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[RP] A la chaleur de Labrit...

Cymoril
Dernier acte avant l'Armagnac.

Mi-figue mi-raisin sur ce coup.
Après l'angoisse d'être prise pour ce qu'elle n'est pas et la mauvaise plaisanterie des garçons, elle éprouve une terrible envie de refaire le portrait à Zouz.
Se retenant de justesse de s'emparer des tenailles de la jouvencelle et d'en coller un bon coup sur le crâne du général de pacotille.

Dire qu'elle le plaignait quelques instants auparavant, compatissait presque avec le pauvre bougre et ses peines de coeur.
Qu'on comprend mieux.
Quand on cultive autant l'art d'être désagréable sans raison, on ne s'étonne pas d'en être réduit à fréquenter les bordels pour espérer gagner quelques faveurs féminines après tout.

Alors qu'il entame une volte face en direction des bains, la jambe de la brunette se détend, crochetant le pied d'appui du mauvais plaisantin, qui s'étale dans une flaque boueuse au beau milieu de la rue.

Un sourire narquois se dessine méchamment sur son visage. Prémice d'une vengeance venir.
Comme elle se penche maintenant sur lui pour lui murmurer à l'oreille :


"Tu te crois drôle peut-être Zouz !
Tu l'es pas!
Tu frôles le vulgaire le plus commun et le plus bas !"


Elle se redresse lentement, gardant un regard froid sur le Zouz à terre, songeant que ce qui en découlera sera délectable. Mais pour l'heure, Eilith a raison, elle est attendue ailleurs.
Pas grave, ça se mange froid cette chose là. Elle aura ainsi tout le temps d'y réfléchir.


Allez Eilith, on s'en va !
Une bonne chope et après j'taille la route !


Fourmi rouge...
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Phoenixxx, incarné par Cymoril
Phoenixxx fut supris de la tournure des choses. Il n'avait aucune intention malsaine derrière la tête. C'est juste que le faite de voir deux connaissances dans cet endroit lui avait donné envie de lancé cette petite phrase narquoise. Bien sur, il n'eut jamais cru Cymoril capable de cela, encore moins la ravissantejeune femme se trouvant à ses côtés.

Oulah cymo du calme.

Il était bien content que rien ne lui soit arrivé. Surtout qu'il avait envenimé les choses.

Faut pas t'inquiété, c'était juste le contexte.

Le regard froid qu'elle posa sur Zouz le fit trembler.
Cymoril
Alors qu'elles allaient prendre le chemin de la taverne "Au bon Coup", célèbre bastion des casse-bonbons labritois et autres irréductibles boute-en-train, elle remarqua l'air effaré de ce pauvre Phoenixxx, et sourit en l'entendant s'affoler quelque peu.

Oulah cymo du calme.
Faut pas t'inquiété, c'était juste le contexte.


Le pauvre, il a l'air d'avoir vu un monstre là. Va falloir le rassurer le p'tit gars, qu'il balise pas trop non plus.

J'm'inquiète pas plus que ça Phoen... Et je sais bien que tu plaisantais.
Y'a juste que l'Zouz a poussé le bouchon un peu loin là, sans doute mal conseillé par une consommation abusive de liquide alcoolisé...
Et j'supporte assez mal les propos mal tenus par les poivrôts !




Elle s'amuse maintenant de la situation, les arroseurs arrosés, un par terre l'autre légèrement effrayé. Comme quoi, une châtaigne armée d'une paire de tenailles et une fourmi rouge peuvent accomplir des miracles...

Allez ! A la revoyure vous deux !

Et saisissant le bras d'Eilith, elle lui glisse à l'oreille : "On ferait mieux de se magner..." Et de quitter la ruelle d'un pas décidé.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Eilith
Étape décrassage

Des semaines sans bain.
Oui oui, des semaines.
Vouloir être toute à sa mission a souvent eu du bon, mais les effets secondaires ont commencé à se faire ressentir. Même quand elle mendie, maintenant, on lui donne plus rien, pour dire!

Et puis, elle préfère les bains de Labrit à ceux de Guyenne... on sait pas ce qui traîne dans leur eau, là-bas.
C'est donc avec un tonitruant "
BONJOUR!!" qu'elle se précipite dans l'établissement.

Pour se voir attrapée par le col et amenée manu militari dans un coin avec un baquet et tout le nécessaire.

Ah, mais, euh... je comptais pas aller directement dans les bains pour me délasser, hein, je vous promets, je voulais me laver!
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--La_tenanciere



Quelle est cette odeur infâme qui s’infiltre dans ses bains entretenus avec soin ?

La petite forme qui vient d’entrer ? Dégageant un mélange atroce de poisson avarié, de canasson et de crasse mêlés. Limite cadavre en décomposition… Et y’a pas que l’odeur, la vue n’est pas mieux. Crasseuse, cheveux collés et d’une couleur incertaine, fripes noires de terre, poussière du voyage, et d’autres choses dont l’origine n’est même plus déterminable.

Bains publics, certes, mais pas question que CA aille barboter dans l’eau chaude et lui saloper la salle d’eau…


Ola… tout doux mon ptit…

Le ton jure avec la poigne ferme qui a attrapé la forme noiraude. Faut dire aussi que la tenancière qu’elle est ne se laisse pas facilement impressionner, et quand on a à faire à chose si petite même pas besoin d’élever la voix.

V’nez donc par là d’abord !

Et encore, le baquet c’est gentil… Parce que la saison est trompeuse, sinon c’était direct en arrière cour à grands coups de seaux d’eau.

Allez, plus vite que ça…

Et j’vous surveille hein ! M’obligez pas à v’nir vous décrasser sinon vous risquez d’pas apprécier !

Regardant le tas de nippes odorantes qui venaient de choir au sol, grimace de dégoût, elle s’étonne de découvrir un corps féminin. Boudiou… Mais d’où qu’elle sort celle-là !

J’mets ça au feu hein ! Z’allez pas vous en resservir j’espère !
Eilith
Non pas dans le feu!!

La jouvencelle se précipite, attrape les vêtements, et les embarque avec elle dans l'eau.
Je vais les laver, hein, mais j'en ai pas d'autres, alors on va pas les jeter, quand même.

Aussitôt, comme pour prouver sa bonne foi, la voilà qui se frotte énergiquement, de manière à en enlever le plus possible. Et en très peu de temps, l'eau devient aussi noire que sa peau devient rouge. Bien sûr, on devinait que la peau était naturellement blanche, mais le décrassage vigoureux semble faire virer la jeune fille au rouge écrevisse.

Avec tout autant de vigueur, Eilith s'attaque à sa crinière. Grimaces et contorsions iront ponctuer ce moment de torture, où des poignées de cheveux lui restent dans la main, mais rien à faire, elle a vraiment du mal à tout démêler.
Et l'eau qui devient froide en plus de voir une fine couche graisseuse se coaguler à la surface...


Euh...
Elle se tourne vers la tenancière.
Dites, je pourrais avoir un autre baquet, s'il vous plaît ? Parce que là, hein, je vais plus pouvoir rincer grand-chose.


L'adolescente accompagne sa demande d'un sourire gêné. Pas dit que la dame veuille la revoir, plus tard.

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--La_tenanciere


Sourire aux lèvres lorsque la petite chose se précipite pour récupérer ses frusques à terre.

Les ablutions de la demoiselle ne s'éternisent pas, la lessive non plus ceci dit, l'eau virant au noir assez rapidement, sous son oeil effaré.
Comment peut-on décemment accumuler tant de crasse ?
Cela reste un mystère pour elle.

Des crados elle en a vu. Elle a vu de tout défiler dans son établissement, mais là ça dépasse l'entendement qu'une petite mignonne soit dans cet état.

Lui répondant sans attendre lorsqu'elle réclame :

Hum...
J'vais plutôt demander un baquet vide et des seaux d'eau chaude pour vous rincer.
Pis j'vais d'mander à une des filles de finir de laver tout ça pendant que vous irez dans l'grand bain.


........

Quelques minutes plus tard, le baquet nouveau est avancé, accompagné de ses seaux fumants. Le rinçage effectué, une longue serviette enroulée autour du corps gracile de la petite demoiselle, la matrone qu'elle est la mène jusqu'à l'endroit où elle la laisse se délasser, pendant qu'une soubrette s'occupe des hardes, les lavant et les faisant sécher sur les pierres brûlantes.
Eilith
Ah ben c'est pas de refus, merci.

Rinçage et ablutions terminées, la voici enfin propre!
Cheveux démêlés et brillants comme un sou neuf, une odeur de savon, la peau claire, ça va leur faire bizarre aux copines.
Elle se laisse docilement conduire au grand bain, en jetant toutefois des regards inquiets à ses habits.


Faites attention, hein, je voudrais pas avoir plus de fils pour les avoir recousus que de tissus, hein.


Déjà qu'ils ressemblent pas trop à grand-chose, si en plus on y faisait de nouveaux trous...

Enfin, la jeune fille barbote un peu, le temps pour ses habits de sécher, et pour elle de prendre un peu de bon temps. Pas à dire, après une longue route, ben ça fait du bien, quand même.

Sans le souvenir de la dernière fois, elle se serait volontiers endormi. Mais pas l'envie d'être fripée, ni de baver à nouveau. Aussi, elle se lève après s'être assurée auprès d'une soubrette qu'elle pouvait embarquer ses frusques, se rhabille et file en laissant une poignée de deniers à la tenancière.


A la prochaine, hein! Puis j'attendrai pas aussi longtemps, promis.

Et puis c'est pas tout, mais elle a une Simone à voir, entre autres.
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--La_tenanciere


Les piécettes tintent sur le comptoir de bois, jusqu'à ce que la main alerte de la tenancière s'abatte dessus pour faire cesser le bruit. Ramassées, elles finissent dans sa bourse.
Pas avec ça qu'elle fera sa journée ni ne fera manger les filles qui vivent sous ce toit.
Heureusement que les messieurs de passage sont plus généreux...

D'ailleurs elle attend de voir par quelle porte passera le prochain client, la grande, celle des Bains, ou l'autre dans la ruelle, pour les instincts plus bas...
Cymoril
Elle avait dit qu’elle y reviendrait à son heure.

La brunette a pris son temps, et puis en tant que conseiller municipal elle se doit de visiter et rendre compte de tous les lieux de vie labritois.

Visite de fonction en gros pour la Fourmi. Parce que se laver elle fait ça très bien chez elle, et puis qu’elle ne cherche pas d’travail hein, ça c’est pour préciser des fois qu’un idiot malavisé se ramène pour la titiller.

Grande porte, les Bains… même si les deux sont liés, le passage des Bains au tripot se faisant sans aucun problème par l’intérieur.

Dans l’entrée sur le comptoir, elle attrape la cloche qu’elle secoue vivement avant de la reposer sur le zinc. En attendant, elle passe une main légèrement fébrile sur les habits, vérifiant sa mise. Histoire d’être certaine de pas être prise pour ce qu’elle n’est pas. Quoi que ça, elle a un peu l’habitude, et elle s’en fiche un peu des étiquettes diverses et variées qu’on s’amuse à lui coller sournoisement.

Un soupir… le temps s’écoule d’une façon étrange quand on attend… elle va pour reprendre la cloche quand la taulière apparait enfin, sortant de derrière un rideau à l’arrière du comptoir. Pas impressionnée la Fourmi, juste la gorge un peu sèche, et l’impression soudaine de pas être à l’endroit qu’il faut… Se lancer vite, avant que la bonne femme n’ouvre la bouche…


B’jour M’dame…
J’suis Fourmi, ‘fin, Cymo… nouveau conseiller municipal...


L’idée qu’on devrait porter des badges ou des trucs dans le genre histoire de faire plus sérieux lui traverse l’esprit.

J’suis venue vous dire qu’on organise un grand pique-nique en forêt avec toutes les bonnes âmes labritoises qui voudront bien…
Alors si vous voulez v’nir hein… vous privez pas… comme ça vous pourrez p’têt en persuader certains de se laver… ou autre ça c’est leur problème !


Elle finit sa phrase à voix basse, le rouge montant aux joues. A l’aise… y’a pas à dire, vraiment pas dans son élément.

Prenant son courage à deux mains, elle s’approche de la dame pour lui murmurer :


Un de ces quatre, faudrait que j’vous cause…

S’arrêtant subitement, écarlate. Nan mais ça va pas… Elle lui adresse un regard contrit puis, reculant :

Bon, ben à bientôt hein ! Pis oubliez pas… Le pique-nique !
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--La_tenanciere



Agacée…

La cloche tinte à gauche quand on est à droite, et vice versa…
Toujours pareil.

Direction côté Bains alors…

Son regard détaille la petite créature qui attend dans l’entrée.
Brunette, ça c’est pas ce qu’on fait de plus rare, silhouette fine et bien proportionnée, un teint laiteux…
Son œil professionnel analyse, décortique, imagine la donzelle en tenue plus féminine, mise en valeur par un décolleté révélant deux petites pommes hautes et fermes, un maquillage soulignant la profondeur de son regard aux reflets cornaline.
Un morceau de choix pour ces messieurs.

Elle l’écoute… en ponctuant de :


Hum…
Hahan…


Opinant du chef.
Bien la première fois que quelqu’un de la municipalité pense à elle ou à ses filles pour une activité externe et publique.


C’est intéressant tout ça…
Mais ça va pas choquer vos bons concitoyens si on vient ?


Un sourire qui se dessine lorsqu’elle lui murmure à l’oreille en rougissant. Un sourcil levé, une curiosité éveillée…
Et elle réplique en vitesse, sentant bien que la ptite demoiselle va se sauver sinon…


Et si vous causiez maintenant ?
--Rose_marie




Rose-marie était en train de raccompagner un client lorsqu'elle vit entrer la jeune donzelle.
Un sourire sibyllin en guise de bienvenue, elle s'approcha.

Y a une tenue spéciale pour vot' petite sauterie, damoiselle ?

Et de quoi peut-bien vouloir causer une fille de bonne fréquentation dans vot' genre ?


Bien sûr, son interlocutrice n'est pas non plus née dans la soie, mais sa réaction face à la nudité de la catin est sans équivoque.
Elles sont tellement mignonnes, à cet âge-là... De grandes enfants dont on attend qu'elles sachent se comporter comme des femmes, oubliant qu'il est impossible d'agrandir son savoir si personne n'est là pour nous transmettre son expérience... dans n'importe quel domaine...

Rose-marie se penche vers elle, réclamant une serviette à la tenancière pour essuyer sa peau dégoulinante.

D'solée, j'ai beaucoup de taf', encore, des clients à cajoler, d'autres à nettoyer. Puis, dans un murmure, faut pas croire, mignonne, y en a qu'ignorent ce qu'est un savon, et qu'ont peur de l'eau chaude.

D'un geste léger, elle touche la joue de la donzelle, avec un air malicieux.

Pas vot' cas, on dirait bien, ça c'est de la peau bien soignée, ou j'connais rien à mon métier!

Sa tirade est accompagnée d'un regard fripon et bienveillant, de manière à pas trop effrayer la jeune oie blanche. Pas dans le genre de la maison de faire fuir les visiteurs.
Cymoril
Rouge aux joues qui ne la quitte plus, tirant jusqu'aux oreilles. Stoppée avant la sortie, cramoisie, elle tente de déglutir pour retrouver un semblant de contenance.

La fille nue est belle... pas farouche forcément...


Euh... ben... habillée.... ce serait d'jà bien... genre classique, normal...

La Fourmi cherche ses mots, déstabilisée. Mains qui se tortillent et bafouillements de rigueur...

Euh... en fait... c'est que voilà... enfin... voyez... j'vis avec quelqu'un... mais j'ai pas d'expérience... enfin comprenez... sauf lui... alors j'voudrais pas qu'il se lasse voyez... parce que lui ben il a vécu déjà... il s'y connait... pis j'ai peur d'pas être à la hauteur toussa....

Frémissante sous l'effleurage de la donzelle.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Rose_marie



La femme éclata de rire, on pouvait l'entendre de l'autre côté de l'établissement.
Hihi... désolée..hihihi... Vous pensez vraiment qu'ça marche comme ça ?
Allez voir les vieilles grands-mères, dans c'cas, elles auront bien plus de "vécu" que nous deux réunies.

S'y connaître ? Y a bien un moyen... Mais rien n'est gratuit en ce bas-monde, malheureusement...

D'un air théâtral, elle pencha la tête sur le côté, fixant la brunette, un éclat rieur dans les prunelles.
Puis elle s'approcha, et susurra doucement.

C'qui compte, ma jolie, c'est la passion que t'y mets. La technique sert à rien si c'est une bûche qu'agit.
Plus tu l'désires, et plus ça se sent.


Elle s'écarta légèrement, lui laissant l'occasion de perdre un peu de couleurs. Le coquelicot, c'est bien mignon, mais la gamine risquait de lui faire une syncope dans les bras.
Jouant avec une mèche folle, elle réfléchit à voix haute :

Bien sûr, le contexte peut jouer. Un bon repas, un bon massage, et puis... une bonne odeur qui flotte dans la pièce, des draps frais. Cela peut être très excitant, mais sans passion, ça ne vaudra rien.
Ce ne sont que des petits plus.


Du bout des doigts, elle s'approcha de la jeune femme, et commença à les faire jouer sur la nuque.
Juste caresser à cet endroit, masser un petit peu, cela peut faire des ravages... et plus on descend... je te laisse deviner, chérie...
Cymoril
Cramoisie, pourpre, écarlate...

Le rouge étant la dominante chez la Fourmi.
Voilà la fille qui rit à en perdre haleine.
Rouge de honte oui, y'a pas à dire.
Elle aurait mieux fait d'se taire pour l'coup. Ca lui apprendra tiens!

Les mots résonnent à son oreille... la passion... ben pour ça faut voir avec l'intéressé, comment elle pourrait se juger... elle y met tout son coeur, si c'est de ça qu'elle veut parler.

Voyant bien la lueur légèrement moqueuse dans le regard de la fille.


Ah... ben ça tombe bien alors... J'ai appris à cuisiner y'a pas longtemps... et on a fait des travaux...

Elle sait pas bien pourquoi elle raconte tout ça, p'têt bien pour masquer tant bien que mal cette gêne qui la tétanise.

Surtout quand la fille caresse sa nuque sans vergogne, lui arrachant malgré elle un long frémissement. Troublée à son corps défendant. Se rappelant sans le vouloir le goût de certains baisers, féminins...

La Fourmi se raidit avant de faire une connerie. Reculant promptement, elle se saisit de son bourse qu'elle arrache de sa ceinture, la lançant à la fille, avant de sortir précipitamment des Bains.


Oubliez-pas Mesdames, le pique-nique...

Sa voix se perd à moitié dans la rue où elle s'engouffre d'un pas rapide, désireuse de mettre de la distance entre l'établissement et elle le plus vite possible.

PAs à dire, elle a un don... pour se mettre dans la mouise la Fourmi!

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
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