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8ème de Finale – Joutes d'avril 1460

Deedlitt
Oyez, Oyez, voici les noms des braves toujours en lice pour ces 8 ème de finale.

Citation:
Arnaut de Malemort, Comte de Turenne affrontera Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare.



Citation:
Ereon D'Asceline, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne affrontera Célénya Océalys dicte Ptitmec13, Dame de Lasson, Poursuivante d'Armes de Minerve.



Citation:
Keridil d'Amahir-Euphor, Duc d'Orléans, Vicomte de Montpipeau, Baron de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly affrontera Valeryane de Llobregat de la Duranxie

dame d'Aussillon.



Citation:
Bourguignon de Sorel, Duc de Beaugency, Vicomte de Fronsac et Baron de Chécy affrontera Boudicca d'Arkan, Dame des Roches Saint Quentin.



Citation:
Hersent d'Ar Sparfel, Dame de Maizières et de Vignory affrontera Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin.



Citation:
Gamalinas Lanas, Seigneur de Saint-Gervais les Bains et de Versonnex affrontera Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron de Chateau-Landon et d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes de France et Pair de France.



Citation:
Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute affrontera Colombe Alix Amnell, Dame d'Ussy-sur-Marne.

[Blason en construction]



Citation:
Ellesya de la Louveterie Arduilet, Duchesse d'Amboise et de Luynes, Vicomtesse de Montbazon, Baronne de Vouvray affrontera Kantin Aymeric de Mialans, dict Auvergne, Seigneur de Banson.


_________________
La_hire
Sitôt le tour préliminaire passés, Etienne de Vignolles était rentré au campement d'Amahir. Il donna ses ordres aux gens de la mesnie, tandis que lui en bon écuyer-intendant, s'occupa de la monture du duc. L'effort qu'on demandait à l'animal était bref et violent et il était important que l'animal soit en pleine forme. Sans lui enlever son équipement puisque le second tour n'allait pas tarder, La Hire bouchonna rapidement les parties accessibles de la monture. Un seau d'eau histoire d'hydrater un peu le destrier sans le noyer était l'affaire de quelques instants. Une petite vérification des sangles du filet, du maintien de la sangle de la selle et l'animal était prêt pour le second affrontement.

Il venait de terminer son inspection que la trompette annonçant la publication des duels pour le 8éme de finale résonna dans le champ. Etienne caressa un instant le museau, puis l'encolure du cheval puis il se dirigea vers la lice. N'ayant pas entendu le juge diseur annoncer les duels, il du se rabattre sur le tableau d'affichage où moult valets, pages, écuyers étaient présents pour s'enquérir eux aussi du nom du prochain adversaire de leur seigneur. Il attendit patiemment son tour pour s'approcher suffisamment du tableau pour regarder les armoiries se faisant face sur le vélin exposé.

Il n'était pas spécialiste en héraldique mais il reconnaissait aisément les plus célèbres armoiries que lui avait apprises Bulvaï ou Lexhor. Il reconnaissait aussi aisément celles qu'il avait déjà pu voir en tournoi mais celles qu'il voyait face aux armoiries d'Alluyes lui étaient inconnues. Il écouta un peu les conversations puis demanda à un autre écuyer qui visiblement avait l'air de les connaitre avant de s'en retourner au campement.

Le duc n'était pas dehors, Etienne écarta un pan de tissu et entra dans la tente de Lexhor. Se dernier assis dans un fauteuil regardait sa lame, peut-être songeait-il au tour suivant, à moins qu'il ne songea à autre chose, comme à une dame par exemple. Ne voulant pas troubler les pensées ducales et pairiennes, Etienne se planta sur un coté de la tente. Après un court instant et conscient de la présence de son écuyer, Lexhor sortit de ses pensées, tourna la tête vers Etienne en lui lançant un regard interrogateur comme s'il savait déjà de quoi La Hire allait l'entretenir.


Il s'agit de Messire Gamalinas Lanas, Seigneur de Saint-Gervais les Bains et de Versonnex, mon seigneur.

Ne connaissant pas ledit seigneur, Etienne se garda bien d'ajouter une remarque personnelle. Il marqua une pause guettant une réaction, un signe sur le visage du duc puis ajouta.

Tout est prêt. Il ne reste plus qu'à attendre l'appel de Minerve, à moins que vous ne préférez que je vous équipe de suite pour vous rendre immédiatement sur la lice. Il n'y a encore point de seigneur qualifiés, en revanche les tribunes se remplissent de spectateurs. De nombreuses couleurs sont déjà hissées sur les toits ou sur les garde-corps et les barrières. Comme vous l'avez dit avant que nous ne partions d'Orléans: c'est un grand tournoi ! Une chose est sûre mon seigneur, il vous faut rester concentré tant que la joute n'est pas terminée.

Puis l'écuyer se tut pour ne pas troubler le duc s'il voulait replonger dans ses pensées.
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Akane
[ Dans les tribunes... ]

Une fois changée, vêtue d’une robe et d’un mantel rouge carmin à capuche de fourrure, pour la protéger des derniers frimas de saison, la Duchesse tête haute, port altier, se dirigea vers les tribunes, avec à sa suite le jeune Aeglos qui se trouvait être son écuyer.

D’un rapide coup d’œil, elle avisa les gradins pour se chercher une place qui lui permettrait d’être assez proche de la lice, assez pour qu’un homme la remarque. En effectuant sa recherche du regard, elle remarqua la présence de la Sombre qui tentait malgré tout de se cacher sous une capuche… Mais entre mille personnes, elle saurait la reconnaître de part sa stature, sa prestance. La brune avait la sienne, bien différente…

Places donc trouvées à sa convenance, elle indiqua à son écuyer de prendre place, et en fit de même.
Quand elle apprit que l’adversaire de l’Amahir père se trouvait être celui qu’il l’avait mis à terre, elle fit la remarque au jeune normand qui se tenait à ses côtés que si le destin en aurait voulu autrement, elle se serait retrouvée face à lui.

Et quelle attitude aurait-elle eu ?

En y pensant, elle se saisit d’un petit chapelet qui se trouvait dans une de ses poches, et le serra fort dans ses mains. Elle espérait intérieurement qu’il ne lui arrive rien, qu’il réussisse ces huitièmes de finale.
Elle se tenait donc discrètement dans les tribunes, attendant la suite des événements, sans les brusquer. Elle avait passé quelques jours agréables en Alluyes en sa compagnie, quelques jours où entre discussions, rires, repas, promenades équestres à travers son domaine, elle en apprit davantage sur celui vers lequel portait son affection. Il ne s’était rien passé d’autre, si ce n’est un aveu à son arrivée, rien d’autre, car elle laissait faire les choses naturellement, à leur rythme. Le soir venu, après un bain, elle travaillait durement puis s’endormait dans les bras de … Morphée ! Elle attendait patiemment qu’il fasse d’autres pas vers elle, depuis tout ce temps qu’ils se croisaient, recroisaient, se rapprochaient.

Maintenant, elle guettait avec impatience son arrivée, pour voir son passage, mais elle avait peur, oui peur qu’il se blesse…
Chapelet serré un peu plus en ses mains, ramené contre son cœur, azurs limpides et fixes sur la lice. Elle n’oubliait pas son rôle d’instructrice du jour malgré tout, et expliquerait petit à petit les choses au jeune homme.

_________________

Semper Paratus Servio
Aeglos.
[Dans les tribunes]

Après un quiproquo, ne sachant pas s'il devait suivre ou non la duchesse, Aeglos allait attendre au campement Giffard, voyant qu'Akane lui faisait signe de la suivre, il trotina pour la rejoindre, puis la suivit prestement. Par chance, la grand chambellan de France n'était pas tres grande, et ne faisait pas de grande enjambé, ce qui lui permis de suivre le rythme sans probleme, heureusement qu'il aurait bientot sa poussé de croissance, celle-ci commençait a peine et il avait hate de la finir et etre aussi grand, voir plus grand, il l'esperait, que son pere. Il suivit donc la Giffard jusqu'aux tribunes, observant les personnes presentent, une silhouette lui disait quelques choses, mais ne pouvait la reconnaitre, sa capuche l'en empechait, il laissa rapidement cette pensée sortir de son esprit, occupé à observer les jouteurs des 8ème de finales, observant ces cavaliers pret à en decoudre pour le sport et l'honneur. Il avait hate de pouvoir en faire de meme, mais ce n'était malheureusement pas encore possible pour lui.

Après que la duchesse lui ai indiqué ou se placait, il s'assied en observant la lice, il ne restait encore 16 jouteurs, il reconnaissait la plupart des blasons pour les avoir vu soit au louvres, soit en d'autres lieux. Tiens, il n'avait pas vu au premier abord mais le frere de Sa blanche allait jouté, il ne l'avait qu'a peine vu et n'avait pas encore d'avis pour le comte, mais il savait que Blanche l'aimait beaucoup et il adressa donc une petite priere à Aristote pour qu'il ne soit pas blessé afin que sa soeur ne soit pas triste. En parlant d'Aristote, il se souviens qu'il faudrait peut etre qu'il se mette a passer sa pastorale un de ses jours, il avait pris rendez vous avez un diacre pour le faire, mais celui-ci lui ayant posé un lapin, il attendait toujours que cela avance, esperant pouvoir se faire baptiser prochainement. Il observa les autres jouteurs, tiens, Lehxor d'Amahir, il reconnu son blason pour l'avoir ajouté au registre il y avait peu, un autre pair, il ne reconnu pas son blason cependant, qui affronterait Marche, il se promis de bien observer le duel pour le raconter à Sa Blanche quand il rentrerait.

Ecoutant la Giffard il sourit, oui c'est vrai qu'elle aurait surement affronter un jouteur experimenté, dans son esprit, un pair et duc de surcroit était forcément un jouteur aguerri, alors qu'en verité, il n'avait pas la moindre idée si cette pensée s'averait justifié ou non. Il allait lui demandait si elle craignait d'affronter un jouteur experimenté mais se retient, se souvenant qu'elle était une hospitaliere, et donc ne devait pas avoir peur de se genre de duel. Le jeune Aeglos lui aurait crains pour la duchesse, craint qu'elle se blesse, mais elle ne devait pas etre inquieté, pourquoi cette remarque alors? cette pensée fit son petit chemin dans l'esprit du jeune homme, laissant germé une idée, qui refera surface surement bien plus tard, pour l'heure c'est le moment d'observer les joutes.

Il observait les jouteurs se mettre en place, tout d'abord le Pair inconnu, il se dit qu'il faudrait vraiment qu'il travail plus sur les registres pour reconnaitre les jouteurs, et le Malemort, tient, il se rendit compte que c'était étonnant que Blanche ne soit pas là, il pensait qu'elle aurait aimé voir son frere joutée... surement occupé autre part, ou alors elle ignorait qu'il y avait une joute se jour. Il se dit qu'il en entendrait une raler se soir si elle n'avait pas été prévenu, mais bon, il aurait le temps de voir ça plus tard, il n'était pas pressé. Tiens, akane avait une tete etrange, on aurait dit de l'inquietude dans ses yeux, que se passait il? le contrecoup de la joute precedente avec sa chute de cheval? il était sur que ça ne pouvait etre pour cette raison, il essaya de voir ou porté son regard et sourit en voyant vers quelle groupe il se dirigeait, un sourire s'étira sur son visage, l'idée qui germait dans son esprit se fit plus clair et peut etre plus vrai, il faudra etudier ça un peu plus afin de verifier cette théorie, pourquoi pas par une question anodine? C'est donc avec un sourire qu'il se lança.


Oui, vous auriez surement affronté le duc Lexhor, mais, je pense que vous l'auriez vaincu, si vous etes tombé au dernier duel c'est juste un coup de malchance, je suis sur que vous ferez beaucoup mieux la prochaine fois.
enfin... il faut quand meme faire attention, c'est risqué et dangeureux comme sport, il ne faudrait pas qu'il vous arrive quelques choses Akane...


Petite pause et on attaque, et oui, en attendant que les combats commencent, ça faisait une excellente distraction d'essayer de decripter les pensés de la duchesse, seul soucis, comment ammener ça discretement.

Dites, ça vous aurez inquieté de jouter contre sa Grasce Lehxor? j'ai vu que vous aviez l'air... tracassé quand vous en avez parlé tout à l'heure.

Et d'attendre la reponse avec une tete innocente, parfois, ettre jeune pouvait etre tres pratique malgrès tout, il ne savait pas quel allait etre la reponse de la Giffard, mais il verrait bien si son idée était vrai ou non, dans tout les cas, ça occupé et puis il aimait bien discuter avec Akane, donc que des points possitif.
Guy_de_dampierre
[Dans les tribunes]

Guy s'étant débarassé de ses armes et armure s'habilla en habit de cour pour aller suivre la suite de ces joutes.

Les candidats malheureux et pas trop mauvais joueurs s'y retrouvaient pour observer les candidats victorieux continuer à se lancer au galop les uns contre les autres, ce qui constituait un spectacle divertissant et impressionnant.

Le jeune seigneur salua du chef la malheureuse Akane, renversée de sa monture tout à l'heure. Il n'avait pas eu l'occasion de voir la passe, ayant lui-même du regagner sa tente afin de se changer et de se décrasser. La poussière, la boue et la sueur ne manquant pas sur ces lices.


Chère Duchesse, je vois que vous n'avez pas eu plus de chance que moi.

Il lui sourit en s'asseyant à côté d'elle.

J'espère que la place est libre?

L'écuyer à droite, Guy à gauche, on pouvait dire qu'elle était bien entourée, même si la place ne manquait pas dans ces tribunes réservées à la noblesse. Nul doute qu'elles allaient se remplir au fur et à mesure des éliminations.

Avez-vous un champion?

Demanda-t-il avec curiosité.
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Deedlitt
Au matin du seconde jour, Minerve fît sonner les bucines pour rassembler les participants.

Citation:
Pour ouvrir ces 8ème de Finale, que s'avance sur la lice Arnaut de Malemort, Comte de Turenne et Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare.



Première lance...
Les deux jouteurs s'avancent et font signe qu'ils sont prêts. Minerve l'est aussi. Et c'est parti! Ils s'élancent l'un vers l'autre et ce sera tout pour cette passe. Personne ne touche, un tour d'observation peut-être, après tout il était tôt ce matin là.

Seconde lance...
Le demi tour en bout de lice réglementaire et ils sont repartis, plus déterminés semble-t'il. Les lances s'abaissent et se croisent, le héraut manque de peu sa cible, alors que le pair fait mouche, il touche et brise sa lance, sans autre forme de procès il envoie valser son adversaire sur le sable de la lice. Celui-ci met quelques instants à se relever, il est blessé légèrement aux reins. Minerve fait signe aux écuyers du Comte qu'ils le rejoignent.


Actarius d'Euphor est déclaré vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Ereon D'Asceline, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne et Célénya Océalys dicte Ptitmec13, Dame de Lasson, Poursuivante d'Armes de Minerve.



Première lance...
Les deux jouteurs se présentent, Minerve donne le départ, aussi dit aussi tôt fait. Duel de noble champenois, les lances s'abaissent et se croisent, mais seule celle du baron touche et se brise. La dame destabilisé par le choc ne peut tenir sur son destrier et chute. Quelques instants passent, elle fait signe que tout va bien, aucune blessure n'est à déplorer.


Ereon D'Asceline est déclaré vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Keridil d'Amahir-Euphor, Duc d'Orléans, Vicomte de Montpipeau, Baron de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly et Valeryane de Llobregat de la Duranxie,
dame d'Aussillon.



Première lance...
Minerve avait observé les éliminatoires, la dame souffrait de nombreuses blessures suite à son duel à l'épée, elle se demandait comment cela allait se passer.
Les jouteurs s'avancent et Minerve donne le départ, les jouteurs talonnent leurs chevaux, les lances se croisent, et touchent ! le Duc touche mais sa lance ne se brise pas, la dame peut-être poussée par la rage de vaincre touche également et brise sa lance. Le duc surpris par l'assaut violent de l'adversaire chute de son destrier en bout de lice. Chute sans conséquence, ni blessure.


Valeryane de Llobregat de la Duranxie est déclarée vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Bourguignon de Sorel, Duc de Beaugency, Vicomte de Fronsac et Baron de Chécy et Boudicca d'Arkan, Dame des Roches Saint Quentin.



Première lance...
Les deux jouteurs prennent la direction de la lice, Minerve abaisse son drapeau, les deux adversaires file comme le vent l'un vers l'autre. Les lances se croisent et touchent, mais aucune ne se brise. Les deux jouteurs restent en selle.

Seconde lance...
Quelques instants plus tard ils se font face à nouveau, les lances s'abaissent et touchent une fois de plus. Celle du Duc se brise alors que celle de la dame reste intacte. Celle-ci ne peut résister au choc et chute sur le sable de la lice. Elle se relève sans difficulté peu de temps après, elle n'est pas blessée.


Bourguignon de Sorel est déclaré vainqueur.

_________________
Deedlitt
En début d'après-midi, Minerve revint en bord de lice pour ouvrir les dernières hostilités de ces 8ème de finale.

Citation:
Que s'avance sur la lice, Hersent d'Ar Sparfel, Dame de Maizières et de Vignory et Guillaume de Jeneffe, Grand Ecuyer de France, chevalier de l'Ordre royal de la Licorne, Vicomte de Marchiennes, Seigneur de Wavrin.



Première lance....
Un jouteur très expérimenté, contre une nouvelle venue sur le sable de la lice, il fallait voir ça.
Les jouteurs s'avancent, et font signe que les festivités peuvent commencées. Minerve ne se fit pas prier et donner le signal de départ.
Aussitôt dit aussi tôt fait, déjà les lances s'abaissent et se croisent, mais seule celle du Chevalier touche et se brise, sans pitié aucune il envoie son adversaire sur le sable.


Guillaume de Jeneffe est déclaré vainqueur.


Citation:
que s'avance sur la lice, Gamalinas Lanas, Seigneur de Saint-Gervais les Bains et de Versonnex et Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron de Chateau-Landon et d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Maréchal d'Armes de France et Pair de France.



Première lance...
Minerve s'assure que les deux jouteurs sont prêts et donne son aval pour la première lance. Ils semblent tout deux déterminés, et cela se voit, les lances touchent et se brisent ! Dans un bruit assourdissant, et milles petits bris de bois, on pu voir un nuage de poussière... Suspens... La poussière retombe....C'est le seigneur qui est à terre! après un choc comme celui-ci on aurait pu s'attendre à une belle blessure, mais il n'en est rien, il semble solide comme les falaise de l'Albion!


Lexhor d'Amahir est déclaré vainqueur.


Citation:
Que s'avance sur la lice, Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute et Colombe Alix Amnell, Dame d'Ussy-sur-Marne.

[Blason en construction]

Première lance...
Les jouteurs s'avancent, Minerve leurs donne sa bénédiction, les chevaux hennissent et partent ventre à terre. Les lances se croisent, celle du marquis touche sa cible en plein dans l'écu, alors que la dame le manque de peu. Tous deux restent en selle.

Seconde lance...
Les jouteurs partent pour un second tour, mais cette fois ci peut d'action, aucun jouteur ne touchent.

Troisième lance...
Les jouteurs s'élancent pour ce qui doit être le dernier échange réglementaire, les lances s'abaissent et une fois de plus, seul le marquis touche et brise sa lance. Cette fois-ci plus technique, il désarçonne son adversaire. La dame chute sur le sable de la lice, mais aucune blessure n'est à déplorer.


Argael Devirieux est déclaré vainqueur.


Citation:
Pour ce dernier duel des huitième de finale, que s'avance sur la lice, Ellesya de la Louveterie Arduilet, Duchesse d'Amboise et de Luynes, Vicomtesse de Montbazon, Baronne de Vouvray et Kantin Aymeric de Mialans, dict Auvergne, Seigneur de Banson.



Première lance...
Minerve attend qu'ils soient prêts, une fois ceci fait, elle leur fait signe qu'ils peuvent y aller.
Avec fougue est vélocité ils prennent le départ de la lice, les lances s'abaissent... Mais rien n'y fait les deux jouteurs manquent leur cible.

Seconde lance...
Une fois de plus ils se retrouvent face à face, avec technique et méfiance, ils s'observent une fois de plus.

Troisième lance...
Un demi tour en bout de lice, et les voilà qui se croisent à nouveau, mais pas pour rien cette fois. Les lances touchent et se brisent ! Comme quoi l'observation, ça peut avoir du bon, c'est la duchesse qui sous l'assaut du vigoureux Seigneur tombe de sa monture. Mais l'échange de clôture fut des plus spectaculaire.


Kantin Aymeric de Mialans est déclaré vainqueur.


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Akane
[ Toujours dans les tribunes… ]

Aeglos s’inquiétait pour sa responsable, ce qui la fait sourire. Rassurante, elle lui adressa quelques mots

- Mais non, il ne m’arrivera rien…Et vous avez bien deviné, j’aurai été ennuyée de jouter contre Sa Seigneurie, mais le principe étant, j’aurai honoré ma participation, avec bien des craintes…

A peine eut-elle prononcé ces quelques mots, et surtout n’ayant pas pu dire autre chose, que le seigneur avec lequel elle s’était entretenue avant les éliminatoires revint s’installer à ses côtés…

- Faites, cette place n’est point encore réservée… Oui la malchance effectivement, mais je ne désespère pas de faire mieux aux prochaines !

Et là, une question, question qui la surpris, mais à laquelle elle avait le tact de répondre.

- Etant donné que je participais à ce tournoi, je ne me suis pas posée la question d’avoir un champion ou non… Néanmoins, peut-être un jour…

En disant cela, son esprit vagabondait, ses pensées allèrent à un jouteur bien particulier du tournoi, orléanais de son état. Le signal des huitièmes fut donné, elle commenta les différentes rencontres à Aeglos, échangea à propos avec le Seigneur de Dampierre. L’Euphor gagnant, le Marchiennes de même, ainsi que le Sorel, cela ne l’étonnait guère.

Quand l’Amahir entra en lice, c’est ses azurs qui se posèrent sur lui, chapelet de nouveau étreint sur sa poitrine, cœur battant…
Ils s’élancent, et le choc, choc des plus violents, les deux lances de brisent dans un vacarme, des bris de bois volent et un grand nuage de poussière alors qu’un homme chute…

La brune se relève rapidement, la peur au ventre...
Alors que la poussière retombe, elle constate que c’est l’adversaire du Pair qui se trouve à terre. Soulagée, mais toujours debout, elle regardait toujours l’orléanais, guettant ainsi si tout allait bien pour lui.
En tous cas, elle était satisfaite, il semblait bien en selle et il passait avec brio les huitièmes de finale !

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Semper Paratus Servio
Guy_de_dampierre
Guy sourit à la réponse d'Akane et à son air pensif juste après. La Duchesse serait-elle fleur bleue?

Les jouteurs de ce tour le tirèrent de cette pensée quand la lance du Flamand se brisa violemment sur le bouclier de la pauvre Hersent qui en fut ejectée de sa selle.


Aouch!

S'exclama le jeune homme en voyant son ancienne camarade à Belrupt ainsi choir. Ayant eu le temps de constater qu"elle se relevait, il put poursuivre.

Magnifique touche, au demeurant. Monsieur de Marchiennes ne perd pas la main décidemment. Lui arrive-t-il de laisser une chance à ses adversaires?

La réponse devait être "non", mais bon, peut-être qu'Akane avait une meilleure réponse.
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Lexhor
[Sous sa tente]

Lorsque son écuyer entre sous sa tente, entre les éliminatoires et les huitièmes de finale, le duc s'était plongé dans des pensées diverses et variées. Il se leva lorsqu'il prit conscience de la présence d'Etienne et écouta ce qu'il avait à lui dire.

Inconnu au bataillon. Dit-il, à l'annonce du nom de son prochain adversaire.

Prépare moi maintenant, s'il te plait. J'ai besoin de prendre l'air et les duels ne tarderont pas de toute manière.

Sur ces mots, la préparation du duc recommença une nouvelle fois, avec autant de soin et d'application. Rien n'était laissé au hasard.
Puis vint le temps de se rendre en bords de lice et de voir Bourguignon l'emporter, avant que son propre fils ne soit envoyé au tapis. Keridil devait encore travailler!

Enfin, ce fut le tour du pair d'entrer en lice. Aidé par son écuyer, il grimpa sur son frison se mit en position avant d'enfiler gantelets et heaume. L'occasion de glisser un mot à son écuyer, au sujet de son adversaire.


Ces armes ne sont pas françoyses...

Le duc se redressa et se mit en place. Signe à Minerve et à son adversaire, après avoir attrapé sa lance.
Et le signal est enfin lance. Il vide son esprit et lance Arod vers le bout de lice opposé. Déterminé et concentré, il ne pensait plus qu'à exploser l'extrémité de sa lance sur l'écu ou l'armure de son adversaire et à rester en selle.
A la croisée, Lexhor abaissa sa lance et ajusta son adversaire. Le chose fut rude et le bout de la lance du pair, ceint de l'étoffe de sa promise, vola en éclat. Le sable de la lice se souleva en un nuage. Lexhor avait de nouveau envoyé son adversaire au tapis, dès la première passe.

Lance brisée levée en l'air, le pair savourait sa nouvelle victoire. La réussite était jusque là au rendez-vous.
Il fit demi-tour, descendit de cheval et salua son adversaire avant de ramasser l'étoffe. Etienne avait récupéré le frison et le duc, en sortant de la lice, fit un léger signe de la main à la duchesse de Cany, afin de lui montrer qu'il conservait ce qu'elle lui avait confiée, pour le prochain tour.


Se rapprochant de La Hire, il glissa quelques mots à son jeune écuyer qui, il en était certain, le raviraient.

Tu parlais de Guillaume de Jeneffe tout à l'heure. Et bien tu auras l'occasion de le voir prouver sa valeur contre moi, au prochain tour. Tu n'es pas encore habitué, mais le tableau est désormais fait. Les jouteurs vainqueurs des deux premiers duels de ces huitièmes de finale se rencontreront en quarts, et ainsi de suite.

Sourire.

Il y a de fortes chances que le tournois s'arrête là pour moi, mais ce sera un beau duel et une défaite honorable.

Mais pour mettre toute les chances de son côté, le duc devait prendre un peu de repos.

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Ereon
Citation:
Que s'avance sur la lice, Ereon D'Asceline, Ereon D'Asceline, Baron de Maligny, Seigneur de Biercy et de Rosoy sur Amance, Intendant des Finances pour la Champagne et Célénya Océalys dicte Ptitmec13, Dame de Lasson, Poursuivante d'Armes de Minerve.



Première lance...
Les deux jouteurs se présentent, Minerve donne le départ, aussi dit aussi tôt fait. Duel de noble champenois, les lances s'abaissent et se croisent, mais seule celle du baron touche et se brise. La dame destabilisé par le choc ne peut tenir sur son destrier et chute. Quelques instants passent, elle fait signe que tout va bien, aucune blessure n'est à déplorer.


Ereon D'Asceline est déclaré vainqueur.


Ereon entendit son nom et se présenta en lice. Il arriva donc de son côté et au loin, il vit la jeune femme qu'il connait assez bien.

Il baisse la visière de son casque et commença a prendre sa respiration. Le jeune blondinet savait qu'il n'avait aucune chance, mais on ne sait jamais comment tourne les choses à l'avance.

Ereon attrapa la lance et continua de se concentré pour la joute quand soudain, il entendit le départ. Il parti le plus rapidement possible quand soudain il entendu un bruit.

Une fois le silence de retour autour de lui, il pu remarquer que sa lancer était détruite et lui sur sa monture.
Il tourna la tête et vu Célénya était au sol qui donne un geste pour dire que tout va bien.

Ereon était content pour lui, mais déçus pour son amie. C'est les loy du sport et il faut toujours un gagnant et un perdant, mais il devait faire attention qu'au prochain tour, car il pouvait devenir le perdant.
_________________
La_hire
Lexhor venait de passer le cap des 8 éme de finale d’une seule lance et son écuyer fut heureux de la voir galoper vers l’autre bout de la lice lance brisée en l’air. Le duc était un bon jouteur mais force était de constater qu’il n’avait pas eu beaucoup de chance lors des derniers tournois. Etienne savourait donc cette victoire méritée comme si c’était la sienne lorsqu’il vit le pair faire un signe à Madame de Clairval, un morceau d’étoffe à la main. Il sourit en repensant à leur rencontre lors des joutes du Lavardin ou lors du mariage de Kalimalice désormais de Cheroy. A l’instant présent, le duc semblait satisfait de lui et l’écuyer l’était pour lui. Il se doutait bien que le cœur du pair reprenait de nouveau goût à la vie grâce à la belle normande dont il devinait les sentiments à l’égard du duc. Le voir remonter la pente depuis la disparition de son épouse et revivre rendait l’écuyer heureux pour son seigneur dont il avait parfois l’impression de redécouvrir l’homme.

Lorsqu’il attendit sur le bord de la lice en tenant Arod par la bride, il fut surpris d’apprendre que le duc connaissait déjà le nom de son prochain adversaire : Guillaume de Jeneffe.

La Hire ne pipa mot, l’évocation de ce nom résonnait en son esprit. Il ne connaissait pas le vicomte mais son maitre Bulvaï d’Austrasie lui avait déjà parlé de lui comme chevalier de la Licorne, et comme étant un Grand chevalier.

Il regarda Lexhor qui semblait résigné face à cet adversaire redoutable et envisageait déjà la fin du tournoi même si au fond de lui brillait une lueur, une étincelle d'espoir. Etait-ce du à la présence de la belle normande ? Etienne sourit au duc, un petit air malicieux, puis se pinçant doucement la lèvre il lui fit partager son optimisme.

Oui mon seigneur... Messire Guillaume de Jeneffe …. La victoire face à tel chevalier n’en sera que plus … magistrale.
_________________
Coxynel
[Un peu plus tôt]

Les deux champenoises avaient fait route ensemble jusqu'à Vincennes pour vivre leurs premières vraies joutes. L'idée avait résonné dans leurs têtes comme un challenge, une invitation à découvrir l'inconnu, un "sport" mais également comme un affront à la vie qui leur jouait à chacune un mauvais tour parfois. Les deux femmes s'étaient donc décidées à y participer pour se changer les idées et oublier l'espace d'un instant leur tristesse. Elles participeraient donc, mais sans écuyer, sans hommes pour les aider, juste elles et leurs montures.

Le voyage s'était fait sans encombres et dans la bonne humeur. Attila, son fidèle canasson s'était tenu à carreaux et sans lui jouer de mauvais tour. La monture était, en effet, connue pour son manque de sociabilité, ses frasques et ses caprices sur sa maitresse mais malgré cela, l'ex-bonbonnière avait choisi de jouter avec lui.

Une fois sur place, les deux jeunes femmes s'étaient installées dans la partie du campement réservée aux Champenois. Une fois les montures bichonnées et parées des armes de leurs Terres - enfin... pas Attila puisqu'il ne s'était pas laisser faire le bougre ! - la brune et la blonde avaient pris la direction du champ sportif.

Coxynel avait assisté à la réussite d'Ereon et d'Hersent lors des éliminatoires ainsi qu'à la joute d'Aimelin. Elle avait pour sa part été épargnée par cette épreuve.

Lorsque Minerve fit l'annonce des duels pour les huitièmes de final, la blonde entrouvrit la bouche béate... Elle allait donc jouter pour la première fois de sa vie contre Argael Devirieux, qu'elle avait croisé à plusieurs reprises au Castel Champenois, il y a quelques mois.
Ahum, même pas peur la blonde !

... enfin pas très fière quand même.

Surtout qu'elle ne brille jamais par ses exploits lors des "compétitions officielles". La douleur des derniers combats à l'épée en Champagne était encore cuisante. Deux combats, zéro points et deux fessées... Certes, elle était alors enceinte de quelques mois mais quand même.
Une telle défaite égratigne la fierté et met à mal l'orgueil d'une blonde, un poil mauvaise joueuse, mais alors juste un poil !

Elle respira un grand coup, tirant Attila par la bride et



[En route vers la...]

Citation:
Que s'avance sur la lice, Sa Seigneurie Argael Devirieux, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute et Colombe Alix Amnell, Dame d'Ussy-sur-Marne.

[Blason en construction]

Première lance...
Les jouteurs s'avancent, Minerve leurs donne sa bénédiction, les chevaux hennissent et partent ventre à terre. Les lances se croisent, celle du marquis touche sa cible en plein dans l'écu, alors que la dame le manque de peu. Tous deux restent en selle.

Seconde lance...
Les jouteurs partent pour un second tour, mais cette fois ci peut d'action, aucun jouteur ne touchent.

Troisième lance...
Les jouteurs s'élancent pour ce qui doit être le dernier échange réglementaire, les lances s'abaissent et une fois de plus, seul le marquis touche et brise sa lance. Cette fois-ci plus technique, il désarçonne son adversaire. La dame chute sur le sable de la lice, mais aucune blessure n'est à déplorer.


Argael Devirieux est déclaré vainqueur.



[... défaite !]

De son côté de la lice, vissée sur Attila, l'armure reluisante, Coxynel, agrippée à sa lance, bouclier aux couleurs d'Ussy-sur-Marne, s'élança au signal. Concentrée sur l'écu de son adversaire, schématisant dans sa tête sa stratégie. Stratégie qui se résumait en gros à "Fiches ta lance sur son bouclier pour le faire tomber!!"

Le choc ne se fit pas attendre... enfin pour elle... parce que la blonde, elle, manqua le marquis. Malgré tout, la jeune femme ne chuta pas...

Reprenant son souffle, réajustant son bouclier correctement, elle talonna Attila pour le second tour...

... pas mieux ! Elle loupa de nouveau son adversaire...
Peut-être qu'elle manquait de technicité et que se cantonner au "planté du bâton" était insuffisant.

Troisième tour...
M'ouais...
Pour sûr, la technique du "planté du bâton" était bien trop légère.
Une blonde à terre, étalée de tout son long, visage dans le sable et qui savoure pleinement sa défaite...
Petit soupir qui s'échappe alors qu'elle déguste quelques grains de sable au passage.

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ellesya
Sans hâte et avec attention, Ellesya confia le soin de la revêtir de ses plates à son filleul, en guise d'exercice. Cela prit du temps mais ils n'en manquaient pas et ce moment plut à la jeune femme.
Son harnois était sorti de l'armurerie de feu SE Kreuz qui l'avait créé, aidé de sa propre mère -ils étaient tous deux forgerons-, lorsqu'elle avait quitté l'enfance et s'apprêtait à quitter la maisonnée de son tuteur. Il avait bien subi quelques modifications inévitables, tel le gorgerin qui lui avait porté préjudice l'année précédente, sans pour autant qu'il perde son essence au regard de la petite Walkyrie.
Quant au puissant Carnage, qui n'était alors qu'un jeune poulain fraîchement débourré à l'époque – à son image, songea-t'elle -, il accepta sa charge placidement lorsqu'elle se hissa en selle.
Les passes d'armes débutaient à peine, aussi invita t'elle Gaïlen à rejoindre le bord de la lice pour assister au spectacle précédant sa prestation.
Son heaume posé devant elle, elle put observer la fin du premier duel opposant son beau-frère et le Vicomte de Tournel dont elle n'avait pas oublié la rencontre au Lavardin. D'autres visages lui étaient peu ou prou connus même si nul ne lui étaient particulièrement familier à cet instant. Alors qu'Arnaut était au sol, à tout hasard, Sya chercha sa sœur parmi la damerie. Sans succès. Froncement légèrement le nez, elle changea partiellement de sujet et s'adressa à son écuyer du jour.


Quand je suis allée m'enditter des écus des tournoyeurs, j'ai manqué de m'étrangler en découvrant ce que je pris pour une usurpation. En réalité, il ne s'agissait que des armes de Moncontour que j'avais créé à l'époque pour Esyllt. Elles sont extrêmement ressemblantes à celle de Vouvray dont les terres dépendent. Il m'a fallu un long moment pour me rendre compte qu'il s'agissait des armoiries post-maritales de ma sœur et de son époux. A décharge, il faut avouer que je ne les avais pas encore vues ni enregistrées dans l'armorial familial à Amboise.

Il m'est également étrange d'entendre qu'il est Comte de Turenne. Le souvenir de notre oncle, Nico, est encore vivace en mon esprit. Un peu comme si il n'était pas vraiment décédé. Le fait de n'avoir été mise au courant de ses funérailles y est peut-être pour quelque chose. Je ne l'ai pas vraiment enterré dans mon esprit.
Cela mis à part, l'idée qu'une personne de sa parentèle ait pu récupérer son comté me convient.


Alors qu'elle devisait, de nouveaux jouteurs se présentèrent de part et d'autres du champ clos pour se rencontrer avec fracas au centre de la lice.
Enfin le tour de sa vassale fut annoncé.


Voilà ma Dame des Roches Saint Quentin. Touche du bois, Gaïlen!
...
Au moins ne semble t'elle pas navrée.


Guillaume de Jeneffe apparut ensuite. Face à femme inconnue d'elle. Une course régla la question.
Son intérêt se porta alors sur le duel suivant, curieuse qu'elle était de voir si le Duc d'Alluyes remporterait la lance. Le souvenir de son léger impair à Auxerre lui tira un fin sourire amusé.
Encore un duel et son tour serait venu. Il était temps de finir de s'apprêter et d'enfin se concentrer, d'autant plus que son adversaire lui était, lui aussi, inconnu.

Son tour était annoncé. La main de fer et de cuir se referma sur la hampe de la lance qui lui était proposée. La jeune duchesse se fendit encore d'une brève inclinaison en guise de salut pour son adversaire.
Enfin, dans le grondement des sabots foulant le sol battu, elle se porta à la rencontre du héraut d'armes auvergnat mais n'accrocha que de l'air du bout de sa lance.
Au moins ne l'avait-il pas non plus touchée, songea-t'elle pour raffermir sa tension.

Une nouvelle lance aussi peu concluante que la première solda la course suivante.

Vint enfin la troisième et dernière, à ne pas manquer sous peine de prolonger ce spectacle jusqu'à présent sans éclat. Elle poussa Carnage vers l'avant, le cœur battant, pour enfin sentir le bois rompre. Le choc... les chocs. Celui de sa lance mais également l'autre. La force de cette dernière la fit vider sa selle sans lui laisser le temps de lâcher un juron.

Après l'instant nécessaire à la reprise de ses esprits, elle releva la visière lui protégeant le visage et entendit l'annonce de la victoire de son adversaire.
Remise debout, elle se défit de sa protection de tête et lança au gagnant, avec bonne humeur:


Que la bonne fortune vous accompagne dans la suite du tournoi, Messire Kantin.

La défaite n'était pas si terrible, parfois. Et un bon verre ferait oublier les vestiges de la déception.
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Actarius
[Arnaut VS Actarius]


Monseigneur, ce sera le Malemort...

Le Vicomte abandonna sa plume pour se laisser aller à une légère grimace de déplaisir. Il gardait un excellent souvenir de l'ancien comte limousin, de son accueil durant la guerre, de son aide également. Mais depuis ce nom-là était relégué au rang des indésirables dans son esprit. En clair, il n'avait rien contre le jeune homme, sa matrone de mère par contre... il lui conservait une rancoeur pas près de s'estomper. Le Mendois n'avait pas oublié et s'il n'était pas rancunier de coutume, avec feue Sa Majesté, il n'en allait pas de même. Il n'avait pas pleuré à sa mort et n'était pas près de la regretter à l'avenir. Les pensées aigres, les souvenirs douloureux s'évaporèrent cependant rapidement. Il ne subsistait plus de place pour eux dans ce coeur, orné du listel de l'amour. Le rictus laissa place à un radieux sourire.

Et bien, voyons si la chance continue de m'accompagner... Des paroles prononcées avec conviction. Car de fait, il n'avait rien d'un Jeneffe sur la lice. Il n'avait jusqu'alors jamais vraiment brillé et si le présent lui donnait de la volonté à revendre, il n'occultait en rien les précédentes expériences qui l'avaient vu irrémédiablement mordre la poussière d'une manière ou d'une autre. Confiant, mais pas trop, il se fit recouvrir des pièces de son armure, puis gagna la lice. Premier combattant de ces huitièmes de finale présent, il attendit son adversaire et profita de son répit pour lorgner du côté des tribunes. Elle... toujours elle... invariablement, irrémédiablement, irréfutablement, idéalement, incommensurablement, intrinsèquement, intransitivement, incomparablement, inconditionnellement, indécemment, inéluctablement, irrésistiblement elle... L'ocre brûlé croisa l'opalin. Un instant suffit à donner raison au si pertinent Goethe dans sa future inoubliable expression faustienne: das Ewigweibliche ou moins mélodieusement l'éternel féminin.

Le lunaire Malemort arriva cependant et coupa court à cette oeillade d'absolu. On y était. Les drapeaux s'abaissèrent avec des échos de couperet pour un Mendois qui sentit le souffle de la défaite lors du premier échange de politesse avec le Limousin. Fort heureusement, s'il n'avait pas touché, Arnaut n'avait pas fait preuve d'une habileté supérieure. Un tour pour rien, ou presque, puisqu'un tour pour montrer que le coup était jouable, la victoire possible. De quoi gonfler une confiance grandissante, raffermir la volonté et offrir un peu plus de précision pour la passe suivante. Le Coeur d'Oc porta un fort joli coup, de ceux dont il ignorait être capable et offrit une belle équation à l'héritier, un calcul, qu'il avait lui-même testé, sans pour autant contracter une blessure aux reins: soit x la hauteur séparant la selle du sol, soit y la puissance de l'adversaire, soit z la chance, x + y divisé par z équivalait à "aïe".

Fort de ce nouveau succès qui n'avait rien de mathématique, le Coeur d'Oc salua son adversaire et porta un gantelet victorieux sur sa poitrine d'acier, sous laquelle se trouvait un tissu. Un geste vif, un écho métallique. Incompréhensible pour tous, sauf peut-être pour elle qui l'avait vu serrer ce listel contre son poitrail. Fut-il acclamé ? Il ne le sut pas vraiment. Deux victoires au compteur, l'euphorie guettait au point de dissiper un certain sens de la réalité.

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