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[RP] La chaire des armes.

Finn
Au loin les dômes au galbe mou des monts limousins. Un petit parfum de hauteur s’échappait de la Vienne qui s’en écoulait en rigole jusqu’au pied de la cité limougeaude. Cette dernière n’allait d'ailleurs pas tarder à s’éveiller dans la clarté timorée d’une aube teintée d’une brume légère.

Juché sur son Brabançon, l’Irlandais en longeait l’imposante enceinte orientale surmontée de créneaux irrégulièrement répartis par l’ouvrage des Hommes et du temps. Si l’homme d’arme était tombé de son pageot, c’est qu’il avait rencard hors des murs de la ville. Appréciant d’un regard circonspect l’étendue d’un pâturage balayé par une brise imbibée de la rosée matinale, l’Irlandais y engagea sa monture. Harnaché de pied en cap, ses plates italiennes semblaient avoir retrouvé l’éclat de leurs premières heures. Le baudrier soutenant l’épée longue de cavalerie manifestait l’impatience de son propriétaire, elle-même partagée par le destrier mâle et ses rondes bruyantes.

S’il avait pris soin de prévenir la jeune femme qui peuplait son quotidien depuis peu, il n’en tenait pas moins à arriver en avance. Question d’exemplarité. Sa fraîcheur et son caractère volontaire l'avaient convaincu de la prendre sous son aile, lui garantissant par la même un enseignement de longue haleine.

La nouvelle génération se faisait pour autant désirer.

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Larig
La jeune fille avait fort mal dormi, tout excitée par l'idée de prendre la route, tournant et retournant dans son lit clos, aussi quand les premières lueurs de l'aube teintèrent de nuances de gris les toits de Tulle, elle saute hors de sa couche; déjà dehors quelques oiseaux commençaient à s'agiter saluant une journée nouvelle.

Trottant à la souillarde, elle fait couler de l'eau dans le bassin de sa fontaine de cuivre toute récemment installée; le réservoir en était encore peu rempli, mais en son absence il aurait bien le temps de collecter les eaux de pluie. Frissonnant sous la fraicheur de l'eau, elle fait une toilette rapide, met ses braies après les avoir soigneusement brossées. Cheveux nattés et retenus par ce joli ruban acheté au marché, une folie que dans son allégresse elle s'était offert, dague soigneusement cachée dans son dos sous sa chemise de toile grossière, il était temps de partir.

Sa besace était prête depuis la veille, quelques fruits, deux morceaux de viande fumée, sa fronde, des épis de maïs, toute sa richesse avec des écus qu'elle va chercher, retirant une pierre d'un jambage de la cheminée .

S'enveloppant dans la vieille cape mitée et rapiécée d'innombrables fois, elle jette un dernier coup d'œil à sa maisonnette, prend en courant le chemin menant à la sortie du village, petons nus martelant le sol .

Des amis avaient essayé de la retenir, mais non, fermière elle ne voulait rester. Elle voulait découvrir le monde, apprendre à se battre et à chevaucher. Se marier comme tant d'autres rêvaient ? Ça la faisait rire, elle avait bien le temps. Quand elle serait vieille, aurait dans les vingt années, peut-être changerait-elle d'avis, qui sait, mais pour les années à venir elle avait trop de projets qui lui demanderaient toute sa force et sa ténacité.

La porte était ouverte, elle salue les gardes, regarde les alentours....

Où qu'il est m'sieur Finn? Y s'est pas moqué de moi quand même? Nan pas possible, l'était sérieux, c'est pas l'genre à s'moquer comme ça d'une gamine.

Ses yeux fouillent les environs... Dans un pré en contrebas, un cavalier va et vient juché sur un énorme cheval à la croupe puissante.
Soulagée, riant de plaisir, besace tressautant à son épaule, elle court dans l'herbe humide vers son destin

M'sieur Finn!
M'sieur Finn!
C'est moi, Larig

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Finn
Un éclat de voix jovial vînt brusquement rompre l’harmonie silencieuse de la campagne en éveil. La nappe de brouillard accouchait en toute hâte d’une silhouette encapée, trottinant sous les premières lueurs du jour. L’œil du vieux seigneur ne manqua pas d’en reconnaître les lignes fluettes alors qu’on en percevait l’élan juvénile jusque dans le pré alloué à leur exercice matinal.

Lorsque la jeune fille ne fut plus qu’à quelques enjambées, l’homme bardé d’acier poli sauta de selle pour s’ancrer lourdement dans le parterre d’herbe clairsemé dans une authentique myriade de cliquetis métalliques.

Le front solennel, il brandit sa hampe de pin coiffée d’un fer de lance.


- « En garde Ecuyère ! », brailla-t-il, dur de la feuille.

Lisant le trouble sur les traits enfantins de sa protégée, le sourcil s’arqua.

- « J’espère que vous n’avez pas omis d’apporter le gourdin que je vous ai offert… »

Perplexe quant à sa propre pédagogie, l’Irlandais prit le temps de réfléchir au moyen de lui inculquer quelques bases. Elle allait avoir à dominer des ustensiles qu’il n’avait plus maniés depuis des années. Mais le véritable facteur inconnu, c’était bien elle. Que savait-il de la jeune Tulliste si ce n’est l’impression coriace et pourtant chétive qu’elle donnait à voir. A cet âge, le vernis de l’audace s’écaille bien souvent sous l’effort de la tâche. Mieux valait jauger de son endurance à mettre en pratique ses désirs.

Lance reléguée au second plan, ce fut la targe qu’il portait en bandoulière qu’il saisit d’une main ferme en direction de l’intéressée.


- « Frappez de toutes vos forces, Larig. », lança-t-il, s’apprêtant à parer les coups sur son petit bouclier de fer.
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Larig
Piler tout net en voyant la lance dressée accompagnée d'une admonestation braillée qui ne tolère pas de réplique.

En garde Ecuyère !

Enfin piler.... glisser oui, ses pieds nus surfant sur les herbes mouillées et l'approchant plus qu'il n'aurait été souhaitable de la pointe ferrugineuse qui pour le moment ne menace pourtant que les cieux.

J’espère que vous n’avez pas omis d’apporter le gourdin que je vous ai offert…


C'est donc d'une voix ténue qu'un voui m'sieur fut lâché dans la panique, sa main droite qui tenait le gourdin se levant timidement.

Elle exhale un petit soupir de soulagement en voyant la perforante apte à transpercer tout sanglier fut-ce le plus teigneux rejetée au loin.

Lance qui fut remplacée par un curieux bouclier qui couvrait tout l'avant bras de son mentor. et qu'il lui brandit sous le nez. Et le soupir de se transformer illico en gargouillement


Vous... glups... vous frapper?

Un geste provocant et par réflexe pur elle empoigne le gourdin à deux mains, frappe de toutes ses forces sur la menace, sautille pour éviter un retour du bouclier.
Y a ce gros cheval qui est tout près avec ses gros pieds, fait chaud tout d'un coup ...

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Larig
Désormais, tous les matins son maître l 'obligeait à s’entraîner avec son bâton.

Impassible il attendait son attaque l'esquivait avec une déconcertante facilité, la punissant parfois d'un retour de bouclier quand haletante elle baissait sa garde.
Pourtant jour après jour, en dépit des meurtrissures et même quand l'envie de pleurer la prenait, elle persévérait, gagnant petit à petit en souffle, en agilité, parfois récompensée d'un bref "c'est mieux" qui pour elle valait tous les compliments.

Un jour elle comprit une de ses erreurs, elle regardait l'endroit où elle voulait frapper lui indiquant comme si elle l'avait formulé à voix haute l’emplacement de son attaque.
Elle s’astreignit à ne pas quitter son visage des yeux, réussit au bout de deux jours de cette pratique à le toucher... ou s'était-il laissé toucher?

Il arrêta là la leçon du jour avec un bref sourire.

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Finn
Les entraînements allaient bon train et il s’y investissait volontiers avec l’espoir d’être témoin de nouveaux progrès de sa jeune écuyère.

L’exercice, plutôt simple en apparence, montrait ses limites face à l'entêtement de la jeune femme qui ne cessait de gagner en endurance. S’il s’était jusque là montré passif et peu prompt à contre-attaquer, la laissant exercer ses membres à asséner des coups, il n’en était plus rien.


- « Du nerf ! », l’encouragea-t-il en déviant les assauts forcenés du gourdin.

Profitant d’un moment de relâchement, la targe frappa plus fort le gourdin et le déroba à la vigilance de sa propriétaire qui reçut en récompense un vilain coup de coude à la mâchoire.

- « Si vous n’êtes pas capable d’essuyer davantage, il ne vous reste plus qu’à passer le restant de vos jours à peler des châtaignes au coin du feu ! », s’anima l’Irlandais en la toisant de haut.

Elle ne s’était pourtant accordée qu’un infime instant de répit, une erreur fluette et dérisoire créant ouverture qu’il n’aurait d’ordinaire pas exploitée. Mais une trop grande confiance en sa bonne progression serait néfaste pour la jeune apprentie, il lui fallait contempler avec humilité tout le chemin qu’il restait encore à parcourir.

Réflexion qu’il espérait avoir initiée de son coup de crasse.

Ramassant le gourdin de bois abandonné dans l’herbe, il se retourna avant de prendre congé en l’emportant avec lui.


- « Revenez demain, nous avons beaucoup à faire. »
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Larig
Elle avait ravalé ses larmes , passé la soirée à mettre des linges d'eau froide sur sa mâchoire rougie, pas mangé ça faisait trop mal, heureusement qu'elle avait du lait en réserve.
Miss arc-en-ciel serait son petit nom pour la quinzaine à venir c'est sûr.


J'vais le massacrer y va voir ce qu'y va voir, j'vais lui renvoyer l'champ d'étoiles en pleine face, en faire un pâté croûte, l'donner à manger aux leu............................

Après avoir fait allègrement voliger tout ce qu'elle pouvait attraper dans l'écurie, avoir vainement projeté les pires sévices, s'être fait mordre par la saleté de mule qu'ils traînaient depuis leur départ , elle s'écroule épuisée dans un tas de paille fraîche, sombre dans un sommeil agité.

Elle est belle et forte, conduit au combat une armée entière , ses cheveux formant un panache brun que suivent les guerriers, épées et masses brandies. Devant leur fougue l'ennemi fuit qu'ils harcèlent et hachent sans pitié, son destrier frappant et mordant tandis que son épée fauche bras et têtes. ..
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

Gné?
Elle ouvre des yeux embrumés, le retour au réel la prend de plein fouet: la mule réclame avec vigueur sa pitance. En baillant aïeuh elle s'occupes des équidés, fonce au puits tirer un seau d'eau et fait une toilette hâtive, .

Le maître va m'attendre

Cette fois elle se promet faire plus attention, ça serait ballot de se faire assommer pas vrai?

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Finn
Ce matin-là, l’Irlandais improvisé maître d’arme affichait des traits tirés, signe que la nuit avait été longue mais féconde. Il accueillit l’apprentie écuyère d’un signe de tête avant de s’ébrouer pour s’extirper de la brume ouatée issue d’un réveil pénible.

Ecrasant un bâillement contre sa paume, il souleva à pleine main un curieux ustensile de mort à long manche dont le bois rappelait franchement le rustique bâton emprunté la veille. A ceci près que sa tête s’était entourée d’une plaque de fer cylindrique, elle-même coiffée d’une virolle surmontée d’un solide estoc susceptible d’embrocher le plus caparaçonné des imprudents.

- « Tenez, prenez. », fit-il, bourru, en lui présentant l’arme à l’horizontal. « J’ai demandé quelques retouches à un forgeron du coin. Il n’était pas Flamand mais ça n’est pas bien différent d’un plançon à bouterolle. Dans le métier, on appelle ça un Goedendag.. ça veut dire bonjour. »

Ah l’humour flamand… Sans doute Choovansky lui manquait-elle pour qu’il ait choisi d’équiper son écuyère d’un tel objet.

« C’est un peu vieillot mais l’on a déjà vu de vulgaires miliciens flamands arrêter une charge de cavalerie avec. La pointe au bout sert à l’estoc et la coiffe de fer qui la précède fera son lot de dégâts lorsque vous irez à la cogne. », précisa-t-il d’un air docte.

La jeune fille qui s’était vue rabrouée lors de leur précédente entrevue franchissait aujourd’hui un nouvel échelon dans son dur apprentissage au même titre que dans l’estime que lui témoignait un professionnel de la guerre. L’Irlandais n’avait pas manqué de remarquer qu’elle s’étoffait et qu’elle était à présent digne de porter une arme digne de ce nom. Plus lourde mais plus meurtrière encore.


- « Ca reste une arme de rustre alors n’allez pas l’affubler d’un ridicule sobriquet et servez-vous en plutôt pour tâcher de contrer mes attaques. »

Toute récompense était à relativiser, elle ouvrait la voie à un défi nouveau. Il s’agirait ce jour de dévier les coups de taille de la lame du maître, au risque de devoir avaler son brouet du midi avec les orteils...
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Larig
Elle était loin d'être fraîche, une migraine tenace lui tarodant les tempes; la soirée avait bien commencé puis la bière avait coulé à flots ininterrompus, au point qu'elle avait eu les pires difficultés à retrouver son coin de paille dans les écuries.
A soir qui chante, lendemain qui déchante et c'est la mine fripée en dépit de ses quatorze ans, ou justement à cause de cela, qu'elle se traîne à l'entrainement quotidien. La bière elle en boit si peu d'ordinaire qu'il n'en aurait pas fallu beaucoup pour la faire tituber,mais elle avait eu bien soif ayant travaillé tout le jour dans la mine, la poussière dessèche le gosier c'est bien connu. Le soucis étant qu'après les premières bières elle ne savait plus trop ce qui s'était passé.... Rien de grave assurément si ce n'est l'impression d'avoir de la bourre dans les oreilles, et la vue trouble.
C'est donc d'un pas traînant, qu'elle rejoint son maître et mentor, quelques brins de paille traînant dans sa tignasse.


Par sainte Gudule, c'est quoi çaaaaaaaaaaaaaa?

Le maitre lui tend son bâton... mais qui n'a plus rien d'un bâton avec tout ce métal rajouté.

>

C'est bien sa veine, dans l'état où elle est elle va devoir affronter Finn avec cette .... chose pas possible, ça sent la raclée du siècle, à moins qu'elle ne trouve une échappatoire fissa.

Il n'a pas l'air très frais lui non plus... Pourtant elle ne l'a pas vu dans aucune taverne, ou il est passé pendant qu'elle travaillait?


Vous avez l'air fatigué mon maître, pis moi j'ai mal au crâne , j'ai du b... manger un truc qui est pas passé. On pourrait pô attendre demain? j'aimerai bien m'habituer à son poids, c'est que ça change du bâton , pas vrai?

Le tout assorti d'un sourire forcé d'une innocence pleinière, la pointe du "Bonjour" tombant lourdement dans l'herbe verte
Prière muette expédiée par courrier express tout là haut, triplement barrée de la notification "urgentissime".
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Finn
L'Irlandais sourcilla.

- « Qu'est-ce que vous me chantez ? Allez en piste. », décréta-t-il tout en cognant vigoureusement l'un des quillons de sa garde contre sa targe pour se stimuler.

La masse de son écuyère chut au sol et son enthousiasme retomba comme un soufflet.

- « Alors ? », râla le maître d'arme. « Je vous préviens, ne commencez pas à faire vot' sucrée ! On n'apprend pas à survivre à une bataille par une pratique des armes en dilettante. Alors ôtez-vous les doigts du cul... ! », s'impatienta-t-il avant de la contraindre au geste par un assaut infructueux.

Exaspéré face à la mollesse de sa disciple, Finn s'approcha, si ce n'est pacifiquement, du moins sans arme, afin d'évaluer son état. Paupières tirées, gorge palpée, front tamponné, rien d'inhabituel. Ce ne fut que lorsqu'elle dût tirer la langue que le mystère s'éclaircit. Une haleine éthyliquement chargée souffla à en dessouder son plastron tandis que la nausée se chargeait de menacer la paix de son estomac après réception de l'effluve.
En s'attardant sur la trombine bouffie de la jeune femme, l'expert en gueule de bois se trouva contraint de reconnaître les stigmates d'une nuit de beuverie.


- « Mais vous avez picolé ma parole ! Qu'est-ce que c'est qu'ce nouveau genre ?? »

Le plafond venait de lui tomber sur le coin du râble. Elle si sage, si sobre ! Pas une fois il n'avait été témoin de la descente d'une chope. Pas même une goutte. Et bien elle allait s'en souvenir de celle-là.

- « Je devrais vous envoyer cuver la tête en bas avec les poissons... », lança-t-il d'un index menaçant.

Les affaires furent ramassées, la bride du destrier sèchement tirée.

- « Magnez-vous le tronc soûlote, nous rentrons. Vous allez me faire trente fois le tour de l'église au pas de course... ! Tout en récitant le crédo... A voix haute et sans discontinuer... Dix tours de plus à chaque erreur... Quinze par soupir... Trente par larme... ! », énuméra-t-il tout en marchant d'un pas vif vers les portes de la cité.
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Larig
Et vala allez donc faire confiance aux services postaux solaires! Ils doivent se brosser les plumes au lieu de bosser là haut, de s'occuper un brin des pauvres croyants qui envoient en vain des suppliques. Elle aurait du prier la sainte Boulasse, mais maintenant c'est trop tard, elle est démasquée, pétrifiée, putréfiée, réduite à l'était de petite flaque sans consistance sous le regard de plomb du maître.

Elle tente un vague c'est pas ma faute.... puis baisse le nez toute contrite. Avoir été distraite sera pas une excuse acceptée au vu du doigt menaçant qui lui frôle le museau. Quand à la punition...

Magnez-vous le tronc soûlote, nous rentrons. Vous allez me faire trente fois le tour de l'église au pas de course... ! Tout en récitant le crédo... A voix haute et sans discontinuer... Dix tours de plus à chaque erreur... Quinze par soupir... Trente par larme... !


C'est déjà foutu, pour ce qui est de renifler elle est désespérée la petite, heureusement que le destrier marchant d'un bon pas en écho à la rougne de son maitre qui lui montre un dos roide la masque avec son gros derrière. Sinon elle était condamnée à tourner autour de l'édifice jusqu'à la Noël.
Pis elle est en rogne, quand on demande assistance c'est pour que le SASU (Service d'Assistance Solaire d'Urgence) se pointe à tout berzingue dans un grand carrosse doré, avec les clochettes, les cymbales, les goupillons et tout et tout.


Place de l'église

Démarrage en trombe, ralentissement dès le coin tourné, mal de crâne toujours présent, elle entame le Credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.


Même que tu m'as pas aidée j't'aime , MOI, mais c'était pô gentil de m'lacher comme ça!

Petite accélération à l'endroit idoine pour le faire..
1

Le rythme est pris, vite devant, plus mou derrière et le credo qui se déroule

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


Mais un coup de main on peut toujours courir, pff.........2

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

pis si tu pouvais rapetisser l'église, juste un peu hein? Juste pour un moment? Nan? Pô gentil ça, pô gentil...........3

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Tiens j'en voudrai ben un peu, fait pô chaud....aaaah merci, y en a un qui m'écoute au moins...................4

Ce qui quelques tours plus tard se transformera en.... t'aurais pas une ombrelle? J'ai chauuuuuuuuuuuuud!

Bah oui, femme varie ainsi va la vie.

Et tourne manège à en avoir des étincelles dans sa pauvre tête

Je crois en l'Action Divine;

Mais il ne faut pas lui d'mander de galoper, hein? L'est pas pressée
Elle trottine accélérant juste un peu en arrivant en façade.

En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
pouf pouf, suis... épuisée

En la communion des Saints;

Rââ... s'accroche, c'est presque fini

En la rémission des péchés; ......................

En la Vie Eternelle.

J'me meuuuuuuuuuuurs


AMEN

Elle s'écroule devant le porche épuisée.

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Finn
L'imposant quadrupède avait rejoint son box et dévorait très probablement une bonne ration de fourrage tandis que l'Irlandais se tenait droit, bras croisés sur son plastron contre lequel reposait une vieille médaille romaine. Le parvis de l'église se trouvait à tel point écrasé par la façade ouest de la bâtisse qu'il lui fallait pencher considérablement la tête pour réussir à en effleurer le clocher du regard.

Mais, paupières plissés, son attention se portait davantage sur les allées et venues de sa protégée dont il supervisait l'exécution avec autorité. La punition traînait en longueur, certainement du fait des ralentissements de la jeune femme lorsqu'elle se dérobait à sa vue. Le refrain entonné sans discontinu acheva de le plonger dans une douce torpeur en le berçant de ses pieuses paroles.

Il n'en sortit brutalement que lorsqu'elle tomba les bras en croix à quelques pieds de lui.


- « Relevez-vous, un homme à terre est un homme mort ! », déclara-t-il d'un ton brusque rappelant que la séance n'était techniquement pas encore terminée. « Notez que vous avez le trot majestueux d'un pur sang espagnol ma chère Larig », la félicita-t-il, narquois, en lui prêtant son bras. « Allez, vous avez bien mérité votre brouet.. oui, oui, avec un pichet de flotte. »
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Larig
On reprend vite son souffle quand on a la jeunesse pour soi. Son effondrement seulement à demi nécessaire... oui bon, elle aurait pu se contenter de poser ses mains sur ses cuisses tête baissée et souffler comme une forge.... était plus destiné à instiller un soupçon de compassion dans l'esprit de son sévère maître, ce qui ne pouvait être qu'utile au long terme.

Et sinon il n'aurait pas eu l'occasion de cette sublime phrase


« Relevez-vous, un homme à terre est un homme mort ! »

Conseil judicieux qu'elle comptait bien graver en grandes lettres dans son petit carnet.

Elle goûta le compliment , si si c'en était un elle était sure, se releva en prenant le bras tendu et marcha fièrement vers son destin, en l’occurrence un revigorant brouet.


Pour la bière Sir' j'y ferai bien attention désormais, je vous le promet.

Mine de rien, la course forcée avait fini de dissiper les vapeurs de l'alcool.
Après un bon bain de décrassage, elle serait fin prête à tenter de maîtriser ce curieux "Bonjour" presque aussi grand qu'elle.

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