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[RP] Cérémonie d'allégeance et annoblissements à Bourges

Anonymous
Mentaïg, qui avait attendu près de la porte, surveillant la course toujours trop rapide du soleil, et se demandant quand elle trouverait le temps de se mettre à ses dossiers en souffrance, entendit enfin l'appel de son nom.
Elle s'avança jusqu'au Duc, consciente des regards vaguement apitoyés jetés à son éternelle robe de guingan gris, qui jurait avec les beaux atours des nobles déjà assemblés.

De longues années ? se dit-elle. J'ai dû commencer au berceau, alors.
Elle évita cependant d'exprimer à voix haute qu'elle n'avait guère plus de vingt-cinq printemps, cela aurait risqué de ternir l'image flatteuse que le Duc faisait de ses qualités diplomatiques.
Dans un coin de la vaste salle, elle aperçut Bacchus, huissier au Castel des Ambassades de son état, et grand ivrogne devant l'éternel, qui écrasait d'un index maladroit une grosse larme roulant le long de son nez violacé. Elle lui adressa un sourire rapide qui éclaira fugitivement son visage toujours aussi peu expressif, plus touchée qu'elle ne voulait le montrer par l'émotion de cet homme.
Ysabeau aussi était là, discrète à son accoutumée, la première qui lui avait fait confiance, à la Mairie de Sancerre, en lui ouvrant le Conseil ; son ami Hugo, également, qui l'avait tant aidée à ses débuts de Chancelière, puis de Maire ; et le Duc George, avec qui elle avait travaillé main dans la main pendant de longs mois à la Chancellerie.
Elle parvint devant le Duc, fit les gestes imposés par le code, prononça les paroles convenues, et attendit, ses yeux verts levés vers lui.
Icyblue
Mentaïg s'était approchée, avait fait les gestes adéquates et dit les mots justes. Les mains jointes à celles de la chancelière, le Duc de Berry déclara fermement.

Moi, Isidore Bluette, Duc de Berry, remet la Seigneurerie de Baugy à Dame Mentaïg pour son implication sans faille dans les affaires berrichonnes.

Recevez aussi vos armes et arborez-les avec honneur.


d'azur à trois bâtons écotés d'or



Le Duc marqua une pause. Le moment était important pour Isidore, lui qui travaillait depuis déjà deux semaines avec la chancelière sur les dossiers brûlants de la Touraine et du Bourbonnais-Auvergne. Il avait pu apprécier le travail de la jeune Dame de Baugy, discrète mais efficace.

Il continua sur un ton un peu moins solennel.


Portez fièrement vos armes de Baugy. Aujourd'hui est la juste reconnaissance de votre travail.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne


Johanara
Johanara chuchota à l'oreille de sa cadette...

La veinarde , le beau duc lui a pris les mains dans les siennes...
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Unie par le plus fort des liens à Valezy, son grand amour adamantin...
Anonymous
...la juste reconnaissance de votre travail.

Aux derniers mots du Duc, Mentaïg releva imperceptiblement le menton et soutint son regard bleu, pensivement. Comme d'habitude, bien malin qui aurait pu dire ce qui s'agitait à ce moment sous le crâne de la toute nouvelle Dame de Baugy. Au-delà du Duc, au-delà des murs même de la salle, tout sa pensée se tournait vers Homme_des_bois, baron d'Aupic, retenu une fois de plus aux armées. Alors que tous s'imaginaient qu'elle regardait le Duc, elle se plongeait dans le regard de HdB, y puisait sa force, n'attendait que lui.
Elle recula d'un pas, et dit d'une voix qui sonna haut et clair, surprenante chez une si petite femme :


Le Berry, et Sancerre m'ont accueillie. Ces armes sont de Berry, et je remercie Dame Jazzette de me les avoir octroyées. Elles seront portées avec tout le respect qui leur est dû.

Une impeccable révérence, apprise en son enfance, une pensée narquoise pour ce grand-père qui la traitait de bâtarde, et elle retourna à sa place près de la porte.
---fromFRprincesseamelia
Au milieu des badauds tenus éloignés par les gardes, à l'écart des gens de noblesse, une jeune femme rousse observait la scène avec un doux sourire aux lèvres.
Amélia avait promis à Mentaig d'assister à la cérémonie. Elle était très heureuse pour celle ci, très heureuse que son travail soit reconnu.

Amélia resta encore un petit moment avant de rentrer simplement à Sancerre.

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Maryan
Sous le coup de coude de son aînée, Maryan se redressa en grommelant intérieurement.
Humpf ! Depuis son séjour à Noirlac, sa sœur était devenue pire que toutes les nonnes du Berry rassemblées. Du moins lorsqu’il s’agissait de « l’éducation » de sa cadette. Un vrai chaperon ! Aussi ne cessait-elle de rabrouer la jeune Maryan, sitôt qu’elle trouvait son comportement désobligeant ou peu approprié.

Groumpf ! Et elle qui se pavanait sans cesse dans ses fourrures et ses dentelles !
La plus jeune des damoiselles d’Ambroise ne pipa pourtant mot, se contentant simplement de pincer les lèvres, un air faussement contrit se dessinant sur les traits délicats de son visage.

Mentaïg se présentait à son tour devant le Duc de Berry, majestueuse, comme à son habitude.
La jeune Maryan posa sur elle un regard azuré emplit d’une certaine admiration qu’elle ne pouvait s’empêcher de ressentir à l’égard de la Chancelière.

Elle n’appréciait pourtant guère cette femme froide et peu engageante dont elle se rappelait force propos désagréables à son encontre.
L’orgueil et la frivolité de la jeune Dame de Bellevue l’avait toujours tenue éloignée de cette femme au caractère bien trempé et à la prestance quelque peu extraordinaire.
Un profond respect se lisait pourtant dans les yeux pers de Maryan, tandis qu’elle observait la Chancelière recevoir ses armes.

Toute à ses pensées, la jeune damoiselle d’Ambroise sursauta légèrement au son de la voix de son aînée, qui lui chuchota quelques mots à l’oreille.
Surprise, n’ayant pas remarqué les mains jointes du Duc et de la Chancelière, Maryan pencha la tête de côté pour mieux voir la scène, et ne pût empêcher un
« humpf ! » agacé de franchir la barrière de ses lèvres roses.

S’attirant de nouveau le regard courroucé de sa marraine auquel s’ajouta l’air désapprobateur de son parrain, la jeune Dame de Bellevue s’empourpra avant de reprendre une attitude plus convenable.

Prenant par la suite l’air le plus dégagé possible, elle murmura à l’adresse de son aînée :



« Cela fait parti de la cérémonie voyons ! Que veux-tu, même le Duc doit se plier au protocole.»
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Clopinette
La baronne de Buzançais entra à son tour dans la salle richement décorée pour la circonstance.
Elle ne comptait plus le nombre de cérémonies d’allégeance à laquelle elle avait participé depuis qu’elle avait été anoblie par le Duc Juliano di Juliani. Etait venue ensuite la duchesse Josybabas, puis le Duc George Poilu, puis la duchesse Jazzette et maintenant trônait, mais en toute simplicité, le Duc Icyblue, vicomte de Meillant.
Elle salua respectueusement ses semblables d’un petit hochement de tête et alla s’asseoir à côté de sa fidèle amie Floryne, vicomtesse de Mehun sur Yèvre.

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Escalibur2
Escalibur entra un peu en retard dans la salle. Retenue par quelques affaires dans son bureau, la jeune femme n'avait pu se libérer aussi tôt qu'elle l'aurait voulu.

Elle salua discrètement ses amis déjà présents à cette cérémonie et alla se placer aux côtés des autres membres du Conseil Ducal.

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Anonymous
Debout à côté d'Amélia, derrière la porte grand ouverte, au milieu d'une foule de badauds, Valatar voyait à peu près que son amie Mentaïg était en train de se faire remettre les armes de Baugy. Les gardes n'aimaient guère que les roturiers ne s'approchent trop du château, et Valatar avait beau être conseiller ducal, sa condition ne lui permettait pas de s'asseoir dans les rangs qui entouraient la nef où avait lieu la cérémonie. Au fond de lui, le jeune homme était heureux, car elle méritait amplement cette distinction. Depuis des mois, il travaillait chaque jour à ses côtés sur des dossiers souvent délicats, et sa proximité était un plaisir, tant pour ses grandes compétence et efficacité que pour la solidité de leur duo à la tête de la diplomatie. Ne pouvant l'approcher pour le moment, il se promis de la féliciter à grand renfort de poire la prochaine fois qu'il la verrait.
Icyblue
Mentaïg avait repris sa place dans l'assemblée avec toute l'humilité qui la caractérisait. Point de grandes déclarations de la part de la Dame de Baugy, juste quelques mots, justes très certainement... Observant quelques instants la chancelière retourner à sa place, le regard d'Isidore fut attiré du côté de la baronne de Nohant-Vic Jazzette. Il reconnut la jeune dame de Bellevue qui s'agitait avec la dame de Lignières. Le Duc sourit un instant voyant Maryan s'empourprer... Cette couleur lui allait décidemment à ravir.

Se raclant un peu la gorge, Isidore reprit contenance et continua.


La noblesse reconnait le travail exceptionnel d'une personne qui voue sa vie à son duché et à ses habitants. Cette reconnaissance peut être le fruit de faits exceptionnels envers son duché mais également le fait d'une fidélité sans faille, d'un travail exemplaire et régulier ainsi que d'une certaine humilité qui caractérise tant de berrichons.

Prenant une plus longue respiration il continua.

Avant de passer aux allégeances, je souhaite donc appeler Messire Gorille.
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Isidore Bluette
Vicomte de Meillant
Vicomte de Jussy-Champagne


Kairator
Gorille s'était vêtu de sa plus belle tenue et avait entendu son nom. Il entra. Il fût tout d'abord impressioner de se trouver là mais le fût tout autant quant il vit le Duc devant lui. Asterie l'avait accompagner mais c'était installé à coté d'une personne qu'elle connaisait bien en lapersonne d'Escalibur.

HRP: Je seraisprésent vers 18H car je travail. merci
Asterie
Asterie qui c’était un peu remise de son accouchement accompagna son mari au château avec sa fille Brianna pour l’anoblissement de son mari .Elle était impressionner par le décor. Elle se fît la plus discrète possible et alla s’asseoir près Escalibur
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Mon domaine
Georgepoilu
Toujours aussi peu habitué à ses longues cérémonies, George suivait avec amusement les gesticulations de ses filleules. Au bout d'un moment, il quitte son siège et se dirige vers la porte d'entrée.

Il demande aux gardes de s'écarter pour laisser passer Amélia et Valatar. Le garde avait ses ordres, pas de roturier dans la salle mais impressionné par le duc qui lui intimait un ordre comme s'il était toujours le Duc régnant, le garde n'ose pas s'opposer et après un mouvementd e mauvaise humeur de la tête, il s'écarte pour laisser passer Amelia et Valatar.

George les salue et les invite à venir s'assoir avec sa famille, pas loin de lui et Jazzette

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Maryan
Maryan suivait patiemment le reste de la cérémonie.
Le sieur Gorille s’avançait à présent, l’air quelque peu intimidé. Sûrement peu habitué à ce genre d’évènements pompeux, il faisait pourtant preuve d’une grande justesse d’esprit et de manières, et son attitude ne trahissait pas plus de gêne que de mesure.

La jeune damoiselle d’Ambroise aperçût avec ravissement Astérie à quelques pas de là, tenant entre ses bras un nourrisson adorable. Les mouflets n’attiraient pourtant que bien rarement son attention et son émoi, mais il fallait avouer que celui-ci avait tout l’air d’un petit ange, blotti dans ses langes entre les mains expertes de sa mère.

Toute à la contemplation du charmant tableau que formait ainsi la petite famille, Maryan ne vit point son parrain s’éloigner vers l’entrée de la grande salle. Ce n’est que lorsqu’elle perçût un mouvement à côté d’elle et qu’elle tourna légèrement son joli minois, qu’elle se rendit compte de la présence de son beau fiancé à sa gauche.

Son visage s’éclairant alors d’un sourire lumineux, ses yeux pers brillant de plaisir à sa vue, elle se rapprocha de lui, et lui glissa d’une voix douce au creux de l’oreille :



« Je suis contente de te voir ! »


Elle saisit alors discrètement sa main, la serra entre ses doigts fins, et, désignant d’un léger mouvement de tête la cérémonie qui se déroulait sous leurs yeux, ajouta à l’adresse de son fiancé :


« Un jour, ce sera ton tour. Et j’espère alors que l’on t’honorera d’un titre à la hauteur de ta valeur. »


Elle leva à nouveau son regard vers lui, ses iris azurés emplis d’admiration, et murmura encore :


« Bien que si tel était le cas, je crains qu’il faudrait en référer à de plus hautes instances. Je ne vois rien de moins qu’un marquisat qui soit à la hauteur de ton mérite ! »


Ses lèvres roses esquissèrent un nouveau sourire, tandis que la main de la jeune damoiselle d’Ambroise s’avançait doucement vers le mantel de son fiancé, et en ôta tendrement une mince poussière du revers.
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Kairator
Gorille faisait un tour de l'assistance avec un regard impressioné.Il voyait parmis toutes les personnes présentes beaucoup de gents qu'il connaissait.. Il se demandait pourquoi ils étaient là. Fallait il des témoins pour officialiser l'événement? Falait il qu'il y ai un minimum de seigneur pour que la cérémonie soit officiel? Toutes ses questions, Gorille se les repassait dans sa tête. Il jetta un regard à son épouse et lui sourit légèrement.

Il reprit ses esprits et se concentra sur la suite de la petite céréminie.
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