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[RP] Le temps passe mais ta rousseur reste

Anthoyne
Citation:
A Chinon, le premier jour du quatrième mois de l’année mille quatre cents soixante,

A Leha Giffard,
D’Anthoyne de la Louveterie, Seigneur de Maillé,

    Le bon jour,

    Cette lettre peut vous paraître surprenante et en lisant ces lignes, vous devez sûrement vous demander pourquoi je vous écris.

    Actuellement en voyage, j’ai le temps de penser. Penser à l’avenir mais également au passé. J’ai réintégré la Garde Royale. Beaucoup de souvenirs me sont alors revenus à l’esprit. Notamment, ceux des moments passés en votre compagnie alors que j’étais dans le Maine ainsi que de vos caprices enfantins. A l’heure où ma plume parcourt ce parchemin, je souris en me remémorant ces instants même si je me souviens bien que je ne rigolais pas toujours lors de vos scènes d’amoureuse éperdue. A présent, vous avez grandi et vous devez sûrement être une charmante femme. Grâce à mes souvenirs, j’essaie de vous imaginer femme. Vos yeux sombres, votre teint pâle mais allant de paire avec votre chevelure de feu. Votre posture qui montre une indéniable confiance en vous.
    Je me pose de nombreuses questions : Que devenez-vous ? Qu’est devenue la jeune Leha que j’ai connue ? Habitez-vous toujours le Maine ou êtes-vous revenue sur vos terres familiales en Normandie ? Je vous savais intéressée par la politique. Avez-vous continué ? Et tant d’autres questions encore.

    Je comprendrais aisément si vous ne souhaitez pas répondre à ma lettre mais sachez que je me ferai une joie de vous relire à nouveau.


Veuillez recevoir mes plus sincères salutations,
Anthoyne de la Louveterie.


Lettre pliée, cachetée puis envoyée par l’intermédiaire d’un messager des plus fiables. Anthoyne suivit du regard l’homme quelques instants, tout en souriant et songeant

*Viens ma belle. Viens à moi. Nous avons tant à échanger.*
_________________
Leha
Citation:

      A Anthoyne de la Louveterie,
      Seigneur de Maillé,
      De Leha Giffard,
      Demoiselle d'Estrées

      Salut


    Quel plaisir d'avoir de vos nouvelles, quelle joie de vous lire !

    Même si une femme n'aime pas savoir qu'elle vieillit, votre lettre me rappelle de charmants souvenirs d'enfance. Permettez moi simplement de rectifier, lorsque vous parlez de caprices enfantins, et de vous dire que jamais, ô grand jamais, une demoiselle comme moi aura fait quelque caprice. Il faudra plutôt voir les choses comme des demandes appuyées d'un regard très doux.

    Il y aurait tant de choses à dire, car vous vous en doutez bien, beaucoup de choses se sont passées depuis notre dernière rencontre.
    Mon père m'a anoblie, sur ses terres normandes, me permettant ainsi de trouver un mari noble. Mais figurez vous que, malgré des années à m'imaginer mariée à un très grand noble, ces dernières semaines je me suis mise à rêver d'un mariage d'amour. C'est un sentiment très fort, dangereux, certes, mais vous êtes bien placé pour savoir qu'il me va bien au teint.

    J'ai quitté le Maine un long moment, pour me reposer, après un procès pour trahison. Comme vous y avez pensé, je suis allée en Normandie, visiter mes terres, mais depuis peu me voilà de retour en Maine. Je ne sais si je vais y rester, j'attends qu'un ami me rejoigne. Et bien entendu, j'ai arrêté la politique. Mais peut être pas définitivement.
    Ma principale occupation pour l'heure est de m'occuper de l'éducation de ma jeune soeur, notre père ayant très peu de temps pour nous. Voyez vous, en tant qu'héritière d'un marquis, je dois veiller sur elle. A à peine neuf ans, elle a reçu autant de demandes en mariage que moi !

    Mais vous, que devenez vous ? Vous voyagez, vers où ? Repasserez vous sous peu en Maine ? J'ai l'espoir de vous revoir, pour vous offrir un verre comme il y a si longtemps. Peut être ne monterai-je plus sur vos genoux, mon rang et mon âge m'imposant une conduite plus sérieuse qu'avant.
    Vous m'avez beaucoup manqué, je dois l'avouer, et sans honte.

    Je suis ravie que vous ayez réintégré les rangs de la Garde Royale, mais aussi effrayée à cette idée. C'est un métier dangereux, surtout quand on sait que le perdant des élections royales revendique le trône. D'ailleurs, je me permets de vous rappeler que vous m'aviez promis une leçon d'escrime.


    Comme une promesse doit être tenue, il semblerait que nous devions nous revoir.
    Peut être pourrais-je vous inviter lors de mon prochain séjour en Normandie ? Je serais ravie de vous faire visiter Estrées.

    Qu'Aristote veille sur vous,

_________________
Anthoyne
Citation:
A Chinon, le second jour du quatrième mois de l’an mille quatre cents soixante,

A Leha Giffard, Demoiselle d’Estrées
D’Anthoyne de la Louveterie, Seigneur de Maillé,

Le bon jour,

    Vous me voyez absolument ravi de recevoir aussi rapidement des nouvelles de vous. Je vous avoue que j’attendais avec appréhension cette réponse. Mais mes peurs se sont envolées au fur et à mesure que mes yeux ont parcouru votre missive.

    Il est vrai que les femmes n’aiment pas savoir qu’elles vieillissent mais à notre dernière rencontre, vous n’étiez encore qu’une enfant. Vous avez grandi et non vieilli. Vous vous êtes sûrement embelli pour devenir une femme très convoitée maintenant. De plus, vous voilà Demoiselle d’Estrées. Je n’en doute pas que les demandes de mariage doivent affluer !
    Oui, je vous connais un peu et je sais que vous avez toujours été une grande rêveuse. Peut-être réussirez-vous à réaliser votre rêve ? D'ailleurs, qui est l’homme qui vous fait rêver d’un mariage d’amour ? Un noble du Maine ? Normandie peut-être ?

    La politique donne beaucoup plus de mal que de bien. La balance n’est pas équitable. J’en suis presque satisfait que vous ayez arrêté. Lorsque je vois comment les choses se déroulent dans mon duché et je suis catastrophé de jour en jour.

    J’ignorais que vous aviez une jeune sœur. Comment s’appelle-t-elle ? A-t-elle la même rousseur qui vous caractérise tant ?

    Quant à moi, je n’ai malheureusement pas grand chose à vous raconter. Ma vie n’est pas si trépidante que ça. A part le fait que j’ai réintégré la Garde Royale, il n’y a pas d’évènement marquant à raconter. Ayant arrêté la politique, pas de fait notable à ajouter. Quant à ma vie personnelle, aucun mariage, aucunes fiançailles. Le néant total. Je vais peut-être songer à rentrer dans les ordres. Qu’en pensez-vous ?

    Je me rends juste à Saumur. Je ne sais pas pour combien de temps. En attendant, je n’ai pas beaucoup de projets, pour changer. Et en effet, une promesse doit être tenue. Je vous donnerai votre cours d’escrime. Cela saura une occasion pour nous revoir et j’espère que cela arrivera dans un avenir proche. Je vous tiendrai au courant de mes déplacements et s’il n’y a pas d’empêchement soudain, je passerai dans le Maine. Ou j’accepterai avec joie une invitation à Estrées. Lorsque votre ami arrivera, vous rejoindrez directement la Normandie ?

    Pour ma part, peut-être que bientôt, je serais mobilisé par la Garde Royale. Par contre, ne soyez pas effrayée. La vie serait trop fade et sans aucun sens, si nous ne la risquions pas pour une bonne cause, n’êtes-vous pas d’accord ? Je fais ça en connaissance de cause et je ferai attention à moi.

    Sachez que vos mots me touchent beaucoup. J’ai vraiment hâte à notre prochaine rencontre. Voyez-vous, moi non plus, je n’ai pas honte de le dire.


Que le Très Haut vous protège,
Anthoyne de la Louveterie

_________________
Leha
Citation:

      A Anthoyne de la Louveterie,
      Seigneur de Maillé,
      De Leha Giffard,
      Demoiselle d'Estrées

      Salut


    Mon mariage n'est plus vraiment ma priorité, j'ai appris à savourer le temps qui me sépare encore de l'autel. Mais il y en effet un homme qui a su éveiller en moi une passion comme jamais je n'en ai ressenti. Permettez moi de taire son nom, il ne serait pas prudent de ma part de laisser cet amour se faire connaître de trop. Ce n'est pas que j'ai honte, mais je préfère être patiente et ne pas laisser mes sentiments me guider; ma fougue m'a déjà trop coûté.

    La politique fait mal, vous avez raison. Mais ne faut-il pas souffrir pour améliorer la vie de tous ? Car si je faisais de la politique, c'était pour changer les choses en Maine. Vous avez dû le voir, les choses ont à être remodelées dans ce comté.

    Ma soeur s'appelle Prudence, elle a neuf printemps. Et malheureusement, pas ma rousseur. C'est une très jolie petite brune aux yeux bleus, mais réservée et timide.

    Je vous en prie Anthoyne, ne rentrez pas dans les ordres. Menez une vie droite et pure, soyez digne de rejoindre le Très Haut à votre mort, mais épousez une femme. Vous rendrez une autre personne heureuse en ce bas monde. Si vous le souhaitez, je peux vous présenter des amies qui pourraient vous convenir ?

    Concernant ma leçon d'escrime, je ne saurais vous répondre. Il y a tellement de choses à régler. Je ne sais pas encore où je vais m'installer définitivement, donc je vous écrirai dès que l'occasion de vous inviter en mes terres se présentera. Ou peut être chez mon père ?

    J'ai hâte de vous revoir, vous me manquez mon ami.


    Qu'Aristote veille sur vous,

_________________
Anthoyne
Citation:
A Saumur, le quatorzième jour d’avril de l’an mille quatre cents soixante,

A Leha Giffard, Demoiselle d’Estrées
D’Anthoyne de la Louveterie, Seigneur de Maillé,

Le bon jour,

    Je suis ravi d’apprendre qu’un homme comble votre cœur. Vous ne voulez point me donner son nom, je le comprends. Toutefois, sachez que vous venez d’éveiller ma curiosité. De ce fait, je vais œuvrer pour vous faire avouer ce nom. Même si cela pourra paraître quelque peu perfide, veuillez, au moins, reconnaître tout du moins que j’ai l’honnêteté de vous l’avouer.

    Quant à moi, je peux vous assurer que je n’ai point l’intention de le faire rentrer dans les ordres. Les femmes sont des êtres bien trop merveilleux pour m’en détourner. Il se peut que j’aie trouvé chausses à ma taille si je puis me permettre l’expression. Bien évidemment, vous ne saurez point le nom. Cela serait trop facile pour vous. Je vous laisse travailler un peu petit peu. Peut-être aurais-je celui de votre bien aimé ? Prenez ça comme un jeu. Cela n’est-il pas amusant ? Plus jeune, vous étiez très curieuse, je suis presque certain que vous prendrez ça à cœur. Du moins, je l’espère. Bon courage. Que le meilleur gagne.

    Faites ce que vous avez à faire. Ne vous pressez pas. Nous trouverons bien du temps pour nous voir. A ce moment là, je vous donnerai ce cours que je vous avais promis. Et peut-être aurais-je l’honneur de rencontrer cet illustre inconnu qui fait chavirer votre cœur ? J’ose l’espérer.

    Ces mots sont les derniers de cette lettre. Je vous laisse gamberger sur l’identité de mon illustre inconnue.

    J’espère vous revoir bientôt.


Que le Très Haut vous protège,
Anthoyne de la Louveterie

_________________
Leha
Citation:

    A Anthoyne de la Louveterie, Seigneur de Maillé,
    De Leha Giffard, Demoiselle d'Estrées,


        Salut


    Je dois avoir bien grandi, car non, je n'ai pas ce sentiment de curiosité qui s'éveille en moi. Mais plutôt celui d'une légère jalousie liée à une vieille affection, qui me rend nostalgique. Oh non, rassurez vous, je ne vous courrai plus après. Mon fiancé ne serait pas ravi, d'ailleurs. Je dois tout de même admettre que vous êtes et resterez à jamais le Anthoyne que je voulais épouser quand j'étais jeune. Le temps fait bien les choses ! Nous avons tout deux pris des chemins différents, et trouvé un fiancé pour ma part, et pour vous, celle qui, je l'espère, vous empêchera d'entrer dans les ordres.

    Déjà, je vous avais rappelé que vous me deviez une leçon d'escrime. Peut être pourriez vous me l'offrir lors d'un passage en Touraine, ces prochains jours ? Et si vous l'acceptez, je pourrais vous présenter mon bien aimé, et vous la vôtre ? Qu'en pensez vous ? Ce serait agréable, par exemple, de chevaucher à quatre, bien que votre envie de me faire gamberger sur l'identité de cette dame tomberait à l'eau. Ce ne serait pas pour me déplaire, je dois vous l'avouer.

    Si ma réponse a été si tardive, excusez moi. Mais j'ai eu l'honneur d'être nommée intendante du Palais et de la Cour du Maine, et je dois admettre que c'est un métier prenant, alors que je n'ai pas encore fait la moitié de ce que je voulais faire les premiers jours.


    L'enfance me manquait, vous m'offrez de beaux souvenirs, Anthoyne.
    A très bientôt,




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