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[RP]Les flandres réussiront-elles à dormir sans leur Doudou?

Luciedeclairvaux
Elle allait se décider à retourner chez Ali, pour le prévenir de sa découverte, quand elle tomba nez à nez avec le Cavalier Noir qui était arrivé silencieusement derrière elle. Elle grimaça et fit mine de l'ignorer en remontant à cheval pour se mettre à sa hauteur. Comme d'ordinaire, leur échange fut acéré. Le Seigneur de Lys-Lez-Lannois ne supportait guère qu'une femme, une gueuse en plus, se mêle de ses affaires. Lucie ne tolérait pas qu'on lui parle de vilaine façon. Bref, l'amour fou ...

Il lui proposa toutefois de veiller à la "protection de ses miches". Lucie crevait d'envie de lui rétorquer qu'elle pouvait très bien y pourvoir seule, mais elle savait qu'intégrer les Forces Spéciales Flamandes était pour elle la seule solution de retrouver Doudou. C'était ça ou laisser tomber. Autant dire, ça ou rien. Elle fusilla du regard le nouvellement Baron de Renaix et lui emboîta le pas.

S'ensuivit alors deux journées de stériles débats au conseil, chacun voulant donner son avis sur la manière dont le capitaine procèderait. Des votes allaient être organisés. Des votes ... Lucie se demandait à quoi qu'ça pouvait bien servir d'nommer les conseillers à des postes précis en début d'mandat si on n'leur faisait pas confiance ensuite. Elle oubliait une donnée spécifique : le conseil était issu de différents partis qui se mettaient des bâtons dans les roues quand bien même ils étaient tous d'accord sur le fond. Et même pour faire face à un ennemi commun, personne ne mettrait son orgueil de côté. Lucie était loin de s'imaginer tout cela. Elle pensait simplement qu'il fallait quelques temps pour réunir les soldats.

Elle se trouva un coin discret au château de Bruges. Par hasard ... les cuisines. Chaleur, mets délicieux, potins des cuisinières ... l'endroit idéal pour prendre des forces en attendant que ça se décide et qu'on vienne la chercher pour la traque ... Il s'y disait qu'une demande de rançon avait été envoyée. 2000 écus ... les cuisinières ricanaient en disant qu'c'était pas cher payé. Lucie se taisait et attaquait une cuisse de caille de ses petites dents blanches, impatiente de se rendre sur la lande pour retrouver le Comte et ses ravisseurs.

Ses pensées se tournèrent vers Lauda qui devait se demander où était la blondinette. Peut-être avait-elle appris ce qui retournait les Flandres. Peut-être rentrerait-elle bientôt ... Peut-être se battrait-elle à ses côtés ...

Lucie n'avait jamais suivi d'entraînements en caserne ni ne savait se servir d'une épée. Rentrer dans le rang ... voilà bien une chose qu'elle était incapable de faire. Mais, dans la rue, elle avait appris à se battre, et lançait le couteau avec agilité. Surtout quand elle était motivée ... Et pour sauver un Doudou en danger, elle ne serait pas la dernière dans la mêlée.

Elle commençait à trouver le temps long quand tomba la nouvelle qu'une autre lettre venait d'arriver avec ... un ongle. Les cuisinières se gondolaient de rire. C'était p'têtre bien par une maîtresse qu'il avait été enl'vé ...
Lucie tournait en rond.
Mayaii
Maya arriva à Brugge après de longues heures au galop ... Elle se présenta directement au conseil, elle entra rapidement et se présenta aux membres.

Bonjour je me présente MayaII, sergente de police de Tournai, je veux aider à retrouver le comte.

Je me porte donc à votre disponibilité entièrement. J'attend vos ordres...


MayaII se tenait droite et fière, main porté à son épée, prête au combat, s'il le fallait elle donnerait sa vie pour le comte.
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Sers toi du passé comme une archive dans laquelle tu puises les leçons de tes erreurs, uniquement.
Luciedeclairvaux
C'était le désordre dans le château. Les gardes allaient et venaient. Les messagers se croisaient.
Lauda, Kat, Zorg, Blanche, Mehar et Dol, (partis à la rencontre d'un gars fort renommé mais dont la blondinette avait oublié le nom), avaient-ils au moins été prévenus ?... Son repas fini, Lucie monta dans les étages à la recherche d'un bureau ouvert où elle pourrait trouver plume et parchemin. Elle se glissa discrètement dans les couloirs et se faufila dans une pièce qui semblait déserte.


Citation:

Chère Lauda,

Notre petite escapade est compromise. Je suis au château de Bruges et j'ai une triste nouvelle à t'apprendre. Doudou a été enlevé, ma belle. Ils demandent une rançon. J'imagine qu'il doit leur mener la vie dure, tu le connais ... mais il ne s'en sortira pas tout seul cette fois.
J'aurais aimé te l'apprendre de vive voix, mais le temps nous est précieux. Rentrez vite en Flandres et questionnez les paysans sur votre route. Vous repèrerez peut-être quelque chose de suspect nous permettant de les localiser.

Garde confiance. Les flamands s'organisent déjà pour que l'échange se passe dans de bonnes conditions. Tout ira bien.

Je pense à toi,
Ta Lucie.


Pensive, elle regardait l'encre sécher. "Tout ira bien" ... rien n'était moins sûr. Peut-être serait-ce l'occasion pour certains conseillers zélés de liquider le Comte et prendre sa place. Nombreux étaient les ennemis des Flamands Indépendants et Libertins. Lucie savait au moins cela. Elle savait les regards haineux des flamands bien pensants sur eux quand ils faisaient l'étalage de leurs frivolités en dehors de Bruges ...

Un peu plus tard, un pigeon s'envolait vers la frontière.
Laudanum
Sa défaite à l'investiture de la mairie brugeoise avait été pour elle un échec en demi teinte. Certes, elle avait bien le meilleur programme des postulants, et si les votes étaient basés uniquement sur cet argument nul doute qu'elle aurait été élue. Mais il s'agissait plus d'une élection populaire où la mièvrerie et le miel distillé étaient récompensées par les voix des abeilles de la ruche, peu importe que l'économie de la capitale des Flandres en pâtisse...

Toutefois, quelque part au fond d'elle, résonnait le souhait de cette défaite, car ses priorités avaient, de manière assez soudaine, radicalement changé. Un mois confinée à Bruges, qui lui était apparue jusqu'à alors comme une ville à la confortable légèreté, où son mauvais esprit cohabitait allègrement avec les songes les plus lubriques (partagés aisément au demeurant avec son blond d'amant) devenait une peine des plus insupportables à purger

Son accélérateur de particules internes prenait le large avec ses princesses, et elle comptait bien en faire autant, au risque de provoquer un feu de joie dans la capitale pour évacuer son manque et son ennui...
C'est ainsi qu'elle quitta le Comte et les vicissitudes de l'impasse Lejeune pour s'embarquer dans un voyage ou l'incertitude du parcours se mêlait avec la certitude qu'elle ne désirait rien d'autre qu'être là.

Les jours et les nuits se succédaient avec toujours ce frémissement parcourant l'air ambiant, prenant plaisir à se hisser au creux de leurs colonnes, effleurées par des phalanges aux sentiments iridescents, bousculées par des lèvres de sable aux vaguelettes d'écume salée, dévalant collines et falaises abruptes, s'échouant sur les récifs et plongeant dans des gorges abyssales pour y mourir en torrents fumants.

Peu de temps avant son départ, elle avait croisé sa voluptueuse complice de libertinage, avec laquelle la plus insipide des soirées trouvait des saveurs épicées, sur le perron de la cathédrale, et l'avait invité à les accompagner, sitôt les résultats du scrutin connus.

Mais la belle avait encore quelques affaires à régler, avec un certain paysan à la caverne pleine, et elle entreprit de les rejoindre plus tard. Le poison brugeois lui confia sa demeure, qui ne payait toujours pas de mine de l'extérieur, mais dont l'intérieur s'était depuis agrémenté de quelques fioritures, pensées et installées par Doudou, qui appréciait leur toucher soyer, et poussait la fantaisie jusqu'à les nouer autour des membres de sa maîtresse lors de leurs conversations nocturnes.

Le sablier poursuivait son implacable course et Lauda ne tarda pas à s'interroger sur l'absence de Lucie, qu'elle imaginait déjà perdue dans les herbes hautes de la campagne, ou enfermée dans la lampe d'un bûcheron malicieux. Mais elle était loin de se douter du drame qui s'était déroulé dans la demeure du comte, adjacente à la sienne, et de son enlèvement crapuleux, orchestré par une donzelle plus vénale qu'elle et son larbin de compagnon.

Jusqu'à ce pigeon qui odorait ce mélange de saveurs piquantes, à l'âpreté de la vase, et aux évanescences de mûre, qui n'appartenait qu'à sa blonde, et dont elle déroula le parchemin avant de s'écrouler, ne sachant plus de quelle manière réagir en premier, partagée entre l'envie de se tordre de rire, et l'inquiétude que son ancien amant ne finisse sans vie au bord d'un ruisseau.



Citation:
Chère Lauda,

Notre petite escapade est compromise. Je suis au château de Bruges et j'ai une triste nouvelle à t'apprendre. Doudou a été enlevé, ma belle. Ils demandent une rançon. J'imagine qu'il doit leur mener la vie dure, tu le connais ... mais il ne s'en sortira pas tout seul cette fois.
J'aurais aimé te l'apprendre de vive voix, mais le temps nous est précieux. Rentrez vite en Flandres et questionnez les paysans sur votre route. Vous repèrerez peut-être quelque chose de suspect nous permettant de les localiser.

Garde confiance. Les flamands s'organisent déjà pour que l'échange se passe dans de bonnes conditions. Tout ira bien.

Je pense à toi,
Ta Lucie.


VINDIOU!!

Kaaaaaaaaaaaaaaaat, Zoooooorggg!!!!!

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Que sera...sera
Joie
A la taverne * Y a d'la joie chez joie ! * à Bruges




Une bonne partis des habitants de Bruges était très inquiet, à la taverne tout le monde parler que de la disparition du comte.
Joie discutait en taverne avec quelque villageois quand le prévôt rentra dans la taverne.
De suite joie lui demanda s'il avait des nouvelles de Doudou, il lui dit que pour le moment ils n'avaient pas d'indice ou très peu et qu'il passait justement à la taverne pour essayer d'en avoir.
Joie se mit à l'écart avec le prévôt et lui raconta se qui s'était passé la nuit avant son enlèvement en taverne.

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Doudou était en taverne avec d'autres villageois et une dame que je ne connaissais pas.
Elle portait une très jolie houppelande blanche, bustier noir, elle était armée et une coupe mis longue et brune.

Son prénom était un petit peu compliqué...
Joie réfléchis un petit moment elle ne se rappelait que début de son nom Ambli…

Arf !... Pas évident de se rappeler ...

Ça y est !... Je crois que je me rappelle ! ... c'est Amblifige enfin pas sûre je peux me tromper, elle était dans un coin et parler très peu.

Quant un homme est rentré en taverne habiller tout en blanc même les chausses.
De beau cheveux brun coiffé en arrière un peu comme vous, mais un visage plus allongé.
Il salua tout le monde et chuchota longtemps avec Ambli ou Ambly je sais plus.

Ils commencèrent à se familiariser avec nous et j'ai su qu'il s'appelait louis mandrin, mais apparemment il n'aimait pas qu'on l'appelle comme cela, il s'était même un petit peu énervé sur moi en me disant
**Je ne m'appelle pas louis mandrin on me surnomme l'artiste**.

En ça présence sa compagne à commencer à tourner au tour du comte et bien sûr ça ne lui déplaisait pas et apparemment ça ne déplaisait pas aussi à l'artiste.
Les esprits s'échauffer la bière coulée à flot une nuit chez joie très mouvementer.

Il commençait à se faire tard environs 1 h quand le comte salua tout le monde en disant qu'il rentrait à son appartement.
"Joie se retiens de lui dire comment était vêtu le comte à ce moment là, elle en rougissait rien que d'y penser. "

A ce moment-là Ambly se mit sur les genoux de Doudou pour l'empêcher de partir, Doudou lui dit.
.**excusez moi, mais il est tard je dois partir**

Il se leva et Ambly s'accrocha à lui, alors le comte lui proposa de venir à son appartement avec son compagnon l'artiste. Ils me demandèrent même si je ne voulais pas aller avec eut, mais connaissant très bien Doudou j'ai refusé de suite.

Apparemment ils étaient très heureux de passer la nuit à trois !… Après m'avoir souhaité une bonne nuit ils sont partis.

Depuis ce soir-là je ne les ai plus revus en ville.

Je pense qu'il faudrait les rechercher pour leur poser des questions ! ... Vous en pensez quoi sieur Alineaire ?

Joie boit une grande gorgé de bière sa gorge était très sèche à force de parler

J'espère que l'on va le retrouver, vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point il manque à Bruges.

Joie regarde le sofa ou Doudou avait l'habitude de s'allonger tous les soirs, son regard s'attrista à la penser qu'il lui soit arrivé un malheur ...


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plan de la taverne de joie «* Y a d’la joie chez joie ! * »
Doudou
doudou passa une journée à méditer: L'AN, les mines, l'équilibre financier; la police, l'organisation de l'armée, un statut pour les MA, les décorations sous sa mandature. Les thèmes étaient nombreux et variés.
Tantôt maltraité par ses bandits, plus pris dans l'excitation du moment que par une projection sur le futur. Comment s'enfuir quand tous les comtés voisins et même plus loin ont des contrats judiciaires, Comment survire sans jamais allé s'approvisionner en nourriture...


Doudou devait trouver une façon de s'enfuir. Il entendit les ravisseurs parler rançon... sauf qu'ils n'en auront jamais. Ils auraient mieux fait de négocier avec lui de sa libération ou avec ses ennemis de le garder ...

La colère va faire face à l'excitation quand ils n'auront plus de nouvelle de leur rançon...

doudou avait déjà détecter 2 erreurs de ses ennemis...il est patient les erreurs vont se reproduire... Il en profitera et cette fois pas pour fanfaronner...

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Louis_mandrin
Louis ne voit rien arriver. Il guette depuis un moment, debout sur son cheval. Il s’impatiente et s’ennerve. Il trepigne sur la selle et commence à raler.

Raaa ils ont pas cedé au chantage ?
Alors on va leur mettre la pression !

J’envoie un courrier dès maintenant au conseil et à tout le monde.



Louis prend sa plume pour ecrire un bout de lettre... Il tire la langue pour bien s'exprimer sur le velin
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Luciedeclairvaux
[Château de Bruges / taverne de Joie / landes]

Le soir, un jeune garçon déboula dans le bureau où Lucie somnolait en pensant à sa douce, sur les coussins, devant la large fenêtre. Elle cousait ses songes.
Il était essoufflé et affichait une expression de soulagement.


- Grands Dieux, vous êtes là ! Il reprit son souffle. Dame, le prévost est "Chez Joie" : il vous fait mander.

- M'appelle pas "Dame", morveux.

Lucie se leva, arrangea un peu sa chemise sur un décolleté peu généreux mais tout de même mignon, et décocha un clin d'oeil au jeune homme qui faisait une mine d'enfant grondé.

- Allez viens, j'vais pas t'bouffer. Accompagne-moi "Chez Joie".

En parlant, elle prit sa main et l'entraîna hors du château, puis dans les ruelles jusqu'à la taverne aux vitres teintées par la crasse. Maryse pourrait nettoyer un peu, quand-même ...
Quand elle débarqua, Ali était déjà en conversation avec la tavernière, qui était aussi maire, et par là même, digne de confiance. Normalement. Disons que la taverne, ça aide pour la campagne électorale et c'est ce qui avait manqué à Lauda. Tant mieux, pensait Lucie. La mairie nuit gravement à la liberté.

Ils s'installèrent à leurs côtés. Le jeune garçon était fort mal à l'aise. Sa maman avait dû lui dire de ne pas fréquenter les tavernes brugeoises de mauvaise réputation. Mais il travaillait pour le comté et était bien obligé d'obéir. Le pauvre n'avait pas prévu que les pires dépravés seraient un jour élus. Lucie tenta un sourire d'encouragement, qui le fit rougir jusqu'aux oreilles.

- Bonsoir la belle. Joie me donnait la description des étrangers qui sont sortis de la taverne avec Doudou le soir de l'enlèvement.

- Ah ! tu les as vus, Joie ? J'suis passé chez Doudou pour ... pour ... récupérer un truc dans la chambre de Lauda. (sourire enjôleur à Ali) Tout laisse penser qu'y z'ont passé une bonne soirée avant d's'échapper par une fenêtre. J'ai même trouvé des empreintes de pas et de ch'vaux d'l'autre côté du lac. Ca doit être eux.

Ils se regardèrent, inquiets. Le comté n'allait pas donner de rançon, bien trop content de se débarrasser à peu de frais de ce Comte déluré. Il fallait organiser les recherches, ratisser les Flandres ... Lucie bouillonnait.

Au bout d'un moment, elle regarda le jeune messager.


- T'sais dessiner ? fais-nous que'que chose de r'ssemblant. La tavernière va t'aider. Puis reproduis ça autant qu'tu peux. Même si faut y passer la nuit. C'est pour r'trouver l'Comte, tu comprends. Puis faudra distribuer ça dans les casernes.


Elle échangea un regard avec Ali. Un regard mêlé d'inquiétude et d'excitation. La nuit déjà enveloppait Bruges. Mais la lune était haute et bienveillante. Ils remontèrent au château. Chevaux harnachés, fontes pleines ... l'aventure s'offrait à eux ... ils franchirent les portes de Bruges au galop et disparurent sur la lande baignée d'une lumière bleutée apaisante.

Pendant ce temps, deux portraits à peu près ressemblants circulaient dans les casernes flamandes ...


--Languedepute
Dans la taverne "Y 'a de la joie chez Joie"

Elle était assise dans la taverne et répondit à la vipère :

Moi j'irai voir à gent si j'étais eux. Y la Sheilla. Il parait que le comte y alelr y a quelques semaines pour "rendre service" à la maire...
Voir du coté de Cambrai, sa maitresse s'étant aguiché avec LE beau parleur à la Langue trop subtil pour nous, il a peut être voulu régler çà...

Mouarf, il doit être partout quoi! allez paye moi une chopine la vipère.
Louis_mandrin
Un courrier arrive au château, un autre sur la place publique, relayé par un gamin qui le ramasse.

Citation:
Salut les richards de Bruges,

Pour vous montrer jusqu'où nous irons, sachez que nous avons des preuves de liaisons interdites entre vot ‘ Comte et la Commissaire au commerce des Flandres, dite, Dame Lafred.
Ces coupables relations nous ont été révélée dans la taverne de la Joie à Bruges. Les 2 amants se cachaient mais nous les avons démasqués facilement. Pour preuve, vous trouverez dans les affaires de Lafred un dessin dont voici la reproduction.
On reconnaît très bien les traits, nous vous laissons juger.




Nous vous donnons 48 h de plus pour envoyer un servant avec l’argent au lieu dit.
Ensuite, à chaque fois, nous enverrons des morceaux de Comte des Flandres, emballé-pesé.

Signé : Ambly et l’Artiste

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Chevalier°bayard
Tournai, Flandres, à l'aube

Presque deux jours de chevauchées. Bayard n'avait dormi que quelques heures, dans une grange, enroulé dans sa cape, à un moment où il ne pouvait plus rester en selle. Alors que l'aube se levait, il arrivait devant les remparts de sa ville, Tournai. Il devait y prendre quelques affaires avant de rejoindre Brugge.

Les portes de la ville étaient encore fermées, mais le reconaissant, un garde du guet le fit entrer par une poterne. Bayard n'apprit pas grand chose du garde. Il galopa jusque chez lui, où il vit un monceau de courriers non lus. Il les parcourut en vitesse. Une demande de rançon. Une rognure d'ongle... Drôle de brigands, lui aurait mit tout de suite un doigt du Comte, histoire de montrer qu'il ne plaisantait pas... Enfin, tant mieux pour les doigts de Doudou... Bayard enfourna les courriers dans sa besace, prit son sceau de Capitaine, et surtout des armes.

Enfin, l'homme qu'il attendait arriva. Depuis qu'il était Connétable, il avait instauré un petit réseau d'indicateurs en Flandres, histoire de savoir ce qui se tramait dans les tavernes, lieu qu'il ne pouvait que très peu fréquenter, hélas. En quelques mots, l'homme lui indiqua que les indicateurs n'avaient rien vu venir. Impossible que le coup ait été préparé à l'avance, sinon ça aurait transpiré d'une façon ou d'une autre. Il y avait donc une bonne part d'improvisation dans cet enlèvement ? Alors c'était une faiblesse qu'il fallait utiliser pour retrouver le Comte. Vivant si possible.

Bayard remercia l'homme, et remonta à cheval. Il était grand temps de galoper vers Brugge...

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Drag0nf1re
Voila plus de 3 jours que Dragon voyait les recherches piétiner, il fulminait. Voyant plus qu'un manque de coordination il décida de remettre un peu d'ordre dans tous cela à Antwerpen. Il convoqua de ce pas les responsables de l'armée et de la police locale.

Lieutenant Ipheos ! Mais que fait donc la police ? Ordre est donné à chaque policier de fouiller la ville dans ses moindres recoins. Les tavernes, les coins louches, les caves abandonnées, rien ne doit échapper à votre vigilance. Toutes les permissions doivent être supprimées et interdiction formelle de quitter la ville ou de se reposer tant que le Comte n'a pas été retrouvé !

Mais vous êtes encore la ? Allé zou ! Au travail !

Major Bartox ! Branle bas de combat ! Je veux des éclaireurs dans toutes les campagnes environnantes dés ce soir, une attention toute particulaire doit être apportée à la frontière hollandaise au cas ou les brigands tenteraient de quitter le pays. Il faut également au moins un groupe de cavalier prêt à partir à la moindre alerte. Et je souhaite un peu plus de discernement que la dernière fois, merci de ne pas occire tout ce qui bouge cette fois ci. Et bien sur restez en contact avec les autres groupes de recherche, il peu plus de coordination serait plus de bénéfique.


Tout le monde parti au galop remplir les taches qui leur incombaient. Dragon sorti un de ses sandwichs et ce dirigea vers le marché, non sans garder un oeil ouvert afin de déceler la moindre chose anormale.

Bon, ce n'est pas tout ça mais j'ai aussi une ville à gérer moi.
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Lafred
Lafred reçu le pigeon comtal alors qu'elle se trouvait sur les chemins afin de retrouver le comte.

Celui-ci l'informa de l'avancer des recherches à travers les Flandres ainsi que la copie du courier envoyé à tous par les ravisseurs.

Ils l'avaient prévénu par deux fois, si elle ne payait pas la rançon, ils n'hésiteraient pas à devoiler son secret.
Elle n'avait fauté qu'une fois mais son coeur avait chaviré. Ce soir la deux personnes les avait surpris. Peut-être même que cela fut le départ de l'idée d'enlevement. L'artiste avait du penser que sa position de CAC au chateau lui permettrait de lui verser la rançon.
Il avait raison mais ce qu'il ne savait pas c'etait que JAMAIS Lafred ne pourrait trahir le conseil et les Flandres quelques que soient ses sentiments.
En tous cas cela montrait que les ravisseurs étaient déterminés et qu'ils mettaient leur menace a exécution, il fallait payer cette rançon avant qu'ils ne s'attaquent à lui. Elle n'avait pas envie de recevoir des preuves physiques de leur détermination.

Elle pensa à son époux. Elle voulait lui parler de vive voix, tout lui avouer les yeux dans les yeux, lui qui avait été un époux si merveilleux.
Mais celui-ci était rentré de retraite le jour de son propre départ sur les chemins. Elle n'avait pas pu le voir.
Elle prit sa plume et commença une longue et douloureuse lettre.

Elle lança son pigeon, priant Aristote que celui-ci vole plus vite que les rumeurs.

C'est le coeur lourd qu'elle reprit les recherches de son comte ...

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Chevalier°bayard
Brugge, le même jour

Le bruit des sabots qui claquent dans la cours pavée du château de Brugge. Un cavalier qui saute quasiment en bas de sa selle, jetant les renes à un palfrenier. Des bottes qui résonnent dans le couloir, vers la salle du Conseil.

Bayard se presse, mais des dépèches qu'il a eut le temps de lire depuis son retour, il est rassuré. Contrairement aux bruits fous qui courent en ville, après avoir absorbé le choc de la nouvelle de la disparition du Comte, le Conseil s'était bien repris, et tout a été bien organisé. Wuggalix, Alinéaire, Bartox, Slamjack, Vanartevelde... les amis du Comte, les forces de police du Comté.., tous avaient réagis, et s'étaient organisés.

Lorsque Bayard entra dans la salle du Conseil, il ne fut pas surpris d'y voir une ruche bourdonnante d'activité. Il s'assit à sa place, faisant le lien entre les différentes initiatives, entre le Conseil, l'Armée et la Police.
Les coffres de la rançon étaient prêts. Vides ou pleins ? Qui le savait ???

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Rosa
Rosa avait eu connaissance, ainsi que le Conseil de la gravure transmis par un gamin qui avait tellement l'air innocent dans tout cet océan de vilénie. Elle n'en crut pas ses yeux. Lafred et.. non! pas possible! Un instant désarçonnée elle se remis à l'ouvrage avec ses collègues, parlant noeuds, chiffres et ce mot qui revenait souvent: lideur. Bien qu'érudite, venant d'achever ses études médicales, elle ne connaissait pas ce terme. Il avait l'air d'avoir lien avec le pouvoir...

L'on pouvait voir quelques signes de fatigues sur tous ces visages plus prompts à festoyer qu'à réfléchir...mais enfin une fois n'était pas coutume...
Rosa sourit et se remit à la tâche...

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