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[RP] Y'a un medicastre dans la halle ?

Mac_hyavel
Karine le regardait, et il regardait Karine. Liamchaa somnolait encore dans son coin; le sombre se prenait pour la belle au bois dormant, et la blonde s'inquiétait de cet état de léthargie. Le Mac, lui, connaissait plus ou moins ce semi état de conscience; et mieux que quiconque il savait que médicastres et herboristes étaient d'avantage synonyme de charlatanisme que de science. Cependant, il n'y avait rien à faire : son père alors qu'il était bambin, lui avait interdit de consulter les grimoires de médecine, de peur qu'entre ses chérubines et adorables mains, les précieux manuscrits ne se réduisent à leur état originel : la poussière. Aussi, du fait de cette paternelle précaution, l'écossais avait ses connaissances dans l'herboristerie et exorcisation des miasmes qui frôlaient tant et si bien le néant qu'il en aurait pu définir une théorie; ce qui lui aurait valu, et le lecteur averti le sait, un procès en bonne et due forme pour sorcellerie, car alors l'on croyait que la nature avait horreur du vide.

Il fallait faire quelque chose, c'était certains. L'air inspiré et déterminé, il prit une de ses plumes - qu'il conservait dans je ne sais trop quel recoin de sa chemisette- intima à son cabot l'ordre de fermer son clapet, et s'installa
tant bien que mal sur une table de l'auberge ou les godets et les chopines n'avaient pas envahi l'espace vital. Il était passablement gêné par le peu de lumière que disposait la pièce, mais il réussit néanmoins à écrire :


Citation:
      AVIS


NOUS RECHERCHONS MEDECIN PAS TROP INCOMPETENT POUR DIAGNOSTIQUE RAPIDE ET SOIGNE.
BESOIN URGENT PRES DE CARRIOLE RECOUVERTE PAR UNE BARQUE.


Puis, il se chaussa prestement, et couru comme si le diable en personne le poursuivait (chose amusante, vu que le bonhomme n'était pas particulièrement croyant à Antéchrist; tout du moins n'en n'avait il pas une peur bleue), et cloua sur le premier support un tant soit peu visible qu'il trouva le message.


Pourvu qu'ils soient pas trop intimidés...

Puis sitôt fait, il repartit en direction de ce qui était depuis quelque temps son logement. Arrivé dans l'étroite pièce, il regarda la blonde légèrement angoissé mais pas trop tout de même (il savait parfaitement que la chose n'était pas si grave que ça, ou du moins le croyait il) et s'informa de l'état de santé du noir.

RP plus que jamais ouvert à toutes et à tous

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Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

...


Ombre de ses propres pensées
Kar1
L'aurait bien aimé qu'elle existe vraiment cette histoire de belle au bois dormant. Karine lui a fait un nombre incalculable de baisers pour qu'il se réveille, mais en vain. Elle a même fini par lui embrasser d'autres parcelles de son corps pensant pouvoir éveiller ses sens, mais toujours rien. Donc oui, elle n'arrête pas de regarder son compagnon Mac, avec des yeux de merlans fris. Et s'il ne se réveillait jamais? Qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire la blonde?

En plus, pour la petite histoire, la dernière fois qu'il a fait sortir un son de sa bouche c'était pendant une conversation des moins excitantes, presque du "je t'aime moi non plus", sauf qu'ils s'aiment vraiment et et que ça dure depuis bien des mois maintenant. Des voix lui avaient envahis la tête, Karine avait cédé et ça avait dégénéré. Bon, maintenant, faut aussi voir le contexte. Une Champagne ennuyeuse, des compagnons plus que solitaires et un procès exaspérant. Normal qu'elle se pose des questions la blonde nan?

'fin bon, l'objet du jour, trouver un médicastre pour voir ce qu'il se trame dans le corps Noir et sucré du Liam. Pas moyen de le perdre ou qu'il aille en retraite pour une durée indéterminée. La blonde le voit mal caresser de ses doigts experts un chapelet, les yeux rivés vers un autel en récitant je ne sais quelle prière en plus. Nan, faut trouver plus efficace que ça.
Mac lui dit qu'il n'y a pas vraiment de solutions à part attendre.. Mais ça fait déjà des jours qu'elle poirote. Habituellement, elle se triture les doigts à chaque fois qu'ils s'engueulent le Sombre et elle, v'là que Blondine commence à se les manger. Mouarf.. Pas bon signe.

Les voilà en Bourgogne. Bon surtout parce que c'est leur chemin, mais aussi parce que c'est une bonne raison pour faire appel à des gens de confiance puisque Blondine est ici chez elle, ou était ou est encore..
Mac demande à son cleps de se taire, mais pas à Karine qui pourtant est d'un bavard sans nom. Et que la majuscule est pas belle, et je te demande d'être plus convaincant et que je te fais rater ton mot et que faut que tu recommences tout et que et que..
Chose finalement faite, et non avec l'aide de la blonde, elle le regarde courir comme un lapin, pas bien vieux le lapin, et quelle rapidité surtout! Voilà que la nouvelle est placardée sur tous les murs de la région.. Par hasard, ou presque, elle se retrouve devant une de ces annonces. Elle sort sa plume coincée entre son sein gauche et son aisselle et rajoute ni vu ni connu avec son air angélique:


Citation:

AVIS

BELLE BLONDE RECHERCHE
*Rature* MEDECIN PAS TROP INCOMPETENT POUR DIAGNOSTIQUE RAPIDE ET SOIGNE.
BESOIN URGENT PRES DE CARRIOLE RECOUVERTE PAR UNE BARQUE.


Un sifflotement par ci, un sifflotement par la, la blonde est vachement fière de son petit arrangement. 'Fin en même temps, bien que forte et pleine d'expérience, elle n'est en aucun cas aussi rapide que le Mac. Conclusion, sa connerie n'est visible que sur une pancarte.

De retour auprès du Mac, ou le contraire, Karine lui souffle.


L'arrête pas de ronfler le bougre.. j'sais plus quoi faire.
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Karine de Pommières.
Amaelle
Les ruelles de Tonnerre lui semblaient bien calmes. Et pourtant nombre de villageois déambulaient de si de la. Cela faisait quelques semaines qu’Amaelle était en cette ville, quelques semaines qu’elle avait quitté les siens pour entreprendre ce petit voyage et déjà sa famille lui manquait.
Mère lui avait écrit bien des fois, lui donnant des nouvelles de ses frères, son jumeau lui ne déniant pas répondre au moindre courrier.

L’air frais de la saison lui rosissait un peu les joues et le vent, même léger, soulevait ses boucles blondes à un rythme disharmonieux tout comme il faisait onduler ses jupes souples. Il était encore tôt mais elle prenait grand plaisir à sa petite balade. A ses cotés, Galen son jeune chiot gambadait joyeusement. Il jappait parfois quand il passant les frôlait mais sans la moindre agressivité dans le ton. Elle s’accroupit un instant et le chiot déjà grand pour son âge vint poser ses pates sur elle, l’incitant à jouer. Il était arrivé avec un messager quelques jours auparavant, accompagné d’un mot de la mère, se disant plus rassurée de la savoir accompagnée d’un chien.

Amaelle soupira

Elle avait qu’à m’envoyer Sirius ou Ishtar tant qu’elle y était…

La pensée des deux molosses la fit sourire et après une caresse sur la tête du chiot elle se releva. Elle continua sa promenade encore à travers quelques rues quand elle tomba face à une sorte de petite pancarte. Elle dut déchiffrer un peu l’écriture de toute évidence précipitée.

Des gens cherchaient apparemment un médecin… « belle blonde » …. Un petit rire la gagna malgré la situation qui semblait pas mal urgente. Elle ne connaissait pas grand monde dans le coin aussi, poussée par la curiosité et l’inquiétude, elle se renseigna auprès des passants afin de trouver la fameuse barque décrite par le panneau. Elle ne s’y connaissait pas en médecine, mais s’il s’agissait d’une blessure elle saurait quoi faire. On apprend vite ce genre de soin avec des parents militaires. Elle pressa le pas et arriva près d’une carriole d’allure étrange avec sa barque et timidement s’en approcha.

Ola… il y a quelqu’un là dedans…. ?

Elle attendit réponse
Chnodomar
Chno errait sans but à travers la ville lorsqu'il perçut une agitation près d'une place. Des gens observaient une affiche, on avait besoin d'un médecin non loin de là.

Chno n'avait aucune connaissance en médecine et il doutait pouvoir être d'une quelconque utilité, mais il n'avait rien d'autre à faire. Et qui sait? peut être pourrait-il aider.

Il se rendit à la carriole indiquée sur le message, où venait d'arriver une jeune femme blonde.

Il l'interpella

C'est ici qu'on a besoin d'un toubib?
Dangerousa
dange se promenait tranquillement dans la ville, elle était fatiguée car la récolte de son champ lui avait demandé beaucoup de travail mais elle était pas peu fière du résultat obtenu, quand elle aperçut une pancarte réclamant la présence rapide d'un médicastre

elle n'était pas médicastre loin de là ni même infirmière (enfin pas encore) mais se disant qu'on pourrait toujours avoir besoin de bonnes volontés pour aider, elle décida d'aller voir ce qu'elle pourrait faire


hello, c'est ici qu'on a besoin d'aide
je ne suis pas médicsstre ni même infirmière (enfin pas encore) mais si je puis vous être d'une quelconque utilité, ce serait avec plaisir



apercevant pas loin chnodomar qu'elle avait eu l'occasion de croiser en taverne hier soir, elle le salua d'un petit signe de la tête avant de s'asseoir et d'attendre de savoir si elle pouvait aider en quoique ce soit
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Brillantin
Course effrénés dans la campagne champenoise, puis dans celle bourguignonne. Un jeune homme, doté d'un onctueux fumet de poisson pêché en Touraine, et de vinasse champenoise, franchit avec précipitation l'enceinte de la ville de Tonnerre.

C'est à l'aube que le Brillantin retrouva la charrette de ses compères voyageurs... Et voila la sueur d'une course qui s'ajoute désormais aux odeurs mêlés précédemment cité! Force est de reconnaitre que le jeune homme, s'il parle beaucoup de bain, pratique fort peu l'exercice....

Karrrriiiiiinnneeeeeuuuuuuuu! Pourquoi vous m'avez pas attendu!!

Loin de faire attention au braillard, la petite troupe est assemblé autours d'un sombre qui ronfle comme un juste sonneur aristotélicien.

Qu'est ce qu'il a Liam?

N'attendant pas de réponse, de toute façon on ne lui en donne jamais, Brillantin s'avise des visages inquiets, de ses propres cris pourtant tonitruant qui ont réveillé la ville de Tonnerre endormie, mais pas un noir habituellement aux aguets.... En plus voila d'autres badauds qui déboule et qui tienne ce discoure pas terrible à l'oreille:

Citation:
hello, c'est ici qu'on a besoin d'aide
je ne suis pas médicsstre ni même infirmière (enfin pas encore) mais si je puis vous être d'une quelconque utilité, ce serait avec plaisir


et

Citation:
C'est ici qu'on a besoin d'un toubib?


Voila qui n'as rien de rassurant....
Dangerousa
dange avait entendu la course effrénée et surtout les cris d'un sire inconnu
elle s'approcha de lui car apparemment il connaissait les personnes qui avaient réclamé l'aide d'un médicastre et ce pourrait toujours être utile d'avoir des renseignements sur ce qui s'était réellement passé


bonjour messire, je suis dangerousa de chalon
je ne sais pas du tout ce qui s'est passé et ne connais en fait quasi personne
vous semblez connaitre une personne arrivée avec la charette, sauriez vous par hasard ce qui aurait bien pu se passer, certaines informations seront certainement très utiles au médicastre qui j'espère ne tardera plus à arriver

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Mac_hyavel
Mac Hyavel regardait totalement désappointé les gens venir les uns après les autres. Il s'étonnait de voir affluer près de la carriole tout un panel de visages, dont le fond sonore semblait n'être qu'une seule et même question...
Il sortit de la carriole, non sans avoir rassuré Karine avec les mots les plus apaisants qu'il avait trouvé. Autant dire que le champ lexical de la conversation se bornait à de braves "tout va bien, cela ira", "croie en Dieu", "il se réveillera ne t'en fait pas"... Juste avant de clamer à grand cri un appel à la populace affirmant que, oui c'était bien là la carriole , que si une personne un tant soit peu compétente pouvait s'avancer il en serait ravi; juste avant de le clamer donc, il dit au Brillantin :
Le liam il roupille comme un bébé, si t'a un remède miracle pour le réveiller on est preneur...

Le souci d'un trop grand sommeil de l'ours commençait à tarabuster le volumineux encéphale du dit poitevin : ne dit on pas après tout qu'il n'y a rien de pire qu'un ours venant de se réveiller ? Non ? Ah bon...Toujours est il que l'écossais semblait bien préoccupé par la santé du Noir : il espérait bien que ce dernier ne souffre pas du même mal que lui; cependant son esprit qui a été si longtemps bercé dans la paranoïa essayait de le convaincre du contraire; et c'était un bien amusant spectacle qui s'offrait à toutes les personnes ayant le don d'omniscience. Imaginez un habitué des cabarets et autres beuveries tentant désespérément de ne pas céder à la tentation d'y entrer, sous peine de divorce. Pensez donc à toutes les tergiversations qu'il peut faire face à la devanture du tripot; ses jambes chancelantes, ses yeux fous ne sachant trop où regarder, et vous aurez une bonne vision de ce que l'on pourrait considérer comme une représentation physique de sa pensée.

L'homme en était ainsi à toutes ses vaines cogitations quand à la bonne mesure à prendre de son verre (à moitié vide ou plein ?) lorsqu'une flopée de question, un chalonais comme interlocuteur à ce qu'il avait compris, vint à ses oreilles :

L'homme qui est couché en cette carriole souffre d'un sommeil léthargique; peu importe les moyens que nous avons utilisé, ce dernier ronfle encore et toujours...Il nous faut impérativement un médecin !
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Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

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Ombre de ses propres pensées
Kar1
Plus les heures avancent plus la blonde devient inquiète. Cela fait maintenant plus d'une semaine que son Noir est allongé dans cette charrette, certes très confortable, m'enfin tout de même. Le panneau a visiblement fait ses preuves. Les gens commencent à s'agglutiner devant la troupe de voyageurs qu'ils sont. 'fin.. Brillant n'est pas encore de la partie mais ce n’est qu'une question de quelques heures. Et de toute façon il est, semble-il, au courant du mal-être dans lequel se trouve Liam.

Karine se demande presque si d'autres panneaux n'avaient pas été affichés en ce duché pour annoncer l'arrivée d'un noir. Il aurait pu être désigné comme une bête de foire que le résultat aurait été le même. Et en plus d'être noir, c'est un Ours.. Y a de quoi se poser des questions.

Heureusement, Mac est bien présent et essaye continuellement de la rassurer. Elle sait très bien que ses paroles sont vaines, mais il est toujours bon d'avoir quelqu'un pour vous épauler quand il le faut.
Chaque coup d'oeil qu'elle jette au Noir est rempli de souffrance. Et si c'était à cause de cette discussion qu'ils avaient eu. Et s'il était tout bonnement en train de mourir alors qu'elle n'avait même pas eu le temps de lui dire qu'elle l'aimait et qu'elle resterait avec lui coûte que coûte. Narcoleptique, elle l’est la blonde. Parfois, même dans une taverne bondée, il lui arrive de perdre conscience pendant quelques minutes. Mais elle avait appris à vivre avec. Peut être était-ce contagieux. Peut-être lui avait elle refilé ce mal, qui n'était décidément pas pour un bien. Karine n'y connait bien sur que dalle à la manière dont il est possible de guérir les êtres vivants. Elle a la main verte certes, mais cela n'a malheureusement strictement rien à voir. Ou si.. Peut être quand il faut être d'une douceur imparable. Ses mains sont comparables à celles d'une fée. Montrer qu'elle tient à une personne est aisé. Mais c'est malheureusement tout ce qu'elle est en mesure de faire.

La tête se redresse, Brillant est visible au loin. Peut être est-ce aussi grâce à son odeur pestilentielle que les vents ont emporté jusqu'ici qu'elle l'a finalement reconnu. Un léger sourire nait au coin de ses lèvres. Voir qu'un ami de plus allait pouvoir la soutenir ne pouvait que la rassurer bien plus. Enfin, rassurer est un bien grand mot quand l'on voit que les seules personnes à avoir fait le déplacement jusqu'à la charrette n'ont, comme eux, aucune connaissance de la médecine.

Mac a pris la situation bien en main. C'est lui qui essaye tant bien que mal d'apaiser tous les esprits. Ceux des inconnus comme ceux de Brillant ainsi que le sien. Blondine est toujours à l'intérieur de la charrette. Ses yeux se baladent sur le corps lisse de Liam. Elle y cherche des piqûres ou quelque chose qui puisse traduire cet état de santé, mais rien.. Plus les minutes passent, plus son regard se vide et devient vague. Alors, tout à coup, il se pose sur une miche entamée et une bouteille de lait à moitié vide, pleine? Premier réflexe, au moins il est nourrit.
Karine sort alors de sa torpeur et pointe son nez dehors pour regarder les deux hommes sans vraiment s'occuper des inconnus.


Au fait les gars, qui dois-je remercier pour avoir nourrit Liam jusqu'ici?
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Karine de Pommières.
--Jeanne_la_vieille_bigote
Des jours que je les suis. Des jours que je me cache et qu'ils ne me voient pas.

Suppôts du Sans Nom qu'ils sont tous. Et c'est lui le pire. Le grand noir. Rien que sa couleur ne peut qu'être sa marque. Il ose paraitre à la face du jour? Comment peut-il?

Je l'ai reperé lors de leur passage en Berry puis j'ai vu les autres qui l'accompagnent, préparé le sac que je porte à l'épaule, y ai mis quelques décoctions de mon crû suivant les recettes ancestrales et depuis je les suis.

Je ne lève pas le doigt lorsqu'ils brigandent ni ne m'occupe des victimes. Elles trouveront bien quelqu'un pour les soigner.

Non mon rôle c'est le Trés Haut qui me l'a montré, me l'a désigné du doigt. Les faire souffrir. Elle pour s'accoupler à la Bête Sans Nom et qui sait, lui donner un fils sur la terre. Lui pour ce qu'il est.

Pour l'instant j'ai débuté petit et mes éponges soporifiques sont régulièrement trempées dans la potion à base de jus de jusquiame, d'opium et de chanvre indien que j'ai préparé. Dès qu'il est seul, je m'approche, le fais manger juste assez pour qu'il survive puis je lui colle les éponge sous le nez. Pas le temps de me voir, il est bien trop dans les vapes. Et qu'il est doux de l'avoir à ma merci et de pourtant résister à l'envie de le frapper à mort. Mais non.. Pas encore... Patience mon tout beau, patience. Ne sois pas si pressé de connaitre ta fin.

Puis j'observe de loin les tourments de sa compagne, je ris sous cape de la voir ainsi se demander ce qu'il a. Si tu savais ma belle ce que je prévois pour la suite...

Mais non, tu ne le sauras pas, pas plus que tu ne te méfieras de moi, vieille femme qui parait si faible et si frêle. Grossière erreur mes agneaux. Dieu est ma force et par ma main son Ennemi périra.
Mac_hyavel
Tonnerre : 12 Mai 1457

22h, et le sonneur commençait à faire parler les dames à la langue d'étain. Ce n'était point Sabbat, et le lieu n'était pas le mont chauve, néanmoins celles ci criaient comme si elles escomptaient faire sortir de leur répugnantes tavernes les liches, les larves et autres esprits sataniques. Dans la ville, seule une chaumière faisait encore brûler le suif dans le but d'éclairer la pièce : à l'intérieur un couple au sens strict du terme achevait une discussion dans laquelle ils avaient décidé de rester une journée de plus afin que la dame puisse suivre l'homme à travers un bref périple. Un peu plus tôt dans la journée l'homme avait été confronté à un terrible dilemme : d'un côté le devoir de rester auprès des amis qui s'étaient occupés de lui, de l'autre, le désir, voir le besoin, de rester auprès de la dame, récemment connue. Le souci exact de ce dilemme résidait dans le fait que d'ici fort peu de temps il devrait séjourner pour un temps indéterminé en chambre monacale, et qu'il était fort possible que les deux personnes ne se revoient plus d'ici là.

Fort heureusement une solution intermédiaire existait; Amaelle – car tel était le nom de la dame- voyagerait momentanément avec Mac Hyavel (l'homme, mais était il besoin de le préciser ?)- et ensuite, il la raccompagnerait à Tonnerre, lui servant ainsi d'escorte. L'homme sortit de la taverne au moment du septième coup; et le vacarme assourdissant qui arriva à ses oreilles provoqua en lui l'impression que le jour dernier était enfin arrivé, et il s'attendait à voir surgir de l'autre côté de la rue l'Ankou et sa funèbre charrette. Il semblait quelque peu enivré, du moins titubait il; mais ceci était peut être du à l'effet de ces cloches sonnant encore et encore leur 10 coups. En tout cas, ce n'était pas les deux bières ingurgitées par son œsophage qui produisait cet effet. Les tisanes? Possible...Mais plutôt que de s'aventurer dans des hypothèses aberrantes, mieux vaux encore analyser la situation : l'homme était atteint d'une étrange maladie ou malédiction; et si c'était pour cette raison qu'il se devait de quitter la taverne plus tôt qu'il ne le souhaitait (et ce l'était), il est logique de faire ici une extrapolation, et ainsi de trouver la raison des oscillations de ses jambes.
Toujours est il que le pauvre bougre essayait tant bien que mal de mettre une jambe devant l'autre, provoquant ainsi l'action, non pas de marcher, mais plutôt de claudiquer, de boiter, vers la carriole de Karine et de Liamchaa. Arrivé près de cette dernière il trébucha sur ce qu'il supposa dans un premier temps être un chat. Puis son odorat détectant quelques fétides odeurs, il songea aussitôt à son propre chien. Finalement, ce fut quand il s'approcha de l'homme aux ronflements qu'il reconnu Brillantin. Il ne se demanda pas ce que l'homme faisait ici à dormir à la belle étoile, et essaya d'observer à travers la lucarne ce qu'il avait cru distingué comme spectateur d'une espèce de théâtre chinois, où le support était le fin rempart de la roulotte. Il lui semblait qu'une ombre donnait à manger à Liamchaa, il la supposait être de Karine, mais il n'en était certain; de plus il lui était impossible de rentrer dans l'ambulante maisonnée. Ne voulant guère se rompre les os (car la lucarne était tout de même assez difficile d'accès), il se résigna à ne pas connaître l'identité de la personne; se fiant pour une fois à son instinct, et il se dégotta un bon petit fossé afin de passer la nuit, et s'effondra totalement exténué par les efforts fournis.

On reconnaît ici aisément la fourbe fatalité : pour la seule fois peut être de sa vie où l'écossais se devait d'être méfiant; voici que le démon de la paranoïa avait cessé de tourmenter son âme. Peut être le malin était il de mèche avec cette âme damnée, désirant récupérer coûte que coûte en son chaleureux monde l'âme du sombre, celle de l'empoisonneuse; puis pourquoi pas celle de Karine, aspirant à ce que cette dernière, ivre de chagrin ne porte fin à ses pénibles jours...Ne fait il pas un piètre ami ce nigaud désolant qui, au lieu de s'enquérir de l'identité d'une tierce personne, peut être dangereuse qui plus est, s'en va conduire son corps fatigué vers le lit le plus naturel du monde ? Qu'aurait dit Karine si elle avait vu cette scène et la manière dont il s'était comporté ? D'autant plus qu'il aurait dû être sur ses gardes suite à la remarque de Karine :
Au fait les gars, qui dois-je remercier pour avoir nourrit Liam jusqu'ici?. Mais moins de manière générale, Mac Hyavel avait cru qu'elle parlait ainsi de le nourrir sporadiquement. Certes, il le faisait de temps à autres, mais il n'était pas non plus totalement dévoué à cette tâche; à moins que ce ne soit juste une boutade...

C'est parfaitement insouciant qu'il arriva le surlendemain à Sémur, avec pour compagnie deux chiens (enfin, une bête et un chiot : appelons un chat un chat, cela vaux mieux), et Amaelle. Le lecteur vorace de détails croustillant sera bien en peine d'apprendre que le voyage s'était passé sans aucune péripétie : à peine fut il épicé par une oraison on ne peut moins enjouée de la part de l'écossais d'un de ces poèmes dont il avait le secret et qu'il avait été obligé de rédiger pour la veille à la dame en guise de gage. Que l'on me pardonne si j'ai oublié la raison de ce gage, mais il me semble que c'était une sombre histoire de pincement...comme quoi un prétexte n'est ni plus ni moins qu'un prétexte. La première chose qu'il fit lorsque le groupe à 10 pattes arriva à destination, fut de repérer la barque ornementant la charrette (et la rendant ainsi, d'une manière totalement ineffable, habitable) afin de prendre des nouvelles de Liamchaa, avec toujours son chapelet préféré trituré entre ses mains. L'état de santé du noir ne s'était pas amélioré, aussi c'est quelque peu déboussolé qu'il entra dans les tripots de la ville, afin de délester sa bourse trop pleine d'écu, de remplir sa gorge en manque de boisson, et d'agiter sa langue.
Écumer les tavernes jusqu'à n'en n'avoir plus soif peut parfois être chose fort utile. En premier lieu elles permettent de rencontrer des personnes : c'était même à l'époque le moyen le plus sûr et le plus usité. Ensuite, parler de ses malheurs et ses déboires publiquement, quoique pas tout à fait, pouvait être porteur de solution. C'est ce qui arriva ici : en effet quelques temps après avoir pénétré pour la première fois de la journée l'âme du lieu préféré de la plèbe, qu'entra (avec toute la classe correspondant à son statut) la princesse Armoria, qui, apparemment, pouvait leur être d'un grand secours. Après quelques échanges de paroles dans lesquels lui et Karine expliquèrent la situation. Armoria pris un air préoccupé, rassurant ainsi Mac Hyavel : Mariealice avait affirmé que la princesse s'y connaissait en plante. Si elle s'inquiétait de la situation, nul doute que le noir serait guéri bientôt....

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Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

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Ombre de ses propres pensées
Della
Della, t'as vu, y a une barque comme celle de Bulle ! Tu crois qu'y a quelqu'un qui vit dedans ?
Oh, va-t-en savoir, Jullius !

Notre voyage touchait enfin à sa fin. Nous étions en terre bourguignonne, en terre familiale, si l'on pouvait dire.
Notre caravane faite de trois animaux pour deux humains allait bientôt pouvoir se poser.

Jullius courait devant avec le chien, tout heureux d'être sorti de la campagne à perdre de vue.
Si je préférais le calme de la forêt, mon petit bonhomme, lui, il n'hésitait pas un instant entre une bourgade et la campagne.

Nous arrivâmes au coin d'une rue et là, je m'arrêtai pour lire une annonce raturée pour le moins bizarre.

Citation:
AVIS

BELLE BLONDE RECHERCHE MEDECIN PAS TROP INCOMPETENT POUR DIAGNOSTIQUE RAPIDE ET SOIGNE.
BESOIN URGENT PRES DE CARRIOLE RECOUVERTE PAR UNE BARQUE.

Tiens, c'était sans doute la barque que nous venions de croiser...Quelqu'un de malade...Hum...Je pouvais peut-être y faire quelque chose. Pas vraiment médecin, ça, non. Plutôt du genre de ceux que l'on met à rôtir sur un bûcher bien sec. Bien qu'il me soit arriver de nombreuses fois déjà, de soigner. Mais les malades étaient le plus souvent des paysans illettrés qui me payaient en lapins et poules fraîchement égorgés. Celle-ci, une blonde, ça m'inspirait, savait écrire. Plus dangereux. Serait capable de me dénoncer après coup. Surtout si je ratais mon coup. D'un autre côté, laisser quelqu'un souffrir, c'était pas trop dans mes habitudes. Puis, que ne ferait-on pas pour une blonde comme moi ?
Jullius ! Viens...on va faire connaissance avec la barque !
Le gamin me rejoignit aussitôt, accompagné des aboiements du chien.

Demi-tour et nous voilà le chien, le cheval, l'âne, Jullius et moi devant la roulotte-barque.

Toc toc toc
J'écoutai...le silence ?

Y a quelqu'un là-dedans ?
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Kar1
Un sursaut!

Karine a la tête enfarinée pour des raisons bien précises. Elle essaye depuis un bout de temps déjà de veiller sur son Noir de jour comme de nuit. Ils se relayent en fait parce que la blonde ne peut pas vraiment supporter le fait de rester cloitrée dans un endroit plutôt désagréable qu'est sa charrette, en ces conditions de surcroît. Veiller c'est bien, toute seule c'est triste. Elle ne tient donc jamais plus de quelques heures et sombre facilement dans un sommeil dû à l'épuisement moral qu'elle subit en ce moment même. Karine claudique parfois jusqu'aux tavernes officiellement pour y trouver une certaine aide, officieusement pour se changer les idées. M'enfin cette fois là, ce moment précis, c'est dans la charrette qu'elle se trouve, emmitouflée dans les bras du Noir que Blondine a elle-même placés pour s'y sentir aussi bien que s'il la serrait consciemment contre lui. Mais son sommeil est plus que compromis pour l'heure. Mais est le matin? Le midi? Le soir? Certes le soleil brille mais encore pour combien d'heures..

Karine entre-ouvre le rideau à l'entrée de la charrette et y sort son habituel bout du nez. Un œil se referme, le soleil est vraiment trop agressif pour elle. Plus le temps passe, moins la blonde est présentable, comme si l'état de santé de Liam reflétait sur le sien. Le visage se creuse, l'appétit ne vient même plus en mangeant, elle si gourmande pourtant.


Y a quelqu'un là-dedans ?
Elle répond ou plutôt marmonne sans trop de conviction, fatiguée. Mmmh.. La gorge sèche l'oblige à avaler sa salive difficilement puis reprend. Qui va là?

De son œil ouvert, Karine essaye d'y voir clair. La Princesse peut-être? Mince.. La lettre d'ailleurs. A Sémur, la Princesse Armoria lui a clairement conseillé de lui envoyer un pigeon digne de ce nom avec tous les détails des derniers moments passés avec lui avant cet état second. Karine saute alors de charrette, il n'y a pas de temps à perdre. Tellement peu qu'elle en sort à moitié nue, les gambettes à l'air ainsi qu'une épaule découverte. Tout ceci est suivi d'un signe qu'elle lance aux arrivants inconnus.

Z'y connaissez en plantes? Ou autre? je ne sais plus vraiment qu'y faire.. Comment y remédier. Allez y voir c'que z'en pensez.

Ces paroles sont dites pendant que la blonde fouille à l'entrée de la charrette pour y trouver tout son attirail d'écriture. Chose faite, c'est avec une certaine nonchalance qu'elle s'installe sur la première roche venue.
La plume est alors au bec, le menton est levé, la voilà pensive. Par ou commencer.


Citation:
Princesse,

Tout d'abord.. Que dire à part vous remercier pour votre temps donné à une simple blonde telle que moi.
Suite à votre demande, je m'exécute en vous écrivant rapidement cette lettre avec le plus de détails possible sur le comportement de mon compagnon Liamchaa avant qu'il ne tombe dans cette léthargie inquiétante.

Avant d'arriver en Bourgogne, nous nous sommes arrêtés pour un long moment, mes acolytes et moi même, en Champagne puisque, meneuse d'une lance je fus de manière abusive envoyée directement en procès. Je vous épargne les détails qui sont pour le moins inintéressants.
A cause de ce fichu procès, il m'était bien sûr plus difficile de circuler librement dans la ville de Conflans. Une ville d'un ennui total. Ne vous y aventurez pas ma Dame. C'est d'ailleurs pour cette raison je pense que les choses ce sont compliquées entre Liamchaa et moi. Bien peu occupée en ville une fois le procès terminé, je n'avais plus qu'une seule chose à faire, penser à la relation que nous avons depuis plusieurs mois maintenant.

Je me suis posée bien trop de questions, je suis une fille, je souhaite que vous compreniez. Or donc, voilà que j'ai fait part de mes questionnements à mon compagnon. Sommes-nous heureux, ou allons-nous tous les deux.

Insatisfaite, la conversation est devenue houleuse bien que quelques minutes auparavant nous ayons passé un moment fort agréable. L'arrivée d'un sergent borné et sans tact n'a malheureusement pas arrangé les choses. Mon Noir est ensuite parti alors que je le retenais.
Nous avons alors abordé le sujet plus posément quelques jours après. Malheureusement, c'est à ce moment là qu'il a commencé à se sentir mal. En taverne, il ne bougeait plus, ne répondait plus. Il a fallut que je le ramène à la charrette ce jour là et depuis.. plus rien..

Je sais que tous les jours, il est nourrit. Je ne le fais que très peu pour ma part car je retrouve toujours une miche entamée et des bouteilles de lait à moitié vidées.

Princesse, je m'inquiète et ma vie commence à ne plus rimer à grand chose sans lui. Que dois-je faire.. Aidez moi..

Puis-je vous remercier d'avance?

Karine de Pommières, toujours dévouée et reconnaissante.


C'est avec un mouvement digne d'une blonde à la souplesse démesurée qu'elle lance son pigeon le plus fiable en pleine nature en direction d'un certain chateau. Elle zieute ensuite les inconnus..

Alors?
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Karine de Pommières.
Mac_hyavel
Assis en tailleur, prenant ainsi la position du scribe égyptien; l'homme faisait traîner et tournoyer sa plume sur la fine feuille destinée à être expédiée, s'appliquant du mieux qu'il pouvait afin de paraître le plus propre et soigné possible.

Citation:
Princesse
Vous avez demandé à ma modeste personne de vous écrire un courrier relatant tous les fais qui me venaient à l'esprit concernant le malheur de Liamchaa, je m'exécute.

Pour commencer, je crains que ma plume ne serve beaucoup moins à vôtre personne que celle de Karine : j'ai eu quelque peu de mal ces temps ci à rester moi même éveillé.
Karine me parla de l'étrange mal que frappa son homme dès la Champagne il me semble. Je ne pus lui donner comme conseil que de prier et de trouver le plus rapidement possible un médicastre : à mon sens, seul Dieu et une connaissance poussée de la science des plantes peuvent faire quelque chose pour le pauvre bougre...

Il est depuis lors resté totalement léthargique.
Toutefois je veux porter l'attention de vôtre majesté sur un point qui me semble pour le moins étrange. Il semblerait qu'une personne aide à nourrir Liamchaa; sous entendez une personne différente de son entourage habituel. De plus, un soir, alors que je m'apprêtais à m'endormir dans le tendre lit que peuvent offrir les fossés, j'ai aperçu une curieuse ombre au chevet de mon ami. Hélas je ne pu identifier cette ombre pour des raisons trop longues à expliquer dans une lettre; et, si il n'est pas à exclure que cela soit Karine, le doute me submerge à présent...
Mais un autre fait encore plus troublant vôtre majesté : le lendemain de cette, dirai je "péripétie", Brillantin et moi fûmes surpris de constater que la carriole dans laquelle dormaient Karine et Liamchaa fut totalement et inexplicablement volatilisée. Certes, nous devions prendre la route, mais bon...Nous décidâmes alors de les rejoindre en la destination plus ou moins prévue, mais hélas, un étrange événement - dont je serai bien incapable de vous décrire correctement- fit que nous restâmes sur place.

Je ne suis pas de nature très crédule, mais il me semble que derrière ceci se trame quelque chose de pas très Aristotélicien...

Dévoué vôtre
Mac Hyavel


Les yeux parcourant les lignes ainsi manuscrite, l'homme vérifia prestement et faiblement qu'aucune faute de genre ne souillait le pli destiné à être envoyé à une des personnes les plus puissantes du Royaume. Alors qu'il se ressassait les derniers événements en date, il conclu que tout ceci ne présageait rien de bon (l'on pourra au passage admirer la logique de l'homme). Son chapelet n'était à présent plus manipulé par manie que par croyance, mais les doigts redoublaient de vitesse et d'intensité pour explorer les différentes boules présentées par l'objet. "Qu'on voudrait nous séparer, qu'on ne se serait pas pris autrement" semblait être son leitmotiv intérieur; et si il pouvait prendre des nouvelles, grâce aux corneilles notamment, il n'en demeurait pas moins inquiet.

Finalement l'homme se décida à sortir de sa pensée et effectuer le geste obligé pour prévenir celle qui s'occuperait du corps du noir, et espéra pour que le courrier arrive bien à destination; mais de ceci il en doutait également. Sur ces sombres derniers jours, seule la présence à ses côtés d'Amaelle était gage de réconfort...
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(n,0)

Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

...


Ombre de ses propres pensées
Kar1
Les yeux levés vers les inconnus, Karine attend, impatiente, leur réponse à propos de l'état de Liam. Malgré cela, c'est un silence bien trop pesant qui lui fait face. Karine sait pourtant qu'il faut être patient en ces circonstances. Mais cela fait trop longtemps que son état ne s'améliore pas. Alors, elle les regarde avec un air intérrogateur, mais rien, toujours rien.
Elle n'a plus qu'une chose à faire. Blondine se recule pour atteindre le rocher où elle était assise deux minutes plus tôt et s'y réinstalle. Son regard est meurtri. Par reflexe, deux doigts attrapent une mèche de ses longs cheveux blonds et glissent entre chaque brin de paille. En temps normal, on pourrait croire qu'elle se recoiffe profitant du rayon de soleil de Bourgogne. Mais il n'en est rien. Ses yeux sont rivés vers le sol, espérant chaque seconde qu'un Noir l'interpelle et lui happe les lèvres vigoureusement. Tant de temps sont passés depuis cette dernière fois qu'ils ont passé ensemble. Comme si cela n'était qu'un doux rêve en fin de compte. Existe-t-il vraiment au final?

Ses doigts passent et repassent, ses cheveux sont si longs maintenant. Il n'est malheureusement pas l'heure de s'occuper de soi et de se faire belle. Pourquoi le ferait-elle d'ailleurs et pour qui.
Est-ce l'heure de prier. Est-ce le moment de retourner sa veste, de penser qu'en fin de compte le Très-Haut existe peut être. Le Chapelet...
Mac lui avait expliqué ce que signifiait cette sorte de bijou loin d'être anodin. C'est avec ces boules enfilées les unes à la suite des autres qu'il prie pour son ami, pour le couple d'ailleurs. Elle lui avait rit au nez lorsqu'il lui avait indiqué comment faire. Pourquoi fallait-il faire appel à la foi aristotélicienne.
Karine secoue finalement la tête pensant qu'elle a absolument besoin d'en savoir plus. Le Mac n'est jamais loin. Elle ouvre ses yeux plus en grand et fait agir ses neurones. Mais ou sont-ils en fait. Plus de Brillant encore une fois.. et Mac?

Panique à bord..
Comment ont-ils avancé jusqu'ici surtout sans s'en rendre compte. M'direz, c'est pas Liam qui réaliserai quoi que soit. Toujours est-il qu'elle se retrouve seule, ou plutôt en compagnie d'inconnus et d'un léthargique. Désespérée, la blonde cherche dans les fossés environnants, les arbres et les bosquets, mais rien, aucune trace d'eux. Le ciel est-il en train de lui tomber sur la tête?


MAAAaaaaaaaaaaac...
BRIIIllaaaaant

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Karine de Pommières.
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