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[RP] Tournoi de Genčve, Ôdes et Odeurs

Izaac
L'homme, parfois, goûte le vent comme un ardent besoin, ou la rosée céleste, Filles des nuées de pluie ; Mais que l'on soit vainqueur, les hymnes, son de miel, prélude aux discours futurs, sont les garants absolus de l'éternelle gloire.
- Comment ça, on n'en a plus ?
Loin de l'envie, voilà ce qui échoît aux vainqueurs olympiques, et ma langue désire en donner la saveur : Or c'est par Zeus que l'homme exalte en pensées vertueuses. Apprends donc, ô fils d'Archestratos, Agésidamos, qu'à ton pugilat, autour de ta couronne d'olivier d'or, résonnera, suave, mon chant, Hommage aux Locriens Zéphyriens.
- Un ombre ?
Accourez à la joute : je vous y engage ! Muses, ce ne sont point des gens inaccueillants ignorant la beauté, mais sages grandement et guerriers vifs que vous rencontrerez ; Car leur nature, ni le renard chafouin, Ni le lion rugissant ne les échangeraient !
- Allez ! Hop ! Va pour un ombre cette année ! Allez m'acheter ça chez monsieur Fernand. On l'offrira au vainqueur, en halle. Et faites voir une petite plaque en pierre aussi, gravée "Quai de l'Hydre".
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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Raoulleglabre
[27 octobre 1460. En déambulation dans la foire]

Des chevaux, des mules, des charrettes ! Y'en avait partout. Ca causait même un peu toutes les langues ici. Mais ça causait pas l'accent cancoillotte. Là était toute la détresse de mon Raoul. En plus, les potes catalans étaient pô là. Depuis la saint Jean qu'il courait les chemins creux. Et depuis Barcelone, ça en fait de la route. Raoul scrutait donc. Il avait soulevé son bandeau, qu'il portait comme un luron, coiffé à l'asiatique. De fait, je laisse là mon bienveillant lecteur imaginer. De nos jours, faut faire vraiment vraiment original, pour qu'une oeuvre capillaire soit surprenante. Là, la vieille rombière genevoise, tenue engoncée dans ses austères vêtements suisses, heureusement, elle s'indigne vite. Le coté un peu moraliste et peste sèche des réformés des alpages ? Raoul, donc, loin d'être animé d'une envie de faire son original en matière de tronche ébouriffée, pensait, comme tout bon vrai faux borgne, "quand on cherche quelqu'un, ça gêne, un bandeau". Les mains dans les poches à se gratter les châtaignes, il déambulait donc.


Z'auriez pas vu une dame avec l'accent comtois et un peu breton par hasard ? Une petite, méchante comme une teigne.

Mon Raoul place sa main là. Au niveau de l'épaule. A peu près. La genevoise, visiblement effarée par tant d'audace fit un pas de coté et poursuivit silencieusement son chemin..
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Phonya
Ombre …

Sa vie en était remplie. Peut-être trop éclairée à un moment par un soleil traitre et fuyant.
Elle gardait en elle d'autres lumières, parfois difficiles à composer.
Une croyance brûlante, native et sans appel.
Intransigeante, et déroutante.
Une autre bien plus intime , mais tout autant nécessaire.
De toutes ces ombres nées, et d'El Ombre … elle tissait des fils.
En avait arraché d'autres.

Et là sur le marché, la lumière crue d'un hiver qui s'annonce, lui fait plisser les yeux, alors qu'elle entend parler d'ombre.
Les toiles que ses doigts ont effleurées l'instant avant, n'existent plus.
Aveuglée, le tissu prend vie.
Le bout des doigts s'émeut
La trame, les noeuds maladroits, la rêche douceur des laines, la solidité devinée.
Il ne manquait que la couleur …

L'oeil s'ouvre, prudent.
Et le sourire éclaire.
Des couleurs ...

Noirs et rouges seront les rubans, encore…
Et peut-être.

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Istanga
[Du Cheikh au Diplomate]

Ombre... quel drôle de nom pour un poisson. Hombre. Ambre. Sombre...

C'est cette chieuse de Musette. Elle m'a corrompu les sangs et je tangue. Au tapis je vais la mettre, Martinuse, Cul par dessus tête.

Motivée, oui oui.

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Je nettoyais ma fourche... le coup est parti tout seul.
Musartine
Ombre et Lumière ...
Noir et blanc ...
et nuances ...

Ombres éclairées, Ombres obscures.

Un tout ..
Un rien ...

Et, de la rusticité ambiante, elle n'en retient que la finesse. Allez savoir pourquoi, elle les trouve plus fins et plus subtils que les maquignons de salon.

Ombre et Lumière ...
Noir et blanc ...
Nuance !

De la résistance proposée, il en ressort les combats à venir.
Les armes s'affûtent, les bottes sont prêtes, les canassons ... au Sans Nom les canassons !

Les Dises feront leur besogne, plus tard, peut-être ... Mais de ces jours guerriers à venir, quelles nuances apporteront-elles ? Car entre les affrontements réels, les enlèvements à visée vengeresse, et les railleries, elles auront fort à faire, à n'en pas douter.

Elle, elle sait que surement, il lui faudra prendre cela au sérieux. Alors, elle s'y prépare, vérifiant ses armes, souhaitant s'instruire sur la topographie ... quand elle aura compris où se trouve le champ de bataille. Qu'on se le dise, les Dises ne diront pas qu'elle a failli par méconnaissance du terrain. Quoique ... elle est peut être là, la nuance ...

...

alors, comme à son habitude, c'est bravades puériles qui l'animent. De toute façon, rien de tel que provoquer l'ennemi pour que la bataille soit belle.
Peut-être ...

Alors, c'est la coincée d'Ista qui prend, il faut bien quelqu'un ...

Ombre et Lumière ...
Noir et blanc ...
sont les nuances.

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Izaac
Citation:
01-11-2012 Tournoi de Genève

Genève (AAP) – Tournoi de Genève

Cette première semaine de novembre, Genève accueille sa grande foire annuelle et le grand tournoi de la compagnie réformée du Léman. Loin de l'image romantique du duel de jouteurs en lice, c’est l'hastiludium ou torneamentum des XIIe-XIIIe siècles. qui est ressuscité ici. Cette sorte d’affrontement est bien plus proche d'une véritable guerre. Même si en marge de l'évènement des champions s'affrontent en duel à la lance, ce sont des affrontements, rangés, entre plusieurs groupes équipés pour l’escarmouche, sur une surface très importante de plusieurs lieues carrés de la ville, à Nyon-la-bonne-mine-d’or à un nœud à l’Est de Genève, sur la route de Fribourg. Si les denrées agricoles sont mises à l'abri des dégradations, des passants illettrés payent quelques fois leur ignorance des annonces et des mœurs viriles des suisses. A Genève, on n'hésite pas à se battre à plusieurs contre un ou contre les blessés.

Il semble que le gouvernement genevois considère qu'il s'agit d'un excellent entraînement, à tel point qu’il invite tous les bourgeois de la cité à le pratiquer pour ne pas perdre l'avantage sur les français et les impériaux mieux préparés à la guerre en bataille rangée. Appel entendu semble-t-il puisque plus de trente genevois sont attendus en plus de quelques comtois, dauphinois et armagnacs. Privilège du nombre que seule la cité du lac peut s’offrir, rassemblant à elle seule plus du quart de la population helvétique.

Cependant, le tournoi est aussi un sport et une fête typique de la mentalité du cru. Le but est de capturer les tournoyeurs adverses, de manière à prendre leur équipement et à les rançonner. On y règle les affaires d'honneur dans la bonne humeur et la ville offre aux vainqueurs de la halle, un poisson symbolique.

Ce tournoi, qui en est cette année à sa dixième édition, est un exutoire à la guerre pour quelques nobles et de nombreux spadassins de fortune. C'est un moyen pour des cadets des familles, sacrifiés au nom du lignage, de gagner renommée et fortune. Les meilleurs traine-rapières sont eux débauchés par les capitaines de compagnies franches.

Les tournoyeurs s’affronteront, en bataille à une lieue de la cité, à Nyon, près de la mine d’or du premier au six novembre 1460. Une estrade sera installée aux frais de la Compagnie, et il est donné autorisations à tous les marchands de beignets, petits pains, viandes tournées, fleurs, graines salées et vins, de tenir échoppe. Le droit d'inscription est fixée à 50 écus. Le tournoyeur porte son inscription sur lui. Le vainqueur emportera son prix.

Coucou Desbois, pour l'AAP

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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Izaac
Quai de l'Hydre. Un voile pudique cache la plaque de marbre d'Italie. Tout près de là, les charpentiers s'activent à dresser la vaste estrade. On déballe ici les oriflammes aux armes de la cité. A peine plus loin, l'avoyer de Genève pèche. Les chausses retroussées sur ses chevilles, assis et grognon au bout du quai, canne longue, fil court.
- 29 écus l'ombre ! Par les Saints petits couillons du pape Eugène ! Je vais le pêcher moi-même, le poisson du Tournoi !
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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
Izaac
Dimanche 11 novembre 1460. Genève. La foule de la cité du lac était assemblée devant l'estrade pour la remise du poisson d'HôÔônneur à Raoul le glabre et Mahaud de Sétongue, qui l'avait emporté en défaisant par cinq fois ceux des plus preux parmi les 66 tournoyeurs du Xème tournoi de Genève. Le vent couvrait assez largement les mots du prévôt. Bords sur bords, à deux pas de là, cinq puissants navires et un foncet occupaient les quais du vaste port de commerce de Genève. Le tout nouveau quai de l'Hydre, payé en bonne partie pierres de taille sur l'ongle en écus fernandins, inauguré en grande pompe le matin même en présence des capitaines et cavaliers de la folle compagnie, accueillait lui le gros Kraken.
- [...] et maintenant, perçons les tonneaux et place à la [...]
Merci le vent et la musique militaire. L'emmerdant, les 11 novembre, ce sont les discours.
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Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière
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