Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[Rp] « Il faut avoir deux cordes à son arc. » *

Thomas_sauveur
La début de la journée ce déroulait parfaitement normalement dans le château des Belrupt, Thomas fut réveil par les premiers rayons du soleil plutôt faible par ce temps grisâtre et après avoir rapidement choisi une tenue en compagnie de son valet, l'homme avait rejoint la salle à manger vide de toute vie. Il ne savait pas ou était sa cadette, mais une chose était certain avec aussi peu de vie dans l'endroit, lui allait devenir fou ou sénile. Une fois la tasse vidé, il monta dans son bureau afin d'étudier quelques dossiers et termina sans travailler à observer la neige tomber par la fenêtre dans un sourire emplit de souvenir. Lorsque l'heure fut légèrement avancée, il quitta le château pour rejoindre les écuries ou son étalon attendait déjà sellé. Le temps de tendre la main pour attraper son arc de chasse quelques flèches et le Ténébreux quitta les lieux en accordant cependant un sourire entendu à Sebastian son domestique qui répondit par un secouement de sa tignasse.

Si Sebastian offrait ce geste à son maître ce fut pour deux raisons, la première il savait que la chasse sous la neige n'était absolument pas la passion du Ténébreux et la deuxième des raisons était qu'il n'allait sans doute pas écouter les recommandations de son domestique et outre-passer les règles imposé. Mais Sebastian était bien placé pour savoir que le Belrupt était ainsi et que seule une tête de mule pourrait rivaliser avec son caractère de cochon. Que quoi même la mule risquait de mourir sans obtenir le moindre résulta.

Thomas Sauveur aimait la neige, ce manteau blanc recouvrait les terres et offrait à l'homme la beauté de la pureté et alors que la nature était en train de mourir le froid caressait la peau des hommes. Sur le dos de son étalon il s'offrit un instant de plaisir et lorsqu'il arriva au point de rendez-vous, ce fut légèrement essoufflé, mais heureux. L'endroit ce trouvait loin des regards curieux, à la naissance de la forêt, sur un petit sentier fort peu fréquenté sauf au moment ou les bûcherons décidaient que couper un peu de bois. Sinon le risque d'être déranger ou remarqué était proche de zéro, ignorant lorsque la jeune damoiselle arriverait. Le Ténébreux glissa de son étalon pour poser ses bottes fourrés dans la neige fraîche et caressa le museau de d’animal qui comme reprenait doucement un souffle régulier et serein.

Lorsque sa main plongea dans la poche de son manteau, il offrit à l'étalon un bout de légume et attendit sagement de voir apparaître son élève de la journée à moins qu'arrive un messager indiquant qu'elle n'avait point trouvé de chaperon.





*de Charles de Bovelles

_________________
Luisa.von.frayner
Vous voyez, le monde se divise en deux catégories* : ceux qui ont le choix de faire une grasse matinée, et ceux qui ne l'ont pas. Deux sous-catégories constituent la première : les gens sensés, les flemmards, ceux qui sont rentrés tôt (ou tard) le matin...ceux qui saisissent leur chance, quoi, et les autres. Ceux qui, malgré qu'ils aient des heures devant eux pour dormir, paresser, soupirer et rêver, préfèrent se lever de bonne heure, réjouis par la liste de choses à faire qu'ils se sont confectionnés la veille. Malgré ma totale impartialité quant à ces deux groupes - vous l'aurez remarqué - j'annonce, à mon grand regret pour elle, que Luisa se situe dans : Catégorie 2 - Sous-catégorie 2. Pauvre gamine, hein ?

Elle s'était donc, ce matin-là, levée tôt, dans l'espoir d'avoir le temps de passer chez la tisserande chercher le col qu'il lui manquait pour terminer le bidon de son bonhomme de neige, et de l'assembler avec sa tête et ses jambes (celles du bonhomme, toujours), tout ça avant de se rendre à son engagement du jour : son tout premier de la vie cours de tir à l'arc. Elle n'avait pas eu le droit à la chasse, elle aurait droit à l'arc. Enfin, le droit, façon de parler...

Justement. Pour rejoindre son professeur du jour, le Belrupt, il fallait que quelqu'un l'accompagne - comme l'avait dit Thomas, il serait mauvais qu'on l'aperçoive seule avec un homme, à la lisière de la forêt. Mais !, il était impossible de se faire accompagner par Robert ou par Simone, qui ne seraient jamais venus sans l'accord des chefs (Ludwig & Liz, bien entendu).

Intervient ici l'ingéniosité et le sens de la planification de Luisa. Violette, bien sûr. Il avait suffit qu'elle lui fasse parvenir un mot indiquant qu'elle avait besoin d'elle tel jour, à telle heure, à tel endroit, et pour tant de temps en échange de tant d'écus, et l'affaire était réglée. Une chose était certaine, Violette n'irait pas dénoncer Luisa à ses parents, ni même à personne d'autre, d'ailleurs.

Le rendez-vous avait été donné à l'entrée d'Epinal, où Luisa rejoignit Violette à dos de Cobalt, son fidèle cheval chevalement** trop rare, nain et albinos.
Allez savoir qui de Luisa sur cheval nain ou Violette à pieds était la plus haute...N'empêche que la von Frayner était la plus rapide, bien qu'elle doive ralentir pour ne pas semer de trop la Violette.

Elles se rendirent donc au vague point de rendez-vous qui avait été fixé, et, s'avançant vers les deux points noirs grandissant qu'elles avaient aperçu dans le paysage, elles n'eurent aucune difficulté à reconnaître le Belrupt au pied de son étalon, qui décrocha à Luisa un large sourire.
Elle fit galoper Cobalt jusqu'à lui, en lançant :

    Cours, Violette, nous y sommes !

Le pas retrouvé, elle le salua d'un chaleureux "Bonjour, Thomas !", et attendit d'être totalement arrêtée et descendue de son cheval qu'elle aura remercié d'une caresse et d'un baiser sur le bout du nez pour poursuivre, tout en jetant un regard général sur le paysage :

    Il fait froid, n'est-ce pas ? Regardez comme elle est belle, la Lorraine sous la neige !

Son attention s'arrêta sur Violette qui les avaient rejoints et à qui elle sourit franchement avant de reporter son regard sur Thomas.

    Et voici Violette ! J'vous en avais parlé, n'est-ce pas ?


*"Le Bon, la Brute et le Truand", parce que ça, c'est du film.
**"Vachement" avait très mal sa place ici.

_________________
Thomas_sauveur
Alors qui flattait son étalon avec un amusement d'enfant devant les flocons de neige qui tombait peu à peu sur le chemin, les champs et les toit des chaumières. Le Ténébreux aperçu au loin la silhouette de Luisa sur son compagnon à quatre pattes et une autre plus éloignée de celle qui devait ce nommer violette. Les deux femmes arrivèrent auprès de lui assez rapidement et le Belrupt s'inclina légèrement devant la jeune et sans nulle doute très belle Von Frayner. Ne connaissant pas la divine Violette il lui accorda un sourire lorsque la petite fit les présentations et ce tourna vers la blonde. Elle lui en avait parlé en quelques mots jurant que celle-ci saurait tenir sa langue et il lui avait fait confiance, sachant parfaitement qu'au pire il aurait un énième courrier du père. Mais au fond il en avait cure qu'elle parle ou non l'inconnue. Alors il glissa entre les mains de la Von Frayner quelques écus la moitié de la sommes qu'elle devra payer à la dénommée Violette cinquante / cinquante avaient-ils convenus. Lorsque ce fut fait, il posa une main sur son corps et s'inclina un peu devant la femme jouant pour aujourd'hui le rôle de chaperon. Après tout l'honneur était une chose importante n'est-ce pas.

Enchanté Violette, nous sommes Thomas Sauveur de la famille Belrupt.

L'arc dans le dos, les flèches également dans un carquois en état quelque peu usé, Sauveur de son deuxième prénom offrit son bras à la gamine, comme il avait l'habitude de le faire de temps en temps lorsqu'il la ramenait devant chez elle ou l’accompagnait dans une autre taverne, cependant imaginez comme la scène pouvait être risible. Elle si petite et lui si grand, aussi lorsqu'il lui donnait le bras l'homme cherchait à ce faire beaucoup plus petite qu'il ne l'était sans jamais grimacer et elle ce retrouvait avec le bras à demi levé comme lorsqu'on désire attraper un paquet de biscuit dans un buffet trop haut pour soit. Scène au combien amusante pour lui et peut-être pour elle, mais pourtant seul un sourire entendu ce dessinait sur ses lèvres rougit par le froid d'hivers Lorrain.

Une œuvre d'art que nous offre la nature et celle-ci ne pourras être possédé par l'homme.

Il aimait l'art, la littérature également et souvent ce rendait à Paris pour enrichir ses connaissances perdant au passage quelques écus et revenant riche de nouvelle connaissance, d'un savoir précieux et sans valeurs finalement. L'art n'avait ni forme, ni goût au yeux du Belrupt, mais ce trouvait partout en tout instant. Dans cette femme et son balais, dans cet enfant courant dans la rue. Un rêveur ou un fou, à moins qu'il ne connaisse le prix de la vie et des instants précieux. Car il avait outre-manche, connu la faim, la peur et la guerre, le genre d'événement qui marque un être et le tue aussi en quelque sorte.


Ou en êtes vous avec votre bonhomme de neige jeune damoiselle, vos projet prend-t-il bientôt fin?

Lorsqu'il avait appris la construction d'un bonhomme de neige par sa jeune amie, il avait d'abord affiché une mine perplexe après tout celui-ci demandait beaucoup de travail pour peut-être mourir au printemps ou dans l'année suivante, puis voyant l’enthousiasme de la petite il c'était laissé embarqué dans l'aventure aimant parfois prendre des nouvelles de l'avancé du projet bien que celui-ci n'avait rien d'extraordinaire. Il tenait à coeur à Luisa après tout.
_________________
Violette.
Après sa première mission auprès du Duc de Lorraine, sa première mission auprès de Luisa von Frayner. Violette « appartenait » aux deux et devait couper son temps entre eux. La gamine lui avait demandé de la chaperonner, elle et un homme qui devait lui apprendre à tirer à l’arc. La brune n’avait aucune raison de s’opposer à cela, son rôle était de l’accompagner et aussi lui éviter de nombreux soucis auprès de ses parents. D’après ce qu’elle avait compris ces derniers voyaient d’un mauvais œil le fait que leur fille côtoie un homme un peu plus vieux qu’elle, ce que Violette pouvait assurément comprendre.

La petite brune suivait donc à pieds Luisa perchée sur son petit cheval qui trottait tranquillement. Même en trottant tranquillement il allait bien plus vite qu’elle et rapidement la spinalienne fut distancée. Encore plus lorsque la petite blonde décida de faire galoper son cheval. Mais elle voulait sa mort ou bien ? Pas le choix, elle devait courir derrière afin de ne pas la perdre de vue et se faire tuer par les parents von Frayner. Naturellement la jeune Duverney arriva complètement essoufflée devant le jeune homme, ses joues rouges, et incapable de parler avant d’avoir repris une respiration normale. Heureusement Luisa profita de ce temps pour faire les présentations. Après avoir repris un semblant de dignité, pourtant toute décoiffée et épuisée, Violette répondit.


    - Enchantée. Et désolée pour…l’état.

Un sourire pour faire oublier qu’elle devait être transpirante et ressembler plus que jamais à une pécore qui ne peut pas prendre soin d’elle. La blonde allait lui mener la vie dure, mais elle l’avait choisi. Tant pis !
Luisa.von.frayner
Il lui avait glissé quelques écus dans la main, et l'espace de quelques secondes, elle avait eu l'intention de protester. Malgré les bons argument de Thomas, Luisa ne trouvait toujours pas normal qu'il veuille et qu'il ait à payer une part du salaire de la chaperonne du jour. Et puis, payer Violette flattait Luisa ; elle devenait une adulte entièrement responsable de sa fortune. Si Thomas en payait la moitié, forcément, il l'aidait, comme si elle n'avait pas été capable de payer le tout. Ca, c'était la réflexion des premières secondes.
Mais rapidement, elle s'était rappelé qu'ils avaient finalement convenu du 50/50, qui était déjà plus valorisant que le 100/0 initialement souhaité par Thomas. Et puis, bon, si elle pouvait s'économiser quelques écus comme ça...Enfin, elle n'allait pas refuser, quoi.

Les présentations terminées, Luisa s'attendait à ce qu'on enchaîne directement avec une démonstration qu'elle attendait impatiemment. Après tout, elle était là pour apprendre elle aussi à faire voler les flèches. Mais bien sûr, l'homme qui était en charge de lui apprendre n'était pas, dirons-nous, de la catégorie des pressés. Au contraire, il semblait plutôt être à s'extasier devant la beauté du silence et du temps à prendre. Belle façon d'être, cependant, bien opposée au bouillonnement constant de Luisa, qui mis sa patience à l'épreuve en prenant tout de même le bras de Thomas, en l'écoutant sagement parler, et en répondant sans hâte...


    J'ai voulu le terminer avant de venir vous voir, et je peux vous le dire, j'en suis très fière ! Vous viendrez le rencontrer, il a un bonnet qui ressemble au vôtre plus qu'au mien !

    Mais bon, commençons-nous à tirer ? Montrez-moi !

...enfin, ou presque.
_________________
Thomas_sauveur
L'impatience n'était pas dans les habitudes du Ténébreux avant qu'il rencontre Luisa et découvre la spontanéité et l'excitation de chaque instant. Elle était incapable de ce tenir tranquille quelques instants et observer la beauté de l'instant et Thomas aurait parié que si elle prenait soin de le faire, elle ne pourras être totalement immobile. Devant ce caractère bien trempée de petite damoiselle, il n'était qu'un serviteur et s'en amusait en l'observant sagement du coin d'un regard taquin. Ce fut donc en compagnie de Violette et de Luisa qu'il avança entre les arbres à peine quelques mètres et déposa l'arc dans la neige fraîchement tombé. Sauveur -père- lui avait apprit à tirer très tôt et Thomas appréciait cette activée qui demandait une maîtrise de soit, du calme et beaucoup de patience ce qui avec la Von Frayner ne serait pas de tout repos.

Il sourit à sa remarque sur le bonhomme de neige et lâcha son bras pour s’éloigner des deux femmes, empoignant l'arc de la main gauche et après avoir tendu son bras, la main droite s'approcha de la corde une flèche entre les doigts. Et alors que son souffle ce fit plus calme et serein, il tira sur la dite corde la flèche toujours entre ses doigts. Le dos parfaitement droit, les pieds légèrement écarter, le coude bien aligné, il retiens son souffle et lâche la flèche en même temps que la corde. Un instant d'observation et un sourire mutin sur les lèvres du Sauveur. L'instant d'après la cible fut touché par la pointe de l'arme et l'arbre reçu en son écorce celle-ci. Il aurait certainement put mieux faire, mais sans entraînement depuis longtemps ce n'était pas si pitoyable.


Venez Luisa, prenez notre arc faite comme nous sans flèche pour commencer. La position est très importante pour atteindre sa cible.

D'un main ganté il lui tendit l'arc et recula d'un pas afin qu'elle puisse s'installer exactement ou il était l'instant d'avant. Lançant un regard à Violette, il lui offrit un sourire et ajouta un petit : '' Si vous le souhaitez, après cela sera votre tour Damoiselle Violette.'', il savait qu'elle était là uniquement pour jouer la chaperonne mais la politesse n'avait jamais détruit une âme après tout, ci elle souhaitait faire l'expérience il aurait été bien cavalier de ne point lui proposer également l'arc.

Allons-y Von Frayner, Le buste en avant et le dos bien droit, le coude haut et les hanches à peine en avant. Montrez-nous quelle amazone vous êtes.
_________________
Luisa.von.frayner
Il y avait, dans l'image de Thomas plongé en grande concentration pour projeter la petite flèche dans le grand tronc d'arbre, quelque chose d'assez agréable. Plus que ça, il donnait une pointe de majestuosité que l'on pourrait facilement comparer à celle d'un cerf - comme s'en rendrait compte Luisa, quelques jours plus tard dans une de leur conversation à propos de l'animal en chacun d'eux.
Enfin, pour l'instant, la pensée de Luisa n'allait pas jusque là. Elle trouvait simplement la scène autant intéressante qu'esthétique. Ajoutons à cela qu'elle était passionnée par cette flèche, dont on ne pouvait deviner parfaitement la trajectoire jusqu'à la cible qu'elle atteindrait en quelques secondes seulement.

Et zzzzzzzzzzziou...doing !

La flèche était partie, avait sauté et glissé avant de se planter parfaitement bien dans l'écorce, sans effort, comme si l'ordre lui avait été personnellement donné de se planter ici, et nulle part ailleurs. De quoi impressionner - un peu - la demoiselle, qui regarda l'archer avec un sourire jusqu'aux oreilles et un regard brillant d'impatience.
Parce que oui, finalement, c'était pour apprendre à faire pareil qu'elle était venue.

Justement, le professeur du jour l'invitait à prendre l'arc et une f..."quoi, SANS flèche ?", qu'elle se dit.
Retour au sujet de la patience, si vous avez bien suivi. Bon, il semblait qu'elle ne soit pas trop en position de donner sa vision du déroulement approprié du cours, comme elle n'y connaissait, en vérité, rien. Elle se contenta donc de ronchonnement mi-audiblement alors qu'elle saisissait l'arc et se mettait en place.
Un regard à Violette lorsqu'on lui parla, et un petit sourire du genre "hé, Viovio, regarde comme je vais bien tirer sans flèche !".
Second regard, en direction de Thomas, cette fois, comme un appel au secours trop fier pour l'être. Enfin, en gros, elle attendait les instructions précises, parce qu'elle avait beau avoir bien regardé, elle ne l'avait pas fait dans le but de bien mémoriser la position.
Buste en avant. Dos bien droit. Jusque là, c'était bon, fallait se tenir droite, et on lui avait assez répéter de le faire pour qu'elle l'ait intégré. Le coude en haut. Déjà moins habituelle. C'était son bras droit qui s'était naturellement tendu pour tenir l'arc (qu'entre nous, Luisa trouvait particulièrement encombrant). Elle n'avait pas fait attention au bras que Thomas avait utilisé, et il lui paraissait bien plus logique de tenir, par la suite, la flèche avec la main gauche (halala, et en plus elle est gauchère).
Une dernière secousse pour se tenir la plus droite possible, tête relevée, et elle demanda d'une voix forte et forcée, comme dans un effort surhumain :


    Là ! Je fais une parfaite amazone, n'est-ce pas ?

Elle attendait, naturellement, une réponse positive, et juste après, que Thomas lui donne la flèche qu'elle enverrait, bien entendu, juste à côté de la première. C'était certain, Luisa était une archère dans le sang...En tout cas, dans la tête. La pratique restait autre chose à prouver.

    La flèche ! La flèche, Thomas ! Vite, ou je vais bouger !

Impatience, encore.
_________________
Thomas_sauveur
L'observant le majestueux cerf ne put que lancer un regard à la chaperonne pour partager -peut-être- son amusement, cette enfant était fraîche et apportait à notre ténébreux énormément de sentiment positif reprenant doucement l'envie de vivre. Alors lorsqu'elle s'appliqua à faire de son mieux, il sourit attendrie devant cette envie de bien faire en oubliant l'espace d'un instant son impatience. Voici la gamine qui attrape l'objet et en élève appliquée semble s'encombrer que l'arc sans doute un poil trop grand pour son gabarie Fronçant les sourcils devant son bras tendu, il battis des cils sous l'étonnement de l’acte, ainsi donc la gamine était une gauchère, esquissant l'ombre d'un sourire froid Thomas secoua légèrement ses mèches humidifiées par le temps hivernale. Revenons-en à notre gauchère, dans d'autres région elle aurait sans doute été tuée, brûler vif pour tel outrance au Seigneur, mais il faut croire que l’Église Aristotélicenne n'est pas si cruelle – pas encore-. Alors il ce place derrière elle avec un énorme respect, prenant bien soin que son corps ne touche point le sien et il sourit pour d'une main experte replacer son coude trop bas au goût du Ténébreux. Lorsqu'il s'abaissa à hauteur de la vision de Luisa, ce fut pour approuver sa position du menton, ce n'était pas mal pour un début. Alors il attrapa dans le carquois une flèche et sourit à sa jeune amie taquin.

Une amazone tel l'ordre du même nom, assurément.

L'ordre des amazones de France avait toujours eu le respect de Thomas Sauveur, des femmes luttant pour la paix dans un ordre composé uniquement de femmes, pour lui c'était un peu comme croire aux démons, étranges, mais parfois sous un malentendu cela ce produit ou laisse croire que c'est potentiellement possible. La fixant alors qu'elle réclame la flèche, l'homme secoue la tête et laissa entre ses lèvres ou un sourire ce dressa échanger un petit rire d'amusement loin encore d'être agacé.

Patience notre amie, patience. Permettez que nous vous la plaçons pour cette fois.

Et sans attendre son consentement il plaça sur l'arc tendu la flèche jumelle de celle plantée dans l'arbre, avec un habileté l'homme posa ses doigts aux côtés de ceux de l'enfant sur la corde et ainsi à moitié à genoux dans le froid d'hivers d'Epinal, il s'approcha en tout bien tout honneur afin de vérifier une toute dernière fois le placement de ses mains, de son coude et de la cible.

Voyez comme le bout épouse parfaitement vos mains gauche ? Entre le pouce et l'index. A présent vous allez prendre l'autre bout entre vos doigts et tirer de toutes vos forces sur la corde. Vous visez en prenant votre souffle et lâchez la flèche avant d’expirer. Allez-y Luisa Amazone d'Epinal.

Reculant légèrement il resta cependant tout prêt d'elle pour qu'au moindre problème inattendu ou accident potentiellement prévisible il puisse réagir, la catastrophe ne serait pas que la petite manque sa cible, mais qu'arrive un drame même ridiculement petit.
_________________
Luisa.von.frayner
    Patience notre amie, patience. Permettez que nous vous la placions pour cette fois.

Bon, accordé. Mais seulement parce qu’il insiste – et puis, un peu aussi parce qu’il l’a flattée, et que comme elle, j’aime bien qu’on la flatte – Luisa étant tout à fait capable de placer une flèche toute seule, même la première fois, voyons !
C’est sans mot dire – il y a des fois où il vaut mieux se taire – et sans bouger rien d’autres que les yeux pour assimiler les gestes du maître archer que Luisa apprenait, pour une fois sans s’impatienter. La tâche semblait demander de la précision, et elle ne tenait pas pour ainsi dire à fâcher et décourager Thomas en bougeant de trop.
Aussi, lorsqu’il reprit la parole pour lui expliquer ce qui allait suivre, elle se contenta d’acquiescer lentement. Oui, elle voyait. Ou plutôt, elle sentait.
Ca y était, elle était prête.
Tirer, viser et inspirer, lâcher, expirer.
Tirer, viser et inspirer, lâcher, expirer.
Tirer, viser et inspirer, lâcher, expirer…

    Tirer…

Et la fine épaule gauche de reculer au fur et à mesure que sa propriétaire donnait sa force à la corde, jusqu’à ce qu’elle y soit toute entière, comme expliqué par Thomas. Moment de tension.

    Viser et…

Quelques infimes mouvements de chacun des bras, autant pour tester leur mobilité dans cette position inhabituelle, pour ces quelques instants où ils étaient liés à l’objet, que pour fixer mentalement la destination de la flèche qui avait alors toute la concentration de la jeune fille.
Une inspiration, tandis que les sourcils se fronçaient, le nez se plissait et les lèvres se pinçaient. Et de trois, et de deux, et de un.

Zzzzzzzzzzziou...croutch.

Un soupir, mélange de l’expiration prévue et de la déception toute fraîche d’avoir vu la flèche s’étaler contre le sol, à quelques mètres du point de départ.


    …Mèrda* !

Ô, désespoir. L’arc eut juste le temps d’être tendu à l’homme avant que l’apprentie archère de s’effondre volontairement sur le sol en ronchonnant. Bien sûr, mauvaise idée lorsqu'on est une jeune fille et qu'on est au bord de la forêt, en décembre, où forcément on trouve un mélange de neige et de boue, avec un amas de feuilles séchées ramollies et très salissantes, dès qu'on creuse un peu. Tant pis pour la robe, hein ? Ca pour être ridiculement petit, comme drame, il l'était. Aux yeux de Luisa, en tout cas. Certainement pas à ceux de Liz ou de sa curiosité / son inquiétude maternelle si elle venait à s'en rendre compte.
Et puis, d'ailleurs, Luisa décida de s'écrouler un peu plus, accablée par l'effort. Et une main sous la tête, l'autre dans la neige, et jeta un regard à Thomas, haussa un sourcil, et lui lança en plein poitrail la petite boule de neige qu'elle avait eu le temps de façonner. Cette cible-là cette fois atteinte, Luisa retrouva un sourire amusé pour lancer ensuite sa remarque.


    Je crois que j'suis meilleure aux boules de neige.
    Et vous, très certainement moins bon.


*Vraiment besoin d’une traduction ? En occitan.
_________________
Thomas_sauveur
Elle s’applique la petite et lui ne bouge pas d'une pouce, amusé de la voir si sûre d'elle et prête à détruire l’écorces de l'arbre. Mais soyons lucide ce n'est pas très loin que la flèche termine sa course, le bec dans la neige et lorsqu'il observe Luisa. L'homme ne peut empêcher un rire taquin de sortir d'entre ses lèvres pourtant pincées. C'est ce qui arrive lorsqu'on pense parvenir à une objectif bien trop élevé pour soit, mais assurément après un entraînement assidu elle parviendras à faire bien mieux. Le problème avec la Von Frayner c'était qu'elle était incapable de ce concentrer trop longtemps sur un objectif et l'homme fut rapidement visé par une boule de neige confectionné par ses soins. Choqué ou plutôt étonné devant un tel revirement de situation, l'homme s'abaisse et après avoir fabriqué une boule entre ses doigts, il la lance sur la jeune sans prendre soin de lui accorder la grâce. Enfin de toute façon elle as raison, il n'est pas très doué et la boule bien que terminant sur elle ne fait que lui effleurer le bras. Démon ! Il hausse les épaules et s'enfuit en toute hâte.

Peu importe, vous ne pourrez jamais nous attraper. Les filles sont nulles à la course.

C'était vrais ? Sans doutes, les filles n'aimait pas courir, les hommes si et lui courrait rapidement malgré la neige, le faible vent et les branches fourbes qui tente de lui faire des croches pieds. Mais Thomas n'avait rien d'un excellent coureur, il était joueur voilà tout et à peine avait-il fait quelques pas essoufflé et amusé, il dût lancer une énième boules de neige pour ne pas risquer de ce faire démasquer, encore une puis une autre, encore une sixième et pour fini ce n'était plus de belles boules blanche, mais des petits tas de neige à peine formé et déjà envoyé sur la damoiselle devant-lui. Fourbe ? Quelques fois il pouvait le devenir lorsque cela était nécessaire.

Et bien venez, auriez-vous peur des loups Luisa?

C'était un pique, une boutade, mais pour tout dire même lui avait peur des loups, ces animal étaient démoniaque assurément et demandait une extrême prudence, tuer un loup n'avait rien de facile et pourtant il le fallait souvent pour sauver sa vie, bien des hommes en était mort. Alors il sourit un peu et s’enfonça en courant dans la foret, oh pas trop loin, pas là ou il pouvait y avoir des loups peut-être quelques courageux lapins voilà tout. Et alors qu'il attendait main sur les hanches et sourire aux lèvres, il fut heureux d'être en sa compagnie. Agréable, douce et taquine, l'amie rêvé pour un grand à moins que ce soit autres choses, de la curiosité peut-être ? Ou l'envi de défier les qu'en dira-t-on, quoi qu'il en soit Luisa était avec lui en ce moment et cela lui rendait l'envie de rire. Qu'en à Violette il l'avait oubliée, toute discrète était-elle.
_________________
Luisa_von_frayner


Impossible pour Luisa de ne pas s'esclaffer devant la riposte manquée de sa victime ! Riposte qui, d'ailleurs, ne faisait que souligner le sarcasme qu'elle venait de lui lancer. Cependant, elle fut coupée dans son rire par la surprise qu'elle eut de le voir soudainement prendre la fuite en proclamant de quoi indigner la fille d'en face (Luisa, donc), sans qu'elle ne perde pour autant une pointe de son amusement.
Bien décidée à lui prouver qu'elle, elle n'était pas de ces filles trop précieuses pour risquer de déchirer un coin de leurs tissus en quelques pas de course, elle se releva vivement et élança ses petites jambes à la poursuite de Thomas.


    Nulle ? Nulle ?! Vous allez voir, si j'suis nulle !

Et malgré toute la force de sa conviction, Luisa se faisait toujours mieux distancer, du fait certainement de la longueur de ses jambes comparée à celles de Thomas, et puis il ne recevait pas des tas de neige en pleine face, lui, aussi. Elle, par contre, ne pouvait pas tenter cette fourberie, puisque les seules cibles qu'elle pouvait toucher de son emplacement étaient soit la neige du sol si elle tentait des boules, soit elle-même si elle tentait les tas informes. Elle devait donc se résoudre à fermer les yeux à l'arrivée de chaque projectile et continuer à courir sans attaquer. Quel monde injuste, vraiment !
Après une belle distance parcourue, Luisa s'accorda une pause, à tout hasard, peu avant l'entrée de la forêt. Meeuh non, elle était pas fatiguée, c'était seulement pour mieux laisser gagner Thomas...!


    Et bien venez, auriez-vous peur des loups Luisa?

Luisa ! Peur ! Et puis quoi, encore, hein ? Non, Luisa n'avait peur de rien, à part de la mort qui lui traînait toujours autour, ainsi qu'autour de ses proches, juste pour la punir, d'ailleurs, c'était sûr. Elle avait peut-être aussi un peu peur du sang, des malades, des gens trop sales, des ribaudes...Et de la colère ludwigienne, aussi, un peu, des fois. Enfin, elle n'avait pas peur des loups, quoi. Insouciance ? Non, plus certainement inexpérience.
Profitant de l'échange pour prolonger sa halte et reprendre son souffle, elle ne reprit la course qu'après lui avoir adressé sa réponse donnée le sourire aux lèvre et le sourcil haussé.


    Oubliez-vous lequel d'entre nous connait cette forêt, Thomas ?

Et en parlant de forêt, elle l'y suivit et le rejoignit sans trop de difficultés puisqu'il avait eu la délicatesse de finir par s'arrêter avant que la tête de Luisa ne s'empourpre. Arrivée à destination, elle prit quelque secondes pour réguler sa respiration, puis leva la tête pour lui adresser un sourire doublement taquin.
    Vous, par contre, vous devez avoir peur des hermines pour fuir ainsi devant elles, Monsieur le Cerf.
    Il y en a, des cerfs, ici, vous sentez-vous bien, chez vous ?

_________________
Thomas.sauveur
Avait-il peur des hermines, pas de toutes, mais celle devant lui pouvait assurément faire beaucoup de mal au cerf qu'il était, avec une extrême prudence il décida de ne point répondre. Déjà cela demandait une grande réflexion pour finir par beaucoup de questions pour une maigre réponse, aussi il décida de la faire taire à l'aide d'une énième boule de neige qui cette fois-ci ne pouvait rater sa cible devant-lui, un petit cercle auréolé sur sa tenue en fut la preuve parfaite. Luisa, elle était amusante, sortait l'homme de tout ses principes et arrivait même à parfois le faire partir dans d'énorme éclat de rire chose que nul autre ne pouvaient faire sans devoir fournir de grand effort, elle n'avait qu'as être elle-même et le Ténébreux ce retrouvait à rire aux éclat et approuvé vivement tout démasqué qu'il était.

Se sentait-il chez lui à la lisière de la forêt, assurément l'endroit était calme n'avait que peu de vision sur le village et d'ici rare étaient ceux qui jugerons ce qu'il était. C'était sans doute le pire pour lui, être jugé par des inconnus sur la façon de ce tenir ou d'agir, surtout quand celle-ci ne dépendait pas de lui, mais de son éducation. Mais peu importe, il ne voulait pas y repenser, pas maintenant et sans doutes jamais plus. Avec beaucoup du prudence donc, il répondit par ses mots:


Nous aimons cet endroit Luisa, nous y sommes revenu pour les souvenirs que nous en avions. Nous nous sentons très bien surtout lorsque vous n'êtes pas loin.

C'était franc et sans doute dite de façon assez banal pourtant, lorsqu'il décida de reprendre la route ce fut pour observer les lieux dans un silence profond, il posa un doigt sur ses lèvres et chercha des yeux un cerf, une hermine ou même un chat. Enfin ne nous leurrons pas avec tout le bruit provoqué par eux deux, cela serait un miracle d'en voir un seul tout petit. Il parcourut les lieux au cas ou et n'y voyant rien, ce stoppa en fixant Luisa les mains en corne de cerf sur son front, doigt écartés et moue taquine aux coin de ses lèvres.

Là ! Une hermine, nous allons en faire notre repas ! Oh oui nous avons grande faim d'hermine bien fraîche. Tatioooo Tatioooo!

Et alors qu'il donne un coup de pattes -pied- dans la neige, il bondit corne en avant prêt à la chasser ou la manger à moins que ce n'était qu'un jeu, qui savaient dans le fond.
_________________
Luisa.von.frayner
Un petit secouage, à la manière d'un chien sortant de l'eau, pour se débarrasser des derniers tas de neige installés sur ses vêtements et un grand sourire de la gamine vinrent ponctuer la réponse flatteuse de Thomas.

Elle aussi avait beaucoup de souvenirs dans cette forêt, comme dans la Lorraine. Encore une fois, les paroles de nombreux étaient prouvés : la Lorraine, on la déteste, on la quitte, mais on y revient toujours. Et quand on revenait, rien n'avait changé, et on l'aimait toujours autant. La forêt, les rivières, la neige...Non, la Lorraine restait la même.

Pourtant, pour Luisa tout était aujourd'hui si différent qu'avant son départ. Ni Elendra, ni Elfry n'étaient à ses côtés. Si elle se rendait dans un vieux moulin abandonné de Verdun, ce serait sans elles. Si elle devait faire tenir de mettre des dizaines de mirabelles dans sa bouche, ce serait sans elles. Si elle devait rire, s'enfuir, mentir, ce serait sans elle.
Ses acolytes n'étaient plus là, et Luisa s'était sentie incroyablement seule à son retour. Mais peu à peu, voilà que ce vide se comblait. Elle avait rencontré d'autres Lorrains, certains qu'elle appréciait beaucoup, d'autres qu'elle évitait, et puis Thomas.
Tout de suite, elle l'avait apprécié, tout de suite, ses parents l'avait regard de travers. Forcément, elle ne pouvait que devenir amie avec lui ! Alors oui, ils étaient devenus amis, et elle appréciait de passer toujours plus de temps avec lui et de le découvrir toujours plus...


    Là ! Une hermine, nous allons en faire notre repas ! Oh oui nous avons grande faim d'hermine bien fraîche. Tatioooo Tatioooo!

...Eum, comment dire, surprenant ?
Pas d'autre choix pour ladite hermine de se barrer en courant, non sans éclater du rire aigu de jeune fille qui était le sien. Elle court, elle court, l'hermine, elle est passée par ici, elle repassera par là, tout ça... Et finalement, elle sent bien que son avance se réduit à grande vitesse, et décide d'user de la dernière solution, honte à elle, et d'abandonner en sautant à terre et se mettant, rapidement avant que la patte du cerf ne puisse l'atteindre, en boule sur le sol forestier, le dos rond et la tête enfouie dans ses mains.


    Je me rends ! Je me rends ! Je me reeeeeends ! Faut pas m'manger, j'vous juuuure !

_________________
Thomas_sauveur
Ne l'avait-il point dit ? Les filles -femmes- sont nulles à la course, c'était terriblement connu et absolument plus un secret pour personnes -surtout pas pour lui-, elle courait en gesticulant, respirait au moment le moins opportun et prenait grand soin de perdre à chaque fois allez savoir pourquoi ! Quoi qu'il en soit lui -le cerf- bien que plus âgé n'avait rien à envier à sa jeunesse et par la même réduit rapidement l'écart entre la petite et l'adulte. Et soudainement, plait-il ? Elle ce rend, en boule telle les lapins, la tête bien enfouie et le corps formant une masse de Louisa. Étrange, mais il cesse toute course et sourit un peu, ainsi elle abandonne cela le plairait guère aux bretons dont l'Hermine et leurs emblèmes et leur devise : '' Plutôt la mort que la souillure'' tirée d'une histoire sur cet animal petit, mais courageux.

Aurait-elle peur finalement ? Intrigué, il lui tendit cependant une main taquin et emplit de compassion.


Il ce fait tard Von Frayner, la leçon est terminée. Rentrez à présent avant de prendre froid. Puis nous devons libérer Dame Violette n'est-ce pas?

Il n'attendit aucune réponse, de toute façon il avait bien des choses à faire encore et puis elle allait prendre froid à traîner ainsi dans la poudreuse. Alors avec un sourire, il l'aida à ce mettre debout et sourit à la dénommée Violette. Il allait rentrer avant que la nuit tombe et était quasiment certains que les femmes feront de-même, la courtoisie aurait voulut qu'il les raccompagnent, mais le village n'était pas loin et le mieux restaient qu'il ne soit pas vus.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)