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[Eliminatoires] Joutes d'avril 1460

Deedlitt
Citation:
Arnaut de Malemort, Comte de Turenne affrontera Ascalon Breydel, Comte de Sint Winoksbergen, Baron de Rumes, Seigneur de Temse et de Cazaux, dit Flandres, Maréchal d'Armes de France et Héraut de la marche des Flandres.




Citation:
Silec de Joncheray Vaucanson, Duc de Saint Nectaire, Comte de Bresteau, Barons de Mercœur d’Auvergne et de Loué affrontera Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare.

[blason en construction]


Citation:
Ereon D'Asceline, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne affrontera Antoine Leroy d'Arbalture, dict Antoineleroy le Diplomate, Comte de Fontrailles, Baron des Termes d'Armagnac, Seigneur de Bonas.



Citation:
Elhrik Vonlichtenchein d'Erementar dicte Vonlichtenchein, Seigneur de Saint Jean de Rive et Brassac affrontera Célénya Océalys dicte Ptitmec13, Dame de Lasson, Poursuivante d'Armes de Minerve.



Citation:
Finubar d'Anar, Baron de Pérignan, Seigneur de Trilla, Garde du Corps du Roy affrontera Keridil d'Amahir-Euphor, Duc d'Orléans, Vicomte de Montpipeau, Baron de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly.



Citation:
Valeryane de Llobregat de la Duranxie

dame d'Aussillon affrontera Kahhlan d'Aydindril Salmo Salar, Dame de Valeuil.



Citation:
Bourguignon de Sorel, Duc de Beaugency, Vicomte de Fronsac et Baron de Chécy affrontera Theudbald de Malhuys, seigneur d'Irancy.



Citation:
Guy de Dampierre, Seigneur de Pibrac et de Lévignac affrontera Boudicca d'Arkan, Dame des Roches Saint Quentin.



Citation:
Hersent d'Ar Sparfel, Dame de Maizières et de Vignory affrontera Ursus de Valbois, Duc de Chateaurenard Seigneur de Quiers sur Bezonde.



Citation:
Aimelin de Millelieues, Seigneur d'Etampes sur Marne, joutera en l'honneur de sa suzeraine Dotch de Cassel affrontera Guillaume de Jeneffe, [Guillaume_de_Jeneffe] Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin.



Citation:
Gamalinas Lanas, Seigneur de Saint-Gervais les Bains et de Versonnex affrontera Akane Giffard - De Clairval, Duchesse de Cany, Vicomtesse de Vernon et Bolbec, Vicomtesse douairière de Carentan, Grand Chambellan de France. Joutera en l'honneur de la Famille Giffard.



Citation:
Grégoire d'Ailhaud, dict Thegregterror, Duc de Brunelles, Comte de Lille & de Sainct-Omer, Baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques & de Melun, Seigneur d'Isles-sous-Ramerupt affrontera Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron de Chateau-Landon et d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes de France et Pair de France.



Citation:
Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute affrontera Neyco de la Franche Mariemont Casaviecchi, Baronne de Hautpoul

[blason en construction]

_________________
Deedlitt
Citation:
Que s'avance sur la lice, Arnaut de Malemort, Comte de Turenne et Ascalon Breydel, Comte de Sint Winoksbergen, Baron de Rumes, Seigneur de Temse et de Cazaux, dit Flandres, Maréchal d'Armes de France et Héraut de la marche des Flandres.



Première lance...
Les deux hérauts se font face, Minerve donne le signale de départ.... Et c'est parti, les lances s'abaissent et se croisent... Seul Marche touche! Il brise sa lance et d'un geste technique il fait choir Flandres, celui-ci tombe lourdement sur le sable de la lice. Quelques instants plus tard il fait signe et se relève, il n'est pas blessé.


Arnaut de Malemort est déclaré vainqueur.




Citation:
Que s'avance sur la lice, Silec de Joncheray Vaucanson, Duc de Saint Nectaire, Comte de Bresteau, Barons de Mercœur d’Auvergne et de Loué et Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare.

[blason en construction]

Première lance...
Pour le second duel Minerve attendit que la lice soit à nouveau praticable, puis les jouteurs s'avancent et font signe qu'il sont prêts. Les drapeaux s'abaissent, les chevaux partent vifs comme le vent. Les lances se croisent et touchent! Les deux lances se brisent sur l'écu de l'adversaire. La différence se fait sur la tenue en selle, c'est le Pair qui tient bon en selle alors que le Duc lui chute en bout de lice déséquilibré par le choc.
Le duc chute sans se blesser.


Actarius d'Euphor est déclaré vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne et Antoine Leroy d'Arbalture, dict Antoineleroy le Diplomate, Comte de Fontrailles, Baron des Termes d'Armagnac, Seigneur de Bonas.



Première lance...
Les deux jouteurs sont prêts, Minerve donne le signal de départ, les jouteurs se croisent.... Et c'est tout! Point de touche pour cette lance ci.

Deuxième lance...
Un demi tour en bout de lice, plus décidé que jamais le champenois touche son adversaire sans lui laisser une chance, il brise sa lance et fait chuter son adversaire. Le Comte, n'est pas un jouteur naissant maîtrisant sa chute, il ne se blesse pas.


Ereon D'Asceline est déclaré vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Elhrik Vonlichtenchein d'Erementar dicte Vonlichtenchein, Seigneur de Saint Jean de Rive et Brassac et Célénya Océalys dicte Ptitmec13, Dame de Lasson, Poursuivante d'Armes de Minerve.



Première lance...
Les deux jouteurs se présentent sur la lice, le signal est donné, ils se croisent et s'observent... Point de touche cette fois ci.

Seconde lance...
Un demi tour en bout de lice et les voilà relancé! Cette fois si c'est la dame qui touche et brise sa lance, sans pour autant arrivé à désarçonner son adversaire.

Troisième lance...
On aurait pu croire à un final spectaculaire...Puis non, une fois de plus les jouteurs abaissent leur lance et manquent leur cible.


Célénya Océalys est déclarée vainqueur par une lance brisée à zéro.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Finubar d'Anar, Baron de Pérignan, Seigneur de Trilla, Garde du Corps du Roy et Keridil d'Amahir-Euphor, Duc d'Orléans, Vicomte de Montpipeau, Baron de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly.



Première lance...
Le signal est donné et les jouteurs s'élancent l'un vers l'autre, les lances s'abaissent et se croisent, mais aucuns des deux ne touchent.

Seconde lance....
Un demi tour en bout de lice et les voici déjà face à face, les lances s'abaissent, les deux jouteurs touche! Mais seul le duc d'Orléans brise sa lance, dans un mouvement d'une grande force il envoie valser son adversaire, celui-ci chute mal sur le sable de la lice. Quelques minutes passent...Minerve va voir le jouteur.


Que l'on fasse venir un médicastre! Le Seigneur est blessé légèrement à la nuque!

Une fois les premiers renforts arrivée Minerve reprit le rôle qui était le siens.

Keridil d'Amahir-Euphor est déclaré vainqueur.

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Deedlitt
[Dernier duel de la matinée]

Citation:
Que s'avance sur la lice, Valeryane de Llobregat de la Duranxie,
dame d'Aussillon et Kahhlan d'Aydindril Salmo Salar, Dame de Valeuil.



Première lance...
Pour ce dernier duel de la matinée, Minerve appela les jouteuses et donna le signal de départ, il partent avec célérité l'un vers l'autre. Mais ils s'arrêteront là. Point de touche se tour là.

Seconde lance...
Un demi tour en bout de lice, et les jouteuses repartent l'une vers l'autre et encore une fois aucune ne touche.

Troisième lance...
Il fallait en finir semblait penser les jouteuses, elles s'élancent l'une vers l'autre, et c'est le choc spectaculaire! Les lances se brisent en milles petits bris de bois, sous le choc les deux adversaires chutent de cheval! Dans un nuage de poussière on pu distinguer les silhouettes au sol. Les deux jouteuses étaient blessées!

La dame d'Aussillon est blessée moyennement à la jambe, tant dis que la Dame de Valeuil est blessée légèrement à la poitrine. Après quelques instants pour se remettre les deux participantes font signe qu'elles sont toujours en état de s'affronter.

Il s'en suivra un duel à l'épée. Le temps que les dames se fassent équiper par leurs écuyers et que les blessures soient pansées rapidement, Minerve rappela brièvement les règles.


Dans le cas où deux jouteurs chuteraient de cheval sans que l'on puisse les départager par le nombre de bris de lance, s'en suivra un duel à l'épée. Le premier des deux adversaires arrivant à quatre touches, ou qui rendra son adversaire forfait par blessure, remportera le duel.

Première passe...
La dame d'Aussillon touche son adversaire et la blessé légèrement au mollet.


Une touche pour la dame d'Aussillon.

Seconde passe...
La riposte ne se fait pas attendre, la dame Valeuil touche sans blesser son adversaire.


Un touche partout.

Troisième passe...
La dame d'Aussillon touche son adversaire une fois de plus, mais sans la blesser cette fois.


Deux touches pour la dame d'Aussillon.

Quatrième passe...
Encore une fois la Dame d'Aussillon donne l'assaut, touche et blesse une fois de plus son adversaire à la jambe, cette fois ci la dame n'est plus en état de combattre et est obligé de déclarer forfait.


Trois touches pour la Dame d'Aussillon, son adversaire n'étant plus en état de combattre, Valeryane de Llobregat de la Duranxie est déclarée vainqueur par abandon.

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Ereon
Citation:
Que s'avance sur la lice, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne et Antoine Leroy d'Arbalture, dict Antoineleroy le Diplomate, Comte de Fontrailles, Baron des Termes d'Armagnac, Seigneur de Bonas.



Première lance...

Les deux jouteurs sont prêts, Minerve donne le signal de départ, les jouteurs se croisent.... Et c'est tout! Point de touche pour cette lance ci.

Deuxième lance...

Un demi tour en bout de lice, plus décidé que jamais le champenois touche son adversaire sans lui laisser une chance, il brise sa lance et fait chuter son adversaire. Le Comte, n'est pas un jouteur naissant maîtrisant sa chute, il ne se blesse pas.


Ereon D'Asceline est déclaré vainqueur.


Ereon arriva juste à temps pour la joute et quand Minerve donna le départ, Ereon lança sa monture à vive allure en oubliant qu'il fallait toucher son adversaire et arriva de l'autre côté et remarqua que son adversaire l'avait également raté.

Demi tour rapide pour le jeune blondinet, son coeur jouait du tambour à vive allure et un cri de rage sortie de sa bouche quand soudain, sa lance s'écrase sur l'armure d'Antoine Leroy d'Arbalture, dict Antoineleroy le Diplomate, Comte de Fontrailles, Baron des Termes d'Armagnac, Seigneur de Bonas qui tomba de sa monture.

Ereon s'arrêta quand Minerve, le déclara vainqueur. Il sauta de la monture et alla voir le Comte pour l'aider à se relever.

Vous n'avez pas trop mal de la chute?


Le blondinet avait plus l'habitude d'être à la place du Comte que la sienne actuellement.
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Finubar


Les différents concurrents ayant été annoncés, les cavaliers quittèrent l’arène sous les applaudissements des spectateurs. Des membres de l’organisation vinrent placer les différents éléments pour le bon déroulement des actions qui suivraient. Le Baron de Pérignan était maintenant depuis un endroit discret, en train d’observer toutes les postures des autres compétiteurs. Ces observations lui serviraient ; s’il arrivait a battre son premier adversaire, a tirer le meilleur parti des forces et faiblesses de chacun, cependant le manchot n’eu pour tout et pour compte le choix de laisser passer l’opportunité d’étudier les adversaires, pour finalement devoir partir se préparer lui-même a son combat.

Tandis qu’il fut placé sur le dos de son destrier, il put entendre la clameur de la foule à l’ intention du vainqueur de cette épreuve. Mais les applaudissements ainsi que le nom crié semblaient être mixte.

Nul n’en fut. La réponse devait se trouver ailleurs, mais Finubar s’en moqua quelque peu, il lui fallait rester concentré sur ce qui allait se produire d’ici a dans quelques instants.

Son cheval fut tiré à l’aide du harnais par ses écuyers. Ceux-ci s’activèrent pendant que les présentations furent annoncées. Le nom de Keridil d'Amahir-Euphor lui était connu, non pas du fait qu'il était le Duc d'Orléans, mais plus de part son nom dans le domaine de la joute. Un adversaire de taille, inconsciemment, le Corbeau ravala sa salive.


-Le Très-Puissant et Aristote, doivent avoir le sens de l’humour ! Marmonna t-il.
Ils s’observèrent quelques instants, sans détourner le regard.La tension pour le vieux bourru était à son comble. Le lien visuel entre les deux hommes, fut brisé à l’approche des lances.

Le Baron était un soldat de métier. Mais dans une situation de joute, ce genre d’expérience ne valait guère grand-chose, si ce n’est au duel à l’épée sans doute en cas d’égalité à la lance.
Les deux cavaliers se firent face et restèrent de marbre tel des gravures. Seuls quelques coups de sabots vinrent casser cette image d’immobilisme.

Le drapeau du départ s’abaissa et le bruit du tonnerre éclata des deux cotés de la lice.

Enfonçant profondément ses pieds dans les étriers, le Baron de Pérignan s’élança, il se pencha en avant, laissant l’air crée par la vitesse de son quadrupède s’engouffrer sous ses fesses. La lance s’abaissa des deux cotés, à quelques mètres a peine, Finubar releva le menton. Car malgré le faible risque, un éclat de lance brisé pouvait cependant toujours s’introduire dans la fente du casque et endommager la vision du cavalier.

Le souffle s’accéléra a chaque instant et lorsque les bruits de sabots résonnèrent derrière lui, le patriarche comme il était appelé sur Montpellier, il comprit qu’aucun des deux n’eu la chance de toucher son adversaire.

Un demi-tour dans les règles de l'art, le manchot fut heureux d'avoir été entendu par Aristote et le Très-Puissant, lors de ses prières de préparation dans sa tente. Il était encore sur sa scelle.

A nouveau le drapeau s’abaissa, les sabots grondaient sur le sol sableux, les rejets de ceux-ci s’envolant au loin, comme portés par le vent. Le souffle s’accélérant, le corps se portant vers l’encolure du destrier. Les secondes s’étalèrent dans l’échelle du temps. Le petit foulard que Dona Eirwen lui avait accrochée sur la lance claquant dans tout les sens.

*Cette fois sera la bonne* pensa t-il.

Soudain, ce fut le choc. Il sentit tout d’abord l’impact de sa pointe, son mouvement de bras continuant sur son chemin, un choc qui se ressentit jusque dans son bras, la vibration de celle-ci résonnant jusque dans sa mâchoire. Dans la fente de sa visière, il commençait à voir des morceaux s’envoler, il comprit que sa lance venait de se briser sur son adversaire, tel les vagues se brisant sur les rochers.

Une forte douleur à la base de l'encolure se fit sentir. L'air se faisant de plus en plus bruyant et un choc suivit d'un craquement à la base de la nuque se fit entendre.

Suite au bruit soudain, le garde royal observa le ciel de la fente de son casque, les yeux écarquillés.

Quelques instants qui semblaient durer une éternité, puis des pas dans le sable de la lice. Le visage de Minerve au dessus du siens, la visière se releva quelque peu et une douleur pénétrante se fit sentir.


"Que l'on fasse venir un médicastre! Le Seigneur est blessé légèrement à la nuque!" Hurla Minerve.

Un éclat de la lance brisée du Duc D'Orléans traversait le côté droit de l'avant vers l'arrière de la gorge.


"Keridil d'Amahir-Euphor est déclaré vainqueur. " A ses mots, les yeux du Baron se fermèrent et il tenta d'inspirer une bouffée d'air.

A ce geste, il se mit à tousser et semblait s'étouffer.


Sujet à être changé selon l'avis de JD Keridil

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Combien y à t-il de corbeaux au monde? Un peu trop pour un Ours, non?
Antoineleroy
Les clairons sonnaient et résonnaient au sein des tribunes entourant le terrain des joutes. Les premiers adversaires étaient appelés à combattre.
La tension était à son comble pour le Comte qui se préparait derrière l'entrée en compagnie de son écuyer Arthur qui l'équipait de la tête aux pieds. Les clameurs s'échappaient de la folle foule venue observer ces duels impressionnants tandis qu'un cri de victoire annonçait la fin du duel précédent. C'était donc à son tour!


* Rester solide sur la selle... Rester solide sur la selle... Rester solide sur la selle... *

Antoineleroy, monté sur son fier destrier, entrait avec une contenance grave au son des fanfares au sein du terrain. Tenant fermement la lance de sa main droite, levée vers le ciel, il serrait de son autre main les rênes du cheval tandis que son regard -caché par la visière du casque qu'il portait- était dirigé vers son adversaire Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne. Il ne devait pas rater son coup, et envoyer le Baron au sol en une seule passe serait appréciable et marquerait le coup. M'enfin bon, même s'il se savait martial, les joutes étaient pleines de chance : un mauvais jour suffisait à faire tomber les plus grands, qu'ils soient Duc normand ou Baron auvergnat...

Visière ouverte, engoncé dans son armure aux couleurs de ses armes nobiliaires, Antoine arrêta sa monture au bout du champ sur lequel les lances devaient se croiser. Levant trois fois la lourde lance qu'il portait à bout de bras, il salua la foule et son adversaire. Une nouvelle fois, à la vue de celui-ci, un sourire carnassier se dessina sur son visage. Cette fois-ci il le savait, c'était lui qui se devait d'être impressionnant, et son bras ne devait pas faiblir, pas une seule fois.

Le signal fut donné par le Héraut diseur qui abaissa le bras. Aussitôt le Comte ferma sa visière et d''une prodigieuse détente le destrier bondit, prenant toute sa vitesse au fur et à mesure que ses sabots labouraient le sable. Le Baron se rapprochait vite, très vite. Au dernier moment Fontrailles abaissa sa lance, la pointant directement sur la poitrine de son adversaire, découverte. Viser la tête était une manière franche d'annoncer des envies de blessures, le ventre était quelque chose de plus subtil, et la blessure pouvait se faire si les plaques d'armures étaient mal conçues... Et alors que les deux adversaires n'étaient plus qu'à une lance les uns des autres, elles se croisèrent sans rien toucher!
Un rapide demi-tour tandis qu'Antoine ré-empoigna la lourde lance et ses talons firent pression sur les flancs de son cheval. La prodigieuse détente du destrier noir accrue la puissance du binôme, et les sabots labourèrent le sable de la lice. L'arme se baissa et les voilà de nouveau parti dans une course folle où la lance vint cogner contre l'armure du Capitaine et se rompre avec fracas tandis que les débris se dirigaient vers le sol et qu'Antoine fut désarçonné.

Reprenant ses esprits il se releva et la foule commença à s'animer. Lui qui avait été jusqu'aux huitième de finale aux joutes passées, le voici éliminé au premier tour!
Au milieu des bruyants applaudissement, Antoineleroy enleva son casque et sourit. Il s'approcha d'Ereon venu à son encontre.


" Baron, l'on dit souvent que les premiers instants d'une rencontre sont les plus importants... Briser contre vous fut un honneur. Au plaisir de vous revoir, sur une lice ou ailleurs.

Et n'ayez crainte pour mes blessures, je vous souhaite cependant bonne continuation pour la suite dans l'aventure! "

Le Comte s'inclina profondément, puis il marcha en direction de la sortie du stade, saluant la foule en bon perdant avant de s'en retourner ensuite vers sa tente.
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Deedlitt
[Début d'après-midi]

Minerve fît sonner les bucines pour appeler des concurrents restant.

Citation:
Que s'avance sur la lice Guy de Dampierre, Seigneur de Pibrac et de Lévignac et Boudicca d'Arkan, Dame des Roches Saint Quentin.



Première lance....
La dame est expérimentée, le seigneur moins. Duel intéressant en perspective. Les jouteurs font signe qu'ils sont là et prêts, Minerve donne le départ.
Ils partent rapide comme le vent l'un vers l'autre, les lances s'abaissent et touchent! Les lances explosent en milles morceaux, la dame tient bien sur sa monture, mais le jeune seigneur se fait désarçonner.


Boudicca d'Arkan est déclarée vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice Hersent d'Ar Sparfel, Dame de Maizières et de Vignory et Ursus de Valbois, Duc de Chateaurenard Seigneur de Quiers sur Bezonde.



Première lance...
Les deux jouteurs se font face, Minerve donne le départ.
Ils s'élancent l'un vers l'autre, les lances s'abaissent et touchent! Mais aucune ne se brise, les deux jouteurs restent en selle.

Seconde lance...
Un demi-tour en bout de lice, ils reprennent le chemin de la lice. Cette fois-ci rien ne se passe.

Troisième lance...
Pour ce dernier "croisement" la foule les encourage, les lances s'abaissent, le duc manque sa cible, alors que la Dame, néophyte, fait mouche et brise sa lance. Le duc reste en selle.


Hersent d'Ar Sparfel est déclarée vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice Aimelin de Millelieues, Seigneur d'Etampes sur Marne, joutera en l'honneur de sa suzeraine Dotch de Cassel et Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin.



Première lance...
Deux grands jouteurs se font face, Minerve abaisse les drapeaux.
Les chevaux sont talonnés, les lances s'abaissent, mais seul le Vicomte touche et brise sa lance. Jouteur expérimenté, le seigneur reste en selle.

Seconde lance...
Un petit demi tour, une nouvelle lance pour les Vicomte et les voilà repartis. Une fois de plus le seigneur manque sa cible, le Vicomte, lui, ne le manque, avec force et technique il brise sa lance sur l'écu de son adversaire, et l'envoie au sol sans autre forme de procédé.
Dans sa chute le seigneur se blesse légèrement au bas du dos. Minerve fait signe à son écuyer qu'il vienne s'occuper du seigneur.


Guillaume de Jeneffe est déclaré vainqueur.



Citation:
Que s'avance sur la lice, Gamalinas Lanas, Seigneur de Saint-Gervais les Bains et de Versonnex et Akane Giffard - De Clairval, Duchesse de Cany, Vicomtesse de Vernon et Bolbec, Vicomtesse douairière de Carentan, Grand Chambellan de France. Joutera en l'honneur de la Famille Giffard.



Première lance...
Deux jouteurs n'ayant que peu d'expérience, Minerve les voit avancer, elle donne le départ, ils prennent, avec vitesse, la direction de la lice, les lances se croisent, et touchent! Mais seul le Seigneur brise sa lance et fait chuter son adversaire. Fort heureusement la Duchesse n'a rien et se relève sans peine.


Gamalinas Lanas est déclaré vainqueur.



Citation:
Que s'avance sur la lice Grégoire d'Ailhaud, dict Thegregterror, Duc de Brunelles, Comte de Lille & de Sainct-Omer, Baron d'Aire-sur-la-Lys, d'Arques & de Melun, Seigneur d'Isles-sous-Ramerupt et Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron de Chateau-Landon et d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes de France et Pair de France.



Première lance...
Les deux jouteurs sont expérimentés et se connaissent bien, tout du moins sur la lice.
Sans attendre ils prennent position et s'élancent avec vélocité l'un vers l'autre. Les lances se croisent, s'abaissent et touchent, dans un choc terrible elles se brises! Le duc Orléanais reste en selle mais son adversaire lui n'a pas la même dextérité et chute sur le sable de la lice, aucune blessure n'est à déplorée.
Dans une rencontre comme celle-ci le moindre écart, la moindre inattention ne pardonne pas, aujourd'hui c'est l'Alençonnais qui en fait les frais.


Lexhor d'Amahir est déclaré vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute et Neyco de la Franche Mariemont Casaviecchi, Baronne de Hautpoul.

[blason en construction]

Première lance...
Le Marquis et la baronne mini biscuits s'avancent pour ce dernier duel des éliminatoires.
Minerve leur donne le feu vert, ils s'élancent l'un vers l'autre et c'est le Marquis qui ouvre le bal, il touche et brise sa lance sur l'armure de la baronne.

Seconde lance...
Un demi tour et les voilà repartis de plus belle, le marquis semble en forme. Il touche une fois de plus sans laisser la moindre chance à la baronne. Il brise sa lance et l'envoie au sol aussi sec. Souple est agile, la baronne se relève sans la moindre blessure.


Argael Devirieux est déclaré vainqueur.

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Ludger


[Sur le champs]

Et Vlan, Finubar chût! Bien sûr, Ludger ne pouvait avoir remarqué le petit morceau de bois qui s'était introduit dans le petit interstice qui existait entre l'armure et le heaume.

Mais il se tint néanmoins prêt.

A l'appel de Minerve, ne voyant personne intervenir, Ludger, le barbier de Guy de Dampierre, s'avança vers le Baron étendu. Toussant, il semblait avoir du mal à respirer. La bonne nouvelle, c'est que le sang ne semblait pas couler à flot.


Ne vous inquiétez pas Messire, on s'occuppe de vous... restez calme.

Le médicastre s'adressa aux brancardiers.

Portez-le là-bas... douuuucement... maintenez lui bien la tête droite. Pas de mouvement violent.

Au bord de la lice, il put observer la blessure, il remarqua sans mal l'éclat, s'emparant d'une petite pince, il put s'introduire dans la mince ouverture pour saisir le morceau de bois. D'un coup, il l'arracha...
Débarassé de son impresionnant bouchon, la plaie se mit à saigner abondemment.

L'obstacle écarté, le médicastre put ôter le casque de la tête de son patient. Jetant de l'eau sur la plaie, il put constater l'ampleur des dégâts. Heureusement, rien de bien grave n'était à déplorer, la plaie n'était pas profonde. Mais placée juste où il fallait pour provoquer la toux rouge du Baron de Pérignan. Quoi qu'il en soit, le sang coulait et dans des gestes toujours précis, Ludger imbiba une compresse d'alcool blanc et prévint.


Attention, ça va piquer!

N'attendant pas l'approbation du blessé, il l'appliqua sur la plaie. Demandant l'aide d'un des servants d'arme pour maintenir la compresse, il entreprit de bander le cou du "Corbeau". Quand il eut fini, il sourit au Baron.

Voila Messire, vous ne devriez pas en garder sequelle.

Néanmoins pour votre propre confort, je vous conseillerais d'éviter les aliments solides pendant quelques jours.


Prenant sa pince, il lui arracha l'éclat de bois maculé de sang et le présenta à son patient.

Vous voulez garder ceci en souvenir?
La_hire
[Campement du duc Lexhor d'Amahir noble seigneur de moult domaines et pair de France]


A l’annonce des duels, Etienne de Vignolles salua Lexhor d’Amahir puis sortit de la tente du duc pour se rendre dans la tente d’armes où sa tâche la plus importante de tournoi allait débuter. Il s’agissait pour lui de sortir l’armure de plates du duc des coffres de voyages de façon à la monter à blanc sur un mannequin avant d’en revêtir le duc. Sitôt rentrés de Vielleségure, La Hire s’était enquérit du forgeron d’Alluyes afin de décabosser voire refaire les éléments défectueux de l’armure du duc de façon à ce qu’elle soit prête pour le tournoi suivant. L’armure qu’il s’apprêtait à monter sur le mannequin puis sur le pair de France était quasiment neuve.

Il s’approcha du premier coffre et l’ouvrit. Il contenait les éléments inférieurs de l’armure. Il sortit et posa les solerets à poulaine puis y solidarisa les grèves. Il retourna au coffre et sortit les genouillères, les cuissots qu’il fixa sur le mannequin à l’aide des courroies de cuir. Il installa ensuite la braconnière qu’il relia aux cuissots. Il vérifia chaque sangles, les graissa légèrement avec de la graisse animale puis se dirigea vers le second coffre qui contenait la partie supérieure de l’armure.

Il sortit le heaubert qu’il déposa sur le mannequin avant de dresser les autres parties. Dossière, pansière et plastron furent sortis du coffre et reliées d’abord ensemble, puis avec dextérité, l’écuyer les passa sur le mannequin. Il prit les sangles venant des protections des membres inférieurs et les raccorda à la cuirasse. Etienne s’en retourna au coffre et déballa les brassards et les cubitières qu’il assembla ensemble avant de les relier sur les éléments déjà en place sur le mannequin. La Hire sortit ensuite les derniers éléments de la partie supérieure. Il posa le hausse-col sur le mannequin, puis posa les spallières dont il vérifia l’articulation des plaques puisqu’une avait été réparée suite à Vielleségure. Il sangla le tout avant de graisser légèrement les courroies.

L’écuyer se dirigea ensuite vers le troisième coffre. Il l’ouvrit puis en sortit le hiaumet. Il sortit un heaume et un armet, hésitant entre les deux. Finalement il posa le heaume sur le mannequin. Il fit le tour du mannequin pour une inspection générale minutieuse puis se recula pour en observer le résultat d’une façon générale.

La Hire regarda l'armure de plates, "l'armure blanche" comme l'appelaient les chevaliers à cause de cette couleur d'acier poli. C'était une œuvre d'art qui devait faire la fierté du chevalier qui la portait, et l'écuyer s’était parfois demandé comment une telle merveille pouvait être utilisée au combat sous peine de la voir défoncée. Montée sur le mannequin, elle ne paraissait pas lourde mais l’écuyer avait besoin de l’aide des hommes d’armes du duc pour l’aider à le hisser sur son destrier lorsqu'il était paré de son armure. Etienne se rapprocha du mannequin. Il ferma les yeux tandis que les doigts de sa main dextre glissaient doucement sur l'acier poli, froid, métallique de la cuirasse. Il essayait de s’imaginer l’ombre d’un instant l’impression que doit ressentir le duc d'Alluyes lorsqu'il entrerait dans la lice sous les applaudissement de la foule tandis qu'il portait cette merveille sortie des forges de son domaine. L'habit ne fait pas le moine dit l'adage mais force est de constater que cette armure en imposait. Ses doigts glissaient doucement sur l'acier lorsque Lexhor entra dans la tente. L’écuyer surpris s’écarta comme pour laisser au duc le soin de vérifier son travail puis il s’inclina doucement.


Tout est prêt mon seigneur. L’heure est venue de vous équiper…. Et de vaincre avec respect et honneur.

Sitôt parlé, La Hire se dirigea vers le mannequin. Il commença à dessangler les éléments de l’armure pour en vêtir le duc d’Alluyes. L’heure n’était plus à l’humour ou à la plaisanterie, l’écuyer restait grave, tentant de rester totalement neutre afin de ne point laisser paraître ses émotions envers le duc dont rien ne devait troubler la concentration.

Les trompettes n’allèrent pas tarder à appeler les combattants.

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Guy_de_dampierre
Pour la deuxième fois, il avait Boudicca en face de lui au cours d'une joute.

Leur première rencontre avait été à l'avantage du Flamand. Et il espérait bien continuer sur cette bonne lancée.

S'approchant de son adversaire avant le combat, il la salua courtoisement en souriant.


Ravi, Madame de vous revoir, je vous souhaite bonne chance. D'autant que vous avez une revanche à prendre.

Gagnant chacun leur place, Guy abaissa sa visière et se fit tendre sa lance en attendant le signal de Minerve.

Voyant le drapeau s'agiter, il élança sa monture vers celle de la Dame de Roches Saint-Quentin.

Schield en Vriend!!!

Il ajusta la lance dans l'axe de la silhouette qui se dirigeait vers lui, visant soigneusement son écu. Puis, ce fut le choc. Le jeune seigneur le sentit dans son bras droit, celui qui tenait la lance, que dans son bras gauche, celui qui tenait le bouclier. Le bruit caractéristique du bris de bois vint se perdres à ses oreilles. A peine eut-il le temps de se dire qu'ils avaient tout deux touché, qu'il se sentit perdre l'équilibre.Il tenta de se rattraper, mais sa chute était déjà trop bien entamée. Impuissant, il ne put que lâcher pour lui.

Et m...

Avant de s'étaler, assez mollement, au sol. Vraiment, la plus bête chute du monde.

Minerve annonça la victoire de Boudicca d'Arkan, et Guy poussa un grand soupir de dépit. Perdre comme ça au tour éliminatoire avait quelque chose de frustrant. Mais ça faisait partie du sport.

Il se releva sa mal, se débarassa de son heaume et put aller, à pied, à la rencontre de la victorieuse dame.


Excellente passe, Madame... je crois que nous sommes désormais quittes. Ce fut un plaisir que de me faire renverser par une si charmante opposante.

Il laissa échapper un sourire en prenant conscience de l'ambiguité involontaire de son propos...
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Akane
Citation:
Que s'avance sur la lice, Gamalinas Lanas, Seigneur de Saint-Gervais les Bains et de Versonnex et Akane Giffard - De Clairval, Duchesse de Cany, Vicomtesse de Vernon et Bolbec, Vicomtesse douairière de Carentan, Grand Chambellan de France. Joutera en l'honneur de la Famille Giffard.


Première lance...
Deux jouteurs n'ayant que peu d'expérience, Minerve les voit avancer, elle donne le départ, ils prennent, avec vitesse, la direction de la lice, les lances se croisent, et touchent! Mais seul le Seigneur brise sa lance et fait chuter son adversaire. Fort heureusement la Duchesse n'a rien et se relève sans peine.


Gamalinas Lanas est déclaré vainqueur.


La brune aidée par Aeglos et Paul, elle monta sur son fidèle destrier. Aeglos lui glissa quelques mots encourageants auxquels la brune répondit par un unique hochement de tête, gardant ainsi toute sa concentration.

Entrée en lice, cela faisait si longtemps… En un geste, elle place correctement sa lance, baisse la visière de son heaume, murmure pour elle-même son cry et la devise, puis s’élance rapidement, un peu trop d’ailleurs… Son geste manque de précision, même si les deux lances se croisent.

Le temps qu’elle le réalise, la lance de son adversaire se brise et la désarçonne.
Et la chute, une belle chute sur le séant… Quelques instants furent néanmoins nécessaires car elle se trouvait sonnée, mais sans peine, elle se relevait lentement.

Déjà Aeglos se précipitait vers elle et l’aida à sortir direction le campement pour l’aider à ôter son armure. Ainsi, elle pourrait des gradins assister au reste du tournoi par la suite.

Elle pestait quelque peu et se trouvait légèrement vexée… Finalement, personne n’était venu l’encourager, ou, lui faire la morale car cette distraction se trouvait fort dangereuse… Et bien tant pis ! Elle reparticiperait à d’autres événements du genre !

Le bon côté des choses, c’est qu’elle pourrait apprendre de nouvelles choses à son écuyer et page, lui expliquant comment se passait finalement les joutes…

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Semper Paratus Servio
Lexhor
Après avoir discuté avec son écuyer, le duc sortit de sa tente et fit un tour pour se calmer. Il n'avait jamais été aussi préoccupé par un duel qu'en ce jour où le destin semblait s'acharner. Dieu semblait vouloir le mettre à l'épreuve et Lexhor entendait bien lui montrer qu'il était capable d'affronter de franchir celle-ci.
Sa promenade spirituelle terminée, il retourna à sa tente et, lorsqu'il y pénétra, découvrit son armure, trônant au milieu de la tente, qu'Etienne avait prit soin de faire rénover après Villeségure. Le pair resta silencieux quelques instant, contemplant cette merveille forgée en Orléans.


Tu t'es surpassé Etienne, vraiment. Avec une armure comme celle-ci, je perde une mauvaise excuse en cas de mauvais résultat.

Sourire.

Mais ça en vaut la peine, j'ai hâte de la porter. A toi de jouer Etienne, fais ton office!

Un sourire et le duc enlève ses vêtements d’apparat pour enfiler son armure. Le jeune écuyer fit son office et le duc fut habilement équipé. Peu après le tocsin résonna, annonçant les premiers duels.
Lexhor pu apprécier certains combat avant de passer et se rassurer concernant la duchesse de Cany. Certes, la jeune femme avait perdu son premier duel, ce qui n'avait rien de réjouissant, mais elle n'était pas blessée et ne risquait pas de l'être ce jour là. Et ça, ça lui convenait. Il n'eut ni la possibilité, ni le temps de lui adresser quelques mots puisqu'il joutait juste après elle.
Un sourire et un signe de la tête et il fallait déjà grimper sur son frison noir, aidé d'Etienne et de deux gens d'armes.
Heaume puis gantelets enfilés. Lance en en place, pieds calés. Le duc était prêt à affronter son adversaire.
Un léger mouvement de cou, de droit à gauche pour se détendre et le duc lève sa lance, saluant ainsi son adversaire et le juge diseur, signifiant qu'il était prêt.
Au signal du juge, le duc était déterminé à remettre les pendules à l'heure et rendre la monnaie de sa pièce à monsieur Minerve.

Le signal donné, le duc d'Alluyes éperonna sa monture et le jeune frison bondit en avant. Puissant et rapide, ce cheval était sans conteste un atout important pour le pair.
Les deux jouteurs se rapprochaient l'un de l'autre et il était temps de lancer son cry.


Orlééééééaaaaaans!

A la croisée, Lexhor ajusta parfaitement sa lance, déterminé et attentif. Prenant appui sur ses étriers, il se propulsa vers m'avant et parvint à encaisser le choc du coup de son adversaire.
Les chevaux se croisent et le pair est toujours en selle. Un bruit sourd se fait entendre et il comprend qu'il a envoyé son adversaire au sol. Le juge confirme sa victoire qu'il peut savourer, lancer brisée levée au ciel.
demi-tour puis il descend de monture et salut son adversaire qui se porte bien, avant de sortir de la lice avec Etienne.


Tu vois que je pouvais le battre. Ma jambe va bien. Fallait pas t'en faire comme ça mon grand!

Mauvaise foi? Si peu. Le duc riait et La Hire n'était pas dupe. Il ébouriffa les cheveux du jeune homme à qui il devait beaucoup, et il le savait.
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Guillaume_de_jeneffe
De corvée éliminatoire. Il était de corvée éliminatoire. Soit une chance de plus de se retrouver jeté à bas qu’en temps normal. On ne pouvait pas introduire une clause dérogatoire disant que les vassaux de Minerve étaient exemptés de ce genre de choses, non ? Et comme si ce n’était pas assez, voila qu’il allait devoir affronter le seigneur d’Etampes. Allons bon. Il ne pouvait pas se fader un débutant chez qui le lait coulait encore des narines plutôt ? C’était trop demander peut-être ?

Visiblement oui car on en était déjà au moment de lui présenter son heaume sommé de la licorne cabrée. Il n’allait plus être question de tarder, sous peine de se retrouver déclassé pour défaut de présence. Ce qui, là, pour le coup, serait encore pire que de vider les étriers dès la première passe. Allez, ça ne pouvait pas être si grave, après tout. Si ? Bon, tant pis… On lui présenta sa monture, à la sortie de sa tente. Et comme cette dernière, l’animal revêtait une parure spéciale. Dame, c’est que les joutes avaient lieu sur ses presque terres en ce jour. Il avait donc commandé des aunes et des aunes de tissus blancs comme neige sur lesquels avaient été brodés les signes héraldiques de sa charge. Pas question donc d’y paraître comme en temps normal. L’armure, par contre, était restée la même. De la bonne platte rehaussée de quelques gravures, dont celle qui reprenait le motif de son collier de chevalier.

Une traction, une poussée et le voici sur sa selle. D’un léger coup d’éperon, il fait avancer le gros frison qui le porte ce jour. Et se place en bout de lice, aux côtés de plusieurs de ses « compagnons de jeu ». Après avoir assisté depuis les tribunes à la chute de son comtal compatriote – peste –, à la victoire du vicomte de Tournel contre son ancien frère d’armes – comment décider qui il souhaitait voir triompher ? –, et à nombre d’autres combats où il se sentait moins impliqué, il lui fallait désormais deviner l’issue de ceux de l’après-midi au travers des fentes de son chef de métal. Et la défaite du seigneur Flamand fieffé au sud n’était guère pour le satisfaire. À peine si la victoire de celle avec qui il avait correspondu lors de son dernier passage en Champagne lui arracha un sourire. Faudra-t-il qu’en plus d’être le seul Licorneux, il soit aussi l’ultime défenseur du comté au Lion ? Heureusement que deux consorts attendaient encore leur tour après lui.

Enfin c’est à lui. Allez, plus rapidement il y serait, plus rapidement ce serait fini. D’une façon ou d’une autre. Répéter le cérémonial qui a si souvent fonctionné. Piquer des deux, abaisser sa lance et y mettre toute son énergie afin d’au moins briser la première lance. Et c’est ce qu’il parvient à faire en explosant le tronc de bois contre l’armure champenoise. Une exclamation gutturale vient couronner cette réussite. Pas encore fini, le vieux…

Deuxième lance. En espérant que cette fois-ci non plus il ne soit pas touché. Et difficile de croiser les doigts dans sa situation… C’est reparti. Après un instant d’hésitation – surpris par le départ de sa monture, peut-être – il reprend ses esprits et le visage déformé par la concentration, il ne pense plus qu’à une chose. Le métal adverse. Le toucher à la poitrine. Ne faire qu’un avec l’arme. Lui transmettre sa rage. Et, si dieu le veut… Victoire !

En une volte, il est de retour à proximité du jeune homme, ce qu’il reste de sa lance ayant déjà été abandonné aux valets du lieu. Et se penche au-dessus de lui pour estimer la gravité de la blessure, si blessure il y a… Car il ne s’est pas relevé immédiatement..

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Gamalinas
D'abord le soleret de senestre, toujours, puis le soleret de dextre et une gorgée de génépi, toujours. On venait de l'informer que la dame de Lasson avait gagnée sa rencontre. Un bon présage peut être, pensa Gamalinas, alors qu'il avançait vers son destrier.

Pour la troisième fois, ce fut une dame qui se trouva face à lui. Dans les deux premières rencontre il n'avait pu remporter la rencontre. Il fallait dire qu'il était peu confiant en se plaçant en bout de lice. Face à son adversaire, la course commença, lancée par l'arbitre et les bêtes allèrent l'une contre l'autre.

Saint Gervais était détendu derrière sa salade, sans espoir, juste pour le panache. Il déroulait sa science comme on pétrit de la pâte, machinalement. Au moment de la rencontre il se sentit déjà tomber, mais non. On ne le toucha pas, étrange. Et lui toucha, étrange aussi, puis sa lance se brisa, soudain poussé par un élan de curiosité il tourna la tête vers la duchesse. Etrangement sa Grâce, avec grâce quittait la selle. Non ! avait il remporté le duel ?

Pendant le chemin que parcourrait le cheval vers l'autre bout de la lice, Gamalinas restait rivé sur son adversaire au sol. Il n'y croyait pas, jusqu'au moment où le héraut proclama sa victoire. Etonnant !

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Actarius
[Silec VS Actarius]

La valetaille était entrée et bientôt, fixé à la manière d'un épouvantail, le Vicomte se laissa absorber par ses pensées. Il revivait cette visite imprévue cependant que les pièces d'armure commençaient de le recouvrir. Il revoyait ce regard opalin, ces lèvres incarnadines, cette silhouette s'en retourner avec grâce. Etait-elle heureuse de ses efforts ? Avait-il enfin répondu à ses attentes ? Le Mendois n'en était pas vraiment certain. Puis, les intuitions qu'il avait souvent établies en certitudes ne lui servaient que rarement. Soit il s'égarait dans l'erreur, soit il fonçait trop abruptement dans une vérité douloureuse, précipitant les drames et les incompréhensions. Bref, il se perdait en considérations et questionnement d'amoureux éperdu, il se reportait dans une adolescence curieuse des choses de la vie, du mystère féminin.

"Encuirassé" de pieds en cape, un listel soigneusement plié contre son coeur, sous son plastron, il demanda à ce qu'on le laissât seul quelques instants. Il s'efforça de détourner son esprit de la Prinzessin pour se concentrer sur les joutes. Cela n'avait rien d'une sinécure tant la Bourguignonne possédait empire sur chacune de ses pensées, à plus forte raison encore après ce don si merveilleux... Silec de Joncheray Vaucanson. Le nom lui rappelait vaguement quelque chose. Peut-être d'autres joutes, peut-être une candidature à un poste d'officier royal aperçue ici ou là, une saisine ? Pour sûr, un adversaire difficile à battre, comme tous les adversaires auxquels le Phénix, peu en réussite dans l'exercice des joutes, pouvait se mesurer. L'Euphor n'avait jamais vraiment brillé, une victoire de ci de là, mais aucune véritable performance de choix. Chose qui avait le don de titiller son caractère toujours porté vers la victoire. Il désirait s'améliorer, commencer également d'être craint sur la lice, de remporter des succès de prestige, de lui montrer enfin à elle, car il savait qu'elle serait souvent dans les tribunes, qu'il n'était pas un manche perdu pour la discipline.

Ce fut dans cet état d'esprit conquérant, pour ne pas dire un brin hargneux, qu'il fit son apparition en selle. Ses yeux grimpèrent naturellement vers la tribune afin de puiser un peu de cette source vitale, dont il avait infiniment besoin en toute occasion. Et le Coeur d'Oc ne connut pas de déception. Toujours aussi belle, elle se tenait "là-haut" avec une grâce confinant à tous les euphémismes. Le vit-elle ? Sans doute. Il ne le sut pas car son regard se détourna bien vite. Les convenances... Mais il avait étanché sa soif, un seul instant de cette vision enchanteresse avait suffi à le ragaillardir, à le maintenir dans cette volonté de conquête, de réussir l'impossible, juste pour elle.

Les drapeaux s'abaissèrent, les chevaux galopèrent et bientôt les lances se brisèrent. Le choc, terrible, ne désarçonna pas le Languedocien mené par son euphorie. Le même enthousiasme qui semblait avoir décuplé la puissance de sa "frappe" qui avait fait choir son adversaire. Une victoire propre, sans histoire, comme jamais il n'en avait connue, alors même qu'il ne se doutait pas un instant que ce Silec était bien mieux classé que lui dans la Ligue des joutes. Un petit exploit en somme, qui mit en joie notre Pair. Il salua le vaincu et disparut après un fugace coup d'oeil en direction des tribunes, histoire de fêter cette victoire avec un peu de travail...

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