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[RP]Tout ça pour une gifle

Description
RP Ouvert - Sorciers s'abstenir - Merci de baliser chaque post avec le lieu de l'action
Suite du RP de la cathédrale : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2059980&postdays=0&postorder=asc&start=75
A suivre en parallèle du procès de Staron : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2073807

L'homme de gris vêtu tient à peu près de nouveau sur ses pattes, mais il lui faudra sans doute plus des quelques minutes qui le séparent de son prochain lieu de villégiature - vraisemblablement les geôles limougeaudes - pour être à nouveau en capacité d'affronter les deux gardes qui, le maintenant fermement par les bras, l'éloignent lentement de la scène.

Oui, la scène de l'action qui vient de se dérouler : la cathédrale de Limoges ; sa grande ogive, ses vitraux et enluminures, son bel autel si bien fleuri. Et au milieu de toutes ces belles choses, une évêque et son assemblée de déjà et futurs baptisés - on imagine tout de même assez mal que ce soit pour aujourd'hui -, reprenant sans doute leurs esprits après la séquence action qu'ils viennent de vivre.

En tous cas, non loin, sur le parvis de la dite cathédrale, quelques personnes plus ou moins aristotéliciennes présagent entre autres des suites qui seront données à cette affaire. Et parmi elles, une duchesse et une baronne discutant chiffons, avec à leurs pieds - en bas des quelques marches - un parterre de villageois, paysans, et autres badauds, qui lentement se désagrège au gré des bourrasque hivernales.

Mais d'autres lieux seront probablement aussi concernés par cette histoire ; le château, duquel un procureur devrait bien finir par sortir ; la grand place, où se passent toujours des choses - en même temps, c'est fait pour ça - ; mais aussi sans doute des chambres d'hôtel ou des tavernes, voire des feux de camp en rase campagne ...

Et voici ce qui va s'y passer ...

Edit 1 : liens avec les autres topics
Staron
[Quelque part dans les rues de Limoges]

Il ne lui a pas encore été dit où les gardes l'emmènent, mais l'homme se doute fortement de la destination finale de ce trajet. Ceci dit, à la forte odeur d'alcool qui plane dans le sillage de celui de gauche, et à son pas faussement assuré qui frappe le sol, il n'est pas sûr qu'il soit le meilleur guide pour cette escorte. Et au vu de l'accent germanophone de l'autre, visiblement pas vraiment du coin, on embauche vraiment n'importe qui dans la garde limougeaude, il est bien possible que le trajet dure encore un certain temps.

Hey les gars ... on serait pas déjà passés par ici ?
Bah ... hips ... Nan, c'tait pas c'te taverne !
Ach so, ziii bien zûreu, che me rappel' trés bien !
Z'était les 1001 je zais pas quoi !


Dites, on peut pas s'arrêter boire un coup ? ... Moi j'en peux plus de soif. Ca vous dirait pas ?
Ach nein ! On a pas l'droit mon gars !

L'autre garde laisse échapper un rot plus ou moins silencieux
Pas l'droit ! On est en service là ... hips ... et toi non plus !

Aller les gars, soyez sympas ...
Et qu'ce qu'on gagne dans l'stoire nous, hein ? Toi t'vas boire ... hips ... mais nous ?
Ben ...

L'homme de la main tapote sa bourse, avant d'en sortir quelques écus qu'il leur glisse dans la main

J'vais pas filer, vous inquiétez pas ...
Et voyant du coin de l’œil la lieutenante arriver
Puis j'suis sous surveillance hein ...

Ils pivotent, et voyant la blonde au loin, comme des enfants pris en flagrant délit, se glissent sur le côté de la baraque en lui murmurant :
Déconne pas hein, te barre pas !

Le gris pèlerin devance alors la blonde dans la taverne ...

[...]

... pour en ressortir quelques minutes plus tard, comme promis venir les récupérer, et reprendre le chemin, dont la destination n'est toujours pas clairement définie ...

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Tout objet RP, notamment courrier (hors hrp), adressé par Staron pourra être utilisé librement (par le PJ destinataire !).
Staron
[Poste de police de Limoges]

Du pèlerin ou du garde de gauche, on peut raisonnablement se demander qui est le plus gris. Pourtant, le germanophone finira par mener tout le monde à bon port, et c'est donc à la tombée de la nuit que le trio s'engouffre dans le petit poste de police de Limoges ...

Les yeux petit à petit s'accoutument à la pénombre. Il est déjà tard, et il faut bien la petite lanterne que l'un des gardes allume pour donner un semblant de chaleur au petit local. Un petit local au mobilier sommaire, un simple bureau et quelques chaises éparses, ainsi qu'un meuble enseveli sous un tas de paperasses, dont l'une des portes, entrouverte, révèle quelques armes entreposées en vrac.


Avance !

Jette le moins stable de deux gardes en poussant le gris pèlerin vers une porte de bois dotée d'une large ouverture agrémentée de quelques barreaux verticaux.

L'épaisse porte est déverrouillée, puis largement ouverte avant que le pèlerin ne soit fermement poussé à l’intérieur de la pièce, la porte venant claquer derrière lui.


Et j't'ai à l'oeil !

Puis se tournant vers l'autre

Vas-y t'inquiète ... hips ... j'le surveille

Ach ... j'y vais oui


Et l'homme quitte le local, laissant le premier aller s'asseoir sur une chaise, près du bureau, pour petit à petit sombrer dans le sommeil ...
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Lucky
[Des pavés glacés de Limoges ...]

Mais que faîtes vous !
Incapable chiffonnière !
Mais serrez ! Serrez fort ! Plus fort ...
Du nerf par Aristote ..

Les lacets tendus à l'extrême enfin réunis par les efforts surhumains d'une couturière, faisaient enfin pigeonner ce qu'elle avait décidé de faire pigeonner.

Voilà !
Ca c'est du corset.


La brune s'admirait devant un grand miroir, dans une petite boutique de la ville. De broderies en brillance, elle trouvait que cette nouvelle acquisition était absolument fantastique.
Elle décida donc de le garder sur elle, remis le reste de ses parures et paya la note rubis sur ongle , se fendant même d'un pourboire généreux.
Elle pointa les paquets sur le comptoir de l'index :

Et tout ça, je le veux dès ce soir, dans ma chambre, à l'hôtel.

Et quitta enfin les lieux, pour rejoindre la Baronne, restée à l'extérieur, tout occupée à régler des différents domestiques ...

Ah les bonniches ... Les bonnes vieilles bonniches ... Dociles ... maniables ... toujours très laides ... Dur de trouver un personnel de qualité depuis quelques temps ...

Elles poursuivirent leur chemin quelques pas encore, alors que la nuit commençait à tomber sur la ville.
Et c'est au détour d'une ruelle, que le regard émeraude de la Duchesse fût attiré par un forcené qui s'évertuait à placarder une affiche sur un panneau, avec un caillou.

Limoges est elle si pauvre qu'elle ne peut offrir un outil convenable à ses tâcherons ?

Elle distança légèrement son amie, pour s'approcher du gueux suant ... pour l'aider ou le conseiller sans doute .. ou le malmener ...
Personne ne pouvait encore le dire.
Quelques insultes et humiliations plus tard, elle le regarda déguerpir, un sourire carnassier sur les lèvres et laissa ses yeux glisser sur le papier.

Staron ! Procès !

Elle arracha la feuille, la fourra dans sa besace, fit un signe de la main à la Baronne et partit le plus rapidement possible en direction de son hôtel.
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Lucky
[ ... au douillet d'une chambre d'hôtel]


Mes plus beaux vélins !
Ma plume ! et mon encre noire !
Sur le petit bureau .. vite, vite et vite ...

Elle n'avait pas décoléré depuis son arrivée dans sa chambre.
Et elle lançait les ordres comme les éclairs zèbrent le ciel un soir d'orage.

Du bois !
La cheminée !
Froid de gueux ...
Immédiatement !


Elle s'installa devant la feuille vierge, se saisit de la plume d'oie blanche et d'un claquement de doigt instaura le silence dont elle avait besoin pour s'épancher à qui de droit.
Ses mots fusaient sur le papier à la vitesse du fiel qui coulait désormais et encore plus dans ses veines.
La lettre fut bouclée en peu de temps.

La cire !
Le buvard et le sceau ...


Elle se laissa un peu aller sur sa chaise, et parcourut rapidement les mots qu'elle venait de griffonner pour une de ses nombreuses sommités amies.

Ma très Chère et Très Haute Majesté ... blablabla ... Limoges m'agresse ! Limoges me séquestre ! ... blablabla ... Mon doux pèlerin dont vous avez goûté ... blablabla ... Il se meurt en prison pour avoir défendu la faible femme ... blablabla ... Marchez vers nous ! Armes en avant ...
Limoges me tue ... Tuons Limoges ...


Elle sourit, satisfaite enfin, reposa le vélin sur la table, y apposa sa griffe pompeuse et à rallonge, et laissa le soin à sa gouvernante de fignoler le cachet et de parfumer le tout des plus belles senteurs.
Lucky se leva et se dirigea vers la commode sur laquelle trônaient pas moins de dix cages dorées abritant chacune un pigeon ou autre volatile grassouillet !
L'oeil vert vint se planter dans ceux, vairons, d'une buse auburn.

Marie Joséphine Ramier !
Ca sera toi la messagère qui va m'aider à amener armes et couronnés à mes pieds !


L'éclat de rire qui suivit était à la fois inquiétant, provocateur mais surtout il traduisait une jouissance proche.
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Lucky
[Au poste de police de Limoges ...]

La noirceur de sa tenue contrastait dans ces lumières hivernales.
On l'aurait croisé à ce moment, tête baissée, regardant le sol givré, on aurait pensé à une veuve, pleurant son chevalier meurt à une guerre lointaine, la laissant seule et désemparée ...
Mais si on la regardait de plus près, lui faisant doucement remonter le visage, on aurait pu s'étonner de ce sourire charmant, soutenu par des lèvres rouges, limite vulgaires.
Il faut dire que tout avait été choisi avec la plus grande minutie : les dessous de dentelle noire, la houppelande parfaitement taillée et cintrée, la toque et le petit gilet de fourrure agrémentaient le tout de très belle façon.
Le visage était d'un blanc quasi livide, l'abus de poudre pour accentuer la blancheur de sa peau laiteuse en était sans doute la cause.
Et là, triomphant et splendide, en disant long et preuve de tout, au milieu du front : son hématome divin et flamboyant.

C'est ainsi mise qu'elle pénétra très tôt dans le poste de police de la ville, y trouvant tous les occupants endormis : les gardes sur des chaises avachis, pieds sur le bureau, et plus à l'écart, dans l'inconfort d'une cellule glacée son homme.
Elle s'approcha lentement de lui, se pencha et souffla délicatement entre les barreaux pour venir faire bouger ses cheveux.
Il ouvrit un oeil pour tomber sur un sourire enjôleur, charmeur et charmant.
Elle lui murmura, le sermonnant légèrement :

Mais dans quel pétrin tu t'es encore mis mon voyou !
Intenable, insupportable, un vrai gamin .. Tu n'as plus 10 ans jeune fou !

Les sourcils se froncèrent temporairement pour lui prouver qu'elle n'était pas très heureuse d'avoir eu à se lever aussi tôt, et à traverser la ville dans cette bise glaciale.
Elle glissa sa main presque gelée sur son visage et vint lui passer un doigt sur les lèvres.

Et reprit, toujours à voix basse :

Que s'est-il passé là bas ? Raconte moi tout dans le détail s'il te plaît !
Tu as des noms ? Des personnes dont tu veux que je m'occupe ... ?

Elle le regarda se lever, se déplier devant elle et instantanément l'envie de lui, comme à chaque fois, lui titilla le bas ventre.
Elle pensa à autre chose, tout au moins essaya et se concentra sur ce qu'il lui raconta.

A la fin de l'entrevue, elle avait ce qu'elle voulait : le nom de son agresseur, le nom et les fonctions des présents à la Cathédrale ...

Le sourire était encore plus présent qu'à son arrivée.

Elle se pencha vers le panier qu'elle avait apporté et posé à ses pieds et commença à en déballer le contenu :

De mon côté, j'ai prévenu qui tu m'avais demandé et je pense que tout ira bien ... La Baronne est un être exquis et nous sommes d'ailleurs invités en Berry ... Zut je n'ai plus le message .. Tant pis ..
Ah oui ! Autre chose ...

Elle extirpa un torchon, l'ouvrit devant lui :

Regarde ce que ta dévouée et aimante t'a apporté !
Tadammmm !


Elle lui tendit un nécessaire de vaisselle en porcelaine, finement décoré.

Pour ta pitance ici, autant manger dans du beau !

En pleine crise de superficialité donc, elle continua à vider son panier, pensant lui donner ainsi du réconfort avec tout un tas d'objets beaux certes, couteux bien évidemment mais totalement inutiles en ces lieux.

Elle conclue le tout par une annonce que le gris pèlerin allait apprécier comme il le souhaitait ou le pouvait en tout cas :

J'oubliais Chéri ... Je serai là à ton procès et je témoignerai en ta faveur.

Elle lui sourit, avant d'aller cueillir ses lèvres au travers des barreaux :

Avec moi au tribunal tu es sauvé mon Ange, purement et simplement sauvé ...
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Description
[ Quelque part en campagne ]


Messagerrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !

Un affaissement de dépit se marquant au niveau des épaules, une rouquine tentant désespérément de se réchauffer les menottes devant un feu était la cible du messager.
Aucune esquive possible, elle se serait bien planquée dans un trou mais y'en avait pas, le seul endroit possible étant le feu, elle tenait trop à sa tignasse pour ce faire.

Un écu filé, parce que ca fait toujours bien, et la lecture fut relativement rapide, en comblant le fou donné par les mirettes gelées par des clignements de cils

Sans mot dire, bien que le juron traditionnel basé sur un " bordel" bien senti fut presque sortit, la rouquine s'isola quelques minutes dans sa tente.
La main droite tentant désespérément de maintenir une plume, elle finit par abdiquer en beuglant


Cyprien !
Oui ?

L'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, toujours pas loin, il en foutait la frousse à certains d'ailleurs.
Écrivez !
Il grogne, elle s'en cogne, il saisit la plume, le velin, s'installe, elle dicte.

Madame, je n'ai pas compris un quart de la moitié de ce que vous m'avez écrit, ni même le centième, hormis votre appel à l'aide, Limoges est vilaine, oui oui .. mhhh
Un index a la commissure des lèvres , signe de grande concentration, elle faisait les cents pas, une grande inspiration, une reprise.
Donc ben ... nous allons venir histoire de voir ce qui se passe et aviser sur place , vous signez Leyah de Varenne etc, etc .. et puis vous scellez et vous aller porter çà au messager qui se gèle les miches dehors.

Cyprien une langue tirée sur le côté s'appliquait a faire sans doute de jolies lettres rondes. Le velin fut scellé, roulé, et porté au messager. Sans la moindre relecture. Et forcément il y avait mis sa patte, ce qui donnait a peu près .. ceci.


Citation:
A vous Madame , duchesse et dame de tout çà,
De Nous, Leyah de Varenne Salmo Salar, Altesse Royale, etc.


Salut,


    Prenant note de votre appel a l'aide Ô combien touchant. Étant actuellement sur les routes, nous mettons en route sur le champ pour Limoges pour mieux comprendre la situation et aviserons sur place de ce qu'il peut convenir de faire pour vous aider au mieux.



Cordialement.


LVVSS.



Si fait.
Le retour se fit donc vers le feu sis eu milieu du campement dressé de la journée, les routes avaient cela de bien que le paysage changeait chaque jour
Bouteille de prune à la main, tranquille serait la soirée. Ainsi pourrait elle réflexionner sur un sujet des plus importants " Grotte or not Grotte "
Staron
La nuit prend progressivement possession de la pièce, faisant lentement glisser le pèlerin autant que le garde vers le sommeil ...

Ce n'est qu'au beau milieu de la nuit qu'ils se réveillent tous deux, en même temps, lorsque la porte s'ouvre assez brusquement, pour laisser entrer la relève, relève accompagnée de ce qu'il faut pour tenir la nuit.

S'lut l'gars ...

Le garde, lentement émerge de son sommeil, un large sourire mécanique s'incrustant sur son faciès
Holà ... ç'va ?
Qu'est-tu m'amenons là !


Le nouveau venu vient prendre place en face, et ouvrant l'un des tiroirs du bureau, en sort deux verre à la couleur douteuse, les pose sur le plan de travail, et les remplit à demi, avant de se saisir de l'un d'entre eux pour le siffler d'un seul trait, l'autre dans la foulée étant pris en main par le garde maintenant un peu plus éveillé, pour subir le même sort.
Bon ... pas trop agité l'gars en gris ?
Non non, ça va ... pas chiant pour une fois


Le pèlerin, de derrière les barreaux, demi-assis sur la sommaire couchette de bois accrochée au mur, salue vaguement le garde qui lui jette un regard bovin.
J'vois ça ...

Puis se tournant à nouveau vers son collègue
Bon, qu'est-ce qu'el' racconte ta Lucienne ...
Hier parait qu'elle a fait son baroufle encore ...


Oh m'en parl'pô, e'm fatigue j'te jure
Hier souor m'a pas voulu que j'lui fasse des mamours ...


Ah la pimbêche qu'tu t'es choi ...
Tout ço parce ...


Et ç'ppô ..
...


Ainsi doucement le pèlerin se laisse-il emmener à nouveau vers le sommeil, bercé par les paroles de plus en plus hasardeuse des gardes à mesure que la nuit s'avance ...
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Staron
Plus tard, bien plus tard, c'est un parfum qu'il connait bien qui éveille ses sens alors que son esprit est encore endormi, un souffle sur son visage qui doucement vient imprimer les traits du réveil sur son visage assoupi. Et finalement, c'est un œil, puis l'autre, qui doucement s'ouvrent sur le visage angélique de sa Duchesse - enfin, avec une belle bosse, mais elle la porte si bien que ça en est presque une décoration, au sens militaire du terme, bien sûr -.

Mais dans quel pétrin ...

L'homme sourit doucement, n'écoutant des mots qu'elle murmure que le son mélodieux dont il laisse se faire caresser les tympans.

Mais la main gelée qu'elle glisse sur son visage le ramène rapidement à la plus concrète réalité, et il l'écoute alors sagement, avant de lui glisser à l'oreille les réponses qu'elle attend, finissant par recevoir comme en récompense un léger baiser, prémice gustatif à la table de mets raffinés qu'elle lui a pour ainsi dire dressée.

Elle s'éclipsera alors discrètement, le laissant seul face à un repas de roi dont il laissera peut-être quelques restes à ses gardes encore assoupis, et surtout avec une curieuse question en suspens :

Est-il aussi sûr qu'il voudrait bien le croire que la présence au tribunal de sa Duchesse le mène aussi inexorablement que cela à être sauvé d'un procès qu'elle vient d'ailleurs par là même de lui annoncer ...

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