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Avant poste de Bouillon. Passe ou trépasse.

Eusaias
Citation:
Tout pnj non-autorisé sera tuable par Maurin, sans aucune forme de procès.


Une maison forte, plus bas dans la ville, tout proche du port, servait d'avant garde à la citadelle. Les grilles et portes étaient solidement verrouillées à l'exception d'une seule, la porte principale qui menait au poste de recrutement.

Cette salle était habitée par Maurin, un homme d’arme d’âge mûr et ventripotent. Cheveux frisés et gris qui commençaient à se faire rares au sommet du visage rond. Des petits yeux de fouine, un nez de cochon et des pattes d’ours, ou du moins capable d’étrangler un ours.

Il avait pour habitude de se tenir assis à son bureau, signant les remises de soldes et les divers documents nécessaires à une armée. Il restait là, à l’ombre des murs et de la carafe de vin devant lui, donnant les ordres en les criants à travers l’encadrement de la porte. Ordres que personne ne contredisait, car s’il avait la « descente rapide » il avait l’épée facile et même vieux et imbibé d’alcool il restait un vieux briscard à prendre au sérieux.

C’était donc ici, au bord de la Sémois, au près de Maurin, qu’il fallait venir montrer son envie de rejoindre les bannières de Bouillon.

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Shawie
Que faisait elle ici -question rhétorique évidement- puisqu’elle avait profité des chemins sinistres pour se remplir la bourse. Tout travail méritant salaire, elle c’était donc afférée à avoir un bon salaire et pas des moindres non. Un glandu de première, un pigeon comme on disait dans le métier. Aussi, eut elle les chausses usées et la fatigue tombante, elle continua son chemin en portant aussi précieusement qu’un enfant, sa bourse fièrement remplie.

Une grille, une porte ouverte, naturellement qu’elle entra sans demander. Main sur le mur pour se reposer un instant, regard parcourant cet endroit. Elle repéra desuite une ombre dans la petite salle, elle se permit donc de s’inviter à l’intérieur plutôt intéressée par la carafe de vin que par la bonhomme en lui-même. La debout devant lui, regard azur parcourra la salle. C‘était quoi ici ?


Salut.

Aussi froidement dit, elle enchaina en essayant de regarder plus loin, voir ce que c‘était. Surement un domaine privé.

Il se passe quoi ici ? Ca remue pas mal je trouve. Si je te donne quelques écus, j’ai le droit de passer ?
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Maurin_



Maurin releva le chef de ses comptes lorsqu'une ombre s'encadra dans le peu de lumière que laissait passer la porte ouverte.
Relevant les paupières gonflées d'excès en tout genre, le vieux briscard toisa l'arrivante et grommela un vague salut.


Et toi, t'cherches quoi, femelle ?

Toute la délicatesse des ambiances militaires se trouvait concentrée dans la silhouette replète du vétéran.

L'Duc de Bouillon cherche à embaucher des gens d'armes pour en faire des ch'valiers.
Et j'suis pas persuadé que c'est l'genre d'aventures qui t'intéresse...


Goguenard, l'avant poste de Bouillon jaugeait la silhouette, les mains sur les hanches.

Pose là tes écus et file y voir.
Gare à toi si t'cherches l'entourloupe. L'Balbuzard plaisante pas avec les marioles en mal d'mauvais coups.
Surtout en c'moment.


Triturant un trousseau de clés qui pendait à son ceinturon, Maurin attendit que la donzelle s'exécute avant de la laisser passer.
Shawie
Oh oui, elle allait bien s’entendre avec cette chose ressemblant étrangement à un mâle. Elle haussa les épaules à la première question ne sachant que trop quoi répondre dans le fond, puis surtout un désintérêt certain pour ce genre de personne. Des gens d’armes … quoi donc, un nobliaux qui voudrait renverser le pouvoir en place ? Ecraser du roi et du domaine royal ? Pour sure qu’elle dirait oui.

Ah.

Ne surtout pas montrer son intérêt tout de suite. Elle plongea sa main dans sa poche et en sortit quelques écus, qu’elle jeta sur la table.

Finalement, ca m’intéresse. Tiens l’ami, quelques écus, ca devrait suffire pour le droit de passage.

Elle s’avança vers lui presque à le toucher.

Je peux passer maintenant ?
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Maurin_



Tsss, foutues femelles.
Maurin recula d'un pas, le regard de pierre envisageant la garce qui lui faisait face. Il ramassa d'une main leste les pièces qui s'étaient égayés sur la table avant de marmonner.


Présentes toi à la caserne, côté écuries, derrière y'a la salle d'armes.
Hors d'ma vue !


Et de tenir la poterne, étroite ouverture que l'on devinait au fond de la pièce, largement ouverte pour laisser le passage vers l'intérieur du domaine.
Arzur.
Le grand brun entra à son tour, ayant suivi les indications qu'on lui avait données.

"'jour. J'm'appelle Awen. Je viens pour... le Duc de Bouillon. Le recrutement."


Qu'il fasse donc quelque chose de sa vie au lieu d'errer sur les routes...
Maurin_


Maurin en était encore à secouer la tête en maudissant une époque où la garce se dotait d'autan de pouvoir que l'homme, lorsqu'encore une fois la lumière du jour disparut de son antre.
Suspendant son geste qui visait à porter sa bouteille de rouge à sa grosse trogne, il envisagea le nouvel arrivant.

Il n'était pas dit qu'aujourd'hui serait un jour chômé. Le briscard souleva à nouveau ses lourdes paupières, vida quand même un gorgeon de sa gourde et jaugea celui qui lui faisait face.


Qu'est-c'qu'tu sais faire ?
T'sais monter à ch'val ?
T'nir une épée ?

Si j'te souffle dessus, tu tombes ou tu ploies ?


Et de lâcher un rire gras à sa dernière saillie qui n'avait pourtant pas grand chose de drôle.
Arzur.
Awen jaugea l'homme en retour. Il répondit de façon laconique :

J'sais chevaucher, oui, et j'ai appris l'épée. Mais j'ai eu peu d'occasions de m'en servir.
Maurin_



Hmpf.
Un taiseux.
Pour l'heure, Maurin ne trouvait guère à s'amuser de ce subit afflux de gens à Bouillon. Pourtant, secrètement il espérait dénicher un compagnon de boisson ou de dés qi viendrait le tirer de la solitude du poste de garde où on l'avait remisé.
Probablement à cause de sa trop grande gueule.
Le vieux soldat prit une nouvelle gorgée de vin puis se dirigea d'un pas lourd vers le fond de la pièce où la petite poterne s'ouvrit sur le raidillon qui menait à la forteresse.


T'vas avoir l'occasion sous peu, j'imagine.
Montes, là haut, la caserne.
Falco.


Entrailles de catins..Fait aussi froid qu'ici qu'à Dijon, c'est pas peu dire..


Il a fait le trajet en prenant le temps de la reflexion.
Pour diverses raisons se reliant toutes à ses devoirs de Condotta actuels.
Courir plusieurs lièvres, en l'occurence des conflits probables, est non seulement idiot mais mortel.
Ya un avant poste, du garde, du trés habituel.


Oserez vient à Bouillon. Avec des épées et autant de questions.


La première d'entre elle est au sujet du Ponant.
Les autres sur le périmètre et les régles d'engagement..de menus détails comme la Foi, et leur principal adversaire..Namaycuh.
La Cavalerie ne croit guère à la victoire, voire à l'utilité de la Fronde telle que définie jusqu'ici.
Touraine sera fidèle à la Couronne à moins que Couronne la trahisse..
La situation est toujours délicate quand on est les chiens de guerre d'un petit duché coincé entre trop d'ennemis.
Il verra bien.
Au moins son cheval aura du foin et lui un coup de vin et une soupe avec du bol.


_________________
Maurin_



Campé comme chaque jour dans son réduit, Maurin frottait ses mains au dessus d'un brasero qui enfumait la petite pièce et tapait des pieds pour se réchauffer.
l'activité qui régnait à Bouillon ces derniers temps ne lui offrait plus guère le confort d'une place de planqué avec le pouvoir de faire trembler la piétaille en menaçant de prélever une dîme sur les soldes.
Il avait certes conservé cet apanage, mais pour la planque, on repasserait.
Il faisait constamment office de portier. Ce qui de base avait dû être le but premier de sa présence à l'avant poste, un jour.

Cette fois pourtant, ce ne fut pas le genre coutumier qui se présenta. Aussi Maurin ravala son lot de railleries et de menues provocations en tout genre.

Les paupières lourdes s'ouvrirent sur des yeux qui trahissaient le reste de la physionomie tandis qu'il détaillait la mine du nouvel arrivant. Le nom, Maurin savait qu'il pouvait laisser passer, mais il s'octroya tout de même le temps de regarder qui le portait de plus près.

Bref hochement de chef, avant qu'il ne se déplace pour déverrouiller les lourds vantaux qui permettaient aux montures de passer.
Puis il pointa du doigt un point sur le bastion


Là haut, la caserne.
Svenvath
La rumeur galopait dans les rues. Se répandant aussi vite que la peste.
Un certain Duc de Bouillon recrutait, à ce qu'on disait. Conflit politique, qu'on lui avait dit.
Une histoire avec le Roy proclamé, et puis celui qui aurait dû l'être, ou quelque chose du genre.
La politique ? Pas son truc. Jouer dans la Cour des Grands, très peu pour lui. En revanche, frapper, se faire respecter, c'était son domaine.
C'était p'têtre bien qu'une farce, ou p'têtre pas non plus...

Dans sa contrée à lui, si conflit il y avait, il suffisait de se foutre sur la gueule pour le régler. Une bonne effusion de sang, y'a qu'ça d'vrai.
Ici, en France, tout paraissait trop compliqué. Un peu trop surfait. Un peu comme ces femmes qui s'étouffaient dans des corsets : il n'y comprendrait jamais rien.
Il avait suivi le chemin précisément indiqué, jusqu'à se retrouver face à une porte. Qui elle-même donnait sur un bureau.

La lourde est poussée dans un grincement, avant d'aviser le tenant des lieux d'un bref signe de tête en guise de salut.
Pour sûr que c'est un alcoolique notoire, celui-là. Rien qu'à voir sa sale mine et ses yeux vitreux... sans oublier le pichet de vinasse.
Il se poste devant lui, la mine sinistre, en bloc. Et joint ses mains. En attente.


    Le Bouillon, par où ?
Calico
"BOUILLON RECRUTE !! BOUILLON RECRUTE !!".

Voilà ce qu'on entendait partout se répandre dans les villages, rues et tavernes de tout le royaume de France. La jeune sauterelle ne savait pas trop de qui ou de quoi ça parlait.
Elle pensait que le bouilleur de cru recrutait pour distiller du tort boyaux mais après quelques recherches fructueuses, elle fit le rapprochement avec celui qui s'était fait "empapahouté" par le couronné.
Naella, Eric et Cali, un peu désoeuvrés et à l'emploi du temps aussi vide qu'une bourse de pouilleux, décidèrent d'aller voir à l'adresse indiquée par les corbeaux noirs. Le Duché de Bouillon, oui pas une mince affaire de se frayer un chemin jusqu'au village. Ca grouillait de monde aussi dense que le microcosme d'un marais, avec tout l'écosystème nécessaire qui va avec. La petite sauterelle aussi habile d'un singe, arriva donc avec Naella et Eric ses compagnons de fortune pour rencontrer Bouillon ou pas d'ailleurs mais essayer de mettre du beurre dans les épinards même si les trois acolytes étaient plutôt pour aussi lui ajouter de la crème fraîche.
Bref, on était pas là pour parler cuisine.

Naella, Eric, on n'est pas là pour beurrer les tartines. Je me fais copieusement caguer à rester ici sans rien faire. Je veux de l'épicé, du piment, vivre quoi!!!

Non ce n'était pas son charisme internationale digne d'un nouveau né qui avaient bougé les deux autres, mais bel et bien car eux aussi avaient la même idée qui avait trotté dans leur caboche.
Le chemin fut pris direction Bouillon.

Deux grosses billes saphirs sortaient d'une capuche qui pendouillait sur son front et elle zieuta le garde à l'entrée, puis ses deux compères. L'ex futur Roy devait recruter avec parcimonie et piocher parmi les fines fleurs du royaume et d'ailleurs, des personnes de marque au passé glorieux. Qu'avait elle fait la petite sauterelle à part s'occuper de son petit nombril? Pas grand chose si on ôtait une vie oisive.

Il fallait montrer patte blanche alors que la sienne était d'un gris foncé, mais la brunette était assez optimiste pour enfoncer les portes ouvertes.
Gagnerait elle à apprendre des choses qui lui étaient inconnus, comme avoir des convictions?

Cali leva son nez tacheté de merdes de mouche vers le garde qui était déjà affairé avec un homme posté devant elle et sa taille de géant des cimes. Cali devait lui arriver aux niveaux des aisselles du colosse. Elle sourit bêtement en le dévisageant. Elle n'aurait même pas su comment lui sauter sur le dos tellement il était grand. Elle s'abstient de lui lancer une remarque bien niaise du style "Ta mère t'a donné trop de soupe" mais la réplique "la tienne pas assez" n'aurait pas tardé à revenir.
Elle dégagea sa capuche et passa maladroitement ses mains dans ses cheveux courts, les ébouriffant au passage. Son visage descendit vers le garde.

Quand vous en aurez fini avec ce sieur, ça sera à nous hein!!! C'est la foire d'empoigne ici.
Un peu plus et il nous fallait un billet de passage.


_________________
La_rouge



Y a foule chez le Bouillon en ce jour.
Serait-ce le marché des âmes damnées ? De tous les tire-laines et autres mercenaires à la loyauté douteuse ?
La Rouge est bien loin de ce genre de préoccupation, elle est attendue… ou tout du moins sa visite, l’ayant annoncée à SA Reyne il y a peu qu’elle rejoindrait les rangs. De sa manière à elle. Silencieuse et féale.
La monture stoppe aux abords de l’entrée où l’on semble plus babiller qu’y faire des actes, et qui connaît la Rouge sait qu’elle n’excelle pas dans le babillage.
D’elle, on ne voit que l’apparat cramoisi d’une cape de bonne facture qui lui couvre chef et silhouette.
Morgue au museau, la teigne ne descend pas de sa monture puisque la baraque est déjà prise d’assaut par ceux qui postulent, elle se contente d’aviser la voix forte.
Moins longtemps elle restera à vue, mieux elle se portera.


Holà de la Garde. On attend La Rouge céans à Bouillon. Qu’on m’ouvre la grille.

Sous la capuche, se dessine à sa lippe le contour d’un léger sourire. Ah Balbuzard ! J’espère que tu as préparé à boire, la Rouge vient gonfler ton contingent… et alléger ta cave.
Maurin_



En vrai, cette foutue journée s'annonce pire que les autres.
Au petit matin, un cavalier que la mort aurait mieux fait de faucher plutôt que de le laisser dans un tel état. M'enfin, Elle avait dû décider qu'il pourrait encore quand même servir un peu.
Et maintenant, un foutu géant avec le même accent que l'espèce de molosse qui servait de garde du corps au seigneur. Sauf que celui là, il y avait l'air d'avoir moins d'air entre ses deux oreilles. Et p'têt même qu'il parlait mieux la langue, qui sait ?

Sauf que Maurin n'avait pas envie de vérifier.
La vérité c'était que depuis que le Duc avait décidé de se retrancher la moitié du temps à Bouillon, le boulot de Maurin était devenu nettement plus chiant, atteignant le summum depuis que l'on recrutait.
En fait, il venait de décider, là maintenant tout de suite, face à l'imposante stature qui lui bouchait la vue, qu'il allait arrêter de se faire chier à filtrer.
D'une il n'avait pas toujours la petite répartie qui va bien sous la langue, trop souvent empâtée par le vin.
De deux, ça commençait à comporter des risques, entre les gens à la mine patibulaire, les gens de trop grande taille, les gens...
... Qui ont des seins...

Manquait plus qu'elles.
L'engeance par laquelle tous les malheurs du monde se répandaient.

Bon oui, celle qui s'était glissée entre la porte et le géant avait les cheveux courts comment un damoiseau. Troublant d'ailleurs, si elle avait été moins crade.
Mais cette voix, et ce ton, ah vé vé, c'étaient bien ceux d'une femelle.
Comme...
Celle qui venait de se mettre à beugler dehors aussi d'ailleurs, autre ton, autre voix, mais reconnaissable entre mille, celui d'une porteuse de mamelles.

Maurin hésita un instant à s'emparer de sa gourde de vin avant de grommeler dans sa barbe et de se frayer un chemin entre colosse et moucheronne pour sortir et se trouver nez à nez avec un cheval surmonté de rouge, et d'autres gens qui avaient eu la décence de ne pas venir le faire chier dans son réduit.

Dernier coup d'oeil blasé au groupe hétéroclite, et il fait déverrouiller les lourds doubles battants s'ouvrant sur le raidillon qui mène à la forteresse proprement dite.


Là-haut, c'est la fo't'resse d'Bouillon.
L'Maître, il reçoit dans la salle d'armes, près des écuries. A la caserne.
Z'avez qu'à d'mander.


Et voilà, simple comme bonjour le filtrage sans se faire suer. Si là-haut, ils étaient pas contents, il savait qu'on lui renverrait les indésirables manu militari.
Et lui, il aurait plus qu'à regarder le spectacle en sirotant son rouge qui tâche.



Les accès au sous-forum "Caserne" seront donnés dans le courant de la nuit.
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