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[RP "ouvert"] Coupablement innocente.

Cillien
Lenaic_
Sortant, comme presque tout les jours, du "bon Accueil", Lenaïc et sa nourrice empruntaient le chemin qui menait à leur demeure. Comme presque tous les jours également, la conversation était la même ...

Ecoute Lenaïc ça suffit, j'ai encore passé un temps fou à t'attendre dehors ! Tu sait bien que je ne rentre pas ... là dedans .. alors tu t’assoit face à la fenêtre et dés que tu me voit tu viens ! Je me suis bien fait comprendre ?

Et comme d'habitude, elle n'obtiendrait qu'un grognement. Un grognement affirmatif, certes, mais la Grise s'estimait tout de même en droit d'en attendre plus. Elle avait toujours plus ou moins considéré que les parents de ce gosse n'était pas assez dur avec lui, il se pourrissait d'année en année .. Evidemment, à le laisser passer sa vie avec les .. ivrognes et enfants de pauvres, à force de lui laisser toujours autant d'écus qu'il en voulait, on n'en tirerait jamais rien bon .. Ha, quand ils étaient à Limoges avec Euzen, c'était différent ..
Lenaïc, lui, était à cent lieues de ces réflexions. Pour tout vous dire, il était toujours dans l'établissement. Le gamin savait qu'ils étaient partis pour une après midi comme la vieille les aimaient : Eglise et échoppes. Froid, soutane et marché. Autant dire qu'il préférait, dans un petit coin de sa tête, être toujours à discuter, avec le maire, Colombe ou une autre, à rire parfois, un verre de lait à la main, et écouter les grands parler ...
Lorsqu'il arrivèrent sur la grand place, pourtant, ses yeux se posèrent sur elle immédiatement. Il l'aurait reconnue entre milles. La méchante maman. Il ne l'avait pas vue beaucoup, certes, mais suffisamment pour que son visage soit gravé dans sa tête. Jusque quelques jours auparavant, il pensait que les maman était toujours gentilles, que tout le monde avait une Hellina, douce et souriante, prête à pardonner toutes les folies et à donner tout son amour, sans rien en échange. Ho, lorsque Spirit lui avait raconté, vaguement, son histoire, il avait bien été étonné, d'entendre qu'une mère partait sans sa fille en ne lui laissant que du pain sec. Mais il avait pensé que ce devait être une erreur, qu'il avait du lui arriver quelque chose. Comme à sa mère, à lui, qui n'était finalement rentrée que quelques jours à peine auparavant, après deux longs mois de disparition ... Il n'avait jamais vraiment su ce qu'il lui était arrivé, malgré son insistance, mais la vision de ce visage abîmé, tranché par une lame, l'avait profondément marqué. Il savait qu'il pouvait arriver des choses aux maman. Alors c'était comme ça qu'il s'expliquait la chose. Et comme la gosse était taiseuse à ce sujet, il était resté dans cette vision. Mais lorsque la petite avait commencé à craindre le retour de sa mère, quand ils avaient rencontré Thomas, elle lui avait dit .. Elle lui avait raconté, en peu de mots, un peu de son calvaire : le pain dur au quotidien, les coups, la vie enfermée chez elle ... Mais, un peu paradoxalement il faut l'admettre, ce qui l'avait le plus marqué était ces mots : "elle est pas très gentille ma maman .. ". Pour lui qui avait tant de fois expliqué que sa mère était la meilleure au monde, qu'elle était la plus gentille, c'était un bouleversement. Les détails pratiques ne l’émouvait outre mesure : les pauvres, c'est à dire, pour lui, les non nobles, avaient une vie difficile, on le lui avait expliqué, alors ça ou autre chose, cela comptait peu, mais une maman méchante, ça dépassait l'entendement.
Et elle était là, assise, face à lui. Il leva les yeux vers sa nourrice, pointant un doigt fort peu discret sur l'Auditore ...


Tu vois, c'est elle la méchante maman de Spirit dont je t'a parlé !

Les sourcils de la vieille se levèrent. De surprise, sans doute, mais d'autre chose aussi. Comme de la satisfaction. Elle se tenait informée, tant bien que mal, de ce qui se passait dans la ville et n'approuvait définitivement pas le traitement de la nouvelle affaire qui secouait la ville et qui concernait ses maîtres au premier chef. Qu'ils ait recueillis cette gosse par ce qu'elle était sans mère, sans foyer et qu'elle s'entendait bien avec le petit était une chose, mais dés lors que celle ci se manifestait, elle avait après tout le droit de la récupérer. Le Trés haut l'avait faite sa fille, et la bigote ne comprenait pas qu'on veuille s'y opposer. Bien entendu, elle gardait pour l'instant ses réflexions pour elle : sa position l’empêchait évidemment d’émettre la moindre réserve sur les actions de ses maîtres ... Mais là, il y avait un créneau. Non seulement ils étaient partis en Franche Comté, mais même Hellina, à son sens, ne pourrait défendre son fils cette fois là ..

Celle à qui tu à dit qu'elle était une mauvaise mère ?

Non, je lui ait dit méchante maman, pis c'est vrai hein !

Le regard se fît plus dur, les sourcils s'abaissèrent, la voix devint plus ferme encore.

Qu'en sait tu ? Tu aimerait toi, que quelqu'un vienne te dire que tu t'occupe mal de Kleiner ? Pourtant le sort tu tous les jours ? Alors tu va t'excuser.

Non, mais ..

Pas d'histoire ! Je ne veut pas t'entendre. Et je te préviens, si tu n'y vas pas, il est absolument hors de question que tu remette les pieds dans une tavernes, que tu envoie la moindre lettre à Eloan ou que tu mange quoi que ce soit qui ne soit pas une asperge jusqu'au retour de tes parents. Après, ce n'est plus de mon ressort ... Est ce que je me suis bien fait comprendre ?

Son regard était glaçant. Elle connaissait ses points faibles. Et le petit était convaincu qu'elle en était capable, elle l'avait prouvé. Oh, surement pas de tout ça, il arriverait à éviter quelques désagréments, mais il ne l'avait presque jamais vu aussi ferme ... Il marmonna un "oui", furieux mais impuissant, et, tandis que le gamin, bouillonnant intérieurement de rage, s'approchait du banc, l'Abdonie, satisfaite, le suivait à quelques pieds

Pardon madame ..
_________________

Domdom
[Un jour de départ]



C'était le jour du départ.
L'encapuché avait commencé à rassembler ses affaires dans un coin de la chambre d'auberge qu'il occupait avec Lenada, depuis qu'ils étaient arrivés à Epinal, un peu avant la Noël.
Lena était déjà partie en éclaireuse ,la veille au soir et il la rejoindrait demain, avec le reste du groupe , laissant ses enfants à Epinal , sous la bonne garde d'Alexandrine , leur gouvernante.
Il valait mieux ne pas partir trop encombrés, là où ils se rendaient et surtout, pour faire ce qu'ils avaient à y faire.

Ces derniers jours , Domdom ne pouvait s'enlever de la tête que c'était peut être la dernière fois qu'il voyait ses enfants et ses amis Lorrains.
Cette triste perspective l'avait empêché d'être totalement serein , mais comment pouvait on l'être en pareille circonstance ?

Il avait fait de gros efforts pour paraître enjoué et ne pas alerter outre mesure son entourage.
Mais des événements récents l'avaient obligé à faire un choix.
Un choix inimaginable , encore quelques jours plutôt.
Ne jamais dire jamais et assumer ses décisions...

C'est en prenant une malle à bras le corps que son attention fut attirée par un objet brun, par terre , sur le sol de la chambre..
Reposant la malle au sol , il se baissa et s'empara de l'objet : c'était un morceau de branche de bois ressemblant vaguement à un cheval au galop , qu'il avait décidé de dégrossir et d'offrir à Spirit, la petite fille de six ans abandonnée , qu'il avait récupéré quelques mois plus tôt , dans une taverne d'Autun.

Un léger sourire lui naquit aux commissures, tandis qu'il passait le bout du doigt sur le bois poli de la sculpture, pas encore terminée.

La gamine l'avait plus ou moins suivi dans ses pérégrinations à travers les chemins , jusqu'à ce qu'ils se retrouvent tous ensemble à Epinal , excepté Thomus, resté Aristote sait où.

Petit à petit, à force de douceur et de prévenance de la part des adultes et grâce à l'amitié d'autres enfants , Gédéon, Mya, Jenny , puis Lenaic , la petite fille craintive et farouche avait commencé à s'épanouir et raconter sa triste histoire.

Selon ses dires, elle avait été abandonnée par sa mère, une dénommée Cillien.
A bien y réfléchir, ça avait sans doute été une chance pour la gosse , qui n'avait eu de compagnie que les coups que sa mère lui administrait, de temps à autre.
Sans doute sa façon à elle d'aimer sa fille.

Depuis, Spirit avait trouvé un foyer doux et aimant et commençait même à apprendre les lettres de l'alphabet.

Et puis, un jour , alors qu'il était occupé en mairie à consulter le registre des arrivées, un nom sauta aux yeux de l'encapuché : Cillien...
Quelle extraordinaire coincidence !
Cela pouvait il être possible que ce fut la même Cillien, mère de Spirit ?

La seule façon de la savoir était de la rencontrer.
Il décida de lui écrire et de lui proposer une rencontre , en toute discrétion.

Le plus facile aurait été de ne pas se signaler la présence de la gosse à Epinal, mais c'était sa mère, quand même.
Et puis...
Le conteur voulait savoir , juste comprendre.
Comprendre comment et pourquoi une mère peut en arriver jusqu'à abandonner son enfant ...

_________________

Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Domdom
[la rencontre]


Assis sur le bord de la paillasse de sa petite chambre d'auberge , le grand brun manipulait toujours la sculpture de bois d'un geste machinal , le regard fixant un point indéfini , sur le mur.

Il se souvenait de son entrevue avec la mère de la petite avec netteté. Heureusement d'ailleurs, car ce n'était pas si ancien que ça...
Ils étaient isolés à la « vieille taverne », afin de pas être dérangés par les allées et venues des tavernes plus fréquentées.

Peu de paroles , entre eux, surtout des regards , sans concession.
Il se jaugeaient, se testaient , comme des cavaliers dans la lice, avant l'assaut.
Dom essayait d'aller chercher au fond des iris de la frêle jeune femme assise en face de lui , juste de l'autre côté de la table de chataignier , ne serait ce qu'une lueur de tendresse , de contrition , quand elle parlait de sa fille.
Mais rien de cela ne transpirait chez Cillien.
Elle n'était guère bavarde et mettait le conteur mal à l'aise, son regard froid posé sur lui.

Il aurait voulu ne pas juger, écouter posément cette jeune femme expliquer ce qui semblait inexplicable à ses yeux.
Mais elle n'avançait aucune explication : juste des faits, l'histoire d'une jeune fille séduite, puis abandonnée puis  , reniée par sa famille et obligée de quitter son village natal.
Rien de plus banal, en fait.
Des Cillien, il en existait des milliers dans les Royaumes, mais elles ne martyrisaient , ni n'abandonnaient leur enfant pour autant.

Cette histoire marquait d'autant plus l'encapuché, que lui même , avait adopté deux petits orphelins  , au décès d'une précédente compagne.
Il aurait très bien pu les abandonner , lui aussi.
D'autant plus qu'à l'époque, Valérien avait trois ans et Adelin, trois mois , seulement.

A la question idiote : Aimez vous votre fille? , Cillien avait répondu : A votre avis ? ;

Bien sûr qu'elle l'aimait,,,à sa façon !
D'un amour frustre, rentré vers l'intérieur, loin de la tendresse et de la sollicitude que pouvaient donner Hellina ou bien Lilith, à Spirit.

Tout le long de ce dialogue âpre, difficile , l'encapché se demandait ce qui primait dans une telle histoire, entre les liens du sang et les liens du cœur.

Cillien n'avait pas caché qu'elle était là pour récupérer sa fille et l'emmener voir son géniteur , afin de la lui présenter.
C'était son droit , en tant que mère.
N'importe quelle juridiction lui aurait donné raison.

Mais au fond de lui, la calvaphile savait qu'il l'en empêcherait.
Il n'en avait pas le droit, certes, mais il s'était attaché à la petite, ces derniers mois et surtout, il se serait senti coupable, vis a vis d'Hellina, s'il avait laisser filer la gamine avec sa mère.
Ce n'était pas Cillien qui avait réconforté tant de fois une Spirit en pleurs , à coup de bonbons au tilleul
Ce n'était pas elle,non plus, qui s'était levée la nuit , pour rassurer la gosse, après un mauvais cauchemar …


Domdom s'était alors levé, la conversation semblant terminée . Il n'avait plus qu'une chose à dire à cette femme recroquevillée das sa solitude :


Le mieux est de laisser Spirit décider toute seule

ll connaissait déjà la réponse...

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Cillien


La rencontre avec le conteur avait été assez violente. Sous l'indifférence apparente, il avait réussi à l'agacer. Si rien ne paraissait, si rien ne se voyait dans ses réactions, au fond d'elle, la teigne bouillonnait. Qui était-il pour la juger ? Qui était-il pour lui dire ce qu'elle devait faire ? Pour la regarder avec une lueur de mépris. Parce que Cillien savait pour l'avoir vu si souvent que ce regard, ce regard froid était le pire jugement qui soit. Mieux valait des mots virulents. Des insultes, des injures. Même des coups. Pourtant, le comportement de Cillien l'empêchait généralement d'avoir ce genre de réaction. Elle intériorisait tout. Elle ne laissait rien paraître. Elle cachait soigneusement ses moindres sentiments. Au fond, elle aimait qu'on la craigne, qu'on la méconnaisse. Elle aimait rester mystérieuse et provocante. La seule façon qu'elle connaissait pour se faire remarquer.

    Elle était bâtit comme un moineau, qu'aurait été malade. A la bouche, derrière un petit rideau, y'avait des sarcasmes en cascade. Elle était pas bien grosse l'asticot, mais c'était une vraie boule de haine. On lui filait plein de noms d'oiseaux, même ceux qui ne la connaissaient qu'à peine, l'appelait L'Austère. Mais si vous la connaissiez un peu, en y repensant parfois, vous verriez c'qu'elle était malheureuse et c'qu'elle cachait comme souffrance dans ses yeux tristes dans sa dégaine...


Son coeur saignait à Cillien. De voir que sa môme, cette braillarde, son enfant ne lui ressemblait pas. Pas le moins du monde. Non... physiquement c'était plutôt le portrait de son père. Et de caractère... De caractère, elle était l'opposée de sa mère. Si elle était craintive, et timide, elle était aussi joyeuse, et attachante. Et au fond, Cillien n'avait encore croisé personne qui n'aime pas Spirit. Inversement, ceux qui supportait la présence de Cillien étaient peu nombreux. Voir inexistant. Une exception. Et ce n'était pas faute pourtant de lui faire comprendre qu'il valait mieux qu'il se tienne loin d'elle. Il voulait l'aider. Les aider. Oui mais, pouvait-on vraiment aider une mauvaise mère ? Oui, l'Austère se remettait en question. Mais son orgueil, et sa colère étaient plus grands. Elle savait que les gens qui entouraient Spirit depuis plusieurs semaines ne la laisseraient pas aisément récupérer son enfant. Mais elle ne se laisserait pas faire. D'ailleurs, ils partaient tous, de ce qu'elle avait pu entendre à droite et à gauche. Alors... il serait plus facile de forcer la gamine.

La forcer ... Ou la convaincre. Quand plus personne ne lui glisserait des bêtises dans la tête. La convaincre et la reprendre en main. Oui. Elle savait ce qu'elle devait faire. Mais c'était plus facile à penser et à dire qu'à mettre en place. Non, Spirit ne déciderait pas seule. A moins qu'elle ne soit manipulée. Manipulée drôlement. Et manipuler, mentir, la brune savait bien le faire... En temps normal. Ses pensées furent coupées... Par une petite voix frêle au loin. Une voix, qu'elle reconnut aisément, bien qu'elle ne l'aie pas entendu bien souvent. Le petit blond insolent. Le "meilleur ami" de sa miocharde. Au début, la brune ne bougea pas d'un poil, gardant sa posture, mains sur le visage, même si ses doigts s'écartèrent un peu pour suivre la scène de loin. Elle n'entendait pas grand chose. Un flot flou de paroles tout aussi flou. Des paroles d'enfants... Et de vieille femme croyante... Elle constatait qu'on la montrait ostensiblement du doigt. Nouveau petit soupir. Elle aurait aimé être tranquille... Plus de jugement.. Juste le temps d'une journée. Le temps qu'elle essaie de tuer de froid sa solitude et sa méchanceté; son austérité. Mais non... Elle ne serait pas tranquille. Pas encore.

Et enlevant ses mains de son visage, enfin, elle vit une sorte de petite dispute entre la jeunesse et la vieillesse. Son visage resta de marbre. Et elle les regarda arriver le petit d'abord, d'une démarche qui connotait sa colère. Suivi de la vieille, un léger sourire aux lèvres. Et Cillien vrilla son regard sur le gosse qui murmura timidement un "pardon" peu convaincant. Pour un gosse peu convaincu. Froncement des sourcils de la brune. Ce gosse ne paraissait pas mauvais dans le fond. Seulement... Il manquait cruellement d'éducation pour un fils de pseudo bourgeois/nobles. Alors la brune répondit, non sans avoir lâché un petit regard à la vieille - dans lequel si on était un peu observateur on voyait la surprise - avec un petit hochement de tête en guise de bonjour, avant de reporter son attention sur la demie-portion :


J'ai pas bien entendu.
Chiante, et odieuse jusqu'au bout. Embêter ce pauvre enfant... Et ce n'était pas fini. Elle attendit quelques secondes... Qu'il répète - ou non... Et repris :
Mais pardon de quoi ?
Provocation plus que véritable question. Elle voulait surtout apprendre au môme à parler correctement. Le vouvoiement, et les phrases cohérentes et précises. Elle n'était pas si méchante que ça. Derrière ses faux airs de vilaine elle voulait simplement l'aider lui aussi. Mais voilà, elle ne savait pas s'y prendre.

Au fond d'elle même, elle ressentait cette solitude. Plus encore face à cette vieille et ce môme... Les efforts étaient là. Mais hypocrites. Et sans doute que la vieille avait sa place dans cette famille. Elle était sans doute prêt du petit depuis sa naissance. Et donc, dans le coeur du môme, même si parfois la vieille pouvait l'agacer, Cillien était certaine qu'elle y avait sa place. Un soupir retenu... Et un regard faisant d'abord un va et vient entre le vieux visages et le jeune visage, avant de se fixer sur celui de Lénaïc.

    Cillien avait la vie qui lui piquait les yeux. Son petit coeur était tout bleu - de froid de n'avoir pas servi tant de temps. Dans sa tête, pensez bien qu'il pleut... Pas beaucoup mais un petit peu. Oui elle cogite. Elle réfléchit beaucoup depuis son arrivée à Epinal.
    Elle ne s'intéresse plus à grand chose - la brune. Elle boit la vie à toute petite dose. Elle ne voit plus la couleur des roses depuis longtemps. Dans ses doigts gelés plus rien ne tient. Dans sa peau il n'y a que du chagrin.
    Pour elle, la vie c'était une tonne de cafards. Elle aimerait bien - si si, elle aimerait vraiment - n'avoir jamais quitté l'enfance. Elle aimerait que ce soit tous les jours l'enfance... Un monde que d'innocence. Mais elle vivait au fond d'un abîme. Toute seule, et dans sa petite tête, elle ne trouvait que déprime, et angoisse comme rime avec amour...
    Et pourtant, tout au fond de sa détresse, elle découvrait tellement de tendresse... Et même si elle tombe très souvent et qu'elle se blesse, elle dit bonne nuit à sa tristesse. Du moins elle essaie... Elle fait de son mieux ... Même si son mieux n'est pas grand chose.
    Elle a la vie qui lui pique les yeux... Heureusement, son amour pour une petite fille la rendra un jour heureuse... Un jour. Pas beaucoup, mais un petit peu...


Pardon pour ce RP musicale sur Renaud !
* La teigne
* J'ai la vie qui m'pique les yeux.

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--Lenaic



Pardon, j'ai dit !

Fulmination intérieur du môme. Si en plus elle faisait semblant de pas comprendre .. Elle l'énervait au possible .. Et elle demandait des explications en plus ! Après un bref coup d'oeuil en arrière vers une nourrice qui restait intraitable, il ré-ouvrit la bouche ..

Ben d'avoir dit que .. que t'était une mauvaise maman. Par ce que j'en suis pas sur, même si on dirait ...

Le soupir, cette fois, vint d'en haut. Et la presque vieille, exaspérée, de s'approcher encore un peu et de coller une petite tape derrière la tête du gamin.

Hééé

Ho, tait toi.

Et le gamin d'obtempérer. Pour l'instant du moins. Il l'aimait la vieille, profondément, même s'il ne pouvait le montrer avec autant de force qu'avec sa mère. C'était plus compliqué avec elle. La vieille le rabrouait, le contredisait, le reprenait sans cesse, mais elle était là, tout le temps, derrière lui. C'était sa deuxième maman, celle qui ne courrait pas sans cesse, au grès des missions de l'Empereur ou des contraintes que la politique impose. Une âme simple et dévouée, pour lui. Alors même s'il la trouvait parfois insupportable, il continuait à l'aimer et à obéir, presque jamais sans s'en plaindre. A elle si, bien entendu, mais il ne lui serrait jamais venu à l'esprit de demander à sa mère de lui en trouver une autre, celle ci n'aurait pu refuser. Il la défendrait, même, parfois. Alors, il serras les poings et se muras dans un mutisme forcé.
La vieille, elle, était assez gênée. Que faire maintenant ? S'asseoir à ses côtés, essayer de comprendre, lui parler mais risquer les foudres de ses maîtres ou passer son chemin, fuir le danger, retrouver son foyer et abandonner ce qu'elle croyait juste au profit d'une certaine sécurité. Il faut dire que le courage n'avait jamais été sa première qualité, bien loin de cela, et elle préférait souvent pêcher s'il le fallait pour se confesser ensuite. Mais l'âge venant, elle avait chaque jours un peu plus conscience de sa propre fin. Et il fallait attirer sur elle l'oeuil bienveillant du Trés Haut. Or dans cette histoire, elle avait la conviction en elle d'être du bon côté. Il fallait décider, et vite ... Alors, comme souvent, elle ne décida pas ..


Abdonie Fromentin. Nourrice du petit. Si je puis vous être utile à quoi que ce soit ...

Tout aussi prête à partir et oublier enfin cette histoire, ce risque qu'elle avait pris en envoyant le môme qu'à rendre un éventuel service à cette femme honnie d'Epinal, elle la laissait choisir .. Elle avait pris soin de n'être pas trop engageante mais laissait la porte ouverte, la Grise était assez satisfaite de son compromis.
Et le petit lui ? Il assistait, atterré. Il voulait crier, hurler. Sa nourrice qui proposait ses services à l'ennemis, elle l'avait habituée à un comportement insupportable mais à ce point là .. Mais il ne pouvait rien dire. Les conséquences étaient connus, s'il disait ce qu'il pensait.
Persuadé, lui, que sa nourrice ne partirait pas comme cela, elle était, entre autre défauts, encore plus bavarde que lui et Spirit réunis, il essaya tant bien que mal de mettre sa frustration de côté. Et s'il fallait absolument être au côté de cette femme, il y avait au moins une possibilité de le mettre à profit et assouvir une curiosité qu'il avait, ce n'est rien de dire, très grande ... Il attendit que celle eut répondu à la vieille, sans toutefois laisser à celle ci le temps de répliquer, pour ouvrir à nouveau la bouche ..


Pourquoi que t'est méch ...

Au moins trois erreurs majeures en moins d'une phrase, c'était très fort. Devant le regard courroucé de la vieille et celui de la méchante maman, qui réagit probablement aussi, il s’arrêtât net pour reprendre ..

Pourquoi Spirit elle dit que vous êtes pas gentille si c'est pas vrai ?

Thomas_sauveur
Pourquoi êtes-vous point courtois malgré nos réprimandes multiples à Abdonie et nous-même?

Pas de chance pour le jeune Lenaic ce jour-ci, non seulement sa gouvernante le réprimandait et ce chargeait de son éducation, mais pour enfoncer encore un peu le clou, le Sauveur était arrivé par surprisse dans son dos à moins que l'enfant l'avait repéré de loin sans penser qu'il arriverait auprès d'eux. Quoi qu'il en soit, le Ténébreux était là debout auprès de tout ce petit monde et offrit un fin sourire taquin à 'Naic. Tout ceux qui connaissait bien l'homme savent qu'il préférait s'occuper des enfants avant de saluer les adultes et être tranquille ou du moins débarrasser d'une leçon qui était à donner. Aussi, il offrit aucun regard aux adultes présent et s'agenouilla devant le petit homme encore loin d'être parfaitement éduqué. Mais cela entrait doucement et donc il décida malgré sa curiosité mal placé et pouvant faire du mal à Cillien d'être doux et aimable avec lui:

Les avis divergerons toujours Lenaic, certains dirons des paroles que vous allez trouver excellentes et d'autres des mots que vous ne pourrez tolérer. Mais en chaque instant vous devrez vous faire votre propre idée sur les personnes complimentées ou dénigrées. Ne laissez personnes juger à votre place sur l'âme d'une autre, même une très bonne amie.

Il sourit, pourtant Lenaic savait le faire bien des ses fréquentations n'aimait pas Thomas et pourtant ils étaient amis malgré leurs différence d'age et les critiques. Mais sans doutes que lorsque entrait dans le jeu la petite Spirit il pensait que son amie ne pouvait mentir, ceci plus les ragots que lançait les jaloux et ceux qui ne savent pas. Quoi qu'il en soit, Sauveur sourit et profite d'être dans cette position pour prendre la main de Cillien et lui offrir un baise main courtois sans toucher sa paume ni même chercher à lui manquer de respect. Il ce releva pour saluer la gouvernante d'un mince sourire entre amusement et taquinerie sachant qu'elle avait été vexée à leurs dernière rencontres par son manque d'interet pour cette femme sans doutes gentilles, bien que trop directive pour lui.

C'est une plaisir de vous revoir mesdames. Et comment va le chevalier le plus courageux d'Epinal?

Il resta planté là à surveiller Cillien du coin d'un oeil protecteur, le temps passé à ses côtés ouvrait quelques choses de nouveau en lui et alors qu'il est en contact avec elle de façon silencieuse ou animée, il comprends qu'elle ne vis pas la situations bien, absolument pas même. Et lui s'attache luttant contre, cherchant à ce détacher de cette femme qui de toute façon partira, que de toute façon n'imagine pas qu'un homme la regarde, qui est là pour Spirit point pour lui, qui est là pour continuer sa vie ailleurs et non pas la stopper en Lorraine auprès de lui, auprès de tout ceux qui juge sans même apprendre.
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Cillien


Elle le sent qu'elle l'agace ce gosse blond. Elle le sent et elle le sait. Difficile de manquer de discernement à ce sujet. Et pourtant... "même si on dirait". Des mots qui claquent. Littéralement. Il était vrai qu'elle n'avait pas fait grand chose depuis son arrivée. Mais au fond, c'est qu'elle ne savait pas quoi faire. A part des esclandres. Alors... alors rien, garder le silence et ne pas se montrer atteinte le moins du monde par ces mots d'enfants. Cette vérité blessante. Et aller jusqu'à esquisser un sourire lorsque la vieille donne une petite tape derrière la tête du gosse. Elle lui aurait bien donné elle-même, mais là encore, cela aurait mal vu. Remarquez, elle n'était plus à ça prêt... Et quand la vieille prit la parole pour se présenter, et lui proposer ses services, l'Austère en fut interloquée. Sans rien laisser paraître, elle se contenta d'hocher une fois - une unique fois - la tête, en répondant d'une voix dépourvu d'intonation particulière, d'une voix atone qu'elle utilisait bien souvent :

Cillien. Et... Je vous remercie.

A l'instant T de la proposition, elle ne voyait pas ce que la vieille pourrait lui apporter. En quoi la nourrice du meilleur copain de sa fille pourrait lui être utile ? Léger frémissement des narines. Non vraiment, rien ne venait pour le moment, mais elle se souviendrait de l'offre. Sait-on jamais. Elle n'eut pas le temps de réfléchir bien longtemps ou d'en placer une pour feindre un intérêt quelconque à cette femme - la seule qui semblait ne pas la juger de suite, et lui montrer un brin de sympathie, que le gosse repartait dans ses questions sur la méchanceté. A croire qu'il n'en démordrait jamais. Elle ne vit pas Thomas Sauveur arriver. Non, trop concentré sur Lénaïc. Aussi parut-elle aussi surprise certainement que les deux autres protagonistes quand celui prit la parole en se baissant pour être à la hauteur de l'enfant. Un léger et furtif sourire se dessina un bref instant sur ses lèvres. Elle était ravie de le voir. Un peu de soutien ne ferait pas de mal. Surtout devant une petite tête brûlée comme Lénaïc. Parce que Cillien avait beaucoup de mal avec les enfants. Elle ne savait pas leur parler. Elle détestait leur naïveté... Tout en aimant leur sincérité. Elle avait du mal à parler aux enfants... Tout simplement parce qu'elle ne se mettait pas à leur porter. Elle restait fermée, à ne dire que des phrases laconiques, parfois quelque peu agressive. Non, elle n'avait pas la bonne posture. Et cette posture n'était pas bonne non plus vis à vis des adultes. Mais elle ne savait pas quelle autre position prendre, sans trop s'exposer non plus. Assurément elle avait à apprendre de Thomas.

Elle le regarda faire, et parler d'un calme, posé, sans aucune animosité, ou trace de colère au petit insolent qui avait toujours tant de mal avec les formules correctes de politesses. Bien qu'il fasse des efforts. Il parlait bien. Une langue toujours un peu soutenu. Il n'utilisait pas, comme beaucoup, des phrases brèves et simplifiées pour expliquer ce qu'il pensait, ou ce qu'il souhaitait. Non. Et les enfants semblaient apprécier cela. C'était un peu comme s'il les prenait pour des grands finalement. Du moins, c'est ce que pensait la brune, toujours assise sur son banc. Elle se décida tout de même à se lever - par politesse toujours - quand Thomas se redressa également légèrement... Jusqu'à ce que sa main vienne chercher la sienne pour faire un baise-main dans les règles de l'art. Oui, mais si Cillien était bien éduquée, courtoise, et polie, connaissant toutes les règles de bienséances, il y avait une chose que depuis bientôt sept ans, elle ne pouvait plus supporter : qu'on la touche. Un frémissement et l'Austère retire bien rapidement et sans ménagement sa main qu'elle glisse derrière son dos en se rasseyant sur le banc, murmurant, sans parvenir à se contrôler un :


Ne m'touchez pas.

Inspiration et expiration plus tard, pour tenter de se calmer elle-même, elle retrouve rapidement son indifférence caractéristique. Reposant ses mains sur ses genoux, elle les regarde, à tour de rôle. Et se décide enfin à reprendre la parole, une fois que le "chevalier" avait répondu:

Plaisir partagé.
Quant à votre question Lénaïc, tout dépend certainement de ce qu'on entend par "gentil" et "méchant".


Laconique, comme toujours. Peu développé. Un peu abstrait. Oui, mais elle ne pouvait pas faire mieux. Et puis, il faudrait savoir exactement ce que lui reprochait sa fille pour pouvoir répondre. Elle se sentait mal à l'aise, l'Austère dans cette posture. Entourée de gens. Elle n'avait pas l'habitude de voir tant de monde, et surtout tant de monde fixé sur sa personne. Moins on la voyait mieux elle se portait habituellement. Sauf pour sortir un sarcasme bien mérité ou une vérité criante. Franchise sans aucune diplomatie. Mais personne ne lui avait jamais appris la diplomatie. Et puis Thomas... Soudain elle portait sur lui un autre regard. Le rapport précepteur-mère lui convenait. Elle n'était pas certaine de vouloir un ami. Même s'il était présent à ses côtés depuis son arrivée, la logeait et la défenfait ou l'aidait bien souvent. C'était un ami... Oui mais, des amis masculins la brune s'en méfiait. Une peur des hommes depuis le départ furtif du père de Spirit. Une peur qui se matérialisait dans cette incapacité de supporter le toucher d'un homme sur sa peau. Qu'importe la partie du corps. Et même si elle portait une grande estime à Thomas, il n'en restait pas moins qu'il était un homme. Et sans doute, tant qu'elle n'aurait pas réglé ses comptes avec le père de Spirit, elle ne parviendrait pas à accepter trop de choses de la part d'un homme. Même si elle appréciait et estimait, respectait l'homme qui se tenait prêt d'elle. Tout ça promettait des complications... Et pour quitter ses pensées, la brune de lâcher subitement :

Sauriez-vous où puis-je trouver Spirit ?
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--Lenaic


Cillien. Et... Je vous remercie.

Un léger sourire apparut sur le visage ridé. Au moins désormais, la brune savait qu'elle ne lui était pas hostile. Elle avait conscience, bien sur, qu'elle n'était pas véritablement la personne la plus à même de lui offrir du secours, mais la presque vieille avait bien quelques idées. Sa maîtresse et Cillien, par exemple, se rencontrerait bien un jour, or qui mieux qu'un domestique sait comment se comporter avec son maître ? Mais c'était à la mère de voir, elle s'était montrée disponible, la Grise n'allait pas, non plus, se jeter volontairement dans la gueule du loup .. Elle non plus n'entendit pas plus qu'elle ne vit le Sauveur approcher, toute passionnée qu'elle était par ses soucis de conscience et l'exaspération face à Lenaïc qui, définitivement, était sans éducation, cruel constat ..


Pourquoi êtes-vous point courtois malgré nos réprimandes multiples à Abdonie et nous-même?

Le petit sursauta. S'il s'attendait bien à ce que sa question ne resta pas sans réponse, voir même à ce qu'elle déclenche une réaction vive, il n''imaginait certainement pas entendre une voix d'homme dans son dos .. Les quelques secondes de frayeur passés, tandis que le grand blond s'abaissait, il ne répondit rien. Il lui semblait plutôt, sur cette dernière phrase, avoir fait des efforts : vouvoiement, euphémisme, phrase correcte, c'était déjà beaucoup, alors si les grands n'étaient toujours pas contents ...
Le genou enfin en terre, l'ex Belrupt repris la parole. Il connaissait ces explications par coeur : ne pas juger avant de connaitre, ne pas trop écouter ce que les gens disent, ne pas se fier aux apparences, l'histoire du lapin de monsieur Dom quoi. Il se contenta, fois de plus, d'un hochement de tête affirmatif, sans en penser un mot. Enfin, un geste, mais vous m'aurez compris. Entrer dans un débat long, à trois contre un, était une perte de temps et, de toute façon, il avait tord avant même de commencer, alors à quoi bon. Oui, bien sur, il avait raison dans le fond : s'il avait écouté Enzzo, la première fois qu'il lui avait parlé du Sauveur, sans doute serait t'il passé à côté de quelque chose, mais c'était Enzzo, pas Spirit. Ca n'avait simplement rien à voir. Le propriétaire du Bon Accueil était un grand, il racontait des choses sans y réfléchir vraiment, des racontars, des histoires qu'on se passe, de bouches à oreilles, dans les tavernes et les échoppes de la ville. Spirit, elle, c'était différent : c'était une enfant d'abord, et puis c'était sa meilleurs copine. Et elle lui racontait des choses qui lui étaient arrivés, à elle, pas des jugements sortis d'on ne sait où .. Non, vraiment, il n'était pas d'accord : si Spirit, sa Spirit, en arrivait à dire que sa maman était méchante, c'était qu'elle l'était, point final. Pas de discutions possibles.
Et puis, enfin, il prenait des nouvelles du chevalier. Encore un moyen de lui rappeller à quel point Spirit était géniale : s'il devait son adoubement à quelqu'un, c'était avant tout à la gamine ... Il répondit, dans un haussement d'épaules.


Ben .. Ca va. J'ai froid ici, pis ..

Non, Lenaïc, ne finit pas ta phrase, ça vaudras mieux. Tout le monde ici à bien à compris ce que tu en pensait, c'est parfaitement inutile .. alors retourne au silence et écoute ce que te dit Cillien plutôt ..

Heiin ?

Le summum de la distinction ce gosse .. Tout dépend, tout dépend, pour lui, il y à les gentils et les méchants, point. On avait bien essayé de lui expliqué, que ce n'était pas aussi simple, que chacun avait des motivations diverses, qu'il n'existait pas de gens foncièrement méchants ou gentil, que ces mots ne reflétaient pas la même réalité pour tous .. Mais ce genre de choses lui passaient largement au dessus de la tête. Mais très vite, sans explications, la brune enchaîne. Où est Spirit .. Comme si il allait répondre à ça ..
La vieille, par contre, oui. Elle réfléchit un instant, puis ouvrit la bouche ..


Je l'ai laissée il y à peu, elle était chez .. nous. Je pense qu'elle y seras restée. Je puis luis demander de vous rejoindre si vous le souhaitez ..

Thomas_sauveur
Glacial fut le vent et pourtant il ne retira de ses lèvres son fin sourire, il n'était pas particulièrement étonné de sa réaction et pour tout dire il trouvait cela plutôt respectueux de ce qu'était Cillien dans le fond. Belle et froide, mais peu importait elle était agréable compagnie parfois et franche, concise plutôt agréable à côtoyer donc. Bref, il sourit à lenaic qui avait froid, à la femme qui était froide et à la bonne qui cherchait à être chaleureuse. Drôle de mélange sur la place du village non ? Il haussa les épaules et ce tourna vers le petit.

Vous avez froid, pis ? Que ce passe-t-il pour mériter ce pis cher Naic'.

Oui il aurait aimé savoir le pis lui, parce que c'était amusement de connaître les pis et les peut-être d'un gamin, plus encore lorsque celui-ci ce nommait Lenaic et était curieux et bavardeur par moment. La bonne indiqua avoir vu Spirit a la demeure et il fronça son petit nez dans un soupir. Tout tournait autour de cette gamine décidément et cela commençait à lui rentrer la vie complexe, c'était décidé à sa prochaine crise de '' J'ai cinq ans je décide'' il la gifle, ou la fesse à moins qu'il décide de faire les deux. Trop c'était trop et même pour Thomas Sauveur finalement.

Naic' ? Ne dite pas hein, mais comment. Voulez-vous ou plait-il à la limite. Heiin c'est ... désagréable dans votre bouche.
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