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[RP - CdN] Il faut sauver la baronne de Malpertuis !

Cassian_darlezac
Juste un petit message pour préciser que le RP se déroule au collège de la noblesse. Donc, normalement, seuls les personnages qui s'y trouvent peuvent entendre et participer à la discussion. Merci d'en tenir compte.

[Un jour comme bien d'autres au collège de la noblesse bourguignonne.]

L’heure était grave et s’est donc avec sa mine des mauvais jours que le jeune Corcelles s’était rendu au collège de la noblesse. Depuis qu’il avait appris que Malpertuis, cette baronnie qu’il espérait faire sienne, tombait en ruine, il peinait à dormir la nuit. Suant et se retournant dans sa couche, il était sans cesse réveillé par d’affreux cauchemars. La Volpilhat avait même parlé de la "ferme de Malpertuis", tudieu, "la ferme"… S’ils devaient se marier, c'est bien là ce qu'il avait prévu, il lui faudrait vite remédier à la situation, sans quoi il serait la risée de toute la Bourgogne. Entendre à longueur de journées des : « Haha ! Voilà le p’tit Blanc Combaz ! Votre ferme se porte bien ? », n’était vraiment pas envisageable. Il fallait prendre le taureau par les cornes et régler tout ça au plus vite. Son honneur, et c’était là chose importante, ses rentes, sa vie même, en dépendait.

« Bonjour à tous ! Je tenais à prendre la parole aujourd’hui pour vous informer d’une histoire qui me bouleversa tant et si bien le cœur que j’en peine à présent à dormir, tiraillé par ma conscience. Il s’agit de l’histoire de Jehanne-Elissa de Volpilhat, la pauvre baronne de Malpertuis, cette jeune orpheline qui, après avoir craint pour sa vie en Languedoc, est revenu aujourd’hui s’installer auprès de nous en Bourgogne.

Alors que nous échangions tout deux - cette Vicomtesse et moi - quelques lettres, la malheureuse m’informa qu’elle logeait chez une certaine Comtesse de Gédesdan, une étrangère à ce que j’en crois... Surpris qu’elle ne vive pas sur ses propres terres je poursuivais la lecture avec attention. Quelle ne fut pas ma stupeur en apprenant que Malpertuis tombait en décrépitude ! Un amas de ruines voilà ce qu’elle y trouva à son retour ! L’une de nos plus majestueuse baronnie réduite à un misérable tas de cailloux ? L’une des nôtres obligée de quémander l’hospitalité chez n’importe qui ? S’en était trop ! Que faisait la Bourgogne, que faisions-nous pendant que notre pauvre amie logeait dans un hôtel miteux en plein cœur de Nevers ? Il me fallait agir.

Voilà pourquoi je voulais vous prendre à parti ; il faut sauver la baronne de Malpertuis !

Ainsi demain me lèverais-je de bon matin, pour parcourir mes terres et celle de mon frère -si ma sœur me le permet - à la recherches de charpentiers, maçons, contremaîtres et vous implore d’en faire de même. Que la piété, la charité et l’amitié ne soient pas de vains mots en Bourgogne !

Il nous faudra également du bois, de la pierre, nourritures et boisson, tout, enfin, pour tenir un chantier d‘envergure. Par ailleurs, et je m’adresse à vous votre grâce, au nom du devoir de subsistance que vous avez envers la baronne, le Duché pourrait-il dans un premier nous verser une petite aide financière ? Quelques cinq milles écus, au bas mot, par exemple, pourraient suffire pour commencer à payer les premiers frais… »
La dernière phrase étant bien sûr adressée à la Duchesse de Bourgogne.

« Qui pour m’aider dans cette généreuse entreprise ? », questionna-t-il finalement.
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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
Niall
Et parce qu'il avait pas grand chose à glander, pour ainsi dire en fait il tenait son rang de noble, ne rien faire en gagnant des thunes, Niall était dans les locaux ce jour là.
Il avait entendu le discours de Cassian , et même si il ne connaissait pas plus que ça la Baronne, il savait de source sure que sa Baronnie devait être la Baronnie la plus petit du Royaume, tout au plus une ferme avec un peu d'herbe pour faire bouffer les vaches, si y'avait de la place pour les vaches d'ailleurs.
Mais en fait il s'en contrefichait sévère, mais comme il s'ennuyait il était temps de reprendre les activités et quoi de mieux qu'une joute verbale pour s'amuser un peu, et puis le p'tit Blanc Combaz avait l'air toujours prêt a jouter ou alors c'est parce qu'il voulait mettre la Baronne dans sa couche qui sait.

Allez !! C'est parti.


Corcelles vous ici? Mais ma parole vous faîtes l’aumône?
Vous avez besoin d'argent? 5000 écus ? Incroyable ça !!

Non mais franchement au lieu de vouloir vol... emprunter ces écus à vos collègues pourquoi ne pas demander à votre père?
M'est avis que bientôt parrain sera Roy ... Vous serez alors Prince ... Plus que quelques jours à attendre avant d'avoir les 5000 écus sur un plateau sans devoir faire la quête.

Non mais quelle idée vraiment... Et croyez vous que Malpertuis serait heureuse d'apprendre que vous faites l'aumône pour elle? Moi je dirais plutôt que si vous voulez l'impressioner allez donc plutôt taper sur quelques brigands et rapportez lui les têtes ... Ou alors venez avec moi faire quelques joutes et demandez lui un ruban et joutez en son honneur ..

Que diable un peu de ... enfin de ce qui caractérise votre père!!

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Cassian_darlezac
Loin de se douter d’à quoi pouvait bien ressembler Malpertuis, qui en effet était un fief ridicule, une simple ferme transformer on ne savait comment en baronnie, le jeune Blanc Combaz attribuait volontiers l’état des lieux à la mauvaise gestion de la propriétaire. Il parlait sans savoir et diagnostiquait sans connaitre le mal ; Jehanne était une gentille jeune femme peu démerdarde en affaire qui s’était laissé dépassée par les événements et le fait qu'elle se trouve loin de Bourgogne. Voilà comment il voyait les choses. La Vicomtesse avait besoin d’un homme pour mener ses terres, mais également de sous, il serait cet homme, ne manquait que les sous, et ceux-ci peinaient à arriver. Un ramassis de pisse-vinaigre et de fesse-mathieu que cette noblesse Bourguignonne ! Il allait d’ailleurs en rajouter une couche devant le silence général quand l’indomptable Montréal prit enfin la parole ; le pingre s’exprima et le gentil jouvenceau répliqua.

« Je vous parle d’un devoir de subsistance votre grâce et de charité également, oui de CHA-RI-TE aussi, si tenter que vous sachiez ce que cela veut dire… Malpertuis ne m’appartient guère, ce n’est pas pour moi que je fais tout ça, quelle idée ! Héhé…

J’en viendrais même à penser que ce petit prêtre de Sombernon a bien raison quand il dit que vous manquez de piété ! Allons donc, nous nous passerons de votre mauvaise piquette et nous contenterons de la viande et des litres de Montre-cul que la Duchesse du Charolais - qui est fort pieuse ELLE - nous offrira de bon cœur !

Par contre pour les joutes je vous suivrais volontiers, où et quand se déroulent-elles ? »

Et de parcourir une dernière fois la salle des yeux. Le regard se pose alors sur Condé et le cirque continue, on force un peu la main, histoire d’accélérer les choses : « Mais attendez je crois que le Prince de Condé veut s’exprimer ! Allez-y donc mon puissant et vénérable Seigneur, je vous sens d’humeur magnanime et généreuse aujourd’hui, me tromperais-je ? »

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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
Charlemagne_vf
L'Infant brilla des yeux, assis droit comme un "i" à sa place, qui était celle qu'occupait feue sa Mère, alors Duchesse du Nivernais, et avant lui son grand-père.
C'est beau de voir la valetaille parvenue se faire remballer. Ce qui est dommage, c'est que ce soit par un simple seigneur. Dommage ou dans l'ordre des choses, finalement. Bref, Charlemagne dodeline de sa tête blanche avec un air de satisfaction posé sur les lèvres.
Puis, sans être Condé, mais Prince tout de même, il se tourne avec lenteur vers Corcelles.


Malpertuis a-t-elle au moins des vassaux ? Il n'y a pas à sortir de là : la puissance d'un fief se mesure à sa taille et au nombre de ses vasseuries. Si cette ferme n'a pas même un rocher à ériger en Seigneurie, il vaudrait mieux l'échanger contre une autre plutôt que d'y investir le moindre denier. Tout au plus, une ferme a besoin d'un métayer, pas d'un baron.

Puis, pour aller dans le viticole.

Le Montréal, c'est du vinaigre. Préférez-lui le Chablis. Le Montrecul, c'est barbare.
Et le Seigneur de Corcelles ne sera jamais Prince, fut-ce sont père Archipape. Il n'est qu'adopté. Il n'a pas le sang de ses parents, et le prédicat d'Altesse ne s'applique que sur des critères de légitimité.


Parce que l'impureté du sang, c'est moche, et ça fait blêmir le Duc du Nivernais, comme s'il n'était pas déjà assez pâle.
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Miguael_enguerrand
Miguaël, qui était revenu depuis peu en Bourgogne après son voyage maritime, avait trouvé le temps de se rendre au Collège de la Noblesse. Les récoltes avaient été bonnes, la réorganisation des terres agricoles qu'il avait soutenue ces dernières années avait porté ses fruits. Ses greniers étaient pleins de blé et l'hiver ne devrait être qu'une formalité à passer, pour peu qu'il ne s'éternise pas et qu'une calamité ne lui tombe sur la tête. Mais le jeune vicomte priait tous les jours, d'abord pour ses proches et ses parents défunts, puis pour la bonne santé de ses vicomtés et de ses gens.

Corcelles avait pris la parole, et Miguaël n'avait qu'une seule idée en tête : tel père tel fils, tous deux si imperméables aux enseignements d'Aristote et de Christos.
La Baronne de Malpertuis ? Peut-être la lettre qu'il avait envoyée de "La Prinzesin" n'était-elle jamais arrivée, les pigeons pouvaient se perdre aisément en mer et peut-être son vélin était-il aujourd'hui à six pieds sous mer, proche des créatures étranges qui peuplaient les abysses. Il devrait s'assurer lorsqu'il rentrerait à l'Hôtel de la Louveterie qu'elle avait bien reçu sa missive.
Miguaël était une fois de plus choqué par des propos totalement incohérents et illogiques, et comme à son habitude, il fut franc :


Corcelles, n'avez-vous toujours pas appris les valeurs aristotéliciennes ? La charité envers un noble... vous humiliez Jehanne Elissa plus que vous ne l'aidez. La Charité est destinée à ceux qui n'ont rien, aux pauvres, aux roturiers sans le sou, pas aux nobles enfin !

Et même si nous lui envoyions de quoi construire un château, ou un beau bâtiment, elle ne pourrait pas l'entretenir ni organiser de fêtes ni même de belles messes. La solution n'est pas directement entre nos mains, la Duchesse de Bourgogne devrait soit agrandir les limites de sa baronnie pour la rendre viable au vivre noblement de Jehanne Elissa, ou alors elle devrait lui proposer un autre fief, digne d'une baronnie.

Votre solution n'aurait que pour résultat de la laisser dans la dépendance et la laisser à la merci de bourgeois riches et avares qui l'obligeraient à emprunter à des taux usuriers pour entretenir son domaine.


Le garçon haussa les épaules, regarda les autres nobles présents puis revint vers Corcelles.

Non vraiment, vous ne connaissez ni les valeurs aristotéliciennes, ni n'êtes capable de réfléchir aux conséquences de vos propositions.
Puisse le Très-Haut préserver vos gens d'un tel seigneur.


Voilà qui était dit.
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Cassian_darlezac
C'était la saint Corcelles ou quoi ? Lui si généreux, si bon, si désintéressé -ou presque - se retrouvait malmené par ses pairs. Et étrangement il avait comme l’impression de s’être un peu hâté et d’avoir commis une bourde quelque part. Enfin bon, l’important restait surtout de ne pas perdre contenance, ne jamais montré qu’on a tort, puisqu’on a forcément raison quelque part, telle était la devise des Blanc Combaz. Additionnant à une assurance malvenue, une mauvaise fois calculée, il reprit donc la parole.

« Ma fois votre Altesse je ne sais guère si Malpertuis possède des vassaux, je n’en suis point le Baron après tout… J’avoue ne pas avoir eu le temps de mener mes pas là bas pour me rendre compte du contexte réel. Comprenez que le bien de la baronne, qui est une bonne amie, importe tant à mes yeux que je jugeais qu’il me fallait rendre compte au plus vite de la situation. Et agir, surtout agir ! Peut être me suis-je un peu emballé, moi qui suis si prompt à aider mon prochain et si loyal en matière d’amitié. Votre solution pourrait être la bonne. Il lui serait donc possible d’échanger sa terre contre une plus prospère ?

Quant aux titres, je ne savais point que vous meniez une analyse si pointue sur le sang qui coule dans mes veines, j‘en suis flatté. Mais sachez votre Altesse que quand tout le royaume m’appellera "mon prince", cela ne viendra pas de moi. Rassurez-vous donc, malheureusement je ne peux empêcher les gens ni de parler, ni d‘aduler. »


Et de se tourner vers Miguaël dardant d’un regard faussement offusqué l’assemblée. Faut dire que le jeune Vicomte l’avait mis dans l’embarra et qu’il lui faudrait user de toute sa verve pour se sortir de se mauvais pas.

« Bien entendu, donnons tout aux gueux et laissons les nôtres se dépêtrer seuls, belle mentalité Monseigneur ! Voilà, pour sûr, un raisonnement fort aristotélicien ! Je note que le jour où je serai dans la mélasse vous préférerez jeter de l’argent par les fenêtres, plutôt que de m’aider à sortir d’un mauvais pas. Mais je en vous en veux pas, si la charité vous semble, pour moi, une valeur obscure, je connais le sens du mot pardon ! Vos solutions sont peut être meilleures, mais j’ai eu la bonté moi de mettre la chose sur table. Que faisiez-vous vous pour aider la Vicomtesse, vous qui semblez si au courant de sa situation ? Rien, évidemment ; le beau rôle que voilà !

Continuez donc à déverser inutilement vos sous à droite à gauche, mais je vous en prie, ne jugez pas si méchamment une action honorable, aussi maladroite soit-elle. Moi au moins je songe au bien être de mes amis. »

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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
Niall
Tout d'un coup il venait de se désintéresser de l'affaire. Pourquoi? Tout simplement parce que le Petit Prince, celui qui faisait des caprices et n'était pas capable de respecter un autre noble soit disant parce qu'il n'était pas né noble venait d'intervenir.
En fait il ne pouvait définitivement pas le sentir, il oubliait trop souvent que même si c'était son grand père qui est devenu noble en son temps , il avait couru dans la fange comme les autres, lui non mais son grand père oui et ça ne voulait pas dire qu'il n'était pas noble.
Il aurait bien voulu le défier en duel un de ces jours , mais le couard refuserait surement. Il n'était même as capable de se montrer digne d'être un Prince.

Et d'un autre côté il y avait la jeune grenouille de bénitier, qui avait le don de l'irriter au plus haut point. Avec une telle brochette de nobles, Niall avait décidé de les ignorer. Parce qu'il se connaissait il se serait emporté, et au final il serait ressorti d'ici avec l'envie de tous les embrocher.

Cassian lui c'était pas pareil c'était au moins quelqu'un qui même si il était inconvenant parfois avait au moins du bon sens. Et puis bon Corcelles voulait venir jouter avec lui il ne fallait pas laisser passer la chance.

Ignorant donc les deux autres et même jusqu'à leurs interventions il parla comme si il n'y avait qu'eux deux dans la pièce.


Voyons Corcelles, vous lui rendriez surement plus service en la rendant fière d'avoir gagné quelques joutes en son nom qu'en faisant l'aumône pour elle.
Allons donc ensemble à Saint Antoine pour vous inscrire aux joutes qu'organise la Duchesse de Brienne, il nous reste quelques jours pour vous porter candidat, nous chevaucherons de concert et nous jouterons.

Et n'oubliez pas de prévenir Malpertuis que vous joutez en son nom, sinon ça ne servirait à rien et vous ne pourriez pas avoir d'arguments pour la marier.

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Cassian_darlezac
Après avoir tant parlé, la soif s’était faite sentir. C’est donc naturellement qu’il avait commencé de vider le vin qui lui faisait face. Vin qui se retrouva aussitôt projeté sur son voisin quand il entendit Niall évoqué une prochaine demande en mariage, la stupeur lui ayant fait recracher son verre.

« Oups ! Pardon baron ! C’est du chablis, ça ne tache pas… », s’excusa l’impudent tout en piquant un fard. L’histoire nous dira peut être quel était ce voisin si vilainement entaché, mais oublions-le pour instant, pour se concentrer sur ce qui venait d’être dit et sur l’explication qui s’en suivrait. Non vraiment, il ne s’était pas attendu à ce que ses desseins se trouvent ainsi dévoilés devant tous. Mais après tout, il avait été trop peu discret, il ne pouvait pas en vouloir au Duc. Restait donc à prendre une mine décontracté et tenter de répondre le plus naturellement du monde.

« La mÂAriÎier ? ! Kof kof kof ! Vous y allez fort votre grâce, hé hé hé… Ce n’est pas du tout… ! Enfin je veux dire… euh… ma foi oui, peut être… je ferai cela. Euh... non ! Quelle idée vous est passé par... Rha ! Et puis qu'importe, je viendrai ! »
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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
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