Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[rp] Procès de Staron pour une action salutaire

Kartouche
Un nouveau procès d'envergure se profilait pour le magnifique Kartouche, rien moins qu'une agression sur l'évêque ayant presque débouché sur la mort de cette dernière, en pleine cérémonie de baptême. La description de l'endroit où se fait la justice, on s'en passera, mais le lieu est assurément ouvert à tous les vents et à n'importe quel curieux.

Voix qui déclame devant l'accusé, semble-t-il appréhendé en flagrant délit et gardé bien au frais dans l'éventualité de ce procès. C'est bien ça, non ?


En ce premier décembre 1460, Kartouche, procureur du Limousin et de la Marche, ouvre le procès pour trouble à l'ordre public, tentative de meurtre, à l'encontre du dénommé Staron, le 20 novembre 1460.

En vertu de la loi du Limousin, « on parle de trouble à l'ordre public lorsqu'un vilain agit d'une façon qui porte préjudice à un individu ou aux institutions comtales »

À la date susmentionnée, l'accusé est entré dans l'église cathédrale, propriété de la curie de Rome, interrompant cérémonie de baptême et attaquant l'évêque Eloin, l'étranglant et la tuant presque. C'est cette dernière qui a porté plainte, soutenue par les témoignages écrits de Larig, Llewelyn et Oliver. Le lieutenant Victoire en fut aussi témoin.

Le procureur lit maintenant la plainte déposée par Eloin, et les trois témoignages épistolaires.

Citation:
Le vingtième jour de novembre, en milieu de matinée, j'avais entamé la cérémonie du baptesme de plusieurs fidèles de mon diocèse, à savoir celuy de Limoges, lorsque je fus interrompue par une dame que je voyais pour la première foys.
Icelle manda une confession, immédiatement, ce que je ne pouvais décemment luy accorder puisque j'étais jà en plein office. Ce qui ne satisfit point l'intéressée, qui se mit à invoquer certaines de ses connaissances apparemment haut-placées dans la hiérarchie de nostre Saincte-Eglise.
Devant mon ferme refus, Lucky d'Inis Pryden, car c'est là le nom de la dame, quitta la cathédrale d'un pas théâtral, après que l'un des futurs baptisés ne luy ait administré une gifle.

Je n'eus point le temps de reprendre la cérémonie qu'un homme faisait irruption, une pelle à la main, hurlant qu'il escomptait savoir qui avait osé porter la main sur sa femme. Je m'adressais à luy avec le calme que je venais tout juste de retrouver, et luy indiquais que la personne qu'il recherchait avait quitté la cathédrale quelques instants auparavant, et que j'ignorais tout de sa destination actuelle, ce qui était vray.
Ma réponse ne suffit point à le contenter, et, avant que je n'ai eu le temps de réagir, il me saisit par la gorge de sa puissante main, me maintenant par sa seule poigne à quelques pouces du sol, manquant de m'étrangler. Je ne pense point qu'il voulait me supprimer, simplement obtenir de moy le nom de l'agresseur de son épouse, mais je ne suys plus de la prime jeunesse, et l'air ne tarda point à me manquer.

Je perdis connaissance quelques instants après avoir soufflé le nom d'Yrenryn, paroissien de Tulle, qui avait giflé dauna Lucky, sans doute exaspéré par l'outrecuidance de ladite dame... Lorsque je revins à moy, j'étais allongée sur un banc, du fait de la bienveillance du jeune Oliver., paroissien de Limoges. Le dénommé Staron était tenu en respect par dauna Victoire_ et mes gardes se trouvaient non loin, veillant à ce qu'il ne s'échappe point.
Enfin, après une dernière pirouette de l'homme pour quérir de l'aide, il fut saisit par les deux gardes du palais épiscopal, et guidé jusqu'aux geôles comtales.


Citation:
Expéditeur : Larig
Date d'envoi : 30/11/1460 - 16:36:10
Titre : témoignage
[...]

Moi Larig, habitante de Tulle de puis toujours, voilà ce que j'ai à dire au sujet de l'agression de notre évêque, Mère Eloin.

La cérémonie de notre baptême avait bien commencé dans la cathédrale de Limoges, quand une femme toute peinte, puant le parfum, qu'avait pas bon genre a fait irruption et a exigé, oui-da exigé, que la Mère la confesse sur le champ.
Notre évêque lui a expliqué poliment qu'il lui faudrait attendre la fin de l'office et qu'elle s'occuperait d'elle dès que ce serait fini.
L'autre a insisté, l'a traitée de chafouine, disant qu'elle était amie d'un archevêque, qu'elle connaissait bien l'pape Innocientus , a exigé encore que notre évêque la confesse tout de suite.

Là y a notre futur diacre qui était là pour son propre baptême qui s'est fâché et lui a mis une taloche, pis qui est parti tout contrarié. Du coup on aura pas de diacre à Tulle.

L'évêque est allée alors tout près de la brune lui disant de rester tranquille et d'attendre, sinon elle la faisait sortir par les gardes. Elle était pas contente et ça se voyait, mais elle est restée bien polie.

L'autre l'a insultée, disant qu'elle était pas digne de lui cirer les bottes, pis elle est sortie en disant bien fort: « Je vous promets du grand, du beau, du bestial, du morbide Lucky d'Ynis Pryden ! «

Après on l'a entendu brailler dehors, mais on a repris le baptême. Les marraines s'étaient levées pour aller près de l'évêque.

Mais c'était pas fini, y a un homme qui est entré en faisant un boucan pas possible pis qui a hurlé:
QUI A OSÉ LEVER LA MAIN SUR MA FEMME !

L'évêque pis un gars qui passait aussi son baptême ont essayé de le calmer, lui ont même dit qu'il était plus là.
Mais il a pris notre évêque au collet et l'a étranglée.

Après ma marraine m'a dit de filer dehors chercher la garde, ce que j'ai fait.
La mauvaise était là, le front tout ouvert alors qu'elle avait rien en sortant, et elle avait pourtant l'air contente, elle souriait et s'est même mise à faire sa sucrée avec la baronne Johanara d'Amboise.
Visiblement elle se fichait de c'qui arrivait à son mari.

Après je sais pas ce qu'il s'est passé dans la cathédrale, y avait plein de monde dehors et je n'ai pas pu voir.

Voilà, tout ce que je dis c'est la vérité vraie


Fait à Limoges le 30 de novembre 1460


Citation:
Expéditeur : Llewelyn de Lahmia
Date d'envoi : 30/11/1460 - 19:14:15
Titre : Re: Témoignage
*en plein préparatif du départ, la blonde reçu la missive de la douanière, elle l'a mis de coté jusqu�à trouver un moment de libre pour rédiger sa réponse, ce témoignage qu'elle devait pour l'agression de l�évêque... En fin d�après midi elle s'y appliqua.*

Dame victoire,

Mes obligations me contraignant a quitter le Comté du Limousin, je vous envoie la présente afin d'apporter ma version des faits du drame qui a été joué en la Cathédrale de Limoges. J'y étais conviée en tant que future marraine de la jeune Larig, résidente en Tulle mais cette cérémonie fut troublée par une femme, brune qui mandait absolument une confession a l�évêque officiant les baptêmes.

Sa requête lui étant refusé, la dame, prénommée Lucky selon ses dires, a fait éclater un scandale, agaçante jusqu�à pousser le jeune Yrenryn, déjà sous pression, a lui administrer une gifle avant qu'il ne quitte les lieux.

Apres quelques éclats de voix, elle est enfin sortie cela dit, quelques minutes après, la cérémonie n'eut pas vraiment temps de reprendre, un homme entra muni d'une pelle dont il asséna un violent coup sur un banc avant d'aller attrape l�Évêque au col.

J'ai moi même porté un coup dans l'abdomen de cet homme tachant de lui faire lâcher prise mais sa victime s�était évanouie. Vostre propre intervention l'a maintenu en respect un temps avant qu'il ne s'en libère. pour être enfin maîtrisé le temps que l�intrigante revienne et qu'elle confirme l'appeler Staron. Il est ressortit de la cathédrale solidement maintenu par les gardes.

Cela dit, l'homme devait certainement défendre l'honneur de sa belle, même si icelle ne le mérite surement pas, je me demande si, en procès n'est il pas utile, pour être équitable, de juger l'auteur et le messager. Il a mal agit mais l'a fait sous la colère et le venin de sa compagne.

Peut être faut il approfondir cette histoire. Ce que je laisse a vos bons soins.

Rédigé et scellé en une auberge de limoges,

Llewelyn de Lahmia dicte Cahuete
Dame de St Maurice


Citation:
Expéditeur : Oliver. de Limoges
Date d'envoi : 30/11/1460 - 19:39:43
Titre : Témoignage
Bonjour Lieutenant.


Voici mon témoignage de l'Affaire Staron a la Cathédrale.


C'était un beau matin de novembre, nn ce jour je devais me faire Baptiser comme vous le savez,
Mère Eloin s'occupait de cette office, comme elle me l'avait prédit lors de ma pastorale.

Mais cependant, en plein milieu de la cérémonie, une femme plutôt bien habillée et maquillée est entrée et a interrompu la cérémonie.

Elle souhaitait se faire confesser sans attendre la fin du cérémonie de grande importance, comme vous le savez le Baptême est une "nouvelle vie" Elle a dit qu'elle connaissait , l'archevêque et le très Saint Père pour pouvoir se faire confesser.
Mais si elle les connaissait , elle aurait appris la patience et le respect de ses frères et soeurs Aristotéliciens .

Apres plusieurs provocations de la femme envers Mgr Eloin, un jeune homme a perdu patience et a giflé la femme, qui a fini par sortir de la Cathédrale.
Après qu'elle soit sortie de la Cathédral, son époux, fou furieux est rentré dans celle-ci en hurlant.

Il voulait savoir qui avait frappé sa femme. Frappé? Il s'agissait d'une simple gifle qui a fait plus de bruit que de marques. Alors c'est à ce moment là que tout a dégénéré, Il avança vers Monseigneur Eloin, il la attrapée par le col de sa soutane et la soulevée comme une plume. Sa main se resserra sur le cou, et notre très chère moniale a perdu connaissance.
Entre temps j'ai essayé de raisonner l'homme, j'ai posé ma main sur son bras et lui ai demandé de lâcher prise, en échange de dévoiler le nom de l'homme qui avait giflé sa femme, mais il avait serré plus fort, Monseigneur Eloin a pu dire le nom dans un dernier souffle avant de tomber au sol.

Mère Eloin au sol, j'ai réussi à la soulever et la porter sur un banc.
Lorsque vous et les gardes avez essayé de calmer l'homme et le faire sortir.


Pour finir, je jure solennellement que je ne dis que la vérité, rien que la vérité.


J'appellerai les cinq personnes mentionnées plus haut à venir se présenter devant la cour si cela leur est possible, et à ajouter tout ce qui leur semblera bon d'ajouter.

Accusé, reconnaissez-vous être le dénommé Staron ? Qu'avez-vous à répondre de ces faits ? Violence n'est jamais solution pour régler vos problèmes, fussent-il personnels ou religieux.

Long soupir du procureur, arrivé au terme d'un acte d'accusation dont il se serait bien passé...
_________________
Il est permis de transmettre à d'autres ou d'utiliser dans vos narrations les
lettres écrites par le magnifique Kartouche (MPs forum, courriers IG, etc.).
Pour le plaisir du jeu.
Staron
Le gris pèlerin passe la porte de la salle d'audiences, toujours encadré de ses deux gardes, pas loin d'amis maintenant, voire intimes, et se dirige presque naturellement vers le banc des accusés, comme, il s'en rappelle, il y a de cela bien longtemps, lorsqu'il vint faire face à une procureure de Guyenne zélée, depuis convertie par ses bons soins à bien d'autres activités ...

Il s'installe donc, comme seul face au procureur, qu'il toise du regard tandis que celui-ci débite sa présentation de l'affaire.

[...]

L'homme attend alors quelques instants, puis, se lève et se tournant en direction du juge ...


Monsieur le juge ...
Je suis bien Staron, de Dax
Mais ...


Le visage s'ouvre tandis qu'un léger sourire se glisse sur les lèvres

De quoi suis-je accusé ?

Le sourire s'efface et les sourcils se froncent légèrement tandis qu'il ménage une pause

Eh bien, d'avoir, selon les termes de la loi du Limousin, agi d'une façon qui porte préjudice à un individu ou aux institutions comtales ... et vous reconnaitrez aisément que les institutions comtales ne sont pas concernées par cette affaire.

J'aurais donc, selon monsieur le procureur, porté préjudice à un individu, dame Eloin si j'ai bien compris ?

Je tiens au passage à signaler que je ne vois dans les propos de l'évêque Eloin aucune plainte ; juste un constat, qui, à mon avis est avant tout guidé par la peur qu'elle a eu lors de ce qui s'est passé en la cathédrale de Limoges ce jour-là. En effet, je pense que Dame Eloin ...


L'homme sourit légèrement

... est loin d'être une habituée de ce que nous pouvons vivre, nous, combattants, lorsque nous sommes au front. Et sans doute mes manières l'ont-elles quelque peu interpellée, j'en conviens.

D'ailleurs, je ne crois pas au fond que dame Eloin soit bien convaincue d'une quelconque culpabilité de ma part dans cette affaire ... Et j'en veux pour preuve ses propre mots "Je ne pense point qu'il voulait me supprimer, simplement obtenir de moy le nom de l'agresseur de son épouse"

Alors bien entendu, je vois d'ici monsieur le procureur m'accuser d'avoir quasi-occis madame l'évêque. Mais qu'en est-t-il réellement ? La vérité c'est que dame Eloin n'a fait que simplement s'évanouir. Alors bien entendu, je comprend bien que les autres personnes présentes aient eu l'impression de bien autre chose, et bien sûr Monsieur le procureur se fera un plaisir de transformer cette impression en affirmation, mais il n'en est rien !

Les personnes présentes étaient tout simplement bien trop impressionnables et réactives, sans doute par l'effet de la cérémonie qu'elles étaient en train de vivre avant mon arrivée. J'en veux pour preuve ...


Les témoins présents sont l'un après l'autre pointés du doigt

... la triple agression que j'ai subie ; mon empressement a obtenir le nom de celui qui avait osé lever la main sur ma femme les ayant sans doute quelque peu perturbés.

Mais je vous le demande en vérité Monsieur le juge : qu'auriez-vous fait si vous aviez trouvé votre compagne, blessée au sang ? Eh bien je vous le dis, vous auriez cherché à savoir qui s'est engagé dans cette forfaiture, et vous auriez souhaité le savoir au plus vite, avant que le fauteur ne s'enfuie de la ville ; vous auriez agi comme moi, comme tout homme qui se respecte !

Car vous le savez bien, agir vite est gage de réussite, et c'est ce que j'ai fait, en minimisant au maximum les conséquence fâcheuses. Les seules d'ailleurs, concrêtement, ayant été subies par ma seule personne


Le pèlerin lentement se dévêtit alors le haut du corps, exhibant d'abord sa musculature, avant de présenter à l'assemblée son ventre, doté d'un large bleu, puis relevant la manche gauche de son pantalon, son genou, encore marqué du sang qu'il n'a pas pu laver depuis les faits, et enfin, l'arrière de son cou sur lequel un hématome conséquent est parfaitement visible de la cour. Il se redresse alors, et, tout en se revêtant, continue, le regard occupé au travail de ses mains :

En revanche, je tiens à signaler que les personnes qui se sont présentées en témoins, elles ...

L'homme pointe à nouveau du doigt ceux des témoins qui ont fait le déplacement

... ont bien agi contre le gain en temps voulu par mes actes ; elles ont donc clairement mis un frein à la justice, en laissant le temps à un coupable de prendre la fuite !

Mais je m'égare ...


L'homme se tourne à nouveau vers le juge

En résumé, monsieur le juge, je n'ai fait qu'agir comme tout honnête homme l'aurait fait, en agissant au mieux pour retrouver au plus vite l'auteur d'un méfait, pour que justice soit faite.

Je demande donc purement et simplement ma relaxe

_________________
|

Tout objet RP, notamment courrier (hors hrp), adressé par Staron pourra être utilisé librement (par le PJ destinataire !).
Robiin.
Oliver écouté..ptite mine député en écoutant staron, puis attendis la fin de sa plaidoirie, puis ce leva ..calmement


Monsieur le juge.. Puis-je ? lui sourit franc.

J'ai juste deux ptit chose a précisé.


Cette homme la..Et Arrivé en Hurlant dans un Lieux Saint! Tel nôtres cher Cathédral de Limoges.

Il a pas chercher a comprendre que ces t'il passé il es venue aussitot pres de nôtres monial..Et la pris par le col.


Moi étant pas tres loin..j'ai essayez de raisonné l'individu, ce qu'il oublie ces que j'avez ma main sur son bras pour qu'il lâche prise,mais je l'ai senti serrez plus fort!
En voyant notre monial s'évanuire je me suis plus occupé de cette homme.. La lieutenante et Dame Lyn s'en sont tres bien débrouillé.

Apres.. la seconde chose qui me chagrine, vous dite d'avoir retrouvez vôtre femme en SANG


Citation:
Mais je vous le demande en vérité Monsieur le juge : qu'auriez-vous fait si vous aviez trouvé votre compagne, blessée au sang ?



Quand elle est sorti de la Sainte Eglise, elle n'avez rien,juste une joue rose par la gifle. Un gifle? et un visage Ensanglanté? On parle pas de la même FEMME.


Voila..j'ai fini vôtres honneurs.

Le jeune mist ce rasseoie le regard confiant.

(Des demain je serai plus en limousin..un PNJ et en route^^)

_________________
Larig
Elle trépigne sur son banc n'osant pas prendre la parole sans accord du juge.

Parait qu'il faut attendre son tour, mais l'a pas tout à fait tord le bougre, un mari ça doit défendre sa femme pas vrai?
C'est vrai, qu'elle saignait pas en sortant, l'a du se vautrer en se prenant les pattes dans ses froufrous, s'étaler les jupes en l'air, que ça doit pas la gêner.

Regarde un voisin qui rigole


Et vous trouvez ça drôle?
_________________
Victoire_

La blondine était entrée dans la salle d’audience, son bras maintenu par un morceau d’étoffe attaché à son cou, le teint toujours aussi pâle et s’était installée parmi l’assemblée.

L’attente de la réaction de Staron à la lecture de l’acte d’accusation faite par Kartouche, ne fût pas longue.

Elle faillit bondir de son banc lorsque Staron commença à invoquer le fait que les présents à la cérémonie avaient mis un frein à la justice, et tout ça pourquoi ?
Pour une simple gifle !

Fallait quand-même pas pousser, elle avait juste reçu une gifle, pas de quoi en faire un drame, et c'était quoi encore cette histoire de visage ensanglanté ?
Qu'est ce qu'elle avait fichu pour se mettre dans cet état et provoquer ainsi la colère de son homme ?

Son regard se porta sur Oliver, puis sur Larig pour enfin se porter sur Balian, essayant de lire sur son visage la façon dont il avait perçu la plaidoirie de Staron …


Lucky
Rassérénée par sa visite au pèlerin, bien plus tôt dans la journée, c'est d'un pas décidé donc que la brune Duchesse se rendit au tribunal.
Le réajustement de la tenue, du maquillage avait été long, étudié et minutieux : chaque détail allait être important, elle le savait.

Face à l'imposant édifice, elle leva les yeux vers le ciel, y cherchant l'encouragement d'un Saint de son invention, la bienveillance d'un ancien amant délaissé et malmené. Elle ne récolta que bien peu, hormis une fiente qui vint s'écraser à ses pieds, suivi peu de temps par le volatile enrubanné d'un beau vélin.
Elle arracha presque la patte du pauvre oiseau et déplia le parchemin, le parcourut rapidement.
Un sourire quasi triomphant se logea sur ses lèvres.

Son Altesse Royale en personne ... Bientôt ici pour moi en personne ... Ils me croyaient pas ses gueux, j'en suis certaine ...
Mais chut Lucky, chut ... Garde le meilleur pour la fin ... La cerise sur le gâteau.


Elle grimpa les marches rapidement, balança sa botte droite pour l'ouvrir, et fit donc fatalement une entrée, si pas remarquée par tous, forcément très très bruyante.
Les yeux verts toisèrent l'assemblée. Se posèrent sur Staron, à qui elle fit un sourire amoureux, serrant très fort le parchemin entre ses doigts.
Ils balayèrent ensuite, les deux blondes dont elle avait les noms et fonctions, la Moniale qu'elle envisageait de plus à plus à faire passer à tabac par quelques hommes de main pour venir se poser sur le Juge.

Elle avança jusqu'à lui, effectua une révérence parfaite et se racla la gorge avant de prendre la parole :

Votre honneur !
Je suis Lucky, Duchesse d'Ynis Pryden, Dame de Dax, Dame de Bazas, et j'en passe et des meilleurs, et aussi et surtout la compagne de l'homme jugé ici même : Messire Staron !
Je viens à vous aujourd'hui pour dire la vérité, la pure et dure vérité, vous narrez cette pitoyable journée dans un lieu saint, où tous les affronts m'ont été fait.


Léger laps de temps :

T O U S .. les affronts j'insiste bien !

Elle quitte le gant de sa main droite, et l'index vient se planter en direction de la Moniale :

Celle là ! Qui refuse purement et simplement la confession à une brebis demandeuse .. Recommandée par les Très Hauts du Royaume ...

L'index bouge encore et se pointe sur deux femmes :

Ces deux là ! Représentantes de l'Ordre à Limoges et qui laissent dans une complaisance presque complice un émasculé frapper la même brebis !

Elle sent les yeux se fixer sur son front, théâtre dramatique de son agression ! Ils doutent, elle le sent :

Oui ! Oui ! Vous pouvez regarder les marques, elles sont bien là ...
Et si d'aventures, vous pensez qu'une gifle ne fait pas autant de mal, je peux dans la minute, faire appeler un de mes gens, et organiser une grande distribution de baffes, ou m'en charger moi même d'ailleurs, afin d'effectuer étude comparative des plaies !


Elle se retourne vers le juge :

Bref votre Honneur ! Messire Staron n'a fait ce jour là uniquement que de remédier à l'incapacité totale et maladive de la maréchaussée de votre ville !
Alors oui, je vous l'accorde, il est viril, masculin et quand il empoigne il empoigne ...


Sourire au juge et léger clin d'oeil, à voix basse :

Toujours très agréablement au passage.

Puis à nouveau plus fort :

Oui, il a agi par impulsivité ! Mais depuis quand on condamne ici une personne aimante qui veut juste protéger et aider celle qu'il aime !
Une Moniale malmenée sans doute, mais qu'elle montre ses marques alors, aussi fièrement que j'arbore les miennes ...

Et pour finir, Votre Honneur !
Une fois de plus à la place du service d'ordre de votre ville je vous apporte le nom de mon agresseur, soutiré par l'accusé, alors que cette charge appartenait logiquement à d'autres donzelles ! Il s'agit du gueux Yrenryn contre lequel je porte plainte dès maintenant pour agression.


Je souhaite aussi porter plainte contre les dames Victoire et Larig, qui laissent faible femme se faire rouer de coup sous leurs yeux sans la moindre réaction ! Alors que cette charge leur incombe de par leur fonction.

Quand à l'évêque Elloin, son comportement a été rapporté par mes soins à mon grand ami le Très Saint Pape Innocientus et je pense que l'on discutera tous deux de ses futures affectations ...


Elle fit à nouveau la révérence en faisant deux pas en arrière. Et vint s'assoir le plus près possible de son pèlerin, en lui décochant un : je t'aime mon héros, inaudible pour tous mais très visible pour lui qui savait lire sur les lèvres brûlantes de sa Duchesse.
_________________
Larig
Elle rougnasse la jeunette en écoutant la peinturlurée déclamer .

A ses voisins qui ne perdent pas une miette du spectacle:

Elle se croit au théatre ma parole celle là.

Ben tiens, l'juge il va bien voir comment elle est pour de vrai. Une foldingue qui s'prend pour le centre du monde!
L'a fait tout comme ça dans la cathédrale, en plein office du baptême avec ses grands airs pis voulant rien écouter.


Elle écoute la brune aux lèvres carmin qui continue... Comme si Mère Eloin allait montrer ses marques. Elle voudrait quand même pas qu'elle se dépoitraille devant tout le monde?

Un rire nerveux la secoue tout d'un coup, c'est contre elle que la Lucky veut porter plainte maintenant.


Mes... mes.... fonctions ! ben ça alors! j'savais pô que j'avais été promue j'sais pô quoi!

Le fou rire domine, enfle et éclate malgré elle, résonnant dans le tribunal.
_________________
Victoire_

L’arrivée de la Duchesse ne passa pas inaperçue, surtout en voyant l'état de son front qui la défigurait un tantinet, et qui ne correspondait en rien à une blessure dûe à une gifle.

Elle laissa Lucky faire son monologue, il fallait tout de même avouer qu’elle se démenait bien pour tenter de défendre son homme .. bien qu’elle n’ait pas été témoin de la scène.

Victoire ne pu retenir un sourire, quand Lucky annonça qu'il y avait deux personnes membres des forces de l'ordre présents ce jours là....
Mais auprès de qui avait donc t'elle pu se renseigner pour avoir aussi mauvaise information.

Elle finit par se lever, salua les membres de la cour et d'une voix très calme et très posée


Sir Balian, Sir Kartouche,

Je demande à ce que les propos de Dame Lucky ne soient pas pris en compte dans ce procès, elle n’est en aucun cas témoin de l’affaire qui nous préoccupe à cet instant, puisqu’elle n’était pas présente dans la Cathédrale au moment des faits.

De plus, cette personne
désignant Lucky du doigt n’a jamais été blessée à ce point là, l’homme l’ayant giflé n’a atteint que sa joue, on peut donc se demander comment elle a pu se blesser sur le front de la sorte après être sortie de l’édifice.

Bref, nous ne sommes pas là pour elle, mais pour Staron.


Puis elle reprit place attendant qu’on l’appelle à témoigner.

Leyah
[ Mardi matin, l'Altesse , son ch'val et le p'tit prince ... ]



Route longue et dégueulasse les pieds pataugeant dans la boue, la neige et le froid, un bain salvateur était de bonne augure pour cette journée. Planquée dans une auberge du coin, troquer sa tente pour un coin un brin plus douillet, la " Veuve de " était occupée à barboter tranquillement dans un baquet d'eau fumante tandis qu'à côté , The Majordome, cherchait en les malles quelque tenue autre que vieilles braies prévues pour ce chemin un peu particulier. L'avantage de ce domestique un tantinet maniaque était qu'il pensait à tout. Aussi quand elle sortit de la salle d'eau, grande tenue était prête, étendue sur la literie fadasse de l'endroit. Jupe ample et bustier pour lui relever la poitrine jusqu'à ce que l'expression " avoir les boules " lui colle parfaitement à la peau, escarpins faciles à ôter d'un simple geste de cheville, tout était là. La journée pouvait donc .. débuter. Tignasse relevée en un chignon rapide, boucles tombantes, cape posée sur les épaules et direction le tribunal.

Un peu d'ordre dans tout ce fatras. Quelques jours avant, elle avait reçu missive, et elle avait donné réponse. Les tenants et les aboutissants, elle n'en avait cure, ce tribunal allait la priver d'un renfort supplémentaire, et ce n'était pas possible. Armée de son baton, et pas n'importe lequel, pour le commun des mortels, sans doute n'était ce là qu'un bâton quelconque, mais pour un initié, le bout de bois accompagné de la chevalière en or signifiait assez, elle fit donc irruption dans ce tribunal , après bien avoir salué d'un signe de chef les huissiers et autres qu'elle aurait pu rencontrer en route.

Port altier, les godasses virées juste devant la porte, le bâton frappe le sol trois fois, avant qu'elle ne s'avance enfin. Regard porté sur l'assistance, un tour d'horizon rapide, pas une seule âme qu'elle n'ait déjà vue, hormis l'accusé, ou alors sa mémoire lui faisait cruellement défaut. Ses mirettes vinrent alors directement se loger dans ceux des juges et procureur.

Présentations d'usages...

Leyah de Varenne Salmo Salar.
Un toussotement, on évite le langage de charretier et on prend un ton raffiné.
J'ai ouïe dire que vous jugiez ce jour l'une de mes potentielles recrues. Vous m'en voyez fort marri.
Ah oui c'est bien çà .. on continue donc.
Je n'ai guère de temps à perdre en ronds de jambes et jolis phrasés, aussi je vais être directe. Je vous prie de bien vouloir relâcher cet homme et si punition il doit y avoir, punition il y aura.
Moue réfléchie imperceptible, quelle connerie allait elle encore pouvoir sortir , mais surtout, bordel, qu'est ce qu'elle foutait là..
Je m'y engage donc.
Ah oui joli aussi s'engager c'est bien
Bref, déclarez le coupable, et il sera chaque soir de la route à faire et ce pendant dix jours, ligoté pour la nuit à un menhir histoire de réfléchir à l'erreur commise, si il en est une. Déclarez le innocent, et cela sera tant mieux. Quoiqu'il en soit, d'une manière comme d'une autre, je souhaite que vous évitiez les geôles peu ragoutantes, ce qui me ferait gagner un temps précieux
Cherchez la subtilité... parce que forcément, il y en avait une.

Bâton dans une main, l'autre main vint se poser sur la hanche, le port altier désagrégé par une inclinaison de la tête un rien sur le côté, et c'est a peine si on ne pouvait la voir papillonner des cils.
_________________
Eloin
L'évesque était là, entrée quelques instants avant que le procureur n'ouvre le procès, attentive aux dires de ce dernier, aux faits et gestes des personnes présentes, aux répliques des témoins qui ne manquèrent point de fuser après la prise de parole de l'accusé.

Un fin sourire éclaira son visage lorsqu'il mentionna qu'elle ne devait point estre une habituée des champs de bataille. S'il savait ! S'il savait que naguère, avant d'endosser le voile pour de bon, elle avait été soldate, puys diplomate, puys politicienne. Elle avait touché à tout, effleuré certaines hautes arcanes du pouvoir du bout des doigts, et avait tout lâché avant de s'y brûler les ailes. Maintenant elle n'était plus qu'une humble et dévouée servante du Tout-Puissant, mais elle n'oubliait point son passé.

Toute trace d'amusement disparu de sa face devant l'inconvenante demande de l'épouse. Montrer ses marques ? Allons donc, elle n'avait rien à montrer puisque, ce procès ayant lieu une dizaine de jours après les faits, les traces de strangulation étaient parties ! Elle n'aimait cependant guère l'humour de cette femme et sa propension à assener des menaces dès que sa petite personne se trouvait contrariée. Duchesse ou point duchesse, l'abbesse n'avait jamais craint quiconque, elle ne commencerait point maintenant.

Eloin attendit donc le retour du silence dans la salle, rendant à la veuve du précédent Roy son salut lorsqu'icelle s'avança ; et prit brièvement la parole.


Messer Procureur, messer Juge, senhers et daunas cy-présents ce jourd'huy. Je serais brève, j'exposerais ce qu'il faudra expliquer lorsque parole me sera donnée selon les règles de ce tribunal.

J'aimerais simplement dire une chose ou deux à dauna Lucky...


Le but de son intervention exposé, elle se tourna vers celle qui était à l'origine de tout cela.

Une bonne foys pour toutes, dauna, sachez que vos menaces ne me font nullement peur. Vous pouvez bien contacter le Très Sainct Père, ou je ne sais quelle autre inestimable connaissance qui soit vostre, je ne crains rien. Je suys devenue évesque par conviction et par foy, pour éviter que ce diocèse ne se retrouve sans guide, comme c'est le cas pour d'autres provinces religieuses, je n'ai aucune prétention à m'élever plus haut dans la hiérarchie de nostre Saincte Eglise.

Adoncques, si vos alliés devaient m'ôter ma mitre épiscopale, je redeviendrais l'abbesse de Bourganeuf, sans plus rien mander d'autre. Vous pensiez me briser, m’effaroucher par vos menaces, eh bien sachez que vous avez échoué en cela.

Et, pour finir, je n'ai point refusé de vous confesser, comme vous vous plaisez à le conter à qui vous offre une ouïe compatissante ; j'escomptais simplement achever le baptesme qui avait débuté avant vostre arrivée. Vous auriez reçu ce que vous demandiez si vous aviez simplement faire montre d'une once de patience...


Puys elle se rassit, soudainement allégée par ce petit règlement de comptes. Si le juge et le procureur souhaitaient en savoir plus, ils sauraient bien luy poser leurs questions.
_________________

Héraldique
{Mouchette}
Les mp ont l'autorisation? Si pas de réponse au mien je les vire d'ici ce soir. Merci
_________________
Staron
Le cul progressant petit à petit vers l'avant de l'assise, le port de tête du pèlerin lentement s'affaisse à mesure que les témoins se mettent en avant. Sur son visage, seule la commissure droite des lèvres fait état de l'attention qu'il porte aux mouvements, paroles ou attitudes.

Mais ça, c'était avant ... Avant que sa brune arrive.

Une entrée plutôt réussie pour sa duchesse qui lui offre son premier regard, avant de faire beaucoup de volume, comme elle sait si bien le faire, lui donnant par là-même de nombreuses occasions de savourer ses courbes enivrantes, avant de venir s'asseoir près de lui, tout près de lui, et lui glisser silencieusement un
je t'aime mon héros tout juste sorti du fournil.

Les témoignages suivant auront, évidemment, bien du mal à soutenir l'attention du pèlerin. Pourtant, à l'arrivée de la rousse, la tête s'incline légèrement tandis que le regard se glisse sous les habits de campagne, le sourire s'étirant largement sur son visage. Mais c'est tout autre chose qui va alors attirer son attention ...

Un pigeon entre et vient se poser sur son épaule, lui livrant par là-même un parchemin qu'il déroule et se lit intérieurement le temps de l'intervention de la curetonne. Lecture faite, l'homme laisse un sourire se poser sur ses lèvres tandis qu'il relève la tête. Il se lève alors et se dirige vers le juge pour venir frapper du plat de la main sur son bureau.


Bon !

Comme vous me semblez particulièrement peu loquace, je vais vous expliquer plus clairement la situation ...


L'homme vient porter à nouveau le parchemin à son regard

Le livre second, de la Justice, du coutumier Lemovice commence par cette phrase : la justice est rendue à l'aune de la coutume, des précédents et du bon sens, qui ont tous trois valeur de loi. La justice est donc rendue en Limousin sur la base de trois principes : le critère du bon père de famille, l'universalité d'action et la jurisprudence. Ces critères reposant sur un quatrième point qui les englobent tous : le bon sens.

Je commencerais par le premier de ces critères : un bon père de famille défendrait-il sa femme contre des violences qui lui sont faites ? Assurément ! Le contraire serait outrageant !

Je continuerais par le second, l'universalité de l'action : la société pâtirait-elle du fait que tous m'imitent ? La réponse est clairement non, car si chacun défendait sa famille avec la même ferveur dont j'ai usé, l'honneur et le respect de chacun serait de mise, en tout temps.

Enfin, le troisième critère, la jurisprudence : il y a trop peu de cas en Limousin qui fasse état d'une affaire dans laquelle un homme aurait défendu sa femme, et ceci pour une bonne raison ; en d'autres temps, mon action aurait été félicitée plutôt que de me mener au tribunal.


L'homme se tourne alors vers le procureur

Pour finir, je vous rappellerais un point de bon sens également : non seulement ma femme a été frappée, mais elle a été giflée, insultée publiquement ! C'est bien contre cette insulte que vous auriez dû ouvrir une enquête, au lieu d'ouvrir un procès contre moi, dont le seul défaut est de m'être emporté en voyant la dignité de ma compagne mise à mal !

L'homme pose son regard sur le parchemin qu'il replie tout en se murmurant à lui-même

Sont forts ces avocats du dragon quand même ...

Alors il se tourne une dernière fois vers le procureur, le toise quelque secondes, sourire aux lèvres, puis se tourne et se dirige vers sa brune, à laquelle il tend le tranchant de la main ouvert comme en offrande.

Chérie, je crois que nous n'avons plus rien à faire ici ...
_________________
|

Tout objet RP, notamment courrier (hors hrp), adressé par Staron pourra être utilisé librement (par le PJ destinataire !).
Lucky
Les minutes s'égrènent lentement ...
Et pourtant il s'en passe des choses à Limoges !

Un pèlerin en procès ...
Une Duchesse capricieuse qui rêve de voir un Royaume à ses pieds ...
Des notables muets, sans doute transis de froid ...
Des locaux qui s'insurgent, à juste titre, devant les exigences d'une brune manipulatrice ...

Mais le pompon pour Lucky reste bel et bien l'arrivée de l'Altesse Royale, en personne !

Les yeux de la Duchesse brillent à l'arrivée pour finalement s'éteindre bien vite.

C'est donc à ça que ça ressemble une Reine ...

Elle est déçue, sans aucun doute, mais finalement en tire la seule conclusion qui s'impose à son esprit :

Il n'y a pas à tortiller, il me faut devenir Reine du Royaume au plus vite ... De la classe, de la poigne, de l'exigence !


Finalement réconfortée par ce but ultime qu'elle vient de se fixer, elle écoute attentivement la fin de la plaidoirie de son homme.
Elle n'essayera même pas de retenir ses applaudissements et c'est la main de son pèlerin, tendue pour l'emmener qui l'empêchera in extremis de siffler entre ses doigts, un air de victoire triomphal !


Chérie, je crois que nous n'avons plus rien à faire ici ...


Sa main blanche et froide vient rejoindre celle de l'homme, et entame de quitter le Tribunal, toisant ceux qu'elle a, un tout petit peu seulement, mis à mal.

Tu as raison Chéri, plus rien à faire ici ... pour le moment !


Clin d'oeil à la Moniale, à Larig, à Victoire :

Mais je reviendrai, fraîchement couronnée et cette fois, par Aristote, vous les lècherez à genoux, mes bottes !
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)