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[RP]Am, stram, gram, pic et pic et colégram....

Charlyelle
Emstrang Gram
Bigà bigà ic calle Gram
Bure bure ic raede tan
Emstrang Gram(1)


***

Montpellier - Languedoc _ Taverne de la Rue de Traverse



Charlyelle et Léah. Ou Léah et Charlyelle. La Dentellière et sa victime. Sa toute dernière victime en date avant qu'elle ne donne sa parole. C'est une danse entre la Dentellière Hydrique ce soir et la jeune Leah. Et Gabrielle arbitre. Enfin presque. L'arbitre se cavale au beau milieu du round. Uuuuuurgence a t'elle proclamé. Mais juste avant cela.

Mode Gabrielle on.


" Charlyelle. Léah va intégrer la mesnie également".

Pas de réaction de l'Ecossaise. Depuis son entrée dans les lieux, Léah, quinze ans, ne quitte pas des yeux la brune à la dague. Pas un mot. Silence côté Scot.

- Gabrielle qu'est ce qu'il y a ? Tu crois qu'elle n'est pas contente Charlyelle ?

Deux regards posés sur elle. Et on émerge. Il serait temps.

"- Si, si Léah."

Une pause. Et la voix rauque et chaude se fait de nouveau entendre.

"- Fais moi repenser Leah à ce que je te dois."

Deux prunelles qui se la jouent surprises qui se posent sur elle. Surprise ? Mon oeil oui !

- Mais Charlyelle, vous ne me devez rien du tout !

Les embrumées se posent longuement sur l'adolescente. Finissant par lui jouer un clin d'oeil. Et elle récolte un sourire en guise de réponse. Et c'est ce moment là que choisit la Dame de la Mesnie pour s'éclipser.

Uuuuuuurgence. Urgentissime.

Soit. Restons donc en tête à tête ma victime et moi. Deux azurs qui se posent sur la Brume.

- Vous savez Charlyelle. Un jour je trouverais moi aussi mon sale type. Y'en a qui m'ont dit que c'était pas normal que je veuille pas me laisser courtiser mais je sais bien que c'est pas moi qui les intéresse mais ma fleur. Dites Charlyelle, c'est normal que je ne l'ai pas encore trouvé ? Mais vous êtes plus âgée vous. Et puis vous êtes très belle. Oh oui, vous êtes sacrément belle !

Elle picole. Toujours sobrement. Avec cette classe qui n'incombe qu'à elle. Bordel faut encore que ce soit elle qui se farcisse le tout. La gamine, faut croire que soit elle a la trouille que l'Ecossaise la détrousse encore une fois. Soit elle se la joue sincère et toussa quoi.

"- Fais attention Leah. Mais oui à ton âge, c'est normal que tu ne l'ait pas encore trouvé. Puis de toute manière, dis toi qu'un homme ça ne reste jamais qu'un homme. Parait qu'il y en a de bien. Mais j'en ai pas encore rencontré. Ou cette race là, ils sont déjà mariés. Ou pas. Un jour tu le trouveras."

- Bon sang Charlyelle mais pourtant vous êtes belle vous. Et vous ne l'avez pas trouvé ! Dites ? Vous m'apprendez à me servir d'une dague ?

Les ourlées volcaniques happent l'eau de feu dans le godet et les embrumées se font légèrement amusées. La gamine est douée pour la flagornerie et la flatterie. Puis diantre. La détrousseuse qu'elle fut lui doit bien ça à Léah.

" - Oui, je vais t'apprendre."

- Et vous voudrez bien me prendre comme élève ? Je connais un peu les simples. Si Enzo et Gabrielle sont d'accord, quand j'ai le temps je pourrais venir vous voir pour que vous m'appreniez ?

Kach'eri*. C'est soirée bonté chez la Dentellière. Qui accepte. Mais oui, elle le lui doit bien . Puis Leah ce n'est pas n'importe qui. C'est sa dernière victime. Symbole d'une page qui se tourne. Une autre qui s'ouvre avec la Mesnie. Allez on s'enfonce un peu plus dans l'eau de rose ce soir.

"- Leah. Je suis allée jusqu'à Paris pour courir après mon voleur de dague. _ elle ne s'attarde pas sur les détails de la rocambolesque et torride chasse à l'homme_Et j'en ai profité pour acquérir échoppe dans le quartier des Halles. Tu pourras venir m'y donner un coup de main si tu veux."

Oh non. Elle a droit au trémoussement sur le siège.

- C'est vrai ?

"- Yep".

Courant d'air. Porte qui s'ouvre. Tiens. Gabrielle de retour. Conversation qui s'engage sur Paris. Toussa, toussa quoi. Conscience qui vole en éclat, et elle ne réalise que trop tard que la 'tiote est partie.

"Charlyelle ?"

"- Oui Gabrielle ?"

" Leah tenait à te souhaiter une bonne fin de soirée !"

"- Ah. Elle est partie."

Moding pause.

"Gab ? Je crois bien que c'est la première fois que je regrette d'avoir brigandé quelqu'un. Je vais me racheter auprès d'elle".

Et voilà comment l'histoire a commencé....


(1)Toujours fort Grain
Viens donc viens, j'appelle Grain,
Surviens car je mande au brin,
Toujours fort Grain.
À manger !


*bordel

_________________
Isleen
[Montpellier , sur le chemin menant à l'orée du bois.]

Am stram gram. Qu’allons nous faire aujourd’hui ?

Sous le Grain, un petit coup de brin pour trouver l’idée ? * Certains connaissant la rouquine penserait déjà à une idée stupide, et il est vrai que lorsqu’elle réfléchi à ce qu’elle peut bien faire pour passer le temps libre qui lui reste, souvent elle en trouve une. Et bien non, aujourd’hui, ils auraient tort, aujourd’hui point d’idée stupide, non aujourd’hui une occupation qui passe le temps, l’occupe, une occupation destiné à tromper l’ennui, à l’envoyer balader au loin et qui lui permet d’apprendre une chose qu’elle ne connait pas.

Am stram gram…quelle est cette occupation trouvée ?

Patience. L’idée est venue d’une discussion en taverne, de la solitude de deux celtes, autour d’un verre, de confidence en confidence, d’amitié qui se tisse, se noue, se créée entre elles deux. On divulgue sans vraiment tout divulguer, les secrets les plus intimes n’appartiennent qu’à leur propriétaires respectifs, l’une l’autre le savent, certaine douleur, certains doutes, certaines inquiétudes ne se dissent pas, ne se montre pas. Mais parfois, on les laisse affleurer à la surface, l’autre ne perçoit que les contours de la douleur, de la peine, mais c’est parfois bien suffisant pour que l’amie en face devine, se doute, touche légèrement la vérité.

C'est l'Am stram gram, l’écossaise, l’irlandaise, les filles du Nord ensemble.

Confidences et confidences, voilà ce qu’elles faisaient en taverne, lorsque maintenant elles s’y retrouvaient, bien souvent seules. Et d’une idée à une autre, la brune avait proposé à la rousse de lui apprendre à manier le longbow, lui dévoilant ce que personne ne savait ici, que l’écossaise est aussi archère. Vous pensez bien, la mini-pouce avait dit oui deux fois qu’une ! Elle allait apprendre quelque chose d’utile, envoyer au diable son ennui, et passer du temps avec une amie en forêt, le tout sans pour une fois, y risquer sa vie. A coup sur Audoin apprécierait s’il savait

Arc et flèche gentiment empruntés - on ne dira à qui par soucis de discrétion, pour le pauvre être qui laissa malencontreusement sans surveillance aucune ses biens - la rouquine fait chemin jusqu’à l’orée du bois ou Charlyelle lui a donné rendez-vous.

Am stram gram qu’allons nous attraper aujourd’hui ?

Elle surement rien, elle ne s’attend pas à tirer avec suffisamment de force et de précision pour une première fois pour toucher quoi que ce soit. Il lui faudrait faire surtout attention à ne pas envoyé une flèche dans le derrière de la dentellière, qui elle surement ramènera quelque chose.
Esquisse d’un sourire lorsqu’elle arrive. La journée s’annonce bien. Reste plus qu’à attendre son amie l’archère.


*sur la même idée que JD Charlyelle. Le brin (tan) étant la baguette des sorts, et Grain le « Grain de la Lune »
_________________
Charlyelle
Pic et pique...

C'est par une après-midi pluvieuse passée en taverne, que les deux Celtiques avaient trouvé l'idée. Complicité amicale qui se crée entre l'Irlandaise et l'Ecossaise.

Depuis qu'elle est arrivée sur Montpellier, elle ne l'a plus tenu en main. Relégué dans un coin de la roulotte. Et pourtant, c'est bien lui, le compagnon de tout temps, celui qui sent le bois écossais, celui dont les cordes sont aussi fragile et coriace que l'âme de la brune qu'elle a enfin repris sur l'épaule. La foulée est longue, l'allure légère et rapide, communion avec la nature.

Charlyelle sait manier l'arc , et plus précisément le longbow, depuis l’enfance. Elle s’était exercé jusqu’à pouvoir tendre la corde des plus grands longbow de guerre et avais appris avec le temps, que l’on ne vise point avec l’oeil, mais avec l’esprit. On voyait, puis on pensait à sa flèche, et les mains bougeaient à peine pour viser…

"-Toute l’habileté est entre les oreilles, Isleen. On ne vise point. On pense à la cible et la flèche y vole. Et ta respiration, très important ta respiration Isleen. Tu dois faire corps avec elle."

Et de mettre la pratique en mouvement, afin de montrer ce qu'il en était à l'Irlandaise. Tout en fluidité et précision.

Ce fut d'abord le claquement sec de cinq mille cordes comme des doigts courant sur la harpe du diable. Puis le soupir de l'air sur les plumes, comme le rugissement du vent, et deux nuages de flèches, tel un vol d'étourneaux, montèrent dans le ciel gris. Tout en saisissant une autre flèche, Charlyelle, les vit comme flotter un bref instant en atteignant le ciel avant de retomber.

"- A toi Isleen."
_________________
Isleen
L’irlandaise écoute docilement les conseils de l’écssaise. Entre les deux oreilles. Hochement de tête. Ne pas viser. Sourcil qui s’arque. Si je ne vise pas, je n’atteins pas … Cela lui semble logique à l’irlandaise, mais si Charlyelle le dit, alors, elle ne visera pas, elle pensera à la cible et la flèche y volera, enfin essayera, car elle pressent que ce n’est pas gagner la rouquine. Faire corps avec ma respiration ? J’ai bien compris ? Et je fais comment moi ? Le mini-pouce se rend compte que manier un arc, ce n’est pas juste tendre une corde et la lâcher, il semblerait qu’il y ait un rien supplémentaire qui fasse toute la différence.

Après la théorie, la mise en pratique. Observation de l’archère. Les flèches volent atteignent le ciel et retombent.


"- A toi Isleen."

A moi. Hum. Hochement de tête, t’es là pour apprendre rouquine, alors allons y, tu ne feras jamais surement aussi bien, tu n’attraperas surement jamais rien, mais il ne sera pas dit que tu n’auras pas essayé. Esquisse d’un sourire avant de prendre flèche, et arc en mains.

Le bras gauche se tend devant elle, corde et flèche tirés avec les doigts de la main droite, le tout n'a rien d'évident vu que le longbow semble presque aussi grand qu'elle, elle vise le ciel à son tour. Voilà comme ça. Involontairement la respiration est retenue, les yeux plissés, une seconde d’attente, un poing fixé dans le ciel – si un temps soit peu il est possible de fixer un point dans un ciel gris- et la rouquine lâche la corde. Flèche qui s’envole forcément avec moins de rapidité, moins d’aisance, moins de hauteur que celle de l’écossaise avant de retomber à son tour. Prunelles qui se posent à nouveau sur la brune, en quête des commentaires et remarques.


Alors c'est pas gagné ou y a de l'espoir de tirer quelque chose de moi au maniement du longbow?
Charlyelle
Auprès d'elle, la brune l'observe faire. Chacun de ses gestes. Il y a quelques erreurs. Il y en a que la rouquine a très vite acquis. Elle prend le temps de lui expliquer Charlyelle. Pas pour rien qu'elle lui a proposé l'activité. C'est que ça occupe et puis ça a le don de les rapprocher. Un peu. Parce que l'Ecossaise ne s'apprivoise pas aisément. Faut vraiment en vouloir pour la capter en profondeur la brunette. Alors pour l'autre Celtique, oui, elle s'y colle.

Alors c'est pas gagné ou y a de l'espoir de tirer quelque chose de moi au maniement du longbow?

"-Pour un premier jet, on peut dire que tu ne t'en tires pas trop mal. Faut juste que tu penses un peu plus à ta respiration. Et que tu places tes doigts aux bons endroits. Tu sais, on peut confectionner des arcs avec du bois de noisetier, de frêne, d'orme ou de noyer, mai aucun bois n'atteint la qualité de souplesse et d'élasticité du bois d'if. Et bien tes doigts Isleen, ils doivent être aussi souples et élastiques que lui. Un bon archer sait faire preuve de sagesse, de générosité et de tolérance.
Donc, si tu as le dos trop courbé et que tes épaules ne sont pas alignées, tu perds en précision et en puissance".


L'écossaise la regarde, notant son envie de bien faire. Pas envie qu'elle se décourage.

"-De toute façon faut du temps hein ! Et je trouve que pour un premier jet tu t'es pas mal débrouillée. Si tu avais vu le mien à l'époque, tu en aurais ri très certainement ! Le longbow est une arme difficile. C'est un arc droit qui n'a qu'une seule courbure. Certains peuvent posséder une fenêtre de tir et un plancher de flèche. Mais je ne me sers jamais d'aide à la visée.

Et puis il existe plusieurs type de tirs différents. Le mieux c'est que l'on pratique ce que l'on appelle le tir instinctif. Il consiste tout simplement à tirer la flèche là où tu regardes. Il te suffit de te concentrer sur le point à atteindre, tu laisses ton cerveau commander le bras d'arc qui lui va te dire que c'est là et pas ailleurs que tu dois tirer et puis c'est tout.

Avec l'habitude, ton geste deviendra un simple réflexe et ça sera naturel chez toi. Par contre, si tu hésites, si tu commences à te dire ah non je suis trop haut, ou trop bas, trop à gauche ou à droite, bref si tu commences à réfléchir , c'est mort dans la plupart des cas tu rates ton tir."


Et d'instinct la brune, se retourne, ayant entendu les feuillus alentours. Les embruns se font percutant, alors que le bras et la main bandent l'arme laissant fuser la flèche qui chope au vol un lapin qui s'en détalait. Sourire amusé.

"- Il a bien fait de passer par là le mignon !"

Puis les perles lunaires glissent sur l'irlandaise.

" Tu te trouves une cible et tu réessayes ? Simplement un geste fluide et continu et tu décoches !"
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Isleen
Apprendre prend du temps, la rouquine le sait bien, comme elle sait que certaines choses s’apprennent plus naturellement, facilement que d’autres. Chacun à des talents cachés le tout est de les découvrir et les travailler, les exploiter. La rouquine n’est donc pas prête à se décourager d’apprendre, peut être ne sera-t-elle jamais une grande archère, mais elle saura au moins se débrouiller. Et puis, l’irlandaise se décourager, at-on déjà vu ça ? Non, ce n’est pas dans son caractère, elle va jusqu’au bout de ce qu’elle peut, estime devoir faire.
Alors elle écoute attentive l’écossaise lui parler des arcs, des bois utilisés, de la manière de tenir l’arc, de se tenir, elle note tout ou du moins essaye, et pour la mise en pratique et bien ça se ferra petit à petit. Esquisse d’un sourire.


Oui j’ai le temps, je ne suis absolument pas pressée….dis moi, un plancher de flèche, qu’est ce donc ?

Parce que si une fenêtre de tir elle voit ce que sait, du moins l’imagine-t-elle un plancher de flèche, là ca devient un peu technique pour elle qui n’y connait rien, mais en y réfléchissant, peut être est ce une marque sur l’arc sous laquelle il ne faut pas mettre la flèche, à moins de vouloir se la planter dans le pied ? Oui surement quelque chose comme cela.

Une cible…une cible. onyx qui parcourent circulairement la forêt - je crois que je vais me contenter de l’arbre là pour débuter. Une cible fixe pour débuter, et quand j’serais à l’aise peut être un lapin qui sait. En tout cas celui là fera un bon civet.

La rouquine sourit amusée, il lui faudra du temps, elle le sait avant d’en avoir un au bout de sa flèche, mais ce n’est pas en une journée que l’on devient habile . De l’entrainement, de l’entrainement, et encore de l’entrainement, cela marche pour tout. Une flèche est prise, le bras est tendu, la flèche tenu du bout des doigts, légers, souples, les doigts du moins essaye-t-elle, le dos droit, les épaules redressées, la respiration…allez hop hop on met en pratique, on vise le point au milieu de l’arbre, heu trop haut, heu trop bas, la rouquine réfléchit, mauvais ça, sans compter qu'elle retient encore sa respiration avant de laisser le tout filer vers son but ou presque. Résultat ? flèche plantée au pied de l’arbre à un bon mètre, plutôt qu’en son centre.

Va me falloir de l’entrainement, je le sens. Mais c’est pas plus mal, ce serait facile que ce serait ennuyeux.

Onyx, sourire amusés se posent sur l’écossaise.

Tu va te contenter de celui là ou en tirer d’autres ?
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