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Info:
Une fête païenne en milieu aristotélicien...un flop !

[RP]Fête de Mai ou Beltane déguisée

Della



Alors, ça y était !
Le mois de mai était là et la nature explosait partout de mille couleurs et mille senteurs toutes les plus suaves les unes que les autres !

Pour les Païens comme moi, Beltane représentait la fête de la fertilité, du renouveau, celle de la floraison de l'aubépine, une fête rituelle en l’honneur du renouveau de la lumière rayonnante.
J'avais à coeur de célébrer ce sabbat même s'il risquait fort de ne pas être vécu jusqu'au bout c'est à dire, la célébration d'un hymen défloré.
Ca, je pensais qu'il valait mieux le laisser de côté.
Bien que tous les Nancéens ne soient pas aristotruc, le pire était à craindre si la reconstitution de la traque du grand cerf était réalisée.

J'avais aussi envie de faire vivre quelque chose de réjouissant à tous mes amis après cette période où le malheur et le chagrin avait été de mise !

Du rituel de Beltane, j'avais conservé trois signes forts : le mât, les victuailles et le grand feu.

Le mât symbolisant la virilité serait l'occasion pour les participants de gagner un beau gros jambon bien juteux.
Le partage de victuailles symboliserait l'offrande pour les moissons à venir.
Le grand feu serait le signe lancé à la Déesse Mère depuis la terre pour lui demander protection et bénédiction.


J'avais réussi à obtenir un mât même si cela ne fut pas simple !
Bibou m'avait aidée, sans le vouloir, lors de sa grande crise de colère.
Elenion m'avait donné des idées et finalement, le mât de 16 pieds arrivait, porté par de solides gamins à qui j'avais allongé la pièce.

Le mât était lisse, plus étroit vers son sommet, enduit de savon et d'huile pour le rendre glissant.
Je l'avais décoré avec les rubans confectionnés de bouts d'étoffe, gentiment donné par le tisserand du coin, Thephenix.
Il était coiffé d'un splendide soleil confectionné avec de la paille et des tissus également. Une couronne de fleurs lui faisait un col embaumant qui attirait les premières mouches et abeilles solitaires.

Pour fixer ce mât, il fallut appeler les papas des gamins qui ronchonnèrent un peu, normal, ce sont des hommes, mais qui, au final, se mirent à l'ouvrage pour rapidement admirer leur travail !

Le mât de la Fête de Mai se dressait fièrement sur la place !


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Cueille, cueillons, cueillez !
Della


Ce mât était vraiment splendide.
Il restait maintenant, à inviter les nombreux participants à y grimper, pour décrocher le succulent jambon qui y était accroché. Il ne fallait pas trop tarder si on ne voulait pas que seules les mouches profitent du festin !

Je grimpai sur la petite estrade érigée à côté du mât et lus à voix haute et avec emphase, l'affiche.


Citation:
Mes dames, mes sires, mes damoiselles et jeunes gens !
Oyez oyez oyez !

Voici devant vous le plus beau de tous les mâts de cocagne jamais présentés à travers tout l'Empire !
Il ne tient qu'à vous de tenter l'escalade de ce superbe engin afin d'y aller décrocher la viandaille y pendue !
N'hésitez pas, dames, sires, enfants, tous !
Tout le monde peut tenter sa chance !
Allez allez, venez, ne soyez pas timides !

Inscrivez-vous auprès de Della ! (*)



[(*)Ici, en RP et par MP pour la confirmation, merci.
Pas d'inscription de PNJ puisque le prix est à remettre en IG.
Inscription de maintenant à dimanche 20 heures.
Début du jeu, lundi en journée/soirée selon disponibilité.]

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Cueille, cueillons, cueillez !
Bulle
[Le jour de la fête du jambon]

Ballade dans la ville.
Tiens ? Un mât qu’on dresse ?
La Bulle se gratta les poux, perplexe.
Puis un tilt. Ah oui ! C’était Della qui faisait sa fête du jambon ! Ou quelque chose comme ça… Elles en avaient parlé quelques jours plus tôt.

La petite gueuse observa la montée du mât. C’était chouette comme tout avec les rubans et le beau soleil. Pis le jambon, aussi.
Elle s’approcha de Della qui supervisait le tout. Celle-ci avait l’air très satisfait, joyeux même.


'Jour Della ! Lança la simple d’esprit. B’soin d’aide ?
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Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune
Della
Grand coup au coeur...pleure. Pas de larme, seulement de la déception.

Bulle est venue, fidèle au poste.
Je lui souris, lui adresse un clin d'oeil.

Le mât est beau, dressé vers le ciel, vers le Mystère.
Peut-être était-ce trop tôt ?
Peu importe.
Beltane a été honorée, fièrement. Je suis satisfaite même si la fête s'éteint avant de commencer.

Bulle, ma petite Bulle, je crois qu'on n'aura pas de fête, faute de participant. Mais ce n'est rien...regarde, j'avais apporté du pain et du pâté, avec une bouteille de cidre. On s'en prend un bout ?
Je sais que Bulle aime manger, moi aussi, ça tombe bien !
Je m'assieds dans l'herbe, au pied du mât et invite Bulle à en faire autant.

Savent pas ce qu'ils ratent, tant pis pour eux !


La date d'inscription est passée...nobody !
Le jeu est donc annulé.

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Cueille, cueillons, cueillez !
Bulle
Della avait l’air triste.
Petit pincement dans cette partie du cœur brouillonne et anarchique qu’était la compassion de Bulle.
Sourire pour pas qu’elle pleure, parce que sinon la gueuse serait embarrassée. Jamais su comment réagir face à des pleurs, sinon les ignorer.
Allez savoir pourquoi, ça lui attirait souvent des regards désapprobateurs…


Ah… fit-elle sans trouver mieux à dire.

La petite simple d’esprit s’assit en face de la blonde et rompit un peu de pain avec ses doigts sales.
Elle commençait à ressentir ce qui le lendemain la pousserait à se retirer du monde.
Elle avait les pieds qui fourmillaient.


Savent pas c’qu’est bon, les aut’ ! Lança-t-elle avec un nouveau sourire qui se voulait réconfortant.

Bulle avait encore des progrès à faire en matière de compassion, mais elle s’estimait sur la bonne voie.

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Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune
Della
Bulle et moi avons dévoré tout un pâté et une grosse miche de pain. Nous avons arrosé le tout de ce fameux jus de pommes amélioré et pendant tout ce temps passé avec Bulle, le monde aurait pu s'écrouler !

Bulle était généreuse, sa compassion me fit d'abord sourire puis, elle m'attendrit et enfin me fit chaud au coeur comme peu de choses jusque là.

Voilà...l'évidence était là...on la disait simplette mais dans le fond, n'était-ce pas elle l'exemple à suivre ?

A la fin de notre orgie gourmande, je ne pourrais dire la raison mais un élan de tendresse me fit la serrer fort contre moi tandis que je lui posai un bisou sur la joue.

Merci, Bulle ! Merci d'être telle que tu es !

Pour être certaine de ne pas me laisser aller aux larmes, je me levai et appelai les deux chiens, Corniaud et le chien qui avaient fini par sympathiser, eux aussi. Ils léchèrent avec plaisir le fond du plat...
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Cueille, cueillons, cueillez !
Ptronille25
Retour d'errance ...

Pétronille avait marché des heures en ville, tournant dans les ruelles, repassant dix fois de suite au même endroit sans rien voir autour d'elle, perdue dans ses pensées. La fatigue commençait enfin à se faire sentir, ce qui était promesse de bonheur : elle allait peut-être ce soir arriver à s'endormir ...

Elle retournait chez elle lorsqu'elle tomba sur Bulle et Della.
D'abord elle ne vit que le grand mat, qui l'impressionna. Elle n'en avait encore jamais vu de tel. Puis elle faillit faire la grimace quand elle vit les chiens lécher à même le plat. Heureusement qu'elle n'avait pas faim car l'idée de manger dans le même plat que Corniaud ... Hum, non merci !


Bonsoir les cueilleuses. Vous tenez réunion du Conseil municipal en plein air ?
Allons, j'en suis ! mais offrez moi donc un verre de ... de ...


Elle se saisie de la bouteille et en hume le parfum.


Hé! De l'hydromel ! Ben on ne se prive pas ... allez, double ration pour moi, j'en ai bien besoin.
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Pétronille Veuve Renard
Conseillère Municipale chargée de la filière blé
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

~ En grève de RP pour cause d'abus de HRP ~
Bulle
Quelque chose enserra brusquement Bulle, et celle-ci grimaça avant de se rendre compte que c’était Della.
La simple d’esprit évalua rapidement la situation ; la blonde la tenait dans ses bras, certes, mais par-dessus ses hardes de gueuse, si bien qu’il n’y avait aucun contact direct.
Léger soulagement.
Si ce n’était ce contact humide sur sa joue !
Bulle tenta discrètement d’y échapper et soupira.

Les contacts humains… Elle n’avait jamais aimé ça.
Certains en avaient besoin, semblait-il.
Drôle d’idée.
Et pourtant… Malgré ses pieds qui fourmillaient, son envie d’être toute seule pour faire le vide là où il y avait saturation (Les sentiments, pas habituée, la crasseuse)…
Elle s’était habituée à avoir des gens autour d’elle. Des gens qu’elle aimait bien.
Et elle commençait à se douter qu'elle serait très triste si elle venait à les quitter.
Ca ne lui plaisait pas du tout.
Bulle avait horreur d'être très triste.

La petite gueuse sourit en voyant arriver Pétronille.
Elle l’avait pas vu depuis qu’elle avait pris la fuite de son salon, parce qu’elle essayait d’égorger feu son époux vilain pas beau.
La petite simple d’esprit se demanda un instant si elle l’avait finalement fait.
Parce que pour égaliser avec l’autre main, couper la tête, c’est pas le meilleur.


Chalut Pétro, fit-elle avant d’avaler sa dernière portion de pâté avec du pain dessus (Bulle n’avait jamais tout à fait compris le concept de tartine). Sers-toi, sers-toi ! Il reste encore plein de… pas grand-chose !

Le chien et la carpette semblaient se donnaient à cœur-joie sur le pas grand-chose qui restait au fond du plat.
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Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune
Ptronille25
Pétronille retint sa grimace de dégoût pour ne pas vexer Bulle. Non pas qu'elle crachait sur le pâté, mais là franchement ... c'était plutôt devenu la pâtée !

Merci Bulle, mais je préfère rester au sucré.

Elle se resservit une grande rasade d'hydromel à même le goulot. Un peu d'ivresse ne pouvait que lui faire du bien (en tout cas, c'est ce qu'elle se disait pour se donner bonne conscience).
Elle faillit s'étrangler au milieu d'une gorgée. Mais par Aristote, elle perdait la tête ! Elle avait failli oublier ... Reposant la bouteille, elle fouilla dans sa besace pour en sortir un petit objet enveloppé dans un morceau de tissu soyeux.


Bulle, j'ai quelque chose pour toi. Quelque chose auquel je tiens beaucoup et que je voudrais te donner. Ferme les yeux et tend ta main.

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Pétronille Veuve Renard
Conseillère Municipale chargée de la filière blé
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

~ En grève de RP pour cause d'abus de HRP ~
Bulle
Bulle cligna bêtement des yeux. Bizarre de renier un si beau pâté !
Regard audit pâté. Enfin, miettes de pâté.
Puis miettes de miettes de pâté.
Puis lambeaux de miettes de miettes de pâté collés sur les bords du plat.
Puis superbe plat vide.
Marrant comme ça mangeait vite un chien et un sûrement-chien…

La petite gueuse sourit en voyant la veuve attaquer l’hydromel par le goulot. La pauvre ! Son méchant pas beau feu mari avait dû lui interdire de boire !
Il fallait bien qu’elle rattrape le temps perdu !


Puis…

Quelque chose pour moi ? Répéta la simple d’esprit étonnée.

Maladroitement, elle tendit les deux mains, fermant les yeux puis en rouvrit discrètement un.
Se ravisa : c’était de la triche.
Plissa les paupières pour résister à l’envie de l’ouvrir de nouveau.
Elle était curieuse.

Quelque chose au fond d’elle (son estomac, jamais plein malgré les deux tonnes de pain et de pâté joyeusement arrosé d'hydromel) se demanda si ça se mangeait.

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Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune
Ptronille25
Pétronille eut un petit rire niais en voyant Bulle fermer les yeux, en rouvrir un puis crisper les paupières. Tout petit le rire, mais franchement niais. Il faut dire que l'hydromel, ça n'aide pas à rire avec élégance et qu'elle n'avait pas salué tutoyé Sainte-Boulasse depuis des semaines.

N'aies pas peur Bulle, je ne te toucherai pas.

Elle posa avec délicatesse l'objet dans les mains de la petite gueuse faisant doucement glisser le tissu qui l'entourait sur le bout de ses doigts, comme une caresse, pour qu'elle en découvre le toucher soyeux.

Rares sont ceux qui en possède, encore plus rares sont ceux qui savent en faire bon usage. Mais toi, toute simple que tu es, tu sauras en tirer de l'émerveillement.
Je l'avais offert à feu Astutus l'année passée, en témoignage de mon attachement et pour qu'il pense à moi chaque fois qu'il s'en servirait.


Tout en parlant, elle dépliait chaque coin du tissu et en laissait retomber les pans autour des mains serrées de Bulle, faisant apparaitre l'objet comme au centre d'une sorte de fleur.

Accepte le en gage de mon amitié et en souvenir de lui car j'ai plaisir à le savoir en de bonnes mains.

Voilà, tu peux regarder maintenant.

Pétronille recula d'un pas, émue, attendant sa réaction.
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Pétronille Veuve Renard
Conseillère Municipale chargée de la filière blé
ex-Tribun de Verneuil en Alençon

~ En grève de RP pour cause d'abus de HRP ~
Della
Il est des moments étranges que personne ne peut expliquer. Ces moments restent, pour le plus souvent, gravés dans les mémoires en attendant qu'un détail, un indice vienne les réveiller pour nous faire revivre encore l'émotion d'une seconde.

Je m'étais assise, à nouveau, et j'observais Ptro qui était arrivée avec comme objectif de vider la bouteille. Je n'arrivais pas à comprendre comment elle pouvait accepter la mort de son époux comme cela.
J'avais été sidérée, quelques temps auparavant, de l'entendre parler de l'homme qui avait tué Astutus. Alors que j'aurais volontiers arraché les yeux à cet individu, Ptro semblait lui trouver de l'honneur !
J'avais d'ailleurs été la risée de quelques uns parce que voulant me mesurer à Fiha. Certes, j'avais bien du admettre à moi-même, que je n'aurais sans aucun doute pas fait le poids mais j'avais été blessée par l'attitude de certains. Il était bien facile de se moquer d'une femme, d'une femme jeune encore plus. Et d'une femme jeune rongée par le remord, encore plus !

Tandis que mon regard se perdait sur les mains tendues de Bulle, les cils voilés de ce chagrin que je n'arrivais pas à faire taire, je revoyais encore et encore la scène qui avait tout déclenché, entraînant ce mal être qui me rendait amère et triste.
Je décidai de laisser Bulle et Prto seules. Je me levai et quittai le pied du mât pour m'en alleren bord de Meurthe.

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Cueille, cueillons, cueillez !
Bulle
Bulle jeta un coup d’œil à Della qui s’en allait, les épaules voûtées, puis reporta son attention sur ce que Pétronille lui avait confié.
Un truc à m’ssire Astutus ? Drôle d’idée de lui offrir à elle - elle à qui il avait menacé de brûler la maison ! – quelque chose qui lui avait appartenu…

Elle baissa les yeux.
L’objet était lové dans les replis du tissu, comme le cœur d’une fleur aux pétales soyeux.
Silencieuse, la crasseuse observa le présent avec intérêt et curiosité.

C’était un caillou.
Vaguement rond et lisse.
Pas un caillou grisâtre. A première vue, il avait plutôt des teintes boueuses.
Un peu banal.
Un caillou, quoi.
Sauf au moment où la simple d’esprit l’éleva pour mieux le contempler.

La surface douce de la pierre accrocha un rayon du soleil, comme pour le voler, transformant les tons minéraux.
Le boueux devint brun, ocre, parfois brillant, translucide.
Ses couleurs changeaient légèrement selon l’angle sous lequel on le regardait.

Bulle lâcha un
« Oooohhh ! » émerveillé.
Elle s’arracha à la contemplation du caillou aux allures magiques et leva les yeux vers la veuve renard.


C’est… C’est très chouette...

Trouve pas de meilleur mot.

Mais pourquoi à moi ?

Pourquoi lui offrir une telle merveille ? Elle savait que Pétro l’aimait bien, elle le lui avait déjà dit…
Mais tout de même ! Une chose si belle ! Si précieuse !
La petite gueuse ne la méritait pas !



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