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[rp] Le tourbillon d'nos vies

Lglvh
le jour venait a peine de se lever.Il se sentait bien,apaisé,calme et détendu,bien au chaud dans ce nid douillet.Il ouvrit les yeux a contre cœur,s arrachant aux nymphes pour revenir à la réalité Un regard à côté de lui..tout n’avait pas été que illusion.Le contact de sa peau,sa chaleur,son odeur,tout était la et encore bien présent.Il regarda quelques instants la forme endormie aupres de lui.

L’avait une bague a l’un de ses doigts,
pleins d'autres qui dansaient au bout d'un collier,
Et pis ‘l parlait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

L avait des yeux, des yeux ambrés
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale d’ son visage pâle
p’têtre ca qui m’fut fatal


On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, l’m’a embrassé,
Puis on s'est séparés
.



Sourire légèrement niais qui se dessine au coin des lèvres du gamin..Experience surprenante que ca avait été ce baiser,mais comme il aimait a l’fanfaronner le fameux baiser avait eu quelque chose de divin.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie


Pis ouais la vie ca va,ca vient,les affaires,les obligations,une route a reprendre et..un tournoi qui fait que…

Je l'ai revu un soir aille aille aille
Et j’suis tombé dans ses bras

Dans le brouaha g’nevoi j’ l'ai r’connu.
C’ curieux sourire qui m'avait tant plu
.

.
C’était pourtant un rouquin furibond et désagréable comme un pou qui l’accueillit la veille.Des évènements qui poussent un homme a agir sans savoir pourquoi,a peine sorti de l’enfance qui se tâte,qui se cherche qui fait des conneries qui assume pas qui se pose trop de questions toussa toussa

Sa voix si calme et posée, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais
.


Le rouquin s’était peu à peu calmé,bercé,conscient que rien est éternel,mais apprenant a gouter au moment présent,appréciant la situation et s’en foutant de se qui les entourait.

Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps
.



Et puis l’invitation s’en suivit.Il avait râlait pour la forme prétendant être mieux a la belle étoile et ne pas vouloir déranger le petit. Il avait fini par accepter assez rapidement,de peur d’un changement d’avis.
Dans un premier temps,grisé par la soirée,cervoise plein le nez,il s’était écroulé dans un coin de la roulotte et avait certainement dû ronfler une heure ou deux jusqu'à ce que…


J' me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant


La suite avait été…innoubliable

Retournant au présent,le rouquin fixait toujours la forme allongé,réglant sa respiration regulière a la sienne.
Un bruit dans le fond,derriere le rideau…le gosse allait se reveiller.Lestat n’avait aucune envie que le petit le voit la.
Il s’extirpa a contre cœur de la couche,ses lèvres vinrent caresser celles endormies,il en dessina délicatement le contour du bout de ses doigts,surprit lui-même de son geste.
Il sortit en silence,laissant de son passage,juste un drap froissé. Quelques bonds plus tard,il avait traversé le campement et la vie reprit son court .


Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
.


en rouge jeanne moreau,le tourbillon de la vie revu par lj lestat
_________________
Le_g.
Mende... Mende était loin derrière lui. Il avait voulu oublier pour un temps le Languedoc, il avait voulu revoir les siens, ceux qui jamais ne lui avaient tourné le dos. Ses envies ? Aucune, il n'a plus vraiment goût à rien, pour un hédoniste ou pseudo tel, belle déveine. La vie l'avait usé.

Arrivé à Genève, les retrouvailles, son frangin, ses nièces, sa famille, ceux qu'il regrette tant. Il s'étourdit, picole, rit, s'amuse. La vie, il faut savoir en profiter quand elle est là.

Les retrouvailles avec un rouquin, jeunesse étourdissante, il se faisait figure de vieux sage... dans la tribu des joyeux lurons, alors qu'il n'était pas du tout considéré comme tel en Languedoc, le chieur de service.

Il avait sourit, il se souvenait du baiser, mais l'entendre le décrire avait été surprenant. Il l'avait fait sans réfléchir aux conséquences, simplement parce qu'il en avait eu envie, comme ça, un soir, à Mende.

Genève... Le tournoi... des défis, tous plus idiots les uns que les autres... des défis qu'il relève, bien entendu. Comment aurait-il pu en être autrement ? Pas question de se dégonfler ! Sa petite vie bien rangée laissée loin derrière lui, laissée en Languedoc, il est de nouveau Le Gaucher, il est de nouveau parmi les siens. Le rouquin, il ne l'a pas vu venir, ou plutôt si, mais il pensait à une bravade. Le jeune homme se cherche, ne voit rien. Le Gaucher sourit, s'amuse, rit, et l'entraine dans un tourbillon, dans un monde d'exploration, de plaisirs des sens, s'amuse à le taquiner.

Ils parlent, beaucoup. Ils parlent des femmes, de la vie, des plaisirs, de tout, sans tabou. Une soirée entre hommes, taverne pleine, que de la testostérone, et le rouquin qui se cherche, un peu perdu, alors il le couve. Il lui parle, effleure son bras, observe son sourire de petit con qu'il a si souvent vu, s'en amuse. Quelques baisers volés, des effleurements à peine perceptibles, une accolade qui pourrait passer pour fraternelle, mais qui va bien au-delà. Les deux hommes savourent, discrètement, mais un peu moins en fin de soirée, l'alcool aidant.

Soirée qui se termine dans la roulotte, le roux invité à dormir dedans plutôt que dehors. Son fils dort non loin, et au petit matin, ce ne sera pas une blonde, une rousse ou une brune... Lui qui disait à son père il y a quelques jours qu'elles avaient l'air heureuses en sortant le matin... la surprise sera peut-être de taille pour son gamin, mais il l'assume, il ne boude pas le plaisir de cette peau d'albâtre que le rouquin lui offre.

La fatigue, l'alcool n'aident pas vraiment, ils s'endorment rapidement. Mais dans la nuit, il se réveille, il regarde ce visage près du sien à la faveur de l'astre lunaire. Lentement, ses doigts viennent retirer une mèche, puis ses lèvres viennent savourer, goûter, effleurer le front, le nez, puis frôler celles du roux. Un baiser langoureux, masculin, se faisant tantôt violent, tantôt doux, des langues qui s'emmêlent, s'étreignent, rendant leurs souffles courts. Les mains viennent entamer un ballet, une danse, sur les flancs de son amant.

Tel le bourgeon sur la branche du printemps, des saveurs qu'il avait presque oubliées entre les corps féminins qu'il apprécie toujours autant, éclos et jailli, une fierté non contenue. Une invitation à partager toujours plus, plus loin, mais sans heurter, sans brusquer, l'amant débutant qui n'a pas l'expérience. Il se fait tendre, en mirant les yeux de celui qui partage sa couche.

Bien plus tard, ils s'endorment lovés l'un contre l'autre, assouvi, épuisés. Au réveil, le gaucher n'aura que le goût sur ses lèvres, un sourire amusé, en se redressant pour voir filer son amant. Il ne le retient pas. Le plaisir est aussi peut-être dans ce geste. Ils se l'étaient dit : pas de promesse.

Son fils commence à bouger, et le père qu'il est se lève pour lui préparer un petit déjeuner. C'est que les gauchers, père et fils, ça mange, et pas qu'un peu. L'eau mise à chauffer, le pain et le lard sortis sur une serviette posée sur la couche paternelle, deux bols de tisane chaude, il faudra au moins une bonne livre de pain pour les rassasier. Le petit grandit, le père doit reprendre des forces pour la journée.


Chacun pour soi va repartir.
Dans le tourbillon de la vie.

_________________
Lglvh
La journée fut éprouvante pour le jeune homme.Habitué a feignasser le jour entre taverne et paillasse et œuvrer la nuit,elle lui paraissait interminable.Il avait été se promener au bord du lac.

L’idée d’un bain lui avait tarabusté le cocon environ le temps de compter jusqu'à 10.Pourquoi tremper son corps dans l’eau gelée du rivage Lémanique ? Pour se laver,pour se purifier de ses frasques de la nuit,effacer toute trace de ce qu’il avait fait.

Froncements de sourcils,le rouquin avait paniqué un instant.Ca rimait a quoi tout ca ?Il avait fermé les yeux se posant pleins de questions et la les images étaient revenues.L’impression de ressentir encore son corps ferme et virile ,le poids de sa carrure imposante,sur le sien plus frêle,plus mince ralluma quelque chose en lui,quelque chose d’innexpliquable et qui ne pouvait pas nier.Le gaucher avait su s’y prendre a la perfection,il avait mener la danse sachant exactement comment eveiller le desir du roux.Il s’était montré en alternance doux,bestial,tendre,sachant ou porter ses caresses et a quel moment précis. Tout ca lui repassait en boucle,une ebullition de tous ses sens,son odeur,ses caresses,la vue de ce mâle a la silhouette quasi parfaite,sa chaleur et le gout qui gardait sur ses lèvres.

Il s’était rincé le visage a grande eau,se secouant et avait lâché un sourire de bien-être en direction du ciel…Le nuage de doute se dissipait et laissait place a la clarté dans sa tête a la jeunesse encore insouciante.Vivre comme il l’entendait et ne se priver de rien.Le bain avait été repoussé a plus tard,apres tout l’odeur de son amant qui l’envahissait encore le satsifaisait.

La suite de la journée fut des plus éprouvantes.Tout n’avait pas passé innapercu.Les frollements en taverne,les caresses qui s’étaient voulues dicretes avaient sucité l’émoi chez plus d’un.

La blonde l’accueillit par une chope renversée sur sa tête,le traitant de petit m*rdeux,elle avait joué ensuite les indifferentes,les amoureuses transites et avait finalement prétendu que le roux valait moins que la donzelle qui avait partagé sa couche..Lestat en brave sacré con avait bien rigolé de se voir comparer a une femme.Rire jaune tout de même piqué a vif.
Y avait aussi eu Seth,inquiet,lui demandant si tout allait bien…fidele frère de cœur qui se préoccupait pour lui.
Il y avait surtout Martin et Paty la soeur du roux,promenant sous son nombril le fruit de leur amour.La phrase était tombé,sèche,cinglante… : Tu vas bientôt être oncle,Lestat,il faudrait voir pour arrêter les conneries et tes petites sauteries entre amis…Le regard avait était dur,méprisant,Lestat n’en démordait pas…l’était marrant le beauf’tient…il l’appréciait mais c’était pas ses agissements qui allaient perturber le futur mioche.Pas plus que leur statut de brigands..le gosse n’allait pas être élévé dans de la dentelle ni dans une église.Donc ce raisonnement lui avait retourné les tripes..Personne n’allait lui dicter sa ligne de conduite,personne !!! Ni son frere ni son père ni le vieux la haut ,’stote ni le sans-nom..un point c’est tout !

Et puis, « il » était arrivé.Calme,posé comme d’habitude.un geste et il avait invité le jeune près de lui. Les mains s’entrelacerent,discretement.

Il y avait Swan aussi, »sa » nièce.Il pouvait pas s’empêcher de lui en faire baver,pour lui faire croire qu'il était hermetique a tout sentiment..Il voulait qu’elle le fuit comme la peste,il se montrait désagréable,arrogant,a la limite du respectacle quand même n’osant pas déborder devant le Gaucher.Il n’était pas fait pour être en couple,certains pouvaient le qualifier de queutard,lui prétendait qu’il n’aimait ni l’engagement ni la contrainte et surtout trop fier

La main du roux s’était faite plus audacieuse et le Gaucher ,dans un murmure tendre et amusé l’avait rappelé a l’ordre.L’homme fit connaitre une autre chose au plus jeune,une pipe bien tassée au chanvre.Le tout mélangé a l’alccol lui proccurait la sensation de flotter entre deux mondes.Puis le brun s’était levé.Lestat l’avait presque supplié : tu laisseras la porte ouverte hein ? Un sourire et un signe de tête affirmatif et la porte de la taverne s’etait refermée.

Seulement voila.Lestat avait continué a picoler au point ou tout geste devenait un exercice trop compliqué.La blonde était revenue.Seth était parti.De nouveau des cris,des reproches..mais le gamin ne comprenait pas grand-chose,trop « pété »pour se défendre.Elle s’était émoustillée d’un coup et le gars avait conclu par,raccompagnes moi chez Louis !sur quoi,elle était parti en le traitant de petit con.

Il s’était écroulé..las,ivre,embrumé…Il avait plongé dans un sommeil lourd et sans rêves la tête appuyée sur une table.
Il se revailla quelques heures plus tard,sentant une présence à ses côtés.Il était la,souriant ,mais la mine chiffonnée du plus jeune ne lui échappa pas.Il lui avait dit de venir chez lui se reposer.

Sur le chemin,la main de Lest’pressa celle du Gaucher pour faire arreter leur marche et se mettre face a lui. Les yeux opales cherchèrent les yeux ambrés et ne s’en détacherent pas.Il lui parla d’une voix plus pâteuse et plus roque que d’habitude,les vapeurs nocives pas tout a fait envolée.Dans ses cas la son accent valaque prenait le dessus


Stangaci,asculta mine,*
Qu’est se qu’il y a la ?une amitié débordante?


Silence

S’qui est bien ‘vec toi…c’est qu’tu m’emm*rdes po !On s’est t’jours compris tous les deux.Et ouais ca déborde mais ca m’plait.

Léger rougissement

Dans quelqu’jours,t’vas t’barrer a ta p’tite vie rangée *sourire de petit con
Moi j’m’en va r’partir sur les routes a ma p’tite vie..pas rangée*clin d’œil
La j’suis bien avec s’que j’vis…avec toi..pas d’embrouilles pas d’cris pas d’promesses pas d’envie d’mariage.. *se marre
Qu’du plaisir et vivre intensément le moment présent

Il plissa le nez,la minute sentimentale arrivée..
Pis ouais,c’vrai qu’t’vas m’manquer hein,ton amitié tout l’reste
Sourire en coin
Pis j’espere qu’si un jour on s’croise et qu’ca nous r’prend,que se s’ra po quand t’s’ras trop vieux pour être en forme.

Bien décidé à savourer les quelques jours avant la reprise du cours normal des choses,il approcha son autre main et effleura les lèvres du brun


*gaucher,ecoutes moi
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Le_g.
Une énième journée à Genève, le genre de truc qui le rend fou, envie de voyager, et armées en faucheuse d'après les rumeurs, alors il est là, à tourner en rond. Au moins, une chose positive : son fils est près de lui, une seconde, il s'amuse. Ouaip, l'impression de retrouver sa jeunesse, sa vie, de se retrouver, de redevenir l'un des leurs, l'un des nombreux, parmi ceux qu'il n'aurait jamais du quitter, parmi ceux qui ne jugent pas.

Ils s'étaient retrouvés, à la nuit tombée, en taverne. Le rouquin lui faisait quelque chose, il ne pouvait pas le nier, le voir, l'entendre, il appréciait les facéties autant que les délires, l'incompréhension parfois. Il gardait pour lui leurs jeux, les attouchements, les frôlements, tout ce qui faisait qu'il était simplement bien, simplement heureux.

Mais ils n'avaient pas été suffisamment discrets, beaucoup s'en étaient rendus compte, alors Lest avait eu le droit des coups de gueule, des réflexions, lui, il n'avait rien eu... peut-être n'avaient-ils pas osé ? Un seul avait tenter de l'agresser verbalement, mais manque de chance, le Gaucher n'était pas du genre à se laisser intimidé par un homme bien formaté comme il fallait. Il n'y avait rien à comprendre, rien à expliquer, un état de fait peut-il s'expliquer ?

En même temps, il apprécie qu'son frangin sorte pas trop, il aurait du mal le Gaucher... dire qu'l'est noble !!! Nan mais il a toujours du mal à s'y faire le Louis... Son frangin noble, c'est... un cauchemard. Il caresse la main de Lest sous la table, ils discutent, ils parlent. Certains sourient, d'autres font la tronche, mais ils s'en foutent. Une question viendra tenter de semer la zizanie, à savoir s'il est tombé amoureux, mais ça, c'est impossible, pour l'un comme pour l'autre. Louis a Déa dans la peau, et Lest est bien incapable d'aimer. Ils s'amusent, savourent et ça dérange. Nul doute que l'inquisition les brûleraient mais ils sont pas à Rome, heureusement!

Sa nièce et Lest qui font une scène, quand ils ouvriront les yeux ces deux-là, ils s'mettront ensemble. L'idée fait sourire le Gaucher, Muse a vu la même chose que lui, et du coup, c'est pipe de chanvre pour tout le monde ! Il a pas trop envie de voir les deux qui se roulent par terre, alors il les couvre de sa cape. Pas pour dire, mais sa nièce a rien vu. Seth, Muse et Louis regarde le petit couple en devenir, et il se met en retrait, mais il faut croire que le rouquin ne l'entend pas de cette oreille. Une soirée ordinaire pour des gens ordinaires... dans une cité ordinaire ? Heu, mouais, si on trouve ordinaire Genève, c'est qu'on l'a pas vue, si on trouve ordinaire les personnes présentes, c'est qu'on les connait pas, et en gros cette soirée n'a rien d'ordinaire, plutôt une soirée de folies, où tout est permis.

La meilleure preuve qu'ils ont pas été assez discrets ? Certains qui sont curieux, viennent voir, entrent dans la taverne où ils se sont isolés... bah la bonne blague ! ils sont sages en taverne !!! héhé, circulez, il n'y a rien à voir.

Une main, un chemin, ils se dirigent vers la roulotte du brun, quand le rouquin l'arrête, la bouche un peu pâteuse. Faut dire que la nuit a été... plus que savoureuse, du moins pour le Gaucher.

Il le regarde, l'observe, l'écoute, puis lui prend le visage entre ses mains, et l'embrasse chastement, puis avec fougue, avant de se détacher de nouveau et plonger dans les lacs du roux.


C'qu'il y a, c'est une amitié, un peu plus... une fraternité, un peu plus... une attirance, une envie, un désir, rien de plus.

Un regard, qui en dit long sur le visage du gamin, un sourire amusé, en le voyant rougir, et ses mains qui viennent l'enlacer et lui caresser le dos.


Si ça nous r'prend quand on s'recrois'ra, tout dépendra d'la situation. Savoure juste le moment, vis, Lest. L'reste, c'est d'l'av'nir, on a dit pas d'promesse, tu t'souviens ?

Arf, il passe pour l'méchant d'service pour le coup, l'initiant, et le laissant sur sa faim ? Non pas vraiment, il veut encore profiter de ces quelques heures qu'il leur reste, pour savourer avec lui, sa peau laiteuse, voir son sourire de p'tit con qui l'émoustille, frivolité, et bientôt la séparation, il retournera à sa petite vie plus tranquille. En attendant, il ne dit ni oui ni non à la question que Lest lui pose, le laisser ainsi, en suspens, parce qu'il dirait pas non le Gaucher, mais qui sait de quoi demain s'ra fait ? Il sait aussi qu'il a une colombe dans la peau, et qu'il suffirait qu'elle paraisse pour que ça parte en vrille. Il se contente de lui sourire, et de l'embrasser, puis de lui prendre la taille lui caressant le flanc.


Viens, tu as besoin de dormir un peu.

Et a mi-voix, il lui murmure :


Moi aussi, j'apprécie, et t'vas m'manquer, mon ami.

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Lglvh
A peine le gaucher avait il eu le dos tourné, qu’un prédateur vint tournicoter autour du jeune Valaque. Une proie, lui ... C’était autant probable qu’un loup roupillant sagement dans une bergerie. Il avait sorti la carte mépris, partant d’un éclat de rire. Parce que sans blague, qu’il offre sa chaire à son « ami-amant » qui connait les moindres recoins de son âme et de son corps c’est une chose, mais qu’il se donne au premier visclard puant en manque de sensation, ça en est une autre !!! Faudrait quand même pas déconner et pousser la mémé dans la mélasse ! Non mais oh ! Il avait toisé l’impertinent, une voix pointée d’un humour noir plus que mauvais avait scandé :

Mais tu t’prends pour qui ? J’vois qu’une chèvre là, après un étalon t’crois po qu’ca va m’émoustiller quand même !

Rire cynique, Lestat avait pris un malin plaisir à humilier l’homme. Blesser, rabaisser, ce masque froid qu’il avait repris pour se protéger pour pas gueuler *p’tain mon ami ! T’me manques plus que s’tu peux imaginer. J’me sens perdu !

Faire payer aux autres, son manque d’assurance. Cruellement, ca il a toujours su le faire à la perfection. Ce sentiment d’abandon, il le connaissait trop bien. Tout avait commencé 10 ans plus tôt quand son grand frère avait claqué la porte du manoir familiale et lui avait tourné le dos. Le petit Lestat alors âgé de 7 ans avait vu Tibère s’éloigner .Le gosse, agrippé aux barreaux de la porte d’entrée du domaine des Lioncourt. Le mioche avait hurlé, avait supplié avait promis tout et n’importe quoi, mais son héros, son idole ne s’était pas retourné, accablé lui-même par la mort de leur mère et tout le drame familiale que cela impliquait. Le visage du mioche s’était crispé, ses yeux gris bleus se refroidirent, traits glacials.
Il avait retrouvé en Audefledis cela. Quand elle s’était sauvée avec son cracheur de feu. Il était rentré dans leur chambre et avait trouvé les draps noués à la fenêtre. Elle avait prit la poudre d’escampette, sans un mot, sans une explication. Une lettre, arrivée quelques jours plus tard. Il avait égorgé le pigeon maudit et il avait interdit à sa troupe de prononcer le nom d’Audefledis devant lui. Tous ses pores crachaient la haine, la frustration. Il était blessé, frappé dans son égo et sa vanité. Il avait fallu toutes les peines du monde à son oncle pour le retenir. Il avait dû l’enfermer dans sa roulotte. Le mobilier n’avait pas résisté… Se qui explique au passage pour quoi le rouquin « squatte » celles des autres.
Mois de folie meurtrière, enfermé pour l’empêcher de commettre l’irréparable, il n’avait pour autre compagnie qu’une flasque de rhum que le vieux renard voulait bien lui apporter de temps en temps. Il refusait la compagnie des autres. Puis un jour, il en ressortit comme si de rien n’était. Son masque froid et indifférent bien vissé sur sa face. La vie avait continué. Une vie de débauche, de brigandage, d’excès en tout genre, de fornication, il aimait se vautrer dans la luxure.

Puis, il y avait eu « le cas » de l’ami amant. Ca lui avait plus, ça le rendait fou. Un sentiment plus profond que l’audacieux « vous êtes amoureux ? » lancé par une dame en taverne.


Non madame je ne suis pas amoureux, je ne sais plus se que c’est. Non madame je ne l’aime pas d’amour, mais d’amitié unique, de fraternité, de confiance et de respect. De désir partagé, du plaisir qu’il sait me donner, des contraintes qu’il n’impose pas.

Non madame je ne vais pas l’épouser, j’ai une vie à faire, des choses à découvrir.

Non madame je ne suis pas amoureux, car l’amour ca fait mal. Ca pousse à la haine, à des attentes et des illusions. Je ne crois pas en l’amour absolu et éternel, en une vie de couple dépendant l’un de l’autre. C’est des foutaises tout ça, Madame.

Il m’offre bien plus que ca mon « ami-amant ». Il m’a offert une découverte, il m’a appris le respect de l’autre, oui madame. Moi Lestat de Lioncourt, le sale m’rdeux arrogant, j’arrive à en avoir. Pour lui, pour cet homme qui me taquine, me cherche, me pousse à explorer plus loin, qui me rend fou de plaisir sous sa main experte. Et puis, l’amour ca fait mal !


Hésitation … Parce qu’ il a quand même mal le roux, pas le même mal qui ronge la pauvre fiancée esseulée, qui attend le retour de son cher et tendre, mais un mal plus vicieux. Celui d’être oublié, de n’être qu’un souvenir qui s’effeuille avec le temps, de ne plus croiser les yeux ambrés. Il a besoin de cette amitié, de cette fraternité.

Alors moi, madame je me fais une promesse à moi-même. La promesse de ne pas l’effacer de ma caboche, de garder précieusement cette plus qu’amitié, et par gré de mes envies et du hasard des chemins et de la vie, le retrouver, d’essayer de réveillé l’attirance qui nous a unis ces jours. Et advienne que pourra. Nous seront libres de partager une soirée a boire et déconner, ou bien se donner l’un a l’autre, revivre le délice de ces quelques nuits genevoises, l’important étant d’être bien et de savourer l’instant qui pourrait s’offrir a nous ... Et puis après quelques heures ,se re séparer, le tourbillon de la vie .
C’est ca, Madame le libre-arbitre
!


Le rouquin avait profité jusqu’aux derniers instants, savourant les minutes, les secondes et puis la séparation était arrivée. Un baiser langoureux, quelques recommandations d’ainé de la part de Louis et voila la roulotte du gaucher qui se perd a l’horizon.

Un lendemain morne pour le rouquin, de très méchante humeur, ses amis qui le regardent avec des yeux comme s’il allait monter sur l’echaffaud. Une envie méchante de leur dire de s’occuper de leurs affaires.

Une rousse exquise au séant charmant et aux seins bien mignons occupèrent son après midi. Satisfait de constater que le Gaucher l’avait rendu plus homme

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Le_g.
Saint-Claude...

Ils y étaient arrivés. Le Gaucher pose la roulotte, l'installe et hop, une petite sieste s'impose. Toute la journée, il aura dormi, pour se reposer, pour penser, songeur à son amant, à sa vie. Un billet au réveil, il a vendu son champs. Bonne nouvelle. Il ne lui reste plus qu'à rentrer pour récupérer ses affaires. Il s'étire, et cherche son gamin du regard. Nicolas est encore allé traîner quelque part. Plus qu'à espérer qu'il tire pas trop de bourses, il va finir par se faire pincer, son fils. Il s'prend des céréales et s'installe pour manger. Une bonne tisane, un repas, et hop, ses pensées qui vagabondent de nouveau, du côté d'une châtaine, et du côté d'un rouquin. Tout est un peu confus, mais il s'en moque. Il apprécie les nuits, aussi bien avec l'un ou l'une.

Prenant sa plume et un parchemin, il envoie un petit mot à Lest. Pas de grandes envolées lyriques, pas grand chose, juste lui dire qu'il est bien arrivé, c'est ce qu'il veut lui écrire.


Citation:
Salut Lest,
Je suis bien arrivé à Saint-Claude. Je n'ai fait que dormir et rêver toute la journée. Devine à quoi... Ces jours, à Genève, resteront gravés dans ma mémoire. J'espère que ce séjour ne t'a pas trop compliqué la vie et les affaires. Mon fils est près de moi, et dans quelques temps, je serai sur Mende. Une bonne nouvelle, pour égayer un peu, j'ai vendu mon champs. He oui, je vais pouvoir quitter le Languedoc. C'est ce que j'ai de mieux à faire je pense, je me suis senti vivant de nouveau en cotoyant la famille. Ma petite vie rangée m'avait volé ma vie, mes rires, le plaisir de vivre, tout simplement. C'est sans doute le Languedoc qui fait ça. Ils ne savent pas rire ni s'amuser, même s'ils savent se bourrer la gueule. Mais ça, n'importe qui peut le faire, c'pas bien compliqué.
J'vais pas te dire que tu m'manques, je vais pas non plus te dire que si tu cherches ta chemise, bah... tu peux encore la chercher longtemps héhé ! Ouaip, voleur un jour, voleur toujours, j'ai voulu conserver un peu de toi près de moi, même si elle n'est pas à ma taille ! Va falloir que tu prennes des forces, mon ami.
Prends soin de toi, à bientôt.
Louis.


Il regarde la lettre, soufflant pour faire sécher l'encre et l'envoie vers Genève. Elle est simple, pas vraiment explicite, du moins pour ceux qui ne savent pas, elle n'est qu'une lettre ordinaire entre amis.

Ouvrant sa malle, il regarde la chemise de Lest, et esquisse un sourire, puis la referme, après avoir pris plein les narines du parfum de son amant. L'histoire est finie, mais peut-être y aura-t-il d'autres épisodes. Du moins pour le moment, cette malle qui se ferme sonne la fin de cette partie. L'avenir, personne ne le connait, l'histoire s'écrira au fil du temps. Se retrouveront-ils un jour ? Dans quelles circonstances ? Bien malin celui qui pourrait répondre à cela.

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Lglvh
Le départ avait sonné, ce soir la, Lestat ne sortit pas. Les au revoir, les gens qui larmoient, ca n’avait jamais été sa tasse de thé. Et puis de toute façon, il n’aimait pas ca du tout, ce mélange d’herbe qui rendait l’eau sale si intelligemment appelé tisane…

Le campement plia bagage et la troupe de gouapes se mit en route. Un truc le chiffonnait pourtant. Il savait être bordelique, mais de la à perdre sa chemise, fallait le faire !!! , à moins que martin y était pour quelque chose. Le beau frère lui avait-il caché son habit, histoire de le faire tartir ?
Soupir qui en disait long, Lest n’avait même pas envie d’aller lui chercher des noises et s’enroula dans sa cape en frissonnant. Tout le monde était bien silencieux. Seth lui-même semblait perdu dans ses pensées.

Le jeune homme laissa son esprit vagabonder, d’abord sur une blonde, ensuite sur la rousse assis a ses côtés pour finir retomber sur un corps viril, musclé et ferme de son amant. La réaction ne se fit pas attendre, une tempête ardente se déclencha se qui réduit peu à peu le confort des ses braies, soudainement trop étroites. Il se tortilla, cherchant comment faire passer cela. Il s’arrêta net de bouger, sentant une pression sur sa cuisse, une légère douleur, d’un objet qui entrait dans sa peau.


Nom d’un rat crevé mais que…. ?

Il enfila tant bien que mal sa main dans la poche, jusqu’a se que ses doigts trouvèrent un objet de métal. Il ressortit ca et en resta bouche ouverte. Il était la à baver sur une chevalière en argent, ornée d’un pentacle inversé. Il aurait sans doute cru à un cadeau de sa sœur Samaelle, s’il n’avait pas vu une bague similaire, a l’index droit du Gaucher.

Sur le postérieur, le rouquin !!!, un peu troublé, enchanté, touché on dira même ému qu’il en oublia son inconfort anatomique. Il l’essaya a tous ses doigts, ronchonna un peu sur la finesse de ses mains et finit par glisser la chevalière a son majeur…gauche. Fièrement, il la mira, la fit tourner.
Arrivés aux portes de la ville, en voyant la mine réjouie du prévôt qui semblait avoir hâte de les voir décamper, il eut l’idée saugrenue de tendre son doigt bagué bien haut en guise de salut.
Il explosa dans un fou rire en voyant la mine déconfite de l’homme de loi.
Après quelques heures de routes, les gouapes s’arrêtèrent pour faire boire les chevaux. Lestat s’éloigna un instant pour arroser un arbre, son dogue sur les talons. La femelle se mit à grogner. Le rouquin posa sa main sur sa dague, sur le qui-vive. Un loup s’approcha de lui. Il reconnu la bête, posa sa main sur la tête d’Azzaelle et lui ordonna de se coucher. L’animal était porteur d’un message. Il prit le parchemin, enfila un sucre dans chaque gueule pour ne pas faire de jaloux et lu. Le gamin replia la lettre

Dedjou !!! Ma ch’mise !!!

Il réfléchit a quoi pouvait bien penser son amant dans sa première phrase et avant que la tempête ne recommence, alla farfouiller dans les affaires de la rousse pour trouver de quoi écrire

Citation:
Lou’
J’exige réparation. Me laisser à moitié nu en plein mois de novembre c’est fort !!! Je serais à Macon demain. J’attendrais deux jours que tu pointes ton nez de voleur. Et puis tant qu’a faire, tu pourrais m’aider à transporter du mais pour la ville de Mende. Je suis content pour toi que tu es vendu ton champs. Il y a quand même mieux à faire que de passer sa vie à piocher. Ici l’esprit du groupe est un peu à la traine, le silence en est angoissant.
Rammènes toi a ma roulotte, j’y ai passé un coup de balai et viré tout le bazar
Prend soin de ton mioche
Lestat
p.s merci pour la bague ca c’est très gentil, ca me fait content
p.p.s n’oublies pas le rhum !!!!


Il roula le parchemin et après avoir donné une dernière friandise au loup, lui donna la missive
Sourire en coin, il laissa vagabonder son esprit dans la roulotte du brun, deux jours en arriere, admirant son doigt,

Je te garde proche peu importe la distance
Ca ne pourrait guère être plus près de mon doigt
je me souviendrais éternellement de se que nous vivons
Le moment présent. Rien d'autre n'a de l'importance
Je ne m'étais jamais ouvert de cette façon
Ma vie est mienne, je la vis comme bon me semble

Le plaisir que je cherche et trouve en toi
Est chaque jour quelque chose de nouveau pour moi
M ouvrant l'esprit à un point de vue différent

[Je ne me suis jamais préoccupé de ce que les autres pensent
Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils savent
Non,rien n'a vraiment de l'importance *

* metallica texte traduit et revisité par lj lestat
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Le_g.
Trois pas en avant, trois pas en arrière, deux pas sur l'côté...

Voilà à peu près où ils en étaient. Pas un problème d'orientation, rassurez-vous ! Il sait très bien où il est, où il veut aller et par où il veut passer et pas passer. Le problème, c'est la fameuse "nourrice" dont il est affublé selon sa nièce. Il a légèrement oublié de lui donner l'itinéraire, et le Gaucher est en mode plus que ronchon ! Il est furax ! Vert de rage !

C'est donc un demi-tour, abandon des troupes et direction là où ils étaient le lendemain qu'il fait faire à son fils. Direction ? Mende, en passant par Lyon ! Ouaip, il aime pas Nevers, il a pas envie d'faire le con en Bourgogne, et il veut rentrer ! Pour une fois qu'il a un "chez lui", il va pas s'en priver ! Il était licérois, il est devenu mendois, et il y est attaché à cette ville, pas la peine d'essayer de comprendre, c'est comme essayer d'expliquer pourquoi le soleil brille ou que les oiseaux volent.

Là, il reçoit une missive de son amant, et esquisse un sourire en la lisant. Comme ça, il se les gèle ? Ca serait dommage, c'peut encore servir hein !

Prenant un parchemin, il lui rédige une réponse.


Citation:
Salut toi !
Tu exiges ? Hum, mais c'est que ça pourrait devenir intéressant... Et si moi aussi, j'exigeais ? Je suis à Autun, on se retrouve à Lyon le 22 si tu veux bien. Pas de rhum, mais de l'armagnac, en souvenir de notre première rencontre ?
Mon nez de voleur te dit que je l'ai, je la garde, et ma foi, si tu pouvais garder le reste au chaud, je me chargerai de te les enlever tes braies, lorsque nous nous verrons, mon lapinou.
Je vais me ramener à ta roulotte, vu que je vais épouser Déa, 'fin, si elle change pas trois fois d'avis d'ici là, et bien ma roulotte sera désormais havre familial, alors il faudra une garçonnière, mon tendre. Prévoit des couvertures, j'amène le reste.
Louis.
PS : content que la chevalière te fasse plaisir.


Il fait partir la missive, prenant soin que Nicolas ne tombe pas sur sa correspondance. Son gamin aurait sans doute du mal à comprendre que le Gaucher puisse avoir envie de plaisirs masculins, après avoir vu défiler les femmes dans la roulotte.
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Lglvh
[ Alais, les bas quartiers ]


Une ruelle étroite et sombre, moins animée que les autres, disons plutôt que le temps semblait y être suspendu, si quelques rats et chiens errants ne s’amusaient pas à se poursuivre, leurs cris troublaient le calme de l’endroit. Le coin n’était guère recommandable et les gens y passaient furtivement, à pas rapide, les yeux rivés sur les pavés. Quelques silhouettes se dessinaient à l’ abri des regards indiscrets se qui laissait penser que l’on ne venait pas dans le coin pour y flâner.

Le roux, adossé contre un mur, capuche rabaissée ne laissant apercevoir ni sa longue chevelure de feu, ni ses traits attendait la patiemment. Seulement d’apparence d’ailleurs car à l’intérieur, il bouillonnait. Il n’avait pas trop envie de trainer par la et espérait que celui qui l’attendait ne tarderait plus.

Des pas raisonnèrent et le sifflement convenu retentit, il était la.
Lestat leva la tête et répondit au signal. Un homme s’arrêta à sa hauteur, il était également couvert de pied en cape. Le jeune homme pu juste constater son imposante stature et le teint hâlé et un regard noir.


Ce ma te asteapta? (c’est moi que tu attends?)

Signe affirmatif du rouquin et soupir de soulagement. C’était bien lui, le receleur valaque rencontré préalablement.

Avea tu nu trebuie sa intreb ? ( as tu se que je t’ai commandé ?)

L’homme sembla se figer et répondit

Aveti ecu ? ( tu as les écus ?)

Lestat sortit une bourse de sous sa cape et l'agita en direction de l’homme qui tendit la main pour se l’approprier. D’un geste rapide, le gamin rangea ses écus en secouant la tête

Primul sa vad !!! (Montre-moi d’abord !!)

Le marchand grimaça et sortit de sa besace deux objets enveloppé dans du tissu. Il déballa le premier er le présenta au jeune gars.
Lestat fronça les sourcils et observa la dague étalée devant ses yeux. Sans aucune hésitation, il al repoussa d’un geste méprisant. L’arme, simplement forgée était garnies de petites pierres dont il n’était point sûr de la couleur. Il aurait dit rouge, mais le receleur lui aurait affirmé vert. Son défaut de vision lui faisant des misères, il préféra congédier la lame, au risque de se faire rouler.

Il demanda à voir le deuxième paquet, que le marchand s’empressa de dévoiler.
Le rouquin en resta bouche bée. Il se saisit de la dague et la sortit de son fourreau. La garde et le manche de la dague forgé en argent évoque un dragon. On pouvait voir sur le fourreau un autre dragon. Le fourreau était en métal argenté avec des ornements bleus.

Il caressa les pierres bleues du bout des doigts et regarda l’homme, interrogateur


Sapphire ?

Inclinement de tête affirmatif

Lestat continua son observation minutieuse, admirant le travail de Maistre. Où le vendeur avait trouvé cela, il s’en fichait, la dague était tout simplement merveilleuse et minutieusement forgée. Il passa le doigt sur la lame légèrement incurvée Quelques gouttes de sang roulèrent le long de sa main, pour être aiguisée, elle l’était. Il porta la blessure a sa bouche et en aspira le liquide.

Un sourire de contentement adressé a l’homme


Cu**m ?

Quatru cent
(400)

Moue dépitée, le roux ne possédait pas une telle somme.

Trei ?(3?)

Autour du vendeur de grimacer.
Le jeune valaque planta son regard bleuté dans celui de l’homme, lui faisant comprendre qu’il ne partirait pas sans la dague.
Le marchand hocha la tête et désigna la chevalière au doigt du jeune homme.
Effaré, Lestat resserra jalousement le poing et grogna

Niciodata !! ( pas question)

Fallait prendre une décision et rapide, avant que le receleur ne tourne les talons.
Il porta sa main autour de son cou, auquel pendait une petite croix en argent. Il y tenait à ce truc, simplement car il avait appartenu à sa mère. Mais bon, pas qu’il y tenait comme a la prunelle de ses yeux, il avait plus important à ses mirettes comme par exemple un certain gaucher.

Un soupir et il dénoua le bijou et le tendit a l’homme, ainsi que la bourse contenant les 3oo écus. Il ne la lâcha pas de suite, un gargouillement dans le ventre. Pour une fois, il avait gagné les piécettes honnêtement, travaillant aux champs et a la mine, parsque le cadeau qu’il était en train d’acquérir était un gage sincère, quelque chose d’unique qu’il réservait à un homme unique, pour qui Lestat aurait parcouru tout le royaume à la recherche de n’importe quel graal, du moment que ca pouvait lui fait plaisir.

La bourse et la croix changèrent de propriétaire. Ce dernier compta et recompta la somme, émis un grognement que Lestat supposa, de satisfaction.

La dague soigneusement attachée a sa ceinture, i l salua l’homme d’un signe de tête et s’éloigna rapidement, fébrile, impatient de pouvoir la donner a qui de droit.

Mais avant...

Mais avant il avait fallu l'emmener faire un tour chez un orfèvre. Puisque La Colombe avait également passé commande. Alors sans quitter la dague des yeux, Lestat vit s'y inscrire le billet de la Belle : " Les 3 L". *
Le "Bijoutier" laissa à Lestat une bourse de cuir, lui précisant qu'elle contenait l'alliance commandée par la Colombe lorsqu'elle était passée payer.

Il s’en retourna au campement et s’arrêta devant la roulotte des Track..



*posté en accord avec lj Déa

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Le_g.
[Mende, entre deux voyages.]

Un regard, une personne qui s'avance dans la neige, il se rend à sa rencontre, avec une sacoche. Il la regarde, et contourne la charrette lorsque la personne encapuchonnée s'arrête, loin des regards. Il esquisse un sourire, après avoir soulevé les couvertures et ouvert le coffre. C'est bien la marchandise qu'il a réservé.

Rapidement, il sort de sa sacoche deux bourses, parce que le montant avoisine les 1000 écus, et qu'une seule n'aurait pas suffit.


T'me laisses la charrette pour l'coup. Et l'reste ?

La personne lui sort un petit médaillon de sa poche et Le Gaucher l'observe minutieusement.

J'veux voir d'plus près.

Il tend la main, pas question de se faire rouler, il veut être certain. La dague reçue par Lest a du lui coûter un bras, il a observé, et trouvé ce qu'il avait échangé pour l'avoir, et ça, c'était quelque chose que Louis avait pas pu accepter, se sentant fautif. Il avait donc fait savoir ce qu'il cherchait. Après plusieurs jours, la personne qui avait arnaqué Lest s'était présentée, et il voulait être certain. Prenant le bijou, il mord dedans. ouaip, c'est bien ça.


Combien ?

Quand l'autre lui montre cinq doigts, le Gaucher cherche pas à comprendre et lui balance les bourses, en rajoutant une troisième.

Il songe à son amant, son roux, et esquisse un sourire, sachant qu'elle preuve ça représente pour lui, qu'il ait vendu le médaillon de sa famille, de celle qui l'a mis au monde.

Délesté de près de 1500 écus, il retourne planquer ses acquisitions, attrape une nouvelle bourse, et file, il doit encore acheter une alliance pour sa future épouse...

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Lglvh
Allongé sur leur couche, il contemplait le plafond, caressant nonchalamment la chevelure brune du dormeur qui reposait joue sur son torse.

Le départ était proche, ils allaient a nouveau se retrouver dans la ville ou tout avait commencé.

Il se rappela, sourire aux lèvres du fameux "pas de promesses, pas de sentiments"..et voilà il en était arrivé le rouquin..à être débordé par la situation qui gentillement lui avait échapper.Il s'était laissé apprivoisé, s'était laissé aimer et quelques mois plus tard le voila marié avec un Lui et avec une Elle...un jeune homme a peine sorti de l'enfance qui s'immisce au beau milieu d'un couple composé d'un gaucher et une déesse..Que pouvait il lui arriver de mieux,au rouquin?

Ses lèvres effleurèrent le front de son cousin....

Tout n'avait pas été si rose n'empêche. Entre les agressions verbales des mal-ba*sés qui pour oublier leur triste et morne existences, crachaient leur venin sur le trio et les con*ries de Lestat, leur vie était bien mouvementée.

Il y avait eu l'épisode du pseudo-viol. Dénoncé pour un léchage de bras sur une donzelle trop bavarde et médisante, il avait attiré les foudres lévanesques.

Sans compter sa brillantissime idée d'aller arracher le fils de louis des bras de son ex-compagne, provocant un foutoir indescriptible.

Lestat n'était pas volage, non du moins se n'était pas son intention, mais un certain blond, Espadon de son état l'attirait. Il avait fallu le retour imprévu d'un ancien amant du gaucher pour faire comprendre à lestat quel petit con il pouvait bien faire,des fois. Il en avait eu mal à en crever..stupidement mal pour une histoire finie et enterrée, mais il voyait le Na..machin chouette parsqu'il n'a pas envie de retenir son nom, comme un prédateur qui rôdait autour de SON homme. Un prédateur a éliminer qui s'était fait pourchasser a travers le campement par un rouquin déchainé et hors de lui..vainement, fallait croire que l'autre était plus malin vu que lestat était rentré bredouille auprès d'un brun bien dépité et laissé seul dans la roulotte.

Ils s'étaient mutuellement rassurés, à travers une étreine et des ébats parfois tendres, parfois sauvages,

Son blond de parrain, le même qu'il croyait être devenu un ami proche et sincère , lui avait balancé au visage n'être qu'un gamin dépendant du couple, de sa famille, faible, manipulé et trop puéril. se qui lui avait mis dans la caboche de vouloir prendre du recul. Louis semblait l'avoir très mal encaissé, lorsque les paroles étaient sortir de la bouche de Seth, donnant a la chose des proportions démesurées. Son regard s'était voilé, il s'était aggrippé a lestat comme un déséspéré.

Ce dernier s'en mordit les doigts, déja que l'absence de Déa se faisait ressentir depuis quelques jours, il regretta ses paroles, prononcées sur un de ces fameux coups de tête.

Après une soirée de beuverie, ou ils purent entr'appercevoir la colombe, les deux hommes étaient retournés a leur roulotte. Si le brun s'était endormi plus rapidement, le roux ne trouvait pas le sommeil, jouant avec la chevelure de son aimé, enroulant les mèches autour de son doigt. caressait son dos de l'autre main, d'un geste qui se voulait rassurant.

Malgré la ripaille plus qu'immangable de leur Colombe, malgré leurs petits tracas, le valaque se sentait pousser des ailes, heureux parmi eux, ne voulant rien changer à ca. Il ferma les yeux resserant son étreinte comme s'il craignait que le dormeur ne s'envola.

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Lglvh
suite a venir
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Le_g.


[Entre ici et là-bas, vers le début de février]

Il l'avait suivi, il était près de lui, et il le resterait. Le Gaucher regarde le Broucolaque, et ferme les yeux. Tant de choses se sont passées depuis ces dernières semaines... Et parfois, trop, c'est trop. La vision d'horreur d'une femme qu'il pensait pas être une trainée dans les bras d'un autre que celui auquel elle s'était promise, le départ de Mende en guise de réponse, pas une fuite, mais plus comme un moyen de se protéger de cette fiente, il avait suivi son cousin.

Genève, l'attente, encore et toujours, puis Fatum... Il connaissait Tonic comme ami, mais n'avait jamais travaillé avec lui. La suite allait lui donner raison de ne l'avoir pas fait. Il avait donc choisi, et ils avaient rejoint l'armée de Fatum, Lui, Elle, Eux, ensemble, les écorcheurs étaient partis pour aider Tonic. Ce dernier pourtant, n'assumait nullement son statut, hésitait, parlementait, négociait dans leur dos si bien que la cible initiale : Dôle, s'était transformée en ce qui était à la base la cible 4 : Nancy. Furieux, il avait gardé son calme pourtant, pour expliquer certaines choses, dire d'autres, et donner sa position : hors de question de bosser pour le roy, hors de question d'accepter tout et n'importe quoi.

Il se tourne, posant la main sur sa cuisse douloureuse, grimaçant, se tordant sous la douleur, il a trop marché aujourd'hui, il est épuisé, fatigué, nerveux. Préférant ne pas faire subir ça à ses compagnons de voyage, il s'était allongé dans la roulotte, rageant de ne pouvoir rien faire, de se sentir inutile. Il était cependant content d'une chose : il avait jeté son brassard Fatum, et il avait fait de même de sa clé, la balançant à Tonic.

Plus question de se rendre là-bas.

Il voulait rester ici.

Ici, dans cette roulotte, avec elle, avec lui... voilà tout ce qu'il voulait, mais la douleur ne faisait pas de lui une bonne compagnie, les mensonges, les trahisons de Tonic, qui depuis le début savait qu'il refusait la fleur de lys, tout ça... et cette p'tain de blessure infligée par l'ost lorrain, malgré les mensonges sur les affiches de Fatum... Il rageait. Tonic leur avait tourné le dos, leur avait menti, avait dit à l'un : Toul, à l'autre : la Champagne, se gardant bien de leur dire la vérité, et venant ensuite dire qu'il y avait une taupe chez eux. Il ferait mieux de regarder chez ceux à qui il avait dit la vérité, le chef d'Fatum.

C'est donc blessé, trahi, lassé, allongé dans leur roulotte, que le gaucher tente de retrouver des forces.

Un ami à lui disait : neuf fois à terre, dix fois debout... Il en était à combien ? Il avait arrêté de compter, mais il ne se laisserait pas abattre si facilement pour autant. Pour lui, pour elle, il se relèverait. Fallait juste qu'il lèche ses plaies, comme cela lui arrivait parfois. Retranché dans l'antre, la jambe droite raide, il s'assoit pour se soigner, défaire sa bande, retirer la charpie et de son couteau, gratter les chairs, avant d'y remettre de l'onguent frais et de refaire le bandage, terminant en sueur, la main sur les yeux, s'affalant en se rejetant sur la couche.

Pire qu'un gaucher en colère ? un gaucher blessé ! C'est plus un animal rageur qu'un homme qui se trouve là, mais il ne part pas, il ne va pas s'isoler dans un trou, c'est déjà pas mal, ça prouve combien il les aime, et qu'il n'envisage pas sa vie sans eux.

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Lglvh
Il essayait de se remettre de ses blessures.
Les blessures physiques se refermeraient avec des soins et avec le temps, ca il n’en doutait guère. Andréa et Louis étaient prêt de lui a en prendre soin.

Mais les blessures de l’âme, celles la sont plus difficiles a guérir. Quel remède pouvait-il bien y avoir pour soigner l’humiliation d’avoir conduit son groupe à un deuxième flop consécutif ? Les autres écorcheurs avaient toujours eu foi en lui, le suivant les yeux fermés. Il avait pensé se rattraper, après la débandade montbrissonnienne, mais que dalle.

Natys avait raison, on ne pouvait pas faire confiance a Tonic…Lestat ne l’avait pas écouté, le laissant partir, pire, il lui avait même indiqué la porte de sortie. Perdre un frère d’armes, un frère de cœur, pour se rendre compte deux semaines plus tard qu’il avait fait erreur…il en avait mal a gueuler le rouquin.

Ce matin là, il avait accompagné son brun au camp fatum. Ils avaient peu parlé, froidement sans retour possible, l’écusson envoyé rouler à terre.
Ils étaient retournés chez eux, en silence.Le silence pesant, lourd.et puis d’ailleurs, il n’y avait rien à dire.

De retour a la roulotte, il assista, impuissant, au pansage des plaies de son cousin. Il se maudissait intérieurement de ne pas pouvoir faire usage de ses bras, pour s’occuper de lui, comme Louis savait si bien faire avec le roux. Il se maudissait de ne pas trouver les mots, se sentait inutile devant la colère et la frustration de son brun…
Assis en tailleur sur leur couche, il l’observait, cet homme plus mûr, son ainé, son modèle son tout. Lui pour qui il se donnait corps et âme, sans regrets.
Louis qui lui relevait toujours le menton, quand il le baissait, par dépit, par découragement, Louis qui d’une main calme, posée sur son épaule et d’un regard rassurant, arrivait à calmer les colères les plus violentes.car au roux, c’était sa specialité, les colères aux proportions démesurées, caractère ombrageux, tempérament de feu et toute la connerie d’un gamin grandi trop vite dont l’éducation s’était arretée bien trop tôt, a l’aube de ses huit ans.

Il se remua sur ses fesses pour s’assoir auprès lui, fixant dans un premier temps la pointe de ses chausses, plissant le front, comme s’il était perdu dans une pensée profonde.

Il pensa a toutes les fois ou il avait menacé de tout claquer, sur un coup de tête, parsqu’il n’arrivait pas à se contrôler ou à gérer.
Il secoua la tête. Il devait en finir avec ca, penser à prendre un peu sur lui, à assumer son rôle de chef.
Il leva ses yeux gris froids sur son aimé, sans une once de lueur enfantine. Il était temps de marcher auprès de lui, à ses côtés sans se faire porter, mais en se soutenant mutuellement.

Un baiser, léger, déposé sur les lèvres du gaucher, une main serrant son épaule. Il le regarda, intense et déterminé. Un doigt vient relever le menton trackien


Faut qu’on s’reprenne la, mon Lou’. Personne ne nous divisera, on est plus fort que ca.Je n’l’aiss’rais plus personne te nuire, ni à toi, ni à notr’femme ni à notr’famille.

Le regard se durcit. Le gamin turbulent et insouciant, laissait peu à peu la place à un homme plus réfléchi et plus mature…Il était temps de tirer un trait sur l’enfance
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Lglvh
[ Avril 14561, Polignac, la ou j'ai perdu la gnak ]



Bien sur qu'on a perdu une guerre, bien sur que je le reconnais
bien sur la vie nous mets le compte, bien la vie c'est une enclume


Il me semblait infaillible mon plan Lou. J’avais déjà les yeux qui brillaient, je me sentais le plus malin..même pas pour les écus, mais je me suis senti pousser des ailes, l’espace d’une nuit. Je voulais te rendre fier de moi, te montrer que je pouvais réussir..J’en ai entendu après coup, tu sais.. Sa seigneurie le borgne et sa cour qui ne pète pas plus haut que son cul, qui mène sa troupe de béni oui oui,. Comme tout le monde peut te vénèrer quand tout va bien, te traiter comme un roi, en héros, te lécher le fion à coups de sourire et de courbette..et que quand tout s’effondre, revenir a l’état de petit merdEux que l’on pointe du doigt,de gamin tyrannique et capricieux qui fonctionne plutôt avec sa queue et son cœur plutôt qu’avec sa tête et qui n’a pas l’étoffe d’un meneur..Voila comment mes oreilles sifflent, se que j’entend dès que j’ai le dos tourné..Tu avais raison, Lou la trahison des proches..c’est pire que tout..mais faut bien se relever

bien sur que j'aimerais bien te montrer qu'ailleurs on ferait pas que fuir
et bien sur j'ai pas les moyens et quand les poches sont vides alors allons rire


Je t’ai vu te décomposer, il y a quelques mois, tes rêves partir en fumée. J’ai vu l’homme que tu es, blessé, à genoux, je ne supporte pas de voir cette paire d’yeux ambrés sans étincelles , sans lueur sans espoir,

Les rêves, mon Lou’ il faut en reconstruire et là tu es devant un à ta portée de main..
Ai- je le droit de me jeter a tes pieds et t’implorer de ne pas partir ? de te faire culpabiliser ? Bien sûr que non, A quoi me servirais de vivre auprès de ma moitié, éteinte et sans ambition ? avec des regrets plein les tripes ? Non, je n’ai pas le droit..se serait egoiste et lâche de ma part et ca oui, se serait penser avec mon cœur et ma queue..Tu auras assez le temps de t’en occuper plus tard hein mon brun ?


Bien sur que les montagnes sont belles, bien sur qu'il y a des vallées
Et les enfants sautent dans les flaques, bien sur dans une autre vallée
Bien sur que les poissons ont froids à se traîner la dans la mer
Bien sur que j'ai encore en moi comme un veau avalé de travers



Un bœuf tout entier oui…et pas frais le bovin..
J’ai toujours été maladroit dans les relations humaines..Peut être que j’ai pas assez fait d’efforts, peut être que j’ai pas su me faire aimer ni accepter par elle..Je ne sais pas..je n’ai pas voulu la retenir, las…Depuis quand durait ce petit jeu de je t’aime moi non plus ? Le nombre de fois que je vous ai vu vous déchirer, attendant nerveusement que l’orage passe, que les morceaux se recollent…et la dernière fois..celle de trop..je n’ai pas pu faire un geste, pas une larme ..mais de la colère…je me suis mordu les lèvres pour pas crier..de la haine peut-être ? J’ai eu besoin d’aide…j’ai eu besoin de ne penser qu’à moi..a la solitude, à mon angoisse que tu puisses trépasser, que nous risquions de te perdre..à être incompris..elle avait besoin d’air…j’avais besoin d’elle…Nous avons eu chacun nos torts…
La page se tourne..deux c’est assez trois c’est trop..


Bien sur j'ai la ville dans le ventre, bien sur j'ai vendu mon cheval
bien sur je te trouve très joli, j'ai toujours envie de te…*sourire en coin
bien sur la vie nous fait offense bien sur la vie nous fait misère
on ira aussi vite que le vent, même si on a bien souvent rampé



Satané ville de basse-cours ou se mêlent poules, pintades, dindes et oies toutes autant gloussantes et chiantes les unes que les autres…Aristote doit vraiment me détester pour m’avoir déjà pris un œil.il était si beau et en plus, me laisser moisir dans cet endroit ou l’Enfer lunaire serait des vacances de rêve à côté…

Non mais sérieux hein !! On n’a pas vraiment eu de chance jusqu’ici !! Combien de fois avons-nous été contraints de foutre notre nez dans la fange et courber l’échine ? Marre hein !!! Ton rêve, Lou c’est te faire redresser le nez…p’tain je t’imagine déjà chef de…j’suis fier de toi tu sais ?

Bien sur que je te trouve très beau, bien sur je t'emmènerai à la mer
Ici y'a rien d'autre à faire qu'à se saouler, attendre le jugement dernier
Transplanter la haut dans le Ciel, y parait que c'est pas pareil !
y parait que la vie n’est jamais aussi belle que dans tes rêves



Je compte les jours…les jours qui me remmèneront a toi, je m’en réjouis déjà t’sais ?


raphael
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