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[RP] Grande messe de Noël

Rehael
Les derniers préparatifs s'achevaient pour l'organisation de ce grand évènement de la fin de l'année 1460. Plusieurs affiches avaient été installés devant la cathédrale de Rouen



[Hrp/Le RP sera débuté le 21 décembre, mais se situera le 24 décembre au soir]
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Anna_clara
Anna savait qu'elle ne pourrait assister à l'office. Son Caillou et elle allaient enfin prendre la route, le départ était imminent. Ahem... En fait, il était imminent depuis plusieurs semaines, mais ils avaient dû faire preuve de patience face aux évènements. A présent, leurs laisser-passer en poche leur permettaient de quitter le Duché, destination et date de retour inconnue. Petit sourire heureux. Ils l'avaient rêvé, ils allaient le faire... Youhou.

Ce n'était pas qu'elle était une grande croyante, cela, elle n'aurait su le dire, car elle n'avait pas reçu d'éducation religieuse. Ni pour ni contre, bien au contraire donc, elle se contentait d'observer que la foi servait utilement de béquille et rassemblait parfois, lorsqu'elle était comme tout, accompagnée de mesure, de pondération, de respect.

Elle savait également que malgré la spécificité Normande, la Saint Noël constituait un temps fort du calendrier religieux, et dans tous les cas, une manière de se rassembler et de renouveler les voeux d'un idéal où chacun trouve sa place, dans une solidarité active et bienveillante. En cela, donc, elle n'était pas insensible à l'annonce de cette célébration, et décida d'y contribuer, à sa manière.

La cathédrale imposante se dressait devant elle, il n'y avait qu'à entrer et disposer ce qu'elle avait apporté. En espérant que rien ne jure dans le décor, qu'elle ne commettrait aucun impair, que tout serait joliment fait. Elle poussa donc la lourde porte qui grinça un peu sur ses gonds, et pénétra dans la nef éclairée des somptueux vitraux relatant la vie des saints.

Le silence qui régnait, solennel, renvoyait en écho le bruit de ses pas sur les dalles, un pas léger quoi que décidé.

Armée de son torchon, elle entreprit de faire les poussières, reluire les quelques meubles, ainsi que les nombreux bancs et objets de culte qui se trouvaient disposés un peu partout dans la bâtisse, puis passa le balai et la serpillère. En ce jour, cette dernière ne serait pas balancée au travers du visage de quelqu'un, et retrouverait son usage premier, à savoir le nettoyage.

Satisfaite de sentir une odeur de propre se répandre partout, elle attendit que tout fut sec avant de disposer une nappe blanche sur l'autel, et remit en place les lourds candélabres ouvragés. Elle repiqua les fleurs qu'elle avait apportées, en un bouquet bas qui permettrait à tous de voir les célébrants officier. A cette époque de l'année, en trouver n'avait pas été chose facile, mais enfin, il y en avait un peu.

Puis, sur chaque fin de banc, des petits guirlandes de houx vinrent égayer l'allée centrale. Elle alluma des dizaines de bougies, patiemment, en profitant pour faire le vide sur les évènements passés, et ne songer qu'à l'avenir, à ces promesses de bonheur qu'on se promettait toujours de réaliser et qui finalement, se remettaient sans fin à plus tard.

Lorsqu'elle eut terminé, elle esquissa un sourire à peine perceptible, puis s'agenouilla et formula intérieurement une prière qui n'était écrite dans aucun livre, si ce n'est celui de son coeur.

Pour tous ceux qui ne sont plus, et tous ceux qui viendront,
Puissent les vivants trouver la force de sourire et leur offrir la paix
Celle de leurs coeurs, celle de l'esprit et celle de l'âme.

Pour tous ceux qui ont vécu et qui se souviendront,
Puissent ils partager avec générosité les trésors de leur passé
Sans les lancer au visage de ceux qui espèrent tous les sésames.

Pour tous ceux qui veulent grandir et qui se lèveront,
Puissent ils avec humilité apprendre sans jalouser, comprendre et écouter
En oubliant l'orgueil qu'inspire la jeunesse

A tous ceux qui veulent aimer et qui veulent partager,
Puissent ils trouver les chemins de l'espérance, toujours
Et contribuer de leur mieux à nous faire vivre ensemble.


Ainsi se formulaient ses voeux, elle ne manquait jamais de les renouveler, en essayant malgré ses accès d'ironie parfois et ses émotions de s'y conformer. Ahem...On fait ce qu'on peut avec ce qu'on est.
Elle se leva, souriante, remballa sa brouette, et s'en fut toute guillerette sans avoir oublié de refermer derrière elle.



A tous les joueurs, je souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année, plein d'heures de plaisir à jouer, dans la bonne humeur et tout et tout. LJD Anna
Rehael
Minuit approchait.

La nuit était tombée sur la gargote normande, et quelques flocons de neige se répandaient sur la ville. De nombreuses torches avaient été accrochées sur la gargote afin de guider les normands vers la cathédrale de Rouen, tel un chemin lumineux à suivre dans la pénombre de la nuit.

La cathédrale elle-même était bien éclairée. Il était plutôt inhabituel même pour l'Archevêque de célébrer un office de nuit, mais celui-ci était particulier. La Saint Noël était un moment d'unité et de joie partagée par tout les normands. En ce jour, tout les conflits s'effaçaient pour ne laisser place qu'a l'amitié.

En entrant dans la cathédrale, l'Archevêque fut stupéfait de constater qu'elle avait été entièrement nettoyée et décorée en son absence. Une belle nappe blanche avait été installée sur l'autel, ainsi qu'un bouquet de fleurs. De nombreuses guirlandes de houx avaient été installées a l'extrémité des bancs et d'innombrables bougies étaient allumées.

Le prélat mis un instant à reprendre ses esprits, et après avoir interrogé un vieux chanoine, il apprit que personne ne savait qui avait décoré ainsi la cathédrale. Etait-ce donc Saint Noël en personne qui était venu nettoyer et préparer la cathédrale pour cette grande nuit ? En tout cas, qui que ce soit, le prélat en était très heureux.

Il était temps maintenant de faire ouvrir les portes et de débuter la messe de minuit de la Saint Noël.

Alors, on entendit sonner les cloches...

(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))

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Beldurian
Les cloches sonnaient, au loin, ce qui conduisit le jeune homme à accélérer un peu son allure pour arriver à temps. Les torches le guidaient dans l'obscurité, belle métaphore qui donnaient à voir et à penser toute la puissance du Très-Haut, ainsi que la tâche essentielle de l'Eglise : guider les âmes vers le Paradis solaire.

Le jeune homme était seul à marcher, plongé dans ses pensées, espérant voir au cours de cette messe la plupart de ses amis, de ceux en qui il s'était attaché ces derniers jours et qui eux aussi le soutenaient dans cette étrange aventure qu'était la vie. Deux personnes ne seraient pas là, toutefois, et non des moindres. Il ne put s'empêcher d'avoir une pensée quelque peu triste pour son ami Hec qui séjournait loin d'ici, à Troyes, dans un état sans doute bien difficile, en pleine convalescence. Il ne manquerait pas de prier pour lui ce soir. Il pensait également à son aimée, Mabelle, absente depuis bien trop longtemps maintenant, ne l'ayant pas vu depuis presque deux mois. Quand reviendra t-elle ? Pourra t-il de nouveau la serrer dans ses bras prochainement ? Le Très-Haut lui fera t-il ce présent ? Il ne voulait pas désespérer, il attendait avec patience...mais s'était toutefois préparé à passer ces festivités seul et sans elle.

Seul, pas vraiment. Il avait rejoint depuis peu la communauté aristotélicienne via son baptême et serait entouré de bien des âmes familières et amicales lorsqu'il arriverait à la cathédrale, il n'en doutait pas. L'édifice se dressait devant lui, immense, majestueux, plein de grâce et d'autorité mêlées. Il entra, et sourit de voir les décorations, puis inclina respectueusement la tête pour saluer l'archevêque et les autres personnes de l'Eglise qui étaient déjà présentes et qui avaient sans doute préparé tout cela, sans oser aller les déranger en cet instant. Il se mit donc dans un coin, attendant les autres personnes qui devaient arriver...qui allaient arriver, pour cette messe un peu particulière.

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Jean Beldurian,
Meunier, éleveur et paysan rouennais (moutons et blé),
Ambassadeur de Normandie,
Rédacteur en chef de "La dépêche rouennaise",
Sous-Intendant des Finances de la Normandie.
Davyxiv
Davy arriva pour la messe de Noël , il était à l'heure presque en avance pour une fois , peu de monde était déjà arrivé .

Il vit son Eminence et Jean sur place .


Bonjour votre Eminence ,


Je tiens à vous féliciter Eminence , la cathédrale est merveilleusement bien décorée , elle est de toute beauté .


Puis il salua Jean


Bonjour Jean , et bien tu n'est pas en retard toi , dis moi tout il y a du vin chaud à la fin de la cérémonie ?
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Anya_de_puycharic
    Les nuits dernières furent fort occupées, mais heureusement qu'elle avait eu l'aide précieuse d'amis non moins précieux.
    Noël approchait, la messe de la Nativité aussi. De quoi se changer les idées, profiter d'un recueil et d'un repos et apaisement de l'âme au travers d'une messe où elle serait en compagnie de membres de la famille Aristotélicienne, de certains de ses amis.

    Se rendant à la Cathédrale, la Blanche, qui avait réussi à échapper à la surveillance Castelvirienne et surtout aux boules de neiges perdues, aperçu justement deux de ces amis.

    Bien le bonjour à vous, Messires.
    Vous savez qu'il y a une trêve la nuit de Noël, n'est-ce pas ? Donc les attaques de neige me seront épargnées. Et si ce n'était pas le cas, la Sainte Serpillère officierait.


    Anya afficha un large sourire, notamment à Jean qui, curieux, s'était renseigné auprès d'elle afin de mieux connaître cette coutume Normande.

    Puis, légère inclinaison de la tête vers l'Archevêque qu'elle salua.

    Vostre Eminence, un grand merci à vous d'avoir préparé une telle messe. Cela fait trop longtemps qu'un tel rassemblement n'avait pas eu lieu. Un moment d'apaisement et de partage, une trêve en cette période de troubles.

    J'espère que les Normands y viendront nombreux.


    Pour le moment, il n'y avait que Crockett© et Jean. Aucun Traître à l'horizon, mais en la Maison du Très Haut, elle ne risquait rien. Aristote la protégeait des vilains qui voulaient l'enneiger.

    Autre coutume Normande.

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Irella
Rouen... Voilà bien un bail qu'Irella n'y avait posé un pied. Surement que la demande de saufs-conduits qui donnait le sésame des portes de la capitale y était pour beaucoup. Mais cette fois, elle avait organisée sa venue en temps et en heure et les laisser-passer en poche, le petit convoi composé de son escorteur Nyix, du frère Marmiton qui pour l'occasion serait connu sous le nom de frère Toque, de sa consœur Wedy et d'Irella s'était mit en branle.
La route n'avait pas été des plus faciles. De larges ornières creusées par les pluies d'automne et qui s'étaient comblées de neige ensuite avaient rendu les déplacements périlleux. Entre les grognements du moine brasseur sur les mauvaises conditions du voyage et ses geignements répétés quant aux heures trop éloignées entre elles des arrêts pour se nourrir, le temps était passé somme toute assez vite et c'est avec grande réjouissance qu'ils avaient scruté la flèche de la cathédrale qui se dressait bien au dessus des remparts de la ville.
Le petit groupe avait pris place dans une auberge dans le centre dont le propriétaire avait été sommé de servir illico presto une collation sous peine d'avoir sur la conscience la mort d'un clerc affamé.

Peu avant l'office, l'abbesse passa dans les chambrées pour sonner le rassemblement. Nyix préférait comme il le lui avait dit rester à l'écart du monde mais ne serait pas loin. L'idée lui plaisait de le savoir tout près. Marmiton et Wedy la suivait et c'est donc d'un pas plein d'entrain qu'ils pointèrent le bout de leur nez dans la cathédrale dont les cloches retentissaient à des lieues à la ronde.

Un peu de monde s'était déjà avancé dans la nef et des conversations se faisaient entrendre ici et là en attendant que les bancs se remplissent.

Tout simplement, Irella s'avança avec Marmiton au devant du prélat. L'entrée en matière serait des plus importantes. Il va sans dire que l'Archevêque ne devait pas douter un instant des présentations qu'elle s'apprêtait à faire. Aussi, le pas certain et la tête haute elle s'arrêta devant Rehael qui conversait avec Anya. Elle attendit que leur conversation se termine pour s'avancer plus avant.


- Dame Anya, Monseigneur... mes hommages... ponctuait-t-elle d'un mouvement de tête qui se voulait respectueux. Monseigneur, je vous présente le frère Toque.

Elle désigna le frère en question lui imposant, par une gestuelle ne laissant pas de doute, un sourire à afficher. Ce n'était pas le moment qu'il ronchonne, mieux valait que le moine affiche une mine accueillante, ce serait plus facile de faire avaler des couleuvres dans ses conditions pensait l'abbesse.

- Le frère Marmiton dont je vous avais parlé est resté à Tastevin cloué au lit par une mauvaise grippe aussi, en parlant de l'office avec le frère Toque, celui-ci sembla emballé et ... faute de pouvoir vous prévenir à temps, je l'ai emmené avec moi... hm... il aimerait pouvoir dire un petit mot durant l'office...


Irella déglutit. Il lui semblait qu'il valait mieux ne pas en dire plus si elle ne voulait pas que le rouge lui monta aux joues et laissait au moine l'occasion de se présenter en personne.
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Simeon.got
Dés son arrivée à Avranches, le moine replet avait pris ses marques dans le presbytère, il s'y était installé comme chez lui et il ne se privait pas de mettre Gabriel, le fils d'Irella, à contribution afin que tous ses desiderata soient comblés, quant au gamin, il ne rechignait pas à la tâche, il se serait coupé en quatre pour être agréable au moine dont il avait un excellent souvenir.

Le frère Toque avait tout de même concédé à Gabriel d'aller couper un sapin pour décorer le presbytère en question, c'était aussi histoire de profiter de la générosité de l'abbesse qui voulait le meilleur pour son fils et quand il s'agissait de le nourrir, elle ne lésinait pas sur les portions, le panier qu'ils avaient emporté était copieusement garni.

Etant donné que jour de la grand messe se profilait, ils durent se préparer pour partir, le moine grassouillet n'avait pas envie de l'entendre de cette oreille et pour cause, ça faisait deux jours que Gabriel le traitait comme un coq en pâte, comment allait-il pouvoir abandonner la chaleur du foyer au profit de la froideur de la cathédrale de Rouen?

Comme si ce malheur ne suffisait pas, la soeur irella annonça qu'ils seraient escortés par ce drôle de type qui se dénommait, onyx, ou un nom de ce style, le moine n'était pas le plus érudit mais il avait pu profiter de l'expérience de feu son mentor qui en connaissait un brin.

Si ce personnage portait effectivement le nom de cette pierre, ça ne disait rien qui vaille au moine. En effet, la signification du minéral était de mauvais augure, à savoir: qu'elle est considérée comme maléfique, il paraîtrait que l'Onyx est la manifestation d'un démon emprisonné dans la pierre, ce démon sort la nuit et apporte la terreur et les cauchemars à toutes les personnes se trouvant dans son espace d'influence...Le moine en eut froid dans le dos...

Toutes ces contrariétés mirent de mauvaise humeur le moine et tout le long du trajet jusqu'à Rouen il ne fut pas des plus coopératifs, il n'arrêtait pas de grognasser et de répéter entre ses dents que sa place était aux côtés de Gabriel qui n'avait pas pu les accompagner pour cause de refroidissement..en forêt...

En arrivant dans la capitale, les compères se dirigèrent vers une taverne pour s'y installer le temps de leur court séjour, le moine se mit alors à humer tout ce qui l'entourait, c'étaient des saveurs que marmiton connaissait mieux que personne et en ces périodes elles étaient multipliées....

Le soir de leur arrivée, toute la troupe put se repaître d'un bon repas, c'est le lendemain que le jour "J" pointa...

Le moine était loin d'être rassuré par ce qu'il considérait à présent comme une très mauvaise idée, il ne quitta donc pas d'une semelle la soeur irella jusqu'à la cathédrale, tandis que Wedy les suivait elle aussi.

Lorsqu'ils approchèrent de l'entrée de la cathédrale, le moine était prêt à tourner les talons mais la soeur Irella ne semblait pas avoir l'intention de rebrousser chemin, elle était rivée sur son aojectif, l'archevêque de Rouen était dans sa ligne de mire et dés qu'elle put se frayer un chemin jusqu'à lui elle y alla franco, elle présenta marmiton comme étant le frère Toque, moine de son état...


En constatant combien la soeur Irella était décidée à l'imposer, Le frère en resta interloqué l'espace de quelques instants, ensuite, elle le toisa et son regard en disa!t long-Marmiton si tu fais un faux pas, on est dans la mouise-Le moine n'avait qu'une envie, déguerpir mais il était trop tard et en plus de son chuintement, c'est en bégayant qu'il s'adressa au prélat:

Beuh beuh oui Moncheigneur, j'chuis l'frère Toque, moine d'bracheur d'Ta...oups..non pas ça se dit le moine qui suait à grosses gouttes Dans les environs, j'veux dire pas très loin... Bon là ça risquait de chauffer sauf si le prélat n'avait pas été très attentif tant l'effervescence régnait autour de lui...
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Nyix


Je suis du convoi pour rejoindre Rouen.
Cela fait si longtemps également que je n'ai plus foulé le sol de cette ville.
A l'époque, je faisais partie de la Bande, m'enfin, durant un si court moment que bon...
Aujourd'hui, je suis escorteur de l'abbesse Irella.

Enfin si on peut dire ça, c'est plutôt elle qui m'escorte pour le moment, haha...
Son frère Marmite est aussi de la partie avec la soeur Wedyco.
Le voyage est long et la route est accidentée par moment.
Le frère a un drôle de caractère tout comme m'avait décrit Irella quand elle m'a annoncé sa venue.
Il ronchonne, il grommelle, il a toujours faim... Ce doit être haut en couleur les journées à l'abbaye.

On dirait qu'il ne m'aime pas trop celui là, je le soupçonne de ne pas me faire confiance.
Mais pourquoi donc ? Ai-je commis un impair sans m'en rendre compte ?
Irella ne m'a rien dit mais je le sens bien, son regard, sa façon de parler.
Tant pis, je devrai faire avec et lui aussi. J'essayerai de ne pas le contrarier d'avantage, décidément, la route vers ma rédemption sera longue elle aussi.

Mais comment pourrait-il en être autrement ?
Il faudra que je demande à Irella des conseils de tenue en communauté sans doute... Enfin du moins, en présence de tous ces clercs...
Il est loin mon temps lescurien.
C'est ainsi que je fais route sur mon cheval, légèrement à l'écart du petit groupe, soit en avant, soit en arrière.

Je ne veux pas que ma présence gêne ce frère Toque, il est déjà assez gronchon comme ça.
Même si cela m'en coûte... Je le fais pour elle, et que tout aille bien avec ses amis.

Nous voilà enfin à Rouen, la capitale normande, enfin.
Certaines choses ont changé depuis le temps, d'autres sont toujours à leur place.
La cathédrale est toujours aussi belle, s'il y a bien des choses qui ne changent pas, c'est bien les églises.
Irella suivit du frère et de la soeur s'engouffrent dans l'édifice.

Je les suis d'un peu plus loin, voyant du monde, n'aimant pas trop cela.
J'entre et m'adosse contre un pilier alors qu'Irella fait route vers... L'archevêque semble-t-il.
Ca ne peut être que lui vêtu ainsi.
Mon regard ne cesse de suivre les pas d'Irella qui se présente devant lui, accompagnée du frère Toque.

Des gens sont déjà avec l'homme et mes yeux se perdent à les observer... Mais ?!
Cette silhouette ? Cette femme là ?!
C'est elle... ! La Blanche.
Anya de Puycharic...

Mes yeux se sont écarquillés l'espace d'un instant.
Je la reconnais... Même de loin. Oh elle n'a pas trop changé finalement.
Sans doute la prestance et l'allure depuis qu'elle est duchesse oui.
Initialement, c'est pour elle que je suis revenu en Normandie, la revoir, m'enquérir de ses nouvelles, voir si tout allait bien.

Mais la vie en a voulu autrement comme souvent, par ma faute, comme souvent aussi.
Petit sourire à un souvenir qui refait surface.
Mais si je n'avais pas fait ces choix, je n'en serai pas aujourd'hui où j'en suis, et la place qui est la mienne à ce jour, est celle de ma vie.

Anya, je suis le premier à t'avoir appelé comme ça, te souviens-tu ?
Ce jour là, dans ces bois, sur ce cheval qui s'en est allé... Une seule décision et tu n'aurais peut-être jamais été duchesse.
Regarde ce que tu es devenue... Fier je suis d'être partie. Grande tu es aujourd'hui.
La vie sur les routes n'était pas faite pour toi.

Sourire de nouveau, nous nous reverrons le moment venu, autour d'une chope de calva.
Je reste dans mon coin, et mon regard se tourne de nouveau vers Irella, pour ne plus la quitter.

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Thème
Bouibouinou
Bouuibouinou décida d'aller a la messe sans arme, incroyable mais vrai il c'était séparé de Justice son épée , remercia son éminence et le remercia de mettre un peu de chaleur dans le cœur de Rouen.

Ne voulais pas déranger et d’ailleurs il était déjà assis dans un coin en train de prié et demandé des choses .......mais pas personnelles.

Puis regarda la décoration,et resté clame dans son coin.
Rehael
Les normands affluaient en masse depuis la gargote normande pour ce grand évènement, et peu à peu la magnifique cathédrale Notre-Dame de Rouen se remplissait. Le froid régnait à l'extérieur, mais à l'intérieur la présence des corps réchauffait l'atmosphère et, étrangement, la température devenait de plus en plus agréable malgré la taille de la batisse.

Une bonne odeur de pain d'épice se répandait par ailleurs dans l'air et venait commencer à chatouiller les narines. En effet, plusieurs nonnes venaient d'en apporter, en compagnie de chaudrons de vin chaud et de quelques bouteilles de calva. La fin de l'office serait l'occasion d'un grand partage. Cette messe de Noël se voulait conviviale.

Il prit le temps de saluer les arrivants, en particulier Davy et Anya.


Davy, Anya, je suis ravis de vous voir ici ce soir. Effectivement, c'est un évènement important. S'il n'y a qu'un jour dans l'année ou il faut oublier toutes les querelles, c'est bien ce soir.

Irella lui présenta ensuite celui qu'elle appelait le frère Toque qui se présenta d'une étrange manière. L'Archevêque contempla de haut en bas le moine replet d'un air quelque peu circonspect. La disparition subite du frère Marmiton et l'apparition tout aussi subite de ce frère Toque lui semblait étrange, mais après tout, c'était la Saint Noël

Et bien...bienvenue à vous frère..."Toque". Moine des..."environs", vous dites ? Bien bien... Installez vous donc confortablement, cette nuit est une nuit exceptionnelle et j'espère que vous garderez un bon souvenir de votre passage. Nous verrons tout a l'heure pour le petit mot. Irella, ma soeur, n'oubliez pas d'enfiler vos vêtements liturgiques, vous êtes attendue pour la lecture.

Il sourit à Irella, ainsi qu'au Frère Toque, mais son sourire montrait qu'il n'était pas tout à fait dupe.

Enfin, un vieux chanoine vint aviser l'Archevêque que minuit approchait. Il était donc temps pour le prélat de prendre place devant l'autel et de débuter cette office extraordinaire de la Saint Noël.

Il se racla la gorge et pris la parole d'une voix forte et assurée afin d'être entendu par tous.


Mes chers frères et soeurs, soyez les bienvenus dans notre belle cathédrale pour célébrer tous ensembles l'office de la Saint Noël.

On m'a beaucoup dit que, cette année, l'heure avait été trop triste pour que nos coeurs soient à la fête. Nous avons connus la guerre, et celle-ci a nouveau reprend tandis que d'autres crises se déroulent a d'autres niveaux. A Rouen, la belle église Saint Pierre des peuples brûlait et notre bon Frère Rogue a trépassé. Oui, nous avons connus des choses dramatiques, et même tragiques, dans notre paroisse, dans notre diocèse, comme dans le royaume tout entier.

Mais quoi ? Devons nous pour autant rester focalisés sur le passé ? Ne nous arrêtons pas sur les événenements troubles, et pensons à l'avenir. Il sera meilleur. Cette année a connue la guerre, mais aussi la paix. Déjà des bras et des jambes s'activent pour rebatir l'église Saint Pierre des peuples de Rouen.

Oui, l'année qui va s'ouvrir sera celle de l'espoir, et cette nuit, celle de la Saint Noël, doit être celle du partage et de la fraternité.

Notre Normandie adorée, que nous aimons tous, restera forte et prospère tant que nous, les normands, resteront unis. Ce soir, oublions les querelles et les divisions, laissons derrière nous les inimitiés et les rivalités. Ce soir, montrons que nous sommes tous des frères et soeurs.

Oui, bienvenue à tous pour cette Saint Noël !


Il esquissa un franc sourire et s'arrêta quelques instants. Cet office était aussi l'occasion pour le clergé normand de célébrer en commun cette messe, ce qui chose assez rare.

Je laisse maintenant la parole à notre soeur pour la prière de demande du pardon.
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Fred


Début d’hiver souffle le vent, les branches dénudées s’agitent et grouillent les oiseaux dormant, isolés comme des ermites. Du ciel tombe quelques flocons qui préfigurent peut être une tempête…mieux vaut rester au chaud sous un toit. Mais aujourd’hui une messe sera donnée par le Cardinal Rehael. Le Castelviray s’était donc préparé afin de se rendre à cette messe. L’hiver, ce soir était bien rigoureux, pas après pas s’enfoncent les marques de vie dans la neige. Le visage agressé par cette froideur glacée, c’est bien emmitouflés qu’on se doit de l’affronter. Glissant doucement les flocons de neige nous caressant, la glace réveille, évoquant de tristes sentiments. Cette froideur intense emmenant d’étranges idées. La vie est un combat et finalement risquée ?

Doucement le Vicomte arrive devant l’Eglise et sans attendre il y entre. Il s’avait que Sa Blancheur s’y était déjà rendu. Il entra et vu qu’il y avait déjà du monde et c’est tout naturellement qu’il s’avança saluant les personnes qui s’y trouvait puis une fois arrivé à la hauteur de son éminence, il lui adressa un sourit.


Vostre éminence, bien le bonsoir. J’ose espère que vous allez bien depuis le temps ? Sachez que je me réjouis d’avance, d’entendre les paroles pour ce Noël que vous nous partagerez.

Petit pause

Il faudra que l’on se recroise un jour comme nous avons pu le faire en Alençon lorsque vous, vous y êtes installé. En tout cas, je suis heureux de pouvoir être ici en ce jour.

Le Castelviray resta devant son éminence afin que celui-ci puisse lui répondre. Il n’avait d’ailleurs pas manqué d’apercevoir Sa Blancheur. Mais aujourd’hui peut être qu’il serait moins garde du corps pour une fois. Puis avant que les choses ne débute le Castelviray prit place dans l'église. Il écouta son éminence débuter et il joignit les mains en attendant le début de la prière.

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Elyena
Les récents événements occupaient énormément Elyena. Elle avait même du partir de normandie quelques temps mais lorsqu'elle avait reçu la demande du Cardinal afin de participer à la messe de Noël, elle n'avait même pas réfléchi et avait accepté sur le champ puis aussitôt avait prit le chemin du retour vers Rouen.
Tant de souvenirs avaient afflués et se bousculaient dans sa tête.
Au plus profond de son coeur elle était heureuse de se réinvestir dans l'Eglise.

Avant de venir , elle avait longuement préparé une corbeille de branches de pin qu'elle avait décorée de pommes rouge et de rubans flamboyants et dorés ... quelques pommes de pin et le tout joliment arrangé.
Juste avant que la la messe ne commence, elle l'avait déposée devant l'autel.
Elle sourit en accomplissant ce geste, repensant à celui qui lui avait tout appris et qui la taquinait toujours de ces excentricités décoratives dans les églises. Son cher papou Jeandalf comme elle aimait l'appeler ...

Elle s'était mêlée aux Clercs locaux déjà présents ... empêcha son esprit de vagabonder et se concentra sur le début de la messe qui venait de débuter, écoutant avec attention chaques paroles.

Puis elle s'avança à la demande de Son Eminence Rehael.


Nous sommes réunis ce jour pour fêter la Saint Noël mais aussi afin de marcher ensemble sur le chemin de la vertu et de l’amour entre les hommes.
Toutefois avant de continuer, nous avons besoin de nous faire pardonner pour nos péchés.
Demandons pardon au Très-Haut !



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Irella
Irella sur ce coup n'avait pas laissé le temps au moine de se retourner. Était-ce ça qui le surpris à l'en déstabiliser? Dans tous les cas, Marmiton bafouilla quelque peu et sembla même prêt à gaffer en lâchant le morceau sur ses racines tastevines. Il en était fallu de peu pour que le pot aux roses soit découvert. Quelques frissons avaient parcouru Irella à cet instant. Elle avait regardé le moine en plissant le nez avant qu'il n'aille s'asseoir et s'était rendu ensuite dans la sacristie où elle avait fait porté son vêtement de cérémonie qu'elle enfila en hâte. L'aube en premier lieu puis le surplis de dentelles fines puis enfin le rochet qui laissait apparaître les manches brodées de son aube.
Le temps que lui prit l'empilage vestimentaire et la cérémonie débutait déjà. Soeur Elyena avait lancé la Confession, Irella lui fit un signe en guise de bonjour et rejoignit très vite le prélat tout en commençant la prière.


- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché...


Irella ne put s'empêcher de penser à Nyix. La confession revenait régulièrement sur le tapis de leur discussion, aussi sourit-elle. L'homme les avait accompagné jusqu'à la cathédrale. Où était-il maintenant?

...en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Rehael
L'Archevêque de joindre les mains et de prier pour le pardon des péchés.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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