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[RP Ouvert]Aux armes vagabonds, voyageurs de tous horizons !

Staron
Gris pèlerin arrivé sur son fier destrier. A son côté, belle Duchesse du regard survole les gardes, impatiente de rejoindre une coquette chambre d'hôtel. La chose sera rapidement faite, et quelques jours se passeront sans l'ombre d'une gêne.

Mais ce soir, c'est un courrier d'une douanière en herbe, une certaine Yolane - manquerait pas une lettre dans son nom à elle ? - , genre je pète plus haut que mon cul, qui interpelle l'homme.

Ni une ni deux, le parchemin est retourné pour une rapide séance d'écriture.


Citation:
Référence : votre courrier en date du 18 novembre

Madame,

Sachez qu'être représentante de l'ordre est une charge qui nécessite un minimum de sérieux et de rigueur, ce dont vous semblez être dépourvue. A défaut, il nécessite au moins un minimum de courtoisie.

En effet, non seulement vous m'adressez un courrier faisant état de précédents courriers que je n'ai jamais reçus, mais en plus, vous vous permettez de me menacer de mise en procès, ceci bien entendu sans citer les textes.

Ce n'est pas parce que je suis sans domicile fixe que vous devez vous permettre d'afficher tant de mépris à mon égard. Par Aristote, j'ai droit au respect, autant que chaque être en ce bas monde, qu'il soit né ici ou ailleurs !

Vous n'avez pas à traiter les vagabonds comme des sous-hommes, des esclaves, seulement bons à travailler dans les mines. Nous aussi pèlerins avons le droit au respect !

Au plaisir de ne plus recevoir de courrier inopportun de votre part

Staron, pèlerin


Le parchemin est roulé, attaché à la patte d'un pauvre pigeon égaré, et balancé par la fenêtre.

Chérie ?

Tu m'en veux si je m'absente quelque jours ?

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Tout objet RP, notamment courrier (hors hrp), adressé par Staron pourra être utilisé librement (par le PJ destinataire !).
Lucky
Oh hérissée elle l'est depuis quelques jours déjà !

Ses malles à faire, défaire, et refaire, maltraitant de la sorte sa garde robe qu'elle veut en permanence parfaite ...
Des hôtels miteux qu'elle juge indigne de sa petite personne ...
Et pour finir ce pigeon reçu d'une gueuse locale, qui se veut besogneuse et désobligeante sans y mettre les formes !

La brune Duchesse n'a plus de patience et elle se promet de trouver du monde à humilier, du cul terreux limougeot à qui elle va apprendre à lui cirer les bottes !

Assise face au miroir, sur le rebord de son lit au linge douteux, elle finit de peindre ses lèvres, guettant de l'oeil le pèlerin qui s'active à répondre à son tour à la douanière zélée.

Le martyrisé pigeon expédié, la voix casse le silence :

Chérie ?

Tu m'en veux si je m'absente quelque jours ?

Elle fait la moue, faisant déborder la crème teintée qu'elle s'appliquait pourtant à rendre uniforme, l'oeil se plisse, la main tremblote, la tension monte en somme.

Euh ! Et en quel honneur je te prie ?
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Staron
Euh ! Et en quel honneur je te prie ?

L'homme sourit là où il devrait s'inquiéter ...
... en tous cas s'il tient à profiter des charmes de sa brune, version torride.

Les jambes alors se déplient pour l'amener déposer un baiser sur les lèvres carmin, comme pour les faire taire.


... mais je serai tout autant peut-être aussi là pour m'occuper de toi ce soir

Sourire aux lèvres, dans la foulée la porte d'entrée est franchie, pour, une fois à l'extérieur, largement écarter les bras à la rencontre du souffle de vent qui vient lui balayer le visage.

Ahhh ... Limoges ...
Les voyageurs te saluent !


Un léger pivot du buste ...

Bonne journée Chérie

... et la porte est refermée doucement

Tandis qu'ils se dirige vers une taverne au hasard, un pigeon vient lui livrer un nouveau message de l'amputée d'une lettre ... message qui sera rapidement lu, et aussi vite froissé pour être jeté sur la voie publique.


T'es d'venue Maréchal depuis ton dernier courrier ma p'tite douanière ?

L'homme se marre tandis qu'il pousse la porte de la porcelaine d'Aristote, taverne dans laquelle il va passer un petit moment de détente et de discussions. De discussions qui confirmeront ce qu'il pense de la petite douanière de Limoges ... et assoiront son envie de lui mener la vie dure.

Et il ne finira par sortir de la taverne que pour se diriger droit vers la place centrale de la ville où, se perchant en hauteur il déclamera à qui veut l'entendre :


Oyez oyez,

Gens de Limoges, du Limousin et de la Marche !

Oyez oyez ce qu'un modeste pèlerin se doit de vous dire !


L'homme reste quelques instants en suspens, attendant que l'attention se porte sur lui.

Limougeauds, limougeaudes, accepterez-vous longtemps qu'une douanière fasse mauvaise presse à votre bonne ville ? Car vous savez bien que c'est par les voyageurs et les pèlerins que la renommée de votre ville se fait !

Voyageurs, marchands, nobles de passage, accepterez-vous longtemps qu'une ville qui prospère grâce à vous, vous envoie piocher au fond de leur mines ?

Notables, érudits, limougeauds, accepterez-vous longtemps des lois qui font fuir les marchands de votre ville, simplement parce qu'une petite sergent bornée n'a d'autre occupation que de rédiger des courriers dont elle ne maîtrise pas même l'écriture ?

Habitants ou voyageurs de Limoges !
Faites entendre votre voix à vos élus !
Faites-les réagir avant qu'il ne soit trop tard !


Puis, reprenant son souffle, il commence doucement à scander, puis de plus en plus fort, jusqu'à s'en casser la voix.

Yolane ! Dehors !

Yolane ! Dehors !

Yolane ! Dehors !

...

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Seleina
Passant par là, affairée à mille et une choses, la brune, intriguée s'approcha pour écouter.

Indécise, elle attendit que l'homme ait terminé sa diatribe pour s'avancer sereine et demander :



Yolane ? Ne manque-t-il pas une lettre à son nom ?

Qui donc est-ce ? Et de quelle loi parlez-vous sieur ?

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Bouffigue
Installé plus ou moins confortablement à l'arrière de la charrette, le paysan Bouffigue est pensif. Ses idées vagabondent de droite et de gauche, le menant du périple qu'il effectue depuis des semaines, de ce qu'il a quitté pour ça.

A Limoges, au bas d'un hôtel commun, sa charrette dans une cour sur l'arrière, il s'est aménagé le minimum pour pouvoir se reposer de temps à autres.
La pipe au bec, il caresse le revers de sa veste aux couleurs passées, et glisse sa main dans l'une des poches, en extirpe un tissu dentelé.

Un sourire grivois révèle ses dents jaunis par la chique, il porte son trésor plus près de son visage, s'en caresse la joue, humant cette odeur qu'il aime tant, qui le rend fou, qui le rend benêt même.
Et comme à chaque fois, sa virilité se fait sentir, durcissant ses braies usées ; sa main libre s'y aventure, s'y glisse, s'y cale au chaud et il se laisse bercer par ses rêves qui deviennent torrides au rythme de ses doigts berçant son entre jambe tendue.

Des pas sur le pavé, entendus bien trop tard pour lui permettre de reprendre une tenue convenable, le rideau s'ouvre !

Bouffigue ! Nom de Nom ! J'hurle après toi depuis des heures !

Le regard vert, féminin, le transperce littéralement, s'attardant sur le tissu, objet de fantasme.

Et que fais tu avec mon bas ?
Tu m'exaspères Bouffigue !
Lève toi, et file : Staron vient de sortir, je veux que tu le suives et viennes m'avertir sur ce qu'il fait !
Compris ?


Le paysan en sueur, dodeline peureusement.
La brune Duchesse a déjà fait demi tour, non sans lui avoir jeté, dans un dédain majestueux, le bas jumeau !
Il entend son rire provocateur s'éloigner, saute au bas de la charrette et se lance à la recherche du pèlerin.
Victoire_

Déambulant dans les ruelles elle se retrouva face l’attroupement, un homme haranguant la foule … au sujet de courriers et de lois … Il n’en fallut pas plus pour que la blondine se rapproche.
Apercevant Seleina, elle la salua d’une légère inclinaison de tête accompagnant son geste d'un léger sourire.


Bonjour Seleina.

Puis ses azurs se portèrent sur l’homme haut perché, elle l’interpela à son tour.

Bonjour Sieur.

Je me présente, Victoire, Lieutenant de Limoges.

Je n’ai pas eu besoin de vous chercher bien loin, on vous entend dans toute la ville, et ceci, vous en conviendrez n’est pas fort plaisant … nous pourrions discuter plus … calmement du sujet qui vous préoccupe.

J’ai bien compris de quoi il retournait, mais sachez, Sieur, que si, vraiment, vous n’avez pas reçu de courrier à votre arrivée en notre ville, c’est qu’il y a eu erreur et la dite erreur a été remontée à la concernée.

Toutefois, bien que le courrier que vous avez reçu soit un peu « froid », il ne vous sommait pas de partir tel un malvenu, mais simplement de vous faire connaître de nos services, comme cela est stipulé dans la loi martiale édictée par notre Comte.

D’ailleurs, je n’ai toujours pas retenu votre nom, Sieur ?



Tout en continuant à l'observer elle attendît qu'il lui réponde.


Bouffigue
Dès que les ordres étaient tombés, lui coupant aussi bien l'excitation que l'envie de continuer à lambiner, il s'était levé d'un bond, à la poursuite du gris pèlerin.

Vite repéré, il lui emboita le pas.

Derrière la vitre, quand il se désaltéra en taverne ; derrière un arbre quand l'homme avait commencé son discours ; derrière un nanti, lui faisant les poches quand les dames commencèrent à s'adresser à l'orateur haut perché.

Quelques écus glanés, il attendit la suite des évènements, non sans siffler dans son appeau.
Son pigeon arriva, lui décochant une fiente visqueuse sur les bottes.

Tout doux Saloupiot, Tout doux !
Mais si ça bouge, tu voles vers la Duchesse ... à la Cathédrale !
Maxine.
Un amas.
Un amas, avec une grande gueule dedans. Et comme un rapace, attirée par tout ce qui hurle, qui est peut être agonisant, la fourbe voudrait venir voir s'il n'y a pas moyen d'achever la bête ou de le délester de quelques écus. Elle s'approche donc ; le travail chez Arnaut de Malemort qu'elle a laissé en plan attendra quelques secondes, pour le moment, sa curiosité est à assouvir.

Elle a la tête qui dépasse des autres. Le moyen âge veut les gens petits ou moyens, c'est une grande. Elle se tasse un peu quand elle a peur qu'on la voie, elle se relève quand elle est sûre du contraire. Et la voila. Et le voila.
Il hurle, il braille. Elle vise les poches, n'y voit pas grand chose. Mais seuls les nobles s'offusquent pour si peu n'est ce pas? La fille ne sait pas encore ce qu'est une grande gueule. Ni le panache qu'il y a à l'être. Elle est admirative, admirablement dissimulée dans la foule, à lorgner sur Staron comme un chat devant une écuelle de lait. Braille, braille. Si tu cries trop fort, sentiras-tu que je te vole ?

Elle n'a pas vu Bouffigue. Elle s'envole.
Et chipe-chope s'il en est, larcin d'oseille à s'approprier.

_________________
Servante cherche maison pour exercer talents naturels.
Staron
Yolane ? Ne manque-t-il pas une lettre à son nom ?

Le temps que la phrase suivante ne s'égrène, l'homme tend son index vers le ciel, pour le faire s'abattre en direction de la dame, et sans laisser de blanc - ne pas perdre son auditoire - , il déclame :

Oui chère dame !
Vous avez parfaitement ...


Le doigt appui le mot mis en suspens

RAISON !

Et relevant l'index pour venir marteler le ciel tandis qu'il s'adresse plus largement à l'assemblée qui prend forme :

Madame a parfaitement raison !
Comment ne pas penser qu'un nom ainsi amputé d'une lettre n'est pas un signe !

Cette ... Yolane ... pourtant sévit sans contrôle dans votre bonne ville de Limoges !


Pas le temps de prolonger qu'une autre dame prend la parole, pour délier une série de phrases entre lesquelles il vient entrelacer ses commentaires à l'intensité crescendo .

Enchanté dame ...
Victoire, quel nom plein de promesses

Un léger sourire glisse sur ses lèvres

Il est bien encore moins plaisant, chère lieutenant, de recevoir un courrier menaçant de vos services !
Mais il est vrai qu'il est plus facile de faire taire les gens lorsqu'on est à l'écart de la foule !

Si vraiment ... ? Vous m'accusez donc de mensonge ?
Le dénigrement, voilà encore d'autres méthodes que je ne pensais pas voir venir des responsables officiels !

Et erreur oui, il y a sans doute eu, mais nous savons tous ...

S'adressant à l'assemblée qui croit doucement
Car oui vous savez tous, limougeauds, que pour sanctionner le peuple, la police est toujours là ...
Maiaiais lorsqu'il s'agit de sanctionner les fonctionnaires indélicats, c'est une autre paire de manches, là oui !


Reposant sa voix sur une intonation plus posée, pour mieux se donner le champs à une autre envolée.
Oh non il ne me sommait pas de partir ...
Peut-être pire, il me sommait d'aller travailler à la mine !
Car ..


Du haut de son perchoir il cherche rapidement quelqu'un à l'apparence de voyageur
Vous monsieur !
Le doigt désigne l'homme
Oui vous !
Savez-vous qu'ici les voyageurs ont obligation d'aller à la mine, d'être les serfs de l'administration limougeaude ?


Et s'adressant à nouveau à l'assemblée dans son ensemble
Et ceci ne nuit pas seulement aux voyageurs !
C'est aussi à la réputation de votre ville que cela nuit ...


Reprenant sur une voix grave
Car je vous le dis en vérité ...
Pourquoi pensez vous que votre marché est si mal fourni ?
Quel marchand voudrait venir dans une ville qui le maltraite ainsi !


Et reprenant enfin le ton de la lutte, le pied commençant lentement de frapper son promontoire de fortune

Limougeauds, limougeaudes et voyageurs !
Marchands ou vagabonds comme nobles de haut rang !

Réveillez-vous !
Réveillez-vous !
Réveillez vous !

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Seleina
De saluer Victoire d'un sourire franc, pour reporter ses ambres sur l'agitateur :

Un marchand riche possède du personnel sieur. Il peut fort bien envoyer ces derniers piocher quelques jours pour son compte dans les mines d'un comté qui sait recevoir. Rien ne l'interdit, tout est explicable et envisageable.

A l'époque où cette loi a été édictée, les frontières étaient ouvertes et nulle demande de laissez passer ne venait rendre difficile quelconque déplacement sur les terres du Limousin Marche.

En contrepartie de cette confiance accordée, il a été en effet demandé aux personnes étrangères à la province en échange de bon procédé si j'ose dire, de rendre service. Car comme chacun le sait, les mines sont difficiles à remplir et la province, grâce à la pierre et au fer extraits peut commercer et financer le baillage et bien d'autres choses encore. Je n'entrerai pas dans les détails.

Comprenez vous l'idée ? Mais nous n'avons pas l'heur de connaître votre nom... Vous êtes ?

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Staron
L'homme se met à rire

Voilà bien des paroles de fonctionnaire ! A asséner des pseudo-vérités que tout démontre être des élucubrations ... Citez-moi donc le nom d'un seul marchand qui lorsqu'il arrive dans une ville n'y travaille pas chaque jour !

Et s'adressant à nouveau à l'assemblée, relance

Paroles de fonctionnaire, qui elle même avoue qu'un loi d'un autre âge continue de perdurer, mais ne fait rien pour la faire abroger !

Et levant la main, paume vers le ciel

Mais oui, vous limougeauds et limougeaudes, vous, marchands et voyageurs, oui vous tous qui m'écoutez, vous avez entre les mains le pouvoir de changer les choses !

Cherchant appui dans l'assemblée

Voulez-vous changer les choses !
Oui madame, oui vous aussi !
Monsieur oui, montrer votre mécontentement !
Manifestez-vous !

Ce n'est pas le petit pèlerin que je suis qui vous le demande, non !
C'est votre conscience qui vous appelle à la révolte
A forcer une administration passéiste à avancer !

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Seleina
°°°° Peuh... T'sais c'qui t'dit l'cassis ?°°°°
C'est ce qu'elle pensa très fort, pour répondre, élégante :


Tout ceci pour un courrier maladroit ? Ne serait-ce pas un prétexte par hasard ?
Hum seriez vous en manque d'action ?

Je vous aurais bien proposé de vous défouler... Un peu plus loin, vous pourrez exercer votre art d'orateur, l'on joute à tout va... Ou ici même je suis votre homme.

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Victoire_

Victoire se mît à applaudir aux paroles de l'orateur
"Clap, clap, clap !"

Et d'enchaîner haut et fort afin que la foule l’entende.


Mais quel bel orateur faites vous, Sieur, qui d'ailleurs n'avez toujours pas donné votre identité, auriez-vous donc quelque chose à vous reprocher ?

La blondine, le toisant sans sourciller.

Vos belles paroles, ne font penser qu'à une incitation à la révolte !
Et tout ça pourquoi ?
Pour un courrier que vous n'avez même pas su lire, étonnant de la part de quelqu’un qui a le verbe aussi aisé pour manipuler les foules.
Laissez moi donc rire et que le la foule rie aussi !

Il suffit maintenant ! Reprenez femmes, enfants, domestiques ou que sais-je et allez voir ailleurs avant qu’un procès pour trouble à l’ordre public ne vous tombe dessus, et que vous soyez banni de notre Comté comme la loi martiale le stipule !

Car votre nom, vous n’avez pas décliné, la raison de votre venue n’avez pas mentionnée, malgré cela, nous saurons qui vous êtes et la justice ne vous épargnera pas.

A bon entendeur.



Elle n'attendit pas qu'il réponde, tourna les talons et s'éloigna parmi la foule.
Bouffigue
Le temps s'écoulait et le paysan, après avoir curé sa pipe, s'attaqua fermement à ses narines ...

Le pèlerin hélait, haranguait, répondait, fulminait même sans doute et à ses pieds, foultitude de dames lui cherchant visiblement grief.

Situation normale donc.

Bouffigue s'approcha de l'une d'entre elles, plus grande que les autres, et sans aucun doute moins honnête avec ce petit air fourbe.

Y a donc que de la femelle à Limoges ? Point de bonshommes pour les satisfaire ?

Il se colla un peu plus à elle.

Femme qui gueule ! Pas d'homme sur le matelas !
Proverbe gascon.
En tout cas, si besoin, moi j'suis là !


Il lui sourit niaisement, tout en caressant le bas en dentelle au fond de sa poche.
Bouffigue
Corbeau noir dans le ciel !
Croassements évocateurs !

Bouffigue relève le visage et tend le bras.
Le volatile s'y perche.
Il l'examine, ruban rouge à la patte.

Faut lever le camp donc ...

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2059980&start=90

Il se redresse, regarde le pèlerin en lui agitant le bout de tissu.
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