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[RP] Un conte de Noël , pour les petits et les grands

Domdom
Accoudé au chambranle de la porte de la grange, l’encapuché regardait les arrivants converger vers l’endroit où il allait raconter son traditionnel conte de Noël.

Habituellement, cela se passait dans la taverne municipale du village dans lequel il se trouvait sur le moment, mais cette année , à Epinal , ça se tiendrait dans une grange, juste à la sortie de la ville, sur la route de Luxeuil.
Tant pis pour la mairie , qui perdait là l’occasion d’une recette substantielle.

Les gens arrivaient par petits groupes, entre amis ou en famille, parfois seuls et rentraient se mettre à l'abri de la pluie fine qui tombait sans discontinuer depuis la nuit précédente.

Le conteur tourna la tête vers ceux qui s'étaient déjà installé dans la grange ;
Les hommes parlaient entre eux , du temps,de politique , de cultures et de prix des denrées du marché.
Un peu plus loin, les femmes , leurs progénitures dans les bras ou plaquées contre les jambes, en faisaient autant, tandis que les gamins se couraient après, zigzagant entre les groupes , houspillés de temps à autre par des femmes aux cris perçants.

Domdom ne put retenir un petit sourire aux commissures : tout ce brouhaha cesserait d'un coup , comme par miracle, dès que sa voix chaude et puissante commencerait à prononcer les premiers mots de son conte de Noël.

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Besoin d'évasion ? Venez écouter un conte de Noël en halle d'Epinal !
Spirit_a.
La jeune Spirit était véritablement toute folle et toute heureuse depuis quelques jours. Quelques jours pas comme les autres. Des jours marqués par l'arrivée de ceux qu'elle aimait le plus. Ceux qui l'avaient accueillis, et protégés quand elle était seule. Il s'agissait de Lilith, la plus belle et la plus douce jeune femme qui existe. Et son bébé Thomas, qu'elle avait l'honneur, et le droit de prendre dans ses bras de temps en temps. Et puis, Jenny, sa meilleure copine. Complice dès le jour de leur rencontre les deux gamines. Et enfin, enfin, Monsieur Dom : LE conteur. L'homme qui l'avait tant effrayé et fait pleuré lors de leur première rencontre, à cause d'un conte à valeur didactique et moraliste. Et puis, il l'avait consolé, réconforté, et donner des astuces rocambolesques pour qu'elle n'ai plus peur, tout en se méfiant. Et à présent, elle vouait une admiration incroyable au conteur. Au point de vouloir devenir elle aussi, conteuse, quand elle en aurait l'âge.

Quand elle avait su qu'ils arrivaient tous, elle avait passé la nuit, à tenir éveillé Lénaïc, pour ne pas les rater... Pauvre Lénaïc qui devait supporter l'impatience de sa jeune copine. Elle avait rabâché les oreilles de tout Epinal, depuis son arrivée. Entre son Mus, la plus belle femme : Lilith, sa meilleur copine qui zozotte : Jenny, et les bébés, comme Thomas mais en moins beau que le Lockwood. Et enfin, le plus grand des conteurs, trop fort, merveilleux, fantastique : le plus que fameux m'sieur Dom ! Et d'ailleurs, le conteur disait quelque fois qu'il allait raconter un conte de Noël. Et la petite Spirit ne voulait surtout pas râter ça. Elle en avait parler à sa famille d'accueil. Et un peu partout autour d'elle. Du monde pour le spectacle que donnerait Dom. Il fallait du monde. Et comme elle ne voulait absolumment pas râter le conte, elle était partie bien en avance, et était rentrée dans les premières, pour prendre place aux premiers rangs. Bien sage, elle ne fit pas de vague, juste un grand sourire à Dom quand celui-ci sembla posé son regard sur elle, parmi la foule. Mais l'avait-il vu, ou non... Peu importait. Elle était, là, assise. La tête en l'air, qui fixait avec des yeux pétillant. Un regard avec des étoiles dans les yeux, avant même que le conte commence.

Oui, des étoiles dans les yeux. En regardant fixement le fils des étoiles. Un mélange de respect, d'admiration, d'envie et d'impatience. Impatience d'entendre enfin le conte... D'entendre résonner la voix à la fois forte et douce du conteur, d'entendre les mots se liés, s'assemblés pour former une histoire merveilleuse. Impatience que d'autres puissent vivre cette drôle d'expérience d'écoute attentive, qu'elle appréciait tant. Elle espérait que Lénaïc et Hellina, et qui sait, peut-être Angel viendrait eux aussi écouter le conte de m'sieur Dom.

La grande ne rendait qu'autant plus de charme à la situation. Le vieux bois, qui craquait sous les pas. Le brouhaha vivant qui saisissait. Les gens partout. Une grande remplie, pour une histoire. Les choses simples qui remplissent le coeur de joie. Il en fallait peu, pour être heureux. Apprécier et profiter d'un tel moment. Assise au premier rang, il ne restait plus qu'à guetter l'arrivée de personnes qu'elle connaissait, et attendre patiemment et calmement - pour une fois - le début de l'histoire... Tout vient à point à qui sait attendre ? Hahin !
Domdom
La grange s'emplissait au fur et à mesure que de nouveau groupes arrivaient, mouillés, commençant déjà à détremper l'entrée du bâtiment , quelque peu délabré.
Domdom les aidait à s'installer au sec , vers le fond , là où il avait installé des chandelles, afin que tout un chacun puisse voir où il mettait les pieds.
Il savait que des chandelles dans une grange n'étaient franchement pas une chose à faire avec autant de monde, surtout avec des enfants , mais il les avait placées de façon à ce qu'on ne puisse pas les atteindre facilement.
De toutes façon, l'absence de lumière aurait été pire, avec tant de monde dans un espace si cloisonné.

Le grand brun jetait un coup d'oeil sur l'assistance , serrant des mains, ici ou là , hochant la tête d'un air entendu , en direction de parfaits inconnus, à qui il rendait leur salut.
C'est alors qu'il reconnut Spirit , le petit lapin farouche qu'il avait rencontré pour la première fois à Autun et qui depuis, accompagnait son groupe dans leurs voyages à travers les royaumes.

S'approchant de la petite fille , il l'interpella , tout en lui montrant ostensiblement le bonbon au tilleul qui avait miraculeusement apparu dans sa main:


Bonjour, mam'zelle
C'est gentil d'être passée écouter une belle histoire
Ce bonbon est pour vous, à condition que vous surveilliez de temps en temps , les chandelles qui sont là haut


Posant délicatement le bonbon dans la main si menue de la gosse, le passeur d'histoires lui montra l'objet de son attention, disséminés le long des murs de la grange.
Il s'en vouluait un peu de la mettre à contribution , alors qu'elle venait là pour goûter le petit moment de magie que représente toujours le conte.

Il la quitta sur un petit sourire, puis, estimant que suffisamment de monde était là pour commencer, prit la parole, après s'être éclairci la voix:


Messire et dames…Les enfants…
Je vous remercie d’être ici , aujourd’hui , pour partager ensemble un moment de rêve et d’évasion..
Noël est la fête de la joie et du bonheur partagé , entre gens qui s'aiment ,mais je n’oublie pas ceux vivent dans la souffrance , le malheur et la solitude.
Je leur dédie ce petit conte de Noël 


Un dernier regard sur son auditoire, qui avait fait silence , juste entrecoupé par le bruit que faisaient le derniers arrivants

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Besoin d'évasion ? Venez écouter un conte de Noël en halle d'Epinal !
Lenada
La brune avait pris le temps de se préparer pour la veillée et c'est bien longtemps après son compagnon qu'elle sortit de l'auberge ou ils avaient pris une chambre quelques jours auparavant.

Habillée chaudement, elle avait pris le chemin menant à la grange à la sortie de la ville, le temps était sec mais frais, un petit vent cinglant faisait virevolter ses longs cheveux qu'elle avait laissé libre pour une fois.

Elle entra, il y avait déja quelques personnes qui attendaient sagement que Dom commence à conter. Il avait un don... à chaque fois qu'il lui narrait une histoire, elle était toute ouie, ne pensant plus à rien d'autre, se prenant parfois pour l'héroine du conte, ou pleurant lorsqe l'histoire lui serrait le coeur.

Elle se frotta les mains, serra son châle autour de ses épaules puis après un sourire à Dom, un baiser envoyé du bout des doigts elle alla prendre place et attendit.

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Valerien
C’est ici !!
Et y a déjà du monde à l’intérieur !


Son chien Chouchen et son presque frère Luca à ses côté, le jeune blondinet de huit ans se tenait devant la porte ouverte d’une grange et en désignait ,du bras , l’entrée au reste de son groupe , qui cheminait encore sous la pluie et le vent , sur la route , un peu plus loin.

C’est qu’il avait des choses à se faire pardonner, Valerien !

Tout à l’heure, sur le chemin, il s’était amusé, avec Luca , à courir autour des autres et à sauter dans les flaques , maculant ses vêtements de boue , mais aussi ceux de ses frères et de ses sœurs  , sous les jappements heureux du chien Chouchen, couvrant les pleurs de Katell, sa petite soeur, ainsi que les admonestations d’Alexandrine, leur gouvernante.

Le gosse savait que Didine allait tout raconter à son père et dame Lenada et qu’ils allaient passer un mauvais quart d’heure , Luca et lui, tout à l’heure.
Voilà pourquoi, il essayait de faire amende honorable , afin d’alléger le plus possible la sanction paternelle.

Mais qu’importe finalement , ils s’étaient bien amusés et ils allaient passer un agréable moment à écouter le beau conte de Noël du paternel.
Pour le reste, il serait temps d’y penser plus tard.

Valerien attendit que le reste de sa petite famille les eut rejoints pour entrer dans la grange , pleine de monde et faiblement éclairée .

Il repéra avec du mal la haute stature de son père , tout au fond et se retourna vers Luca , lui chuchotant tout bas , d’un air de conspirateur :

Chut…On dirait que Poppa a commencé à conter

Puis, se penchant vers Chouchen , il agrippa le chien jaune par le cou et commença à jouer des coudes, fendant la foule , afin de s’approcher au maximum du premier rang

Et toi, Chouchen , tu restes avec moi et tu n’aboies pas, hein, compris ?

Un peu plus tard et au prix d’un bel effort, il réussit enfin à atteindre son but, bousculant plusieurs autres enfants, afin de s’asseoir à côté de Spirit, qu’il avait repérée parmi tous ces inconnus.
Il avait repéré Lenada, un peu plus loin, mais évita de la regarder trop, de peur d'attirer des soupçons et des froncements de sourcils , chez l'amoureuse de Poppa.
Ecartant les jambes, il laissa son chien s’y installer et écouta presque religieusement son père conter.



Garance_de_grimaud
Garance entre dans la grange sans faire de bruits , le monsieur a déja commencé a raconter l'histoire.

Elle s'assit dans un coin et écoute.
Domdom
Le passeur d’histoires s’était adossé contre le mur du fond de la grange, assis sur un tonneau empli ,hélas , d’eau .
Son regard balayait l’assemblée, repérant ici et là, des têtes connues.
Il surprit le merveilleux sourire , ainsi que le doux baiser soufflé que lui avait envoyé la femme de sa vie,.
Il lui répondant par un petit sourire ému.
Puis arrêta son regard sur son fils aîné , qui venait de se placer au premier rang, son fidèle ami à quatre pattes entre les jambes.
Où était donc passé le reste de sa petite famille ?
C’est sur cette petite interrogation, que l’ex bourguignon commença sa narration, essayant de poser sa voix assez fort , afin de couvrir les bruits et chuchotis qui fusaient de l’assistance :


Dès qu'elle avait été en âge de se tenir sur ses jambes, ses parents adoptifs , qui l’avaient trouvée , encore bébé , sur le bord d’un chemin, le jour de la Sainte Catherine, lui avaient confié un petit troupeau d'oies qu'elle poussait par les chemins.
A cause de cela, dans tout le village, on avait pris l'habitude de l'appeler "Catherine-aux-Oies".
Douze années s'étaient écoulées, depuis.

Cet hiver était fort rude pour les habitants de la contrée.
Pour comble, le château avait changé de propriétaire, et le nouveau comte ne faisait pas grâce à ses fermiers du moindre écu
Il avait déjà fait expulser par ses sodats ses fermiers les plus pauvres , les jetant sur les routes , dans la misère.
Une grande désolation planait sur tout le pays.


Très courte pause, que le conteur met à profit pour scruter quelques visages de l’assistance, suspendue à ses lèvres : petits et grands avaient ce même regard , empreint de curiosité et de candeur retrouvée.
La magie du conte opérait une nouvelle fois…

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Besoin d'évasion ? Venez écouter un conte de Noël en halle d'Epinal !
Lenaic_
Comment Lénaïc, qui avait depuis quelque jours déserté les tavernes, appris t'il que le conteur racontait dans la grange ? Nul ne le sait, moi pas plus qu'un autre, mais force est t'il de constater qu'il le sût ...

Allez Mademoiselle, allez, on va être en retard ! On l'entendra jamais ... Spirit elle dit qu'il raconte encore mieux qu'elle, je veut voir moi hein !


Mais la vieille était tout sauf compréhensive, elle tenait absolument à ce qu'il fût parfaitement paré et elle aussi pour quitter enfin la maison familiale. C'est donc avec un peu de retard qu'ils parvinrent enfin sur place. Le gamin rejoignit Spirit sans oser dire un mot, l'homme avait déjà commencé ...
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Lilith
Lilith avait pris place au milieu de l'assemblée, impatiente d'entendre son ami conter. Elle jeta un regard attendri sur ses petites protégées, qui étaient venues, elles aussi.

Serrant son fils contre elle, elle attendit patiemment que John les rejoigne, espérant qu'il ne rate pas le début de l'histoire.

Elle était si heureuse, encore bouleversée par les événements des heures précédentes, et se dit que cette nuit de Noël était sans aucun doute une des plus belles de sa vie.
Domdom
Le silence s'était fait , dans cette grange de ce village montagnard.
Un silence à peine violé , de temps à autre , par de discrets petits chuchotis , ou par un cri de bébé , vite suivi d'un léger bruit de succion .
Toute la petite communauté était comme transportée là où le conteur désirait l'emmener.
Car tout le monde sait qu'une histoire bien contée est une évasion, un vrai voyage au cours duquel chacun oublie ses petits tracas quotidiens.

L'encapuché descendit de son tonneau et vint s'accroupir juste devant le premier rang d'auditeurs, composé essentiellement d'enfants, assis ou allongés par terre , sur la paille.
Domdom aimait conter pour les enfants, car ils avaient en eux une authentique capacité à s'extasier pour ses petites histoires sans prétention.

Sa voix continuait d'envelopper l'assemblée comme une écharpe de brume :


La misère était si grande , cette année là, que les parents adoptifs de Catherine n'avaient pas vendu une seule oie pour Noël.
« Pourquoi tant de gens vivent ils dans la pauvreté , alors que notre seigneur s'apprête à festoyer, au château? »
C'est ce à quoi pensait la jeune fille , en ce vingt quatre décembre, en posant rituellement devant la cheminée , comme tous les ans à la même époque , les sabots de buis taillé à facettes ornés de bandes de cuir rouge , qu'elle avait aux pieds le jour où elle avait été trouvée .

Elle fut sortie de ses réflexions par de violents coups frappés à la porte de la chaumière la firent sursauter.
« Ouvrez ! Au nom du Roi ! " », criait-on.


Nouvelle pause du passeur d’histoires , saluée par un Ohhhhh ! , quasi général de l’assistance, puis enchaînement , sans laisser le temps au public de digérer ce coup de théâtre :


Et elle entendit le cliquetis d'armes heurtées contre la porte.
Se retournant, elle vit son père ouvrir la porte sur la silhouette du comte, à cheval, emmitouflé de fourrures, escorté d'autres cavaliers et du bailli.

« As-tu l'argent de ton loyer, manant ? » demanda durement le comte au vieillard.
Sans attendre de réponse ,le bailli et ses hommes commençaient leur perquisition dans l'humble demeure.
Les malles étaient ouvertes , vidées sans précaution et les coffres fracturés.


Toujours accroupi, les mains posées sur les genoux , le passeur d'histoires déroulait son récit comme une brodeuse déroule le fil de sa quenouille.
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Besoin d'évasion ? Venez écouter un conte de Noël en halle d'Epinal !
Domdom
L’encapuché se releva et marcha le long du premier rang, afin de se désankyloser les jambes ,tout en fermant les yeux.
Comme à chaque fois , il s’immergeait dans son récit : plus rien ne comptait pour lui que ce lien presque irréel et magique qui s’établissait entre lui et son auditoire
Ouvrant à nouveau les paupières , il continuant son récit :



 « On gèle chez toi, maraud » , cria le comte , en s’installant devant la cheminée à califourchon sur le banc de bois grossement taillé.

« Que l'on fasse du feu ! »

Un soldat jeta du bois dans l'âtre, puis battit le briquet.
Au fond de la pièce, Catherine–aux-Oies, et sa mère , la vieille Marie , toutes blêmes, considéraient la scène en silence, les yeux secs, le coeur brisé.

Présentant ses bottes à la douce chaleur du feu, le comte vantait à ses amis cette journée de Noël encore inédite, le plaisir qu'il y aurait à voir ces voleurs de paysans fuir dans la neige.


Nouvelle pause du calvaphile , qu’il met à profit pour chercher à détailler sur ces visages cuivrés par la lumière qui provenait des chandelles , l’impact de ses mots , de la petite musique du conte qui berce si bien l’âme .


Mais soudain son regard, qui fixait la flamme tournoyante, tomba sur les petits sabots que le soldat, dédaigneusement, avait poussés dans le feu.
L'un d'eux brûlait avec un pétillement sec ; l'autre montrait encore son bois jaune taillé à facettes et sa bande de cuir rouge.
Et un cri jaillit de la bouche du seigneur, qui, au risque de se brûler, se pencha et s'empara précipitamment du sabot épargné.

Sur le coup , tout le monde sursauta
Le vieux Raymond, le père de Catherine-aux-Oies s'était redressé , en voyant le comte se retourner vers lui, l'air hagard et l'apostropher sèchement:

"Ces sabots...Que font-ils là ?
T'appartiennent-ils ?
De qui les tiens tu ?
Parle, mécréant ! "


Parcourant l’assistance d’un regard panoramique, l'iris du conteur fut capté par des silhouettes qu'il connaissait très bien : ses enfants, Adelin, Katell et Aubry, les jumeaux, assis à côté d'Alexandrine, l'écoutaient sagement , de petites étoiles dans les yeux.
Un peu plus loin, le grand brun reconnut son amie Lilith, avec Thomas , son fillot , dans les bras.
Elle semblait prendre plaisir à écouter l'histoire de Catherine-aux-Oies.

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Yliana
Elle avait entendu parler de ce comte c'est avec un sourire qu'elle s approcha de la salle. Cela faisait longtemps qu'elle avait entendu d'histoire, cela lui rappeler sa grand mère qui lui raconté des comtes pour l'endormir le soir.

Elle entra doucement, sans faire de bruit et s'installa dans un coin pour écouter, elle se plongea délicieusement dans l'histoire et se laissa bercer par la voix du compteur.
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Domdom
Contrastant avec son auditoire , aux vêtements encore trempés et un peu transi par le froid humide de l'hiver , la voix chaude , claire et vibrante du conteur flottait dans l'air comme une nappe de bien être :
Le vieux Raymond , épouvanté , hasarda un faible :
« Mais ...Seigneur, ce sont les sabots... les petits sabots de Catherine-aux-Oies... ceux qu'elle avait aux pieds lorsque...
« Lorsque... ? » , aboya la comte
« Lorsque nous l'avons trouvée, il y a douze ans, ma femme et moi..." répondit faiblement le paysan, tremblant comme une feuille.
Le comte jeta alors autour de lui un regard inquisiteur .
Puis , il s'arrêta sur les profonds yeux bleus océan , mouillés de larmes, de Catherine , toute tremblotante contre la vieille Marie.
Il resta une seconde stupéfait, puis , s'élançant vers elle , la souleva dans ses bras et la pressa contre sa poitrine :
"Mathide ! ma petite Mathilde ! ma chère petite fille !" balbutia-t-il dans un sanglot.
« Je t'ai enfin retrouvée ! »



Ce récit, bien sombre et déprimant au départ, commençait à gagner en intensité et en émotion , grâce au rebondissement inattendu qui venait d'avoir lieu dans l'humble maison des paysans.
Domdom pouvait presque palper l'expression de certains visages, qui commençait à changer : la tristesse faisant place à de fugaces sourires.
Il enchaîna aussitôt :





Les hommes du bailli, délaissant leur odieuse besogne, s'étaient alignés contre le mur, à la fois étonnés et respectueux devant cette scène émouvante. , tandis que le vieux Raymond joignait les mains d'attendrissement.
"Braves gens ...J'étais devenu un misérable "
"Et voici que, grâce à vous, je redeviens d'un seul coup un autre homme", déclara enfin le comte en posant à terre une Catherine -aux-Oies encore toute étourdie



De petits chuchotements commençaient à bruire dans cette grange, maintenant bondée : chacun voulant donner sa version de la suite de l'histoire , à son voisin.
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John_lockwood
L'anglois avait promis, et il était homme de parole, en tout cas il le criait sur tous les toits.
De toute manière, sa douce n'aurait manqué pour rien au monde le conte de leur amis, et c'est donc tout naturellement que le brun était venu, accompagné de sa petite famille, écouter le conteur une nouvelle fois.

Il entoure sa blonde d'un bras, leur petit tout contre elle, écoute attentivement Dom, connaissant déjà ses talents, ayant l'habitude de l'écouter conter. Un tendre regard vers Spirit et Jenny, un léger baiser, discret, dans le cou de sa moitié, on n'est pas bien, là?
Valerien
Confortablement assis dans la paille qui jonchait le sol de la grange , Valérien plongeait ses mains dans le poil épais de son chien Chouchen , allongé dans le compas de ses jambes , tout en écoutant avec attention son père conter cette histoire inédite
A un moment donné, il se pencha vers Luca, qui avait réussi à trouver une place à ses côtés et lui murmura:


Tu crois que c'est vraiment la fille du comte, toi ?

Puis, d'un ton un peu plus péremptoire:

Moi , en tous cas , j'aimerai pas avoir un papa qui aime faire mal du aux autres

Il était impatient de connaître la suite de cette histoire et en récupéra vite le fil.

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