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[Campement joutes Avril 1460]

Deedlitt
[Campement de Minerve.]

Minerve venait d'arrivée elle avait installé toute ses petits affaires et avait prit le chemin de la lice pour annoncer les participants.
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Akane
[ Campement Giffard ]

La brune avait oublié cet événement... Sisi, je vous assure, avec tout ce qu'elle avait à faire, cela lui était purement et simplement sorti de la tête.
C'est un peu en catastrophe qu'elle fit préparer son voyage jusque Vincennes, ou plutôt ses alentours, qu'elle fit préparer son armure et le campement.

Arrivée au lieu donné, ses gens montèrent sa tente, et fièrement, elle fit planter au devant de celle-ci l'étendard Giffardesque.
Une fois tout ceci fait, elle entra dans sa tente, fit une inspection, demanda à ce qu'on vérifie une ultime fois armure et lance.

Une fois assise confortablement dans un siège, et peut-être dans l'attente de la venue d'une soeur et d'un ami, d'un cousin, ou tout autre d'ailleurs, elle effectua quelques échauffements au niveau des poignets et des bras.

Son médecin officiel ne pourrait oeuvrer pour l'occasion, mais rien ne lui arriverait de toute façon !

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Semper Paratus Servio
Guy_de_dampierre
[Campement de Dampierre]

Guy arriva d'assez bonne heure aux alentours de Vincennes, non loin de la forteresse et de son blanc donjon. Tout était manifestement prêt pour accueillir les participants à la joute, mais peu de tentes étaient déjà dressées et pas plus d'étendards flottaient au vent... deux. D'autres suivraient sans doute dans la journée.

Le jeune homme considéra les oriflammes de ses voisines et laissa ses gens dresser la toile de sa tente aux couleurs (or-gueules-sinople) de Lévignac. Lévignac, il y pensait avec une certaine amertume... sa femme, ses lettres. Il se demandait bien ce qu'il foutait ici, au lieu d'être accouru au galop en Armagnac et Comminges. Ah, oui, il se souvenait: il faisait passer le temps en attendant un prélat en Flandre. Attendre, voila quelque chose qu'il avait appris à faire... son épouse n'avait pas eu sa patience.

Perdu dans sa pensée, il remarqua à peine son valet de chambre, le fidèle Piet, lui indiquer qu'il avait désormais un toit pour la durée des festivités. Le seigneur regarda le résultat, et indiqua sa satisfaction du geste. A son tour, son étendard flottait... et de trois.

Entrant dans la tente, il surprit son barbier défaire son attirail. Il esperait bien que ce dernier n'aurait pas à oeuvrer... ou même à être preté à qui ce soit.


Déjà prêt à charcuter, boucher?!

Guy aimait taquiner les gens qui étaient à son service, surtout celui-là, qui ne se départissait jamais de son sang froid. Ce qui était une qualité tout à fait appréciable dans son art.

Le maître ne vit pas le fin sourire et les yeux de l'homme se lever vers le ciel, mais les devina. Il sourit à son tour.

Tout est en ordre?

Lui demanda-t-il plus sérieusement en regardant les outils de chirurgie derrière l'épaule du chirurgien.

Rien ne manque, pas de bris... et bientôt, tout sera d'une propreté à en rendre un helvête jaloux.

Dit le praticien en essuyant soigneusement une lancette.

Guy, satisfait, se retourna vers Piet.


Piet, veux-tu bien aller m'annoncer à ma voisine la plus proche? (à savoir, Akane)

Au passage, le valet se renseignerait sur le rang et le nom exact de la dame en question. Rendre visite et souhaiter bonne chance aux autres concurrents d'un tournoi était une courtoisie à laquelle il se livrait plus que volontiers.
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Gamalinas
"Un chien, une souris, un rat, un chat vous tuer d'une égratignure. Un coquin, un fanfaron, un gueux qui se bat selon son livre d'arithmétique..." Voila un peu près ce qu'avait entendu Gamalinas avant d'arriver non loin de VIncennes. En effet deux marchands avaient tirés le braquemart, et celui qui parlait se tenait les côtes. La Prévôté venait de les séparer. Passant près de cela, Gamalinas pensait qu'une bonne querelle devait avoir pour se passer sans encombre et donner un bon résultat satisfaisant les différents parties : une règle, un protocole. Un processus sus et vu de tous, officiel dans son acte et dans sa fin. Seule la noblesse avait une telle sagesse.

[Campement de Saint Gervais]

Vincennes-Savoie, n'est pas qu'un voyage, c'est aussi une aventure, un périple avec au bout une quête... la construction du campement. Pour le moment peu de présent. Les gens d'azur et or commençaient à décharger la charrette et mettre en forme une tente. Le malheureux jouteur, mais point démotivé pour ses deux premières participations, mit pied à terre. Il restait pensif debout au milieu de ses gens, les mains sur les hanches.

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Akane
[ Campement Giffard ]

Elle continua ses échauffements et entend le Paul échanger avec un autre homme. Il y’aurait-il enfin du monde qui arrivait ?
Faut dire, à part Minerve, la normande se trouvait être la première malgré un départ tardif du Louvres.
Un regard à Anne qui s’affairait de son côté, comme si elle l’interrogeait du regard. Néanmoins, point de réponse, si ce n’est un hochement négatif de la tête.

Quelques instants plus tard, le Paul revint en la tente. Et là, le questionnement en règle se fit : La brune apprend ainsi que le valet d’un de ses voisins de campement venait se renseigner avant probablement le salut en personne de son maistre.
La Duchesse trouva la démarche sympathique étant elle-même « fair-play » comme le disent les angloys. Elle voyait en les joutes, un moyen de se distraire, et une sorte d’entrainement. Que le meilleur gagne !

Elle fit quand même une petite moue. Elle s’attendait à la visite de sa famille ou un être cher venant du Domaine Royal, mais il en fut autrement.

Elle se décida à mettre un peu son nez quelque peu retroussé dehors et sorti de la tente, avisant ainsi le reste du campement. Le messire était donc un Seigneur, et ce serait avec plaisir que d’échanger avec un des participants, savoir à qui elle risquait d’avoir à faire, si ce dernier se trouvait être un habitué.

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Semper Paratus Servio
Guy_de_dampierre
[Campement Giffard]

Tout renseignement pris, Guy fit le déplacement jusqu'à la tente d'à côté et s'adressa au valet.

Bonjour,

Oui, il saluait les valets, personne n'est parfait...

Peux-tu -et il les tutoyait, faut pas déconner, non plus- annoncer à Sa Grâce que Guy de Dampierre, Seigneur de Pibrac et de Lévignac souhaite lui présenter ses hommages.

Se faisant introduire auprès d'Akane (désolé si je prends un peu de liberté avec la réaction de votre perso), il s'inclina profondément en guise de salut. Sa mère n'avait pas oublié de l'éduquer comme il fallait.

Madame, c'est un plaisir de vous rencontrer. Je vous espère installée au mieux.

Question parfaitement superflue, puisqu'il pouvait voir que c'était tout à fait le cas.
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Akane
[ Campement Giffard ]

Alors que la brune pensait encore et toujours à son travail et à une certaine entrevue hors du Louvres, voilà que le Paul vint vers elle pour lui annoncer que le Seigneur souhaitait donc la saluer.

Hochement positif du chef, et voilà l'homme introduit. Salutations de mise, puis discussion courtoise s'ensuivit.

- Enchantée Messire. Je n'ai pas à me plaindre quant à mon installation... Et vous même ? Etes-vous un habitué de ce genre d'événements ? Je suis normande pour ma part et vous, vous venez de quelle province ?

Inspiration, puis elle reprit.

- Etrange ... Peu de monde finalement est arrivé ! dit elle en avisant le quatrième campement.
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Semper Paratus Servio
Guy_de_dampierre
[Campement Giffard]

Habitué, c'était un grand mot. Il n'en était qu'à ses deuxièmes joutes en tant que participant. Et malgré le temps qu'il passait sur le dos comme une tortue, il adorait ça.

Je suis, Madame, on ne pourrait mieux installé, presqu'aussi bien qu'en Flandre.J'ai participé dernièrement aux joutes du Lavardin. L'entrainement que j'ai reçu à l'exercice chevaleresque depuis ma prime jeunesse m'a permis de ne pas m'y rendre ridicule.

Il sourit à la Duchesse. Ayant répondu d'un coup et d'un seul à toutes ses questions et offrant au passage une série d'autres informations.

Regardant autour de lui, il constata très exactement la même chose.

Oui, en effet, c'est étrange... mais voyons le bon côté des choses, les réunions en petit comité ne sont point désagréables.

Nouveau sourire.

Mais à mon avis, nous ne resterons pas seuls bien longtemps. J'ai pu jeter un oeil à la liste des participants. Nous sommes vingt-neuf inscrits.

Nombre qui laissait présager un tour éliminatoire assez considérable.
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Antoineleroy
[Campement d'Arbalture]

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Vincennes... Grands espaces chargés d'histoires, emprunts de calme et de volupté. Comment ne pas s'émerveiller de ses imposantes forêts? Comment ne pas s'émerveiller de cette vie bercée à la nature? Comment ne pas s'émerveiller de ce silence magistral prompt à la médit...

" Non di dju c'est fichtrement loin! "

Aheum... Vincennes donc venait enfin d'apparaître dans l'horizon du Comte. Le voyage avait été un peu long depuis les terres du Sud du Rouergue. Antoineleroy aurait donné un bras pour pouvoir plonger sa tête dans l'un des fûts de floc qu'il transportait à l'arrière de sa calèche. Oh, pas un grand plongeon, non, rien qu'un petit...
Seulement ses bras il risquait d'en avoir encore besoin par la suite, aussi peut-être valait-il mieux les garder pour l'instant.

Un péquen... aheum... un paysan croisé au hasard de l'enchevêtrement des routes de campagne avait accepté de lui indiquer, contre obole, le chemin des Écuries Royales de France. Le Secrétaire d'Etat avait écouté ses conseils comme autant de précieuses paroles empreintes de cette sagesse propre à la vieillesse... Mais il avait toutefois refusé d'ouvrir sa bourse parce que bon... fallait pas pousser mémé dans les orties non plus!
A présent il se retrouvait au cœur de divers chemins donc, et si ce n'étaient les lieues qui le séparaient de son Comté d'origine, il n'était guère avancé...

Sautant donc de la voiture de la calèche, il demanda à un jeune homme où était le fameux champ sportif des Écuries. Et tandis que son interlocuteur faisait les pales du moulin avec ses bras pour indiquer le chemin à prendre, la carriole s'en alla vers on ne sait où, laissant le médecin déconfit et profondément hébété, la bouche béante sur une expression mêlée de colère et d'incrédulité.


" Je... Je crois que j'vais l'tuer! "

D'ailleurs... Il l'aurait fait s'il le pouvait... Non qu'un instinct aristotélicien l'en préserve mais la calèche était désormais trop loin pour y lancer un quelconque projectile: pierre, bout de bois, tonneau de vin, etc.
M'enfin il irait en ce terrain de lice coûte que coûte! Remarquez, il n'avait pas énormément le choix maintenant...

Arrivé à bon port, malgré les souvenirs assez vagues des gestes spasmatiques du jeune homme croisé auparavant, Antoine arriva devant les terrains où il pourrait installer son campement
Sa calèche était là sans son cocher sans doute parti vider quelques chopes, mais son équipe et ses chargements n'avaient pas bougés. Qu'il était plaisant de fouler le sol du campement de base tandis que dans les alentours des crieurs publics annonçaient à pleins poumons le début des festivités.

A côté du camp, des hours ou échafauds partagés en loges et en gradins avaient été montés dans la semaine et décorés de riches tapis, de pavillons, de bannières, de banderoles et d’écussons dressés tout autour.

Relevant sensiblement la tête, Antoineleroy humait l'air environnant puis esquiça un large sourire avant de regarder son écuyer Arthur


" Les joutes, mon cher, ont un caractère de magnificence et de galanterie tout en gardant un esprit de fêtes. L'évènement restera gravé en ta mémoire! "

Puis le Comte montra du doigt l'emplacement du futur Pavillon où ils logeraient durant le tournoi avant que les valets ne s'affairent à la tâche sous les ordres de ce fidèle Jean, homme au service d'Antoine depuis l'accession à la noblesse

" Arthur, gardez mon destrier et surveillez nos équipements... Nous nous rendons auprès des organisateurs! "
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Cevanne
[ Campement du Duc d’Orléans ]



Vincennes.
Le renart n'y était jamais venu. Il pouvait aisément se vanter d'avoir visité les lieux de prière du royaume, du mont Saint Michel , a l'abbaye Tastevin en passant par Notre dame... Mais les forêts de Vincennes lui étaient inconnues.
Il devait s'y rendre avec le Duc d' Orléans auquel il ferait office d'écuyer.
N'importe quel écuyer frémirait d'une excitation grandissante à l'idée d'assister a des joutes nobles, a Vincennes.
Le renart y était indifférent, mais sans exprimer quelque émotion contraire, garda sa réserve habituelle, prenant toutes les dispositions nécessaires pour le voyage.

La Duchesse d'Orléans ne venait pas. Séverin prépara deux voitures, une pour le Duc et accessoirement l'autre au cas ou le Duc souhaitait inviter des amis.
Aux écuries de Montpipeau et d’Orléans, les meilleurs chevaux furent choisis, Armures et équipements avaient été chargés et le renart sélectionna les valets les plus méritants pour parfaire l'escorte qui prit la route pour Vincennes.

Il mettait autant de conscience et de rigueur dans ses tâches que le peu d'enthousiasme que le Duc pouvait lui reprocher souvent.
Aux abords de la forêt, le renart du se résoudre à monter a cheval, chargé du fanion aux couleurs d'Orléans.

Le Duc d’Orléans arrivait.
Lorsque le renart repéra l'emplacement qui serait leur, il fit arrêter le convoi.
Aidé de Maturin, il descendit de cheval .


- Commencez le déchargement, la tente doit être installée dans l'heure.

Il lui tendit le fanion qui fut planté au sol en attendant que tente et étendards soient montés.

Le renart tira la poignée de la voiture grimaçant furtivement d'une douleur dans le bas du dos et dans les bras.

- Votre grasce, nous y sommes.

Le renart n'avait repéré que peu d'étendards, mais avait déjà reconnu l'étendard Giffard non loin.

- Il semblerait que nous soyons non loin du campement Giffard.[/quote][/quote]
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La_hire
[campement de sa grâce Lexhor d'Amahir]

La petite troupe était arrivé d'Alluyes en fin de matinée à Vincennes.

Vincennes ... Etienne de Vignolles n'était jamais venu aussi proche de la capitale aussi était-il curieux de tout ce qu'il voyait qui dépassait l'ordinaire des campagnes orléanaises. On a beau ne pas être très éloigné, venir à la capitale, ou tout au moins si proche, est déjà un dépaysement en soit. Habitué à sa charge, l'écuyer avait vérifié tout le matériel qu'il avait fait emporté par les gens de la maison d'Alluyes, le duc lexhor lui ayant bien fait comprendre que Vincennes n'était pas un tournoi comme les autres. En entrant dans le champ et voyant les couleurs déjà hissées, La Hire comprit ce qu'avait voulu dire son seigneur. Arrivé à l'endroit où seraient dressées son campement, le duc laissa son écuyer prendre en main les opérations et partit à la rencontre d'autres nobles déjà présents.

La Hire n'en était pas à son premier tournoi avec Lexhor d'Amahir et il connaissait bien les habitudes de son seigneur, ce qu'il voulait, ce qu'il détestait. L’infrastructure mise en place était bien rodée. L'écuyer fit dresser les deux tentes : la tente personnelle du duc où il logerait et pourrait recevoir, la tente abritant son équipement ainsi que celui de son destrier. Il donna les petites tâches aux pages, aux commis : qui va chercher de l'eau, qui monte le râtelier de lances, qui déchargent les coffres du chariot, etc. Après avoir donné les consignes, il s'occupait de vérifier le bon déroulement de l'installation du campement. Maniaque, minutieux, il vérifiait tout et apportait personnellement la petite touche finale, le petit détail qui passerait inaperçu mais qui ferait que le duc se sente pleinement chez lui de façon à n'avoir qu'une seule idée en tête, qu'un seul objectif : gagner !

Lorsque tout fut en place, il donna quartier libre à la mesnie puis hissa les couleurs d'Alluyes avant d'entrer dans la tente de Lexhor.

Il jeta rapidement un dernier oeil autour de lui afin de s'assurer que rien n'avait été omis. Literie, fauteuil, tapis au sol et tentures murales, une table et des fauteuils avaient été installé au centre de la grande tente. Il s'approcha d'un coffre, l'ouvrit et inspecta soigneusement le contenu. C'était le coffre contenant la vaisselle et il était hors de question d'en sortir un verre ébréché durant le voyage. Satisfait de son inspection, il en sortit quelques un qu'il mit sur un plateau au centre de la table. Il prépara une aiguière de vin qu'il disposa à coté de façon à être immédiatement disponible. Dernière regard autour de lui, il donna la dernière touche finale lorsque le duc entra dans sa tente. L'écuyer s'inclina respectueusement.

Mon seigneur ... votre campement est prêt.
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Finubar
Quelques semaines après la finale de l’étape Languedocienne, ou le Corbeau avait finalement cédé face à un adversaire bien plus expérimenté. Sa blessure au bras fut guérie après moultes cataplasmes et bandages, malgré que quelques douleurs le fassent encore grincer des dents lorsqu’il s’entrainait a l’épée, le cauchemar de bretteur. C’est un mouvement calme et régulier qu’il se déplaçait à dos de son Ardennais. Un cliquetis digne d’une cacophonie de phacochères le suivant non loin. Il s’agissait d’un chariot transportant aussi bien armes, lances ainsi que de gens de maison de son domaine. Au centre de ceux-ci se trouvait l’armure de tournoi du Baron. Une armure plutôt vilaine en soit, étant donne qu’il s’agissait d’une ancienne armure que Finubar fit adapter à son corps par les forgerons de Pérignan.

Pourquoi un Baron se trimbalerait avec une armure aussi vielle que Mathusalem ? Tout simplement parce que la trésorerie du domaine fut dépensée sur l’amélioration du Bourg. Celle-ci manquait cruellement de développement, des hameaux de pêcheurs et des marécages à des lieux à la ronde. Le Corbeau fit tout raser pour reconstruire Pérignan. Apres plusieurs années de construction, elle était telle qu’il la voulait. Les huttes ont laissées place à des maisons de pierres. Les chemins boueux transformés en chemins pavés. Des barrières destinées à isoler le village des bêtes sauvages en mur d’enceinte entourant le bourg complet.

Naturellement, cette transformation de Pérignan fut couteuse. Les habitants du Bourg, heureux de voir le suzerain ainsi investit dans le bien-être de ses sujets. En toute honnêteté, rien de tel ne comptait aux yeux de l’Anar. Si ce n’est le point de vue tactique. L’enceinte fut érigée pour former une première ligne de défense, tandis que le Bourg lui-même fut bâtit de telle sorte a ce que des gens en armes puissent se refugier et tenir des positions plusieurs jours durant. Le Château lui-même se dressait sur une petite colline, rendant le siège impossible pour de longues périodes. Ce dernier cependant était ainsi déjà avant son arrivée et aucune modification n’était à apporter à celui-ci.

Mais revenons donc a la raison de sa présence aussi loin de ses terres ; les joutes. Elles étaient devenues presque une obsession pour ce vieux Garde du Corps Royal. Cette obsession était née après la mort de son épouse et de sa progéniture. Et il comptait bien en sortir une certaine gloire.

Son campement indiqué, Finubar vit ses hommes de maison s’activer a monter le campement, tandis que les écuyers s’affairaient à préparer l’armure et la monture du Baron. Pendant ce temps, le participant a la joute d’aujourd’hui était partit se dégourdir les jambes a la lice même.

Sur place, le vieux Corbeau mit genou a terre et prit une poignée de la terre pour la faire glisser de sa paume de la main et faisant une moue désapprobatrice. Son regard se porta vers le ciel. Une voix derrière lui le fit savoir que le camp fut monté.

Passant sous la tente, Pérignan s’installa a son prie dieu afin de faire les quelques prières de coutumes. Il resta ainsi pendant de long moment, semblant prononcer en silence quelconques paroles en destination du Très-Puissant. Paroles qui se terminèrent en une demande de visite de sa promise. La présence de celle-ci lui permettrait de puiser dans des ressources cachées.

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Combien y à t-il de corbeaux au monde? Un peu trop pour un Ours, non?
Lexhor
Vincennes n'était pas un lieu que le duc d'Alluyes avait fréquenté souvent. Et pourtant lorsqu'il arriva, ce qu'il vit le mit de bonne humeur. Était-ce la beauté du lieu ou bien l'ambiance du tournois qui le grisaient?
Les joutes de Vincennes étaient organisées par les écuries royales ce qui lui conférait une importance autre par rapport aux autres tournois.
Le duc et sa mesnie avaient fait route depuis Alluyes, où le duc avait passé les dernières semaines. Auneau était bien plus près de Paris, mais les circonstances avaient retenues le duc plus au sud. Le voyage fut donc plus long mais au retour, la caravane d'Amahir ferait halte à Château-Landon, non loin de Vincennes. Le pair pourrait y passer quelques jours et administrer ses terres plus lointaines.
Dès leur arrivée sur le campement, le duc laissa le soin à son écuyer de prendre en main l'établissement du camp. Le jeune homme qu'il avait prit sous son aile il y a maintenant des mois avait bien changé et il n'avait maintenant plus grand chose à apprendre du métier d'écuyer. Lexhor lui faisait donc pleinement confiance.
Pendant les préparatifs, Lexhor s'en alla quérir des nouvelles d'amis et de connaissances présents sur le tournois. Les jouteurs étaient nombreux et le ton fut donné rapidement. Le tocsin annonçant la publication des éliminatoires sonna et le duc en prit connaissance.
Immédiatement il s'en retourna à sa tente et y entra d'un pas décidé.
Un signe de tête pour saluer La Hire.


C'est la chienlit Etienne, je rencontre Grégoire d'Ailhaud dès les éliminatoires.

Après quelques pas dans sa tente.

Je peux le battre, je le sais. Même si c'est un grand jouteur. La dernière fois j'étais diminué à cause de cette blessure à la jambe. Aujourd'hui, je suis en pleine forme.

Ce qui ne l'empêchait pas d'être inquiet.

Mais quand même, tu nous imagines rentrer aussi vite?

Il avait presque envie de lui dire de ne pas tout déballer, mais il se retient et se reprit. Il fallait rester optimiste.
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Akane
[ Campement Giffard ]

Méfiance donc ! Son interlocuteur savait manier une lance !
Dans un sourire tout en regardant petit à petit le monde affluer et les campements se dresser, elle lui répondit.


- Un entrainement chevaleresque dîtes-vous ? Je fais moi-même parti d'un Ordre de chevalerie, et j'ai tellement guerroyé...

Oui, enfin, vu son tabard hospitalier, cela devait se voir comme le nez au milieu de la figure.
A la voir si polie et gracieuse, cela pouvait en étonner plus d'un.
Un salut du chef à Etienne qui venait d'arriver. Ecuyer fort sympathique au demeurant, et un à son maistre qui était entré dans sa tente sans se rendre compte qu'elle se trouvait présente... Le besoin de concentration peut être...
Non loin, les couleurs de son Duc de cousin... Un salut également au jeune homme qui l'accompagnait et au Keridil.
Elle reprit.


- Il semblerait que les participants arrivent petit à petit. Quel adversaire craignez-vous ?

Ah, il ne fallait pas commencer à lui parler à la brunette Grand Chambellan, ded joutes, sinon elle n'en finissait pas !
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Semper Paratus Servio
La_hire
[Campement du duc Lexhor d'Amahir]

Lorsque le duc entra dans sa tente, il paraissait soucieux. Il était pourtant arrivé d'un pas décidé mais il semblait en proie au doute. La Hire connaissait bien ce visage qu'il avait maintes fois vu en tournoi, et même si Lexhor était un excellent jouteur rompu à ce genre d’exercice, la défaite face à Grégoire d'Ailhaud aux joutes de Vielleségure était encore en son esprit. Etienne le regarda marcher en rond dans la tente attendant que le pair rompe le silence.

Je peux le battre, je le sais. Même si c'est un grand jouteur. La dernière fois j'étais diminué à cause de cette blessure à la jambe. Aujourd'hui, je suis en pleine forme.

Mais quand même, tu nous imagines rentrer aussi vite?


La Hire se caressa le menton à la recherche de la parole d'encouragement, des mots de soutien. Jamais sa confiance en son seigneur n'avait failli même lorsqu'il était défait. La défaite fait partie du jeu mais elle est plus acceptable lorsque son adversaire est plus fort, et lorsqu'on a tout tenté, il ne peut y avoir de reproches ou de regrets. Mais cette heure n'était pas encore venue.

Oui mon seigneur, c'est un adversaire difficile il faut en convenir. Ceci dit, ce sont les joutes royales et tous les meilleurs jouteurs du royaume sont présents, vous-même m'avez dit qu'il ne fallait pas louper ce tournoi.

Marquant une courte pause, il poursuivit.

J'ai vu les couleurs de Messire de Jeneffe, un grand chevalier de la Licorne, je les ai reconnues car feu mon maitre me les avait décrites. Ne croyez-vous pas qu'il aurait fait un adversaire plus difficile que Messire d'Ailhaud pour ce premier tour ?? ... Il y a aussi le duc de Saint Nectaire qui est présent. Il étoit un grand ami de mon maitre qui m'avait dit un jour que Silec de Joncheray étoit lui aussi un grand jouteur.... Et que dire de Messire de Sorel ou de Ursus de Valbois eux aussi présents ?

Puis fixant le duc dans les yeux, il appuya son propos.

Il y a aussi vostre fils mon seigneur …………

Puis voulant appuyer un peu plus,

Et il y a aussi Madame de Clairval mon seigneur……….. il marqua une courte pause puis reprit. Elle est en lice également …….. et je vous sens …… comment dirais-je … … épris de la duchesse …. fort belle dame au demeurant. Pourriez-vous me dire si vostre bras ne faiblirait point au moment du choc devant cette adversaire si particulière à vos yeux ??

Les deux hommes restèrent face à face un moment qui parut long à l'écuyer qui se demandait comment le pair percevait ses paroles. Etienne voulait simplement relativiser le nom de l'adversaire de Lexhor pour mettre son duc en confiance mais avait-il réussi ?? Il espérait que le duc ne le prenne pas autrement. Il rompit le silence.

Non mon seigneur, je vous le dis. Vous pouvez vaincre Messire d'Ailhaud. Cette petite blessure à vostre jambe n'est plus que mauvais souvenir, vous êtes en pleine forme et vostre moral est bon.

Il tenta de détendre l'ambiance.

Mais je vous l'accorde, élever une petite prière à Aristote ne sera pas chose inutile, bien au contraire, il faut mettre toutes les chances de nostre coté. Il sourit au duc, puis d'un air malicieux il ajouta en montrant son couteau accroché à sa ceinture, on peut aussi trouver un poulet mon seigneur…

Il se retourna et prépara un fauteuil si toutefois le pair voulait s'asseoir et se détendre pendant qu'il était encore temps. Il prit un large coussin qu'il posa sur l'assise puis revint vers la table, prit l'aiguière et remplit un verre de vin qu'il tendit au duc d'Alluyes.

Et puis, on vient de s'installer, on ne va tout de même pas tout ranger de suite, j'ai donné quartier libre à vos gens !!! Il s'approcha du bord de la tente et écarta un pan de tissu et désigna le soleil déjà haut dans le ciel. Et puis il fait beau mon seigneur !! Haut les cœurs !!!

Finalement Etienne de Vignolles était confiant.
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