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[RP] Vengeance d'une blonde

Mariealice
Depuis une semaine, Marie commençait à se demander quelle était la prochaine mauvaise nouvelle qui risquait de lui tomber sur le nez. Mort d'Arthur, Muad malade...

Rentrée à Sémur, elle avait cherché à voir Snell, n'ayant plus de nouvelle depuis quelques temps et au vu des divers évènements, l'inquiétude grandissait tous les jours.

Une missive à l'odeur bien connue lui fut tendue alors qu'elle avait le nez plongé dans un parchemin venant du Conseil bourguignon, ne retenant nul juron au passage. Haussement de sourcils, la Vicomtesse savait déjà que la Princesse avait été libérée et allait, de ce fait, rentrer à la maison sous peu alors quelle catastrophe était en marche?


Citation:
Le bonjour, Vicomtesse,

C'est vers vous, ce jour, que je me tourne, ne sachant plus à quel saint me vouer. La missive que vous avez reçue de ma main le jour de ma libération était accompagnée d'une autre, destinée, celle-ci, à Snell. Le porteur vient tout juste de me rejoindre, après avoir tourné en vain un peu partout : il n'a réussi à trouver Snell que par voie In Gratibus, et les rares mots qu'il m'a faits en réponse ne sont guère pour me rassurer...

Tout me dit qu'il y a de quoi s'alarmer, je le sens en chaque fibre de mon être. Est-il souffrant ? Je ne saurais vous dire à quel point je vous serais reconnaissante de tenter de le savoir. Je ne garde quasiment pas de souvenir de ce qui s'est passé, les derniers détails qui me reviennent se rapportent au désespoir qui était sien du fait d'avoir été contraint par un duc impie de frapper des innocents lors de la plus sainte trève qui soit... J'avais mandé vers ses hommes et lui Monseigneur Lolotse, mais je ne sais ce qu'il en est. Ma fille non plus n'a pas eu de nouvelles, personne en fait que j'interroge par voie de courrier.

Je devrais être en Bourgogne dans trois jours, si tout se passe bien, mais cela me semble bien long en regard de mon inquiétude.

Merci à vous, par avance, puisque je sais que vous aurez à coeur de tenter de me renseigner, et de me rassurer.

Cordialement,
Armoria de Mortain


Un soupir, réponse elle se devait de donner mais point gaie. Entre le procés qui s'annonçait et l'absence totale de la silhouette de l'Infâme Borgne...

Alors qu'elle allait mander un écritoire et un vélin, un soulagement certain vint ôter, pour peu de temps, un poids relatif sur son coeur. Peu de temps parce qu'alors qu'il venait la saluer, la pâleur de son ami lui fit mal et elle vint refermer ses bras sur lui pour l'étreindre avant de le relâcher et de le faire s'asseoir.

Petite conversation, entre deux quintes de toux, où elle lui indiqua l'angoisse d'Armoria, proposition de joindre un mot au sien, lui persuadé d'avoir répondu, elle répondant par la négative au vue de la lettre reçue, courrier aussitôt rédigé pour repartir.


Citation:
Votre Altesse,

Jusqu'à quelques heures auparavant je vous aurais écrit que je n'avais aucune nouvelle mais voici que je viens de le voir et de le ramener chez Gaborn. Il est pâle, tousse et je veux au plus vite qu'il consulte un médicastre.

Rassurez-vous, je ne le croie nullement en péril, juste en manque de soins. Il est persuadé de vous avoir répondu et du coup je joins à ma missive la sienne. Je le veillerai le temps de votre retour.

Par contre, plus préoccupant est le dossier que je vous joins également. Je vous laisse le consulter et attends avec impatience que vous soyez parmi nous, tout comme Gaborn.

Respectueusement.

Marie Alice


Citation:
Bourguignonnes et Bourguignons,

Face au comportement intolérable et inacceptable du général Snell, qui n’a déjà que trop duré.
Bafouant sans mot dire tous les devoir d’un conseiller ducal et d’un haut militaire digne de ce nom, notamment en ne se soumettant point sans explications à ses pairs conseillers et à son Duc aux articles suivants.

Citation:
Art. 213-2 – De la présence des conseillers
Chaque conseiller y possède son bureau, il a le devoir d’y intervenir en cas de besoin de manière à assurer comme il le faut son travail.
Une visite quotidienne de son bureau et des discussions traitant de ses dossiers présentes sur le conseil de bourgogne est souhaitée pour que chaque conseiller assure bien le suivi de ses dossiers.
Une visite tous les deux jours en semaine et une visite durant le week-end (du vendredi soir au dimanche soir) est nécessaire pour assurer le suivi des dossiers communs à tous en cours.
Les seules discussions ou l’intervention de chaque conseiller est nécessaire sont les discussions soumises à un vote.
Ces dispositions sont aussi à appliquer aux différents bureaux qui sont ouvert sur le château de Dijon.


Or il s’avère que le général a été vu au conseil ducal pour la dernière fois le 22 avril en son bureau, et le 28 avril a Savigny.
Citation:
Art. 213-4 – Du devoir de vote
(édit du Duc Asterius du 28 Février 1455)

Tous les conseillers élus ont un devoir de vote.
Si un ou plusieurs membres du conseil ducal constate(nt) qu'un des conseillers présent ne se soumet point à son devoir de vote plusieurs fois de suite, une demande de révocation de ses fonctions pourra être effectuée auprès du Duc en exercice (voir art. 211-5).


Pourtant, cette fin de semaine, se déroulaient deux votes, sans participation de sa part.

Pire même, en cette fin de semaine, une grande crise a opposé la Bourgogne à deux provinces, le Lyonnais-Dauphiné et le Languedoc ; je demandais dès le dimanche 3 mai au Général Snell de retirer l’agrément Bourguignons à l'Armée 13ème d’Urgell, qui est à la base de ces tensions.
Je passais toute cette fin de semaine à essayer de rassurer de nos bonnes intentions ces deux provinces, par discutions et messages divers, leur assurant le retrait de l’agrément.
Malheureusement, le général Snell n’a point obtempéré à mon commandement formel de retrait du dit agrément, faisant ainsi preuve soit d’insubordination, refus d’obéissance, négligence coupable, si ce n’est désertion de son poste comme nous le démontrent ses bien trop rares visites en notre conseil.

En conséquence et en vertu des articles sus-cités, 213-2 et 213-4, constaté par nous même Verbam duc de Bourgogne et fort certainement par bien d’autres conseillers ducaux.
Appliquons immédiatement ce que notre loi prévoit en ce cas-là, c'est-à-dire la révocation, selon l’article suivant

Citation:
Art. 211-5 – De la révocation des Conseillers
Le Duché recognoit au Duc le droit de révoquer les Conseillers de leurs offices. Il ne peut toutefois pas les exclure du Conseil.


D’autre part, hormis le fait avéré de présence bien insuffisante et même douteuse pour l’intégrité de la Bourgogne et de fait pour la sécurité de nous tous Bourguignonnes et Bourguignons.
Je ne puis tolérer ceci!
Un général n’est pas un maillon libre de la chaîne ducale ! Ou qu’il se forme une compagnie franche, l’armée Bourguignonne est avant tout sous autorité du Duc ou Duchesse de Bourgogne.
Son silence et sa non exécution de notre volonté, emmène ce jour la Bourgogne aux portes de la guerre, anéantissant nos efforts diplomatiques.

Force est de constater que, malgré beaucoup de patience de nous-même et de certains conseillers essayant de faire avancer les choses,notamment en matière de remboursement de nos soldats, le général Snell n’assume ou ne veut pas assumer la fonction dont il est investi!

Nous ne pouvons devant les faits que le démettre de ses fonctions et face aux faits gravissimes, résultant de son attitude, que le mettre en procès pour haute trahison, aggravé de sa position de conseiller ducal et général de Bourgogne.
Mandons à notre procureur la mise en accusation prompte et rapide du général, aucune clémence à notre juge, mais laissons tout de même droit de s’expliquer à messire Snell s’il le souhaite et ceci dans les plus bref sdélais que notre justice concède.

Afin de ne point laisser nos terres sans protection, sera procédé dans les jours qui viennent à la nomination d’un autre général.

Fait à Dijon,

le 6 Mai 1457,

Par Sa Grâce Verbam, Duc de Bourgogne.



Citation:
Ma très chère Pénélope,

Je suis désolé de ne pas avoir répondu à ta lettre. Elle m'a procuré tant de bonheur que je crois avoir rêvé d'avoir répondu.

Ton Ulysse t'attend à Ithaque avec impatience. Je n'écris pas plus car Marie attend pour donner la lettre à un messager pour pas que j'oublie de nouveau.

Je t'aime,

Guillaume

_________________
Snell

Les flammes crépitaient dans l'âtre dans une danse incandescente. Pâle et hagard, les yeux rouges et pochés, Snell fixait le feu sans vraiment le voir. Ses pensées étaient perdues au loin, tournant autour d'une jolie blonde qu'il n'avait su protéger. Encore une fois.

Sur la petite table à côté du fauteuil, un bol de soupe froide était oublié. Elle avait été recommandée par le médicastre pour lui redonner des forces. Snell en avait mangé une ou deux cuillèrées, mais la nourriture n'avait plus de goût pour lui et avaler s'avérait difficile. Il avait faim, mais n'avait pas faim en même temps. C'était la même situation avec le sommeil. Il était las et fatigué, mais incapable de dormir.

Un valet le fit sortir de sa contemplation lorsqu'il lui apporta une lettre. Le Borgne fut pris d'un quinte de toux à ce moment, son organisme affaiblit étant une proie de choix pour la maladie.

Il saisit la lettre faiblement, s'étonna un peu qu'elle provenait de Dame Mallory et lut le contenu.


Citation:
Bonjour,

l'ex Capitaine du Lyonnais Dauphiné, le Seigneur de Tassin Demi Lune, Phelim se propose d'assurer votre défense lors de votre procès pour Haute Trahison, qui est une aberration, sachant que le Du aurait pu simplement vous démettre vos fonctions, et nommer un antre conseiller provisoirement Général, afin de retirer l'agrément de l'Armée de Montmayeur. Ils voulait un bouc émissaire sur qui rejeter la faute face aux tensions avec le Languedoc, et il s'en s'en prennent au Général absent... C'est inadmissible.

Vous avez mon soutien.

Cordialement

Mallory


Snell fixa la lettre longuement de son oeil valide. Procès? Haute trahison? Mais qu'était-ce cette histoire?!

Rabroué par une nouvelle énergie, le Borgne se leva.


Marie! Vicomtesse!

Il se rendit jusqu'à la porte avant d'être prit de vertige. S'appuyant sur le cadrage, puis sur les murs, il sorti dans le couloir et se dirigea vers les appartements de son amie.

Vicomtesse!

Il dut s'arrêter quelques fois en chemin, mais arriva finalement et cogna faiblement sur la porte.

Marie, j'ai besoin de vous parler!
_________________
Mariealice
Le médicastre avait demandé du repos, de la nourriture et de le surveiller et l'état général et la mémoire.

Elle surveillait donc, de près. Deux malades mais pas de la même chose, hors de question que l'un d'eux ne remonta pas la pente.

Un valet vint lui porter une missive qu'elle était en train de lire lorsqu'il frappa à la porte en l'appelant.


Citation:
Vicomtesse,

A l'inquiétude vient s'ajouter grande colère, que dis-je, rage profonde. Existe-t-il une chose au monde que ce maraud respecte ?

La Foy et l'Eglise ? Non point, cela nous le savons à présent.

Les droits et devoirs d'un suzerain et d'un vassal ? Pas davantage, les faits en attestant sont nombreux.

Le respect de la vie humaine, fruit de la volonté divine ? Le respect des amitiés ? Non point.

Le souci du bien-être de ses sujets ? Pas une seule seconde.

L'honneur ? Il l'ignore.

Le vivre noblement ? Il n'en sait mie.

Soit. Ma hâte à revenir n'en est que plus grande, et si je ne pensais que demander une faveur à Dieu est péché d'égoïsme, je prierais pour être déjà là. Justice sera demandée, et justice sera faite, ce en tous les domaines de la vie que cet homme bafoue les uns après les autres.

Par la Toison d'Or dont je m'honore, et qui prouve combien je suis dévouée à la Bourgogne, par l'Etoile d'Argent d'Aristote que je porte sur mon coeur, et qui prouve que je n'ai de cesse de défendre l'Eglise et la Foy, par l'honneur et l'amitié, enfin, je m'engage ce jour à ce que cet homme en qui j'ai eu la folie jadis de placer ma fiance réponde de ses actes.

Pour ce qui est de Snell, merci à Gaborn et à vous de prendre soin de lui quand je ne le puis. S'il venait à oublier que je lui ai écrit et répondu, dites-le que j'arrive. Loreleï dispose en mon bureau, à Ménessaire, des écrits que j'ai réunis et permettant de soigner bien des maux du corps.

Armoria de Mortain


Entrez Snell.

Noisettes levées sur la porte, sourire plus éteint que d'habitude, même si elle tentait de masquer ses souffrances la plupart du temps.

Je viens de recevoir de ses nouvelles.

Parchemin tendu, nul doute qu'il comprenne de qui il s'agissait.
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Snell
HRP ôté à la demande de l'auteur. Thersite.


Snell entra, se dirigea droit sur le fauteuil le plus près et s'y affala. Il haletait comme s'il avait couru trois fois autour du manoir avant d'arriver, puis l'épuisement engendra une quinte de toux.

Une fois calmé, il prit le parchemin tendu et laissa son oeil glisser sur les mots couchés de cette façon qu'il aimait tant. Il eut de la difficulté à déchiffrer le message, par contre.


Vicomtesse... mais de quoi parle-t-elle? Y a-t-il un lien avec ceci?

À son tour de tendre un parchemin.

Savez-vous ce qui se passe? Je serais accusé de haute trahison?
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Mariealice
Grimace dissimulée en l'entendant tousser à s'en arracher les poumons, elle serra les dents pour ne pas laisser prise à la colère de le voir en un tel état.

Un soupir à la suite, échange de parchemin, écriture qu'elle ne connaissait pas.

C'est le cas si on en croit cette déclaration scellée.

Encore un, à se demander si elle ne finirait pas elle-même par en devenir un à force de les manipuler et d'en être entourée.

Je ne sais où cela en est, je n'ai pas pris le temps de me rendre au tribunal ni de chercher plus avant. Je comptais le faire, souhaitez-vous venir avec moi?

Noisettes attentives à son interlocuteur, il avait repris quelques couleurs mais était-ce suffisant pour qu'il sortit déjà?
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--Pigeon_de_pi_et_mont
Une truie de guerre, fille de feue boulazilla (mangée par minifoie ou un judas il y a longtemps) posa une missive décachetée aux pieds de marie alice et snell...

Citation:
Commandant Pignon
Seigneur Rusé de Bourgogne et Berry
Seigneur de Dracy lès Couches



Bonjour le Borgne,

Cette missive espère trouver ton oeil au milieu de la nuée d'ennemis de notre duché.

Nous nous sommes retrouvés seuls dernièrement, acculés a devoir sortir nos lames et nos ruses pour survivre...

Quelques espions des traitres qui mènent notre duchés et ses villageois ont profités de la nuit paisible pour nous faucher l'écu de Bourgogne qui ornait avec fierté et prestige notre oriflamme de pèlerins vers la couronne d'Espagne.

Nous avons pu attraper un des marauds et le faire causer la langue vraie.

Ainsi nous avons apprit que tu avais été mis aux arrêts pour avoir refusé l'ordre inique d'envoyer quelques soldats faire la basse Besogne de trahir de bons paysans bourguignons et d'offrir la gorge de la bonne Baronne Clothylde de Couches aux couteaux des amies de Rampa le traitre en Languedoc ! Que pour ce geste de fraternité et de justice l'immondice Verbam te veut porter en cours de justice et haute trahison ! Ce porc ne perd rien pour attendre à mon retour je demanderai sa destitution de l'ordre des Basilic a notre Beau Cardinal...

Sache que ta noblesse de cœur snell, m'engage envers toi. Ma lame, ma trogne et mes hommes te seront longtemps redevables de ton vivre Noble.

Ici en languedoc tout va bien, nous évitons leurs armées en jouant avec des gros wolfar incompétents et va t'en guerre, nous protégeons les civils et les nobles de bourgogne qui forment le pèlerinage...

Tout ce que je peut te dire, c'est ce que j'ai pu soutiré à l'homme de Verbam...

Rampa de sa position diplomatique en Normandie et Languedoc, n'a jamais verifié et validé de notre venue programmée, de plus il profite de ses liens avec l'ignoble polstephie pour mentir à la Comtesse lui donnant de faux rapports sur notre pèlerinage d'abord mais sur la Baronne clothylde surtout, pas la peine de t'écrire ce qu'il ment sur les rusés... AU lieu de rassuré et cautionné il a fait tout le contraire cherchant surement nos têtes...

Il dit par la voix de Polstephie et la Con'tesse que Clothylde a pillé le château de Dijon, et qu'elle a mis aux arrêts pour se couvrir, ce rat de Rampa alors général... Pour qui connait l'histoire, Rampa renoue avec sa traitrise de l'époque, il te faudra te faire conter les détails de cette affaire par saxaltesse, ou delajosseliniere...

Enfin Rampa tente de déstabiliser les institutions Bourguignonnes et les accords avec le Languedoc en ayant tu à la Comtesse notre arrivée et en diffamant l'ambassadrice clothylde. Il profite de sa position d'ambassadeur en Languedoc et de ses liens avec l'ambassadrice de Languedoc en Bourgogne Polstephie pour tirer des ficelles qui ont pour but de nous nuire sans comprendre où il mène le duché.... car ils menacent et ennoncent l'idée d'une guerre contre la Bourgogne...

Verbam étant un bas de plafond il n'a pas vu les manipulations de certains diplomates à la Basilique, et de la Con'tesse qui se fout ouvertement de sa gueule en l'imitant avec une voix de faussé en place publique, trouvnt de mauvais mot pour le décrire et de dépeindre et à travers lui tout le duché.

En pleutre, lâche et égoïste homme il a tôt fait de donner son accord pour l'assassinat de Clothylde et des pèlerins Bourguignons en nous retirant écu, caution et protections. Nous laissant seuls face aux manipulations de Rampa, Polstephie et cette méchante con'tesse et leurs 4 armées languedociennes et Toulousaines...

C''était mal connaitre les chefs de paix rusés, notre peau nous la vendrons chére et dus ai je être seul face à une armée, aucunes des vies qui sont avec nous ne finira ce jour sous les coups d'un parlant d'oc !

Des émissaires partent en Rouergue, Bearn, Limousin, Provence, Savoie, Berry, LD pour prévenir tous nos alliés... Déja 102 tacots convergent à ce moment en Languedoc, une quarantaine de Rusés en sus des 50 en et hors convoie sont en place. Nous envoyons missives à Lodeve village rebelle...

Qu'une seule autre lettre de menace contre la Bourgogne, contre notre bonne Baronne Clothylde l'honnete, ou contre notre convoi soit envoyée et nous donnerons à ces traitres le prix de nos têtes... Qu'un seul Bourguignon périsse et j'en ferais mon affaire ad vitam !

Tout ceci doit être dit et su au conseil et par les peuples de Bourgogne le borgne. Tu connais mon engagement et ma loyauté envers cardinal, de la jojo et notre duché jamais je ne lèverai mon épée sans une raison valable... jmais je ne mettrais la vie d'un fidèle bourg'mignon ou l'intégrité de notre duché en péril par caprice.

Ce jour Verbam entouré de mauvaises personnes pousse notre duché vers des ruptures inimaginables, il faut que cela cesse.

Nous avons besoin de conseillés diplomatiques honnêtes, d'aides, soutiens et de retrouver caution et protections sans cela nous serons traqués et exterminés... Préviens notre vanillée Duchesse de Bourgogne, donne lui ma lettre, dit lui ce que font ses gens à clothylde et aux civils qui nous accompagnent... C'est ma tête qu'ils veulent et pour cela ils sont prêt a ne reculer devant aucun massacre !

Enfin mon Borgne, nous avons surement et toi et moi connu pire situations... Je te souhaite le meilleur, que la divine te berce de ses flots d'amours et que ses anges vous préserve toi et la vanillée Duchesse !

Messir Pignon,
Face à Mendes et aux traitrises de Rampa, la rame levée pour le prestige de la Bourgogne.
Armoria
Enfin... Enfin elle retrouvait cette terre qu'elle avait quittée, cette fois bien malgré elle. Le voyage avait été sans pause ou presque, et ses maux de tête ne lui laissaient guère de répit. Sans compter ce voile d'ombre qui recouvrait obstinément les événements qui s'étaient déroulés après qu'elle était allée parler à l'Evêque de Nevers.

Nevers... Elle pensait qu'ils y passeraient, et que, peut-être, s'y retrouver allait réveiller quelque chose en son esprit. Mais non, ils étaient passés au loin de Cosne.

Le rituel qu'elle respectait à chaque fois qu'elle retrouvait la Bourgogne prit cette fois une signification inédite. Ce fut posément qu'elle descendit de cheval, lentement qu'elle se mit à genoux pour baiser le sol bourguignon. Ramassant une poignée de terre brune au bord du chemin, elle l'observa au creux de sa paume gantée, comme attendant une réponse. L'air bourguignon allait-il éclaircir les brumes de sa mémoire ?

Elle se releva et laissa lentement la terre s'écouler de sa main. Elle était sèche, la pluie manquait, ces temps-ci ; le vent l'emporta en dessinant une écharpe diaphane dans l'air limpide. Elle porta son regard au loin, regardant la terre de son Duché, et retrouva un pâle sourire.

Elle était rentrée : le reste importait peu. Elle trouverait toujours des gens pour tout lui narrer.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Arlam
A la distance respectueuse minimale à laquelle doit se trouver un gueux du genre sale et mal rasé en présence d'une dame de qualité, Arlam observe la scène du baiser de la terre.

Puis soudain, un éclair de lucidité crépite dans son regard. Le voilà sortant gauchement de sa poche (la troisième qu'il fouille, bien sur, ce que l'on cherche n'est jamais dans la première poche, surtout lorsque l'on est pressé), un papier froissé qui semble en avoir vu beaucoup (et pas seulement pour être resté dans une des poches des braies d'Arlam, poches qui sont réputées avoir des trous).

Il le déplie en faisant attention de ne pas trop le déchirer, puis l'observe, avant de faire plusieurs aller-retour du regard entre la princesse devant lui et l'image qu'il tient.



Il scrute, ses sourcils se froncent puis, sur de son coup, il s'exclame:


Enfer et défection, mais c't'elle! Ca y est j'l'ai trou...

Il interrompt sa phrase en plein milieu. A son visage, on peut deviner qu'une information vitale vient d'arriver, après une lutte difficile, à se faire entendre de son neurone surexcité.

Une triste attitude de déception noie le visage d'Arlam. Franchement déçu, il ajoute finalement pour lui même:


... arf, oui, j'oubliais, c'plus l'peine d'l'chercher, elle est libre maintenant...

Il refourre le papier dans sa poche, et s'en va, dépité...
Esclandres
Esclandres vit Arlam regarder la gravure qu'il gardait precieusement depuis l'Anjou.

Eh ! La belette ! Qu'est qu'tu fous ? 'n'a d'la route à arpenter ! Radine tes nippes par là, l'chariot va pas s'manoeuvrer tout seul ... Pis y'a l'Raoul qui nous attend pô loin.

Regarde sa liste et sa cariole en faisant un inventaire

Tiens ! ça c'est vendu ... D'puis l'temps qu'j'me l'trainais ...

Jette un oeil à Arlam qui traine des pieds, puis voit au loin une demoiselle qu'il avait vu galopant à bride abatte sur le pont levis des de Penthièvre. Arlam arrivant à sa hauteur, il lui glisse

M'dit ben que'qu'chose la friponne làbas ... J'crois ben qu'j'l'ai vu quand j'ai voulu sauver la Princesse de Mortain l'aut' jour ... Elle galopait comme une damnée en sortant d'chateau et elle m'a fait tomber à l'eau. C'cause d'elle qu'j'ai pas pu sauver la sucrée ... T'crois qu'j'dois aller lui dire deux mots, l'y mettre comme qui dirait la pression d'm'avoir fait louper la mission d'ma vie ?
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Arlam
Arlam jette un regard éberlué vers son compère.

M'enfin, t'as l'oeil d'une taupe ou quoi? C't'elle la princesse...
Esclandres
la Princesse ? Laquelle ?
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Arlam
T'es pire qu'moi toi! L'princesse qu'l'Aubane v'lait qu'on retrouve.
Armoria
Elle profita de la halte pour rédiger quelques courriers. Ah, les pigeons... Les pigeons qui avaient parfois quelque chose de magique. Ceux qu'elle avait à portée de main n'avaient rien de magique : elle les destinaient à Ménessaire. Quelques recommandations pour sa fille, quelques mots rassurants à faire porter à Snell, une missive pour dire à Mariealice qu'elle arrivait, et liant le tout, celle-ci :

Citation:
Mon bon Forrest,

Enfin me voici : demain, je serai à Ménessaire. Il faudra que tu accompagnes Loreleï auprès du lavoir, récolter de l'écorce de saule. J'ai dû recevoir quelques coups de trop sur le crâne par ces marauds, tant ma tête en reste dolente une bonne partie des heures. Prévois bombance et bons lits pour mes fidèles 45, nous avons fait route sans trop d'égard pour nos corps ni nos montures.

Ta maîtresse, qui aura grand besoin d'un bon bain chaud.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Esclandres
LA princesse ?!!

Esclandres regarde son camarade, puis regarde au loin les chariots où se trouvait Raoul, jette un oeil à la demoiselle, regarde à nouveau Arlam

Mais .... Mais ... On l'a trouvé !! En plus on est à deux pas d'son chatal ! On l'attrappe et en deux coup d'cuilleres à pot on la sauve !

Reajuste ses frusques et commence à courir vers le groupe entourant la Princesse Armoria qui semblait ecrire

Princesse ! Nous voilà ! Arlam vite ! Elle ecrit un'bafouille pour la rançon ! Princesse gardez vos ecus !
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Arlam
Dans un exceptionnel élan d'intelligence, Arlam s'élance avec vivacité derrière Esclandres et, dans une manoeuvre directement inspirée des exploits d'Alain Chabal, plaque son compère dans la poussière.

Mais r'fléchis deux s'condes bougre d'andouille! Plus b'soin d'la libérer, elle est libre!

Arlam lache Esclandres et entreprend de se relever.
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