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[RP] Rue de Gascogne, 38, en face de l'église...

Cymoril
Amazone légère sur étalon fougueux, brune aux couleurs sombres sur l’animal luisant de clarté, jeu d’ombre et de lumière. Le fer des sabots résonne sur les pavés des rues désertes de la ville encore endormie.

La crevette s’en fiche royalement, forme d’annonce de son retour à Labrit. Elle est heureuse d’être enfin chez elle et son visage affiche un sourire qui n’en démord pas.

Finalement, Labrit et ses rues tristes et grises lui ont manqué plus qu’elle ne l’aurait imaginé en partant. Faut dire aussi que, même si elle s’en défend, ça va pas si fort que ça. Elle est fatiguée, elle a soif et l’estomac dans les talons.

Citation:
Vous avez faim
Vous êtes faible


Mais bon, elle se devait de tenir jusqu’à la maison, question de fierté, de se prouver à elle-même qu’elle est toujours la même, capable de s’en sortir toute seule comme elle l’a toujours fait. Elle s’en sort pas trop mal d’ailleurs, vu qu’elle n’était sensée partir que dix jours à Bergerac histoire de sortir Jenn du couvent.

La rue de Gascogne est l’une des plus désertes de Labrit, surtout depuis le déménagement de Florentin. D’ailleurs elle avait constaté en passant au cadastre quelques petits oublis la concernant, qu’elle tacherait de faire rajouter dès qu’elle en aurait le temps.

Pas ce jour en tout cas, tant de choses à faire, de gens à voir, quelques rares amis à embrasser, une bourse à remplir d’urgence…

Arrivée devant la forge, elle descend de cheval.
Tout à l’air en place, comme si elle était partie la veille. Vrai aussi que les rues de Labrit ont toujours été paisibles, sauf une fois, mais c’est si lointain. Un sourire en coin s’esquisse sur ses lèvres à l’évocation furtive de ce souvenir. L’avait fait du chemin depuis ce temps là.

Elle laisse Bagual à côté de la forge, et longeant le petit bâtiment, se retrouve en un clin d’œil devant sa porte.
A l’identique qu’au départ elle aussi. Le 38 de la rue de Gascogne, en face de l’église, la porte avec la pancarte : [Porte ouverte - Ne pas défoncer - Rien à voler]

Elle met la main sur la poignée, retient son souffle et ouvre la porte. Un soupir de soulagement suivi d’un éclat de rire. Rien n’a bougé évidemment, son environnement spartiate n’intéresse personne. Un coup d’œil rapide, elle songe sérieusement à engager quelqu’un pour les tâches ménagères, c’est vraiment trop casse-pieds ce genre de chose.

Un autre coup d’œil dans la réserve, à l’arrière de la maison, elle y constate ravie que les travailleurs locaux qu’elle a payé pendant son périple ont bien déposé les récoltes successives, et chope au passage quelques légumes frais pour caler le ventre affamé.

De retour à l’intérieur, elle s’offre le luxe de se changer, délaissant les braies du voyage pour une jupe aussi noire que le reste, et sourit en rangeant la houppelande qu’elle s’est offerte et qu’elle étrennera pour le mariage de Céré se demandant si la couleur conviendra pour l’occasion. Bah, on verrait bien ce que la mariée en pensera, elle escomptait bien lui demander ça à la première occasion.

Repas terminé, elle sort de la maison, tirant négligemment la porte, siffle l’étalon, direction le marché. Les affaires reprennent.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Il connait le chemin, la porte de la bicoque de la fourmi, retour de forêt dans un bénéfice silence.
Il a fallu décharger le bois, l'homme epuise un épisode lascif, seance piquante d'eveil fourmi, rangeant avec un soin méthodique le fruit d'un labeur.
La reserve reste à remplir mais cela suit son cours, bois de chauffage remisé pour l'hiver à venir.
Il n'a pas remi à demain ce qui peut être fait aujourdh'ui et enfin dans la salle, une fatigue légitime sur les épaules, il observe les lieux, sans se demander où elle foutu le camps. Ses affaires posées sur une chaise, parcequ'il savait où les foutre, un peu comme il se demande ce qu'il fout là, entré dans sa vie, talons campés au plancher.
Un moment qu'il est là, silencieux, l'air fermé, le regard figé sur un point particulier. Et quand enfin il sort de cette imobilité c'est pour choper l'objet qui le tarabuste.
Qui fini sans préavis dans la rue, les quatre pieds en l'air, fendue en son milieu, envoyée valdinguer sans sourciller.
Il revient, découvrant le vide laissé, satisfait...
Ca c'est fait.

Il lui reste peu de temps pour boucler, sinon sûr qu'elle va gueuler et il aime pas ça, comme les tronches de dix pieds de long pour un rien.
Demain il sera parti, pecher du poisson...
C'est qu'il a l'organisation de mise, la taverne de la blonde, assurer un certain confort de vie.
Il cogite assemblant planches, clouant, donnant forme à la remplaçante, place nette, refoulant la faim qui le tenaille, il a l'habitude des privations, il monte ce meuble, comme il l'avait décidé y a un moment déjà.
Vrai qu'il est pas loquace, seulement il tient les actes en haute estime, le reste c'est des conneries.

Une heure passe, le voilà de nouveau debout, etudiant son oeuvre, cherchant le défaut, qu'il ne trouve pas.
Ca tient debout, droit, d'equerre, neuf.
Acte premier, bien tangible, comme la dalle qui croît, le fauteuil grince, gémit sous son poid, il se pose chassant les soucis, la fatigue, fouille sa poche et en sort sa pipe.

Il est là, peinard, en caboche un lot de pensées qu'il gardera pour lui, tire une bouffée, ferme les yeux, tête au dossier.
Bien tranquille, satisfait de l'accompli, comptant bien passer une soirée dans le même ton et qu'elle boucle son baluchon, demain elle vient avec lui.
S'il lui a pas répété, ni détaillé les suites, c'est qu'il a jugé cela evident et inutile.
Tout autant qu'il n'est pas question, qu'il passe la nuit dans ce fauteuil raide.
La question de l'instant, la fourmi possède un lit à deux places ?

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Cymoril
Elle a pris son temps, tourné, viré, bouclé les dernières affaires de la journée. Fructueuse et pleine de surprises en tout genre. A pris note d'inimitiés nouvelles et venimeuses. D'un assortiment parfait entre la tenue d'une amazone future mariée et la sienne, même pas fait exprès. De l'absence de la troisième, de la mort d'une quatrième, du départ prochain d'une fratrie de forgerons taverniers. Un peu triste tout ça!

Elle avait cherché Jim, mais il jouait les invisibles, tapi chez lui, attendant un retour qui ne se ferait jamais. Elle avait fait une promesse à une gazelle, elle était même prête à affronter une discussion des plus pénibles, mais elle pouvait rien pour lui s’il n’y mettait pas un peu de bonne volonté en montrant le bout de son nez en taverne.

Elle avait relu, et relu encore l’inquiétant courrier, lutté contre l’envie de rejoindre Jenn.
L'estomac noué elle reprend la route de la maison, se demandant à quelle sauce elle va être mangée. Ne pas penser, prendre comme ça vient et on verra bien.

Elle laisse Bagual à l’arrière de la forge après l’avoir dessellé, prend acte d’un tas de bois qui s’est rajouté au stock amusée. Se dit qu’elle a oublié quelque chose mais quoi ? Pfff, surement un truc sans importance, sinon elle s’en souviendrait.

Elle entre par la porte située à l’arrière, à côté de la réserve, la flemme de faire le tour et puis, une certaine appréhension à l’entrée à dire vrai. Une première pour elle d’avoir à partager son espace vital. Elle prend une grande respiration, et se retrouve dans la pièce principale.

Elle avise la nouvelle table avec un sourire en coin, et se retourne vers lui. Merdouille, ça y’est elle se souvient, il veut bequeter… Oula l’est mal tombé le p’tit gars, va falloir mettre rapidement les choses au clair histoire d’éviter les prises de tête au sujet des tâches domestiques.

« T’as rien fait à grailler ? J’croyais que c’était le premier rentré qui s’en occupait ? » déclare-t-elle sourire ingénu aux lèvres. Culottée hein ! « C’est que j’suis pas souvent là, alors j’ai pas l’temps ! Je bosse moi !! » continue-t-elle en se retenant tant bien que mal de se marrer. « Mais j’veux bien partager mon Armagnac avec toi si tu veux, et puis, tu mourras pas de faim, y’a à manger même si c’est pas le ragoût de la promise ! »

Elle remarque ses affaires à lui sur la chaise "Tu comptes les laisser là ou bien?" marque une pause, le temps d'observer le bonhomme.
Elle se débarrasse de sa besace sur la table, farfouille dedans, en extrait la flasque en question, la garde en main un instant "sinon y'a de la place dans l'armoire à côté" désigne du regard la porte de la chambre, sans pouvoir éviter la rougeur qui s'installe sur ses joues tant ça ressemble à une invitation à la visite. "Tais-toi tu t'enfonces!" Grr, peste intérieurement contre la petite voix qui trotte. "Enfin, tu fais ce que tu veux!" Elle lui tend la précieuse boisson en souriant. "J'vois que tu t'es trouvé une vocation dans la menuiserie ? C'est gentil mais c'était pas la peine!"

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Il fume, taffe sur taffe, grisé de silence, de calme, l'oeil vague frolant l'orange des flammes. Faisant ronds en volutes parfaites, patient, pensif, préparant les détails du lendemain. Rejoindre le groupe qui s'arrache, se disant qu'emporter sa barque va pas être pratique. Il fera un saut en taverne pour confirmer le départ, se prendre une mousse avec le type en question. Il sait le Falco avec lui et leur retour demain, pour le moment il prend son temps, prévoyant le pain d'une virée et soufflant doucement une fumée.
Elle rentre, il ecoute son babile, la laisse chanter, faire son numéro, étaler son sale caractère, impassible. Il sourit furtivement à la pensée que peut être elle fait grève de cuisine, l'affame, esperant qu'il se repaisse d'une fourmi. Songeant à la prendre au mot et à s'inviter chez Falco, ou encore en allant grailler en taverne.

Un rond s'envole, gonflée la fourmi pas à dire...Il respire sans rien dire, retenant l'essentiel, à savoir que la bectance est là, même si pas mitonnée en petit plat.
Il la laisse s'enfoncer, offrir son armoire, rougir sans la quitter les yeux, parfaitement à l'aise, saisit la flasque tendue s'enfile une rasade.

Et quand enfin il se leve faisant craquer le fauteuil modèle réduit, c'est pour rendre son menu alcolisé. La journée fut longue, il s'est éreinté à garnir une reserve, gentiment remplacer un mauvais souvenir sans que ça en vaille la peine, garder une fourmi integre lui évitant de finir un poil trop vite, sur le dos, à même la terre, charmes déployés, bradés à l'Envie.

Et elle sourit, lui cause menuiserie, il va faire ce qu'il veut, certes, comme toujours, aller dormir, il a assez soupé pour ce soir en fait. Un acces de mauvaise humeur sur l'estomac, calé pas à dire.


Je vois... Trop débordée, pas grave va...Qui dort dine. Bonne nuit.

Si elle croit le mener par le bout du nez, c'est sans doute qu'elle est déjà en train de rever tout debout, la fourmi. Lui, prend le lit, la laissant faire son pied de grue. Découvrant la chambre, l'armoire où il fourre sa besace, sans perdre de temps il se dessape, ordonné range ses affaires et se fout au pieu nu comme un ver.
Soupirant du modèle, agacé, il les pieds qui dépassent, contrarié, tain de mobilier taillé modèle réduit, à croire qu'il y a eu jusqu'ici que des nains pour passer la porte et se glisser dans ses draps.


J't'en foutrai de la menuiserie, pourquoi pas charpentier comme Juisep.
Heure de dormir, Sainte Maria, demain on file, prépare toi de quoi tenir quatre jours, devrait suffire.


Et de grincer des dents au courant d'air frais à ses orteils. Pas à dire, l'a bien fait de venir. Mal poilé le Césaire et vous pariez qu'en prime, il va pas fermer l'oeil de la nuit, une odeur de savon dans le pif. Pas qu'il lui en veut, il le gardera pour lui. Merci la Fourmi.
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Cymoril
Et c’est elle la râleuse avec ça… Elle soupire, voit bien qu’il fait la gueule, pourtant elle est de bonne foi. Pffff, si c’est comme ça, elle la ferme, n’en pense pas moins.

Pas douée pour la cuisine, à dire vrai, elle s’y est jamais trop essayée. Une viande grillée, un morceau de pain, un fruit, pas besoin d’y passer des heures non plus. Et même lorsqu’il lui était arrivé de ramener sanglier ou autre bestiole de la forêt, elle s’était arrangée pour le filer à cuisiner à quelqu’un d’autre. Incomparable sanglier préparé par Amo, dégusté entre amis avec le cuisinier et Eure, un bon vin. Inégalée la viande servie dans la bonne humeur chez Gigi et Zouz.

S’il pense la changer en parfaite petite ménagère là c’est lui qui rêve. N’empêche qu’il squatte son plumard et ça lui fait drôle.

Elle se marre en voyant les morceaux qui dépassent, quelle idée d’être aussi grand. En plus, à coup sûr il va prendre toute la place et elle va se retrouver par terre. A ce compte là, autant renouer avec l’habitude de dormir dans les racines du chêne. Au moins, il râle pas lui. Elle se sent légèrement bouillir.
Nan mais elle va pas se laisser foutre dehors de chez elle non plus. Ce serait le comble !!!

Elle croque une pomme en essayant de raisonner un peu. C’est sur, un Césaire prend plus de place qu’une Jenn dans le lit, et c’est plus risqué aussi. « Courage ma grande ! Va bien falloir que t’y rentre dans cette chambre ! » c’est bon la voix, lâche-moi un peu !

Elle entre dans la chambre en silence, vire ses bottes qu’elle envoie près de l’armoire, la jupe et le corset suivent, la revoilà en chemise. Elle ouvre l'armoire, en sort une autre, enlève l'une rapidement pour passer l'autre. Se demande s'il dort déjà. Elle se mord la lèvre, évite de regarder vers le lit, respire un grand coup, serre les poings pour calmer le tremblement qui essaye de s’installer. Nerveuse, y’a pas à dire.

Elle se glisse dans le lit, essayant de rester bien sagement de son côté, sauf qu’il est réduit son côté et que l’équilibre naturel du plumard n’est pas vraiment respecté, elle a du mal à faire contrepoids du gaillard. Forcément ! Les lois de l’attraction terrestre… Elle se retrouve plus ou moins contre ce corps chaud, bon sang ! Dormir vite ! Plus bouger ! La voix aide-moi ! "N’empêche, c’est agréable cette chaleur diffuse dans le lit, plus agréable que la mousse du chêne ! » Là tu m’aides pas ! Dormir, dormir, un mouton, deux moutons, trois moutons, quatre moutons, cinq moutons, six moutons, sept moutons, arf, il me faut des peaux, huit moutons, neuf moutons… inefficaces les moutons. Elle cherche position plus confortable pour trouver le sommeil, tourne, vire, retourne, pas évident, se retrouve callée contre lui, juste un peu inconfortable de pas savoir où foutre sa main… qui atterri sur un torse qu’elle effleure du bout des doigts, aventureuse, curieuse... Gloups. « T’étonnes pas après ! » J’t’emmerde la voix…

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Cesaire_h
Il appréciait le silence l'homme, goutant le moelleux d'un pieu, se faisant une raison du vide à ses pieds. Rien qu'il deteste plus que les jérémiades, yeux mi clos, il ecoute son chahut. Tout en froissements d'etoffe, porte d'armoire qui grince, interceptant entre deux chemises, un blanc laiteux à vous faire devenir zinzin...

Putain c'est pas gagné...Il laisse passer une suée soudaine, crispé d'envisager la suite.

Il a faim, pas moyen, au propre et au figuré, une tension qui monte d'un cran, comme cette sensation de vide le ramene loin en arrière, gamin émacié, creve misère et gueule ouverte sur une diète quotidienne, qu'il fut jadis.

Se serait sans sompter sur la suite, bien entendu la voici qui se couche, forcément, apres tout, c'est son lit. Jusque là tout serait encore de l'ordre du supportable, habitué qu'il est à maitriser du mieux possible les aléas foireux et autres tuiles potentielles. Vu son métier...
Le soucis c'est que c'est pas une fourmi qu'il se coltine, mais plein, un nid entier qui se tortille sous les draps, à croire que ça multiplie ces trucs là.
Une invasion en régle de son espace, qui l'effleure, le titille, il va finir par croire qu'elle le cherche, bordel...

Lui il visualise le plafond, concentré sur une toile, attendant que madame et sa meute aguichante trouvent la position adéquate, se retient de penser qu'il a bien quelques idées...
Non...non... Surtout pas ça. Vite rester concentré. Ou est passée l'araignée ? Même elle le fuit, comme le sommeil, cette fois c'est garanti, même pas la peine de rever pour le repos c'est foiré. Comme le flegme, la couche est sur terrain glissant, n'ose pas trop bouger, pour cause de terrain miné, suffirait de si peu qu'il croise un jambe, une épaule et là il répond plus de rien..
Déjà que le parfum est à damner un saint, ce qu'il n'est pas et de loin. D'ailleurs en parlant de pente, pour couroner le tout la voilà qui glisse, se colle, non ce coup çi, il va devenir fou, evitant de chercher son visage, certain d'y découvrir le petit air faussement innocent en prime.

"C'est pas une fourmi, c'est une sorcière, evidément mon vieux tu le savais."
"Faut pas t'etonner non plus", lui aussi commence à entendre des voix c'est mauvais signe...

Un leger sursaut quand, par une inadvertance à laquelle il n'ose plus même croire, une main s'aventure sur son torse, caressante.
"Stop trop c'est trop, pas moyen..."
Le reste s'appelle la faim justifie les moyen, "gardien des vertus mon cul", c'est pas son métier.
Tiens la voix qui se radine encore, Césaire vire, change de cap, chavire et emporte une fourmi, résistant mal à l'Envie de lui arracher cette chemise.
Sous lui, des pleins, des déliés, une taille fine à en faire le tour, un souffle qui semble aussi se précipiter, cette fois çi, il craint bien qu' à le chercher, une fourmi aie fini par le trouver, lui ecoute cette petite voix qui hurle à toute berzingue" A table".


J'vais me contenter du dessert.

C'est dit le visage enfoui dans un cou palpitant, les mains gourmandes s'approprient, anticipant le festin, "crac", ça c'est la chemise, même plus la peine qu'elle essaie de resquiller, ou de négocier un impossible report de dégustation. Tout y est pour un banquet, des corbeilles mures, la soie et le velours, le goût, le puit des soupirs, le fruit interdit qu'il convient de cueillir sans bafouer la gastronomie.
Et le vin de l'ivresse sur ses lèvres, doux murmure d'une fourmi qui s'amplifie à en rester pantelant.
Il ne dormira pas cette nuit, mais, elle non plus, cela va sans dire.

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Cymoril
Il entre en scène comme on entre au bal, dans un bruit de tissu. Un problème avec les chemises apparemment.
Une seconde d'appréhension, disparition de la petite voix, pas de dérobade envisageable ni même envisagée, un lâcher prise ou comment apprendre à se laisser porter par la vague déferlante.

Aucun calcul dans son geste initial, juste s'assurer qu'il est là. On sait jamais, le manque de nourriture sur la fin du voyage lui a peut-être troublé l'esprit au point qu'elle se perde entre réalité et idées sorties tout droit d'un esprit tortueux, qu'elle soit dans une de ces hallucinations comme celles dont avait souffert la gazelle. La seule avec qui elle avait partagé ce lit jusqu'à présent.

"Tu vas être l'entrée, le plat de résistance, et le dessert, la crevette!" fous-moi la paix la voix, dégage!

Elle sait seulement que, dans une sorte de folie, ses lèvres désirent rejoindre les siennes... elle s'ose à laisser partir ses mains à la découverte d'un nouveau monde, explore, se presse plus avant, le souffle court. De soupirs en gémissements, elle cherche un cou, effleure une nuque, un dos, ondule et se cambre sous les mains expertes. L'inexpérience s'efface, laissant place à l'instinct, désir irrésistible et violent, plus fort que toutes ses peurs et angoisses. A côté, les tempêtes océaniques font figure de mare aux canards.

L'appétit vient en mangeant et elle commence à avoir une dalle d'enfer elle aussi. Ivresse et dégustation au programme,délectation du fruit défendu elle non plus n'ira pas à confesse.
Demain il fera jour, et elle emportera le double de nourriture... au cas où!

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cesaire_h
Un moment qu'il est réveillé, dans ce lit modèle réduit, une respiration profonde à ses côtés. Fourmi parfaitement repue, nichée contre lui.
L'heure pile où l'amant d'une nuit, s'esquive, courant d'air, laissant une profusion engloutie, consommée et encore ensommeillée dans le désordre éloquent d'une couche...

Songeur et laissant un index paresseux, remonter le filon, une ligne émouvante, à la pointe mutine et s'amusant du frémissement.
Il pense, silencieux, jour nouveau qui commence, parfum d'une nuit dont il gardera la saveur pour lui. Souriant fugacement à l'idée que le puit des soupirs a connu incendie quasi inextinguible.
Une femme en tant que telle, lui toujours le même, ne serait la question qui se pose à l'instant précis.
Celle qu'il ne s'est jamais posée en pareille circonstance...Et qui le laisse circonspect. Limite interdit.

" Qu'est ce que je vais faire d'elle"

Songeant à ne pas briser une vieille habitude, passer cette porte peut être et ne plus revenir. Briser là et ne pas prendre de risques, l'épargner aussi.
N'a t'il pas obtenu ce qu'il voulait d'elle ? Il la revoit, avec une précision inquiétante, cherchant avec agacement et pour conjurer cette chose monstrueuse qu'il sent poindre, la comparaison avec les autres, le truc en moins qui la rendrait au final identique, donc plus interessante maintenant le but atteint.

Il n'a pas envie de s'attacher, rien que d'y penser ça l'horripile, il se voit pas en canard, en fidèle compagnon, voir la pire hérésie en mari et pere de famille.
Il n'a pas envie de partir non plus. Il ne trouve pas non plus. Rien. Il se souvient parfaitement et s'etonne même de ne pas se sentir déjà lassé, repu.
En vérité il s'en méfie, s'en défie même. Comme il ne veut admettre que son abandon lui a retourné la tête.
Présentement, continuant son manège tactile et parceque ça lui plaît, il se convainc que c'est juste passager, rien de sérieux, peut être seulement une fourmi dont il peut profiter encore un peu. Dont il n'a pas éprouver toute la particularité, qui reste à découvrir.

Tiens elle bouge un peu, illico il sent l'etincelle se rallumer. Pas normal. Il se leve doucement, emportant un peu de son parfum, se rhabille sans faire de bruit. Sentant derriere lui, la porte comme une sortie salutaire, restant planté là, à l'observer sombre. Longuement.

Puis la porte s'ouvre et se referme sur lui. Parti. Comme toutes les autres fois. Seule distinction il a laissé un mot. Et sa besace dans l'armoire.


Citation:
Quand tu te reveilleras, je serai parti. Ne penses pas à une fin, tu savais le voyage à venir. Je ne te demande pas de venir, ni de m'attendre.
Comme je ne te promet rien non plus. Je serai en taverne jusqu' au départ, tu as aiguisé mes appétits, Madame Gourmandise, nonne ou fourmi devenus par trop loin de la verité et ne convenant plus...

C.


Des détails à voir avant le départ, il sait qu'elle ne peut pas venir, il ouvre un billet trouvé glissé sous la porte, sourit aux lignes, les prend comme un clin d'oeil. Reprenant son observation méthodique, des bruits de taverne, le cours des choses, juste un homme qui entre dans cette taverne. Avec dans l'oreille l'écho d'aveux sur l'oreiller, entre deux soupirs. Et cette surprise en éclat dans ses prunelles, quand la vague l'a prise, l'emportant.
Maître à bord qu'on se le dise...
Une armée est aux portes de la ville. Et lui il a faim, il commandera de quoi au tavernier. Pourvu qu'elle se foute un poil à la cuisine, au pire si c'est infâme et cramé, y aura le dessert pour compenser.

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Cymoril
Le soleil est levé depuis longtemps et elle traîne au lit, yeux à demi-clos, rougissant encore au souvenir de la nuit mouvementée... souriant aussi, un goût de fruit défendu sur les lèvres, c'est bon la honte!

"Lève-toi! T'as des trucs à faire ma cocotte!" je sais la voix, j'pense qu'à ça! "Remues-toi!" Crie-pas !C'est bon, j'me lève!

Elle ramasse un tas de chiffon au sol, vestige d'une chemise usée, le balance vers la porte, en bonne ménagère qu'elle est. Elle tâchera de trouver quelqu'un pour s'occuper de tout ça à son retour. Se dirige vers l'armoire, constate non sans un certain plaisir que la besace est toujours là, s'habille et prépare ses affaires, elle aussi a de la route à faire, pas dans le même sens, pas le même point d'arrivée.

Elle aurait bien aimé mais chacun son boulot. Le sien, pour l'heure, c'est de mettre la main sur ces foutues matières premières qui font tant défaut sur le marché.
Un léger pincement dans la poitrine, noeud à l'estomac en pensant qu'une armée qui étripe à l'aveuglette ça peut faire de beaux dégâts. Effacer en vitesse cette saloperie de pensée de sa tête. Se maudit de s'être laissée approcher, elle avait pas mal réussi son p'tit bonhomme de chemin, en solitaire, jusqu'à maintenant, avait toujours refusé de se lier sauf à une gazelle pour laquelle elle s'inquiétait chaque jour, rallonger la liste quelle idiotie. "Bien fait pour toi!" un long soupir lui échappe, n'en rajoute pas la voix.

Elle sort de la chambre et découvre le mot laissé sur un coin de la table, le lit, léger sourire aux lèvres, passe sa main sur l'objet qu'il a confectionné pour elle, repense à...
" Arrête d'y penser, t'as de la route et du boulot, te laisse pas distraire" t'as raison la voix.

Elle file en vitesse à la réserve, enfourne quelques légumes et miches de pain pour la route, pas question qu'elle se retrouve sans rien cette fois ci. La première fois de sa vie qu'elle a eu faim comme ça des jours durant. Non merci, pas renouveller l'expérience du ventre affamé.

Sourit en passant devant la fenêtre, son regard croise la silhouette de l'église, légèrement brillante dans ce soleil de mi journée, et songe que décidemment le curé ne verra jamais sa trogne que de loin, en voisine, elle a goûté les plaisirs que son tout Puissant punit, loin de la bonne moralité recommandée, s'en est délectée même... Elle passera mettre quelques écus dans le tronc, pour les miséreux du coin, ça suffira !

Ensuite elle ira faire un tour à La Binouse, dire au revoir à Zouz et Gigi.
Fera une pause charrette histoire de confirmer au spassadin qu'il est bien le seul maître à bord.
Au sortir de la ville, elle pense furtivement que l'époque dorée de Labrit est désormais loin derrière, éclatée par la guerre, tout ce qu'elle aime a quitté la ville, à une ou deux exceptions près. Rien qui la retienne, juste un point d'ancrage, une adresse où peut-être ils se retrouveraient. Une récupération de faucon aux abords de la forêt, elle aura tout le temps de le bichonner dans les jours à venir.
En attendant elle offre la route de la Guyenne à Bagual, histoire qu'il s'offre lui aussi une chevauchée fantastique, chacun son tour.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cymoril
L'aube a vu l'entrée de la brunette en ville, discrète, d'humeur légèrement maussade.

En chemin elle a croisé un gaillard de façon quelque peu musclée, et elle craint d'avoir identifié le malheureux en question un poil trop tard, après l'avoir envoyé valdinguer au fond du fossé.
Du coup, elle s'inquiète un chouilla, espère ne pas avoir tapé trop fort, qu'il lui en voudra pas trop, esquissant malgré tout un léger sourire, maté par la faible femme qu'elle est.

Après ça, c'est sûr qu'elle a un peu crâné en passant devant une armée gasconne belliqueuse de loin, mais complètement amorphe à l'arrivée. Faut dire que l'armée suit l'exemple des politiciens....

C'est donc une amazone égale à elle-même qui chevauche tranquillou dans les rues de Labrit sous les premiers rayons du soleil, qui se marre du courrier de la douane qui l'informe des us labritois. Décidemment rien ne change, du moins dans le bon sens...

Elle contourne la forge, préférant passer par l'arrière de la maison, côté pratique pour Bagual qui y a ses quartiers, côté discrétion histoire d'être peinarde. Elle ira aux nouvelles plus tard.

Pour l'heure, se réapproprier son espace, réinvestir une forge délaissée depuis trop longtemps faute de matières premières.
La maison est vide, forcément.
Elle dépose ses affaires négligemment dans la grande salle, effleure furtivement la table songeant qu'il faudra l'inaugurer un de ces quatre, évite pour l'instant la chambre, qui manquerait bizarrement de saveur, d'un truc auquel elle préfère ne pas trop penser.
Elle avale en vitesse un morceau de pain avant d'aller faire chauffer la forge. Un casque. C'est ce qu'elle fera aujourd'hui. Toujours utile de mettre une caboche à l'abri des mauvais coups.

Une journée tranquille pour la fourmi, ponctuée d'un saut en taverne, y croiser un Baldik improvisé musicien, ainsi qu'un voisin chaleureux.
Un passage en mairie pour déposer une offre d'emploi, un saut au cadastre pour y constater avec agacement que rien n'a bougé depuis sa dernière demande. Le responsable local doit s'être mis en sang à force de se gratter l'cul, pas possible autrement!

Elle ira en forêt espérer un faucon, à défaut de mieux, et rentrera se coucher, peut-être, dans un lit petit et vide.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cymoril
Depuis son retour, elle travaille sans relâche, la « Maistre Fêvre » de la rue de Gascogne.
Sorte de thérapie anti cogitation par le travail, elle met coeur à l'ouvrage, ainsi qu'elle fait dans chaque chose qu'elle entreprend.

Lors des quelques pauses qu’elle s’offre, corps rompu de fatigue, elle repense furtivement au raisonnement tout particulier qui l'a amené à choisir son métier si particulier :

Les métiers de la terre elle connait bien, donc elle se contente de ses champs, laissant aux autres les joies de l’abattage et découpage des bestiaux. La viande c’est bon, cuit et dans la gamelle.
Que dire des moulins, sinon que c’est choupitrognon à regarder de loin les jours de vent. En sort la farine menant au pain, ben les miches, c’est comme la viande, cuites et pour saucer la dite gamelle.
Charpentier, broaf, les échardes dans ses mains délicates...
Dernière possibilité, tisserand ; désolée mais les travaux d’aiguilles, ça résonne comme une tâche ménagère, et la brunette y est allergique.

Son choix c’est un métier qui la prend toute entière, dont elle s’imprègne, métier physique, peut-être, mais le bruit de l'enclume qui résonne du matin au soir, les odeurs de soufre, la couleur fascinante du feu, tout contribue à la satisfaire.

Tout est simple, clair et précis dans la forge, et l’assourdissant est peu propice au questionnement habituellement négatif de la fourmi.

Elle sait à partir d’un morceau de minerai tirer les objets indispensables à la vie quotidienne, qu’il s’agisse des socs pour les charrues, des clous, des fers pour les montures, sans parler de l’attirail complet de joyeusetés pour soldat.

Un peu de magie dans la forge, domestiquer les éléments, la terre d’où fût arraché le minerai, le feu qui permet la transformation, l’air qui passe dans le soufflet, l’eau qui alimente la forge. Peu d’artisans peuvent se targuer d’exercer autant de maîtrise.

Sanglée de son tablier de cuir, mains gantées, muscles tendus et rivière de sueur sur le front, elle frappe à coups redoublés.
Quand on le sort du four, le fer rougi n’attend pas, le temps est compté, tout est compté, le fer incandescent une fois sorti est pris en pince, prise assurée de quelques coups sur l’enclume et le premier coup est assené.
Démarre alors la partition entre le marteau et l’enclume, écrasant, aplatissant, courbant le fer jusqu’à l’obtention de la forme voulue.

Rythme imprimé par le marteau, tempo régulier, concert qui s’installe, la musique du marteau sur le fer et l’enclume est si claire dans la fumée du charbon et le grésillement qu’elle s’oublie au fil des heures de travail...

Les divers ouvrages produits sont précieusement remisés, attendant l'heure de servir, attendant leur heure.

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Liamchaa
Il traine ses bottes dans le village. Tête dans les nuages, mains dans le dos. Le regard est perdu. Il ne fait pas vraiment attention aux gens qu'il croise. Instant qui se veut rare ces derniers temps à vrai dire.

Du bruit. Il dresse l'oreille, s'arrête au croisement d'une rue et tend l'oreille. Le tintement d'un marteau sur une enclume. Un forgeron dans le coin certainement. Ses pas le dirige, il ne sait pas trop pourquoi dans la direction de la musique.Des relents de fumée lui indique qu'il est sur le bon chemin tout comme les coups réguliers qui finissent par devenir assourdissant presque.

Une lourde. La main noire se pose sur la porte qui cède sous le poids du corps. La lumière entre dans la pièce. Le chieur se dessine en ombre dans l'embrasure. Le forgeron lève la tête de son ouvrage, ne le reconnait pas le temps que ces yeux s'habituent à la lumière. Lui, sait déjà qui elle est.


'jour.... t'prends les commandes spéciales Forgeron?

Il s'avance en direction de la femme, un sourire se dessinant sur son visage. Le marteau s'abaisse et repose sur l'enclume. Il la regarde droit dans les yeux comme à son habitude. Pas le temps de jouer. Toujours direct le Liam. Elle prend ou non. Il passe sa main dans sa chemise et en sort un bout de velin qu'il frotte, caresse presque des doigts.
Cymoril
La porte s'ouvre et dans l'embrasure une silhouette se découpe à contre jour. La brunette s'interrompt, une lueur particulière dans l'oeil , elle secoue légèrement la tête presque aussitôt, pas assez grand, pas l'bon gaillard qui s'amène là.

Elle le laisse s'approcher, marteau à la main, un léger sourire en coin aux lèvres.

'jour.... t'prends les commandes spéciales Forgeron?

Direct. Sans fioriture. Evidemment qu'elle prend les commandes, c'est bien beau de bosser, mais de temps en temps, vendre c'est pas mal. Au mieux, elle aura déjà ce dont il a besoin en stock.

S'lut ! Sûr que j'prends les commandes, fais voir c'que tu veux ! pas non plus la plus bavarde et sociable la fourmi.
La seule surprise au final dans tout ça, c'est qu'sa majesté Blondeur ne soit pas collée à lui. Et de sourire.

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Liamchaa
Tour du proprio sans gène. Une main qui passe au dessus du foyer rougeoyant. Les yeux se ferment, des souvenirs remontent en surface, pénibles. Il frémirait presque en serrant le poing et se tournant vers Cymoril.

Une lame... légère... robuste... courte... certains l'nomme yelman... d'autres fauchon.... joli nom pour une arme t'trouves pas?

Il zieute la donzelle l'œil vif et espiègle. La caverne est bien achalandée déjà. Il se demande pourquoi tant de stock. Le gascon serait il pauvre à ce point?
Il a pourtant remarqué quelques beaux spécimens se pavanant de ci de là à qui il aurait bien conté fleurette. Les doigts passent sur quelques cercles pendus qu'il fait tintinnabuler
.

Parait qu'tu fais aussi des prix pour les potes...

Là, il arrête le bruit de la ferraille et pose la main sur le marteau, le regard rivé dans celui du forgeron. La masse est chaude de la chaleur transmise par le fer qu'elle travaillait.

T'y réfléchis... faut pas laisser r'froifdir ton ouvrage... au tarif du fer!

Il lâche son rire tonitruant en libérant l'outil. Il se dirige vers la porte s'essuyant la suie récoltée dans un chiffon au passage.


Pas tout ça.... et pas un mot à la blondinette, hein?... c'est une surprise... J'vais d'jà passé une commande ailleurs, mais j'crois bien que j'ai trop tardé pour aller prendre mon du... pas certain qu'tu puisses m'faire l'même prix... mais pas grave.... j'suis certain qu'tu f'ras au mieux.

Il attrape le chambranle et jette un dernier regard à la taulière du lieu.


J'srai en taverne si t'as b'soin d'renseignements.... Bosses bien...
Cymoril
Elle écoute le Liam, sourire tranquille aux lèvres, le suit du regard alors qu'il visite les lieux. Elle a rarement de la visite, à vrai dire jamais, aussi c'est presque agréable de faire semblant d'avoir de la compagnie, même de façon aussi fugace.

Donc c'est une arme pour blonde qu'il veut, elle devrait avoir ça en réserve, ça fait un moment que l'anisette en a besoin d'ailleurs. Manquait juste les fonds, et si son chieur veut lui faire la surprise, aucun souci pour la fourmi.

En réponse globale, elle lance : J'te dégote ça! et j'passe plus tard en taverne, quand j'en aurai fini ici! Très loquace, y'a pas à dire, en même temps, on n'est pas dans un salon de thé...

L'ébauche de lame qu'elle est en train de travailler retourne dans le four, le soufflet réactive les braises rougeoyantes, elle est déjà retournée à son ouvrage lorsqu'il franchit la porte.

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