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Retour au bercail

Caribsixci
[chez moi-même]

Caribou s'était assis depuis à peine quelques minutes. Il sursauta lorsqu'on frappa violemment à sa porte.

cari ,c'est moi bleuet ,je sais que tu es la je voie la fumé qui sort ,allez fait pas ta tête de cochon ou je te jure de je défonce la porte ,tu va pas me laisser dehors

Il hésita. Il ne voulait parler à personne, mais il ne voulait pas froisser sa fillotte pour autant. Il hésita encore et encore... Y aller... Ne pas y aller... faire ce qu'il avait envie... Ou faire un effort pour lui ouvrir et discuter un peu... Il était perdu dans ses hésitations quand il entendit qu'on discutait devant chez lui. Il ne reconnu pas l'autre voix et ne distinguait pas ce qui se disait. Cela l'irrita. Et mu autant par la curiosité que par l'envie de congédier les visiteuses, il se leva et se dirigea vers la porte d'entrée en trainant des pieds. Il resta un moment derrière la porte, pour écouter la conversation sans être vu.

La deuxième femme se vantait de pouvoir entrer chez les gens sans y être invitée... Là dessus, il ouvrit la porte, et là, stupeur! Celle qui avait bousillé son mariage était là, devant lui, l'air de rien. Celle qui avait annoncé les mauvais augures avant qu'ils n'arrivent. Celle qui qui les avaient maudit. Il explosa de colère. Il prit son élan et essaya de coller son poing dans la figure de Ivara, qui se tenait à plusieurs pas de lui, en hurlant:


CREVE, SORCIERE!!!!
Athor
Un cheval fumant filait à travers les rues, frolant hommes et charrêtes alors que le soleil tombait désespérément pour disparaître et laissait place à la lune. La silhouette sur le cheval se laissait porter à toute vitesse, laissant juste l'ombre et la poussière comme seul indice de leur passage sur les pavés d’Amiens. Un voile noir comme seul étendard, l’homme se jeta au pied d’une porte laissant la bête reprendre son souffle et humé l’air vivifiant de la soirée...
Ses yeux gris ne quittait pas le bois de la porte, il savait qu'elle était là. Athor frappa sa cape du plat de la main, dégageant un voile de poussière alors qu’il marchait d'un pas décidé vers l’entrée de la baraque qui se dessiner dans l’ombre vacillante des torches.
Trois coups…


C’est Athor ! ouvrez moi ! s’il te plait Lison…


La porte s'ouvrit et Athor ne laissa rien de plus qu'un regard a Lisonlune avant de se précipiter vers la chambre, s'arrêtant au pas de la porte, les yeux poser sur Lilly. Une boule dans sa gorge descendit lentement alors qu'il s'approchait du corps étendu, elle était si différente, le visage marqué, son poing se ferma alors qu'il posait un genoux a terre prés d'elle. « Lilly... » Juste un mot souffler alors qu’il relevait sa main vers le visage de sa belle pour la laisser glisser lentement sur sa joue évitant les blessures. « J’aurai du t’protéger.. pardonne moi… »
Il lui semblait qu’il ne s’était jamais sentis comme ça, ses doigts tremblait et il mit quelques secondes à détacher l’harnais de cuir qui retenait le fourreau de sa lame avant qu’il ne tombe a terre. Il ne pouvait lâcher des yeux Lilly et il se redressa doucement pour poser ses lèvres sur les siennes rien qu’une seconde comme si en un instant tout pouvait disparaître et qu’il n’oubli jamais cette sensation qui lui rappelait chaque jour même a des centaines de lieux d’ici, qu’elle était tout. Tout défilait dans sa tête mais une chose était sur celui qui avait fait ça ne resterais pas impuni...
Lisonlune
*Lison entend Frappé a la mort tres fort, lison court jusqu'a l'entrée.*

Entre Athor.

*Athor se précipita dans la chambre pour voir Lilly, Lison avait bien soigné Lilly jusque ici, mais elle dit quelques mots a Athor puis le laissa près de Lilly*

Athor, lilly a été bien blessé, j'ai pris soin d'elle du mieux possible, pour le moment on doit attendre qu'elle lute et finisse par se réveiller, cela peut être tres long.

Je veillerais sur elle autant qu'il le faut.

*Lison finit par laissé Athor au chevet de lilly.
--Ivara.
[chez Caribsixci]


Ivara vit Caribsixci ouvrir la porte et bondir droit sur elle, le poing en l'air, en lui hurlant dessus.

CREVE, SORCIERE!!!!

Dans un réflexe, elle esquiva le poing de l'homme, elle se recula et ne put s'empêcher d'éclater devant la situation qu'elle trouvait à la fois ridicule et comique. En effet, l'homme portait pour tout attirail qu'une simple couverture qui laissait entrevoir légèrement sa nudité.


On se calme, Messire, et puis allez vous habiller par pitié. Evitez aussi de vous en prendre à moi. Vous aviez qu'à ouvrir les yeux plutôt au lieu de vous marier. L'amour rend aveugle, certes mais alors vous, vous battez les records. Depuis des mois, vous êtes la risée de tous Amiens, ne me dites pas que vous vous en êtes jamais aperçu.


Elle regarda la jeune femme qui se trouvait là à ses côtés et se tourna ensuite vers l'homme.

Et puis, ça n'a pas vraiment l'air de vous chagriner, la preuve, vous ouvrez la porte à moitié nu, vous avez vite remplacé votre femme à ce que je vois.


Elle commença à faire demi-tour et stoppa net, elle dévisagea Caribsixci une dernière fois et ajouta.

Ah, un conseil, si vous voulez la garder celle-là, essayer d'être moins froid, ouvrez votre coeur un peu plus. Bonne chance pour la suite, on se reverra surement, je reviendrais et je vous embêterais jusquà ce que vous me rendiez mon bracelet.
Caribsixci
[chez moi-même]

Caribou fulminait; et d'autant plus qu'il avait raté sa cible. Il restait là, à la dévisager, soufflant bruyamment. Ce qu'elle racontait, il ne l'écoutait même pas. De toute façon, qu'est-ce qu'une idiote aurait bien pu avoir à raconter d'intelligent ?

Elle lui tourna le dos pour s'en aller... Caribou avança derrière elle en se préparant à la frapper. Elle se retourna pour proférer de nouvelles menaces. Le bracelet... Il l'avait complètement oublié celui-là. Il fit demi-tour pour rentrer chez lui, et l'aperçut justement sur le rebord de la cheminée. Il se rhabilla vite fait. Il prit le bracelet, se le mit au poignet droit et rabattit ses manches par dessus. Puis il ressortit. Il se retrouva nez-à-nez avec Bleuet qui semblait un peu sous le choc.


Bleuet, je file chez Lison, on se verra plus tard.

Et sans attendre de réponse, il s'éclipsa. Il courut jusqu'à chez Lisonlune. En arrivant devant chez elle, il vit un cheval en piteux état. Son cavalier ne l'avait pas épargné, et la pauvre bête était toute sale et semblait bien fatiguée. Il frappa à la porte. Il dut insister un peu avant qu'on vienne lui ouvrir. Il exprima sa requête à Lison, en tentant de cacher sa colère.

Bonsoir Lison, est-ce que tu pourrais me rendre un service ? Pourrais-tu demander à tes gens de m'aider à faire fonctionner ta forge ? Je voudrais faire fondre un morceau de métal pour le transformer.
Cirleh, incarné par Lisonlune
*Cirleh se dépêcha, de s'occuper de Guliver le déposa dans son berceau, puis se précipita a la forge, il ne voulait pas faire attendre lison. Quand il arriva à la forge, ce n'était pas Lison mais un homme, il ne le connaissait pas.*

Bonsoir messire, que puis je pour vous? Dame Lisonlune ma demandé de venir ici.
--Cirleh1
*Cirleh avait entendu frapper, mais n'avait pas ouvert de suite car s'occupait de Guliver, et lison de Lilly. Lison se dirigea donc vers la porte apres quelques minutes et finit par ouvrir.*

Bonsoir Caribou.

*Lison n'ayant pas eu le temps de finir sa phrase écouté attentivement Caribou.*

Oui bien sur va donc derrière la maison, Cirleh te rejoint pour faire cela.

Cirleh, veux tu descendre s'il te plait, et va donc à la forge un de mes amis, a besoin d'aide
--Cirleh1
*Cirleh commença a mettre la forge en route, il alluma le feu, puis commença et prit un minerai de fer. Il l'échapa pas loin du pied de Caribou.*

Excusez moi messire, j'espère ne pas vous avoir blessé.

*Honteux, continuait tranquillement en faisant attention. Le feu rougissait bien. Cirleh remit du bois dans le feu.*

Que puis je faire pour vous messire?
Athor
Athor laissaient ses yeux posés sur le visage inerte de Lilly, toujours à genoux contre son corps étendu, il aurait préférer recevoir une gifle, l’entendre lui crier de partir ou encore la voir s’enfuir. Tout sauf ce silence… Cette immobilité le rendait fou, lui faisait même peur et il attrapa avec précaution une de ces mains pour la serrer entre ses doigts. Lentement il faisait glisser ses doigts sur ça paume, suivre les phalanges jusqu'à tomber sur le morceau d’ivoire qu’il lui avait offert avant de prendre la route a nouveau.
Sa bague… Ils s’étaient promis de se marier à son retour mais là… Mais là tout était différent et il sentis une morsure dans son corps, une entaille faites à son coeur. La main de Lilly retrouva sa place le long de la couche alors qu’il se redressait et faisait quelques pas dans la petite pièce. Le ciel était devenu sombre et il l’apercevait par la fenêtre, ses yeux gris étaient aussi ternes que le jour.
A cette instant, Lison rentra dans la pièce, et il tourna la tête vers elle, la remercia d’un geste léger de tête n’ayant envi d’ouvrir la bouche pour la laissait filer pour semble’il une urgence. Pour Athor… rien n’existait plus que Lilly en ce bas monde et il tournait comme un lion en cage. Il lui semblait que même les journées les plus sombres de sa vie n’avait été aussi terrifiante, les assauts, les cris sur le champs de bataille, son sang se répandant sur la plaine, aucune journée n’avait eu cette odeur comme si l’horizon s’effondrait face à lui et qu’il était happé vers le néant. Si elle n’ouvrait plus jamais les yeux...
Son pied se stoppa net dans son mouvement et il le reposa avec calme, plus jamais il ne devrait penser a ça, plus jamais.
Misslilly
Plusieurs heures étaient passées, Lilly gisait sur le lit, toujours sans connaissance, des voix lui parvenaient, mais rien à faire. Son subconscient lui disait de se réveiller mais tout son corps refusait d'obéir. Elle sentit de plus en plus une présence à ses côtés, une douce chaleur l'envahissait petit à petit et après des heures qui parurent interminables, elle ouvrit doucement les yeux. Elle regarda autour d'elle, et vit un homme qui se tenait à quelques mètres d'elle, elle voulut ouvrir la bouche pour lui parler mais là, aucun son ne sortit. Elle se rendit compte qu'elle ne savait pas qui était l'homme au bandeau et d'ailleurs, elle ne savait même pas où elle était, et ce qu'elle faisait allongée sur ce lit. Paniquée, elle essaya de se relever et poussa un gémissement de douleur, elle avait mal partout, elle vit l'homme se précipiter à son chevet. Elle leva les yeux vers lui et lorsque leurs regards se croisèrent, un léger frisson la parcourut et son coeur se mit à tambouriner comme un fou. Machinalement, elle posa sa main sur la sienne comme si pour la jeune femme ce geste était naturel , ses yeux virent alors une bague, elle était donc mariée. Cet homme devait surement être son mari, sinon pourquoi serait-il là et pourquoi aurait-il eut un air si inquiet? Elle avait beau essayer de se concentrer, rien ne voulait venir et pour ne rien arranger, le contact de cette main sur la sienne la troublait de plus en plus.

Au moment, où elle s'apprêtait à parler, Lilly vit un animal bondir à travers la pièce, lui sauter dessus et lui lécher le visage, la jeune femme essaya de se débattre comme elle pouvait et grimaça sous la douleur. N'en pouvant plus, elle cria stop et vit la louve se coucher à ses pieds aussitôt. Apparament, l'animal était à elle, elle se demandait bien encore quelle surprise, elle allait découvrir. Ne voulant pas avouer au beau garçon qu'elle ne se souvenait plus de lui, elle le dévisagea en espérant qu'elle rappellerait son nom, ses yeux s'attardèrent sur sa cicatrice, puis descendirent sur sa bouche, elle sentit son souffle sur elle et à cet instant, elle fut prise d'une étrange sensation. On aurait dit que ses lèvres appelaient les siennes, que son corps reconnaissait le sien, son visage se retrouva à quelques millimètres du sien, elle posa sa main sur la joue de l'inconnu et effleura doucement la balafre qu'il avait. Se rendant compte de ce qu'elle était entrain de faire, elle se recula et d'une voix hésitante lui demanda


Qui êtes-vous messire? Et pouvez-me dire ce que je fais là?
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Lisonlune
*Lison qui était dans la cuisine, elle entendit du bruit dans la chambre, elle se precipita pour voir. Lilly c'était réveillé, elle n'en revenait pas, elle n'y croyait pas. Elle était soulagé. Elle regarda Lilly, qui demandait a l'homme qui il était, elle fut surprise. Elle s'approcha de Lilly et lui demanda*

Ma Lilly comment te sens tu?

Te souviens tu de quelques chose?

*Lison n'osait pas trop poser de questions, mais elle devait comprendre ce qui lui était arrivé.*
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Caribsixci
Caribou suivit Cirleh jusqu'à la forge. Il pensait à plein de choses lorsque ce dernier fit tomber du métal pas loin de ses bottes. Caribou sursauta. Il fixa le domestique avec un regard qui en disait long. Le feu commençait à rayonner dans la pièce. Il se rapprocha un peu. Comme c'était agréable de se tenir auprès du feu quand dehors il commence à faire froid! Il se réchauffa ainsi quelques minutes, pendant que l'autre s'activait à aviver le feu.

Que puis-je faire pour vous messire?

Caribou retroussa ses manches pour dévoiler le bracelet à Cirleh.

Je voudrais faire fondre ce vulgaire morceau de métal.

Il détacha le bracelet et le jeta dans une cuve de métal en fusion. Il le regarda fondre lentement pendant que le domestique s'activait au soufflet pour que le métal ne refroidisse pas. Il saisit un morceau de fer qui avait une forme vaguement allongée et qui trainait par terre, et voulut remuer la cuve. Mais il dut rapidement lâcher prise, avant de se brûler les mains. La barre retomba au sol dans un bruit sourd. Tant pis, le bracelet était maintenant fondu, perdu au milieu de quelques kilos de métal. Caribou se retourna ensuite vers Cirleh.

Très bien, tu pourra dira à ta maitresse que je souhaite qu'elle fasse me fasse une épée, et que je la remercie grandement de m'avoir prêté sa forge. Il commence à se faire tard, je reviendrai demain.

Puis il quitta les lieux, laissa le pauvre Cirleh se débrouiller tout seul avec le feu encore vif. Il rentra directement chez lui. Il retrouva son feu de cheminée en train de mourir doucement. Il s'allongea sur le canapé et s'endormit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire
Misslilly
[Chez Lison]

Lilly vit que l'homme la regardait avec insistance et commençait à se sentir mal à l'aise, lorsqu'une jeune femme rousse entra dans la pièce, apparament, elle avait l'air de la connaitre. En plus, elle l'avait appelé ma Lilly, ça voulait dire qu'elles devaient être très proches, elle essaya de chercher dans ses souvenirs en vain. Elle regarda les deux personnes et vit une alliance sur la main de dame, elle supposa donc que les deux étaient en couple et eut un pincement au coeur à cette idée.

Ma Lilly comment te sens tu?

Te souviens tu de quelques chose?



J'ai mal partout et je me sens perdue. Vous me connaissez et pas moi. Votre mari ne veut même pas me dire ce que je fais ici et surtout qui êtes vous? J'arrive pas à mettre un nom sur vos visages.

Irritée de ne pas avoir de réponses à ses questions, Lilly souleva les draps d'un coup sec, pour se lever, elle posa un pied par terre, puis l'autre, une fois debout, elle fut prise d'un vertige et elle tomba dans les bras du beau garçon qui se tenait toujours à ses côtés. Ce dernier la rattrapa de justesse, elle profita un court instant de ce contact, elle le regarda droit dans les yeux, elle avait toujours cette même sensation, la sensation qu'ils se connaissaient plutôt bien. Gênée, elle se mit à rougir et retourna s'allonger en marmonnant entre ses dents.
_________________
Lisonlune
*Lison écoutait Lilly, elle ne se souvenait pas d'eux.*

Mon époux??

Euh non désolé Lilly, moi je suis Lisonlune ta marraine, et je t'ai accueillit chez moi pour te soigner.

Est ce que tu as besoin de quelque chose?

Veux tu boire manger?

*Lison était inquiète, comment faire pour que lilly retrouve la mémoire? Lui donné un coup sur la tête? Une fois Lilly avait fait cela a Lison. Sa pourrait lui faire encore une grave choc. mais que faire. Athor était la, vallait peut mieux les laisser seul?*
Athor
Il faisait des aller retours dans la petite salle où il n’y avait rien d’autre que ses chausses frappant sur le sol qui troubler le silence, les poings serrer par moment, les yeux passant du vide au lointain. Il revoyait quelques passages, quelques instants volés au monde, que Lilly et lui avaient passés. Ils avaient étaient libre par moment, les yeux dans les yeux à s’imaginer leur vie au coin du feu, sur une couche froissé, dans l’herbe humide, adossé a un arbre face au soleil, face a la lune, ça n’avait plus d’importance quand leurs yeux se croisaient, le monde était à eux… Tout d’un coup un gémissement de douleur lui fit tourner les yeux vers Lilly et il accourut a son chevet voulant pendant un moment la serrer contre lui mais elle semblait tellement mal en point qu’il se retint. Il sentait le grand vide se remplir à vitesse grand V et son cœur repartait comme un cheval aux galops alors qu’elle posait sa main sur la sienne, il aurait voulu lui dire tout ce qu’il avait dans la tête lorsqu’elle était évanouie mais rien ne sortait et il resta a la fixer, baissant un instant les yeux quand elle posait ça main sur son visage comme honteux par ce contact qu’il avait penser avoir perdu pour toujours.
Mais il ne pouvait rester de marbre et un léger sourire se dessina sur son visage quand elle effleura sa balafre du bout des doigts.
C’était peut être cette impression qu’il sentait dans son regard ou la peur de la blesser a nouveau qu’il l’avait préparer mais quand il sentit le trouble, il se redressa laissant deux petites syllabes imperceptible sortir d’entre ses dents.

« Lilly… ? »

Elle l’avait oubliée ? Quel mal l’avait touchée ? Il serra les dents, sa mâchoire se contractant alors qu’il fouillait dans les yeux de sa belle a la recherche d’une mauvaise blague mais même elle n’était pas capable en se réveillant d’un coma de faire ce genre de coups. Il ouvrit la bouche pour parler et Lison entra comme a son habitude a une vitesse improbable alors que Lilly s’effondrait dans ses bras… Il l’avait rattrapé comme un automate, un simple réflexe, Athor l’aimait plus que tout mais peu être était-ce le signe qu’elle serait plus heureuse sans le savoir. Il passait sa vie sur les routes, qu’importe le Dieu au dessus de leur tête mais il avait peut être libérer Lilly de ce fardeau.
Il l’accompagna jusqu'à son lit et se tourna vers Lisonlune, se redressant de toute sa taille, pour tenter de trouver une réponse.


« Lison… j’te remercie pour ton aide… t’peux lui apporter à boire et à manger s’il te plait ? »


Une bourrasque froide et piquante traversa la pièce troublant le profil d’Athor alors qu’il avait ouvert la petite fenêtre fixant maintenant Lilly, son voile noir se balançant le long de sa nuque.

« Lilly…
Cette bague qu’tu portes au doigt est d’moi… tu t’es faites agressé j’ne sais par qui, et tout est d’ma faute car j’n’étais pas là pour te protéger. Sache que je t’aime, et j’te laisserais tout le temps qu’il te faudra…»


Il se rapprocha d’elle et posa un genoux a terre, pour être a la hauteur de son visage et planté ses deux yeux gris dans les siens.

« J’m’appelle Athor, même si toi l’plus souvent tu m’appelais 'mon rebelle' »
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