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[RP] Aux abords de la tente de Mélisey ...

Sirius7
Iconoclaste a écrit:
Citation:
Je déclare Enora de Mélisey, gagnante de cette joute, par 1 lance à zero.


Aussitôt le résultat proclamé, Iconoclaste fila à l'Angloise des gradins, les applaudissements de la plèbe écervelée ne l'interessait pas, il était là pour une raison précise, autant ne pas se laisser distraire par de futiles évènements ...

Deux gardes en faction montaient la garde devant la tente de Mélisey, Iconoclaste faisant mine d'être désinteressé jetta un oeil rapide à ceux-ci, il remarqua une pierre faisant face à la tente, il s'y asseya, défiant du regard les deux gardes.
Il y attendrait Mélisey, l'apostrophant quand elle passerait ...







Neo. a écrit:
Rouge la robe. Cette couleur infame du devoir négligé de l'épouse qui, mois apres mois, constate qu'elle n'est toujours pas mere ... Jusqu'au jour ou le ventre avait gonflé, doucement. Jusqu'au ou jour ou cette chair dans ta chair avait poussé, tant et tant que tu avais pris peur, peur qu'elle te cogne et qu'elle te perce ... Alors esseulée, un amant qui expirait, toi qui pourtant lui faisait finalement l'honneur d'etre deux, tu as cogné a ton tour, a coup de rhum, a coup de poing ... Si fort que la chair dans ta chair a fini par s'engourdir. Doucement ... Bien plus douce cette chair qui s'éteint que la faiseuse d'ange, n'est-ce pas ? ... Rouge la robe, toujours rouge la robe. Pour te rappeler comme on ne mérite pas la vie, lorsqu'on est incapable de la donner.

Mh ... N'avait-on pas dit qu'il serait temps pour toi de prendre un bain ?

Sous la tente une petite rousse s'active a remplir le bain de Mademoiselle. Elle sue dans ses jupes et tente de ne rien montrer de l'effort qu'il lui en coute. De la regarder, le visage de la baronne s'éclaire d'un sourire. Pruderie affectée, on trempe la main dans le bassin ... Ouh ! C'est chaud ... Et encore des sourires, une tonne de faux-sourires. Tu finiras par te convaincre que tu es heureuse, baronne ...
La robe rouge glisse le long d'une peau pale et se retrouve au sol, tandis que la veuve se laisse couler et que la rousse court prévenir les gardes qu'il ne faut plus déranger. Mais au dehors elle reconnait, pardieu !, le détestable, cet énergumène vulgaire et violent, dit-on, Iconoclaste. Portant la main a sa poitrine, tentant de rester en équilibre sur des jambes rondelettes, elle se précipite dans la tente, soufflante, au secours de sa maitresse.


Madame ! Madame ! - Ne crie donc pas, tu sais comme je suis sensible ... Ah mais si vous saviez, Madame, qui est au dehors ! - Qui donc, Louison ? C'est qu'il n'est jamais de bonne raison pour fréquenter ce genre de personnage ... - Mais qui donc ? Eh bien il s'agit ... Et de se pencher sur l'oreille de la baronne, en confidence. Il s'agit du sieur Iconoclaste, Madame ...

La veuve affiche des airs prétenduement offusqués, ses yeux comme ceux d'une chouette, sa bouche en cul de poule et ...

Hhha ! Que fait-il ici, le sais-tu ma Louise ? - Non Madame ! Mais je vous jure que si ce n'est pas moi, je charge vos gardes d'en faire du paté () !

Et la baronne de rire aux éclats.

Mais non ma pauvre Louise ! Sors donc te promener et fais-le entrer ...


Iconoclaste a écrit:
Une missive scellé aux couleurs de la Franche-Comté venait d'être porté à Icono, toujours là sur sa pierre.
Le fourbe, l'arrogant, le pédant, à croire qu'il était devenu une icône ( ), au point que les messagers du palais de justice Franc-Comtois venaient à le trouver jusqu'à devant la tente de Mélisey.
Sans aucune surprise Iconoclaste apprit qu'il était en procès, il ne prit même pas la peine de lire l'acte d'accusation, il s'en contrebalancé, ce procès serait pour lui une nouvelle manière de rire au nez de la Franche-Comté, quitte à la trainé jusqu'à la CSI pour porter la blague à son paroxysme ...


Il jeta la lettre et regarda, toujours plus attentif, vers la tente de Mélisey, il y voyait des ombres virevolter, s'afférer, bouger en somme.
L'une d'entre elle parla plus fort que les autres, tellement fort qu'Iconoclaste eu le plaisir de l'entendre, à grand coup de "Madame ! Madame !" une des servantes apostrophait Mélisey.


Sans avoir le plaisir d'en savoir plus, Iconoclaste attendait là, devant la tente, il espérait juste ne pas passer pour un fou dangereux, bien que ça ne soit pas complètement irrationnel de penser ça de lui, surtout en ces temps où Iconoclaste prend la vie sans gants, à pleines mains, sans chercher à contourner sournoisement pour se faire plus beau aux yeux des autres, sans chercher à être gentil alors qu'il n'en a pas envie.
Il vit tout simplement, sans hypocrisie aucune, il vit dans son plus simple appareil, il vit d'une vie vraie, d'une vie pure, non souillée par le mensonge, l'hypocrisie et la cupidité ...


Les yeux dans le vague, une vague envie, Iconoclaste attend.


Neo. a écrit:
Les méfiants se croient entourés de mauvaises intentions. Après tout, peut-être n'ont-ils pas tord ...

Mademoiselle plonge sous les eaux et sort une main qui fait signe à la rousse de se dépêcher. Il ne faudrait pas le faire attendre, voyons. A moins que ce ne soit elle qu'il ne faille pas faire attendre ? Veuve éplorée mais seulement à petites doses ; les longues solitudes font que l'on perd un rien le contrôle, dès qu'on commence à ouvrir les vannes ...
Hop, soyons mignonne ! La dame en cheveu relève sa tignasse en chignon. Un sourire dans la glace, inspection méticuleuse ...
Enora bulle dans l'eau, ravie, pendant que dehors, une rousse marmonne.


J'ai point tort d'êt' méfieuse ... Une veuve qui fricote avec de l'escroc ... Misère ! ...
Monsieur ... Monsieur ! C'est Madame ma maitresse qui souhaiterait vous voir ... Entrez donc.

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Feu Sirius de Margny-Riddermark
Vicomte de Saulx
Sirius7
Iconoclaste a écrit:
La lune lutte avec le soleil, la fin d'après midi de ce jour d'aout laisse entrevoir les deux objets de tant de mots, tant de poèmes, tant de questions, sans réponses.
Iconoclaste observe la lune, fine, frêle, en avance (décalage horaire sans doute ), presque transparente.
A son opposé le soleil, majestueux s'il en est, réchauffant les pauvres gueux que nous sommes tous face à lui, ne jugeant pas les hommes, ils les chauffe et tous, sans distinction de rang, à croire que l'incarnation parfaite de l'impartialité est le soleil, étrange ...
La lune le chasse, ensuite les rôles s'inverseront, le soleil chassera la lune, et ainsi de suite jusqu'à la fin.
C'est une sorte d'amour impossible, l'environnement de l'un ne convient pas l'autre, et vis versa, une romance cruelle où les astres se succèdent sans pouvoir se toucher.

C'est dans cet état d'esprit qu'Iconoclaste attendant patiemment un geste, une parole de Mélisey, regardait la lune et le soleil, semblant enfin pouvoir se côtoyer pendant quelques minutes, avant que l'un ne reparte pour dormir douze heures ...

Un bruit.


-"Grumf"

Bien qu'attendant avec une impatience grandissante une entrevue avec Mélisey, Iconoclaste ne supportais pas d'être dérangé dans ses rêveries enfantines, un peu soupe au lait ...

Une rousse, sans doute servante de Mélisey s'approcha d'Icono.


Monsieur ... Monsieur ! C'est Madame ma maitresse qui souhaiterait vous voir ... Entrez donc.

Iconoclaste posa son regard sur la rousse sans vraiment la regarder, il plongea ses yeux turquoises dans ceux de la rousse, lui souria étrangement, sans oublier de la remercier ...


-"Merci."

Sans plus attendre Iconoclaste entra, sans oublier de toiser du regard les deux gardes, tant qu'à faire, autant être chiant avec un maximum de personnes ...

La tente était plus ample qu'elle ne le paraissait vue de l'extérieur, aussitôt entré Icono fut aiguillonné par une autre servante, jusque là rien n'intriguai Iconoclaste, la tente était sobrement décoré, deux trois blasons de Mélisey par ci par là, histoire de marqué de le coup, mais rien de clinquant, rien de repoussant pour Iconoclaste.

La servante fini son trajet en laissant Iconoclaste derrière une grande tenture blanche, Iconoclaste devina rapidement que la Baronne devait sans nul doute se délasser dans un bain après sa victoire aux joutes, il l'a distingué, la forme de sa tête dépassant de la bassine.
Il lui devinait les traits fins soutenus par un joli petit nez, point d'orgue d'une symphonie de beauté éclatante, elle aussi devait le voir, "caché" de l'autre côté de la tenture, plus la peine donc de faire comme si il n'était pas là, en n'en profitant pour l'observer.
Il lâcha simplement sourire aux lèvres, fixant le bout de la tente lui faisant face.


-"Bonjour baronne."


Occorax a écrit:
- Dis moi tes sur que deux fût de bières c’est suffisant ?

Dit il a son suzerain, ils fêtaient la victoire des joutes et oui le vassal et le suzerain les avais emporté haut la main et cela était même sur pourquoi deux talentueux jouteur devrait perdre ? Pour cela que lui et son suzerain volais des fût de bière dans la mairie municipale de Dole, ils s’imaginaient déjà comme Alae allait être en colère, mais il s’en foutait il accuserait Charlie comme d’habitude, le plus important c’était de fêter la victoire et en plus quand il fêtait avec son suzerain ce n’était pas des petites fêtes.

- Je t’assure qu’elles sont superbe, venu d’Italie exprès pour nous deux, personnellement se sont des maitresses à croquer, enfin tu verras sur place…

Mais de quoi parlais-t-ils ? Ben logique de femme et d’alcool comme d’habitude, bref en se moment les deux compères se partageais les maitresses et se soulais jusqu'à en dormir, la vie facile quoi , il profita de la vie comme il pouvais et comme sa les arrangeais… Il marchait tranquillement sous les regard des vagabonds, jaloux d’être roturier et surtout jaloux de pas coucher avec tous ses femmes que le Vicomte et le Seigneur se permettais de faire nuit et jour , ils rigolais , se poussais bref s’amusais dans les ruelles de Dole. Ils était déjà à moitié soul, faut dire qu’ils avait déjà bu avant de venir, maintenant les victoires des jouteurs était une excuse de boire et de boire …
Alors qu’il se poussait mutuellement pour se faire tombé, un amusement typique, le Vicomte poussa violement le Capitaine qui tomba sur une tente dur.


- Mais défection … Fait doucement …

Il se releva péniblement et lança des jurons , pourquoi une foutu tente était ici , encore des clochards et autre vagabonds , pensa t’il , et il se retourna … la scène qu’il vît le laissa sans voix, il ne l’aurait jamais cru, il regarda son suzerain qui était dans le même état que lui, il se retourna encore une fois ses yeux était noir, noir de colère, Iconoclaste se permettais cela, un simple roturier , un simple gueux … Il regardait Neo , cette belle femme si charmante, si douce, si fragile … Il en perdit même les mots … Elle était belle , fabuleuse jamais il avais rencontré une femme qui dégageait cette énergie et cette beauté sublime , il arriva pas en croire lui-même la scène qu’il avais aperçus ; Il se releva péniblement et essaya de penser que c’était un rêve … Enfin il l’espérait …


Sirius7 a écrit:
Il venait de terrasser le Franc-Comte, le suzerain de l'ensemble de la noblesse franc-comtoise ! Non seulement il pourrait s'en vanter encore pour quelques années au détriment de son suzerain mais néanmoins ami, il le raconterait aussi à ses enfants et peut-êtres futurs enfants si ceux-ci se décidaient enfin à copuler (on ne dira pas que c'est de la faute du père si ils ne sont pas encore mariés...), mais en plus il comptait bien fêter cela dignement avec son vassal, qui lui aussi avait passé aisément ce premier tour.

C'est ainsi que les deux compères déambulaient non loin du lieu de la victoire, un tonnelet chacun sur l'épaule, à la recherche des réponses aux questions existentielles que se posait Occorax. Deux fûts... Le Vicomte n'osa pas lui dire que c'était seulement pour la mise en bouche ces deux fûts et qu'il préférait faire importer du vin depuis les meilleures terres bourguignonnes, celles de son père donc, tous les mois. D'un coup sur la tête, Sirius venait de frapper un vagabond qui s'était approché vraiment trop près.
Puis, son dévoué vassal lui expliqua la surprise qu'il s'était permis de lui faire, alors que le Vicomte se débarrassa tant bien que mal du gueux qui avait osé choisir son pourpoint comme endroit pour s'évanouir. C'était dans ses moments qu'il regrettait de ne pas être en présence de ses serviteurs qui lui auraient évité la pénible tâche de toucher un roturier. Mais l'heure n'était pas au regret : la bière coulait à flot, et Occorax promettait pour la suite une soirée encore plus folle.

La suite se passa très rapidement.
Eternelles provocations entre le suzerain et le vassal, le Margny pouvait bien montrer sa supériorité. D'un violent mouvement, il envoya valser le Capitaine Franc-Comtois - par Aristote, si ces bougres de soldats connaissaient la véritable nature de leur supérieur, nul doute qu'il n'y aurait plus un seul homme dans les rangs - qui atterit... dans une tente. Par on ne savait quel miracle, le tissu de la toile se retrouva à terre, pour au moins toute la partie principale, et le Sparte se retrouva quant à lui entre la jolie créature qui faisait trempette et le morceau de pâté, sans trop réellement comprendre ce qu'il venait de se passer. Complètement hagard, le Vicomte marcha d'un pas lent en direction de son vassal, lui posant une main sur l'épaule.


Et bien... C'est cela la puterelle que tu as fait venir depuis les Alpes ? Je croyais qu'elles seraient au minimum deux.

Inutile de préciser que Sirius n'avait pas vraiment reconnu l'usurpatrice de Mélisey et que l'alcool avait plutôt un effet inattendu sur ses facultés mentales.


Neo. a écrit:
Pas le temps de l'ouvrir que deux officiers arrivent avec la discrétion d'éléphants. Allez-y donc ! Viendez ! Entrez comme on entre dans une église on ne dira rien ... La baronne se redresse, d'un mouvement de fierté offensée. Un admirable tableau où se lient toute la révolte contenue, toutes les susceptibilités rageuses de Mademoiselle outragée dans les délicatesses, dans la pudeur d'une femme ... Mais visiblement rien n'offusquait guère la moralité commune puisque le Capitaine souriait franchement, louchant sur la jeune femme en cheveu. Ben alors quoi, Spartes ? Jamais vu une baronne trempée ? Et la veuve soupirante d'attraper un essuie brodé aux couleurs de Mélisey et de s'en couvrir prestement. Outre Mademoiselle, l'endroit rassemble d'autres prudes ulcérées, les servantes qui, les yeux clos et priantes, cherchent à effacer l'affront comme si elles-mêmes l'avaient vécu. Et la rondelette rousse qui elle n'y arrive vient à pousser de grands cris hystériques, les bras levés vers le ciel, jurant qu'elle savait, qu'elle aurait bien prévenu mais que la baronne n'en faisait jamais qu'à sa tête et que maintenant elle était bien belle, avec le Vicomte qui la prenait pour une catin.

Silence, Louise ! Que je n'entende qu'un seul de tes poumons soufletteux chuiner et je te fais rôtir, compris ?

La baronne enfouit une tempête et ravale sa colère en serrant les dents. Et la décence alors ? La décence ? Envolée avec le bon ton dans les vapeurs d'alcool. Ce qu'il en reste ? Très peu. Seule la veuve qui réunit un mélange inconcevable de décence et de volupté, qui éloigne et attire sans cesse ; seule la veuve qui commande le respect mais ne fait qu'allumer les désirs.

Saulx, vous voulez donc m'expliquer ce que vous me fichez ici ? Et vous, Capitaine, vous d'un répugnant ... Oh je vous vois venir avec votre sourire de renard pelé qui minaude ! C'est pas la bonne mais on se la prendrait bien quand même ! C'est ça ? C'est donc ça ? J'attends des explications ...

Un coup d'oeil, jeté à l'Icone, qui tente de dire combien on est désolée.
Mais es-tu seulement sûre de vraiment l'être, baronne ... ? Hmpf. Saulx, Saulx, Saulx ...

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Feu Sirius de Margny-Riddermark
Vicomte de Saulx
Sirius7
Iconoclaste a écrit:
Une bourrasque alcoolique, puissamment biturée au génépi et à la bière de Franche-Comté.

Sans franchement comprendre ce qui se passait, Iconoclaste se retrouva quasiment avec le capitaine de Franche-Comté sur les genoux, et son suzerain face à lui, les deux pauvres nobliau étaient alcoolisés jusqu'aux ongles des doigts de pied, encore un beau spectacle de ce qu'est la noblesse Franc-Comtoise.

Bizarrement le premier réflexe qu'eut Iconoclaste fut de répondre au coup de d'oeil de la baronne par un sourire rassurant, histoire de montrer que dans les 5 mètres carré de tente encore en étant d'être appelé tente, il y avait au moins un homme qui soit en état de compter jusqu'à cinq ...

Les nobles se permettent tout, jusqu'à déranger une dame dans sa toilette, on aura vraiment tout vu, à quand les nobles de Franche-Comté viendront espionner le Franc-Comte dans ses latrines? quoi ! c'est déjà fait??

Sans réellement être dérangé Iconoclaste souriait niaisement, il souriait de ce sourire moqueur qui avait fait son impopularité, il regardait le Capitaine remplaçant de Franche-Comté dans les yeux, en souriant, niaisement ...
Remplaçant oui, ce n'était pas le premier choix du Franc-Comte.

Il écoutait ensuite Saulx, et s'étrangla de rire, quand il l'entendit parlait de puterelle, la noblesse est-elle aussi bête au point de ne pas se reconnaitre elle-même?

A n'en pas douter ...

Son sourire niait ne le quittait pas d'une ride et d'un air de dédain profond, il lâcha un simple.


-"Bonjour Messires, la bière fut bonne?"


Occorax a écrit:
Il regardait son suzerain qui avait surement bu plus que lui.

- Non ce n’est pas ici, tu ma fait tombé sur une maudit tente et la bas se n’est que la Baronne Neo, il posa un regard sur le gueux, et lui c’est un stupide gueux, attend je vais voir se qu’il me veut.

Messires ? Mais pour qui se prenait t’il, il devait l’appeler par son titre et même pourquoi un roturier parlait aux nobles ? Il voulait l’envoyer se faire voir mais il ne préféra pas discuter avec un petit roturier qui pu le pâté, encore une de ses pertes inutiles qu’il ne voulait pas infliger a son impatiente, mais il passa devant le roturier sans lui lâcher un regard, pour … allez vers la belle Neo enfin il allait déjà lui répondre …

- Ho non baronne, je ne suis point comme cela les femmes ne sont pas des jouets et cela j’en suis conscient, mentais il.

- Nous avons le Vicomte et moi a se que j’ai pu voir, parce que au départ nous avions rendez vous dans un château et se … bref ici sa ressemble pas a un château, en plus sa puais le pâté, encore l’autre roturier qui puais mais que diable trainais t’il ici, pensa t’il, nous somme tombé sur votre tente et cela cause d’un maudit roturier.

Il s’approcha de la baronne.

- Donc veillez accepter mes plates excuses, sincèrement un gentilhomme comme moi ne serais pas permis un tel affront en votre égard, je ne mange point se pain la …

Il poussa une servante pour prendre la place à coté de la baronne sur un vulgaire tabouret … Mais juste rester au près de cette belle femme lui fit pas penser au tabouret si hideux, il lui tendit une serviette pour respecter sa féminité.

- Permettez moi de vous posez une question, vous voyer le gueux la bas pourquoi est t’il ici ? Est t’il un de vos serviteur ? Vous importune-t-il ? Je peux m’en occuper vous savez…

Son regard se posa sur son visage.

- Une Dame de votre rang ne devrait point discuter avec un gueux et même il pollue votre espace vital pensez y a cela.

Il se releva et toujours le regard fixé vers la baronne.

- Nous allons cessez de vous importunez, puis je faire une chose avant de m’en allez et pensez a vous tout le reste de la journée ?


Iconoclaste a écrit:
Iconoclaste, impulsif s'il en est ne put que répondre à l'idiot d'Occorax, que la bêtise ne soit pas maitresse dans cette tente ...

-"La seule chose qui puisse importuner, la seule chose qui puisse poluer quoique ce soit, c'est l'odeur putride que dégages Occorax de Sparte après avoir prit une biture.
Gardes donc tes mots pour toi Sparte, tu n'as rien de mieux que moi, si seulement pour toi tu pouvais être le quart de ce que je suis, tu en serais déjà un peu moins bête.
Malheureusement tes parents ne t'ont pas accordés cette chance, les bougres ..."


Arrogant, prétiencieux, acide? oui, oui et oui.


Sirius7 a écrit:
Mmmh ? Baronne Neo ? Mélisey ? Dans un campement pour les jouteurs ? Ah les joutes !
Lentement mais sûrement, des bribes d'images lui revenaient en mémoire. Sa lance qui se brise sur le plastron du Franc-Comte, la chute de celui-ci, la victoire de Sirius, puis les festivités dans les ruelles pavées de Dole, ces litres d'alcool qui défilent, la chute d'Occorax, et la Baronne dans son bain... Oui il se trouvait dans la tente d'Enora, à demander à son dévoué vassal si celle-ci était bien la coureuse de remparts venue des contrées italiennes.
Gaffe.
Et puis il y a aussi l'autre en sa présence, l'Iconoclaste, symbole à lui tout seul de l'absurdité comtoise dans toute sa splendeur. D'ailleurs, rien que ses salutations lui auraient mérité la pendaison. L'accuser lui, puissant seigneur impérial et héritier de terres françoises encore plus grandes que la Franche-Comté, d'ivrognerie caractérisée ? Cherchait-il à mourir en cette soirée, le manant ?
Indignation.
Enfin, Occorax qui tente d'expliquer ce qu'il venait de se passer à la Baronne, qui les prendrait de toute façon pour des fous. Comment lui expliquer tout simplement que les deux nobles sont tous deux saoûls et qu'ils ne savent pas vraiment ce qu'ils font, d'où leur entrée impromptue ? Elle s'en apercevait, elle est pas idiote l'usurpatrice. La preuve, trois hommes se trouvent dans sa tente.
Réflexion.

S'en suit l'agression verbale de l'icône de la bêtise humaine. Il se croyait certainement devant le stand électoral des CAT à proférer autant d'injures en quelques phrases. Sauf que cette fois, il avait tort. Le Vicomte lève un sourcil de surprise, s'apprête à répondre à la place d'Occorax. Répondre à quoi déjà ?
Quelques pas vers Enora, sans bien évidemment trop profiter de la vue - certaines noblesses se respectent tout de même -, et le Margny ouvrit la bouche, laissant échapper quelques effluves alcoolisées qui auraient suffit pour faire évanouir un homme de quatre cent livres à portée de son orifice buccal.


Voulez-vous, Baronne, que je nous débarrasse de l'indésirable qui ne se prosterne même pas devant nos personnes afin de les saluer ? Ainsi nous serions en toute quiétude et entre gens sociables pour que je me permette de vous expliquer notre arrivée plus qu'incongrue icelieu...

Et le tout ponctué d'une magnifique éructation ? Même pas.

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Feu Sirius de Margny-Riddermark
Vicomte de Saulx
Sirius7
Iconoclaste a écrit:
Une moitié de Franc-Comte, Saulx, homonyme de Sot, on se demande pourquoi le hasard fait si bien les choses parfois, là il ne l'a pas loupé ...
Le sot donc, semblait débarquer de nulle part avec son vassal sous le bras, presqu'en laisse, gentil vassal, donne la papatte.
Là il lâche la bête qui essaye de mordre Iconoclaste par ses mots hasardeux, pitoyable.
Ils en sont risibles, ces nobles plus dépravés que les plus grands écumeurs des bas fonds Franc-Comtois, et ça voudrait qu'on les respecte?
Iconoclaste respecterai plus le cadavre d'un hérétique que ceux qui se font appeler nobles ...

Il observait toujours Occorax, le pauvre vassal semblait perdu, heureusement que la laisse de son maître était là pour l'orienter.

Son maitre oui, les nobles ont ça de particulier, que le fait de se croire supérieur aux gueux ne leur suffit pas, ainsi, ils prennent les plus ... sot ( ) d'entre eux pour en faire leur vassal, pour montrer leur supériorité absolu même par rapport à d'autres nobles.

C'est admirable de connerie, comment un homme peut il volontairement accepté d'être inférieur à un autre? alors qu'il a la possibilité complète de pouvoir refusé? comment?? comment??
Venez ensuite essayer de nous prouver que les nobles sont supérieurs aux autres, pour la plupart s'ils sont semblables aux gueux ça serait déjà beau ...

Un peu perdu dans ses pensées anti-nobles Iconoclaste en revient à regarder Sot, proposant ces services de chien chien de garde à la Baronne.

Tiens !

On dirait que la laisse à changer de main ...



Occorax a écrit:
- Qu’a tu dis roturier !?

Il s’avança vers lui.

- Mais comment oses-tu me parler de la sorte …

Mais son suzerain pris la parole a sa place et se qu’il dit était tout a fait juste un roturier n’avais point le droit d’être ici , il regarda la baronne intrigué de la scène et surpris par cette ambiance, le roturier qui osais prendre la parole quand on lui en avait pas demandé et qu’ en plus il avais insulté la noblesse, mais pour qui se prenait t’il.
Il sortie son épée, cela allais finir en sang, en bagarre, personne n’insultait un noble de la sorte et en plus de sa insulter sa lignée, ses parent comment osait t’il, il s’approcha de lui énervée, ses joue rouge de colère, il le prit par la chemise et le colla contre le mur de la tente.


- Mais pour qui te prends-tu ? Espèce de rat, vermine qui ne sert à rien et qui en plus se trouve dans un endroit ou cela sent le noble, ou cela te correspond pas, va jouer les apprenties politiciens sur l’estrade de dole, aux lieux de nous faire chier ici !

Il lui mit un coup de genou dans l’abdomen, et lâcha son épée et continua de frappez, de frappez …
Les coups pleuvait, plus rien pouvais arrêter le Capitaine, le gueux l’avais énervé en mentionnais ses parents, ses géniteurs qu’il n’avait jamais vu …


Iconoclaste a écrit:
[HRP/ on laisse Neo et Sirius finir le RP à deux /HRP]

Iconoclaste regardait amusé le Sparte entrain de s'excitait et d'injurier un mannequin servant habituellement à l'entrainement des jouteurs.
L'icono ne put que rire devant tant de bêtise, il se surpassait de jour en jour ...
Insulté un fétu de paille et le battre, Iconoclaste n'avait pas encore le privilège d'assister à tant de bêtise en si peu de temps, quel honneur !
Il avait presqu'envie de lui faire un petit coucou pour lui dire qu'il était là, mais bon, pas la peine d'envenimer la situation, le pauvre fétu de paille pourrait en souffrir d'avantage

Regardant avec malice le Sparte, Iconoclaste se tourna ensuite vers Sot, déclarant d'un ton froid et limpide


-"Pas la peine d'employer la force Sot ... hum Saulx ... mes affaires m'attendent de toutes manières."

Poliment Iconoclaste salua la Baronne d'un sourire qui se voulait charmeur, sans oublier de le faire au nez de Saulx, histoire de montrer que la concurrence était là ...


-"Madame ..."

Il tourna ensuite les talons direction Dole et sa maison en chantier, dans la fraicheur d'un été qui n'y ressemblait pas


Neo. a écrit:
Ils se battent et la bonne humeur la fuit, ils s’en vont et elle lui revient, doucement, pour détendre les muscles et l’âme. Du silence, les enfants, surtout, du silence …

La baronne soupire silencieusement, suit du regard l’Iconoclaste qui s’en va, répond machinalement à son sourire par le sien, décide qu’il est temps de s’activer et ... et sort du bain, finalement, une longue patte après l’autre, avec tout l’équilibre qu’elle n’a pas. Qu’il est difficile d’être femme et d’avoir toujours à bien paraître … Et la mignonne de resserer encore l’essuie autour de sa poitrine, sans grande conviction. Il finirait bien par tomber, volontairement ou pas ... Est-ce qu’on se refuse à un héritier grisé ? A un héritier tout court ? Non, bien sûr que non … Sous quel motif d’ailleurs ?

La jeune femme dénoue le chignon qui n’a pas plus de gueule que le Vicomte éméché, le rattache, s’énèrve sur une tignasse qui ne se dompterait donc jamais et se sent soudainement l’envie de pleurer. Il est difficile aussi, le métier d’endeuillée. Mais Mademoiselle n’est pas du genre à s’associer à un choeur de pleureuses, elle ravale donc les larmes contenues derrière ses paupières closes et pivote sur elle-même. Demi-tour toute, toute vue l’héritier princier et des sourires, des tonnes de sourires, appuyée sur le montant d’une étagère, prétendument assurée et assurément tendue.


Que puis-je donc pour vous, Saulx ? De l’eau sans doute …

_________________
Feu Sirius de Margny-Riddermark
Vicomte de Saulx
Sirius7
Sirius7 a écrit:
Nul besoin de réponse à la question du Vicomte puisque l'Iconoclaste a l'intelligence de quitter de lui-même la tente de la Baronne. Ses affaires l'attendraient... Bien évidemment, lorsque certaines affaires ne peuvent attendre, on se rend bien souvent dans le campement d'une jeune femme qui se prélasse dans son bain. C'est connu. Devant tant de mauvaise foi, Sirius ne préféra même pas relever le sourire qui passa lentement devant ses yeux mais qui était destiné à Enora bien sur. S'il n'avait été si éméché, le Margny aurait presque regretté de ne pouvoir botter le fondement d'Iconoclaste d'un coup de pied bien ajusté afin de le faire quitter les lieux.

Seuls ; si l'on omet Occorax complètement plongé dans une sorte de coma, suite à ses exploits éthyliques, le pauvre semble ivre mort dans un coin de la tente. Il s'en remettra. De toutes les façons, Sirius est bien trop occupé à se perdre, volontairement ou pas, dans la contemplation de la Baronne qui a eu la merveilleuse idée de sortir du bain juste devant lui. Ses yeux aussi s'en remettront.
Puis elle se retourne, lui propose... de l'eau ?


De l'eau ?

Involontairement, les paroles dépassent parfois les pensées. Mais là, il se sent très bête, surtout qu'il ne veut pas ingurgiter d'eau. Le regard se détache tout de même et tant bien que mal d'Enora, et se pose sur l'espèce de grande bassine remplie d'eau où Mademoiselle faisait trempette il y a encore quelques minutes.

De l'eau !

Inéluctablement cette fois. Sourire gêné du Vicomte, on l'excusera, l'alcool rend joyeux, à ce qu'il paraît.
Il se retrouve donc devant Neo, celle-ci quasiment nue, lui habillé convenablement mais complètement perdu, se souvenant difficilement de ce qu'il devait dire dans ce genre de moment. On s'excuse ? Il semblerait. Mais ce n'est pas vraiment le genre du Margny, surtout lorsque la situation n'est pas pour lui déplaire. Avant tout, s'expliquer serait raisonnable, surtout que c'est ce qu'il venait de lui dire. Ah oui ! Il existe certaines règles de courtoisie, ça ce serait bien vu !


Souhaitez-vous que je me retourne quelques instants afin que vous vous couvriez un peu plus décemment ? Il serait dommage que vous attrapiez froid par ma faute...

Excuse qui sonne faux ? Il ne va pas lui dire non plus "Restez ainsi, que je me délecte".
Tente un sourire qui pourrait sembler niais, et souhaite tout de même une réponse négative. Pas fou.


Neo. a écrit:
L’observation des soiffards est, à l’instar de celle des oiseaux, divertissante. L’un comme l’autre ont la capacité de dodeliner de la tête, l’œil fixe et vide, et de jacasser au moment le plus inapproprié pour nos oreilles. Le Capitaine d'un passé proche avait maugréer quelques injures et venait de fermer ses meurtrières. Endormi ! Les tripes noyées dans les litres d'un alcool qu'elle ne tiendrait pas non plus, la baronne. Et des politesses qui sonnent faux pour sortir Mademoiselle de son songe. Sa Très Grande Altesse Môssieur l'Héritier Princier, après des babillages étonnés et un regard perplexe sur le bain de la baronne, s'inquiète qu'elle ne prenne pas froid ? C'est trop aimable, Votre Grâce ! On délaisse donc les vieux croulants pour un jeune coq à la pupille embrumée. Les riches sont capricieux : ils ne boivent pas d'eau, jamais ! Et ils n'aiment les femmes que quand elle sont nues. Baronne ? c'est presque déjà le cas, non ?

Saulx ! Vous vous y prenez si mal ... Ne vous en faites donc pas pour moi. Je ne risque pas de mourir de froid de si tôt ... Pas d'eau ? Pas d'eau. Que ... désirez-vous ?

Hop, on évite de pousser plus avant la démolition de la tente baronnique...nale...nelle ?, on laisse l'étagère qui n'aurait plus tenu bien longtemps et cette fois le sourire est franc. Une fois n'est pas coutume, n'est-ce pas ?


Sirius7 a écrit:
Il ne sait plus très bien où il se trouve, parfois dans une tente de champion - en l'occurrence championne dans le cas présent - de joute, sinon devant une Baronne à la sortie du bain, ou bien encore face à l'une de ces créatures que l'on nomme Femme et qui a l'extraordinaire don de vous captiver, inexorablement. Certainement tout cela à la fois. Et quand l'on commence à mélanger les mots des paroles prononcées jusqu'à en faire des phrases incohérentes voire stupides, s'imaginer des scénarios improbables mais toutefois envisageables, et que les lèvres se pincent plus que fermement afin de retenir le fin filet de bave qui n'aspire qu'à quitter la bouche d'un Vicomte ivre ; quand tout cela arrive au même moment, il est certain que le regard de ce Vicomte n'en devient que plus déconcerté, et déconcertant pour son interlocutrice, et ses yeux donnent l'impression de faire une multitude de fois le tour de leur orbite avant de fixer l'un des pupilles de la Baronne, et le tout d'une troublante précision. Comme pour clore ce joyeux spectacle ayant pour scène un faciès vicomtal, le gosier rappelle à lui sa salive dans un bruit étrange mais discret, puis les lèvres s'entrouvrent quelques secondes, puisque l'on ne sait quoi répondre, se referment et se disjoignent à nouveau dans un modeste râle.

Et vous... Que désirez-vous ?

Il est étrange qu'en pareil moment, le Margny se souvienne de cela : Lorsqu'une question vous dérange ou que la réponse n'en serait que trop gênante, on se contente de la retourner à l'expéditeur. Combien de fois l'avait-il entendu de la bouche du vieil Arthur ? Plus d'une à n'en point douter. En plus de suivre son conseil à la lettre, il le faisait admirablement bien, plaçant De Mélisey dans la situation à laquelle il n'aurait voulu se confronter. Cette fois, Sirius était littéralement pendu aux lèvres de la délicieuse Baronne.


Neo. a écrit:
Ce qu’elle désire ? Fin de l'épisode soyeux et opulent. C’est enfin qu’on se rend compte que sans l’époux, l’on n’est rien. Rien d’autre qu’un brin de femme qui sent bon la chair fraîche, et dix-neuf années de maladresse. On avait passé six ans, si doux, dans le sillage satiné du baron et tout s’écroulait, plus bas que terre, dans le vice. Innocence virginale, aveugle et non réceptive ? Faut pas charrier. Jeune, certes, mais la baronne avait été mère, tout du moins porteuse, avant que les chairs ne meurent, elle avait passé six ans à satisfaire le troisième âge, en était sortie bien désinnocentée et absolument pas dupe de cet air qu’elle leur connaissait à tous et du manège vicomtal.
Enora cherche la confirmation dans le regard licencieux de Saulx. Qui vient bien plus vite et facilement que prévu, qui la laisse pantoise et gênée - ravissante ?

Ce qu’elle désire ? La baronne est déchirée entre les scrupules d’une religieuse qui s’accuse d’avoir mangé son œuf avec concupiscence et le parfum en traînée de l’attirance, loin d’être porté à ses narines par les vents de Rome. Entre ravissement et effroi, l’instinct se serait précipité sur son objet dont il exige la satisfaction immédiate mais la baronne reste figée avec l’horrible impression qu’on ne voudra plus d’elle nulle part et que même les portes de l’Enfer lui seront fermées.

Ce qu’elle désire ? Finalement elle s’approche. C’est qu’il est plutôt bien de sa personne … Que ça se voit mieux sous les étoffes moulantes et que son ton colérique ne lui déplaisait pas. L’emportement est une autre forme de passion après tout … Finalement donc elle s’approche ... et frappe malencontreusement dans le seau d’eau parfumée qui avait servi à ses lavements. Dans sa cambrure, la brune valse sur son arrière train, heureusement gentiment charnu, se relève avec ses mains et fronce les sourcils. Elle prend une bonne inspiration, ravalant probablement tous les jurons qu’elle connaît. Et pas un mot, pas un rire, elle s’est relevée et a épousseté l’essuie, l’œil noir, alors que l’on le cru bleu deux minutes auparavant. Qu’on aille pas dire qu’on avait pas prévenu, t'as bien dix-neuf années de maladresse derrière toi, baronne. T'es franchement mignonne à voir… Et faut croire que j’suis pas l’seul à y penser comme ça …

Trois pas douloureux sur le côté, vers la commode. Mademoiselle laisse glisser l’essuie contre le pâle d’un dos et se retrouve toute en cheveu et en frissons. Braies, première jupe … Corsage et éclaircissement de voix :


Mh, mh … Un seul commentaire et je vous égorge, Saulx. Ma dague à moi est bien plus dure que celle que vous avez entre les jambes ... Et venez donc m’aider, je n’ai pas encore de mains dans le dos, serrez .... bien fort …

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Feu Sirius de Margny-Riddermark
Vicomte de Saulx
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