Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] 2 hommes, 1 femme, plein de possibilités, UN MARIAGE !

Le_g.
RP ultra ouvert : aux amis, invités, personnes qu'ils croisent, bref, ouvert à tous !





Louis, Lestat, Andréa...

Un trio étrange...

La Colombe, Le Gaucher, Le Rouqin...

Il l'aimait sa chiasse, plus que tout, plus que sa vie, et son amant/cousin aussi. Impossible de se passer d'eux, et après dix ans à revisiter je t'aime, moi non plus avec sa Colombe, il s'était finalement décidé. Il lui avait demandé de l'épouser, il lui avait fait sa demande à genoux, dans une taverne mendoise, devant Lest, devant Gypsi, ils étaient entre eux, entre personnes issues du même monde.

Pour ce mariage, même Lest, son témoin, avait accepté de se faire baptiser. Ils étaient bien loin des tumultes royaux. S'ils se mariaient, et à l'église, c'était un peu pour lui, un peu pour elle, et beaucoup pour eux.

Un voyage, une petite visite un peu plus loin, là, oui, en haut, non plus bas, sur la droite... et ils étaient revenus sur le Languedoc pour assister au mariage d'Arthur, et parce que le leur allait bientôt se tenir aussi, à Narbonne.

Les invitations envoyées, il souriait, il avait reçu certaines réponses. Son frangin, l'As, serait présent, ainsi que quelques amis qui lui avait fait parvenir quelques réponses. Sa famille, ses amis, qui les trouvaient étranges de se marier à l'église. Son avocat serait présent aussi...

Quelques temps plus tard, dans une taverne de Béziers, alors qu'ils sont en route pour Narbonne, il sort sa bourse, et la donne à sa femme, lui souriant en lui donnant ses économies.


Amour, c'pour ta robe, la bleue. T's'ras magnifique dedans.

Forcément, elle l'a remercié, payé en nature ? Faut dire qu'il s'est servi, affamé, il en a repris, et il a savouré sa femme, déchaîné, sauvage. C'est plus d'l'amour, c'est d'la rage. Si elle n'avait pas été consentante, ça s'rait passé pour un viol, sans aucun problème, lorsqu'il a aspiré ses monts en la faisant sienne férocement, sans prendre le temps de la déshabiller, exigeant son du, entre deux râles de plaisir. Elle semble y avoir trouvé son compte aussi, celle qu'il chérit plus que sa propre vie, pour qui il se damnerait, si elle le lui demandait. L'homme est bien faible face à la femme. L'amant est agneau de la semaine, entre les doigts de sa maîtresse. Déjà avant, il en était ainsi.

Une femme amoureuse est une esclave qui fait porter les chaînes à son maître. (1)

Oui, il l'aimait, et il savait qu'elle l'aimait aussi, ils étaient fait l'un pour l'autre, ça crevait les yeux pour tout le monde, leurs disputes qui n'en finissaient pas, et se terminaient invariablement en position allongée, ou pas d'ailleurs, parce qu'un coin de table, un mur leur faisait aussi bien leur affaire qu'une couche, parfois mieux même.

Il aimait aussi son cousin, son amant, celui qui lui avait redonné le sourire à Genève, celui par qui, il avait retrouvé l'envie de vivre. Lestat, son roux, celui qui pourrait le mettre à genoux, même s'il semblait en être autrement. Le Gaucher semblait plus grand, plus fort peut-être, plus charismatique sans doute, mais il avait ses faiblesses, et il les connaissait. C'était Elle, et Lui. Le reste lui importait peu.

Dans quelques jours, ils seraient unis.

Déa et Louis.

Dans quelques jours, il serait leur témoin.

Déa, Louis, Lestat.

Les relations qui les unissaient étaient sans doute choquante, certainement pas celles qu'il fallait, vivant dans le péché pour certains, fidèles entre eux, aussi étrange que cela puisse paraitre.

Narbonne, la date approchant, Louis avait passé la nuit près de son cousin, il le sentait pas en forme, il avait pris soin de la blessure, et du reste, ils s'étaient enlacés, leurs torses et leurs respirations s'étaient unies. Une demande de Lest, que faire si Louis avait envie de prendre la poudre d'escampette ? L'empêcher de fuir le mariage, ou partir avec lui ? La réponse du Gaucher avait été nette, et sans bavure : l'empêcher de fuir. Déa est la femme de sa vie, il ne peut vivre sans elle. Lest en avait convenu, qu'ils étaient fait l'un pour l'autre, et Louis l'avait assuré qu'il avait tout à fait sa place avec eux.

Etrange trio, luxure, vie de péché, mais leurs liens étaient bien plus complexes...

La date s'approche encore, et Le Gaucher reçoit confirmation... Toto, Titi, et d'autres seront là... Il esquisse un sourire, fier de l'honneur qu'ils lui font de venir.






(1)
Citation:
Une femme amoureuse est une esclave qui fait porter les chaînes à son maître.

Citation d'Étienne Rey ; De l'amour de Stendhal - 1926.

_________________

Lglvh
Un baptême, un mariage..que de bondieuseries en perspective.

Certains pourraient croire que le rouquin s’était retourné le ciboulot. Lui qui avait pour habitude d’embraser les églises, voila qu’il usait ses fonds de braies et ses genoux sur les bancs bénis. Pas qu’il avait trouvé la foy, loin de la, il avait cherché pourtant, dans la neige, sous la roulotte, il n’avait pas trop compris son parrain quand il lui avait expliqué qu’elle se trouvait au fond à l’intérieur de lui…

Perplexe, il avait regardé le blond se demandant si ce n’était pas une invitation masquée…et vu l’air sérieux et recueilli de ce dernier, il était reparti, sans l’avoir trouvée.

Faut dire que depuis Genève, il avait changé. Les retrouvailles avec son cousin avaient été plutôt innabituelles.

La complicité qui les avait toujours unies se transforma d’abord en un jeu sensuel. Pour Lestat c’était un apprentissage a d’autres plaisirs, que ceux apporté par les donzelles qui partageaient quelques heures .Chose qu’il n’aurait jamais pu découvrir avec un autre mâle, par fierté, par orgueil, par interdit, sauf que Louis, bin c’est Louis.. Son ainé l’avait initié, couvé…Les choses avaient pu en rester la, les chemins des deux cousins devant se séparer…Mais le manque de l’autre avait étouffé le jeune homme.

Il en souffrit pas longtemps, partant au triple galop pour le rejoindre sur la route. C’était donc ensemble qu’ils avaient débarqués à mende.Ensemble et quelque chose avait changé…un truc qu’ils n’avaient pas respecté, la phrase de Louis qui résonnait encore :" Pas de promesse, pas de sentiments"….sauf que rien n’avait été calculé. Le rouquin avait beau s faire violence ou essayer de prendre ses distances, il dût de rendre a l’évidence, le brun, il l’avait dans la peau, il ne pouvait pas s’en passer. Comment appelle t’on ce sentiment déjà ? De l’amour ? Ouais c’est ca !

Et vous pensez que ca va s’arrêter la ? Détrompez vous…

Un autre cataclysme entra dans sa vie.Une brune, avec des courbes de Déesse, un caractère de M*rde, un sourire envoûtant. Le Gaucher lui en avait parlé maintes fois de son Andréa…il n’avait pas menti.elle était unique. Malgré ses réticences et le mépris qu’il avait prévu pour celle qui occupait les pensées du brun, bin ouais qui a dit que Lestat n’était pas possessif et jaloux ?, il fut désarmé par cette petite tornade, s’attacha a ce bout de femme qui sortait du lot des gueuses qu’il avait l’habitude de trombiner sur une table de taverne. Déa était faite pour être aimée, savourée, choyée.tout ce truc qui pue l’eau de rose quoi !

Mais l’alchimie se mit en place naturellement. Le trio fonctionnait en symbiose. Malgré les doutes, le trop de questions qui trottaient dans la tête du roux, les deux autres étaient toujours la pour le rassurer, parfois allant même jusqu’a le materner entre deux épisodes de partage amoureux se qui n’était pas pour lui déplaire. Parsque si Lestat aimait son cousin, sa femme ne le laissait pas indifférent non plus, appréciant hautement quand Louis, d’un clin d’œil complice lui permettait de savourer sa Déa.

Mais pour l’heure, Le rouquin avait une nouvelle préoccupation, apprendre le crédo au moins une phrase sur deux, parsqu’être témoin de son homme, ce n’est pas une mince affaire. Ha et puis fallait rester attentif, retenir un molosse gaucher qui risquait de flancher devant l’autel et tout ca pour une femme, ca pouvait être meugnon, maisc’est qui l’était lourd le Lou..

_________________
Andrea_
Alors voilà, on y est. Dans quelques jours nos deux tourtereaux se diront oui, pour le meilleur et pour le pire. Mais surtout pour le meilleur hein parce que le pire ils ont déjà donné.

Ce mariage, elle l'attend depuis longtemps, non pas que leur première union devant leurs amis en plein milieu d'une taverne n'avait aucune valeur à ses yeux mais... Mais cette fois, il ne suffira pas de retirer son alliance et de la balancer au visage de l'autre pour passer à autre chose, et ça, ça l'arrange. Et puis, la donne est différente cette fois-ci. Ils ont vécu la trahison, le mensonge, la séparation, ensemble et chacun de leur côté Ils avaient vécu, survécus, souffert et réappris à vivre. Ils avaient vécus l'un sans l'autre pour finalement se rendre à l'évidence... Ils se sont retrouvés sachant pertinemment ce qui les attendait si, cette fois encore, ils faisaient les cons - et Déos sait que les tentations sont grandes!-.

Et puis il y a Lestat. La Belle se demande souvent comment elle vivrait cette situation à sa place, deux se marient, laissant le troisième être le témoin de la cérémonie.
Lestat, un amant, celui de Louis, qui devient le sien, le leur. Un amant qui devient plus qu'un ami et moins qu'un mari. Une relation indéfinissable, fusionnelle et pourtant si tumultueuse entre la Belle, le Roux et le Gaucher.
Au début, elle le voyait comme un imposteur, un homme qui serait là, à tenter de lui piquer SON homme. Elle a rapidement compris qu'il serait bien plus. Non elle ne l'aime pas comme elle aime Louis, non, ils sont tellement différents, il faut pourtant se rendre à l'évidence, même si la jalousie l'habitait autrefois au point d'avoir envie de le tuer, aujourd'hui, c'est bien de l'amour qu'il lui inspire. Lestat, Louis. Louis, Lestat, peut on aimer deux hommes à la fois ?
L'un homme-enfant, l'autre définitivement adulte, l'un roux, l'autre brun, l'un grand, l'autre fluet, l'un doux et l'autre impétueux.
Elle qui n'aurait pas imaginer un seul instant partager le père de ses enfants, se retrouvent la seule femme d'un trio qui dérange. Et si c'est à deux qu'ils se marient, c'est bien à trois qu'ils sont liés. L, L et Elle.



Bref, les invitations avaient été envoyées et la Belle n'avait aucune idée du nombre qu'ils seraient.C'est le genre de détail que Louis et Elle devaient gérer depuis des jours mais qu'ils remettaient toujours au lendemain.Tout ce que la Chiasse savait c'est que de son côté, peu feraient le déplacement. Ambly lui avait demandé si c'était une blague, le Roy l'avait envoyé au diable et Astana n'avait même pas pris la peine d'y répondre, bref, ses trois amis les plus proches étaient à priori ravis de cette union, forcément, ça ébranle les convictions...

Quelques jours avant, -et après de lonnnngs mois de négociation-, il avait cédé et lui avait finalement donné de quoi acheter la robe bleue qu'elle lorgnait -quémandait? - depuis des mois.Elle avait sauté sur place et sur Louis, hurlé, peut être même pleuré de joie, et entre nous, l'avait remercié à la hauteur de son bonheur.

Pourtant il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond aux pays des Track.
C'est que justement tout tournait rond -oui, bin si vous vous avez envie de dire" tant mieux!", la Chiasse, elle, elle a juste envie de crier " au secours!". Parce que quand tout va bien, ça cache un truc, et vu le calme reignant depuis leurs retrouvailles -sauf quand ils sont que tous les deux mais c'est une autre histoire qui ne vous regarde pas-, le truc va être salé.
Et plutôt que de profiter, la Chiasse cogite - pas uniquement sur la coiffure qu'elle aura le jour J-.

Et que se passe t-il quand la Colombe cogite ? Bin j'vous laisse mariner...

_________________
Seth.


Le mariage amène toujours à chacun cette pulsion de penser à soi... A son propre présent, futur... Passé...
Qu'avait fait Seth jusqu'à aujourd'hui pour ne pas être marié, ne toujours pas être riche, être juste un gouape qui vole, ment, boit, frappe, ceindre avec seulement parfois quelques sentiments plus forts que d'autres?
La question n'arrêtait pas de lui casser le crâne, qu'il soit en taverne avec ses amis, seul à aiguiser sa lame, devant le miroir à se trouver beau malgré tout...
Et, Seth avait horreur de ces moments inévitables qui lui plombaient clairement l'ambiance.
De plus le mariage n'était pas de ceux que le gouape avait honoré dans la picole, la danse et la bouffe. Sans doute ressemblerait il à ceux là mais quelque chose de différent se nichait derrières les fioritures.
Des discutions fréquentes tournaient autour du pot entre le gaillard blond et son roux de frère.
Ça tournait autour du pot et puis parfois ça mettait les pieds dans le plat!
Seth n'aimait pas ce trio. Il le tolérait seulement parce qu'il aimait les gens qui le nombraient.
Et puis le blond restait vigilant, il s'inquiétait pour Lesta, ce jeune fougueux, la tête dure mais trop sensible. Le gaillard n'était pas fou, il voyait bien que cerise sur le gâteau les choses ne se passaient pas du tout comme prévues. Que les sentiments les possédaient tous. Les aveuglaient presque.
Et ce Louis que Seth avait connu à Uzès ou quelques lieux de là... Que cachait il? Cachait il quelque chose? Pourquoi Seth restait méfiant malgré tout?
Seth avait l'impression que Louis tenait les rennes et c'était ça qui dérangeait le plus Seth, et puis bientôt le gaucher prendrait une place plus importante dans le groupe et ça aussi ça dérangeait le gouape. C'était ses craintes, elles s'installaient bien gentiment dans la case têtu du crâne blond et n'en sortaient presque jamais.
Louis était l'agitateur pour le frère blond de son roux de frère.

Et Déa... Seth aimait bien cette femme. Pas vraiment à son gout physiquement, surtout si il se mettait à la comparer à Carensa, lors de discutions masculines devant une cervoise. Mais soit, Déa était une femme pétillante,franche du collier, femme tout simplement. Seth se demandait souvent comment elle pouvait accepter ça... Peu de femmes l'accepteraient, peu d'hommes aussi d'ailleurs. L'amour sans doute... Ce sentiment subtile et chiant remplie de papillons et de sensations dangereuses.

Seth était l'ami, le frère, le collègue, le camarade. Il serait ça le jour du mariage et au final il en souriait, heureux pour eux, espérant que tout cela dur...
Le blond était méchant, égoïste, menteur, pilleur de richesses et d'âmes, froid le plus souvent mais comme tout autre, lui semblait il, il croyait en l'amour, en ses liens indéfinissables qui gardent en vie et avait encore envie d'y croire....

_________________
Il est inutile que tu cherches des défauts en moi, je les ai tous.
Nicolas_track
J’ai les cheveux et les traits de mon papa, je suis gaucher comme lui, un vrai Track miniature mais les yeux et le sourire sont ceux de maman. A force de passer du temps avec oncle Lest, je parle presque couramment le valaque, surtout les gros mots, ca m’arrange, mes parents ne comprennent pas

[]Maman est le deuxième nom de Dieu dans la bouche et dans le cœur de tous les enfants.
]

Elle est partie quand j’étais bébé, me laissant aux bons soins de papa. Des fois, quand on allait la trouver, j’étais très en colère car une maman, ca quitte pas son poussin. Alors moi je refusais d’aller lui faire un bisou et je faisais ma mauvaise tête comme dit papa. Il m’a dit que plus tard je comprendrais.

Mais ca n’empêche pas qu’elle m’a beaucoup manqué et ni tatie Trude et ni tata ryx, même si elles étaient gentilles, l’ont égalée. Parsque ma mamour c’est la plus belle, la plus douce. Elle à un sourire qui fait chaud au cœur et puis elle sent très bon

Mais maintenant tout va bien, elle est enfin revenue et chaque soir c’est elle qui vient me donner mon bisou en dernier et qui éteint ma lanterne.

Je veux lui faire plaisir a mamour, parsqu’elle le mérite. Ca fait quelques semaines que je me promène dans toutes les boutiques de tissus de toutes les villes qu’on traverse afin lui trouver LA robe, celle qui est a la hauteur de sa beauté.

Et je l’ai trouvée !!!

Sauf que toutes mes économies ne suffisaient pas, à savoir la bourse de messire Fernand, messire toto, Seth, tonton Lest et les autres. Alors moi, je suis malin. Je suis rentré dans une orfèvrerie, j’ai emprunté une bague, celle qui avait le chiffre le plus élevé inscrit à côté et je suis allé la vendre un poil moins cher.

Avec tout ca, je l’ai enfin cette robe et je suis fier. J’ai fait un joli paquet et j’ai déposé ca sur sa couche avec un petit mot * pour ma reine, de la part de Nico* Avec cela j’espère qu’elle comprendra combien je l’aime et que je lui pardonne ne m’avoir fait une petite sœur dans le dos.



[Mon papa, ce héros]

Papa c’est le plus grand et le plus fort. Il a toujours raison.

Il s’occupe de moi depuis que je suis né, sauf que des fois, il me confiait à la capuche pour aller faire le mariolle sur les routes. Mais maintenant que je suis grand, il m’emmène partout avec lui

Mon papa je le partage pas, ni avec Victoire, ni avec Julian, mais bon je sais que le petit frère lui manque donc moi j’ai écrit a tata Ryx pour que Julian vienne au mariage. Ce n’est pas possible mais elle m’a envoyé une mèche de ses cheveux que j’ai mis dans une petite bourse de cuir que j’ai caché dans la poche de ses braies.

Même si des fois il est pénible avec ses leçons de moral, moi je l’écoute attentivement parsqu’il m’aide à devenir un homme. En plus, je n’ai pas intérêt à faire le rigolo après l’histoire du vitrail cassé, car j’ai échappé de justesse a la fessée. Il me connait mieux que quiconque et sait toujours tout surtout quand j’ai fait une bêtise. Il est très malin, papou, moi je l’observe. Un jour je serais comme lui et il sera fier de moi.

Le soir avant le bisou maternel, il vient s’assoir au bord de ma couche avec mon verre de lait et on fait le point sur la journée qui vient de s’écouler. Je l’aime beaucoup, tellement que des fois je le déteste comme la fois ou il m’a obligé à m’agenouiller pour demander pardon.

Quand il m’a demandé mon avis pour épouser maman, j’ai sauté de joie.quand je disais que c’était le meilleur hein !



[Un rouquin ca peut être utile]

Même si je l’appelle tonton, Lestat n’est pas mon oncle, plutôt un grand frère qui m’apprend à faire des bêtises et qui souvent me couvre quand je déborde trop. Il dit que je suis un merdeux et fait la grimace, mais je le vois sourire en cachette. Il me protège quand papa n’est pas la.

Je sais que c’est spécial parsque papa et maman le regarde avec des yeux tout doux. Et lui aussi, d’habitude il crie et parle fort, mais avec eux, il est calme.
Il est souvent chez nous oncle Lest, des fois il part le soir, des fois le matin. On ne me dit rien mais ce n’est pas pour autant que je ne vois pas et que je ne comprends pas. Moi je trouve chouette que mes parents l’aiment. D’ailleurs mon papa, depuis qu’on est allé à Genève et que le roux a pris l’habitude de venir nous voir, il semble plus heureux.
Qu’est se qu’on rigole tous les quatre quand même !



[Ha j’ai failli oublier l’intruse.]

Elle s’appelle Victoire, elle n’a quasi pas de cheveux, pas de dents et elle pue. On appelle ca une petite sœur. Mais depuis quelques temps, elle me fait des sourires et moi quand personne ne regarde, je lui fais des bisous. Quand elle sera plus grande, on construira une cabane dans un arbre et je lui apprendrais à tirer à la fronde.

Voila, vous connaissez mon petit monde, mon nid douillet de gamin qui s’épanouit avec beaucoup d’amour et d’attention.
J’entends des gens dire que mes parents sont pas comme il faut.moi je les envoie paitre.parsque je ne manque de rien.



[futur peintre..pourquoi pas...]

D’ailleurs muni d’un sens très large de l’artistique, ce matin très tôt alors que tous le monde dormait, j’ai pris un pot de peinture noire et un pinceau et j’ai réalisé un chef d’œuvre sur l’un des murs de notre roulotte


_________________
Andrea_
La vie est pleine d'injustices. Pleine. Et la Chiasse va l'apprendre à ses dépends.

Alors que le soleil est au zénith, un bras dépasse d'un drap. De l'autre côté, un autre bras.Un grognement se fait entendre, suivi d'un énorme baillement dont le bruit est éxagéré. Les jambes s'étendent, le drap se tend, une touffe de cheveux chataîns dépasse. Tout va bien, il est midi et la Colombe se réveille. Les garçons sont levés depuis un bon moment et Mini Chiasse nous a fait l'honneur d'une grasse matinée.
Le lit est investi, la Belle tourne et retourne, s'enroulant dans les draps, enfouissant son nez sur l'oreiller de Louis, humant son parfum en souriant. Les contorsions sont diverses et variées, position du chien de fusil, du lotus et même du hérisson - pas facile celle ci, rien que de sortir les pics, c'est un art-, tout y est. Chaque muscle est détendu, alors que ses soupirs d'aise seraient jalousés par n'importe quel ours en sortie d'hibernation.

Lorsqu'enfin le nez Colombien nous fait l'honneur de sortir des couvertures, il est presque treize heures et elle sourit niaisement, comme souvent ces dernières semaines. Les orteils sont encore en plein réveil que les mirettes se posent directement sur l'objet du délit. Le mur de la roulotte a été taguée pendant la nuit. De l'intérieur. Et ouai. Quelqu'un est entré, sans que personne n'entende rien et a écrit...


BERDOL !

Levé en fanfare de la Chiasse qui saute de sa couche envoyant valser draps, couvertures et oreillers pour regarder de plus près le tag. Un regard rapide à Victoire qui dort -dormait?!- profondément et la main se pose sur la peinture, pas sèche, souillant son doigt d'une trainée noire au passage.
Gromellement de la Belle qui reconnait bien l'écriture de son fils.
Alors voilà ce qui se passe SUR le visage Colombien :
- plissage des yeux
- frisage du nez
- grognement intempestif

Et voilà ce qui se passe DANS la caboche Colombienne :


C'pas possible ça !
Moi, Moi, MOI on m'interdit de poser des guirlandes pour Noël, tout ça parce que le rouge et le vert c'est moche, on m'empêche de clouer quoique ce soit, j'ai pas l'droit d'décorer cette roulotte, alorsquec'estlamiennecetteroulotte c'est vraic'estlamienneaussi !, et par contre Nicolas il a le droit LUI ?
T'façon Louis lui cède toujours tout
Oui, une Colombe en colère est une Colombe de mauvaise foi.
T'façon on peut jamais rien faire dans cette famille de fous J'avais prévenu...
Ah bin oui hein, on dit NON à Madame mais le fiston il peut ! Elle est où la JUSTICE dans c'pays ? HEIN ?
BERDOL...


Demi tour droite pour la Chiasse qui se glisse dans une paire de braies à Louis, serrant la ceinture au maximum et enfile une chemise à Lestat. Autant dire qu'avec sa tignasse du matin, ça fait un look d'enfer.
Elle se saisit d'un parchemin et écrit...




Louis, j'trouve ça terriblement injuste, Nico, il peut apporter sa touche personnelle et tu m'refuses deux pauvres guirlandes le temps de fêter Noël ?
Tu sais que cet enfant abuse de ta gentillesse, j'ai bien peur qu'il nous en fasse voir, il faut serrer la vis BERDOL, sinon ça sera trop tard !
D'ailleurs, je pense qu'on devrait finalement l'obliger à aller à la messe, vraiment, parce qu'il apprendrait pas mal de valeurs qui finalement ne sont pas si éloignées des nôtres et puis...


Et puis le regard se pose sur la couche. Lacs d'aciers de suite absorbés par un paquet. La Belle se lève, doigts fins caressant l'emballage, pour finalement arracher le papier avec une impatience non retenue. Les mains s'emparent du tissus, robe se dépliant sous les assauts répétés de la Chiasse. Bouche bée. Elle reste bouche bée devant cette tenue. La peau tremblante effleure les fils carmins, la houppelande était de bonne manufacture à n'en point douter - et avait donc du coûter un bras à son acheteur-.
Ce n'est qu'après avoir glisssé la robe que la Belle se préoccupe de son expéditeur, de nouveau la main se tend pour saisir le message, qui la laisse éclater en sanglot. Son fils, son petit bébé devenu grand, sa fierté. Celui qu'elle a bien du mal à laisser grandir, cédant au moindre de ses caprices - oui elle rejette sur Louis mais...-. Son petit garçon...

La robe n'en ai que plus belle, forcément, et même pas coiffée, avec les yeux bouffis de larmes, elle observe...Elle observe la robe qu'elle portera à son mariage. Elle observe la preuve que son fils l'aime malgré tout ce qu'ils ont traversés... Elle observe le premier GROS larçin de son fils avec une fierté non dissimulée.
Mais il faut finir cette p'tain de missive... Ou en recommencer une autre, la première étant balancée un peu plus loin -mais pas brûlée, ça peut servir-. Et ravalant sa colère et sa joie, elle tente d'en vomir des mots...neutres.




Louis, j'ai beaucoup aimé la décoration de Nicolas dans la roulotte et je trouve bien que tu l'aies autorisé à le faire. Ce n'est pas si grave si je ne peux pas mettre les guirlandes, ça aurait apporté un peu de joie,de couleurs,, et ça m'aurait fait très très plaisir mais... Mais je comprends.

Je t'aime.


Non non, elle ne tente pas de l'amadouer ! Et non, elle n'est pas DU TOUT influençable après avoir reçu un cadeau. Non, elle n'est pas comme ça. Une deuxième missive et ça repart.




A toi mon petit garçon,

J'ai laissé un bébé, j'ai vu un enfant, et je récupère un presque adulte.
Je ne suis pas douée pour ces choses là, je ne l'ai jamais été et je ne le serais sans doute jamais. Ton cadeau, au delà de sa valeur marchande, a pour moi une valeur inestimable. C'est le premier cadeau que tu m'offres.

Nous n'avons jamais parlé de notre séparation, de mon geste presqu'impardonnable et peut être qu'un jour, lorsque nous serons prêts, nous le ferons. Il le faudra Nicolas. Il faut que tu saches ce que j'ai fait, pourquoi je l'ai fait. J'en assumerais les conséquences. Seul le souvenir de tes premières semaines m'ont fait tenir tout ce temps loin de toi.
Tu m'as manqué, bien sûr que tu m'as manqué, il est tellement plus facile de faire un deuil que d'oublier son enfant alors qu'il n'est qu'à quelques noeuds de soi. Mais en fermant les yeux, je revoyais ton visage, je caressais l'ovale de ton visage potelé, je mordillais tes orteils et t'entendais respirer. Tu m'as manqué et j'aurais pu en mourir. Mais je me suis battue, et t'avoir aujourd'hui près de moi restera toujours ma plus belle victoire * barre victoire * consécration. Il m'arrive encore de me lever pour m'assurer que je ne rêve pas, d'embrasser ton visage endormi et de me dire que tu es vraiment ma plus belle réussite.

Je sais que l'arrivée de ta soeur t'a chamboulé, mais saches que tu resteras toujours notre fils, notre aîné, notre aimé. On ne peut pas oublier la première fois que l'on devient parent. Ce moment où l'on passe de couple à famille. On ne peut pas oublier ces premiers regards...

Je t'aime Nicolas, et rien ne changera ça.

P.S. : C'est papa qui t'as autorisé à décorer la roulotte ou tu l'as joué en autodidacte ? Si jamais l'idée te prenait, saches qu'il ya des guirlandes dans ma malle et que si tu les accroches, j'te file deux écus pour dire que c'est ton oncle Lestat.
P.S. 2 : Je suppose que Fernand et Tonic sont co-acheteurs de cette magnifique robe, dois-je les remercier aussi ?



Un sourire, chaque parchemin étant déposé sur la couche de chacun.
Et maintenant ?
Maintenant...

_________________
La_jolie
En provenance de Genève, c'est un grand oiseau blanc qui vient se poser sur le toit de la roulotte laissant tomber un gros paquet sur la marche.
Une lettre y est accrochée.




Ma Colombe,

La lettre qui m'est parvenue de Track me montre à quel point tu aurais souhaité que je sois là pour ton mariage. Pour toi, j'aurais fait l'effort de supporter ton ex-futur mari quelques jours, malheureusement, je suis trop loin pour être là à temps.

Je profite qu'ici, à Genève, les cigognes sont élevées afin de porter des colis... Je ne sais combien de temps ça prendra pour arriver jusqu'à toi, j'espère que cela te parviendra avant le mariage.

Elle a mes cheveux, je les ai coupé pour toi, heureusement ils étaient bien longs. Elle porte même une de mes robe. Elle me ressemble, surtout les fesses bien dodues. Tu pourras la mettre en première ligne à l'église. Par contre, je refuse qu'elle soit maltraitéé! Elle est pour toi, pas pour tes gosses! Elle est moelleuse, tu pourras même t'en servir d'edredon.

Je te souhaite tout le bonheur que tu mérites, j'espère que tu seras heureuse.

Je t'aime
Ta Jolie.


Dans le paquet, une grande poupée, pratiquement grandeur nature, représentant Ambly, bien moins jolie tout de même mais assez ressemblant.
Sarpedon


Mais qu'est-ce qu'il foutait là? Non, non, l'Espadon ne se demandait pas ce qu'il faisait, aux premières lueurs de ce qui se promettait d'être une pâle journée d'hiver, perché sur un arbre. Bien enroulé dans son mantel de voyage, les jambes dans le vide, il était à califourchon sur une branche. Le blond n'avait pas sorti tout son attirail de sculpture. Non, juste un couteau et quelques morceaux de bois dans sa besace. Il avait besoin de s'isoler, et de se retrouver un peu.

La question était donc : "Mais qu'est-ce qu'il foutait là?" Depuis quelques jours, il se le demandait. Tant que leur groupe avait voyagé, il n'avait pas eu trop de problèmes. mais maintenant, ils prenaient racines pour un mariage qui, au fond, ne le concernant pas. "Tu fais parti de la famille", avait dit Louis. Sarpédon ne voyait pas en quoi. Non, non : il y avait ce trio si étrange et lui. Il venait et ajoutait un grain de sable dans un engrenage qui s'arrêtait de tourner en rond.

Qui était-il? Un simple voyageur sculptant pour s'occuper et toujours sur les routes. Louis était un homme bien, mais il aimait posséder. Du moins, c'est ce que pensait le blond. Que possaidait-Louis, d'ailleurs? La colombe, indéniablement, mais aussi Lestat. Quels étaient leurs liens? C'était difficile à dire. Les deux cousins s'aimaient, plus que de simples cousins, mais pas vraiment comme des amants. Louis aimait aussi Andréa, c'était une évidence claire. Mais le triangle n'était pas bouclé : Andrea et Lestat? Il maintenant que rien ne s'était passé ou peu... mais elle le maternait, prenait soin de lui et le câliner.

Lestat... Sarpédon s'en était considérablement rapproché. Doux euphémisme qui arracha un petit rire au sculpteur blond. Il faudrait partager avec Louis. Ca, ce n'était pas un problème : Sarpédon venait se rajouter l'équation. Il restait en marge de ce trio, mais parfois, le roux venait tourner autours de son orbite quelques instants avant de repartir. Il faudrait partager avec la colombe, ou pas. Ce lien entre Lestat et elle, il échappait à Sarpédon. 3trop blond pour comprendre", aurait-il dit si quelqu'un s'était trouvé avec lui. Ce lien gênait plus le blond. Le maternait-elle? Etaient-ils amants? Il n'en savait rien et il n'aimait pas cela. D'un côté, il aimait bien Andréa. De l'autre, qu'est-ce qu'elle pouvait lui taper sur les nerfs.

Que fasait-il là, l'Espadon? Il se le demandait à chaque instant. En marge d'un groupe qui pensait l'avoir apprivoisé, qui pensait sa présence acquise et assurée. Rien ne le retenait vraiment, pourtant. Si, déjà sa promesse. Mais le soir venu, elle serait respectée : il aurait été au mariage. Et ensuite, pourquoi resterait-il? Pour Lestat? Oui, peut-être. Mais il fallait qu'il se rende à l'évidence : à chaque moment à trois qu'il leur laissait, la porte de la ville lui paraissait de plus en plus attirante. Sarpédon n'en parlait pas, n'en disait rien. Mais un jour, s'ils devaient rester ici encore trop longtemps, ce serait sans lui.

Il était chez lui sur les chemins, seul. Là, il se cherchait à chaque instant. Il savourait ces moments de solitude au petit matin, si rare dans la journée. Au fond de lui, il savait pourquoi il était là : Louis était un homme bien, Andréa une femme formidable et Lestat prenait de plus en plus d'importance. Ces liens, il savait aussi qu'il risquait de les fuir à la première occasion. Ce lien avec lestat, c'était nouveau, mais qu'est-ce que c'était? Et voilà comment le blond repartit dans une longue réflexion, sur une nouvelle question.
Gypsi
Elle était venue, elle avait vu, et elle avait vaincu. Ou presque. La colombe, une connaissance amicale qui remontait à loin quand même maintenant. Le temps passe vite. Et puis, quelques pauvres missives échangées. Elles s'entendaient bien les deux brunes, elles se marraient bien, aimaient enquiquiner les mêmes personnes en général. Mais elles n'étaient pas SI proche que ça. On n'irait pas jusqu'à dire que c'était les plus grandes amies que le royaume ait porté. Et pourtant. Trop bonne trop... bonne. La bohémienne avait fait plusieurs déplacements ces derniers temps pour LA colombe. Parce que quand même, sa petite conscience l'aurait mal vécu. Elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Une presque mort, un accouchement et un mariage. Avec son ex-mari. Nan mais tout allait bien dans le meilleur des mondes ! C'était des choses banales dans la vie colombienne. Manquait plus que de rajouter un roux dans le mariage, et le tour était joué. Un roux qui n'avait rien trouvé de mieux que de toucher c'qu'il ne voulait pas seulement regarder le premier jour où ils se rencontraient. Et qui n'arrêtaient plus de lui bouffer la joue depuis.

Bref, de Millau à Mende, de Mende à Uzès, et d'Uzès à Narbonne. Avec elle, sans elle. La brune avait fait le tour du Languedoc au moins 10 fois depuis l'accident. Fallait tout de même qu'elle les apprécie ces trois là - et les autres qui se trouvaient autour - pour faire tout ça. Andrea, on n'en parle pas. C'est du vu, revu, et rererererererere[...]revu. Louis, une connaissance. Ils s'étaient croisés une fois ou deux. C'était pas un grand ami. C'était juste le futur mari de la colombe, le père de ses mioches, et le type dont elle s'était fait rabattre les oreilles pendant de looongs mois ! Et puis le rouquin, c'était le dormeur, un peu fou et parfois - souvent ?! - irréfléchi. Le genre de type qui énerve la bohémienne trop curieuse, parce qu'elle n'arrive jamais à savoir ce qui se cache derrière finalement. Le genre de type que la gitane aime bien. Et au final elle ne voyait aucun inconvénient à ce mariage. A ce couple trionisé. A ces trois L. Sauf qu'il manquait p't'être une aile pour que ça vole droit... Mais en même temps, le jour où la vie de la colombe et de Louis volera droit, il tombera des bouses de vaches et des pierres plates.

Bref, elle était venue à Narbonne, pour participer au dit mariage en tant que membre essentiel ! Si si, je vous l'assure. Témouine, et c'était pas peu dire. Bien qu'elle préfèrait agir plutôt que regarder... m'enfin, on n'a pas toujours le choix. Elle s'était d'ailleurs fait baptiser pour ça. Et c'était pas du gâteau. Mais plutôt du pipeau ! Et du beau ! Y'avait bien que pour une de ces connaissances du vieux temps qu'elle pouvait faire un truc pareil. Pour la colombe, pour la blonde aussi elle l'aurait fait - ouais, parce que la blonde ne le lui aurait jamais demandé, alors c'est plus simple ! Et peut-être l'édentée, mais avant qu'elle se marie celle-là aussi... Et elle attendait, perdue dans son auberge, le jour J. Parce que oui, elle avait souhaité rester loin de l'agitation des roulotes maritales et du groupe. D'une parce qu'elle voulait dormir et qu'entre les braillements de la môme, et les cris des parents c'était difficile. Et de deux, parce qu'elle voulait éviter de passer ses nerfs sur le pauvre Seth, qui en prenait depuis toujours plein la tête. Entre autre bouc-émissaire.

Et la brune poireautait. Amochée, des bleus partout, même sur le visage, qu'elle cachait tant bien que mal avec ses cheveux détachés. Et la robe, offerte par un vieil ami, posée, avec soin sur la paillasse. Assise, elle cogitait, réfléchissait. Assister à un mariage ou comment remettre en question sa vie. Elle en venait parfois à se dire que c'était bien d'avoir deux hommes... Mais quand elle en avait deux simultanément, ceux-ci ne s'entendaient pas. Et s'entretuaient au lieu de "faire l'amour pas la guerre". Du coup, c'était plus compliqué. Finalement, elle avait connu beaucoup d'hommes. Elle en avait aimé beaucoup moins. Et elle n'en avait gardé aucun plus de 3 mois au maximum. Et pourtant... Si la colombe avait réussi à trouver quelqu'un pour la supporter plusieurs années - malgré les coupures, la brune y arriverait bien un jour... Et si, et si... Rentrer à Uzès... Rapidement. Elle ne savait plus bien où elle en était. Mais, dans le pire des cas elle avait besoin de... tendresse. Et de rire. Et c'était deux choses que le barbu auquel elle pensait depuis son départ pouvait lui apporter. Alors, la brebis de marmonner toute seule dans sa chambre, presque plus impatiente que les mariés eux-même :


Bordel de berdol ! l'temps il'avance pas ! c'quand qu'va commencer c'mariage...!

Alors pour se calmer et patienter, la voilà qui se dépoile pour essayer sa robe de témouine. Qu'elle ne porterait sans doute pas que le jour du mariage de la 3C avec les 2L. 3C, 2L, il manque un 1 quelque chose, vous ne trouvez-pas ?! Loin de juger, et sentimental dans le fond, tout ce qu'elle voulait, la brune, c'était que la colombe soit heureuse. Et qu'elle ne la retrouve plus dans l'état où elle l'avait rencontré. Alors 3L ou 2, ou plus. Peu lui importait. Elle regardait, observait, écoutait, notait TOUT ! même leurs anneries ! depuis le jour de la demande à genoux ! Si si, elle y était. Elle a tout vu, et elle peut témoigner. Pas d'état d'âme le jour du mariage. Ses problèmes de côté pour profiter avec eux de leur bonheur. Peut-être en gardant tout de même une position un peu muette et sur la retenu. Le pourquoi du comment est une autre histoire, et tout aurait le temps de changer dans le cours de la cérémonie. Trop pie jacasse pour une brebis. Ce qu'elle avait oublié par contre, c'était le cadeau à offrir aux mariés... Et elle séchait drôlement la brebis là dessus. Elle avait bien une petite idée en tête... mais ça ne lui plaisait pas vraiment... Faudrait qu'elle trouve autre chose, si jamais elle pouvait échapper à son idée première...
_________________
Le_g.
Jour J... D-Day...

Grosse anxiété chez le gaucher. Tout va bien, trop bien même... Il y a forcément un truc qui cloche nan ? Bah non, ce matin, sa tenue est là, prête et propre, les anneaux sont dans leur bourse de cuir, dans sa poche. Les essais ont été concluant, il s'est pas planté dans les tailles. Mais on le ref'ra pas. Il tourne en rond, et fini par sortir avant de faire caguer tout le monde, son humeur s'en ressentant un peu.

Alors hop, bottes fourrées, mantel bien chaud et en route. Avec Hades, il va courrir les bois, après tout, ça l'occupera avant la soirée, et puis il a besoin de se détendre, de faire quelque chose, rester à la roulotte, il va devenir taré, et en taverne, s'il apprécie la compagnie de certains, c'est pas le cas de tous. Se souvenant d'un pot d'onguent plutôt à ne pas perdre, il vérifier sa poche et sourit. Tout va bien, en route pour chasser un peu, un lapin, n'importe quoi fera l'affaire. Son arc et ses flèches avec lui, il court en suivant son loup. Ils s'enfoncent dans les bois, et le Gaucher se fie à l'instinct de l'animal. Au bout d'un bon moment de course, Hadès se met en arrêt, l'homme fait de même, et silencieusement, attrape son arc, une flèche et se baisse pour regarder dans la même direction. Un cerf ? Belle prise ! 'fin, c'est pas encore fait... Lentement, il bande son arc, mais la course l'a un peu fatigué, la neige qui tombe lui brouille la vue, et il n'a pas penser mettre son foulard sur les cheveux... Il bande son arc, et lâche la flèche qui vole en direction de l'animal à cornes. Malheureusement, c'est trop court et l'animal fui d'un bond puis se lance au galop. Hadès le suit, mais le gaucher grimace. Pas la peine, il va ramasser sa flèche, et repère les traces d'un sanglier. Espérant que cette fois, la chance va lui sourire, il suit les traces, mais arrive près d'un endroit déneigé, essaye de suivre un peu, les traces se mèlent à d'autres, à croire que c'est un point de ralliement des bestiaux. Observant les alentours, il repère le petit ruisseau qui s'étale, la glace brisée et le murmure d'un faible courant. Sans aucun doute, un lieu où ils viennent s'abreuver.
Vérifiant d'où vient le vent, il se met dans le sens contraire, pour ne pas être senti des animaux qui viendrait, se mettant derrière un bosquet de résineux, aux aguets, enfile ses gants, et flèche et arc sont de nouveau préparé. Plus qu'à attendre. Cette fois, il ne partira pas les mains vides.

Au bout d'un long moment, il voit s'approcher... un lapin. P'tain de chiabrenna de berdol des valseuses du sans nom ! C'est vraiment pas son jour de chance. Lentement et en silence, il bande son arc, et cette fois, sa cible est plantée. Il va récupérer sa proie, piètre pitance, mais ça sera toujours ça, et s'en retourne au campement, Hadès étant toujours en chasse, il rentre donc seul, avec ce lapin minable.

Arrivé au campement, il le dépèce, le met sur une broche et commence à le cuire au-dessus du feu. Fait faim, et il laisse la broche sur deux bouts de bois en forme de Y pour aller voir s'il y a autre chose à bouffer. Avisant la tarte aux pommes, pas faite par sa chiasse, qu'on se rassure, il va pas mourir empoisonné, il sourit, et retourne sous la toile tendue entre les arbres et qui leur sert de tente ou de salle à manger version saltimbanques. Le repas est vite avalé : un bout d'viande, un morceau de tarte, et non, on dira pas le nom de celui à qui il l'a empruntée la veille... 'fin d'ailleurs, il va pas la rendre hein, vu qu'il en mange un bon quart, laissant le reste pour Déa, Nico et Lest.

Repus, il s'étire, et va à sa roulotte pour faire un petit somme, et revérifier pour la trois centième fois seulement qu'il n'a pas oublié les anneaux, la tenue... et que tout ira bien.

_________________
--Santi
Accompagné de deux autres grands gaillards, Santiago avait traversé l'est du Languedoc pour rallier Narbonne en temps et en heure, afin d'assister au mariage d'un confrère.
Il faut dire que Titi' était fortement pris ces derniers temps. Il avait néanmois réussi à débloquer une date dans son agenda overbooké afin d'assister à l'évènement.

Ce n'était, certes, pas de gaieté de coeur qu'il arriverait. Ses déboires avec l'Eglise Romaine n'allaient pas en ce sens, et encore moins son excommunication. Mais il savait que désormais, la France était une terre de liberté de culte où l'Eglise ne dominait plus le royaume sous des prétextes de croyance, d'enfer, de pénitences et de peur.

Ainsi donc, entre deux rackets sur le fameux noeud d'Avignon, Titi' prit la route de Narbonne et de sa cathédrale.
Ayant récemment fait les poches à deux italiens, il crut bon d'emporter avec lui un vin de Toscane ainsi que des dattes fraîches et mûres qu'il avait retrouvé sur les corps inertes de ses malheureuses victimes.
Ces présents, il les remettrait en temps voulu, s'il y en avait un, aux deux heureux futurs mariés.

Arrivé à bon port, son instinct le conduit dans un premier temps vers la mairie, qu'il se contenta de reluquer, de l'extérieur, sous tous ses angles, s'interrogeant sur la solidité de ses fondations et sur la formation qu'avaient reçu les miliciens, méditant sur le potentiel trésor que celle-ci pourrait cacher, et entreprenant une grande réflexion philosophique sur la possibilité, ou non, d'un jour, peut-être, si la possibilité se présentait, pourquoi pas, si tous les éléments étaient réunis, d'aller voir de plus près ce qu'il se trouvait dans le bâtiment.

L'instinct sauvage et animal de l'excommunié l'amena ensuite involontairement sur le chemin de la cathédrale.
Andrea_
Veille du Dit-Day



Louis lui avait filé de quoi fumer, histoire de se sentir bien si elle revoyait la grognasse qui avait accusé Lestat et Seth de tentative de viol. Mais ce soir, alors qu'elle a investi la roulotte Lestatienne, seule, elle se dit qu'un petit bédot n'a jamais tué personne... Le soucis quand on commence, c'est que c'est dur de s'arrêter, et on sait tous qu'une fois rallumé, ça n'a pas le même goût, alors autant y aller d'un coup.

Avant ? Avant, se mettre à l'aise. Allumer quelques bougies, fermer les rideaux et souffler un grand coup. Détacher le ruban qui maintenait la tignasse laissant ses longs fils chataîns caresser le bas de ses reins. Faire glisser lentement la robe bleue qu'elle affectionne tant et la laisser là, parce que ce soir pas de contrainte, sûrement pour ça que les groles ont été balancées à droite et à gauche, de toute manière, dans le fourbis Lestatien, une chose de plus ou de moins hein...

Se dévêtir, encore et encore, monts mis à nus, monts que personne ne frôlera ce soir, si ce n'est le drap, pour se retrouver complètement nue. Lentement la Belle s'approche de la couche pour s'y allonger dans un soupir d'aise. Seule.

Enfin seule. Les derniers jours n'ont pas été de tout repos. Pas vraiment ce qu'elle avait imaginé. Déçue ? Pas vraiment. En colère ? Non plus. Juste blasée devant tant de mauvaises langues. Bizarrement, alors qu'il y a quelques jours elle aurait pu hésiter, ceux là l'avaient finalement conforté, envers et contre tout elle épouserait Louis, et Lestat, scellant son destin aux leurs, pour toujours. Peut être penserait-elle les remercier un jour. Peut être, même si pour le moment sa seule envie était de leur faire bouffer leurs dents. Le drap est posé contre cette peau diaphane qui frisonne à son contact.

Seule. Depuis quand n'avait elle pas été seule ? Entièrement seule. Sans Victoire qui pendouille à son sein, sans Nicolas qui lui pose des questions, sans Louis qui quémande un baiser, sans Lestat qui l'étreint, sans Seth qui grogne, sans Gypsi et son sourire. Seule. Mais pas vraiment. La main se tend, empoignant fermement une bouteille. Bouchon arraché avec les dents, comme lui a appris sa Blondeur, et lichée de Chouchen qui humidifie le gosier Colombesque. Le chanvre est préparé, et rapidement porté aux lèvres de la Belle. Un bouffée, une seconde et bientôt les volutes blanchâtres s'élèvent.

Seule et pourtant alors que la bouteille se vide et que la pipe se termine, elle ne l'est plus tout à fait...



La porte s'entrouvre, et laisse apparaître un pied. Nu. Puis une jambe. Relevage en règle de la Colombe qui ne sait pas si elle doit crier ou... ou admirer ce putain de fessier qui vient de faire son apparition. Mordillage de lèvres et yeux grands ouverts. Le spectacle commence.

Reluquage en règle du fessier, pour sûr l'homme s'entretient. Allure féline et...
Commence une danse lascive, tes bras se lèvent, tes mains se joignent... Et tu ondules.

Je t'observe et tu ne me laisses pas de glace, expliquant peut-être pourquoi ma main vient caresser l'un de mes monts fièrement dressé. Tu ne voudrais pas te retourner mon mignon. Alors mes yeux te détaillent. Mirettes d'acier remontant tes chevilles, effleurant tes mollets, tes cuisses, caressant ton fessier et chatouillant ton dos, ta nuque appelle aux baisers et pourtant je ne bougerai pas.
Enfin... Pas toute entière... Ma main se glisse sous les draps, effleurant mon ventre pour rejoindre mon intimité.
Lentement ta main frôle ton bras, glisse sur ton épaule et vient caresser ta nuque.

Qui es-tu bel inconnu ?

Mon regard te suit et alors qu'enfin tu daignes bouger, j'observe ton flanc, qui ne porte aucun cicatrice, tu n'es pas Louis, alors pourquoi je continue mes caresses, glissant mes doigts en mon sein ?

Tu danses et je malmène mes lèvres de nouveau, tu es bien plus efficace que tous les feux de camps que j'ai connu.

Mes yeux se forment alors que je monte les échelles du plaisir - Et Dieu sait que je grimpe vite - J'essaye pourtant de prendre mon temps mais...

Tu tournes doucement la tête et je me surprends à ne pas vouloir savoir qui tu es, pas comme ça, pas ici, pas maintenant alors que je me retiens de gémir. Tu m'attires, j'ai envie de toi et je ne bouge pas. La lueur des bougies éclaire enfin ton visage, et je souris. Tu portes un masque !

Tu portes un masque et tu es bien trop loin pour que je reconnaisse ton regard. Mes azurées te lorgnent et glissent sur ton corps. Tes mains t'explorent, index frôlant ce téton, tu es beau... Et je ne te reconnais pas. Non je ne culpabilise pas. Ma main empoigne le drap alors que mes orteils se crispent.

Tu peux voir mon regard il te supplie d'approcher.

Et tu approches, enfin.

Enfin, tu te glisses sur ma couche,
Enfin je ne m'explore plus, laissant mes mains encercler ton visage.
Le baiser que je t'inflige est violent et tu y réponds, gourmand. Je n'ai jamais goûté tes lèvres, je m'en serais souvenue, mais en cet instant, je ne m'en soucie pas. Impétueusement j'explore ta bouche, la violant d'une langue exigeante. Un soupir entre tes lèvres te supplie : "prends moi !".

Non, je ne sais pas qui tu es.
Oui, j'ai envie de toi.
Non, je ne suis plus en mesure de te repousser.

J'envoie valser ce drap, dernière barrière séparant nos deux corps.
Mes jambes entourent tes reins et dans un grognement tu me fais tienne.
Tes mains se perdent dans mes cheveux, les miennes glissent sur ton dos alors que mes dents se plantent dans ton cou.

Nos deux corps s'unissent encore et encore, alors que dans un soupir plus fort que les autres tu rends les armes, corps vibrants à l'unisson.
Ton corps se fait lourd sur le mien, et ton étreinte s'adoucit. Tu embrasses mon front et glisse un doigt sur mes lèvres.

Non je ne sais pas qui tu es, et alors que mes yeux se plantent dans les tiens, tu les fermes, je comprends pourtant que tu ne m'es pas inconnu.
J'aimerais défaire le lien qui fait de toi un anonyme. J'aimerais mais pour la première fois j'ai peur... Tu dois le sentir et alors que tu te glisses contre moi, tu me serres, plus fort.
Ton souffle contre ma peau m'apaise, mais je ne dirais rien, non, ma voix ne troublera pas cet instant.

Dormons bel inconnu, et demain, alors que je me lèverais pour épouser les hommes de ma vie, tu auras disparu.
Mon souffle se calme enfin, et alors que Morphée me tend ses bras...



Dors mon p'tit oiseau des îles...


IGNACEEEEE ?!



Réveil en sueur de la Colombe qui sursaute sur sa couche. Souffle haletant, bouche pâteuse et haleine fétide, esprit encore embué...

Berdol de mer' !
Chiabrena d'Matou !
Sac à foutre *
P'tain c'tait d'la bonne !



Zen Colombee, ce n'était qu'un rêve !
Le cadavre de la bouteille et la pipe sont bazardés au sol, et la Belle se recouche. Maintenant Colombe, il va falloir se rendormir, sans penser à ce rêve, sans...
Un éclat de rire et la Belle se rendort, demain est un grand jour... Celui que tu as attendu toute ta vie.



* Merci à Super K, mon amimour, qui depuis son immersion forcée dans le 15ème siècle nous en sort des bonnes.

_________________
Lglvh
Les nuits d'orage, ma queue fait rageeeee

Voila se qui peut s'entendre dans les rues endormies de Narbonne.

Endormies..étaient endormies...quelques fenêtres s'ouvrent


pas bientôt fini ce boucan!!!!

Des chausses volèrent, un chien hurla et Lestat était ivre mort.

Il déambule, une bouteille de rhum a la main,chantant à tue tête. Les sons qui sortent de sa gorge, ressemblent a une sorte de croisement entre un chat qu'on castre et un oud désaccordé

Il enlace un arbre et embrasse le tronc. Il y frotta sa joue en ricanant, dedjou, rugueux comme Louis, le matin, il gratte pour arracher l'écorce et se refrotte contre le bois lisse...mmhhh voila qu'on passe a Déa, sauf que ca sent le bois...le bois...Sarpè sent le bois


Le blond se ballade dans les rues, pensif. Soudain, un cri dans le noir. On égorge un bébé, non un mouton croisé à une vache plutôt... pauvre hybride. Sarpé se précipite jusqu'à tomber nez-à-nez avec le roux.


Un sourire bien éméché, il accueillit le poiscaille d'une erructation sincère et profonde.

Grognement et ébouriffage en règle des longs cheveux roux.


Qu’tu m’rote d’ssus, passe en core. On va dire qu’c’est l’émotion. Mais qu’tu réveille les morts du cimetière en chantant, c’pas bien, l’roux.

Il prend un ton qui se veut énerver, mais au fond de lui, le blond est mort de rire. Il n’a pas souvenir d’avoir vu le roux dans une position aussi ridicule. Ce pauvre arbre n’a rien demandé à personne, mais il subit malgré tout. Pauvre arbre. L’Espadon s’avance et soulève un sourcil en observant le roux. Il en a vidé combien, de si bon matin ? Est-il allé se coucher, même ? Rien ne l’indique, en tout cas.


ptééé j'chante très bien moi.

On voit qu't'as jamais entendu la colombe chanter. C'est gracieux une colombe, ca a un son doux, sauf la sienne, elle a plutôt une voix erraillée

Il regarde Sarpèdon très serieusement et pointe son doigt contre son torse.


On veut m'fout'en geole ouaip.
parait qu'j'ai essayé d'violer une p'tite


fou rire nerveux, comme s'il avait besoin de prendre de force quelque chose qui pouvait avoir facilement.Comme s'il allait se contenter de bouffer de la sardine après avoir déguster du caviar.

Regard légèrement convergeant sous les vapeurs de malt


Pis c'te mode d'mariage...j'aime po les églises,j'aime po les curés.l'dernière fois, m'ont balancé en seau d'eau sur la tête pour m'purifier d'mes péchés


Il eut un haut le coeur

Des maniaques du bûcher,des cinglés en robe!!!


Sarpédon détourna le regard, dégoûté. C’était le genre de chose qui lui soulevait le cœur. Il arriva à se contrôler et maintient les cheveux du roux en arrière en évitant au maximum d’inspirer l’odeur fétide de l’alcool et autres ingrédients de cette mixture écoeurante.

T’en fais pas, ça ira… l’curé est un pote du gaucher… Et puis on brûle pas l’témoin d’un mariage… en tout cas, j’ai jamais vu ç
j’ai jamais vu ça chez les moines. Il y a même eu un mariage d’roux, une fois. Donc tu d’vrais pas risquer grand chose. ‘tain, mais t’as pas l’air bien… t’veux pas qu’on marche un peu, histoire qu’tu décuve un peu avant tout à l’heure
?


Sauf que le temoin d'un mariage s'il n'est pas brûlé, quand est-il de l'amant du marié ? qui est devenu celui de la mariée? Et puis ce mariage avait rien de commun.

Il tourna lentement le discret anneau doré que son cousin avait glissé auprès de sa chevalière...Dans quelques heures, il serait uni a lui..a elle, le trio d'amants terribles.

Regard humide sur Sarpé, la tête lui tourne. Et, lui, dans tout ca? S'il apprecie la compagnie du blondin, il sait qu'il ne pourra pas lui offrir se qu'il offre aux deux autres. Déchiré, le roux, peut on avoir le beurre, les écus du beurre et la laitière?

Parsque à son cousin-amant, c'est sa vie qui lui donne, les yeux fermés, sans honte, sans regrets. Lui qui a donné un sens a sa miserable et morne existence, Lui, qui a permis qu'un sentiment s'installe entre le roux et la deésse, et Elle qui a accepté tout ca, Elle si belle si femme, si parfaite, si chiante.

Un pas croisé dangereux et voila le valaque qui se pend au cou de Sarpè, il ne tient plus sur ses jambes, il divague


Moi j'dis la France aux francoys, l'Espagne..au francoys aussi.

Va m'chercher Louis, on attaque c'te nuit

rire de hyène a l'agonie, si le blond n'est pas solide, ils se retrouvent les deux dans le caniveau


Sarpédon serra les dents. L'anneau, il ne l'avait pas plus tôt. Le geste n’était pas tombé dans les yeux d'un aveugle, parce que le blond avait appris à observer et se taire. Une fois de plus, il se tût et serra les dents. Il ne souffrait pas de partager tant Lestat, mais de voir que le mariage resserrait un peu plus les liens entre les trois qu’il connaissait depuis si peu. Il ne se sentait pas à sa place, parce qu’il était la quatrième roux d’un carrosse étrange à trois roues. Il comprit la signification de l’anneau. Si il était jaloux, jaloux des trois. Jamais il ne connaîtrait ça, parce qu’il était un solitaire. Un Espadon s’était perdu sur les chemins et allait toujours seul : lui.

Il cacha cependant au roux son trouble et le souleva doucement. Quand il fut assuré qu’ils avanceraient sans finir les quatre fers en l’air, l’Espadon emmena le roux vers la roulotte de Louis.


J’vais faire mieux qu’te le ramener, j’te dépose chez lui, dans sa roulotte !

Il l’entraina et se mit à rire doucement.

L’Espagne aux françoys. Pourquoi qu’l’Espagne ? Et l’reste ? Hum… l’Arabie, j’veux dire, là-bas.

Il fit un vague signe du menton. La conversation avait pour but d’endormir Térence de toute façon.


Louis Louis? LOUUUUUUUUUUUUUUUUU t'es la?

Je vais dégueu......


On vous épargne le bruit qui s'en suit



post a quatres mains lj saredon et lestat

_________________
Queen_
    Il y a quelques temps, la rousse n’aurait pas compris pourquoi son amie brune se mariait. Pour elle, les mariages sa puaient l’entendement à plein nez et l’amour, c’était une bouche d’égout avec des relents brûlant les naseaux en plein été.
    Mais c’étant mariée elle-même, elle comprenait, un peu plus pourquoi les gens se mariaient.
    Pour l’argent, pour la noblesse et pour la présence au lit. Ou en tout cas, c’était pourquoi, elle c’était mariée.
    Mais elle avait cru entendre qu’une sorte d’amour unissait les trois. Déjà que l’amour à deux, c’était n’importe quoi, alors à trois…
    Enfin, ça, elle le disait avant la nuit précédant le mariage, ou elle avait, dans la joie, retrouvée son amant, son ex petit ami, et un autre type. Une nuit d’amour à 4, qui dit mieux ?

    Mais déjà qu’elle c’était endormie pendant le baptême, elle n’allait pas louper le mariage. Sinon, la peau pâle de la rousse allait virer à l’écarlate.

    Alors après son mariage, elle avait enfilé sa monture, et hop, c’était lancé pour le Languedoc. Fallait pas qu’elle soit en retard. Alors elle serait en avance. Voilà. Nah.

    Chevauchant tranquillement, et la crinière au vent, la rousse prit fièrement les devants.

    Avant de chuter comme il se doit, car son abrutit de cheval c’était pris les pattes dans un filet.
    Cet étalon était aussi stupide qu’elle ! Car au lieu de se préoccuper du pourquoi un filet trainait là, elle s’était épousseter les braies. Ce temps perdu, lui aurait peut-être servit pour se battre contre ses agresseurs, qui se jetèrent sur elle.

    Alors qu’elle allait foutre un sale coup de pied à l’homme qui la retenait, elle s’aperçut que… Elle le connaissait.
    Après avoir bien rigolé, les brigands l’aidèrent à se débarrasser du cheval, et pour s’excuser, lui offrirent l’escorte jusqu’à Narbonne.

    Un voyage qui dura plusieurs jours, pendant lesquelles Queen connu les joies de tromper vraiment son mari. Parce que oui, jusque-là, ce n’était pas vraiment, ils étaient juste fiancé.

    L’arrivée à Narbonne se fit tôt le matin. Fallait qu’elle trouve la maison d’la Chiasse. Mais ses amis l’ayant laissé aux portes de la ville, il fallait surtout qu’elle trouve un endroit où dormir. D’où le fait de sa recherche.

    Quand ENFIN elle l’eut trouvé après avoir haleté plusieurs passants, elle toqua bruyamment à la porte. Pis si ils dormaient… On s’en fiche.




_________________


_________________
Andrea_
Dit-Day.


Réveil aux aurores pour la Belle.
Nuit... hahum... nuit agitée. Rêve... heu... rêve particulier.
Tête ? lourde.
Humeur ? humm... Joker.

Jour J. Jour M. Jour D. Dit-day. LE jour quoi.
Le jour où l'on doit ne penser à rien. Sauf à dire oui - ça serait con de dire non hein?-.
Et c'est toujours lorsqu'on ne doit penser à rien, que les pensées affluent, la conscience est joueuse non?

D'abord, se persuader. Que rien ne changera. Rien. Qu'il vous regardera toujours avec les mêmes yeux, qu'il vous honorera avec la même fougue, qu'il vous aimera de la même intensité. Se persuader qu'il vous épouse pour les bonnes raisons, que vous le méritez. Qu'il vous mérite.
Ensuite, se souvenir. Qu'ils vous aiment. Que vous les aimez. Que ceux qui vous insultent sont des ignards et qu'ils ne valent pas la peine que vous les écoutiez. D'ailleurs vous revenez doucement au point numéro un pour vous persuader que vraiment, les autres sont des blaireaux, et que seuls ceux avec qui vous faites votre vie valent la peine.
Enfin, sourire, bêtement si possible. Parce que c'est aujourd'huiiiiiiiiiii !

Tout oublier pour finalement ne garder que ce sourire, et se lever. Laisser le froid vous envelopper, parce que ça raffermit les chairs. Et commencer à se préparer. Se regarder dans le miroir et ...


Humpf...

Et finalement ne pas se regarder trop longtemps. C'est jamais bon une cuite la veille de son mariage, ça laisse le visage un peu bouffi.
Sortir et sentir le lait qui chauffe, et l'ignorer, puisque votre but est simple : faire chauffer de l'eau. Ce qui tombe plutot bien parce que quelqu'un a déjà mis la sienne et qu'il suffit de se servir... L'autre fera sa toilette à l'eau froide mais qu'importe !
Rentrer, de nouveau, fermer à clés cette porte qui dans vos rêves les plus fous a vu passer un Matou masqué. Et s'asperger, entièrement. Minutieusement, en continuant de sourire, parce que si vous vous lavez hein, c'est juste pour la nuit d'noces !

Sortir doucement la robe de son écrin, la mirer, caresser le tissus carmin, effleurer la dentelle noire, et se dire que votre fils a de sacrés bons goûts ! -normal, c'est votre fils!-
Enfiler cette jartière, noire, qui pour une fois ne verra pas une dague se glisser entre elle et votre peau.

Démêler vos cheveux, et les brosser, encore et encore, alors que vos pensées s'envolent vers le passé. Vous revoyez votre première rencontre, vos premiers baisers, vos premières engueulades, et vous continuez de sourire, bêtement. Parce que c'est ainsi, ce jour là, vous sourierez niaisement, c'est écrit dans les règles du mariage parfait.

Vous vous rapprocherez du miroir -qui entre temps est redevenu votre ami-, et vous demanderez ce que vous allez faire de cette tignasse. Vous opterez pour le chignon. Un chignon simple et bas, comme s'il était posé sur votre épaule. Vous laisserez quelques mêches dépasser négligemment. Vous oublierez le maquillage, parce qu'il vous aime naturelle, et puis vous n'en avez pas besoin, vos lèvres sont bien roses et charnues à quoi bon les cacher ! -bah quoi ?!-.

Vous regarderez votre couche, mais non, vous n'y retournerez pas, faut pas rêver !
Vous passerez votre robe, celle que personne n'a vu encore. Et vous allez vous lorgner. Longtemps. Vous allez vous trouver belle, parce qu'on est toute parfaite le jour de nos épousailles.

Puis vous allez l'enlever. Parce que le mariage est dans cinq heures, et qu'il ne faudrait pa la tâcher. C'est que vous n'êtes pas habituée à être prête si tôt.
Vous allez avoir l'impression d'oublier un truc. Et vous allez chercher. Un bon moment. Jusqu'à ce que ça fasse tilt...ou bilboquet.

...

...

Parfois ça met du temps, et entre nous, avec une gueule de bois, le temps est décuplé.

...

...

J'avais prévenu, mais attendez, ça vient.

...

Encore un effort.

...

Ah...On tient le bon bout !

...

Et ça fera tilt ou bilboquet.



Merd'eeeeeuh !


Oui, vous serez grossière, et ça sera justifié, vous avez oublié d'écrire vos voeux. Vous avez oublié le SEUL truc que vous aviez à faire en fait. Le SEUL.
Alors c'est le branle-bas de combat dans la roulotte.
Vous avez déjà cherché un truc dans la roulotte de Lestat ?
Non ?
La Chiasse non plus, c'est un peu le souci.

Ça n'en serait pas un si Lestat était quelqu'un d'ordonné. Mais il aurait pu postuler à " c'est du propre", sur "aime six", c'est pour dire...
L'objectif de base est simple : trouver de quoi écrire.
Simple donc, mais pas ici.

Les chemises valsent, découvrant ça et là des cadavres de bouteille de rhum - du bon en plus!-. Cri horrifié de la Colombe qui tombe nez à nez avec ... une souris ? -oui, on peut être brigande et avoir peur des souris-.
Souris qui, après examen minitieux du bout d'un baton-oui y avait aussi un baton- se trouve être... un quignon de pomme. Une pomme d'hiver hein, puisqu'elle mis un joli manteau de fourrure blanche et verte -hahum...eurk!-
Les tiroirs sont ouverts et retournés sur la couche, et alors que la Belle se demande si Lestat, dans tout ce fourbis verra que quelqu'un a fouillé, les tiroirs dévoilent leur secret. Du... papier mâché -chacun ses hobbies hein !-. La Belle se souvenant qu'elle a du temps devant elle se lance même dans un sculpture, et même si ça ressemble à un phallus, c'est bien Victoire qu'elle a voulu représenter - oh hé, c'est le passe temps de son amant hein, pas le sien, elle inove!-.
La fouille continue, et y a pas à dire, les trésors sont nombreux. Une couverture, une autre couverture, encore une, et une autre, à priori le roukmoute a peur d'avoir froid. Des pommes, des dagues, des... sculptures en... papier mâché - non vraiment, elle lui en parlera, ça la travaille-. D'ailleurs à la vue toutes ses oeuvres d'art, elle se demande comment il fait pour saliver autant -ça se fait bien avec de la bave non?-.
Et enfin, enfin, un semblant de parchemin pointe le bout de son nez. Connaissant maintenant un peu la logique Lestatienne, c'est donc sans se poser de question qu'elle va dans ce qui lui sert de poubelle pour chercher -et trouver!- une plume.
Rapidement, elle se met au boulot, mordillant le bout de la plume pour trouver son inspiration...




Moi, Andrea, te prend toi, Louis, pour époux et


Et t'as pas plus courant Andrea? Tsss.



Je t'aime.

Mais encore?



Je suis contente de devenir ta femme.

Bien joué Déa, et ?



Et j'espère que ça va durer toute la vie.

Ah oui, c'est sûr que c'est heu... brut de décoffrage.



Des fois j'trouve que t'es super pas juste avec moi, mais au fond je sais que c'est pour mon bien, même quand tu

Est-on vraiment là pour rêgler les querelles familiales ?



J'ai entendu dire que certains hommes aiment tellement leur femme que pour ne pas l'user, ils se servent de celles des autres. Et je voudrais te dire que j'suis pas en sucre et que si tu pouvais m'us

Une église Déa, tu s'ras dans une église, avec un curé, vos amis, vos enfants, tout ça tout ça, ce n'est peut être pas le moment de déclamer partout que... 'fin tu fais comme tu veux mais...

Berdol !

Le parchemin bientôt recouvert d'âneries, la Belle finit par se saisir d'un morceau de chemise, pour finalement y écrire son texte final. - je vous l'aurais donné mais elle la rangé dans son corset, faudra attendre -héhé-.

Un coup d'oeil dehors, un sourire en voyant Louis revenir d'on ne sait trop où.

Et finalement, vous vous direz que vous avez largement le temps de vous reposer avant le début.
Largement, ou pas. Parfois les cuites sont tenaces.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)