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[RP] Chronique d'une mort annoncée

Hildegardeii
Il est tard, la ville est bien calme. Hilde prend la clé de sa chambre et monte se coucher. Au passage, elle pique une bouteille de Chinon qu'elle boira en haut. Pas de tavernier pour l'en empêcher, les patrons pas là. Elle s'en fout.

Ce soir, je me mets minable, j'ai le coeur chrysanthème et mon âme est triste.

Elle remplit le baquet d'eau brûlante, se verse du vin qu'elle pose près d'elle et attrape la boite que lui avait offert Seansee il y a longtemps... En sort les herbes odorantes et cherche son briquet.
Débarrassée de ses vêtements, elle entre dans l'eau lentement pour s'habituer à la chaleur, allume la clope, boit son verre de vin et s'en ressert un autre. La chaleur de l'eau la brûle mais si elle ne bouge pas, ça sera supportable.

Quelques bouffées plus tard, le lâcher prise arrive... enfin.

............ Clic


Léviathan ? Tu es là ?

Alice_la_matrone


Dans l'embrasure de la porte, la matrone, regarde la scène. Quelle douce vision que celle de son aide alanguie dans ce bain. La fille ne se doute de rien, ne la voit pas, perdue dans les vapeurs d'alcool et l'hététude que lui procurent les herbes.

Elle ne bouge pas d'un pouce, ne fait aucun bruit. Savoure le moment. Combien de temps passé à suivre sa trace ? Combien de fois lui a t elle échappé, fuyant juste au moment où ses doigts allaient se refermer sur elle ? Alice est tenace. Elle aurait pu durer longtemps comme ça encore. Sa patience est immense, l'affut lui a appris à l'être. Elle la flaire. Tous les sens en éveil, le nez en l'air, elle sent son odeur délicieuse, les yeux fermés.

Elle a parcouru des villes qui puaient le fumier, l'urine et le bois moisi. A dormi dans des chambres mal aérées qui puaient la poussière et les draps graisseux. Ici même, elle a traversé la cour de cette taverne, croisé des paysans aux dents gâtées qui sentaient le jus d'oignon. Des cuisines qui puaient le chou pourri et la graisse de mouton. L'escalier qui menait à cette chambre puait la poussière et l'odeur âcre des pots de chambre. Et malgré toute cette puanteur, l'odeur de la fille ne l'avait jamais quitté et la guidait partout où elle passait.

Elle avance sans bruit dans la pièce, la baignoire devant elle fume de la chaleur de l'eau et la fille ne la voit pas. Peut être dort elle ?

Alice s'arrête, ferme les yeux et aspire une bouffée d'elle, fleure le sébum de sa chevelure aussi sucré que l'huile de noix, sa peau comme les fleurs de lis d'eau.

Elle l'a élevée, formée, éduquée. Elle lui appartient. Elle est sa possession. Croyait elle vraiment lui échapper toujours ? Croyait elle vraiment que tous ces efforts durant toutes ces années seraient offerts ? Cadeau ?
Tss
Plantée derrière elle, elle darde ses yeux délavés sur la nuque fragile. Pressant ses doigts sur le chapelet dans sa poche elle se dit qu'il suffirait d'un instant pour entourer le cou du collier de perles et serrer, lui imprimer chaque perle dans la chair et couper l'arrivée d'air. La traque serait finie. Elle aurait sa punition. Elle ne recommencerait plus.
Hildegardeii
La chaleur de l'eau, les vapeurs et l'acool engourdissent l'esprit de Hilde qui sombre peu à peu dans une somnolence lourde.

Soudain, alors qu'elle pique du nez et manque boire la tasse, ses sens se mettent en alerte, ses poils se hérissent et une brusque montée d'adrénaline pulse dans les veines de son cou.

Elle ouvre de grands yeux et regarde par la fenêtre face à elle, il lui semble avoir senti une présence... vu une ombre passer. Tirant sur ses bras, à demi hébétée encore, elle s'avance vers l'extrémité de la baignoire et sort lentement de l'eau, détrempant le sol à chaque pas qu'elle pose. D'une main, elle attrape un linge et tend son visage vers le carreau pour tenter d'apercevoir ce qui la met si mal à l'aise. Sa nuque la démange ; elle passe sa main sur sa peau pour calmer le frisson.

La nuit sans lune ne permet pas de voir plus loin que la courette de la taverne et visiblement aucun signe de vie ne trouble la soirée. Les derniers soudards sont partis depuis belle lurette. Il n'y a rien.

Serrant le drap contre elle se glisse derrière le paravent tout contre la fenêtre et entreprend de sécher son corps. Son esprit est encore engourdi par les effets de la drogue et de l'alcool qu'elle a bu. Titubant jusqu'au lit, elle pose un genou sur la courtepointe, glisse et s'affale sur le matelas. Plus la force d'aller plus loin. Elle sombre dans un sommeil lourd, tourmenté de cauchemars qui lui tirent des grognements.
Alice_la_matrone




Comme c'est amusant de la regarder faire ! Comme elle est vulnérable et stupide ainsi ! N'a t elle donc rien retenu ? A t elle oublié qu'il faut toujours garder la maîtrise de soi ?

Alice recule sans bruit jusqu'à la tapisserie qui orne le mur près de la porte d'entrée. Elle se fond dans l'obscurité du coin mal éclairé. La lueur de chandelle près du lit ne porte pas si loin.

L'oeil mauvais détaille chaque mouvement, note l'équilibre précaire lorsque la fille sort de l'eau, constate qu'elle est si inconsciente qu'elle ne l'a même pas vue !

Elle est un peu déçue quand même, elle aurait aimé qu'elle soit surprise. La punir tout de suite ne lui procurerait aucune satisfaction, tout comme ça ne serait pas bénéfique non plus à la fille.

Elle est ivre ! Tss.... J'en suis quitte à attendre. Quelques heures de plus ou de moins ne changeront rien à l'affaire. Elle me verra et verra aussi qui m'a guidé vers elle ici, à Loches.

Un sourire acerbe sur son visage accentue encore les rides de la matrone. La duègne s'assoit sur le fauteuil derrière elle et entreprend de chercher ce courrier récemment reçu. Elle le trouve et le déplie. l'écriture est serrée, les mots quasi invisibles dans l'obscurité. Qu'importe, elle relit, connaissant par coeur les mots, tout en égrenant lentement les perles du chapelet.

Citation:
De: --Brigandise
A: --Alice_la_matrone
Posté le: 27 Sep 2012 12:20
Sujet: Re: marguerite

Citation:
Citation:
J'espère que nous garderons le contact ; Dame Alice me fouetterait si elle savait que je vous ai parlé.


Vous reconnaissez l'écriture et le style, faites vous plaisir, elle en a vraiment besoin.

Veuillez recevoir l'hommage de mon profond mépris.




Kuanti
Alice_la_matrone


[Laudes ]

Assoupie ! Elle s'était assoupie ! Comment était ce arrivé ? Un instant de relâchement et l'attention baisse, la paupière se fait lourde... On est déjà mort.

Alice sursaute alors que le chapelet, échappé d'entre ses doigts aux articulations torturées, atteint le sol. Le cliquetis la sort de sa torpeur. Furibonde, elle tente de se pencher pour le ramasser mais sa colonne vertébrale, si longtemps immobilisée par l'attente, refuse de se plier aux ordres du cerveau.

Arrrghhh.... Seigneur... Que m'as tu donné ce corps ! Dure est ma pénitence moi qui te loue chaque jour, tu es bien ingrat envers moi, t'ai-je donc un jour déçu ?

Elle bouge lentement, dénoue chaque muscle, se redresse enfin et en un immense effort, penche vers le rosaire et referme les ongles sur les grains.

Elle parcourt la pièce du regard. La fille dort toujours.


Elle ronfle............. Elle ronfle !!!

Comment peut-elle ?
siffle-t-elle entre ses dents. Je ne vais pas attendre jusqu'à Primes !

Ragaillardie par la hargne, elle s'extrait du fauteuil.

La plaisanterie a assez duré. Il est temps d'en finir.

Hildegarde ! Lève toi feignasse ! Les jours faciles sont terminés. On reprend du collier, la duègne est revenue !

Saisissant la chevelure à pleine main, elle entreprend de secouer la fille et lui faire recouvrer un semblant de conscience.
Hildegardeii
Pute borgne mais qu'est ce que c'est ?!

Hilde est en plein cauchemard.
La bête se débat dans sa tête et tente de sortir, battant des ailes derrière ses yeux. Hilde se rebiffe, grogne et grimace, un goût aigre aux relents de vinasse remontant dans sa gorge. La bête grossit, enfle, déborde et cherche une issue. Elle pousse au fond des orbites, griffe et arrache les yeux.
Sur le point de vomir, secouée par le monstre, Hilde recouvre ses esprits, secouée comme un prunier. Sa tête valdingue dans tous les sens. Elle se repousse sur les mains et tente de saisir ce qui arrache ses cheveux tout en se retournant. Ses doigts se referment sur le poignet sec de son aggresseur qu'elle réussit à faire lâcher. Aussitôt, elle recule sur le lit s'aidant de ses pieds, de ses mains et prise de panique heurte la tête de lit. Le souffle coupé, elle écarquille les yeux et reconnait la vieille.


NOOOOOOOONNNN !!!!

Le sang bat ses tempes douloureuses. Elle n'y croit pas. ELLE N'Y CROIT PAS !!!

Alice ! Nooooon !!!! Que faites vous ici ?!!!!!! Vous êtes folle !

Elle jette des coups de pieds vers la vieille qui s'avance encore et tente de la rattraper depuis le bord du lit et l'atteint de ses griffes, laissant des sillons écarlates sur ses jambes. Se rappelant sa dague, elle se précipite hors du lit et fond sur la lame restée près de la baignoire.

Aliiiice ! Arrêteez ! Je vous jure que je vous plante cette dague dans ce qui vous sert de coeur... Sorcière !

La dague pointée devant elle, elle recule à mesure que la vieille s'approche, menaçante. Saisissant la dague à deux mains, elle la tend, tremblant de tous ses membres, espérant que la matrone prendra peur et s'arrête.
--Red.ide.
Ah les festivités ont commencés. Red fidèle écoute peinard, derrière la porte, il se dit qu'il interviendrait peut être bien, ou peut être pas, mais il aime bien profiter et prendre son temps, il analyse, il écoute. Et là, la fête semble battre son plein. La pression monte, sa mousse, le coeur palpite, prêt à faire une entrée fracassante, puis cassante, ne pas se tromper de cible, Kuan m'en voudrait. Le sang s'accélère, sa vie passe devant ces yeux, tout y passe, les nuits d'André à l'île, même, le jour ou on lui a arraché son hochet, c'est moche, Léviathan s'ébroue, mais méfiance, il y a de l'eau la dedans, et feu et eau, ça peut vite partir en ébullition.

Il songe au parole de son maître:

Ecoute petit scarabée, entend tu la fourmi qui cröonde, la pie qui chante.
Sur un fond musicale oriental. Quand tout à coup.

NOOOOOOOONNNN !!!!

Il bande ses muscles, prêt, l'instant est critique. Quand le signal est enfin donné.

Aliiiice ! Arrêteez ! Je vous jure que je vous plante cette dague dans ce qui vous sert de coeur... Sorcière !

Son sang ne fait qu'un tour, talon fesse, abdo do, tête, poumon, coeur, c'est parti!

Le geste est lancé Tayoooooooooo!!!!!!!!!!!!!

Et il fracasse la porte.

Instant de surprise des greluches, c'est le moment d'agir, la viok dans son angle de vision, la masse de guerre dans la main droite, une sorcière, mef, heureusement, il a bénit sa masse au jus d'oignon pure malt, avec trois pattes de lapin spéciale conjuration. Ca va chier.
Alice_la_matrone


Habille toi dévergoigneuse ! Tu me fais honte ! Est ce ainsi que je t'ai éduquée ? A boire et à te trainer nue en travers de ton lit, laissant la porte ouverte à qui veut bien entrer ?!!!

Alice jette une chemise sur Hildegarde, ses yeux plissés de colère.

La course à travers les duchés est désormais terminée ! Tu vois, je n'avais pas besoin de courir finalement. L'orléanais et ses veaux m'ont rapidement lassée et je savais qu'un jour où l'autre tu retournerais chez toi.

La matrone se redresse, fière de sa victoire, serrant le poing sur le velin froisé qu'elle n'a pas lâché de la nuit. Elle lève la main vers Hilde, nullement effrayée par cette dague si tremblante que d'une pichenette, elle l'aurait arrachée des mains de la fille et agite le velin sous le nez d'Hildegarde.

J'ai trouvé icelieu, des alliés de qualité. Regarde la belle lettre que j'ai reçue. Celle là est la dernière mais il y en eu tant d'autres qui me disaient ton parcours !

Tss .... Quelle coureuse de remparts tu fais ! ......... Et où est il ce lièvre de basse extrace qui t'accompagne ? Qu'en as tu fait ? Que je le rosse et lui passe l'envie de venir te trousser, puterelle !


Soudain, un fracas la fait sursauter et la porte s'ouvre en grand laissant passer un géant armé d'une masse. Elle fait un pas en arrière sous l'effet de la surprise et se fige, grince, grimace, bave un peu, l'insulte qu'elle allait lui jeter coincée au bord des lèvres.


Citation:
Tayoooooooooo!!!!!!!!!!!!!



Mais qui c'est celui là ? D'où sort il si décidé ? Il se croit sur un champ de bataille ma parole !

Mordiable ! Qui que vous soyez, pour les os d'Aristote, sortez de cette chambrée !! Vous n'êtes pas chez vous, vous vous êtes trompé de porte !! Et rangez cet instrument vous allez finir par blesser quelqu'un !
--Red.ide.
Il mastique, il croque, il mâche, il mord diable, puis le recrache en train de gémir. Puis peinard, il s'allume une pipe pendant le laïus de la vieille. C'est qu'elle a du flegme mémé.

On se détend ma soeur! C'est que j'aimerai bien dormir tranquille, alors c'est sympa votre petite sauterie, mais faites la, en silence, si c'est pas trop demandé.

Il la toise, tranquille, elle peut oser s'approcher, qui sait, se serait idiot, mais bon sont pas toujours très net les vioks. Surtout les sorcières déguisées en none, enfin tant qu'elle largue pas l'arme de guerre, rien à craindre, rien de pire qu'un pet de nonne, c'est gras, ça vous colle sur l'estomac, faut des tripes pour le digérer.

Et toi la gueuze qui gémit, t'écoutes la vieille, et sans couiner.

Alors ma soeur...... On s'emballe, attention colère est péché mortel, on vous l'a pas appris à l'école, trois ave deux pater. Tranquille, doucement, calmement, et si vous êtes sage, sucette, je vous massacre pas. Car bibi y blesse personne, il tue ou pas, éventuellement, je torture avant selon l'humeur. Blesser les gens c'est idiot, on ne vous l'a jamais dis, ça sert à rien et c'est encombrant. L'ennemi à la limite on peut le blesser, ça emmerde ses potes, et les fait suer. Si vous voulez des cours, vous hésitez pas.

Le colosse garde un oeil sur la vieille, un oeil sur la gueuse, les harpies c'est toujours imprévisibles. Faut savoir les déplumer pour les remettre dans le droit chemin.

Puis tranquille il se prend une petite chaise, s'installe peinard, complètement à la masse, faut toujours faire corps avec son outil de travail.

Quand vous serez calmé, faites moi signe, j'aviserai.

Tsssss heps on se tait mém... Ma soeur, on agit, allez hop hop, on se remue et en silence. Vos jérémiades, Vous vous les gardez. Je veux pas savoir.

Attentif, il jauge, tire une latte pour échapper à l'instant et se détacher, l'instinct de la bête à fleur de peau. Le regard est vide et pourtant noir, le visage sans expression, juste une profonde lassitude. Fait chier Kuan, tu m'emmerdes avec tes histoires à deux boulets. Puis après un micronième d'introspection, il reprend le cours des évènements, et regarde les deux boulettes.
Alice_la_matrone


Alice tourne la tête successivement vers l'homme et vers la fille, jaugeant les distances, estimant sa force et le temps qu'il lui faudrait pour atteindre sa cible.

Cet enfant de salaud ne m'aura pas comme ça. Rien ne fait reculer Alice, le Très Haut guide mon bras.

Aussitôt l'homme assis, elle n'attend pas qu'il finisse sa phrase, elle n'a que foutre de son discours d'apothicaire. Elle bondit sur Hilde, saisit sa dague et la retournant contre elle lui enfonce dans le ventre.

Il ne sera pas dit que tu m'échapperas à nouveau ! lui souffle t elle son visage contre le sien.

Ses yeux délavés plongent dans les prunelles écarquillées de son aide, se délecte de voir sa conscience l'abandonner. Lorsque la fille perd conscience et devient lourde sur elle, la matrone se recule et la laisse glisser au sol.
Elle regarde sa dague ensanglantée, s'aperçoit que déjà le sang s'écoule sur le plancher. Un sourire de satisfaction apparait sur son visage.
--Red.ide.
Et hop, une au tas, un problème en moins, la vie est bien faite tout de même. Il sent qu'il va bientôt pouvoir aller se coucher.

Il regarde dubitatif, la petite causette à cosette, lui enfoncer un couteau dans le ventre, attendre qu'elle s'effondre inconsciente et zen. Pendant se temps là, il compte une deux, on ira cher des oeufs, trois quatre, pour en faire en plâtre, cinq six sur le dos de Félix.

Il lève un yeu, hum nan, elle n'est pas encore inconscient, c'est qu'on sombre pas vite dans l'inconscience avec un couteau dans le ventre. Mais la scène est sympa, alors il profite du spectacle et continue à fredonner, ça donne du rythme et y a pas mieux comme chronomètre.

Il regarde sa montre en pierre et ses aiguilles faîtes de la même mousse. Il observe. Ha, on sent que c'est partie, elle semble sombrer. Il se lève doucement à pas de chat, pendant que la sorcière, fait des bisous à coup de couteau à Cosette. C'est ce qu'il y a de bien avec la colère, les gens deviennent aveugle est incohérent, suffit de penser, commencer à vous battre, j'arrive, généralement, il arrive bien à se finir tout seul.

Puis en regardant la sorcière, il se demande bien, pourquoi, oui pourquoi, il a fait l'effort d'une approche furtif, il se rabroue. Economie des moyens Red! Economie des moyens! Combien de fois Kuan devras te le dire. Et il entend encore son Maître....

Ecoute petit scarablé, la limace qui cherche sa coquille et l'oignon qui met des couches..... tingggg........ pinggggggg........ tongggggggg.......

Et il sort une dague fine, très fine, et vif, il glisse son doigt, vise la pointe suivant l'index, et paf, on plante dans le dos, pendant que la sorcière nage en plein délire. A la treizième vertèbre pour être précis, c'est un exercice qui demande de la pratique, mais un bourreau à fait plus d'une expérience, sur plus d'un cobaye. Cela ne tue pas, c'est bien mieux, à une près, le cœur s'arrête. Mais ça vous paralyse, même la mâchoire en reste baba. Et la sorcière de s'effondrer sur le sol, bien consciente, en train de chercher à comprendre ce qui lui arrive.

Bouge pas! ..Suis je bête, elle peut plus... Oui, tu peux pas!

Et il prend la pisseuse, comme un sac de pomme de pin et l'emmène.

Je vous l'emprunte. Bonne journée.
Hildegardeii
La douleur fulgurante lui traverse les entrailles, la laisse sans souffle tant par la surprise que par l'absurdité de ce geste.
Elle écarquille les yeux, incrédule, incapable de croire que la matrone ait pu faire une chose pareille.
L'adrénaline aussitôt envoyée par sa cervelle pour tenter de réagir à l'agression ne suffit pas... La douleur surpasse tout.
Fascinée par les yeux vides de la matrone, Hilde ne cherche plus à fuir et attend tout simplement que tout ça se termine.

Alors qu'elle s'effondre, elle perçoit un mouvement, celui de l'homme, qui, d'un geste souple et sûr, ramasse la dague et vient porter un coup à la vieille. Un seul suffit à la terrasser à son tour.

Alors qu'elle va perdre connaissance, elle se sent soulevée, une dernière vague douloureuse l'emporte et elle sombre. Tout devient noir.

.......... Clic

Leviathan était bien là.

_________________
--Carnyx
Red obéit à Kuan, Red suit Hilde et Carnyx suit Alice qui poursuit Hilde, en suivant Red. Une histoire simple à n'y pas douter.

Planqué derrière une allumette, il observe Red, sortir en maugréant, tout la misère du monde sur ses épaules. Furtif et vif, discrètement, il échappe à son regard d'aigle au yeux perçant, mais pas le bois d'allumette, en faisant une rotation autour de sa cache.

Il passe sa tête, et là son coeur se serre, son Alice, sa marâtre acariâtre, son piment son acide prosterner avec un dard dans le ......Dos! Prévenant et connaissant les techniques de sauvages du barbare, il l'ausculte du bout des doigts. Puis d'un coup sec et vif, la lame est retirée dans un claquement sec de vertèbre, qui reprennent leurs droits naturels. Hum suis je bête, j'aurai du ramener de la glaise, il y avait une sculpture à faire là. Et si on va dans l'ordre on profite de la pause pour qu'on sculpte et après on ausculte en profondeur pour détendre l'égérie. Il la prend délicatement par les pieds, la retourne comme un crêpe.

Et il sort un bouquin, puis attend paisiblement, en attend qu'Alice au pays des vermeilles se réveille.
Alice_la_matrone


Paralysie ne signifie pas absence de sens.

Un mois.

Trente jours et trente et une nuit à attendre inerte dans le froid de cette chambre vide et glacée.
La poussière s'amoncelle sur le dos d'Alice et les mouches verreuses qui, dans un premier temps, avaient été attirées par le corps de la matrone, s'en étaient retournées contre la vitre de la fenêtre faute de trouver pitance sur une bête si sèche. Pour finir par crever de faim.

Alice fixait les petits cadavres des insectes, son regard immobile, la pupille dilatée qu'un début de cataracte rendait blanchâtre, les joues ravinées des larmes qui avaient coulé et séché sans qu'elle puisse les essuyer.

Un mois.

D'autres auraient crevé. Pas elle. L'immobilité consomme peu. Elle survit sur ses réserves de mépris et de haine, preuve que ça nourrit.

Craquement dans son dos lorsque Carnyx, brave Carnyx, son mauvais à elle, lui retire la dague d'entre les vertèbres.
Le flux se remet à circuler, d'abord lentement. Les connexions se font plus rapides et le cerveau peut à nouveau ordonner aux muscles.

Péniblement , elle se rassoit, tate son dos, sa tête, ses jambes. Tout est en place, l'arthrose aussi, on peut songer à parler.


Carnyx, nous nous rencontrons dans de bien étranges circonstances... Jamais je n'aurais cru vous voir dans un endroit et à un moment pareil... Vous marquez un point cette fois, je suis sans réaction ! *rire sec*
Ironie du sort, vous êtes bien le dernier à qui j'aurais confié ma vie !

Prenant appuis sur la chaise proche elle se relève, craque, incline la tête de part et d'autre et pose ses yeux troubles sur lui.

Où sont ils ?
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