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[RP] De quiproquo à méli-mélo

Alycianne
        Ou de l'art tout alyciannesque de se tromper de destinataire...

Des vélins, une plume solide, une encre foncée.

Citation:
Mon frère chéri,

J'ai à expliquer un malentendu qui me pèse sur le cœur depuis voilà quelques jours que l'on m'en a dévoilé les retords. Il y a de cela quelques mois, tu te souviens comme j'étais proche d'Isaure de Morvilliers, nous bavassions ensemble comme tu le sais bien (un verre de lait chaud à la main, quelques biscuits secs sur la table, la conversation passant agréablement de sa dernière cotte achetée à prix de doigts d'or à la liste potentielle de ses futurs époux), bref, nous étions jeunes et j'ai l'impression que c'était il y a de ça une éternité... J'en perds le fil, vois comme cette histoire me tracasse. Nous étions donc à discutailler en bonnes amies, quand la partie verbale pris une tournure dont j'ai aujourd'hui bien honte. Cela avait à voir avec Aimbaud de Josselinière, j'en suis bien sûre, et d'un rapprochement de son valet, j'en suis même certaine, et, cette fois-ci je ne peux l'expliquer, je crus -ne me juge pas je t'en prie- que notre chère amie était éprise du domestique Josselinière Aymond. J'en étais très perturbée, tu l'imagines bien, mais je résolus que si cette relation était vouée à l'échec, il n'en demeurait pas moins qu'Aymond et Isaure ne pouvaient pas moins s'aim*rature* s'apprécier, au lieu de ces vives querelles trompeuses qui les affectaient. Tu en conviendras que ce jugement était plutôt fin psychologiquement pensant. Perdue dans cette idée, je tâchais de réunir ces deux oiseaux si différents étaient-ils. Peine hélas -ou plutôt heureusement- perdue, ce vautour d'Aimbaud tournant autour de son apprenti écuyer comme au dessus d'une de ses carcasses favorites, au point d'éveiller sa suspicion (il m'a prise pour une débauchée, moi!) et que j'en sois réduite à tout lui dire pour sauver mon honneur. L'affaire s'est tassée, tu en as entendu parler (était-ce de moi ? Je ne sais plus).

Voilà soudain que des mois après -ou était-ce des années ?- je reçois d'Isaure un mot assassin (il faisait réellement peur à lire, et s'adressait bien à moi, qui pourtant n'ai jamais voulu le moindre mal à quiconque, bref j'ai craint pour la santé mentale de notre amie), qui ayant eu vent de cette histoire, me demande des comptes. Je te passe les détails de notre entrevue, le fait est que je compris ma grossière erreur, et en fus si malade que je n'en dormis pas des deux nuits qui suivirent.
Je ne cesse de me demander comment j'ai pu arriver à cette idée d'Isaure et du valet, moi qui suis plutôt agile de l'esprit (dit-on), et qui n'ai réellement voulu que du bien à tous.

Je m'excuse auprès de toi donc, si cette histoire a pu te troubler quelque peu (mais après tout tu n'y étais que peu lié). Je tenais cependant à ce que tu le saches, car je ne saurais rien te cacher.

J'espère que tu ne te portes que mieux tous les jours,
Que le Très Haut veille sur toi,

Ta petite sœur qui t'adore.

PS : J'oubliais une partie de cette fâcheuse aventure : sais-tu, peu avant les épousailles d'Isaure, qu'elle voulait avoir mon aide pour t'épouser, toi, à l'insu de notre père ? A l'époque je pensais qu'entre Aymon, l'ombre d'un promis se dessinant, et toi son ami d'enfance, la pauvre avait perdu la tête, et pour son bien, comme pour celui de notre famille, je refusais. Si Aymon n'était absolument pas mêlé à l'histoire, je pense ne pas avoir mal fait, puisque quelques jours plus tard, l'annonce des épousailles avec Judas Von Frayner m'était faite (et je me rappelle maintenant ne pas y avoir crut et lui avoir renvoyé une missive insultante, que le Très-Haut me pardonne !, il faudra que je m'excuse auprès de lui également). J'ai grand peur que ce malentendu n'ait jamais de fin.
[Destinataire initial : Cassian. Après touche alyciannesque : Aimbaud]

Une main vient essuyer un front en sueur, voilà que l'écriture de cette missive fut plus éprouvante que prévu. Une prière chuchotée, un "Allez, demoiselle, on ne perd pas le pied !" et c'est reparti.
Au curé Antoine.


Citation:
Mon père,

Il est une chose dont j'ai à me confesser auprès de vous ; et encore je me demande : a-t-on besoin de confesser quelque chose qui nous prend et nous entraine, sans que notre raison n'y apporte un terme, enivrés par un désir de bien faire et d'apporter le bonheur aux gens que l'on aime ? Peut-on réellement faire le mal inconsciemment en ayant toutes les bonnes intentions du monde ? Je ne crois pas être très claire, et cette histoire dont j'ai à vous parler l'est encore moins à mes yeux, mais l'expliquer à mon frère et confident n'a que peu soulagé l'oppression qu'elle me fait. Si mon cœur est serein, j'ai la conscience fort peu tranquille en vérité. Je souhaiterais vous parler de façon très privée, et le plus rapidement possible. Indiquez-moi vos disponibilités, et j'accourerai.

Alycianne de Blanc-Combaz
[Destinataire initial : curé Antoine, inexistant IG. Après touche alyciannesque : Aymon]

Bon. S'attaquer aux personnes concernées... Doucement. Nous avions parlé du mari ? Soit.

Citation:
D'Alycianne de Blanc-Combaz, Princesse du Royaume de France et de Bouillon,
A Judas Von Frayner,

Le bon jour.

Je souhaitais vous faire part d'un léger incident qui remonte déjà à longtemps et qui, sans être d'une importance extrême, pourrait vous causer quelques embêtements s'il remontait à la surface. Votre épouse et moi sommes amies de longue date, vous le savez, et une discussion entre moi et elle a un jour tourné au qui pro quo : je compris -à tort- que mon amie (votre épouse) était éprise d'un valet d'une connaissance commune. J'étais jeune alors et ne vit pas l'absurdité de cette idée qui me devint habituelle et qu'il y a quelques jours encore, je prenais pour acquise. J'ai pu également en parler à quelques personnes (fort peu en vérité). Le fait est que ce n'était que sottise et pure invention de mon esprit, je m'en effraie. Excusez-moi donc si j'ai pu agir étrangement alors, ou si ce récit vous cause quelque perturbation.

Assurez-vous de ma plus entière amitié,

Alycianne de Blanc-Combaz
[Destinataire initial : Judas. Après touche alyciannesque : Isaure]

Mordillement de la lèvre. Avertir bien évidemment Isaure qu'elle prend très au sérieux et s'occupe de régler cette histoire, comme elle le souhaitait.

Citation:
Chère Isaure,

Au sujet de l'histoire dont nous avons parlé la dernière fois que nous nous sommes vues : je crois avoir éteint l'affaire, et Cassian, à votre souhait, fait partie des avertis. Votre honneur reste ainsi intact, je ne me souviens pas avoir parlé de cette affaire à plus de... très peu de personnes, ou du moins, qui comptent et qu'on écouterait, et toutes sont prévenues.
Je m'excuse encore de cet égarement que j'ai pu avoir, je demeure encore aujourd'hui très perturbée par cette affaire, qui je l'espère n'entachera pas notre belle amitié.

Votre amie toute dévouée,
Alycianne de Blanc-Combaz
[Destinataire initial : Isaure. Après touche Alyciannesque : Judas.]

Le domestique était il au courant ? Dans le doute...

Citation:
Au serviteur de Josselinière Aymon,
Et non à son maître Aimbaud de Josselinière,

AIMBAUD SI VOUS LISEZ CES MOTS CESSEZ IMMEDIATEMENT CE N'EST VRAIMENT PAS BIEN DE METTRE LE NEZ DANS LES AFFAIRES DES AUTRES.

Ces précautions prises, le bon jour.
Il faut que je vous informe d'une affaire dont je ne sais si vous en avez eu vent. Le fait est que sur un malentendu, je crûs qu'Isaure de Morvilliers, que vous connaissez, était éprise de vous. Il va sans dire que cela paraît fort absurde -et je m'en rends compte bien tardivement. Nul besoin de ressasser cette invention de l'esprit, vous en conviendrez, qui a fait suffisement de ravages comme cela.

Que le Très-Haut veille sur vous et vos proches,

Alycianne de Blanc-Combaz
[Destinataire initial : Aymon. Après touche alyciannesque : le curé Antoine, inexistant IG]

Voilà que remonte à sa mémoire une discussion avec Aimbaud. Zut, chut, flûte, encore à écrire.

Citation:
D'Alycianne de Blanc-Combaz, Princesse de France et de Bouillon,
A Aimbaud de Josselinière, Marquis de Nemours et Duc de Corbigny,

Le bon jour à vous !

Je souhaiterais clore enfin une affaire qui me fait bien honte aujourd'hui. Vous vous en souviendrez peut-être, il me semble que nous avons il y a de cela longtemps déjà discutaillé à ce propos. Eh bien, vous aviez raison. Et tort aussi, que vos chevilles ne gonflent pas trop (c'est assez douloureux en général, remerciez-en moi).

Oui, vous aviez raison d'en douter, l'idée qu'Isaure soit éprise de votre bon serviteur Aymon ne fut que pure invention de mon esprit, sur un malentendu au cours d'une conversation. Elle m'a ainsi chargée, et je m'accomplis avec empressement tant j'en suis désolée, de réparer les tords que j'ai pu faire en partageant cette idée absurde.
Cependant, vous affirmiez qu'elle penchait pour mon frère Cassian et vous vous trompiez sur ce point, après tout, Isaure a toujours été un modèle de chasteté et cette histoire d'Aymon maintenant écartée, il est clair qu'elle ne se serait jamais permis de tels sentiments pour un homme en dehors des liens du mariage. Et puis, Cassian et Isaure, voyons !
Il serait bon que vous comme moi arrêtions de colporter des rumeurs affligeantes sur notre jeune amie, bientôt mère de famille. A ce propos, comment avance vos projets de futur (?) père de famille ?

J'espère que vous et votre blonde sœur vous portez comme un charme,
Que le Très-Haut vous protège et vous accompagne,

Alycianne.
[Destinataire initial : Aimbaud. Après touche alyciannesque : Cassian]

Cachette de cire les six messages, écrit joliment le nom du destinataire, du premier arrivé sons la main au dernier, de Cassian à Aimbaud.
Le fait est que justement, le premier message -dernier écrit- s'adressait à Aimbaud, le dernier à Cassian. Mais la minette ne s'en aperçoit pas, et fait mander un messager.

Non, c'est certain, cette histoire ne s'arrêtera pas là.



[Edit : j'ai rajouté les destinataires initiaux & réels pour que ça soit plus clair.]
_________________
Judas
Citation:

    Ma Dame,

    J'ai reçu ce jour une lettre malheureusement et visiblement perdue, émanant de votre amie cette chère Alycianne de Blanc Combaz. Au vu de son contenu, quelques questions me viennent... Notamment à propos de Cassian de Blanc Combaz, qui semblerait avoir été "éteint" à votre demande. Ainsi que l'affaire qui vous lie. J'exige légitimement de connaitre les tenants et les aboutissants de cette mystérieuse affaire que vous allez me conter, ainsi que le feu qui anime - encore j'en gage - ce Blanc Combaz à la manque. Je constate qu'il s'agissait de garder intact votre honneur, aussi mille questions me viennent, dont les plus humaines au jour où vous êtes grosse de quelques mois, quelques mois où j'ai déserté notre lit pour mes obligations. Ma Dame, éclaircissez sur le champs ces ombres sans quoi je me chargerai de le faire en personne auprès du Prince de Dédouane. Les jolis déliés en moins.

    Vostre époux.





Citation:

    A Alycianne de Blanc Combaz,
    Fille de notre Roy,

    Je crois ma chère que votre main s'est égarée sur des routes sinueuses. J'ai reçu par erreur une lettre adressée à ma femme, Isaure. Mais puisque le mariage a fait de nous cette entité unique que rien ne saurait pourfendre avec facilité, ce qui lui est adressé me revient aussi n'est-il pas? Alors je viens ce jour demander quelques éclaircissements sur la mystérieuse affaire qui nous lie à ce cher Cassian, votre frère. Tenons nous tous avertis qu'ainsi personne ne commette d'impair... Il est tout de même question de notre honneur, ne nous faisons pas de secrets de polichinelle et soyez de fait assurée de notre amitié préservée.

    Judas Gabryel Von Frayner



Verra bien qui aura le mieux accordé sa viole...
_________________

http://www.dailymotion.com/video/xurd4j_aimbaud-de-josseliniere-sponsorise-eusaias_creation
Cassian_darlezac
C’est avec ennuie que le frangin avait lu le plis, et nonchalamment qu’il y répondit.

Citation:
A Alycianne de Blanc-Combaz,
Sublime joyau de France & de Bouillon,

Ma sœur,

Cesse donc de te ronger la cervelle pour des âneries. Cette Isaure mérite bien qu’on colporte des ragots à son égard.

Tu as fort bien fait.

Nul besoin de t’excuser pour si peu, une princesse n'a de compte à rendre à personne.

Si elle continue de t’ennuyer je lui ferai rougir les fesses au Louvre et on en parlera plus.

Ton frère bien aimé.

Cassian.


Une seconde lettre, encore plus courte, fut aussitôt écrite et envoyée.

Citation:
A la dame de Courceriers,

Cessez d’importuner ma sœur, vilaine dinde !

Son Altesse Royale,
Cassian de Blanc Combaz,
Prince de France & de Bouillon,
Intrépide et Resplendissant Seigneur de Corcelles.

_________________
[Seigneur de Corcelles - 16 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
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