[ Entre 1482 et 1485, dans un trou perdu du royaumes ]
On y est. La maison est au bout du chemin en terre. Une bourrasque de vent déshabillent les arbres de leurs dernières feuilles. Nous sommes en automne.
On se rapproche. Des cris se font entendre. Des cris aigus. Il y a aussi des rires et des pleurs. Ce sont des cris d'enfants.
Au bout du chemin, une maison de campagne qui semble assez grande. Un mur de pierre avec des barreaux de fer qui fait le tour de la maison. Il y a un portail, en fer aussi. La rouille a commencé à ronger les portes et le gris du fer se mêle au marron orangé. Cela fait bien longtemps que les poignées ne ferment plus et le portail est toujours légèrement entre ouvert. De toute façon, il n'y a rien à prendre. Sur le portail, une planchette de bois attachée avec de la ficelle de mauvaise qualité. On peut lire "maison d'Aqwa"
Évidemment, le portail grince lorsqu'on l'ouvre, comme pour prévenir. Après il y a une cours assez grande avec une vingtaines de chiards âgés de 5 à 15 ans. Ils se chamaillent, ils se lancent tous ce qu'ils trouvent au visage, ils courent dans tous les sens, se cachent, s'insultent, se crachent dessus, se battent. Les plus grands font la loi. Les filles se sont regroupées d'un côté parce que les garçons jouent à la guerre et que cela ne les intéresse pas.
Au fond à gauche, on voit la porte de la maison qui, on le devine, débouche sur la cuisine. Près de la porte, la fenêtre de la cuisine avec un carreau cassé. Juste côté, il y a une grande table en bois, avec des bancs collés les uns aux autres. Et un fauteuil. Dans lequel est assis un vieillard légèrement recroquevillé. Il a une couverture assez sale sur les genoux. La couverture semble aussi vieille que lui. Le vieux tire sur sa pipe. De temps en temps, il insulte les gamins et crache en leur direction.
- Louis, sale morveux!! Arrête d'emmerder les filles!! tu les emmerderas quand t'auras des poils sur les couilles, enfant de putain!! Je te rendrai bien à ta mère si je l'avais pas crevé!!!
C'était Aqwa. Et c'est finalement arrivé.
Toutes les catins et rombières qui ont eu des enfants de lui se sont regroupées et ont déposé une plainte pour obtenir une pension. Et tout était rentré dans l'ordre. Le juge, dont Aqwa avait tringlé la fille dans une ruelle un soir, avait donné raison aux catins. Toute la fortune d'Aqwa issue de ces brigandages et pillages fut répartie entre les catins, le comté prit sa part, frais de dossier oblige, et le juge lui refila tous les gamins pour qu'il prenne conscience des conséquences de ses actes. Aqwa touchait juste une petite pension pour s'occuper des gosses. Mais cela ne suffisait pas à couvrir les frais et depuis le début de l'année, il ne recevait plus rien. Heureusement, une femme aidait Aqwa et elle veillait sur les gamins. Aqwa l'appelait "Marie" mais plus jeune, elle était connue sous le nom de "Marie Christine". Elle tenait une chaîne de bordels assez réputés.
Et L'hydre?
Après plusieurs rapprochement ratés avec d'autres groupes de brigands, après plusieurs départs et arrivées, l'Hydre était devenue au fil du temps une association de riches bourgeois. Des parvenus. Ils avaient gardé la haine des nobles, de l'Eglise, du système en général. Juste, ils avaient plus de manières et de subtilités. Ils avaient jugé l'approche des anciens trop frontale et inefficace. Ils avaient donc opté pour une approche plus subtile. Niquer le système de l'intérieur comme ils disaient. L'Hydre était donc devenue une école qui dispensait principalement des cours en Sciences, Littérature et Histoire. On se mit à l'appeler l'Académie de l'Hydre et elle préparait les fils des bourgeois à la politique et à des métiers techniques. C'était pour le jour où la Noblesse et lÉglise tomberaient, pour le jour où la Monarchie s'effriterait d'elle même tellement elle était gangrenée de l'intérieur.
Récemment, certains historiens établirent des liens entre l'Académie de L'Hydre et une école qui, 300 ans plus tard, avait pour nom "École Centrale des Travaux Publics" qui donnera naissance à ce que nous appelons communément aujourd'hui "Polytechnique".
Un groupe d'enfants s'approche du vieux.
- Dis Papi Qwa, tu nous racontes le tournoi de Genêve?
- vous me cassez les couilles, allez jouer bordel!! Voyez pas que je suis occupé à rien foutre?
- allez allez allez!! et on sera sage!
- Oh oui oh oui oh oui!! firent les autres en choeur.
Dans ses yeux vitreux et fatigués, une étincelle s'alluma.
S'adressant à l'un deux
- Machin, Vas me chercher la bouteille dans l'armoire
- Moi c'est Jean
- j'm'en tape, vas me chercher la picole que je te dis
Le gamin avait l'habitude, il revint avec une bouteille sans étiquette. Aqwa prit le bouchon avec son bec, pump! et cracha le bouchon. Puis il se prit une longue rasade. Beaucoup d'hommes politique boivent un verre d'eau avant leur discours.
On est en 1458, 1460 peut être. Je participe à mon premier tournoi. Je suis dans un groupe de brigands qu'on appelle l'Hydre. On fait les cons partout et on en a rien de branler de tout. Je me tape des rombières à gauche à droite. Y'a une fille, Grazzia qu'elle s'appelle, qu'est bien plus bonnasse que les autres. C'était comme avec Marie, sauf que Grazzi, je ne la payais pas. Enfin si, en liquide... Donc Grazzi, elle a un cul, c'est même pas un cul, c'est une invitation. C'était comme si y'avait écrit "bonjour" dessus. Et puis, elle faisait des trucs avec sa langue... enfin vous êtes trop jeunes pour ça..
Imaginez un poulailler grand comme un cimetière. Sans poule. Et avec dedans, que des renards. Des renards qu'ont pas graillé depuis 3 jours et qu'ont tellement la dalle qu'ils boufferaient n'importe quoi. Même des autres renards. Et en plus, ces renard, y ont la rage. Ils bavent partout et leurs petits yeux de fouines deviennent fous. Et paf, un soir, on les jette tous dans le poulailler. Ca, c'est le tournoi de Genève.
L'enflure de Kreems nous avait encore fait un sale coup de pute, il nous avait pas attendu. Y'avait la petite Elvy aussi. Les rumeurs de l'époque disaient qu'elle se tapait l'âne de Kreems, et que c'est pour ça qu'il était parti parce qu'il avait perdu la face mais pas le poignet parce qu'il faisait une mayonnaise du tonnerre... Alors on se pointe avec Grazzi, on se pose dans un coin en attendant la nuit, et...
Aqwa sentit quelque chose contre lui. Il ouvrit un oeil, c'était Grazzi qui lui palpait l'entre jambe. Elle lui glissa:
- Mon cochon sauvage, faut y aller, c'est l'heure.
La nuit était noire. On voyait juste les fenêtres au loin des tavernes qui bordaient le chemin. Les rares feux de camp s'éteignait un par un pour ne pas attirer l'attention.
Partie I: l'attaque
Aqwa et Grazzi courraient ensemble. Grazzi était accroché au manche d'Aqwa. Aqwa avait sa main sur le derrière de Grazzi. C'est ça la solidarité. Ils rencontrèrent deux ombres. Aqwa rugit dans l'ombre.
Attaque de la levrette de pintade en rute !!!
Grazzi savait ce qu'elle avait à faire et elle le fit. En moins de 10 secondes, les deux ombres étaient à terre. Aqwa fila quelque coups de pompes pour s'assurer qu'ils ne faisaient pas semblant. Puis ils palpèrent les corps... Aqwa tomba sur un homme...Et Grazzi sur une femme... Aqwa re connaissait cette odeur. Ca sentait la Bretagne. C'était sa faIgnace!
- Ignace!!! Yeched mat mon pote!!fit il en le délestant de sa bourse.
Aqwa et Grazzi échangèrent les corps afin de procéder à une deuxième palpation. Aqwa passa un long moment à palper la fille au niveau de la poitrine. Une tension apparut à son entre jambe qui se fit de plus en plus forte. Sa ceinture allait bientôt lâcher sous la pression de son épine ventrale.
Citation:04/11/1460 04:04 : Vous avez racketté un groupe composé de Ignace. et de Lena. qui possédait 104,16 écus et des objets.
04/11/1460 04:04 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Ignace. et de Lena. (coefficient de combat
, qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
Partie II: Le saint des seins
Alors qu'il était les deux mains sur les seins de la fille, il sentit un choc et se retrouva la tête dedans. Probablement l'une de ses plus belles pertes de connaissance.
Citation:04/11/1460 04:06 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
04/11/1460 04:04 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Le_g. et de Semrehymh .
04/11/1460 04:04 : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Le_g. et de Semrehymh (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.
Partie III: Une sale mine
- Messire Aqwa? Messire vous m'entendez?
Aqwa ouvrit un oeil. Vu la dégaine de l'uniforme, c'était un représentant du comté.
- Oui c'est moi. Si c'est pour l'adresse du bordel de Marie Christine, c'est à la porte Sud...
- Nan messire, c'est votre salaire pour la mine et le type lui remit une enveloppe avec des piécettes
- Mais qu'est ce que tu branles ici toi? on est en plein tournoi bordel!!
Citation:04/11/1460 09:11 : Le Comté vous a reversé 32,20 écus d'arriérés de salaires.
EDIT: je viens d'apprendre que le perso "Lena." est une gamine de 3 ans... donc le palpage RP tombe à l'eau évidemment. Je laisse le RP pour le plaisir des yeux. LjdA
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Y'a rien à comprendre. De toute façon, je ne peux pas.