sourire, et lui déposa un baiser empli d'amour sur les commissures de ses lèvres.


Nous y sommes. Le lac. Vous, et moi. Toi, et puis moi.
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VIRGILE CESARE D'ANTIMILOS
Alwenna.
[ Au commencement d'une nuit ..]


Noire est cette nuit, comme l'encre indélébile qui marque le coeur de la jeune Rousse, encre qui inscrit pour une éternité sur un palpitant rouge de sang ce qu'elle a pu vivre de par le passé, inscrivant comme sur un mur de pierre les erreurs à ne plus commettre dans le présent, mais aussi le nom d'un jeune éphèbe à la peau pâle, mais aux lèvres couleur carmin.


Elle avance de son pas nonchalant, sa robe de vestale d'un blanc immaculé épousant les formes de son corps, ses cheveux d'un roux flamboyant flottant dans l'air chaud et sucré du Sud et ses azurs parcourant les alentours, aucune lanterne n'est là pour la guider, mais son coeur lui indique le chemin à parcourir pour rejoindre celui qui lui a transpercé le coeur en une flèche ardente, son merveilleux Cupidon.


Un clapotis de l'eau éveille son ouïe, elle sourit sur son visage on pourrait y lire l'expression d'une personne ayant trouvée son Saint Graal et de son pas toujours leste s'avance avec confiance. Elle l'aperçoit de noir vêtu, ombre presque irréelle, comme dans un rêve, elle s'arrête un bref instant, le palpitant à son comble, elle le regarde ou plutôt l'admire.


Encore quelques pas, et elle peut apercevoir son ombre qui doucement s'approche d'elle, un demi- sourire aux lèvres, deux personnes à l'aspect si différent, mais au coeur si proche pour un même battement, doucement elle sent ses bras se refermer sur elle, ses paupières se ferment d'apaisement et ses lèvres viennent cueillir le fruit d'un amour dans un échange emprunt de douceur.


Un pas en arrière pour mieux le contempler était-ce un rêve ou une réalité?!? Elle priait au plus profond-elle pour la réalité et revint au creux de ses bras, ses azurs regardant les timides reflets de l'eau, un nuage s'écartant laissant libre court à la lune de percer et de venir de son rayonnement pâle les couvrir de son regard bienveillant.



Oui nous y sommes, Vous et Moi, Toi contre moi est ce sous le regard de cette lune bienveillante pour un moment que j'aimerais nommer éternité
.
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Alwenna.
~Le 25 Juillet 1460~ Sol lucet omnibus~

Aube pétillante de mille reflets mordorés, embrassant les coteaux de Valence, épousant chaque courbes vallonnées, venant caresser les rondeurs de sa douce chaleur.


C'est dans ce cadre au camaïeux de vert et de bleu que marche la Rousse, l'éclat de ses yeux éteint par une nuit sans sommeil, pensive et nonchalante, sa robe flottant dans la brise matinale. Si vous croisiez cette Rousse aux yeux d'azur vous pourriez penser que la misère s'est effondrée sur ses épaules frêles, alors que le contraire se produit au fond de son cœur.


Perdue dans le mirage de ses pensées, elle réfléchit à comment le sauver?!? Cet homme à la chevelure d'ébène, aux yeux aussi sombre que le jais, à ses mains qu'elle aime tant tenir enlacé au creux des siennes.. Cet homme qui a su prendre possession de son coeur, comme un Seigneur venant gouverner sur une Terre inconnue, amoureuse elle est devenue sans même en prêter attention.


Pourtant, elle a tentée vainement de combattre l'implacable sentiment, mais comme un ver dans une pomme il a rongeait chacune de ses barrières, et désormais elle ne veut plus le laisser s'échapper.


Prenant une fleur à la couleur pâle elle la porte à son nez, ses azurs se perdant dans le lointain horizon, elle pense encore à cette nuit, ou le tenant enlacé, elle a prié le Ciel pour que le mal cesse son acharnement, que la fièvre tombe et que son regard sombre reprenne une vie censée.


Elle a pu voir dans le fond de son regard une âme affolée par mille choses qu'elle ne maîtrise plus, démence, peur et amour sans pareil... Un mélange que l'on ne voit qu'une fois dans une vie et qui apporte un attachement suprême à la personne.


On pourrait la condamner de l'aimer, elle irait sans plier au piloris, elle lui a juré de tenir sa main pour une éternité, d'affronter avec lui les délires et les envies de paradis artificiels, elle vaincra avec lui chaque représailles, chaque instant de doute...

Se tournant vers le lac, elle ferme les yeux et dans un murmure adressé aux cieux comme une supplique.



Virgile ne condamne pas notre amour au néant, avec moi et pour une éternité saisit ma main tendue, entre dans ce paradis qui est celui d'un couple réunit, laisse toi porter par mon amour si sincère, avec moi fuit les démons d'un passé qui n'a de réalité que dans tes songes fait d'Artificiel.



*Sol lucet omnibus : Le soleil luit pour tout le monde

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Virgile.

Les doigts frêles de Virgile frémissent, le sommeil fuit, c'était le jour morose d’avant la première aurore, qui éclaire le sommeil du monde et
apporte les rêves énervés du matin. Les orangées folles couronnées d'or ne dansaient plus, la faim tiraillait à coup de morsure ses membres affamés.
Depuis quand n'avait-il pas mangé ?

Rien n’existait, que le silence.

Seuls quelques souvenirs vagues déferlaient dans son esprit tourmenté comme des fulgurations mourantes, éclairant de part en autre sa
mémoire d’un de ces souvenirs qui, par trop de douceur, s’aigrissaient peu à peu dans l’âme, au point d’être intolérables.
Au pied de sa couche déserte, ses habits , pétris de sueur. Il fit jour tout à coup. Tel un oiseau endormi, le bel Adonis laissa pendre ses bras hors du
lit. Revenir au monde réel. Sans un seul papillon, ni trope.

Exaltation matinale.

Dans un sursaut, il repensa à Alwenna, celle qui avait eu le bonheur ou le malheur de croiser son chemin. Bien qu'il ne pouvait se l'avouer,
la rousse tenait une place particulière dans la poitrine orgueilleuse de Virgile.

Songes indicibles. Et enfin Le Lac.

Son corps tiède et chaud contre le frêle buste d'un fin grec qui était venu se perdre dans les confins du Royaume De France.
Un endroit idyllique, pour une idylle naissante, le début d'une éternité, sans amers et éphémères artifices.

Les yeux rieurs et les paupières lourdes, un murmure d'enfant au creux de l'oreille de sa belle :


Je suis à toi.
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VIRGILE CESARE D'ANTIMILOS
Alwenna.
Elle gardait les yeux fixés sur le lac impassible, une étendue d'un calme olympien, un calme qui ne se mariait pas avec les battements de son cœur.


Cœur organe si fragile et qui sans qu'on y prête la moindre attention se réveiller, pour reprendre un battement aussi fougueux qu'un étalon lancé à grand galop, avec pour mélodie le roulis des vagues venant mourir sur le sable.


Elle sent une présence chaude, l'envelopper d'une douceur infini et dans un geste enlaça ses doigts, aux doigts fins de celui qui lui a décoché une flèche en plein cœur, un battement de cils légers comme les ailes d'un papillon, les paupières qui se referment comme pour garder à tout jamais ce moment magique.


Citation:

Je suis à toi.




Un sourire venant éclairer son minois, elle s'apaise et son cœur se laisse porter par la douceur de la phrase, elle en est éprise et elle ne peut le nier..


Se tournant vers son bel éphèbe, elle pose une main douce sur sa joue, glissant ses doigts sur la peau douce, elle lui sourit avec la tendresse d'une femme amoureuse.


Mon tendre aimé, me voilà ravie de vous savoir près de moi, là où tout a commencé.


Se glissant au creux de ses bras, elle respira son odeur, repense aux premiers instants, et à la peur qu'elle a ressentie, de le perdre pour une chose qui n'a rien d'humaine et certainement pas les courbes d'une femme.


Mon aimé, si je vous ai demandé de me rejoindre ici, c'est pour que vous voyez de par vous-même la beauté de cet endroit, le soleil venant caresser de ses rayons lumineux les vallons environnants, mais aussi...


Un instant de silence, ses azurs cherchant le deux prunelles noires.


Parce que je vous aime avec ma sincérité, que je ne vous juge pas pour vos faiblesses, qui serais-je après tout pour le faire? Moi qui par le passé est commit aussi des erreurs plus ou moins terribles.



Serrant doucement ses doigts fin elle reprend.


A ce jour face à ce lac, là où je me suis jurée de reprendre ma vie à un point de départ, je vous conjure de partager mes instants de joie, de peine, de partager ma vie et le chemin de celle-ci, je vous promets de vous aimer avec ma patience, ma douceur qui viendra vous envelopper les soirs de détresse, je vous supplie de vous accrocher à moi pour vous relever de vos chutes.


Une goulée d'air et les yeux brillants.


Virgile Cesare D'Antimilos je vous demande, de devenir cet homme avec qui je veux vieillir, avec qui je veux découvrir le monde et sa beauté parfois sa noirceur, je vous demande de vous laisser aller à ce sentiment qui nous unit depuis la première nuit sans lune passée au bord de ce lac.


L'acceptez vous?


Glissant sa main dans sa besace, elle en sortie une petite pochette de velours, l'ouvrant et faisant glisser un bijoux au creux de sa main, un symbole pour elle, un souvenir de sa Terre, tant représentatif.




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Bubu.la.rouquine
Le calme... La sérénité...La "Zén...."...

"Enfin, je respire..."

(je sais elle ne fait que cela la bougresse oups la baronne!"
Les orteils en éventail et le nez respirant à plein air l'air vivifiant de la "plage", la Rouquine se surprit a avoir une envie de ...
(je ne dirais pas!)

Elle fit glisser son maintien en bas et s'empressa de le virer du pied...

"Rhooo mais j'suis pas une femelle de première ordre! Une pucelle qu'on prend sur une rive comme cela^^"

Puis levant les bras au desus de ses yeux, elle plongea dans les longs bras de Morphée qui n'attendait qu'elle.
_________________

Ma FC, la seule!
Nanane
Nané se réveilla très tôt ce matin là...
Sasky dormait profondément à ses cotés,elle le regarda avec un sourire attendri,elle le trouvait tellement beau...
Elle déposa un doux baiser sur ses lèvres et se leva doucement sans trop faire de bruit pour ne pas le réveiller...
Elle se prépara pour aller faire une petite balade,fidèle à ses habitudes,elle avait besoin de bouger le matin...
Elle était à Valence et ne connaissait point cette ville,c'était là l'occasion d'aller découvrir un peu les environs...
Elle fit une natte dans ses longs cheveux noirs,elle était prête à partir.
Un dernier regard sur son amour,elle souria,si il se réveillait entre temps,il saurait qu'elle était partie faire sa balade matinale...

Nané traversa le village,regardant un peu partout,c'était encore calme à cette heure,elle se demanda si ici c'était aussi calme qu'a Montélimar...
Puis elle pensa à son Uzès...
L'Uzètienne devait bien admettre que sa vie là-bas lui manquait...
Ses amies,ses petits coin de paradis ou elle allait se retirer pour réfléchir,se calmer,rêvasser...
La rivière ou elle ne passait pas une journée sans y aller...
Oui,tout cela lui manquait,mais dans moins d'un mois,elle y serait de retour...

Son visage s'éclaira quand elle aperçut un lac qui se dessinait plus au loin devant elle...
Elle accéléra le pas,voilà qui allait bien commencer sa journée,un lac...
Ce n'était pas la rivière d'Uzès certes,mais l'endroit semblait magnifique...
Arrivée au bord du lac,son regard se promena sur le paysage qui s'offrait à elle...
Elle aurait aimé que Sasker soit ici avec elle,si elle avait su,elle l'aurait réveillé avant de partir,mais bon,comme ils ne partaient que le lendemain,elle pourrait y revenir en sa compagnie...
Elle retira ses bottes,releva sa robe à la hauteur de ses cuisses,puis elle entra dans l'eau...
Nané ne pouvait résister à une baignade,tant-pis pour sa robe,elle la relâcha puis s'enfonça complètement dans l'eau fraîche...
Un sourire aux lèvres elle profitait bien de l'eau,pour peu elle se serait crue chez elle...
Pendant un bon moment elle nagea,alla sous l'eau,revenait à la surface,puis elle commença à avoir un peu froid,il était temps d'en sortir.

Sur le bord du lac,elle se mit à rire en pensant à l'allure qu'elle avait,sa robe toute mouillées,sa longue natte qui dégoulinait.
Rien pour se sécher en plus...
Elle en avait de ces idées parfois...
Elle espérait ne croiser aucun villageois en retournant vers leur " campement ",elle aurait l'air de quoi rhooo ?
Elle marcha rapidement pour traverser le village,ouf,personne en vue !
Dans le petit sentier qui la menait à l'endroit ou ils étaient installées jusqu'à demain,elle chantonnait...




A travers les intempéries
les mauvaises passes, les jours d’ennui
pense à moi, pense à moi
si t’en as envie

je ne sais plus où courent tous ces gens,
mais c’est sans doute… très important
pour y passer, y passer
autant de temps

moi j’me suis mis dans un jardin,
à cultiver les fleurs du bien
pense à moi, pense à moi
si t’en as besoin
tu vas croire que c’est encore loin
mais c’est juste au bout d’un chemin
et là, tu reconnaîtras,
les fleurs du bien…

pense à moi, pense à moi
si t’en as besoin

près d’un piano désaccordé
en attendant qu’vienne une idée
tu sauras, tu sauras…toujours
où me trouver

je sais bien que le royaume est grand,
et qu’il faut regarder de l’avant…mais
pense à moi, pense à moi
si t’en as le temps

moi j’me suis mis dans un jardin,
à cultiver les fleurs du bien
pense à moi, pense à moi
si t’en as besoin
tu vas croire que c’est encore loin
mais c’est juste au bout d’un chemin
et là, tu reconnaîtras,
les fleurs du bien…
pense à moi, pense à moi
si t’en as besoin

j’te dis ça, autant que j’en rie
puisque les mots n’changent pas la vie
pense à moi, pense à moi
si t’as envie
je sais à peu près c’qui m’attends
et même après quoi courent les gens
je… ne vois plus, ne vois plus rien
de très urgent

pense… à moi, pense… à moi, oh
pense… à moi
pense… à moi
là au fond de mon jardin
à cultiver les fleurs du bien
oh, oh,
les fleurs…du bien
oh, oh, oh…

pense à moi…oh oh

mais là…au fond d’mon jardin
à cultiver les fleurs…
à cultiver les fleurs du bien
pense à moi…
pense…à moi...

_________________
Annick_roche
1 - Un peu avant...

Chaque tige, rameau, feuille, chaque caillou du chemin terreux, chaque grain de poussière mu par ses pas, exsude une pesante moiteur. L'air lui même est immobile : opaque et visqueux, presque trop solide pour dépasser la barrière de sa bouche et s'introduire dans sa trachée afin d'atteindre ses poumons.
La chaleur est implacable, elle étrangle dans sa touffeur la moindre parcelle de sa peau, n'épargne aucune de ses pores.

Alors, sous la frondaison des arbres, elle marche... une seule image en tête : le lac, sa pente douce et sableuse découverte par hasard au fil d'une de ses déambulations solitaires. Elle pense à son besoin de trouver quelque fraîcheur. Elle peste intérieurement contre cette fin d'été particulièrement caniculaire, contre son travail à la mairie, contre ce sentiment d' inanité et d'impuissance, son rôle de témoin inutile devant ce qui se construit puis se déconstruit tout aussitôt selon des majorités fluctuantes.
Enfermée dans son monde intérieur, elle est incapable de ressentir les prémisses du changement à venir : une luminosité légèrement différente, les vrombissements d'insectes s'effaçant imperceptiblement, cette tension lascive et attentive s'insinuant dans l'essence de la vie tout autour.

Au dessus de la canopée, loin de son regard, le ciel s'obombre...
Annick_roche
2- Juste avant...

Pas après pas, la petite plage naturelle nichée entre les arbres et les vallons feuillus surplombant le lac est enfin en vue. Impatiente, elle retire ses chausses avant même d'avoir quitté le chemin. Encore quelques enjambées et la voilà qui foule le sable grossier, laisse tomber ses chaussures, relève robe et jupon, pénètre dans l'eau. Le précieux liquide hyalin, issu des neiges de cimes pas si lointaines ou de quelque source enfouie dans les entrailles de la terre est d'habitude toujours frais même au plus fort de l'été. Pourtant, malgré l'écart considérable de température entre l'air ambiant et l'onde, il lui semble presque tiède : le soleil, en ce milieu d'après midi a déjà dardé ses rayons brûlants depuis de longues heures sur les bords du lac. Et, là où elle se tient, la profondeur est faible au point que, sous le liseré pur des flots qui caressent le milieu de ses chevilles, elle peut observer la blancheur de ses pieds. Elle s'amuse quelques secondes à faire bouger ses orteils qui lui paraissent démesurés à cause de l'effet de loupe provoqué par l'épaisseur liquide.

Un fugitif instant, elle se souvient... de ses frères, ses sœurs, des plages bretonnes de son enfance et de leurs jeux quand parfois, ils échappaient à la surveillance de leur mère pendant la corvée de la pêche à pied à marée basse au milieu des rochers et goémons... Quand ils oubliaient coquillages, solens, congres, étrilles, homards à débusquer dans les creux de la roche ou dans le sable pour le repas à venir ou pour gagner quelques écus afin de pouvoir acheter de la farine de sarrasin ou plus rarement, de blanc froment.

Un soupir lui échappe. La région a beau avoir des paysages magnifiques, la plate et venteuse lande bretonne lui manque, la mer aussi... Pouvoir scruter l'infini, là où l'eau et le ciel se rejoignent ! Ici, dans les contreforts des hauts reliefs montagneux plus à l'est, les hauteurs sont omniprésentes et lui donnent parfois l'impression d'étouffer, de l'emprisonner dans une sorte de gangue rocheuse. Et puis surtout, là où elle est née et a grandi, la chaleur n'est jamais écrasante pendant des jours et des jours, rendant les gestes pénibles, la moindre tâche à accomplir quasi insurmontable.

Elle se penche légèrement en avant, puis des deux mains, elle regroupe ses jupes pour les coincer entre ses genoux. Une fois libérées, elle utilise ses paumes comme des coupes, prélève un peu d'eau, qu'elle porte à sa nuque, son visage... Et s'incline encore, jusqu'à plonger ses bras nus dans l'onde jusqu'au coude puis elle se frotte chaque membre jusqu'à l'épaule... d'abord le gauche, puis le droit. Alors, elle se redresse pour savourer, yeux clos, la sensation éphémère de fraîcheur provoquée par l'eau qui s'évapore sur sa peau laiteuse.

Soulagée, enfin libérée de cette sensation de torpeur qui la poursuivait depuis des heures, elle rouvre les yeux, disponible pour s'ouvrir à ce qui l'entoure. Son regard lapis-lazuli glisse alors sur les flots argentins, effleure du bas vers le haut la haute masse vert sombre qui cerne la surface du lac avant d'aller se perdre au dessus de la ligne des arbres...
Belibaste
Ce jour est l'un de ceux où l'esprit enfiévré par ses cuisantes réminiscences, le félibre cherche paix et refuge près des eaux calmes du lac , en descendant le sentier le conduisant à son habituelle retraite, il se .souvient, avec une cruelle précision, de ce déjà lointain matin où l'aveuglante certitude de ce qu'il avait été lui était apparue...Pourtant la prophétie..."Al cap des sèt cents ans..." disait elle...Ce monde était trop jeune, il avait tout d'abord cru n'y ricocher qu'un peu, mais sa nouvelle existence semblait s'étoffer d'une puissante...réalité. Il avait alors embrassé l'état de félibre pour donner quelque alibi à ses rêveuses...distractions. Comment accommoder son inexpérimentée jeunesse avec les obsédants souvenirs de cette ancienne vie,tant tumultueusement inaccomplie ?
Quelques pas à dextre de la petite plage où conduit le sentier se tient un magnifique salix babylonica, arbre nouveau lors de sa précédente existence et que l'on disait venu d'un orient lointain.. A l'abri de sa frondaison, le félibre aime, témoin muet, assister à ses paisibles noces avec les eaux faussement virginales du lac. Il sait qu'elles nourrissent lascivement ses racines, plus de deux pieds sous terre, tandis que leur miroitante surface réfléchit complaisamment la tendre mais narcissique caresse qu'ose tenter, en se penchant, la reconnaissante ramure de l'arbre...
En atteignant son secret refuge, il s'avise que la plage voisine n'est pas tant déserte qu'à l'habitude... A peine vêtue, un pied dénudé ridant négligemment les eaux, offrant sa blonde chevelure encore emperlée de fines gouttelettes à la brise complice, se tient là une ravissante Dame. En examinant les alentours elle tourne un court instant son visage vers l'arbre, et, à travers son délicat feuillage il la reconnait ! Dame Annick!
Que faire, se dévoiler en si délicates circonstances ? Demeurer là, plus qu'à demi pétrifié et confier au hasard et à la providence le dénouement
de cette ...aventure ?

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