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[Rp] BonAventure... Ensorcelle et sorcellerie.

--Saphire_la_sorciere
Rp plus qu'ouvert à tous!! Le but est de faire la chasse à la sorcière, si possible finir sur un beau bûcher parce que ça fait longtemps! Tous ceux qui sont intéressés n'hésitez pas à me contacter... via le sujet Hrp! Bon amusement à tous.




Lorsque le vent souffle autour d'elle, il fait virevolter ses jupes bien au dessus de ses chevilles. Elle n'en a cure, le regard des hommes elle connait, elle aime ça. Un foulard est noué autour de ses hanches pour accentuer ses courbes subtiles. Un autre sur sa tête, cache à peine sa longue chevelure bouclée, noir de jade, qui lui caresse le bas de reins. Son teint est bronzé. Elle porte de longues boucles d'oreille en argent et, autour du cou, pour marquer son décolleté, un collier de même facture. Saphir est belle, du moins, elle le croit, mais uniquement parce qu'on le lui a dit. Elle déambule parmi la foule à la recherche d'un pigeon. Ca ne devrait pas être difficile à trouver par ici. Mais elle se doit d'être discrète, les chasseurs ne sont jamais bien loin. Contrairement aux croyances, elle ne porte pas de boule de Cristal, mais elle se dit guérisseuse et capable de parler aux défunts. Mais pas trop fort, l'inquisition n'est jamais bien loin. Dans sa besace, quelques plantes, surtout tout ce qui peut être hallucinogène et poisons... à petites doses, tout cela peut « ouvrir l'esprit » aux manifestations de l'haut-de-là.

Elle sourit en pensant à l'argent qu'elle a déjà soutiré à quelque nobles cherchant à connaitre l'avenir... Elle peut le lire sur les entrailles des animaux aussi. De là à y croire elle même... C'est un gagne pain comme un autre. Même les « bons aristotéliciens » ne pouvaient, souvent, résister à la tentation, alors les païens, n'en parlons point. Seul hic dans ce métier, on a vite tendance à vous taxer de sorcière et à vouloir vous griller sur le bûcher, juste histoire d'en avoir le coeur net... Probléme, aucun de ceux qu'elle connaissait ayant passé par cette étape n'y a survécu. Des faux sans doutes... Mais elle, s'en était une vrai, elle tient son « don » de sa mère qui le tenait de sa grand mère qui elle même le tennait... Sauf, que ça avait du sauter sa génération...

Alors, filtres d'amour, histoires futures et passées, potions de soins... elle sourit à nouveau. Comment dans toute cette masse, trouver « chausse à son pied »? Il lui fallait se dévoiler, mais sans trop y paraître au début. Liseuse de bonne aventure, ça avait du bon comme métier... Fallait juste avoir de l'imagination.

Son regard toise celui d'une femme, aux beaux habits, qui semble perdue dans ses pensées, une histoire de coeur sans doutes... le « pigeon » idéal se tenait là devant elle. Réflexe de « commerçante » oblige, elle fixe un point dans le lointain, c'est plus simple lorsque l'on veut faire croire que l'on est aveugle, c'est plus commercial aussi, avant de l'aborder. Usant de sa voix suave et envoutante:


« Dame, bonjour » Dit-elle à la femme fixant par dessus l'épaule droite de son interlocutrice. « Je suis désolée de vous aborder ainsi, mais je sens émaner de vous une grande tristesse. Quelque chose de troublant qui me hèle et m'attire à vous. » Elle avait ponctué sa phrase d'un sourire. «  Si j'osai, je vous demanderai vostre main pour... » Tendant sa main à la femme elle avait poursuivi.  « Vous permettez? »
Escalibur2
Une légère brise soufflait cet après-midi là quand Estelle Caroline revint à Bourges pour aller voir son tisserand. La Blanche était songeuse : moults soucis lui trottaient dans la tête. Elle tâchait de se persuader que pour chacun d'entre eux, il y avait une solution, mais elle en doutait de plus en plus... A dire vrai, depuis quelques semaines, les seuls moments où elle se sentait bien, c'était les rares moments qu'elle avait la chance de partager avec le Sieur Izidore de Castelléo. Elle ne pouvait expliquer comment et pourquoi, mais par sa simple présence, il était capable de la rassurer et de la remettre en confiance.

Alors qu'elle était plongée dans ces pensées, une femme ressemblant à une bohémienne l'aborda. La Baronne va pour la rabrouer, croyant à une vagabonde. Elle se retint au moment où elle s'aperçut que cette dernière était aveugle. Ses pensées se tournent alors vers Mysouris qui démontre un courage exemplaire depuis sa terrible blessure. Et, sans qu'elle n'ait le temps d'articuler un mot, sa main se retrouve "otage" de la femme :

Semblerait que vous ne me laissiez pas le choix ..., répondit-elle d'une voix lasse, limite blasée
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Adais
Déambulations oisives, voilà tout ce que le Berry permettait à Adaïs, qui y habitait depuis près d’un mois à présent. Peut être plus d’ailleurs. Mais peu lui importait. De toute façon, quand elle s’ennuyait, elle avait bien l’impression que le soleil tardait toujours à finir sa course autours de la terre, alors que quand elle trouvait enfin matière à s’amuser, on venait vraiment trop vite la chercher afin de la renvoyer à ses études, ou bien parce qu’il était l’heure de rentrer, d’aider papa ici ou là. Il faut préciser que MrGroar n’était pas forcément très doué de ses mains, puisqu’en tant que prêtre de haut rang il avait quantité de personnes pour le servir. La petite, qui avait voyagé seule pendant près d’un an, et ce malgré son jeune âge, savait se débrouiller, elle.

En tout cas, pour le moment, Adaïs traînait dans les rues à la recherche d’une occupation, d’une nouvelle tête à rencontrer et à embêter, quand soudain, elle la vit. La petite s’arrêta tout net et un paysan manqua de la renverser. Il la dépassa et continua son chemin en maugréant contre la fainéantise des jeunes. L’adolescente ne l’écoutait cependant pas. Son regard était figé sur la dame qu’elle venait d’apercevoir. Des cheveux noirs corbeau, un teint foncé comme elle avait pu en voir dans le sud, si ce n’était plus…cette femme était belle, d’une beauté que la jeune fille n’avait pas, ou en tout cas ne croyait pas avoir déjà rencontrée. Elle était comme hébétée et se trouvait debout, immobile au milieu de ce chemin qu’elle avait si souvent emprunté.

La dame déambulait avec grâce au milieu des passants, semble chercher quelqu’un, ou quelque chose. Presque inconsciemment, Adaïs la suivit. On venait enfin de mettre un peu d’inconnue dans sa vie qui lui semblait déjà si morne. Bien qu’elle vivait mieux que jamais depuis sa naissance, la petite s’ennuyait tant qu’elle se prenait parfois à rêver de retourner à sa vie d’antan. C’est vrai que son père n’avait pas énormément de temps à lui consacrer, avec toutes les tâches qu’il s’imposait. Mais après tout, c’était elle qui avait choisit de la retrouver. Elle devait assumer maintenant, et faire avec. En tout cas, elle était presque sûre que MrGroar n’approuverait pas qu’elle suive une femme si étrangement vêtue, mais l’adolescente s’en foutait et n’avait qu’une envie : continuer à regarder.

La belle inconnue s’était arrêtée auprès d’une autre dame, vêtue de beaux habits, mais qui ne pouvait décemment pas être comparée avec la première. Intriguée, Adaïs s’approcha, plus ou moins discrètement afin d’entendre ce qui allait se dire. Elle slaloma entre les quelques paysans qui sillonnaient la rue pour se placer à une intersection, derrière un tonneau. Le propriétaire de la barrique la regarda d’un œil étonné, mais bienveillant. Il l’avait déjà souvent vue devant son étal et savait qu’elle n’était pas une voleuse, mais la fille de l’un des hommes les plus respectés et les plus craints des Royaumes. MrGroar avait, disait-on, des contacts hauts placés dans l’Eglise, à la Pairie, et avait en plus dirigé un grand Ordre Militaire et Religieux.

De là où elle s’était placée, Adaïs pouvait entendre ce que la dame disait assez nettement, et était en même temps plutôt bien cachée, pour quelqu’un qui ne serait pas trop attentif en tout cas. Ce qui est sûr, c’est que la voix de l’inconnue l’enchanta. Si elle avait dû décrire la voix de cette belle femme avant de l’entendre, c’est ainsi qu’elle l’aurait imaginée. Par contre, la scène qui se déroulait devant ses yeux était plutôt étrange. La petite ne s’en formalisa cependant pas et continua à observer, intriguée et fascinée.

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--Saphire_la_sorciere



Ses mains enveloppaient celle de la Baronne, qui malgré les réticences de sa voix n'avait pas pris le parti de la reprendre. Un bon point pour Saphire. D'un geste délicat, elle retourne la Noble mimine qu'elle maintien de sa main gauche, pour l'en effleurer la paume des doigts de la droite, en silence. Il lui fallait rapidement trouver quelque chose à dire, et surtout, faire « mouche » dans ses propos. Bien sûr, elle n'inventera rien, et tout lui sera guidé par l'allure et la tenue de la Dame. Une épée drapée à la ceinture lui laisse deviner son appartenance à l'Ordre des Dames Blanches, pas de bagues, donc pas d'alliance, donc il y avait fort à parier qu'elle n'était pas mariée.
Son regard toujours fixé sur ce lointain point imaginaire, lui permet toute fois de scruter vaguement son visage. Et par là, de sonder ses émotions. Perdues dans la foule, concentrée sur sa nouvelle « proie », elle n'avait prêté attention à la jeune mademoiselle qui la suivait.


« Les lignes de votre main... »
Nouveau silence, nouveau "palpage". « J'y vois le trouble de vostre âme, j'y vois un homme... »

Pour les jeunes demoiselles non mariés, ce genre de prédictions faisait bien souvent son effet. Il y a toujours un homme quelque part.


« Une grande déception aussi... »
Elle scrute le visage de la Baronne et pense y déceler l'expression tant recherchée. « Je vois une trahison, vostre coeur brisé... » Il y avait toujours quelque part aussi, un homme peu scrupuleux. Mais ne rentrons pas dans les détails, restons vaseuse et passons au positif. « Mais je vois aussi un autre homme qui vous redonne espoir. Un enfant... un changement inattendu que vous désirez mais que vous craignez.»

Classique comme discours, le désir d'être aimée et d'avoir un enfant... Tout cela est bien naturel. Nouveau tripotage manuel et nouvelle prédiction.


« Mais je vois également des femmes, de la jalousie... »
A mesure qu'elle évoque toute les vertus de la vie en communauté, elle n'a pas oublié que la Dame faisait partie d'un Ordre essentiellement féminin, sa voix s'accélère comme si la vision se faisait plus précise. Pourquoi avoir choisi ce métier? Vu ses dons pour la scène, elle aurait bien pu devenir troubadour et amuser la galerie autrement. Ca payait moins bien. Elle n'oublie pas d'écarquiller les yeux et de froncer les sourcils à mesure qu'elle avance dans ses propos. « ... des conflits. Les responsabilités vous pèsent, on apprécie pas votre travail à sa vrai valeur... Je sens de la lassitude... » Petit sourire compatissant, s'était le moment, l'instant.
« Mais je sens aussi une grande force émanant de vous. Je vois un havre de paix et un avenir radieux en bonne compagnie et... »
Une nouvelle bourrasque de vent vient balayer leurs cheveux et soulever les jupes de Saphire. Il lui fallait accélérer, rester trop longtemps au même endroit était pour elle un risque. Le vent, soulève une odeur de poisson en provenance de sa besace. Elle prend la main de la Baronne entre les siennes.
« ... une allergie au poisson! »

Mais qu'est-ce qui lui avait pris de dire ça? Quelle idiote! La main droite de la "diseuse de bonne aventure" glisse tombante de celle de la femme, tant elle est, elle même, médusée par sa dernière remarque. Un bruit sourd se fait entendre sur leur gauche, attirant le regard des deux femmes. Une bagarre d'ivrognes. Saphire en profite pour plonger la main dans sa propre besace, ses doigts dans un petit pot ouvert contenant une mixture, non odorante, à base d'herbes, "chauffantes" concoctée par ses soins. Elle passe ses doigts ainsi enduits sur la main d'Esca, provoquant une sensation de chaleur et quelques picotements immédiats... effets spéciaux, ça fait plus vrai. Elle pourrai ainsi sentir le "pouvoir" émanant de Saphire. Elle finit par la libérer, mais laisse la sienne tendue.
Escalibur2
Après avoir répondu à celle qu'elle prenait pour une bohémienne, la Blanche ne retira pas sa main. Bien mal lui en prit car rapidement elle se retrouve prise au piège. C'est un regard bien plus qu'agacé qu'elle tourne vers son interlocutrice. Mais, avant qu'elle n'ait le temps de se "libérer", la brune commence à lui palper la main. Cette fois, Estelle Caroline tâcha sans succès de retirer sa main d'un geste vif et ironisa aux propos de la femme :
Les lignes de votre main... J'y vois le trouble de vostre âme, j'y vois un homme...
Ben voyons ... Rien de plus original ? ...

Pas le temps pour elle de lancer une salve assassine que déjà la suite arrivait. Et quelle suite ! V'la que la Bohémienne commence à lui parler de sa vie privée. Une déception ? Faux ! Pas qu'une ! Mais deux ! Pyro et Maleus. Trahison ? Norf, voila un terme bien exagéré. Il était vrai que la Baronne n'avait guère apprécié de voir Mal' virer Libertad quelques semaines après qu'il lui ait envoyé une lettre lui annonçant la rupture de leurs fiançailles, mais de là à parler de trahison ... L'homme avait toujours été courtois et honnête avec elle. Ils étaient même restés amis. Elle s'apprête à en faire la remarque à celle qu'elle commence à prendre pour un charlatan quand ...
Mais je vois aussi un autre homme qui vous redonne espoir. Un enfant... un changement inattendu que vous désirez mais que vous craignez

Et là, de nouveau, c'est le trouble dans l'esprit de la Baronne. A part ses rares confidents, qui étaient essentiellement des Blanches, elle n'avait parlé à personne de ses sentiments naissants pour le Teutonique à la chevelure d'or.
Co... Com... Comment ... Comment savez ... bégaya-t-elle totalement héberluée avant qu'un éclair de lucidité n'atteigne son esprit et qu'elle n'hurle un : HECTOR !!!

Le valet de la Baronne se trouvait non loin d'elle à cet instant et rougit de manière très perceptible à l'entente de son nom hurlé de manière si collérique par sa maîtresse. Le motif de la colère d'Estelle Caroline : Le valet avait un énorme défaut : le commérage. Et, son thème préféré, n'était autre que la vie privée de sa maîtresse. Nul doute que ces derniers temps, çà avait dû lui faire ses choux gras ...

La volonté d'aller coller un soufflet au valet fut retenue par la fameuse Bohémienne qui lui retenait toujours la main. Nouvelle tentative de se libérer qui fut une nouvelle fois avortée par une révélation encore plus choc que la précédente :

Mais je vois également des femmes, de la jalousie... des conflits. Les responsabilités vous pèsent, on apprécie pas votre travail à sa vrai valeur... Je sens de la lassitude...
Au milieu de cette salve, un mot toucha la Blanche : Lassitude. C'était bien là ce qu'elle ressentait régulièrement depuis quelques temps à l'égard de certaines choses qui l'agaçaient. Mais çà, elle ne l'avait dit qu'à deux personnes de confiance, deux soeurs ... Impossible qu'Hector ait entendu cela car elle n'en avait jamais parlé au domaine. Impossible également que ses deux soeurs l'aient répété, elles étaient dignes de toute confiance. Comment donc cette femme pouvait être au courant ?! Nouveau regard noir en sa direction pour tâcher de comprendre. Cette fois, elle la regarda dans le blanc des yeux.

Durant ces instants, la femme qui lui faisait face recommença à lancer des banalités et délira un instant sur le poisson ce qui arracha un sourire d'amusement à la Baronne qui la prenait de plus en plus pour une usurpatrice. Comment être allergique d'un mets qu'on ne mange jamais ? Même pas le temps de se poser la question qu'une vive sensation de chaleur suivie de picotements se fit ressentir sur sa main. Nouveau geste vif de réflexe pour se libérer, cette fois ce fut un succès !

Perturbée et toujours sous le choc des différentes révélations, Estelle Caroline mit quelques instants à reprendre ses esprits et s'essuya machinalement la main. Et, c'est d'une voix, limite tremblotante qu'elle lui adressa un :

Ca y est ? Le spectacle est fini ?

La colère pouvait se lire aisément sur son visage, dans le son de sa voix et dans son attitude.
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Adais
Désolée pour la faible qualité au niveau de l'organisation de ce post. Les idées avaient du mal à venir, aussi tout est un peu fouillis.


La scène qui se déroulait sous les yeux ébahis d’Adaïs était des plus déroutantes. La belle femme que l’adolescente suivait depuis quelques instants avait semble-t-il prédit nombre de choses à celle qu’elle avait arrêté rien qu’en regardant, non, en touchant sa main. La fille de MrGroar n’avait pas encore reçu l’enseignement religieux nécessaire pour comprendre qu’elle aurait tout de suite dû aller chercher les gardes de la ville pour faire arrêter la diseuse de bonne aventure. De toute façon, même si elle l’avait su, sans doute aurait-elle été trop fascinée par ce qu’elle voyait pour pouvoir faire ce qu’il faut.

Les déclarations de la belle dame semblèrent un moment produire leur effet sur l’autre femme, qui s’emporta contre un dénommé Hector, nom qui ne disait rien à Adaïs. La seconde inconnue se reprit cependant et afficha finalement un sourire sceptique. Il faut avouer que les dernières paroles de la voyante avaient perdu tout le charme des premières. Si la « victime » avait un moment été envoûtée, c’était à présent bel et bien terminé. L’adolescente restait quant à elle toujours immobile, ses yeux bruns fixés sur le corps magnifique de la belle inconnue. Elle était totalement indifférente à la poussière qui salissait sa jupe blanche tout récemment achetée : tout ce qui l’intéressait était savoir ce qui allait se passer.

Se pouvait-il vraiment que cette femme soit une voyante ? Ou plutôt, la question était : y avait-il réellement des gens capables de connaître des choses sur d’autres personnes rien qu’en leur prenant la main ? Si c’était vraiment le cas, c’était plutôt…effrayant. Et s’il y en avait d’autres comme elle ? Ils risqueraient de devenir des secrets, or Adaïs savait bien que son père et un certain nombre de ses amis connaissaient des choses dont personne d’autre ne devait être avisé. Cependant, la petite avait peine à croire qu’une si belle dame puisse être malveillante et diffuser les secrets des gens. Un telle beauté ne pouvait être au service du mal.

Vous vous demandez sans doute ce qui avait prit Adaïs. La réponse est en fait assez simple. La fille de MrGroar n’avait pas connu sa mère, morte en couche. Elle a été élevée dans une famille de paysans où elle n’arrivait à se référer à sa mère adoptive, pourtant très aimante avec la fille du Duc de Normandie. Une fois que l’adolescente eut retrouvé son père, elle s’est retrouvée dans un univers guerrier. Même si des femmes habitaient Thorens, il leur était difficile de paraître réellement comme telles, puisqu’elles faisaient généralement partie des plus actives de la branche militaire. L’apparition de la voyante avait été comme un électrochoc pour Adaïs.


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--Saphire_la_sorciere




Un moment de stupeur suivi de près par la colère de la Baronne lui indiquent que, quelque part, elle a vu juste. Un sourire, tranchant avec la réaction de la dame, déchire le visage de la bohémienne. Il n'est en aucun cas narquois, mais il se veut rassurant et amusé.

Ca y est ? Le spectacle est fini ?

Les yeux rivés par dessus l'épaule de la Baronne, fixés sur le lointain, Saphire reste un moment silencieuse. Il lui fallait prendre son temps pour répondre, ne pas perdre l'avantage qui lui procurent les tremblements trahissant le malaise de son interlocutrice.

"Vostre trouble me rassure d'une certaine façon. Il ne fait qu'accentuer, Madame, le bien fondé de mes dires. N'ayez crainte, j'ai l'habitude des réactions virulentes. La colère précède bien souvent la résignation..."


Saphire s'était reculée d'un pas et penchée en direction de la Dame pour bien lui signifier qu'elle était libre de partir à tout moment. Elle était consciente aussi, que ses dernières paroles n'allaient faire qu'aviver encore sa colère. C'est dans le silence qu'elle avait attendu ses premiers pas avant de lui assener le coup de grâce, tout en commençant elle même à s'éloigner.


"Ô... Je vois un secret entourant la venue de cet enfant... Mais IL ne tardera pas à le découvrir"


Interprétons ce que la bohémienne venait d'annoncer: un secret entourant la venue de l'enfant. Elle ne prenait pas beaucoup de risques en le prétendant, des secrets tout le monde en a. La Dame n'étant pas mariée, elle avait été troublée lorsqu'elle avait évoqué sa venue ... Puis, il ne tarderai pas à le savoir. Il? Qui il? Aucune précision! Cela pouvait être n'importe qui... La Baronne arriverai bien à mettre des noms, à trouver l'événement qui pourrai correspondre, et qui finirai par faire d'elle la "voyante" qu'elle prétendait. Pour le secret dévoilé, tout le monde sait qu'un secret ne le reste jamais longtemps... surtout avec des gens comme Hector dans les parages.

Alors qu'elle attendait la réaction d'Estelle Caroline, ses yeux se posent sur une adolescente habillée d'une jupe blanche qui cachée non loin de là semblait lui porter un grand intérêt. Continuant de jouer les aveugles, la bohémienne avait sourit dans sa direction... Sa prochaine victime, il ne la lui faudrait pas chercher bien loin...
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