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[RP] Viens voir les comédiens...

Vyrgule
[Sur les chemins de terre]

-NOUS REPARTONS ! Debout et en route !
-Je rêve du jour où nous pourrons digérer en paix !
-N'fais donc pas ta mauvaise tête, il nous faut arriver en ville avant la nuit.

-Moi je n'ai pas fini mon pain...
-Et il manque la Vyrgule !

-Rah, c'est pas vrai, où est elle passé ?
-Pisser dans la forêt.
-C'était bien le moment.

-J'arri...
-On n'a plus le temps, elle n'aura qu'à courir, il faut mettre le chariot en route.
-Attendez j'ai cru entendre une voix !

Le convoi d'un chariot et deux roulottes s'ébranla et les comédiens se remirent en marche derrière. Le bruit du départ couvrait un appel. Quelques secondes plus tard, une jeune fille rousse, vêtue de couleur vive déboula du bois et se mit à courir sur le chemin.

-Attendeeez ! !
-Je savais bien que j'avais entendu une voix.
-Attendez moiiiii !
-Philibert, accelère ! Nous sommes suivis !
-Ahahaha !

-C'EST PAS DRÔLE !

-Elle cavale bien non ?
-Oui, je trouve qu'elle a une bonne foulée !
-Allez Vyrgule ! Montre ce que tu as dans les jambes !

-BANDE DE TRAITRES !

Dans un dernier effort, la jeune coureuse rattrapa le cortège sous les rires de ses compagnons. En nage, elle mit quelques minutes pour reprendre son souffle, donnant ainsi à ses comparses de nouvelles raisons de la charrier.

-Vous avez....tenté....de....vous...débarrasser de moi....hein ?

Bien que sa voix fût brisée par son souffle, elle affichait à présent un sourire amusé.
Vyrgule était arrivée parmi cette troupe itinérante de comédiens alors qu'elle marchait à peine. Un homme s'était alors présenté à Philibert qui dirigeait les comédiens. L'homme voulait les rejoindre et il se disait très talentueux !
Philibert, qui souhaitait développer la troupe accepta avec joie. Mais au jour dit, l'homme se présenta avec son petit bagage et deux petites filles dans les bras. Elles étaient grandes comme trois pommes et adressaient des sourires ravis à quiconque les observait. Aux questions que les comédiens posèrent, l'homme répondit sans hésitation qu'il était l'oncle et le tuteur des gamines.
Les artistes avaient recréés entre eux une ambiance familiale et la venue des petites, si elle surpris au premier abord, fut acceptée avec joie par l'ensemble de la troupe.
En grandissant, les jumelles surent se rendre utiles, mettant la main à la pâte en fonction de leurs moyens.
La journée, elle transportait les costumes ou les paniers légers, elles assistaient aux représentations puis passaient dans les rangs des spectateurs, récolter les dons des chalands aux comédiens.
En grandissant, elles se mirent à tenir de petits rôle et à l'âge opportun, il fut décidé qu'on leur apprendrait à lire les soirs où il n'y avait pas de représentation.
C'est ainsi que l'une d'elle gagna le surnom de Vyrgule, du fait de son habitude de ne pas respecter ces dernières lorsqu'elle déchiffrait les textes. Philibert ne manquait jamais de la reprendre :
- « Ô ma douce mie que je mange ? » Elle est nulle cette réplique !
- « Ô ma douce mie, VIRGULE ! Que je mange ! Des yeux votre harmonieuse silhouette. »

Le surnom était resté, la petite rouquine le préférant ô combien à son prénom officiel. Le temps passant, la troupe était devenue l'unique famille des enfants. Suite à une dispute orageuse, l'oncle qui les y avait emmenées avait claqué la porte, les laissant là et sans demander son reste, ni aucune nouvelles d'elles par la suite.
Aujourd'hui bien grandes, les jumelles avaient révélé des caractères différents.
Si l'une ne quittait jamais le petit groupe et paniquait à la seule idée de la solitude, l'autre avait tiré de sa vie de bohème une solide expérience de la vadrouille dont elle avait fait son idéal.


-Ta soeur sait elle où nous allons ?

-Oui, il est prévu qu'elle nous rejoigne !


Les pensées de Vyrgule partirent vers sa sœur. La demoiselle cavale et pendant ce temps, la caravane passe.

(Source du titre : Chanson de Charles Aznavour.)
Maxine.
Virgule.
Le surnom de la sœur a quelque chose de poétique. D'élégant, dans un monde qui l'est souvent par artifice. Il y a de la beauté, une petite note singulière, même, à gueuler le nom d'un saltimbanque en l'appelant Virgule et pas "viens pas ici que je t'attrape!" ou "tu perds rien pour attendre!" ou "tu veux mon pied dans l' ". Assurément, la jeune fille rousse avait l'art et la manière d'attirer des regards intelligents et littéraires quand son alter-ego, moins prolixe, cultivait le silence et la vulgarité des bas-fonds à la moindre apostrophe.
L'oncle n'avait jamais vraiment dit où elles étaient nées, ou alors n'en avait-elle jamais rien su : mais la fille avait une théorie. Une théorie bien à elle. Elles étaient nées dans un terrain humide et froid, sale aussi, quelque chose de très pauvre, de très laid, qui n'avait atteint que l'une d'entre elle et pas l'autre. Peut être qu'en chutant du cul maternel, la première avait épargné à la seconde de se retrouver marquée par les affres d'un premier âge... Ou peut être Virgule était-elle tombée suite à sa sœur, sur le sommet de son crâne, hors de toute défection et de toute crasse, en piles d'assiettes. Et les répercussions de cet environnement de naissance, comme un écho, surviendrait plus tard sous la forme de deux surnoms dont l'un sonnait aussi maniéré que l'autre était vulgaire.
C'est ainsi que plus tard, Virgule profitait d'un sobriquet mélodieux et cultivé, quand sa sœur souffrait, elle, dans les cercles où elle était connue, d'une bien moins agréable distinction.


La fille s'en était allée du Limousin pour rejoindre sa sœur, la douce Virgule, après avoir servi dans ce duché comme bonne à tout faire d'un jeune comte. C'est par longue aventure et pénible route qu'elles se retrouvèrent enfin, après qu'un temps relativement long se soit écoulé, et ce au bord d'un chemin dans la très habituelle cohorte fourmilière, cet essaim de comédiens qui vendait leur art dans les cours des plus grands châteaux de France. Les roulottes portaient des foulards colorés à leur toit, et des rideaux rouges à leurs fenêtres ; les bois, peints de mille flammes luisaient d'une lueur presque maléfique, agencés ainsi tout autour du foyer ardent pour la nuit. On eût dit que le feu grimpait le long des plinthes et des planches, pour embraser toute la petite colonie, et les gadjos qui se trouvaient dedans. D'ailleurs, des femmes restées au sein de la troupe, et à ce que la fille pouvait en voir, alors qu'elle se trouvait encore à une telle distance de pas que tous les visages n'étaient pas visibles, il s’avérait que les hommes s'étaient délesté sûrement de quelques unes de leurs compagnes, ou qu'elles avaient intégré une autre compagnie. Il manquait aussi un cheval.

Vous dansez tous comme des bœufs.

Lança la fille en posant son baluchon sur le sol. Près d'elle, la roulotte dans laquelle elle avait passé une bonne partie de son enfance avec sa sœur Vyrgule. Le petit sac en s’affaissant, copiant la forme de son contenu, et on eut pu voir la reliure d'un ouvrage en cuir qui s'en échappait. Rien qu'une bonne eût été en mesure d'obtenir légalement.
Puis, aux femmes qui riaient en tordant leurs fesses autour de l'âtre.

Vous êtes grosses. J'espère qu'on fera jamais de bal, à part Vyrgule, personne paierait pour vous voir vous déhancher comme des charolaises !

- NÉNÉ ! firent deux en cœur.
Vyrgule
La voix familière avait surgi.
Familière entre toutes car filiale.
Néné avait, une fois encore, signalé sa présence par sa bonhommie naturelle, sa joie de vivre et d'être, si connue de son entourage.
Vyrgule soupira d'agacement.
Elle n'avait pas besoin de jeter un coup d’œil par dessus son épaule, elle aurait reconnu le timbre entre mille, les mots entre mille et les intonations entre l'humanité entière.
La jeune rousse finit d'alimenter le feu, entendant malgré elle les immanquables quolibets qui fusaient sur sa sœur.


-Néné !

Non mais franchement à quoi t'attendais tu ?
A des "Ooooh tu es enfin de retour, alors c'est la joie qui revient dans nos vies ! Ta douce présence nous est si agréable que nous dépérissons lorsque tu nous abandonnes COMME SI NOUS NE COMPTIONS PAS POUR TOI !
Vyrgule respira profondément, elle était avant tout soulagée de savoir sa sœur présente et l'heure n'était pas aux reproches.
Nous étions dans l'un de ces moments ou la franchise de Vyrgule devait laisser place à ses talents de comédienne. Sœur aimante en scène !
Elle se retourna le sourire aux lèvres et commença d'une voix enthousiaste


-Mé...lie.

Elle écarquilla les yeux.

-Mais...Bordel ! Qu'est ce que t'a fais à tes ch'veux ?!

La chevelure rousse de sa sœur s'était transformée en une tignasse brune, comme si la gamine avait foutu la tête dans la noirceur du monde et y avait laissé ses couleurs.
Vyrgule sentit que cette coupe rendait la coupe pleine, que cette coupe était la goutte de trop, qu'elle n'allait plus se contenir et qu'elle allait hurler.
Les comédiens avaient l'habitude d'expliquer entre eux que Mélie était plus sensible, que les évènements de son enfance l'avaient sans doute marquée d'avantage et qu'il n'y avait rien de plus normal quelle cherche sa place ! Et puis c'est encore de son âge déclarait on avec une tendresse sereine.
Vyrgule considérait pour sa part que sa sœur faisait son intéressante et pis c'est tout !

La jeune rousse n'aurait sû dire pourquoi ce moment là, pourquoi ce geste là...peut être parce que Mélie avait touché à un de leurs rares points communs, à l'un de leur signe distinctif à toutes les deux, peut être parce que Vyrgule était incapable de changer la couleur d'un de ses jupons sans en débattre préalablement avec sa sœur et qu'elle réalisait que celle ci se fichait de connaître son avis sur une chose si importante que la chevelure...

En tout cas, ce fût le drame !

Avant même que la désormais brune ne pût ouvrir la bouche, la rousse lui fonçait dessus :


-Je rêve ! Je divague !
La déesse des ténèbres en personne !
Que nous vaut l'honneur de votre visite votre Noirceur ?
Quelle grand projet vous tire hors des enfers ?

-Vyrgule !
Trop tard, on ne l'arrêtait plus.

-Alors quoi ? On ne peut être rousse et bougonne ? Il faut sacrifier les choix du Très Haut à ses humeurs ?
Une allergie subite au roux, peut être ?
-Calme toi, laisse la d...
-Quand je pense à ceux qui ont préféré se faire brûler vifs plutôt que renier leur couleur...c'est...honteux !
Planquez vous, pauvres gens ! La sorcellerie n'est pas morte ! Car aux soirs de pleine lune, les rousses se transforment en brunes !
Les renards se transforment en loups !

Elle avait pris un ton théâtral qui était devenu presque naturel chez elle et menaçait sa frangine du doigt.

-Le jour où ta queue noire sera coincée dans la glace, tu regretteras de ne pas être restée goupil ! Et ne compte pas sur moi pour t'en sortir, il faudra que tu te la coupes ! *

Emportée par sa colère, ce n'était plus très cohérent et elle même ne savait plus trop ce qu'elle disait. Elle n'avait jamais été particulièrement fière de sa couleur de cheveux, elle n'avait aucun avis à avoir dessus, mais l'attaque de sa sœur à son patrimoine génétique avait déclenché un combat dont la rousseur était son étendard.

(* : Le roman de Renard.)
Maxine.
Ahah, les disputes fraternelles! Leur absence avait sans doute manqué à toute la troupe. N'y avait-il pas un moment où Vyrgule et Néné se parlaient doucement, avec gentillesse, pour communiquer comme le font les personnes polies et saines d'esprit? Nooon. Dans la famille on s'exprime, disait souvent l'oncle.
Ce fut l'occasion d'une expression toute en retenue.


JE FAIS CE QUE JE VEUX AVEC MES CHEVEUX !


Le ton était donné.
Péremptoire, autoritaire, d'une force inégalée. Assez direct pour qu'il fut impossible de la contredire, assez basé sur sa situation, sa vie, sa possessive façon d'envisager le monde. A quoi bon s'entretenir avec Néné sur les dommages que l'une de ses décisions pouvaient causer aux autres..? Elle ne voyait jamais qu'elle. Et ce fut ses cheveux, sa décision, son désir un peu égoïste d'encore taquiner le monde avec une micro-rebellion à laquelle seule Vyrgule était sensible. D'ailleurs, est ce qu'un autre avait seulement vu le changement?


Tu crois pas que tu...dramatises...un peu?

Elle croisa les bras sous sa poitrine en guise de défense. Tout son discours jouait la mijaurée absolument pas concernée par l'esclandre de sa sœur, tandis que sa stature, loin de duper un monde dans lequel elle s'était longtemps exprimée, trahissait elle un sentiment de culpabilité évident. Si Néné était la plus douée des rapiats et des kleptomanes, car dotée d'un jeu d'actrice excellent, tout du moins ne s'exprimait-il pas au milieu de ces saltimbanques. A fortiori encore moins quand en face d'elle, s'agitait en tous sens son reflet roux.

Je t'ai pas fait une scène quand tu te les ai fait couper SI JE NE M'ABUSE. Pourtant tu avais AU MOINS fait enlever deux centimètres de longueur, ce qui est BIEN PIRE qu'une minuscule microscopique petite teinture de rien du tout. C'est l'affaire, allez... D'une dizaine d'années de repousse. FRANCHEMENT VYRGULE.

Elle ajouta, odieuse.

EN PLUS je reviens après des semaines d'absence pour aller trouver de quoi nourrir MADEMOISELLE et offrir un cadeau à MADEMOISELLE qui au passage ne m'a même pas remerciée, alors que c'est quand même sympa de ma part, j'ai pas que ça à foutre tout de même. Et là je te retrouve après des jours et des jours à vous coller au train, N'EST CE PAS ARSÈNE, t'es infoutue de me dire bonjour et tout ce que tu trouves à dire c'est que j'ai les cheveux noirs ET UNE QUEUE!!?

Puis, après un moment de silence.



En parlant de queue, je vous présente Arsène.


Poétique.
Arsene_
Ils s'étaient rencontrés à Limoges. Malgré leur différence d'âge ils s'étaient tout de suite adoptés. Elle, la jeune femme venue à la ville tenter de gagner quelques sous, et lui, le dandy bandit plus âgé qu'elle de quelques années.
Coup de cœur, coup de foudre quasi immédiat. Bien qu'elle soit un peu sauvage (voir leurs aventures sur la gargote limousine), bien qu'il soit solitaire (idem), ils ne pouvaient plus se passer l'un de l'autre. L'osmose était venue très vite. Ils se connaissaient depuis quelques mois à peine et ça lui donnait l'impression qu'ils s'étaient toujours connus.

Aussi quand elle lui avait parlé de son envie de rejoindre sa jumelle, il n'avait pas réfléchi une seule seconde et l'avait suivie. Long fut le trajet jusqu'à retrouver jumelle et troupe de comédiens.

Tandis qu'elles se retrouvaient, dans un langage propre aux jumeaux, il se tenait en retrait, souriant. Et observait l'une et l'autre. Ressemblantes autant que différentes.


En parlant de queue, je vous présente Arsène.


Classe.

Il incline la tête, le sourire se faisant plus large, plus franc.


Enchanté Virgule, j'ai beaucoup entendu parler de toi... ça me fait donc vraiment plaisir d'enfin faire ta connaissance.

Et le Dandy d'incliner à nouveau la tête vers la jumelle.
Vyrgule
Paf !

Néné lui répondait.

Ressortait de vieilles histoires.
Elle ne pouvait pas simplement admettre qu'elle avait tort.

Vyrgule prit en pleine face la rafale de réponse de sa sœur. Elle voulu lutter contre ce flot, lançais des :


-Je...

-Tu...

-Ah ben voy....!

Elle était, tel un chat, tapi dans l'ombre, prête à bondir sur la première petite occasion d'interrompre Néné. Mais rien n'y fît, elle ne parvint pas à lui couper la parole.
Elle était douée la drôlesse, et comme Vyrgule, elle connaissait les secrets de l'éloquence. C'était sa sœur quand même !


-...tout ce que tu trouves à dire c'est que j'ai les cheveux noirs ET UNE QUEUE!!?

LA ! UN SILENCE ! GOOO !

-Pas du t...

-En parlant de queue, je vous présente Arsène.

La phrase resta dans la gorge de Vyrgule, un peu comme si une partie d'elle même lui avait noué l'estomac pour lui faire comprendre : "Pas le moment, range ça pour plus tard."
Elle tourna la tête, s'attendant à voir un poney ou un autre animal à queue que sa frangine aurait dérobé et qu'elle leur rapporterait comme trophée, preuve de sa parfaite immoralité dont elle était si fière.


Elle le vit...
Mer...credi.
Lui pas ressembler à un poney.

Vyrgule dégluti douloureusement en réalisant que sa frangine était accompagnée d'un barbu...humain.


-Enchanté Virgule, j'ai beaucoup entendu parler de toi... ça me fait donc vraiment plaisir d'enfin faire ta connaissance.

L'esprit de Vyrgule était en ébullition. *
Sa bouche savait qu'il fallait qu'elle réponde quelque chose mais là haut, le conseil de guerre réuni ne savait plus quel message envoyer aux cordes vocales.

Wohé les occulaires, quel air prend-il ?
-Souriant.
Respectueux ?
-Presque trop, il a incliné la tête deux fois.
Wohé les écoutilles, sur quel ton a-t-il parlé ?
-Sympathique et enjoué.
Wohé la raison, peut-on l'ignorer et reprendre la dispute avec néné pour laquelle on avait préparé une super réponse ?
-Nan, tout le monde nous regarde, on est coincés.
Scrogneugneu...


-Euh...

La bouche de la Vyrgule signifiait son impatience à son organe directionnel. Trouvez moi quelque chose à dire bon sang !
Pendant ce temps, je meuble !


-Messire...Arsène , je suis égalem...

La réponse décidée déboula en référé dans la bouche de Vyrgule qui s'interrompit seule.

-Je..n'ai pas les éléments suffisants pour répondre !

Non mais qu'est ce que c'est que cette phrase à la con, vous serez tous virés ! Rattrapez moi ça !!

-Qui êtes vous ?
Que faites vous ici ?
Mélie vous a-t-elle dérobé quelque part ?
Depuis quand la connaissez vous ?
Avez-vous participé à son crime capillaire ?
Pourquoi vouliez vous faire ma connaissance ?
Voulez-vous rester pour dîner ?


Rah, au secours, tais toi..!

[* Largement inspiré du "Cerveau" de François Perusse]
Arsene_
A l'aise en toute circonstances (bien que l'invention du déodorant soit pour bien plus tard !), il ne se laissa pas démonter par la myriade de questions balancées à la mitraillette par la jumelle de Maxine.
Fidèle à sa réputation de dandy calme en toute circonstance, et afin de ne rien paraître de ses émotions, il lui sourit.

Mais use de la même technique pour ses réponses.


-Je suis son amoureux, son amant, son ami, son chéri, son âme soeur.
- Elle voulait vous retrouver, je l'accompagne. Je ne la lâche pas.
- non.
- depuis quelques mois
- parce que vous êtes sa soeur ?
- volontiers, j'ai faim !


Voilà, ça c'est fait. Nouveau sourire.
Maxine.
Perplexe.

Non mais EH OH ! Haussa-t'elle le ton en posant les mains sur les hanches. Un papillon rouge qui apparaissait sur ses joues, si facilement roses, et l'apparente détermination d'un homme, faute d'une poitrine conséquente, et avec l'apparente détermination des mâles dominants.
Chose qu'elle n'était évidemment pas du tout. D'ailleurs son ton, qui n'était qu'un camouflage grossier de sa timidité, avait tendance à disparaitre derrière balbutiements et tirages au flan.


Heu... Enfin bref. Je voulais juste dire... 'fin vous voyez. Que... Heu... Arsène n'est pas mon amoureux ou mon chéri... hanhan... Heu... Enfin bref. Lui et moi on... Souvent. Et c'est heu... Biien.

Courage, fuyons !

ENFIN BREF.

Quiconque connaissait Néné savait que la monogamie, pour cette pourtant toute jeune -et banale- fille, était concept quasi monacal. Si l'oncle avait tenté de lui expliquer le bien et le mal, comme il était coutume dans toutes les éducations de catéchisme à un moment ou un autre, pour Néné tout ça n'était que la vague idée de ce qu'il fallait faire, si tant est qu'on voulait ressembler à un saint. Vivre frustré, mais divin, bon, dans le droit chemin.
Et elle ne le voulait pas, Dieu merci.
Elle avait peut être un peu profité de son adolescence pour visiter quelques roulottes sans sa sœur, et/ou quelques villages aux alentours, pas énormément non plus mais assez pour que, sitôt qu'Arsène avait dit "son amoureux", aka l'unique, le seul, Vyrgule puisse être étonné. Remettre les pendules à l'heure s'imposait aussi.


Et BREF. C'est pas mon chéri au sens "Chériiiii!" c'est mon chéri au sens... Tu vois quel sens? Au sens moitié de moi. Au sens tout de moi, je lui donne, sans restriction, je lui donne tout parce que de toute façon je vis déjà par lui, avec lui, toujours, rien que ça. Mais de là à utiliser ces synonymes débiles... Vraiment Arsène tu as de ces idées... Je suis pas ton amoureuse, on a plus trois ans, FRANCHEMENT. Tu sais Vyrgule, je l'ai trouvé au bord du chemin il avait l'air seul, plein de puces, il m'a fait pitié, je me suis occupée de lui. Il me tient chaud la nuit, il ronronne quand je lui caresse le

On mange quoi ce soir ?
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