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Un RP parti d'un délire de LJD Eiddin, Ingénue et Sirius ^^

[Rp] Repas chez les Margny-Riddermark.

Eiddin
Yahou de nouvelles balises ! Bon j'met pas de balises ensuite le reste étant RP... Bref donc vu que j'ai vu que c'était la mode de faire ça... Ce topic est initialement prévu pour la famille Margny-Riddermark. Si vous n'êtes pas de la famille mais que vous avez l'envie de partager avec nous ce succulent RP, dotez vous d'une bonne raison d'être avec nous à table et bienvenu. (Indice : Sirius coucherait facilement... )


Ce soir comme tous les soirs Eiddin mangerait, cela faisait parti des besoins vitaux d'un homme. Mais ce jour là était différent des autres jours par bien des facettes tout d'abord il faisait beau, alors qu'ils étaient en hiver, puis il mangerait avec sa famille, enfin son père, certes cela n'avait rien d'exceptionnel mais la majorité du temps il mangeait seul depuis que sa petite sœur Negan passait son temps avec la Comtesse Daresha, et que son frère Gawen avait disparu. Bien sûr contrairement aux autres Eiddin n'en ignorait pas la raison.
Enfin soit, ils étaient tous là autour de la tablée. Enfin tous ceux qu'on "voyait encore, ce qui voulait dire qu'il n'y avait pas Gawen, bien sûr par on il était question de la généralité puisqu'Eiddin, lui, savait ou était Gawen mais Eiddin était si bien englobé par la généralité que l'on ne s'attarde pas à dire que lui le sait et que les autres l'ignorent, mais qu'il n'y avait pas non plus ni Aleks, ni Negan, ni Uruk, ni Debenja, en fait seulement Sirius son père.
Ainsi, alors que pour une fois c'est le narrateur et non pas le personnage qui s'égare dans ses pensées, arriva le premier page du Castel de Saulx, celui ci servant les entrées pour toute la famille.
Le repas avait pour vocation à être Bourguignon ainsi était disposé sur la table des gougères, faites à bases de pâte de choux et de comté (le fromage et non pas la Franche-Comté qui, il est vrai, est parfois appelée "La Comté". En même temps manger une région entière dans une entrée c'est peu plausible... le narrateur s'excuse de cette intervention malvenue), des œufs pochés, accompagnés d'une sauce composée essentiellement de vin rouge et de lardons, ainsi qu'en dernière mais des moindres entrée le jambon persillé, des petits cubes de bon jambons (tout est bon dans le cochon mais tous les cochons ne sont pas aussi bon, il faut le savoir) enrobés de gelés et de persil.
Ainsi alors que ce que certains appelleraient un régal était en train de se faire dévorer Eiddin, le jeune seigneur de 12 ans à la tignasse blonde ouvrit la conversation.


"Dites-moi père, pourquoi n'ai-je pas de second prénom ?"
Sirius7
Un repas entre un père et son fils, seuls. Enfin, seuls si l'on exceptait les différents domestiques qui s'affairaient à apporter la nourriture diverse et variée que consommeraient sans aucune retenue, et ce jusqu'à être complètement repus, les Margny. Mais de toute façon, il était bien évident que l'on ne considérait pas comme de "véritables personnes" ces roturiers qui n'étaient bon qu'à servir les puissants ; On ne les considérait même pas du tout, tout simplement.
Un sentiment de solitude pouvait se faire ressentir, le père et le fils peu habitués à ce genre de comité restreint, préférant de loin les festivités gargantuesques où l'alcool coule à flot (En l'occurrence, ce passage concerne surtout le père). Dans l'ensemble, le domaine avait retrouvé depuis peu un semblant de sérénité, à peu près depuis la nouvelle de l'accession au trône du Franc-Comte Bobyzz de Sparte. Tout cela n'avait aucun rapport avec le festin qu'ils s'apprêtaient à savourer - tandis que d'autres crevaient de faim, il faut bien le signaler, et ce parfois même parmi les habitants de Saulx. Tandis que Sirius s'apprêtait à déguster ces petits cubes de jambon (inutile de détailler ce que le narrateur précédent a déjà fait, avec brio en plus), Eiddin venait de décider tout autre chose : son interrogation le fit poser la nourriture juste devant lui.

Le cadet des Margny avait ce don étrange, parfois déstabilisant, de lancer un sujet de conversation sorti de nulle part. Une nouvelle passion pour les prénoms ? Une jalouse naissante par rapport à la fille de sa suzeraine ? Le Vicomte n'aurait su dire. Avant de répondre, il se permit de servir à son fils une rasade de ce vin présent sur la table, un Beaune sans doute, histoire de coller au décor, puis lui tendit le récipient.


Parce que cela est inutile ?

Ou l'art de la question oratoire.

Je ne porte pas de second prénom, tout comme mon père, Almaric, mais aussi son propre père, Tristan. Est-ce pour autant que nous avons raté notre vie ? Je ne pense pas. Il suffit de contempler la pièce dans laquelle tu te trouves, ou encore la nourriture dont tu te sustentes pour s'en convaincre. Un jour, tu disposeras et gèreras au moins l'un des fiefs de moyenne noblesse de la lignée des Margny. A ce moment là, qu'importera ton prénom ? Les gens de tes terres n'auront pas à savoir comment tu te nommes, seule la manière de gouverner, de faire tomber les têtes au moment qui s'impose, aura une réelle importance. C'est tout ce qui importe. Enfin, tout ça pour te dire que je ne vois pas l'intêret de ta question...

Sirius se ressaisit des morceaux de jambon avant de les fourrer sans scrupule dans sa bouche.
_________________
Eiddin
"Ah"

En même temps que la fin de la discussion l'entrée elle aussi se finissait, certes l'entrée ne se finissait pas toute seule, Sirius venait de manger les derniers morceaux de jambons. Ainsi donc en même temps qu'une seconde discussion allait naître une seconde partie du repas allait arriver, mais quel hasard ! Nous justifierons d'ailleurs la lenteur qu'aura le narrateur à répondre par le fait que le plat est bien plus consistant que l'entrée et qu'il faut respecter l'unité temporelle pour que vous lecteurs ne soyez pas troublés (et le fait que le narrateur ne sera pas la, joue aussi...). Sûrement que les servants avait tués un bœuf ce jour puisque justement c'était à base de bœuf qu'étaient les plats servis, car oui on leur servait plusieurs plats à eux les nobles sait-on jamais qu'il y en ait un qui n'aime pas ... Une partie du bœuf, ou plutôt du défunt bœuf, avait été cuite lentement avec du vin et quelques légumes. L'autre partie était présentée crue, mais puisqu'on ne proposait pas de la viande crue à un noble, sauf si il avait explicitement dit vouloir la manger crue, il avait été posé à côté un récipient, sûrement avec un nom mais les servants ne le connaissaient pas et puis de toute manière l'intérêt c'est que ça récipiente et c'est tout, rempli d'huile destinée à bouillir pour qu'on y plonge les morceaux de bœuf et que ça les fasses cuir. Bien sûr Eiddin lui n'avait pas envie de faire des taches manuelles et le ferait bien remarquer aux cuisiniers, il aurait bien préféré un coq cuit de la même manière que le bœuf. Mais soit il prendrait le bœuf qui était déjà cuit, lui.
Une fois lui et son père servit le jeune homme se décida à rompre à nouveau le silence. Enfin à rompre avec l'absence de conversation puisque du silence il n'y en avait pas vraiment, notamment parceque les servants respiraient, et ça c'était agaçant.


"Père ? Comment cela se fait-ce que du jour au lendemain Bourguignon Comtois et même les Lorrains d'après mes pages, décidèrent de créer des Sénéchaussées et de ne plus se rendre au château pour rencontrer le Comte ?"
Sirius7
Ce que venait de dire le Vicomte n'avait pas vraiment l'air d'avoir suscité chez l'enfant plus d'enthousiasme qu'il n'eût osé l'espérer. Il fallait s'y attendre, Eiddin ne semblait pas particulièrement intéressé par ce que pouvaient bien dire les autres, surtout lorsqu'il mangeait. Vinrent alors les domestiques qui déjà s'activaient à reprendre les plats vides pour les emmener ensuite aux cuisines. Tant qu'ils n'oubliaient pas d'emporter aussi les récipients contenant encore de la nourriture, Sirius ne trouverait rien à redire à propos du service. D'autres arrivèrent alors pour apporter la suite du festin - qui rappelons le n'en était pas un pour telle noblesse, mais qui peut l'être pour le gueux lambda joué par le lecteur lambda. Les plats furent disposés sur la nappe en lin et le Margny put enfin montrer du doigt, sans aucune délicatesse, le mets qu'il avait choisi, ou plutôt que son estomac avait désigné.

L'assiette fut copieusement remplie de viande de bœuf arrosée de vin, et Sirius s'en saisit immédiatement pour la disposer devant lui. La fourchette a deux dents se planta dans un premier morceau et une fois qu'il eut levé le couvert à hauteur de son visage, il attrapa le morceau de viande de ses doigts pour l'introduire dans sa bouche. S'en suivit une légère grimage, mais personne n'aurait su dire si elle concernait la question que venait de poser à nouveau Eiddin ou bien le goût de la viande de bœuf. Il reposa la fourchette et se servit de la longière, linge tout en longueur qui bordait la nappe, pour s'essuyer le recoin des lèvres.


Des sénéchaussées... Et bien sans doute pour améliorer le quotidien de l'Homme. Sans que cela soit forcément judicieux, l'innovation est présente, c'est ce que retiendra chacun.

Cette fois, le gamin se contenterait d'une réponse courte.
Le Vicomte se saisit alors de la calice de vin et vida le fond dans son plat de viande, qui ressemblait maintenant à un genre de bouillie pour enfant. Assurément que la cuiller serait beaucoup plus adaptée. Devant la mine étonnée d'Eiddin, son père se décida à ouvrir la bouche de nouveau.


La sauce n'était pas assez relevée à mon goût.

En voyant arriver l'échanson afin de mettre à disposition encore un bon litre de vin au moins, le Margny eut l'idée d'apprendre quelque chose à son fils à propos de cette boisson sacrée. Non pas qu'il le destinait à faire carrière dans le métier, mais un noble se devait toujours d'avoir quelques connaissances dans plusieurs domaines. Ainsi, Sirius expliqua comment l'on coupait le vin avec l'eau en fonction du prestige du buveur.

Mon fils, retiens ceci sur la façon de couper le vin avec l'eau.

La pucelle devra avoir dans sa coupe une infime quantité de vin pour une part conséquente d'eau.
Pour la femelle engrossée, elle se contentera d'un tout petit peu plus de vin et donc forcément moins d'eau que la pucelle.
L'homme d'Eglise, quant à lui, doit être servi pour la moitié de vin, et l'autre d'eau.
Puis les hommes de lettre, ceux à petits mollets, tu sais cette bourgeoisie infâme et puante qui se prend pour la vraie et belle noblesse... Eux auront droit à plus de vin que d'eau.
Et pour finir : nous ; la noblesse, qui ne rajoute pas ou peu d'eau. Surtout avec ce genre de grand cru bourguignon...


Le Vicomte en profita pour ordonner d'un geste de la main à l'un des serviteurs de resservir leurs coupes.


Si un jour, un seigneur coupe ton vin avec de l'eau plus qu'il n'en faut, fais-le exécuter.
_________________
Eiddin
Intéressantes paroles de savoir politique que lui apprenais là son père, mais celles-ci soulevaient quelques critiques ou tout du moins quelques questions, car oui en plus d'être beau et fort un Margny avait aussi l'esprit vif et critique. Eiddin finit son plat en silence, enfin en tout cas sans parler parce que bon il mâchait quand même pas forcément très bruyamment mais mâcher ben ça fait toujours un peu de bruit, avant de laisser négligemment l'assiette à côté du plat, signe qu'il voulait encore qu'on lui serve à manger. L'enfant s'essuya le coin de la bouche avec la serviette, qu'il jetta ensuite par terre sans plus de considération, signe qu'il fallait lui en apporter une autre et idéalement ramasser celle ci.
Une fois tout ces signes fait d'organisation fait, le jeune Seigneur repris la discussion avec son père.


"N'est ce pas incomplet comme explication père ?
Mettons que nous soyons à table aujoud'hui avec d'autres et que je me décide à servir le vin.
A la pucelle dame de même rang que moi ? Dois-je faire prévaloir son statut de pucelle à celui de noble, et ne lui servir que peu de vin ? Ce au risque de l'outrager en lui signifiant que je n'ai que fichtre de son rang ? Ou bien dois-je faire prévaloir son statut de noble à celui de pucelle et la servir grandement ? Cela au risque de faire comprendre à d'autres que celle-ci n'est réellement pucelle ? Il y aurait aussi la solution de lui servir un verre à demi rempli de vin, mais en ce cas ne risquerais-je pas de passer pour ignorant ne sachant servir le vin ?
Idem à l'homme d'église de plus haut rang que moi, dois-je lui servir un verre à demi rempli de vin ? Ceci au risque de me faire un ennemi plus puissant que moi ? Ou dois-je lui servir un verre rempli de vin, ceci au risque d'offenser l'église et de me faire le plus puissant de tous les ennemis ?
De même ces règles sont-elles faites pour la tablée publique ou sont-elles convenances à respecter en tout lieu ? N'ai-je pas le droit de faire boire une pucelle plus que de l'eau en quelques circonstances ?
"

Ce qu'il y avait de bien à être noble (et d'avoir un narrateur qui n'aime pas faire des actions dans un discours) c'est que tout tournait autour de soi, ainsi une fois qu'il eut fini de parler les servants lui apportèrent nouvelles serviettes et un plat rempli pour le contenter.
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