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[RP] Quand la MacCord's Familly s'interesse à la chasse...

Jason_maccord

De bon matin, mais pas forcemment de bonne humeur, MacCord attendait au pied de la tour.
Il etait heureux de retrouver Briana, content de voir Lean et Deedee mais la situation de voir sa fille, la mère de sa fille et sa compagne reunies en sa compagnie sous le regard de Lucie le laisser perplexe. Surtout que Lucie, tout Grand Fauconnier de son etat, ne ratait pas une occasion pour le faire tourner en bourrique.
Et là MacCord lui servait une belle occasion sur un plateau d'argent.

Huummfff... On verra bien... Avec une sucette au calva dans le bec, elle aura du mal à trop parler.

Oui, MacCord achetait le silence de Lucie avec des sucreries. Pas très glorieux mais assez efficace...
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Leandana

J'arrivais au pied de la tour, où Jaz m'avait donné rendez-vous.
La chasse en famille... Pour moi, la famille c'étaient Alizarine, Mabelle, Rochane et Nerwendile.

Mais depuis que Jason m'avait réservé une chambre chez lui, qui s'accompagnait d'une promesse à demi-tue, cette image de famille avait été un peu chamboulée.

J'avais oublié la petite Briana... J'avais oublié que Deedee était sa mère, avant d'être mon amie.

Mais j'étais confiante et en arrivant au pied de la tour.

Bonjour Jason. Il ne fait pas chaud à cette heure là. Un frisson me parcourait le corps... Le froid ou l'appréhension? l'avenir le dirait mieux que moi.

Briana.

Sa motivation avait été grande. Au point qu'elle aurait pu rendre folle toute la Maison pour qu'enfin on réponde favorablement à sa demande qui avait été la suivante : " être initié à la chasse au vol".
Là où des enfants de son âge n'avaient toujours d'yeux que pour leurs poupées, et tas d'autres jouets, elle, elle voulait pouvoir tendre fièrement le poing et voir l'Oiseau s'envoler. Grande était sa soif d'apprendre, toujours plus, mais là n'était pas l'unique but de se voir initier. Cette fois, cette demande, elle l'avait formulé avec le souhait particulier de pouvoir enfin partager un peu de son temps et surtout passion commune avec son père qu'elle jugeait ne pas voir assez souvent.

Et ce jour était enfin arrivée. Et ce fut accompagnée, qu'elle arriva sur place, juchée sur le dos d'un petit cheval arabe sous la surveillance attentive de Roderic qui se tenait en retrait et de sa Mère qui avait insisté pour faire présence à leur côtés. Les deux mains serrant les rênes, elle s'avançait avec aisance, et ce depuis que Paul lui avait fait la surprise de lui apprendre à monter. Aussi ne lui avait-il pas fait surprise d'un cheval qu'il lui avait alors offert mais qu'elle avait fais choix de laisser aux écuries, juste pour rassurer sa mère qui avait à tout prix jugée bon qu'elle monte un cheval plus petit.

Pour cette partie de chasse, la jeune de Courcy avait revêtu une tenue doublée de vair et bordée d'hermine, serré sa longue chevelure tressée sous un bandeau. Elle était fin prête à retrouver son père dont elle voyait se dessiner la silhouette avec à ses côtés quelques deux autres personnes.

Arrivée à hauteur, stoppant sa monture elle attendit que Roderic la rejoignent et se charge de l'aider à descendre. Un sourire esquissait avait valut remerciement et pieds à terre, elle s'était précipitée dans les bras de son Père qu'elle couvrit de baisers.

" Bonjour Père ! Que je suis contente que ce jour arrive enfin ! N'est ce pas là une belle journée pour chasser ? "

Ses petites azurites portées sur le ciel vinrent en juger de nouveau avant qu'elle ne baisse le regard et ne se tourne vers les deux autres personnes présentes qu'elle n'avait pas souvenir de connaître. Beaucoup de temps s'était écoulé depuis qu'elle avait eut à quitter la Normandie pour se rendre dans le Maine, mais son retour ferait qu'elle réapprendrait à savoir qui il était bon d'apprécier ou pas faisant partie de leur entourage.
La seule chose dont elle eut été certaine, c'est que ces deux personnes ne faisaient en rien partie de leur famille et après un salut courtois qu'elle adressa dans un signe de tête, elle tourna celle-ci vers son père :

" Père ? J'avais ouïe dire que cette journée serait consacrée à notre famille ? Qui sont donc ces personnes et que font elle ici en votre compagnie ?"
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Jason_maccord

Briana arrivait. et comme d'habitude, elle savait ce qu'elle voulait. Pas la fille de MacCord pour rien...

Bonjour Briana. Je vois que tu as trouvé une tenue adequate... mais les oiseaux risquent de confondre leur proie et ton col.

MacCord rit.

Je te taquine.

MacCord indiqua l'homme derrière lui.

J'ai demandé à Roland de m'accompagner pour servir de victime, enfin d'assistant. Tu ne le connais pas encore, il est en charge du domaine de Lyons la Foret quand je n'y sejourne pas. Aujourd'hui, il va s'occuper des leurres.
Mais viens...

MacCord pris Briana par la main et se rapprocha de Lean.

Briana, voici Leandana. Je la connais depuis bien longtemps. Elle est la mairesse de Dieppe, la cousine de Rochane et de Nerwendile, la soeur de Mabelle et d'Alizarine. C'est aussi ma compagne. Mais ça on aura le temps d'en parler après les presentations et en attendant l'arrivée de Lucie. Lucie est le Grand Fauconnier. Et comme je te l'avais dit : tu vas rencontrer des Blanches puisque Lucie fait partie de leur ordre.

MacCord se tourna vers Lean.

Lean, je te presente Briana, ma fierté et mon amour de fille.
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Leandana

Ainsi elle était là, la damoiselle.
Je l'avais rencontré peu avant son départ pour je ne sais où, la veille peut être. Toujours est il qu'elle n'était plus la petite, toute petite fille que j'avais connue dans les bras de ses parents, il y a longtemps maintenant.

Elle avait de l'allure, la gamine. Et de ce fait, ni son père, ni sa mère ne pouvait la renier. Fière comme un paon sur son destrier, elle avait eu l'aplomb en descendant de remettre directement les choses au clair, au cas où je n'ai pas compris.

Et voilà que Jaz sortait mon pédigrée, ma lignée, ma race "pur sang de dragonne". Il fallait peut être un jour que je lui avoue que j'en perdait toute contenance.
Etait-il réellement obligé de dire à son enfant que j'étais sa compagne? Je n'étais pas certaine que ça me mettrait dans les petits papiers de Briana. J'étais même persuadée que cela aurait l'effet inverse.
Mais qu'importe, malgré mes pantalons et ma chemise, que je portais de façon très masculine pour la chasse en général, bien que ne connaissant pas celle là, je fis une petite révérence à la damoiselle.

Bonjour Damoiselle Briana. Votre père ne mentait pas en me disant votre beauté. Puisse ce jour de chasse vous divertir au mieux

Ca, c'était fait... embûche suivante...

Deedee

Une chasse, si elle avait seulement songé un jour accompagner sa fille à la chasse en compagnie de son père à Vincennes, la de Courcy n’y aurait jamais cru. C’était sans doute la première fois, la toute première fois que père et fille se retrouverait pour une telle chose. Elle avait mainte fois imaginé Jason apprendre à Briana à monter à cheval, lui apprendre à tirer à l’arc, ou se battre à l’épée comme il lui avait appris à elle, mais chasser… Chasser… une demoiselle… Enfin, Briana n’était pas n’importe qu’elle demoiselle non plus. Et cette idée faisait doucement sourire Adeline qui voyait bien là sa fille, et celle de Jason, un beau mélange, un sacrée caractère.
Et devant l’insistance et l’enthousiasme de la mini de Courcy, Adeline n’avait pu s’opposer à cette demande, bien au contraire, demandant même à pouvoir l’accompagner. Après tout, une chasse de ce genre elle n’en avait jamais fait mais au-delà de cette chasse c’était surtout la possibilité de passé une journée en famille qu’elle voyait et il y avait bien trop longtemps que cela n’était pas arrivé.

C’est donc non sans une certaine fierté, avec une petite pointe d’appréhension tout de même qu’Adeline arriva derrière sa fille, chevauchant fièrement son destrier, sur le lieu de rendez vous dans la forêt parisienne. Et comme toute maman un peu angoissé, n’imaginant pas que sa fille pouvait être si grande et se débrouillée quasiment seule, elle avait demandé à son jeune garde, Rodéric, de ne pas la quitté des yeux, au cas où un problème surviendrais sur ce cheval même si elle devait se rendre à l’évidence que sa petite fille montait très bien à cheval, et qu’elle pouvait parfaitement diriger sa monture, pour preuve, la jeune de Courcy stoppa sa monture à hauteur de son père et en descendit presque seule.

S’arrêtant également, Adeline regarda, avec un léger sourire au coin des lèvres le père et la fille se saluer et faire connaissance avec la nouvelle compagne de ce dernier. Elle se mordit la lèvre en attendant la question, innocente, mais pleine de sens de Briana au sujet de cette « réunion » familiale. Une question, pour mettre tout le monde d’accord ! La digne fille de son père !
Adeline descendit alors de sa monture et vint à son tour saluer Jason, Leandana et Lucie, après tout, même si elle voulait se montrer « discrète » durant cette journée pour laisser au maximum père et fille se retrouver, il n’était pas question de jouer les « sauvages » et rester dans son coin.

-Bonjour à vous, nous y voilà donc enfin. Briana attendait cela avec impatiente et je suis bien heureuse de pouvoir participer également.

Un sourire, elle regarda un instant Jason en hésitant entre incliner seulement la tête ou lui faire une bise. Hésitation stupide car en d’autre lieu elle n’aurait pas hésité, mais là… Là devant leur fille, devant Leandana, la question se posait et finalement elle opta pour un sourire franc, enjoué mais restant tout de même sur la réserve avant de se tourner vers Lean.

-Je suis contente de te voir ici aussi, mais j’espère que tu n’a pas l’intention de trop forcé ? Puis se penchant à son oreille. Comment se porte ta blessure ?

Regard mi sévère mi amusé, Lean faisait partie de ces « vieux » amis, ceux qui était resté envers et contre tout même si là, pour le coup, devait-elle parler de rivalité ? Elle lanca alors un petit coup d’œil accompagné d’un grand sourire maternel vers Briana qu’elle regarda avec fierté !
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Briana.

Les mires s'étaient posées sur Roland, le temps des présentations et d'une prompt salutation qu'accompagna un sourire, et ce avant qu'elles ne viennent se figer sur Leandana, la dite compagne, qu'à présent, elle ne daignait plus lâcher du regard. Était-ce moment jugé comme étant le meilleur par son père pour qu'il ait à la lui présenter en tant que tel, ici, maintenant ? Il fallait croire que oui.
Et comme elle ne ratait rien de ses dires, elle retenu qu'il la connaissait donc depuis longtemps.
Longtemps ? Mais depuis combien de temps au juste ?
Depuis toutes ces années où elle avait cru son père complètement désintéressé par son sort ?
Conclusion hâtive sans doute, mais sur l'instant, Briana venait de trouver une cause tout à fait plausible à l'absence de son père : ELLE.

ELLE qui, par quelques mot venu la flatter, pensait surement qu'il était bon de caresser l'enfant dans le sens du poil histoire de mieux l'amadouer. Seulement, c'était mal connaître Briana.

Et parce que pas réellement enchantée qu'elle puisse être là de venir partager cette journée à leurs côtés, elle aurait pu simplement s'en retourner, sans davantage lui porter d'attention. Mais voilà qu'au contraire, et parce que devant son père, elle ne voulait pas passer pour effrontée, elle s'arma d'un sourire, tout juste venu étirer la commissure de ses lèvres.
Juste pour faire comme si...
Et comme politesse obligeait à la petite de répondre, en plus qu'elle n'ait de toute façon pas sa langue dans sa poche, elle s'empressa de rajouter, sans lâcher la main de son père qu'elle tenait fermement :

" Oh... Mais je sens déjà que l'amusement sera grand ! Soyez-en certaine... Et j'espère que vous pourrez en dire autant... "

Dissimulant un sourire vicieux, elle reporta son attention sur son père. De sa relation avec Leandana, il n'y avait rien de plus à ajouter, simplement parce que Briana n'avait pas tête à en entendre parler, trop pressée de pouvoir s'intéresser au déroulement de la journée à venir.
Se retournant, regard courant l'horizon, la jeune de Courcy cherchait déjà, pleine d'entrain, à voir apparaître la fameuse Lucie pendant que sa Mère venue les rejoindre tenait la conversation. Et si les petites azurites de Briana n'étaient pas là de voir ce qui se passait dans son dos, ses esgourdes n'en écoutaient pas moins les dires de chacun... Ce qui lui permis de se rendre compte que sa Mère semblait on ne peut mieux connaître celle qu'elle accusait d'avoir soustrait son père à ses obligations.

Mires venues soutenir le regard de sa mère, un sourire venant répondre à celui qu'elle lui adressait, Briana se hâta de tendre le bras et de saisir la main de cette dernière.

A elle, son père et sa mère...

Dommage qu'Erwan n'ai pu être présent, car personne d'autre à part lui ne manquait au tableau.
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Jason_maccord

MacCord observait sa fille. Il eu un peu de mal à se retenir de rire en voyant les expressions passées sur le visages de Briana tandis qu'elle "observait" Lean. Et la petite-pique-qui-va-bien qui tombe juste après, l'air de rien. Du pur MacCord. On connait pas, on apprecie pas et on le fait savoir avec amabilité.
MacCord se contenta de sourire. Et passa à la phase deux de son plan.

Bien. Je pense que Lucie sera d'accord. On va s'organiser en deux groupes. Deedee et Lean, vous allez suivre les instructions de Lucie.

Moi, je vais m'occuper de Briana.

Coup d'oeil significatif aux deux adultes comme quoi il n'y avait pas à discuter et que MacCord avait bien l'intention de passer du temps avec sa fille.
Puis MacCord se tourna vers Briana.

Nous on va commencer par le faucon crecerelle, je pense. Il est assez leger et, comme il faut souvent porter l'oiseau au poing longtemps, on fatigue moins vite.
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Leandana

Tout le monde s'était salué, et Jason avait pris les choses en main.
Me retrouver avec Adeline? pourquoi pas et à sa question murmurée, elle eût réponse du même.

Non cela ne va pas mieux, mais je t'en supplie, que Jason ne le sache pas. Cette journée est des plus importantes pour lui, et je me demande encore pourquoi j'y suis conviée. Peut-être vaut-il mieux que j'aille m'asseoir quelque part en attendant la fin de la chasse.

Le regard accusateur de Briana m'avait bien plus blessé que la blessure de ma jambe. Peut être si elle avait sut que... après tout, les histoires de grands ne devaient pas regarder les enfants. Du moins c'est ce qu'on lui avait appris.

Je regardais l'horizon, juste au dessus de la tête de Maccord et de sa fille. Là-bas, loin, si loin dans mes souvenirs, si loin de Dieppe, si loin d'ici, mon esprit vagabondait, et je revoyais des scènes everlangesques du temps où nous étions comme les cinq doigts d'une main, de tous ces enfants qui étaient nés et avaient grandi autour de moi.

Revenant à la réalité au bout de quelques instants, je claudiquais vers Adeline

Dis-moi Deedee, je veux bien être confiée à cette Lucie, mais hum, j'ai jamais chassé. Tu sais faire toi?

Briana.

S'accaparer son Père. Ne l'avoir rien que pour elle... Voilà qui était fait ! Et c'est sans même se retourner sur sa Mère et ladite "compagne" qu'elle jugeait plus comme une intruse, qu'elle s'était mise à avancer aux côtés du tout premier homme de sa vie.

Les yeux rivés sur ce dernier, elle l'écoutait lui parler de ce que serait les prémices de son initiation... De ce faucon crecerelle dont elle ne connaissait rien, ni même le nom, ni même l'apparence, comprenant simplement qu'il serait plus facile pour elle de faire ses débuts avec un oiseau de proie tel que celui là.

Rapidement, leurs pas les avaient menés vers la Tour aux oiseaux dans laquelle ils s'étaient enfoncés, la Mini de Courcy découvrant la multitude de volatiles qui y avaient trouvés refuge y recevant soins particuliers.
Émerveillée, Briana n'en avait pas assez de ses deux yeux pour contempler chacune de leurs particularités. Tous se ressemblaient pour ce qu'ils étaient des oiseaux, mais avait ça de différence dans leurs corpulences, la couleur de leur plumage, leurs becs plus ou moins crochus. Et toutes ces têtes qui sur leurs passages se retournaient, les contemplant, les yeux brillants... De quoi donner la chair de poule à l'enfant qui resserra l'étreinte de ses doigts sur la main de son père, tout en se collant davantage à lui.

Et leur pas de s'arrêter enfin devant ce qui devait être le faucon dont son père avait parlé. Le bec était court et recourbé à la base, la tête et la nuque châtains clair, rayée de brun.
Et pour mieux voir le cercle oculaire, qu'elle devina jaune, elle s'était rapprocher un peu lâchant la main de son père avant de se retourner enfin vers ce dernier :

"Est ce celui-là Père avec lequel nous allons chasser ? Est ce un mâle ou une femelle ? Et pourquoi est ce qu'on l'appelle le faucon crecerelle ? "
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