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[RP]D'un trop pleins de Rat à un Rat d'eau !

Niark_de_ratspoutine
[Fin de journée, Vannes]

D'une fin de journée, et surtout d'une petite pause dans son ancienne ville de Vannes, voila le Rat de retour à Vannes, profitant d'un moment de solitude pour profiter de sa soirée.
Et oui, pas de fille en vue, pas de travail en perspective, et sa jambe fraîchement remise qui ne boitille presque plus. C'est tout de même un brin boiteux et canne à la main que notre Rat blond se promène dans les rues, essayant de trouver de quoi occuper pleinement sa soirée et surtout passer du bon temps.
Que faire quand on ce trouve à Vannes ?
Longue réflexion d'un rat toujours boiteux, quoi que longue n'est pas le mot exacte,c'est que, à Vannes, il y a deux choses à faire pour s'amuser, le bordel et le chouchen... à défaut de calva !

Le soleil ce couchant au loin, il était bien l'heure pour Niark d'aller se réchauffer entre les cuisses d'une jolie catin !! Ou tout du moins, de la plus jolie qu'il puisse trouver, et pour ce faire, qu'une adresse fiable... Le bordel de la porte rouge.
C'est donc dans cette direction que le Rat se dirigea, pensant doucement à une certaine Duchesse, celle si enfermée chez les nonnes, ou dans son bureau, ou dans une cave le foie trop pleins de chouchen, ou intoxiqué au calva... Pour ainsi dire, il en savait foutrement rien. Qu'était devenu Ana ?! Question qu'il se posait depuis un petit moment, mais bon, étant bien entouré en général, si il lui était arrivé quoi que ce soit, le Rat en aurait entendu parlé, au pire par une annonce public.
Donc pas de repos pour les catins, et sus aux cuissots !

Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche et voile le Rat qui passe le pas de la porte, s'introduisant dans une atmosphère enfumé, bruyante et malodorante, quoi que... doux mélange de sueur, de parfum bas de gamme éventé et d'alcool, ni agréable ni désagréable, mais présageant une bonne soirée.
Premier réflexe, le rat jeta quelques deniers à la grosse guenon Radegonde qui s'empresse de servir la choppe du Rat d'un liquide plus que suspect, mais pas moins alcoolisée.
D'une choppe à l'autre, le Rat passe en revu les différentes filles disponible, de la grosse Radegonde qu'il élimine bizarrement rapidement, puis d'une sorte de squelette sur pattes, que le Rat élimine aussi vite, c'est qu'une femme doit avoir de la chaire et une certaine fraîcheur pour que la gourmandise soit appétissante.
Les choppes s'enfilent plus vite que les femmes, et le Rat commence à sentir son estomac se gonfler, signe d'une envie pressente et d'une petite pause dans la boisson pour profiter d'un goûté.

Se levant, le voila qui empoigne une plus toute jeune mais encore appétissante femme et l’entraîne dans les étages direction la chambre.
Un signe à la catin de se mettre en place !


- Faut que j'pisse et j'arrive !!

Alors que la catin ce déshabille doucement, le Rat vide son trop pleins, visant du mieux qu'il peut le pot de chambre, pas tout à fait vidé, qui traîne dans un coin de la pièce.
Goutte goutte et le voila qui se retourne sans même prendre le temps de ranger l'engin, et que la besogne comment !!
Niark_de_ratspoutine
[Quelque temps plus tard, dans la chambre d'un bordel]


La besogne avait durée un petit instant, avec ce genre de femme, pas de chichi pas de chacha, aucune tendresse dans les gestes mais la reproduction animal d'une mélodie bien souvent pratiqué.
Pas qu'il aimait ça le Rat, mais à défaut d'une nuit de véritable amour,une nuit de bestialité suffirait amplement, et puis... Il était sur la route pour retrouver sa Duchesse à Rohan avec qui l'amour était de mise, bien que la bestialité n'était pas nom plus à mettre de côté. Contre certaine femme mieux vaut avoir de quoi se défendre.
Le corps en sueur il se dégagea des cuisses et se leva, prenant l'air et se dégageant de l'odeur envoûtante de la catin, entrepris de faire un semblant de toilette. A grand coup d'eau froide les preuves d'une nuit au bordel furent balayées, car ce qui ce passe au bordel reste au bordel, voir même dans la chambre.
C'est donc tout rafraîchis que le Rat sorti quelques écus de sa bourse pour les jeter sur le lit, aux côtés de la femme d'un instant qui se rhabillant, pensait déjà au prochain client.


[ Dans Vannes ]

Sans un mot aucun il sorti de la chambre puis du bordel, respirant l'air iodé de la mer, l'esprit léger et le corps flottant.
L'heure était maintenant à la boisson et sans retenu aucune cette fois si, et qui sait... Peut être reviendra t'il plus tard au bordel, c'est que mine de rien, ça fait du bien !
C'est donc vers la taverne que le Rat se dirigea, écumant les ruelles sombre de Vannes longtemps arpenter. Il savait ou aller, toujours le même lieu, toujours la même taverne.
C'est donc cette même taverne dans la quelle le Rat s'introduit en cette soirée de débauche.
L'ambiance était de mise, comme on peux l'attendre d'une taverne de ville portuaire, des marins d'un peu partout chantaient dans des langues pas toujours connu, et l'alcool coulait à flot.
Parfait lieu pour boire et s'amuser !

S'installant dans un coin, le Rat commanda une bouteille de prune pour embrumer son esprit, jaugeant un premier temps les personnes présente, marin, artisans de toute sorte, un jeune garçon attira son attention, jeune, la peau mâte et l'habit riche et usé. Plus loin, des joueurs de dés, pariant à grand coup d'écus et de dents en or une fois les premier écoulés !
M'enfin, une fois la bouteille entre les mains, son attention se reporta sur la boisson qu'il entrepris de faire glisser dans son gosier à grand coup.
Inao_juan
Dans la taverne l'ambiance était de mise, des vieux, des jeunes, de ces gens qui s'appel Bretons, de cette peuplade barbare qui ce dit non français, de ces êtres païens vénérant de drôles de divinités, comme Gaya !
C'était au milieu de Breton, de soûlerie et d'argent passant de mains en mains, à force de jeux, que le jeune Inao-Juan se trouvait.
Du haut de ses treize ou douze ans, le jeune De Ozta se faisait discret, et puis avec sa peau mate et son air peu commode, du en parti à la balafre qui déformait son visage de la lèvre au nez, il préférait ne pas faire de vague... Et mine de rien il était pas très costaux le petit.
En attente d'une cousine en voyage pour venir le chercher, le jeune Inao passait son temps dans les rues de Vannes la journée et dans les tavernes le soir, essayant tant bien que mal de comprendre cette langue barbare pratiqué dans ce Duché, bien sur certain parlait le français, d'autre entre deux phrase de breton arrivaient à caser un peu de français, mais pour l'espagnole c'était pas bien face à suivre...

Mais bon, même jeune, il aimait déjà les liqueurs, et le dit Chouchen, n'avait pas son pareil pour lui faire tourner la tête. D'un nectar sucré il s’enivrait doucement, sans pour autant perdre la raison, car comme son papa disait "Ta première arme c'est ton esprit, ta deuxième tes mains". Donc l'alcool c'était bon, mais avec modération !! Mais boire ou tout du moins faire croire aux autres qu'on bois beaucoup ouvre une multitude de possibilités. C'est d'ailleurs ce que le jeune Inao allait découvrir très vite avec l'entré dans la taverne d'un grand blond boiteux.

Mine de rien, le regard de l'espagnol se porta sur l'homme qui s'installait tout seul dans un coin pour boire, et sa posture présageait un passif de soirée déjà alcoolisé.
Quelques dizaines de minutes passèrent sans que rien de particulier ne ce passe, puis le grand homme se leva de sa place pour rejoindre les joueurs de dés non loin du jeune homme.
Curieux celui si regarda la scène, essayant de comprendre le jeu, et d'analyser la façon de jouer des adultes.
Un jeu simple, tirer les dés, parier, et gagner ou perdre. Si le jeune homme comprenait bien, chacun des joueurs lançaient les dès l'un après l'autre, misant sur le résultat du lancé de son adversaire, des doubles, des triples, des simples, des totaux etc...
Un jeu pas très dur à comprendre, mais qui devait être bien hasardeux quand même...
Mais comme disait son papa, " La chance souris aux audacieux, mais si tu peux, tourne la chance en ta faveurs".
Curieux il aurait bien joué le jeune homme, mais sans oser demander, il resta donc à côtés des joueurs, regardant leurs façon de jouer, de parier, remarquant par si par la des récurrences, des stratégies plus ou moins basé sur une logique qui lui échappait totalement.
En tout cas, le grand blond n'était pas à plaindre, moins alcoolisé que ses adversaires, le jeu lui était plutôt facile. Mais pour combien de temps ? Jamais sa main ne quittait la bouteille de tous le jeu.

Au bout d'une heure, le jeune Inao se détacha du jeu, mais alors qu'il allait voir ailleurs ce qui pouvait se passer, une main lui saisi le bras, ce qui eu pour premier effet de le terroriser ! Que lui voulait on ? On allait peut être le voler ? Non non !!
En se retournait il reconnu le grand blond qui le tenait.


- T'veux jouer gamin ? J'ai plus*hips* d'parten'airs !!

Respirant pour se remettre de ses émotions le jeune espagnol accepta et pris place en face d'un grand blond franchement éméché aux gestes maladroit. D'un signe de tête il remercia le personnage qui lui offrait à boire. Pas confiance, jamais faire confiance, toujours méfiant, le jeune homme lui signifia qu'il avait encore à boire.
Au blond de reprendre :


- T'sais jouer l'gosse ?

En une heure il avait eu le temps de comprendre le gamin !!

- oûi messires yé sait youé !!

L'oeil du blond se fit rieur, il devait prendre le jeune homme pour un pigeon, ce qui était peut être le cas, mais en tout cas, ce jeune homme était bien plus sobre que lui !!
Le jeu commença donc, chacun tirant les dés l'un après l'autre, pariant sur la combinaison de l'adversaire, de petit paris pour commencer, les écus passant de mains en mains rapidement.
Des combinaisons de dés s’enchaînaient, et les boissons diminuaient, plus vite d'un côté que de l'autre, bien plus vite.
Et pour tout dire, le jeune Inao s'en sortait très bien à ce petit jeu, il avait déjà doublé sa petites mise de dépars, récupérant sur les échecs de son adversaire et sur son bon sens.
Doucement le gout du jeu lui monta à la tête !

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Niark_de_ratspoutine
Une fois la lassitude présente, c'est que boire tout seul au bout d'un moment c'est chiant il faut l'avouer, le Rat se leva, bouteille à la main, sous pesant sa bourse pleine de l'autre pour juger de combien d'écus il pouvait bien avoir pour parier. A vu de nez, ou plutôt de doigts, un bon millier d'écus devait se trouver la, sous forme de mandat et d'écus sonnant et trébuchant, c'est que le Rat n'aime pas trop laisser ses écus loin de lui, et donc... Bien souvent, et peut être même dangereusement, il en avait toujours une bonne parti sur lui ! Le reste se trouvant bien gardé dans un lieu connu de lui seul, et gérer par une personne de confiance.
M'enfin, il avait donc largement de quoi jouer aux dés, et c'est ce qu'il fit avec grand plaisir, profitant d'un moment de lucidité passager pour se rendre compte que les autres joueurs étaient bien plus amochés que lui par l'alcool, une chance à prendre à pleins bras.

S'installant à la table, le rat salua les joueurs et en guise d'invitation, il posa une petite colonne d'écus devant lui. Pas besoin de mots, pas besoin de chichi, seul les écus compte dans ce genre de situation.
Le jeu commença donc, le Rat pariait de bon coeur, ou jetait les dès avec plaisir, voyant doucement quelques un de ses écus le quitter pour revenir plus nombreux.
Tout en jouant sa bouteille se vidait, ainsi que les choppes de ses amis d'un jeu, de ses généreux donateur d'une soirée. Mais du coin de l'oeil il remarqua un jeune garçon, le même que vue plus tôt dans la soirée, le jeunot regardait le jeu, il apprenait, d'un autre coup d'oeil le Rat remarqua une petite bourse à la ceinture du jeune homme, bourse qui devait être bien remplis à n'en pas douter... Tout en se disant que ce jeune homme était bien inconscient de montrer à tous ses économie, le Rat retourna à son jeu.

Petit à petit les joueurs quittaient la table, soit ruiné, soit trop ivre pour continuer à jouer, soit les deux...
Très vite, le Rat fini tout seul, sa soif du jeu non assouvie. Et surtout, sa soif d'écus l'appelant, une cible de chois se fit très net dans son esprit, surement une des rares idées net du moment. Un jeune homme, à l'air riche, ne sachant surement pas jouer, un pigeon parfait.
Le petit lui tournait le dos, et pour l'appeler le Rat l'attrapa par le bras, et c'est un jeune homme terrorisé qui se tourna vers lui.
Une rapide invitation à le rejoindre, dans un baragouinage de poch'tron.
Doucement le jeunot s'installa et le jeu commença.

Des coups gagnés, des coups perdu, dans un premier temps le Rat pensa, du peux qu'il pouvait penser, que le jeu suivait son cours normal.
Mais bien vite, les écus ramassé se firent bien moins nombreux que les écus mis en jeu et la pile qui se trouvait devant lui, au allure de château en début de parti, ressemblait plus qu'à une pleine des plus plate...
La moitié de sa fortune de poche venait de passer entre les mains d'un gamin ! Un simple gamin, un amateur...
Le sang du Rat ne fit qu'un tour dans ses veines et c'est plus énervé que jamais qu'il ressorti le reste de ses écus pour les mettre en jeu, bien décidé à récupérer ses mises.
C'est pas un gamin qui allait lui chiper ses écus... Alors la ça non !!


- Saloprie d'gosse*hips*, j'relanc*hips* la mise de... Comptant ses écus rapidement, puis poussant le tout sur la table ! D'tout ça *hips* !

Le jeu était favorable au gosse, et la chance ça tourne et c'est maintenant que ça tournerait !
Mais encore une fois, l'erreur du Rat lui coûta cher, et ses écus passèrent encore entre les mains du jeune espagnol.
Jetant un coup d'oeil dans sa bourse vide, le pauvre Raton constata qu'il n'avait plus rien à parier pour la soirée... Ses écus y étant déjà passé, ses mandats déjà entre les mains du garçon et signé du Rat comme preuve du lègue
Pestant, enrageant de voir la mine plutôt fier du jeune homme, il se pencha sur la table.


- Qu'es ce qu'tu veux gamin pour continuer l'jeu !!

Ne décrochant pas de l'idée qu'il avait encore une chance de regagner sa mise, il était prêt à tout mettre en jeu !!
Le regard essaya de ce faire dur, alors que l'oeil se faisait vitreux et la bouche pâteuse, et d'un coup de chouchen il hydrata tout ça alors que le jeune garçon lui expliqua sa situation.


- Ma yé ma coûsine qui dois vénir mé chercher ici !! Information appris la veille ! Yé voudré ûne garanti dé laissé passés, vous garant dé ma coûsine et sa garde, et yé veux ûne garanti pour lé bateau qui va vénir nous chercher !!Sortant du vélin et une plume ainsi qu'une pierre d'encre de sa sacoche et les tendant au Rat !Et y'en plous yé veux votre mantel, car yé froid chez vous !

Le Rat réfléchit un petit instant, mais sa fortune était en jeu, perdu bêtement en quelques heures de jeu, car bien que le temps passait lentement durant le jeu, c'est bien des heures qui étaient passé et la taverne c'était vidé doucement.
Tout pour ses écus, il ferait tout !!
Prenant la plume, l'encre et le vélin, le Rat griffonna dans un premier temps, une reconnaissance comme quoi il serait garant pour la cousine du gamin.
D'un signe de tête il lui demanda le nom de la cousine, que le jeune homme s'empressa d'épeuler sans oublier les titres et tout !


Citation:

A vous prévôt du moment,
Salut,

Moi, Niark de Ratspoutine*rature*
Je me porte.....*rature* garant pour sa grâce Elianor de Vergy, duchesse de Bellesme et autres titres, et pour sa garde*rature* personnelle.
Par mon honneur je me porte garant que tant qu'ils seront sur le sol Breton, ils*rature* se comporteront convenablement envers la terre de Bretagne et ne commenterons aucun actes répréhensibles.

Fait le 8 janvier 1461,
A Vannes



Il tendit le plis au jeune homme, assez pour qu'il puisse le lire avant de le cacheté !!
Puis encore un plis à griffonner et il serait libéré de ce fardeau et pourrait rejouer et surtout regagner ses écus durement gagné durant sa vie... Comme quoi avec l'âge on en devient pas plus sage !


Citation:
A vous chef de port, Amiral, ou autre du moment,
Voir à vous Duc de Bretagne d'un temps,
Salut !

Moi Niark de Ratspoutine,

Je me porte garant du navire qui devra venir chercher sa Grâce Elianor de Vergy, Duchesse de Bellesme et autres titres, ainsi que son cousin Inao-Juan de Ozta. Je me porte garant que durant sa présence en mer Bretonne et à l'intérieur du port d'accueil, rien ne sera tenté pour nuire à la Bretagne, à son intégrité et son indépendance. Je garanti que le but de sa venu est uniquement inspiré par le désir de venir chercher ces personnes et leurs groupe.

Fait le 8 janvier 1461,
A Vannes



La tendant au jeune homme pour qu'il puisse lire et la cacheta ! Maintenant il fallait encore que ce jeune homme les gagnes... Mais le Rat comptait bien lui faire payer cher et récupérer ses écus coûte que coûte, sa chance finirait bien par tourner bon dieu.
Inao_juan
Le jeu était lancé et les écus commençaient sérieusement à s’agglutiner devant le jeune homme. Des amas de pièces en cascade lui bouchaient presque la vue, alors que à côté un petit tas de mandats, simple feuille de papier trônait fièrement, attendant simplement d'être reprise par un usurier en échange d'or et d'argent.
En tout cas, tout allait pour le mieux dans le meilleurs des mondes pour le jeune Inoa, fortune lui souriait et s'ajoutait à la rondelettes sommes de l'héritage de papa, héritage sous forme de mandat bien sur, comme ça, même en cas de brigandage, avec de la chance le brigand ne saurait lire, et donc brûlerait les papiers. Seul soucis, cela obligerait à Inao de retourner en Navarre récupérer les écus à la banque...

Tout content Inao continuait son petit char, menant par le bout du nez un blond Breton bien alcoolisé, le laissant gagner quelques pièces pour lui piquer le double en échange. Papa lui avait toujours dit "La trahison passe par la confiance", ici on ne pouvait pas tellement parler de trahison, mais l'idée était la même. Mettre en confiance pour mieux arnaquer, voila tout un art que le jeune homme aimait à s'essayer malgré son jeune âge. Mais bon, surement que sans l'alcool, il n'y serait pas arrivé, ce n'est qu'un enfant !

Plus un écus en poche du blond, et le voila qui n'abandonne pas, essayant par tous les moyens de trouver de quoi miser, espérant surement dans une lueur d'espoir, que la chance tourne une bonne fois pour toute, mais noyant ses soucis d'un soir dans une grande quantité d'alcool qu'il fallait maintenant à Inao de payer.
Il lui demanda ce que le jeune voulait pour continuer à jouer... Question importante, à ne pas prendre à la légère, puis se rappelant l'arrivé de sa cousine et du navire qui doit venir les chercher, le jeune homme demanda une reconnaissance de garantie.
Le nom du blond servira de garantie pour sa cousine et le navire, et puis... Pour que ce ne soit pas si simple, il rajouta le mantel.
Bref instant d'hésitation et le blond accepta, rédigeant sous les yeux d'Inao les reconnaissances, signé du nom de "Niark de Ratspoutine", au moins il connaissait le nom de la personne dépouillé maintenant.

- Ma yé plou qu'a gagné toût ça alors sénior !!

Le sourire amusé, un brin moqueur, l'effet recherché fût de la parti et le blond s’énerva, pariant sans réfléchir, cent écus pour une reconnaissance... Dans un premier temps, le blond du nom de Niark, regagna ses cents écus, l'air fier de lui, puis ce fut au tour du jeune homme de parier, une rapide analyse des coups sorti récemment, mais préférant ne pas prendre de risque, il paria un manque*, misant 100 écus.
Niark souleva le gobelet de jeu, libérant un trois, un quatre et un deux.
Et c'est tout sourire que le jeune homme récupéra ses 100 plus les 100 précédemment perdu.
Le jeu continua comme cela un petit moment, perdant, gagnant, quelques écus passaient de mains en mains, alors que petit à petit les garanties revenait entre les mains du jeune Espagnol.
Pour finir, le blond fini sans mantel, sans écus, sans garanties, plus rien à parier mise à part ses bottes, ses braies et ses bas...


- Ma ! Si vous lé voulez, yaccepte qué vous pariez vos habits !

La voix était plutôt amusé, mais la réaction ne le fut pas du tout. Se levant le blond chancela un peu avant de pointer son poing en direction du jeune homme.

- T'paye*hips* rien pour attendre*hips* saloprie d'espingouin !!

Mais l'appel de la nature, bien que parfois secondaire, ne peux jamais être contenu bien longtemps, et le blond fut vite obligé d'aller satisfaire une envie pressante.
Et puis, il n'avait plus rien à perdre ici, il préférait partir avant de regretter ses actes, le réveil allait déjà être assez dur comme ça à n'en pas douter.
C'est sans un mot, l'oeil mauvais qu'il sorti de la taverne avec les quelques frusques qui lui restaient sur le dos.
Inao lui, ramassait ses écus, rangeait ses papiers dans sa besace.
Mais jamais trop prudent, le jeune homme préféra prendre une chambre dans à l'étage pour cette nuit, plutôt que de parcourir les ruelles sombres de nuit, les poches pleines d'écus fraîchement gagné.
Payant grassement une chambre et promettant un autre payement pour le lendemain, le jeune homme s'offrit de la sorte la sécurité pour la nuit.


*total des trois dés entre 4 et 10
--Ano_nyme
Sa vie nocturne la brune la passait trainant dans les ruelles malfamées de Vannes sillonant de taverne en taverne à la recherche de celui ou celle qui souhaitait partager son appétit du jeu. Petite joueuse elle pouvait perdre ou gagner une petite fortune par soir.
Alors qu'elle allait passer la porte d'une auberge, elle fut bousculée par un grand blond, épaules rentrées, tête basse qui en sortait en grommelant.


Oh là !!! On fait un peu attention l'ami !!!

Elle porta son regard vers lui, il avait une certaine prestance malgré tout mais son regard était celui d'un homme ayant perdu sa dignité.

Un problème sire ??? J'peux vous venir en aide ?
Anastriana
Pendant ce temps, à Rohan, Ana se remettait d'une crise de goutte. Un mal terrible, trahissant son âge. Mais comme Ana a une fierté et un amour-propre inébranlables, elle avait préféré se planquer dans son château, en faisant dire à son intendant à quiconque la demandait, qu'elle était submergée de travail, avec tous les papiers administratifs à remplir pour le fisc en cette fin d'année. Elle devait clôturer ses comptes, faire le bilan de la trésorerie du duché, établir les résultats de l'élevage de Coëtlogon, mettre à jour les entrées et sorties financières des Pennher ar Lug... Autant dire que si la crise de goutte la clouait dans sa chambre, le travail était malgré tout réel et gigantesque.

Un cataplasme chaud sur ses genoux douloureux pris d'une gonarthrose aigüe, la Walsh-Montfort pose sa plume entre deux lignes d'écriture et regarde par la fenêtre. La vie sociale lui manque un peu, mais surtout, l'absence de Niark, son rat-doré, alourdissait son coeur. Il avait été le premier a qui elle avait fait refuser toute entrée, ne souhaitant surtout pas qu'il la voit aussi diminuée. Elle savait la crise passagère, il lui fallait être patient, mais elle ne pouvait se résoudre à lui dire la vérité. Lui, jeune, plein de fougue et d'entrain, elle ne souhaitait pas qu'il puisse un jour la voir ainsi.

Le fait est que les nombreuses blessures reçues en duel, ou en combat durant les guerres, et la ponte de ses quatre enfants naturels, ont fait vieillir prématurément certaines parties de son corps, et si Ana reste une femme à l'allure fraiche, vaillante, et solide, certaines difficultées temporaires peuvent apparaitre. Difficultées qui sans nul doute, risquaient de ne pas s'améliorer avec le temps.

Enfin pour l'instant son esprit vagabonde au-dela de la fenêtre, au-dela de l'horizon de ce ciel gris bien morne, pour se réchauffer auprès de son rat, qui devait bien s'attrister de devoir attendre qu'elle sorte de son trou. Que faisait-il? Courait-il la gueuse pour se satisfaire intimement? Arpentait-il les routes étrangères pour se satisfaire financièrement? Ana songeait à toutes les possibilitées, et s'inquiétait même un peu pour lui.

Enfin, son calvaire était en train de prendre fin, et très bientôt, elle pourrait le retrouver, pour pouvoir vivre une belle dispute suivie d'une magnifique réconciliation. Et c'est en souriant, en pensant à la-dite réconciliation, qu'Ana reprend sa plume, après avoir retrouvé un peu d'énergie positive en pensant à l'être aimé.

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Niark_de_ratspoutine
[ Dans le port de Vannes y a des marins qui dorment ]


A la sorti de la taverne le Rat bouscula une personne, sans y prendre gare et surtout se contre fichant de la chose, il avait bien plus important à l'esprit le bougre et surtout très énervé !

- Y a pô d'problème occupez vous d'vot' cul !!

Tout juste sorti de la taverne porte malheur, le Rat était dans tout ses états, plus un écus en poche, pas même un petit mandat à échanger contre de l'or, et son mantel richement orné ne trouvait plus place sur ses épaules, mais sur celles, trop petites, d'un jeune homme espagnol agaçant, et à n'en pas douter, menteur et tricheur jusqu'au bout des ongles. C'était un fait, il n'avait pas pu perdre autant sans que l'autre ne triche, non non, impossible, pas bête le Rat, il a du flaire pour ces choses la, et pour bien d'autre.
Bien décidé à retourné à la taverne une fois son envie pressante satisfaite, il comptait bien prendre le jeune homme par surprise et lui faire avouer son méfait, quitte à lui faire cracher quelques dents pour ça !
Non mais, pour qui l'avait il pris ? Pour le premier des pigeons ? Le roi des guignols ? Un troufions pas fini ?
Les choses ne se passeraient pas comme ça, et il allait tout faire pour que justice se face de bonne manières.

Mais avant tout cela, il lui fallait vider sa vessie qui commençait à crier à l'aide.
La taverne donnait sur le port, et plutôt soigneux de l'hygiène public, quand il le peut, le Rat allait en profiter pour uriner du haut d'un ponton directement dans la baie. Et puis, se vider la vessie tout en profitant du bon air marin ne pouvait pas lui faire de mal dans l'état dans le quel il se trouvait.
Zigzagant dans le port en direction de la mer, la brise d'un soir d'hiver lui gelait les extrémité et le corps tout entier, sa simple petite chemise ne suffisait pas à protéger son corps des attaques de mère nature.
Par deux voir trois, voir quatre, voir même plus de fois, le Rat manqua de tomber à la renverse, son corps difficilement contrôlable et le surplus d'alcool rendant ses gestes vagues et son corps plus lourd que la normal.
Fort heureusement pour lui, il arriva à bon port, surplombant la baie du ponton, respirant un bon bol d'air frais, tout en se dépêchant de défaire ses braies pour assouvir son besoin. Celles si glissèrent le long de ses jambes, et le Rat commença à uriner dans l'eau doucement, les yeux rivé vers le lointain vide.
Petit à petit la vessie se vida et le jet se rapprocha de ses pieds... D'un malheureux faut mouvement, il essaya de ce déplacer pour éviter les éclaboussure, mais manque de chance, oubliant les braies tombées bien bas, ses pieds prisonnier de l'habit s’emmêlèrent le faisant basculer tête la premier du haut du ponton.
Juste le temps d'un :


- Puta... *PLOUF*

Le Rat fini à l'eau, les bras battant pour essayer de se maintenir à la surface, mais l'alcool, les bottes, les braies lui bloquant les jambes, et surtout ses gestes décousu, son esprit embrumé que même l'eau gelée du port ne su réveiller, firent que le Rat coula à pique dans les profondeurs.
Combatif, hurlant sous l'eau, rien n'y fit, la lueur de la lune s'assombrissant au fur et à mesure que le corps se rapprochait du fond marin.
Puis au bout de quelques instant, quelques minutes, voir même quelques secondes qui parurent des heures pour le Rat, le froid eu raison de lui, endormant son corps et son esprit dans un doux sommeil.
Comme on avait pu lui raconter, comme seul les morts pourraient vous dire si c'est vrai, sa vie défila en vitesse rapide devant ses yeux, une vie bien remplis, mais quelques peux redondante la vie...
Seule les images de quelques personnes se figèrent en lui au milieu de ses multiples aventures à travers le Royaume de France, d'Angleterre et de Bretagne, de son première amour Idalina, de Mél, et de son arrivé en Bretagne pour un nouveau dépars. Et qui dit nouveau dépars, dit femme, et qui dit première Bretonne, premier essaie raté dit Margot, si enfer il existait, rien que pour ce qu'il avait pu lui faire, sur qu'il y finirait. Et puis dans tout ça, il y avait eu une autre, une Duchesse, une Rousse, une Archidruidesse, avec qui il avait presque faillie se marier, pour qui il avait rejoins la famille des "Aristomachin", mais donc la nature fragile l'avait fait fuir, sa petite Chimera.
Une multitude d'images passait devant lui, ses histoires en tavernes avec Pelotine mettant fin à leurs projet de conquête du monde, d'elle reine et de lui roi...
Petit à petit le vieux Rat vie l'image d'une autre, une de plus, une pas commode, une pas commune, une jeune fille dont il aurait pu être le père, d'un amour, d'une tendresse platonique, mais un triste jeune fille pour son âge, l'image de Maewenn !!

Mais dans son esprit de plus en plus sombre, le défilement s'arrêta sur deux images, les plus chère à son coeur, d'un côté un amour, de l'autre un amour, d'un côté une femme, vieille presque croulante comme lui, de l'autre une fraîche jeune fille fatigante et épuisante. D'un côté une femme comme lui, de l'autre une fille de lui... Quand l'amour se retrouve en même temps que la famille.
Une pensé pour sa fille Airina, une pensée pour sa vieille Ana.

Quoi que dernière pensé pour elles ? Pas sur...
L'obscurité ce fait,
Ses yeux se ferme,
Le froid l'endors,
Et son esprit se dit,

"Et merd... !"


Sur cette mort bien kitch made in Cabrel, je laisse libre à qui le désir, sous forme de PJ ou PS de continuer le rp comme bon vous plais, si vous voulez retrouver le corps, ou en faire ce que vous désirez.
Je vous souhaite une très bonne année 2013 et bon jeu à tous.
Jd Niark
--Ano_nyme
Non mais !!! Allez crever l'alcolo !!! Et allez en enfer !!!

La brune maugréait de la politesse de cet homme. La prochaine fois elle ferait mieux de ne pas s'occuper des autres.
Elle le suivit du regard pour ne point râter une potentielle chute de l'ivrogne celà lui aurait bien fait rire.
La silhouette de l'homme s'éloigna vers le ponton. Sans doute un marin en mal de sirène qui chante.
Ou alors tout simplement rejeter son repas du soir et ainsi régaler les petits poissons.
Allez savoir, mais la brune n'avait aucune envie de voir. Elle jeta un dernier regard alors que la silhouette s'était arrêtée au bord et d'un seul coup l'ombre disparut.


Non mais je rêve !!! Ce n'est pas possible !!! Il est tombé le bougre !!!

Sans perdre plus de temps à réaliser que l'homme était tombé elle courut vers lui jusqu'à arriver à l'endroit de la chute.

Ohéééé !! Où êtes vous ???

Cherchant un peu de ci delà elle regarda finalement dans l'eau. Et là son coeur se mit à battre lorsqu'elle vit une botte qui flottait.

Oh le C.. !! C'est pas vrai !!!

Elle courut à l'auberge du port pour demander de l'aide.

J'AI BESOIN D'AIDE !!! UN HOMME EST TOMBE A L'EAU !!!!!! VIIIITE !!!!!!
Vannetais
Une habituée de l'auberge entra en trombe dans l'établissement.
Affolée cette brune appelait à l'aide hurlant la chute d'un homme à l'eau.
Un attroupement de clients surpris de la nouvelle, sortit pour se diriger là où la femme leur guida.
Des torches furent allumées, l'obscurité n'aidant pas, les recherches furent longues et laborieuses.
Ce ne fut qu'à l'aube aux premières heures de la journée qu'un corps fut retrouvé flottant coincé dans une digue.
Repêché, le corps inerte était bien celui dont la brune avait vu tomber la veille.
Il était d'un âge certain, blond et ne portait que le minimum sur lui.
Aucune identité lui fut attribué.
Le corps sans vie fut amené chez un médecin qui confirma sa mort par noyade.
Les recherches d'une possible famille se mit en place.
Anastriana
Ana pendant ce temps, était en route vers Vannes, pour y retrouver après un petit mois passé à se remettre de sa crise, son rat. Fini pour lui de profiter de cette relative liberté, et de fouiner son museau, qu'il a de fort joli, dans des endroits de déprave. Et puis il y avait du travail, une liste ducale qu'elle souhaitait monter, et bien sûr elle le souhaitait à ses côtés pour cette nouvelle aventure. Ils en avaient déjà discuté, et elle avait hâte de vivre cela avec lui.

Elle avait surtout hâte qu'il la réchauffe la nuit, parce que l'hiver avait apporté son lot de frimas qui vous glaçaient et vous auraient presque rendu une Ana frigide. Non mais c'est un monde quand même! Et puis après tout, n'est-il pas le gardien du sommeil de ses nuits?

Histoire de refaire de l'exercice, elle est juchée sur l'ombrageux Bairdéir, qui lui aussi connait quelques périodes de rhumatismes. Néanmoins, pour l'heure, les deux anciens combattants ne ressentent plus aucune douleur, et le galop effreiné qu'ils s'offrent entre Rohan et Vannes témoigne de cette envie de continuer à dire à tous ceux qui les entourent et les traitent de croulants : allez tous au sans-nom! D'ailleurs, sans doute que la liste d'Ana aux ducales en a étonné plus d'un, pourtant elle mûrissait cette décision depuis de longs mois, et son retour n'était pas un fait du hasard, ou un coup de tête.

Alors qu'au loin Vannes la blanche s'annonce, et qu'il doit lui rester deux ou trois heures de monte selon le rythme de marche, elle ressent un étourdissement soudain. Une impression. Un mauvais augure. Quelque chose frappe son coeur, avec insistance, et la déstabilise. L'étalon, ressentant le trouble de sa cavalière, passe au trot, avant de prendre le pas. Ana lui flâte l'encolure pour le remercier, mais l'impression demeurt. Il se passe quelque chose. Ce n'est pas la première fois, que ce sentiment l'étreint. Elle le connait bien, il lui vrilla le coeur voila quelques années... Relevant lentemement sa tête vers l'ouest, le visage figé par une angoisse qu'elle préfère ignorer, elle resserre ses doigts tremblants sur ses rênes, et talonne Bairdéir pour qu'il reprenne sa course.

Au-dedans d'elle, deux sentiments la torturent, la peur, et la raison. Le premier est d'autant plus fort en elle, qu'il est familier et fut déjà le précédent d'une terrible perte, et le second lui intime l'ordre de garder un esprit rationnel et de ne pas écouter ce qui n'est sans doute qu'un étourdissement dû à ce long mois resté sans activité physique.

Deux heures plus tard, on entend aux portes de Vannes le claquement sonore des pas de Bairdéir entrant au trot dans l'enceinte de la ville. Ana se dirige droit vers le bordel de la porte rouge. Non pas qu'elle pense réellement son rat dépravé, mais il est néanmoins un homme. Un homme sain, selon Ana, ne reste pas un mois entier sans la tendresse d'une femme, car il reste un homme. Quelque part, l'infidélité est un gage de virilité. Oui, Ana, a des pensées très obscures sur le sujet, que personnellement je ne partage pas, mais qui se fout de mon avis hein? Surtout pas elle, et surtout pas Niark.
Sautant à bas de l'animal prestement, jetant les rênes à un valet d'écurie sans songer que Bairdéir risquait de le mettre en pièces, elle ouvre la porte du bordel à grande volée, et cherche des yeux la matronne des lieux. Niark est rapidement décrit, de pied en cap, et on lui confirme qu'il est bien passé ici, un peu plus tôt en fin de journée. Puis on lui fait comprendre qu'une dame de sa dignité ferait mieux de quitter rapidement les lieux, pour conserver son honneur, et qu'une porte à l'arrière était destiné à une certaine clientèle, blablabla... Ana n'en a cure, et ressort par la même porte qu'à son arrivée. Juste à temps pour récupérer le contrôle de son étalon qui commençait à sérieusement terroriser l'homme dans les mains de qui les rênes de la monture avaient aterri.

Tête à droite, tête à gauche, nerveuse et d'humeur noire, Ana cible alors la taverne dans laquelle elle lui avait donné rendez-vous. Une taverne plus à l'intérieur de la ville, éloignée du port. Prenant cette fois le temps de laisser elle-même Bairdéir aux écuries, de le desseller, et de le bouchonner afin qu'il n'attrape pas froid par cette sueur glanée pendant leur course folle, elle rentre dans l'établissement, et demande des informations sur l'homme qu'elle aime. Mais personne ne semble pouvoir lui répondre.

Elle décide alors de rester ici pour l'attendre, et tente de se raisonner. Qu'est-ce qui pouvait bien arriver au rat dans une ville comme Vannes? Attraper des morpions dans une mauvaise couche? Eventuellement ruiner un idiot qui lui lancerait l'idée de jouer aux cartes avec lui, jeu auquel il était excellent, et se ramasser le poing de l'infortuné en pleine tête, devait être ce qu'il pouvait vivre de plus dangereux. Mais Ana connait ses talents de combattant, il n'est pas né celui qui lui tuera son rat dans une rixe, surtout une rixe de taverne.
Accrochée à l'idée que son blond est de toute façon immortel, et attendant son retour, les yeux rivés sur une chandelle qui au fur et à mesure que la soirée, puis la nuit, passe, fond désespérément, la brune duchesse amoureuse, fixe au travers de la bougie, une porte, qui malheureusement pour elle, ne s'ouvrira jamais sur un blond qui illumina sa vieille existence...

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