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[RP] - Rien qu'un Souffle...

Tokugawa_hakumei
- Ouvert a qui le veut bien. Et que la plume qui voudrait -peut être- interprété Katsuyu ne se gène pas -
    *

    Frémissement.

    La terre commence son inébranlable silence. Elle pleure, quelques larmes de feuille avant de se lover sous un drap de neige. Bientôt, elle sera comme une épousée, drapée dans son blanc de mariée. Beauté virginale qui attendra en silence que revienne le printemps fécond, lui qui fera naitre de ses entrailles les fruits et les fleurs de sa semailles. Mais pour l'heure... Elle pleure quelques larmes de feuilles.

    Frémissement.

    L'air a ressortit ses crocs glacés qui mordent les peaux imprudentes laissées à nue. La sienne ne frémit pas sous la morsure. Pour elle, tout au plus, ce n'est qu'une caresse. Le long kimono effleure dans son sillage un parterre de feuille qui s'ébranle dans un murmure sous le drapé immaculé. L'ocre mort frémit à peine sous le pied qui se pose dans une grâce toute éthérée. Elle avance, dans cette sérénité impalpable qui est la sienne. Le regard d'un gris-terreux se pose avec calme sur l'horizon qui se dévoile.

    Les poumons s'emplissent de cet air aux fragrance de pluie et de terre humide. L'automne à jouer de ses doigts d'orfèvre pour donner au paysage des allures de bijoux. Le vert de jade à céder sa place au rouge des rubis, sertit au milieu des paquets de feuilles d'or. D'un pinceau de brume, il a apposé à l'horizon une pointe de trouble d'un gris diaphane. Un tableau, tissé au fil du temps et empreint d'une quiétude sans nom.

    Frémissement.

    Chuintement de soie qui accompagne chacun de ses pas... Et ceux de Katsuyu qui se presse derrière elle. Sans un mot, la suivante suit sa maitresse, un manteau sur les bras qu'elle tente en vain de lui faire enfiler. Mais elle sait, qu'elle a bien peut de chance de crever la bulle dans laquelle la jeune fille se calfeutre perpétuellement. Et la concernée sait qu'elle sait. Derrière les remparts invisibles de son indifférence, l'esprit indolent goute enfin à un souffle de renouveau.

    Il aura fallut attendre que s'écoulent les mois et la peine pour que la jeune Tokugawa daigne enfin retrouver un peu l'envie vivre. Meurtrie par la disparition de son Idéale, l'adolescente avait passé son temps recluse dans sa tristesse et dans un mutisme qui lui était pourtant déjà bien coutumier. Son senseï, Yoshimasa Ashikaga n'était plus à ses côtés et l'esprit fragile s'en était sentit des plus orphelin. Oui, même les plus grands ont une fin et celle-ci avait ébranlé l'inébranlable dans la moindre de ses parcelles. Mais aujourd'hui, elle avait voulut quitter la demeure familiale dont elle connaissait la moindre poussière, là moindre fissure. Parce qu'il fallait tenter de vivre.

    Les pas ont retrouvé les chemins tant empruntés. Dans cette étendue autrefois recouverte d'une vaste nappe herbeuse, les cerisiers se sont si souvent épanouis sous l'œil insondable de la frêle Tokugawa. Aujourd'hui, leurs fleurs ne s'épanouissent plus et à son passage, ils ne se targuent plus de leurs couleurs et de leur parfums si délicats. Ce sont des caresses qu'ils lui dispensent dans une branche qui la frôle, dans une feuille qui se perd sur la longue chevelure.

    Une main se dévoile de la manche du kimono blanc. Et les doigts effleurent l'écorce rugueuse de l'un des sages végétal. Rudesse du bois qui s'affirme sous la pulpe délicate. Qui pourrait croire à cet instant, que des mains aussi graciles, que des poignets aussi fin pourraient appartenir à un noble Bushi. Une silhouette aux allures si frêle. Si jeune... Et pourtant...

    _ Hakumei-sama. Habillez-vous, je vous pris, vous allez attraper la mort!

    La voix et sa sévérité n'ébranle pas le calme de l'enfant. Le regard caresse avec tendresse le bois qu'elle effleure de ses doigts. Katsuyu sait, que par un mal étrange, la jeune Tokugawa ne craint rien ou si peu. Ni le froid de l'hiver, ni la morsure d'une lame.

    _Hakumei-sama....

    Les prunelles suivent avec langueur la courbe d'une feuille qui meurt dans son ultime danse.

    _ La mort...

    Les doigts se saisissent en plein vol de la feuille craquelante. Il ne suffirait que d'une pression pour réduire en poussière ce tout petite être qui resplendissait de vert et vie il y a encore quelque mois de cela. Tout se meurt, même les fleurs. Un concept tellement flou pour un esprit aussi malade.

    _ … Raconte moi la mort, Katsuyu...

Musique: "Sentimental Encounter " de Hua Mulan réalisée par Jingle Ma
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Kastuyu, incarné par Kazuko.
La mort. Ce mot déchire son échine qui se tend dans un long frémissement. Par son age elle a eut à connaitre la mort de nombreuses fois, tout d'abord ses parents qui la quittèrent à un age précoce, tout deux que la maladie avait prit en grippe, puis ses amis, qui était parti peu à peu. Certain avait du bravé des guerres sans jamais avoir l'occasion d'en revenir, la maladie avait sévit de nouvelles fois, parfois la famine avait réussit à abrégé ces vies si frêle. Sa meilleure amie, si il en fut une, avait succombé avant la poigne de l'age, au meme que celui de la jeune Tokugawa après avoir mit à bas son enfant mort né.
Sur sa face se dessine un rictus consterné, seule expression qui parfois passait brievement étirer ses rides. Par cette question qui venait interrompre la quiétude dans laquelle elles se trouvaient. Ses petits yeux et entourés de plis se posent sur ceux juvénile de l'Hakumei. Il la fusille, littéralement. Aucun sourire ne planait sur ce visage. Elle balaie d'un geste un seul la conversation. Cette fille était si jeune...


-« Tantôt celle-ci sévit... On peut croire qu'elle fauche au hasard, c'est parfois le cas. Les shinigami ont le pouvoir de vie ou de mort sur nos êtres, et à chaque instant il rode, vous menaçant de vous enlever tout ce qui fait votre essence. »

Évasive jusqu'aux bout des ongles.
Elle toise la mince silhouette Hakumeicienne, espérait-elle ainsi mettre fin à ces élucubrations gênantes? Elle savait que celle-ci devait très peu se méfier de ce fléau qui pesait à chaque instant sur les existences que nous menions, et cela la rendait bien inquiète. Cette fille ne connaissait donc rien aux affres de la souffrance? Etait-elle véritablement dénuée de tout ce qui allait avec la sensibilité? Elle n'avait donc jamais ressentie ces maux physiques qui eux seuls arrivaient à vous donner un bref aperçu de ce qu'était la mort.


-« Yomi... » Un instant son regard ébène se laisse perdre sur un des cerisier qui lui faisait face. « Une fois que l'on a mangé la nourriture de ce monde, il est impossible d'en repartir. »

Avec autant de sérieux cette vieille dame chargé de faire la compagnie et le bien-être de Hakumei avait tout pour faire peur. Tout le monde y avait son compte, au moins, avec la mort, et cela la chagrinait de devoir en prendre conscience à cet instant. A évoquer la mort n'était-elle pas entrain de songer à la sienne, plus prochaine que celle de la Tokugawa? Celle-ci était si jolie, et parfois elle regrettait qu'elle soit pourtant destinée à une existence qui lui semblait tout sauf s'annoncer paisible. Et le blanc lui allait si fatédiquement bien... elle se mord la lèvre. Ça lui rappelle atrocement sa chevelure argenté sur son crane, sa lui rappelle le bébé de Yumei qui gisait dans son sang. Katsuyu reprend la contemplation de cette vierge insaisissable ceintrée dans un obi rouge. La vioque n'était jamais parvenu à se faire à ces couleurs qui à chaque fois la faisait tiquer, elle trouvait ça encore plus fou que Tokugawa-sam ne la reprenne pas sur les goûts douteux dont cette délicate jeune fille de la haute était dotée.
Shin
HRP : PS mis en place pour pouvoir poster avec mon personnage, se trouvant IG malheureusement loin de tout cela.


Ils l'assaillent. Les kamis sont furieux. Ce katana est un ennemi inévitable... Cette lame tranche son épiderme de part en part et oblige ses bras à ne jamais quitter le torse, seules armures de chair apportant un réconfort futile. L'automne le repousse dans sa quête... Sa fierté l'encourage de faire fi de sa condition de va-nu-pied. La plante bleuie des pieds lui arrache une grimace de douleur à chaque pas, tant son parcours sans but laisse derrière lui des lieues qu'il ne compte désormais plus. Le kimono et hakama froissés et troués restent ses meilleurs compagnons de solitude, autant que ce que tient fermement ses deux mains au creux de sa poitrine.

La conscience s'est tût. Elle n'entrave plus son arrogance. Le corps est un bambou courbé et maladif... Tenace mais incapable de résister au premier bucheron dénué de pitié. Les morsures de la petite sœur de la Dame au long manteau blanc fragilisent son enveloppe charnelle, au point de l'écailler, voir l'entailler finement à long terme, d'une précision digne d'un boucher samouraï. L'errant aux cheveux de neige, tenus en catogan, fait face aux gardiens de ses plus bas instincts sans tact. Leur rudeur ne quémande aucune politesse quelconque. Faim et soif deviennent euphémismes tant la douce folie le guette à la mesure de l'ignorance de l'abandon. S'ils croient le faire plier... Qu'ils viennent seulement. Qu'ils l'achèvent. Vos tourments sont des corbeaux patients, maudits. Mais ils préfèrent laisser la viande se raffermir... Que le hasard fasse sa sale besogne.

Rien n'a plus d'importance que de saisir la moindre source de chaleur. Peu à peu les douleurs glaciales freinent pour disparaitre, un soulagement l'étreint un court instant, avant de mieux comprendre. Un nouveau venin apparait, pire que les anciens obstacles sur son chemin : le sommeil. Les paupières s'agenouillent presque face au demi-frère de Susanoo, mais ne perdent pas encore espoir. Les âtres onyx combattent un brouillard lancinant, médusés. Le corps entier s'affaisse contre un bois salvateur, mais serpent dans l'âme, tant ce repos provoque des murmures délicieux en son être. Il faut s'assoupir... Lâcher prise... Non. Ne t'endors pas Shin, ce pari risqué n'est que partie remise. Ne t'endors pas Shin, ce combat était truqué avant même que tu n'entres. Ne t'endors pas Shin, la vermine affronte toujours la mort durant un sale coup.

Silhouettes...

La voilà, l'opportunité. La lueur tant attendue. Les bras se décrispent dans un râle étouffé, dévoilant un poignard mal aiguisé, trop usé, rongé par la rouille, comme un champignon s'empare des fondations moisies. Le tête est secouée, malmenée, pour que la clarté soit. L'alliée arrache les ombres de sa vision, tandis que les profondeurs animales résonnent en écho dans chaque parcelle de son maigre être, brûlant ses dernières énergies pour l'occasion. Elle est belle... Cette chevelure. Ce vêtement. Ignorons encore les détails. Avant tout, réaliser son souhait. Feu.
L'âme s'est relevée, titube tout le long des pas saccadés, maladroits. Fourbu, les efforts amènent le perturbateur enfin sur le devant de la scène.

A peine vivace, le voleur pointe la plus petite des personnes, un bras armé tremblotant, jumeau à la voix :


V-V-vo-Vou-Vous.

Quelques pieds le sépare de la jeunesse, mais bien encore de la sagesse. Il a fait son choix. La première sera victime, et la seconde la vieille fée. Froid... Il fait tellement froid...

D-d-do-donnez moi d-d-d'quoi m-m-'ha-hab-habiller ou-ou j-j-j'l'égorge.


C'est stupide. Chaque mot lâché en un frêle nuage augmente son fardeau. Pourvu qu'elle accède sans réfléchir à son ordre. Pourvu qu'il ne succombe pas à l'appel de Morphée... Ou serait-ce une autre mélodie plus sinistre...? Il ne sait pas.

Il ne sait plus.


Musique : "To the Ancient Land" de Ko Otani, tirée du jeu Shadow Of Colossus
Tokugawa_hakumei
    Les doigts se resserrent. Infime. La feuille se craquèle dans un murmure d'os que l'on brise. Fragile. La moelle épinière végétale se broie sous les prunelles contemplatrices. La feuille morte se fait poussière. Muette. Pour seul cri d'agonie, le bruit organique et naturel de la chair malmenée. Est-ce que çà souffre, un arbre quand on le saigne? Le silence... est-il forcément un gage d'insensibilité?

    Les doigts s'entrouvrent, libérant la mosaïque de la feuille craquelée.

    _ Suis-je seulement de ce monde, Katsuyu?

    Dis-moi, est-ce que j'existe vraiment. Peut-on appréhender la mort sans connaître la souffrance? Et sans comprendre la mort, comment peut-on avoir la notion de vie... Puisque le monde est équilibre. On ne peut prétendre être courageux quand on ne sait même pas ce qu'est la peur.

    Le cou se tend, la tête se relève. Déjà, malgré lui, l'esprit se ferme aux prochaines paroles de sa servante. Le vent louvoie dans la chevelure brune des arbres, faisant frémir sa cime, comme le souffle amant fait frissonner la nuque désirée. Ciel et Terre. Hyménée éternel. Le regard se plait à suivre la direction des longues branches qui semblent pointer l'horizon. Oui... Elle les entends ces pas qui se rapprochent, mais dans sa bulle, ce ne sont que des percutions de coton.

    Cloitre d'indifférence aux parois de silence. Violé, par une voix tremblotante. On trouble son monde, comme une onde vient agiter la surface d'une eau calme. Elle est cette eau, lovée dans sa coupe, tranquille et insaisissable... mais aujourd'hui, la voix qui l'ébroue y déverse de la bile.

    Sans empressement, la silhouette se retourne pour faire face à la scène qui s'est dressée dans son dos. Les iris d'un gris de terre se posent sur l'être qui se tient devant elles. Glisse l'attention sur la lame qui se pointe.

    Frémissement.
    Une conscience qui s'éveille dans son âme.

    Calme, le regard s'appose sur Katsuyu figée dans sa surprise.

    Frémissement.
    Murmures qui serpentent dans son âme.

    L'attention revient sur l'inconnu. Un geste malheureux est souvent le gage d'une vie écourtée. Alors il faut prendre le temps de rester en vie, même sous le joug. Rien ne passe sur le visage immuable de la Tokugawa, mais les yeux restent rivés sur celui de l'homme. Il tremble. Il a froid. Il a peur.

    Frémissent.
    La peau s'ébranle d'une lubie qui prend vie.

    Un instant, les lèvres claires frémissent, comme une envie de sourire qui se répriment immédiatement. Une main se lève alors dans un geste gracile, faisant froisser la soie qui glisse sur le poignet blanc. Elle désigne.

    _ Si tu arrives à me faire mal, ce manteau est à toi...

    La Frêle s'immobilise, ses deux billes insondables toujours calmement posé sur celui qui la défie. Ça ne se voit pas, non, que c'est un Bushi qu'il menace. Le katana n'a pas prit place sur le plat de sa hanche, mais les Tessen, eux, pendent tout de même du drapé de son obi.

    Inconnu inconscient. Ignare imprudent. J'attends.

_________________
Shin.
Une nouvelle fois, le souffle des kamis vient doucement le torturer, petite plaie de l'indécence. La préface se décide à revenir subitement. Le genre petite frappe aux prémices de l'oubli lui colle si bien à la peau... Pourquoi donc arrêter ce qui rapporte confort sous une couche et douceur dans un bol ?
Il fallait que ça dérape. Que les bénéfices facilement gagnés s'envolent aussi vite qu'il les dépense dans un jeu perdu d'avance. L'arrogance dans un métal froid et clinquant s’effaçant aussi vite que le maître chanteur se gausse de l'oisillon qui voulait devenir aiglon.
Presque à nu, l'air patibulaire frémit d'avance à ce qu'il devait accepter de la mère conscience : devenir honnête. Un rôle passif et intermédiaire pour une survie. Du moins, c'est ce qu'il dû accepter.

Des journées entières à crier jusqu'à plus voix dans un marché presque silencieux, afin d'obtenir les premières frusques qu'il puisse se mettre sur le dos. L'acteur se décida bien vite à quitter ces terres sans lendemain. On lui avait parlé de nouvelle chance plus à l'Est, loin des pirates... Que pouvait-il perdre de plus ; Après tout, personne ne souhaitait se mettre en travers de son chemin.

Tout ces efforts... Pour choir dans un défi de plus. Là, devant lui, ici et maintenant, se tient une rêveuse décidée à jouer aux dès. Dès de l'existence. L'esprit ricane dans chaque parcelle d'inconscience, mais le corps, trop fatigué et freiné par cette marche forcée, fait étirer un peu plus le rictus de douleur aux lèvres. Si les mains pouvaient laisser s'écouler le flux vital sans ce froid environnant, elles le feraient. Mais il semblerait que les morsures des loups du vent des feuilles mortes n'aient pas forcé d'entailles trop profondes.

La veine l'enchante... Amèrement.

Le voleur ne peut fuir. Le semi-homme veut vivre. Le bras armé se détend maladroitement dans un râle étouffé, et la jambe dextre vient se poser à peine plus en arrière. Les billes onyx ne savent que penser de ces presque jumelles féminines. Est-elle juste lasse ou désabusée...? Il ne peut dire. Et même, Shin s'en contrefout. Ainsi soit-il tranquille et frêle femme de soie... Je serais ton adversaire rouillé et désespéré.

Peur, audace et colère dans une seule et unique attaque. C'est tout ce qu'il lui reste. C'est tout ce que son esprit veut faire obéir à ce corps fourbu et décontenancé. Un mal pour un manteau. Le Noir contre le Taupe. L'équilibre dans un geste létal.


KAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !


Courir d'instinct, avec pour seule idée une ruée d'emblée. Ne bouge pas... Je ne sais pas qui tu es mais... Laisse moi te blesser. Pitié, cris de douleur alors que je plonge dans le malheur. Sauve-moi la Belle...


Musique : "Prohibited Art" de Ko Otani, tirée du jeu Shadow Of Colossus
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Pas d'avatar, pas de bannière. C'est la crise d'inspiration. C'est l'ouverture à l'imagination... Honneur aux artistes de l'image.
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