Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Servante cherche maison noble pour exercer talents.

Maxine.
A peu de choses près. La fille avait déposé l'annonce, placardée au milieu des autres entre les annonces comtales et celles des mairies. Sans trop de fioritures. Un clou au pôle nord, un clou au sud, trois fois plus gros et plus noir que ses pattes de mouches d'encre à peine sèche. Toute l'annonce avait été écrite sur le bois d'une taverne, pour quelques sous, fruits d'un labeur autre, à la lueur faiblarde d'une bougie et d'un âtre lointain. Et la fille, qui avait jeté un regard circonspect à son auteur de temps en temps, n'avait pas pris le temps de corriger sa demande d'embauche. Elle ne savait peut être pas même écrire... Après tout. Demandait-on à une servante d'être instruite? Carrément pas. Elle y avait songé un peu, hagarde, quand l'homme à capuche de la taverne, qui lui écrivait le début, avait stoppé plume en l'air, trois dents cariées attendant la suite....

- Et après "pour exercer talents"? Avait-il dit. Après, haussa t'elle un sourcil. Y'a clairement besoin d'autre chose? Précisions superflues, suberterfuges pour cacher le manque d'expérience... Elle fut prise d'un élan littéraire. Un élan de ce qui vous transforme un mensonge en pièce de poésie, en lyrisme narratif parfait. Un élan qui vous lance sur la voie de la mythomanie. Rajoute donc ça : "Je suis ponctuelle. A fortiori si vous me logez chez vous, pas de risque que j'arrive en retard." Et puis tu vas à la ligne. Tu rajoutes "Je négocie très bien." Ouvre les guillemets "Si tu m'fais pas les denrées à 50% j'appelle mon maître y va t'casser la gueule". A la ligne. "Je suis organisée. 9h travail, 10h travail, 11h travail, 12h travail..."
Tu continues jusqu'à seize heures. Pas plus tard. Faut pas déconner.
Ensuite. "Je suis souriante en toutes circonstances. Enfin, ça dépend quand même." Et enfin. Je suis douée en calcul mental "Deux cochons plus une vache ça fait... ça fait... Putain ça fait cher. Si tu me les fais pas à 50% j'appelle mon maître y va t'casser la gueule!"
Et elle continua ainsi. Laborieusement, proposant multiples services, ne sachant lequel soumettre, pleine d'idées, pleine de mensonges, prometteuse, en somme.

Tout comme sa carrière.

_________________
Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Arnaut_de_malemort
- Comment ?

Papa furax ! Les yeux gonflés de sang, le teint rubescent de haine, il allait tuer. Comme il l'avait fait jadis avec les sorcières, les roux, les jumeaux bicolores, et de façon général, les gens plus bizarres que lui. Les domestiques avaient été réuni dans le petit salon de Turenne. Inutile d'alerter à tord son épouse, qui se remettait à peine de sa récente couche. Même si elle lui avait donné un fils, et qu'il pouvait clamser heureux, le reste de sa vie serait dévolue à l'éducation de son fils, qui serait aussi parfaite que la sienne.

- Mesdames et Messieurs. Mon astrologue vient de me révéler des vérités choquante, qui me conduisent malheureusement à prendre des décisions péremptoires. Sa tartine de pâté ayant rompu alors qu'elle le trempait dans son thé, elle me fit le présage que ma femme avait une chance sur huit cent mille de m'être infidèle. Afin de ne pas tenter le diable, j'ai donc décidé d'expulser toutes présences masculines non noble dans ce château. Évidemment, cette décision est rétro-active, et tous ceux qui partent devront me rembourser l'intégralité des frais que j'ai englouti pour leur formation et leur logement. Merci.

Ça n'avait pas été facile. Pas de colère. Pas de sang. Heureusement qu'il avait ses yaourts bulgares pour maîtriser sa bile. Son épouse allait sûrement poser des questions, il fallait donc fabriquer un alibi un peu crédible. Surtout que les antécédents familiaux du Malemort le désignait lui comme un prédateur naturel. Rapidement, il griffonna un petit mot à son attention.

Citation:


    Ma chère épouse,

    Les médecins royaux ayant prouvé qu'une trop grande présence masculine pouvait rendre les nouveaux-nés inféconds, et puisque feu ma bien-aimé mère s'est toujours entourée de femme, et a eu plus d'enfant que ma mémoire ne peut en retenir, j'ai donc décidé d'ourler notre fils héritier Nicolas de femelle. Je pars donc au marché en trouver.

    N'oublie pas de lui donner le sein, ça rendra tes mamelles plus fermes.

    Ton aimé.



Au richissime comte de Turenne, enfin, de se rendre au marché.
_________________
~~~~
Arnaut_de_malemort
Le Malemort se promenait dans la rue, tout en alpaguant quelque jeunette pas trop maigrichone.

- Hého toi ! Là ! Oui toi ! Tu sais laver sans frotter ? Non ? Roh !

Continuant sa marche, il en fit deux ou trois. Sur un ton de moins en moins poli.

- Je cherche quelqu'un qui nettoie pour vivre, et qui vie pour nettoyer ! Est-ce trop demandé ?

Il allait tomber de désespoir, quand il vit l'affiche...
_________________
~~~~
Maxine.
Et ça gueulait, ça gueulait, dans tous les coins fallait que ça hurle... Mal à l'aise dans cette ambiance de hurlements, ou peut être était-ce ce qu'elle voulait faire croire, mais la fille s'était posée à une dizaine de pas de l'annonce pour se dégager des cris et des uns et des œillades des autres ; les intéressés l'auraient dévisagée comme une pièce de viande ce qu'elle aurait eu du mal à supporter. La distance, d'ailleurs, avait cet avantage de la laisser complètement anonyme. Elle n'était pas la fille de l'annonce, ni la fille du marché. Elle était une fille parmi toutes les autres, avec le même visage banal et sans aucun détail qui l'aurait rendue unique.
Elle était transparente au milieu des gens.

Quand le comte arriva, elle sentit à son allure une certaine différence d'avec les autres. Les pauvres gens ont le chef affaissé, et du gras mal placé, de celui qui vous rend malade plus qu'il vous entretient. A l'âge fort, dans lequel sans nul doute se trouvait-il, ils ont une arrogance mal placée : celle des nobles s'exprime avec plus de légitimité. Il avait quelque chose de noble ce garçon, autrement que dans son accoutrement, et ses mots. Elle le vit tout de suite, mais ne fit pour autant pas un pas vers lui lorsqu'il s'approcha de l'annonce.
Non...

Elle attendait. Prédatrice. Elle attendait immobile et confondue dans le paysage.

_________________
Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Mathilde_la_blonde



Mathilde elle, n’attendit pas.

Elle se mit à beugler tout en pointant l’affiche, ses grandes noisettes scrutant les quelques badauds attroupés près d’elle.


Z’vous plait ? Z’vous plait ? L’est à qui l’annonce là ? J’suis Mathilde la bonne d’la Baronne de Lignières, savez la rouquine de Limoges, ouais la pochtronne au corsage qui déborde ! C’bien vous la connaissez bien messiau !

On a b’soin d’une autre servante car moué comme vous voyez j’me suis fait secouer la lanterne et j’serai bientôt plus en état d’lustrer les poulaines de m’dame.


Deux nattes blondes encadraient le minois plutôt séduisant de la chambrière, qui malgré ses 16 ans portait enfançon pour la 5 ième fois. Trois blonds, bâtards du garçon d’écurie des d’Ambroise, et un brun, rejeton ingrat du pourceau d’Epicure qui tenait lieu de cocher.

Celui qui tendait l’énorme bedaine de la blonde, personne ne savait d’où il venait.
Johanara d’Ambroise, Baronne colérique mais au cœur prompt à recueillir tous les lépreux, les pouilleux, les crève-la faim et autre menuaille désireuse d’arnaquer la grande dame, ne supportait plus les frasques de sa valetaille mais rechignait à la congédier, persuadée que ces bons à rien crèveraient de misère au bord du ruisseau sans elle.
Comme seule punition à celle qui se donnait à tous vents, la rouquine exigea de Mathilde qu’elle trouva une autre chambrière pour l’aider dans ses tâches.


La Baronne paye bien. Et les jours où elle s’est pintée la trogne et qu’elle est complètement torchée, l’est capable d’nous redonner d’la thune oubliant qu’elle nous l’a déjà filé la veille.

Ct’une affaire !
Maxine.
Ah ça non alors !
Grommela la fille. Et, faute d'avoir une barbe, elle le fit entre deux rangées de dents claires et serrées, insistant sur le non comme s'il eût été un tremplin de négociation. Qu'importe, la Mathilde ne l'avait sans doute pas entendue, au loin qu'elle était, comparable et semblable aux autres comme on l'est d'un troupeau de fourmi. Le "non" de la fille s'était fondu dans les cris des vendeurs, car d'étal en étal, en effet, cela ne cessait de hurler.
La voix de la servante de la baronne, cependant, avait une force plutôt étonnante. Et elle parvint à couvrir, avec peu de panache, le déhanché grossier et lourd d'une paire de bœufs de traits, à la volubile marche pétante, qui passèrent entre Mathilde et la fille en écartant tout sur leur passage.
Il n'y avait qu'une petite dizaine de pas entre la fille et la Mathilde, qu'avançant entre elles deux, les quadrupèdes vidèrent.


Non de nom, c'est une souillon! jura t'elle, alors que la queue du hongrois battait l'air et frottait sa capuche comme un fouet. Elle se poussa un peu, redressa le nez, fière. N'était-ce point une démarche écœurée, une démarche jalouse, de moins forte et moins bien lotie? N'agissait-elle pas ainsi parce qu'elle avait des atours autrement moins séduisants que ceux -à l'évidence performants- de Mathilde?

Ça s'peut, répondit-elle à hauteur de la servante. Ça dépend combien que ça paie.
_________________
Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Arnaut_de_malemort
Apparemment, il y avait quelqu'un d'autre sur l'affaire, et le Malemort, bien plus riche que cette baronne Lignières, userait de toute son influence pécuniaire pour le prouver. Quoiqu'une autre option semblait s'offrir à lui.

- Excusez moi !

Cela lui arrivait rarement de s'excuser. Sûrement un abus de langage...

- Oui vous là ! Blondasse !

Elle se reconnaîtrait.

- Oui. Je suis Arnaut de Malemort, Comte de Turenne, fils de feu Nebisa de Malemort, Reyne de France. Il se trouve que j'ai un garçon à éduquer à la maison, et loin de moi l'envie de le faire devenir un gueux. Je cherche également à m'entourer de parfaite jeune fille pour stimuler sa fécondité. Vos attributs font de vous la femme parfaite. Combien vous paye la baronne de Lignières ? Je vous en paye le double !

Le Malemort ne s'en était pas rendu compte, mais un dernier intervenant s'était incrusté. Ce n'était pas très bien polie, mais le jeune homme était toujours plus torélant avec les belles jeunes filles. Elle s'exprima sans détours, ce qui éviterait sûrement pas mal de complication. A la jeune femme qui débarqua, et dont il ignorait le nom pour l'instant, il s'exprima :

- Une fois que je connaitrais votre identité, et que j'aurais acquis la certitude que vous êtes ni rousse, ni provençal, je vous proposerais 100 écus la journée, et un toilettage initial complet.

Quand le Comte de Turenne parle d'argent, on l'écoute. Parce qu'il en a plein, et qu'il est assez facile de rajouter un zéro par ci par là !
_________________
~~~~
Mathilde_la_blonde



Mathilde ne se démonta pas. Quand on est au service d’une rousse volcanique qui prend parfois un bain avec des poulpes, rien ne peut plus vous décontenancer.

Encore moins un freluquet de comte à qui notre blonde croqueuse d’hommes aurait tout de même bien fait son affaire.

Ils étaient néanmoins pour le moment sur la paille. Mais la bonne savait d’avance que si elle ne ramenait pas la souillon à la maison pour servir la Baronne le courroux de cette dernière s’abattrait si fort sur elle, qu’elle en perdrait surement les eaux !


M’sieur l’comte, ma dame est Nièce du plus grand duc du pays, Le poilu. De l’argent on en a plein les fouilles. Nous autres les serfs on sait bien qu’une fortune amassée par héritage ne vaut pas une vie d’magouilles . Vous aviez une Reine, nous on a le Roi d’l’arnaque. Z’inquietez pas ma p’tite dame vous serez vachement bien payée chez la Baronne.

C’était peut-être pas le moment d’avouer que tant que la belle rousse n’aurait pas touché son héritage de Bretagne, tout le monde bouffait des choux à la maison.

Mais Mathilde se réjouissait déjà du tour qu’elle jouait à sa maîtresse :

« Je vous amène une petiote mais faut la payer deux cent écus la journée, sans quoi le Comte de Turlututu nous la fauchait sous l’museau. Je peux aller au marché vendre une d’vos frusques hein. »


Et jamais je pourrai quitter la Baronne. Elle nous traite comme ses enfants. Et mes batards jouent avec les siens. C’est une grande dame. J’sais pas si pour vous ça veut dire quelque chose m’amzelle, mais chacun des membres de sa mesnie, pourrait tuer pour elle.

Par contre mon bon messiau ; si voulez qu’japrenne quelques turlutes à votre fils,je suis partante et gratis ! J’aime la farandole.
Maxine.
C'était le Nirvana.
La fille regardait l'un et l'autre, dubitative, ou en tous cas semblant l'être, avec cette tête un peu penchée sur le coté, les cheveux bruns mal attachés qui se tordaient et se mêlaient les uns aux autres, et une oreille, une petite oreille rose qui dépassait en auréole tiède de cet amas brun. Elle essayait de rester stoïque et de ne pas sourire, cet effort difficile mais par lequel elle excellait. Rester indifférente.


- Oui. Je suis Arnaut de Malemort, Comte de Turenne, fils de feu Nebisa de Malemort, Reyne de France.

- M’sieur l’comte, ma dame est Nièce du plus grand duc du pays, Le poilu.

Elle déglutit. Bien sûr ils avaient dit tout un tas d'autres choses, tout un tas de choses plus ou moins intéressantes, mais qu'elle n'avait pas écouté, ou peu. Ou n'en témoignait-elle aucune attention. Allez savoir... Cela dit, la seule chose qu'elle fit après que l'un et l'autre ait fini leur tirade, c'est prendre son temps pour répondre. Comme une femme du peuple, un peu intimidée, cherchant ses mots, peut être un peu avare de vocabulaire, aculturée aussi, elle était tout cela dans le rôle qu'elle s'était donné, et c'est emplie de cette naïve façade qu'elle répondit, butant à chaque mot, à chaque syllabe. Butant et avec un air un pu creux.

Vous êtes qui, déjà ?

Pure formalité. Arnaut de Malemort, je sais très bien qui tu es.

_________________
Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Arsene_
Il était là depuis le début de la scène, une ombre parmi les ombres. Il avait tout suivi, de la pose de la pancarte à l'échange de chiffonniers entre les deux intervenants.

Il hallucinait sur la manière qu'avaient les deux de se bagarrer la jeune femme. Manquait-on si cruellement de gens de maison en Limousin pour qu'il faille surenchérir de cette manière pour s'octroyer les services d'une demoiselle ?

Ses yeux, plissés, allaient de l'un à l'autre...

Un petit sourire vint s'accrocher aux lèvres du dandy...

_________________
Arnaut_de_malemort
Le Malemort fit une mine déconfite. Rares étaient les gens qui lui résistaient, et subséquemment, rares étaient les occasions où ils avaient à argumenter d'avantage. Il était beau, il était jeune, et il avait beaucoup beaucoup d'argent. Heureusement, il y en avait une autre. La poitrine un peu moins charnue certes, les cheveux un peu plus gras, mais tant pis.

- Je suis Arnaut de Malemort, Comte de Turenne.

Comme pour mieux insister, il porta sa main droite à son cou, et ses doigts fins vinrent tapoter un gros médaillon en or, serti sur une chaine tout aussi rutilante. Sa main gauche quant à elle, écarta son manteau pour faire apparaître une grosse besace plein d'écus, qu'il fit volontairement sonner. C'était plus expressif que tous les beaux titres du monde.
_________________
~~~~
Maxine.
Ah oui.

Elle savait qui il était, même si elle n'avait écouté de sa réponse que le tintamarre guilleret des pièces qui s'entrechoquaient. Gling, gling, gling. Money money money.
Et, ainsi recroquevillée dans son rôle, elle fit mine de s'y intéresser. Comme une pauvre paysanne qui n'avait jamais vu autant d'or à la fois. Comme une pauvre fille. S'il avait fallu insister plus sur son rôle, elle l'aurait fait Dieu, oui! S'il avait fallu baver, supplier, se tordre de douleur et d'envie, lécher ses bottes pour se faire plus petite elle l'aurait fait. Mais, toute dans la mesure de ce rôle parfaitement rôdé, elle hocha simplement la tête.


Le riche comte de Turenne. Enchantée.

Au loin se tenait une ombre élégante, qui attira un instant son regard. Mais déjà Turenne sortait un médaillon qu'elle aurait fort bien vu pendant entre ses deux seins. Et, se l'imaginant, elle s'exerça à un simulacre de sourire qui pu passer, au point où ils en étaient, à un semblant de présentation.

Je m'appelle Jeanne, Jeanne Daur. Comme l'or, sauf que ça s'écrit pas pareil.

Cette phrase ayant le délicat loisir de la faire passer pour une idiote, elle était ravie.
_________________
Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Arsene_
Toujours tapis dans l'ombre, à observer la scène. Sourire qui s'élargit devant tant d’obséquiosité. Il admirait la prestation de la jeune femme, capable de susciter en ses interlocuteurs un besoin quasi irrépressible d'étaler titres, pouvoirs, et richesses.

Jeanne Daur...il réfrène à grand peine un fou rire. Féminin de Jean Daur. Et c'est bien ce qu'elle est en train de faire, la jolie brune. De les endormir, doucement.

Il se demandait simplement ce qu'elle comptait faire. Il hésitait, à vrai dire, entre deux hypothèses.

Soit elle était habile de ses mains et se servait directement sur place, dans leurs poches, soit elle avait plus d'ambition, de classe, et d'amour du risque et elle attendait de rejoindre leur demeure pour y faite main basse sur tout ce qu'elle recelait de richesses...

Il penchait pour la seconde. Mais il devait aussi s'avouer que la voir oeuvrer en pleine rue, à la vue de tous, aurait quelque chose de plaisant.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)