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[RP]Sur la route...tadam tadadadadam...

Della


Mise en bouche.
Della vit à Nancy où elle commence doucement à s'ennuyer.
Elle aime voyager et la route semble l'appeler de plus en plus fort.


Préparation et préparatifs.

Della avait beaucoup réfléchi et tourner la situation dans sa tête au moins cent fois.
Elle avait aussi compter et recompter ce qu'elle possédait et examiner toutes les possibilités qui s'offraient à elle.
Et elle avait pris sa décision !
Elle partirait, quitterait Nancy avant la fin des élections, pour rejoindre la demeure familiale.
Oh, elle n'avait pas si envie que ça de revoir les siens, d'ailleurs, la maison serait vide, elle le savait. Elle pourrait séjourner là-bas, au calme, à son aise.
Jullius l'accompagnerait. Sa mère décédée, elle ne pouvait pas le laisser seul à Nancy. Et puis, elle lui avait promis de veiller sur lui. Il se ferait à la vie en Bourgogne.

La route avait été examinée et dessinée avec soin.

[Carte de la route]
L'achat d'un cheval assurerait une facilité de route, surtout pour Jullius qui n'aurait pas à marcher tout le temps.
Un âne serait nécessaire aussi, pour transporter leurs quelques affaires.
Tout cela avait été réglé avec soin.

Il restait une décision...plus difficile, celle-là.

Difficile situation qui finit par se décanter lorsqu'un des membres du conseil municipal assura que Della s'en mettait plein les poches sur le dos de la municipalité !
De rage et de colère, elle se décida, sur-le-champ !

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Della
Matin du départ.

Je n'avais pas beaucoup dormi, cette nuit-là. Aussi, je m'étais levée avant l'aube pour parachever les sacs et aller chercher le cheval et l'âne, à l'écurie.
Le palefrenier sourit sur des dents noircies lorsque je glissai une petite bourse d'écus dans sa main.
Pour les soins aux bêtes.Lui dis-je.

De retour à l'Auberge, je réveillai Jullius qui me montra un visage souriant d'excitation. Ce voyage le ravissait. Restait à espérer que l'installation le ravirait autant.

C'était dur de quitter Nancy. Dur aussi de ne pas changer d'avis. Mais ma décision était prise et était irrévocable. Je tournerais la page et en écrirais une nouvelle.

Lorsque nous eûmes passés les portes, que Nancy soit déjà à quelque distance, seulement alors, je sentis mon coeur battre à nouveau régulièrement...Et pourtant, l'aventure ne faisait que commencer !

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Della
Dans la campagne de Lorraine.

Nous avions cheminer toute la journée et cela faisait un bon moment que nous nous étions éloigner de toute ville.
Les chemins étaient déserts et les voyageurs semblaient avoir disparu dans la nature.
Nous avions fait une halte, pour manger un peu lorsque soudain, nous entendîmes le pas d'un cheval.
Vite, je mis mon doigt contre mes lèvres pour indiquer à Jullius qu'il fallait être silencieux. Heureusement, j'avais laissé le cheval et l'âne un peu plus loin, dans un carré de verdure. Ils ne nous feraient pas repérer.
Les bruits nous parvinrent plus fort, ils se rapprochaient sans que nous ne sachions encore qui était sur la route.
Cachés derrière notre buisson, j'espérais bien qu'on ne nous remarquât pas. C'est que je n'avais pas l'intention de finir embrochée sur l'épée d'un brigand !

Bientôt, le voyageur fut à notre hauteur. Je pus alors distinguer qu'il s'agissait d'une voyageuse. Une voyageuse que je connaissais ! Celle par qui le malheur était arrivé à Nancy ! La compagne du diacre à la solde des sorciers...Isis, celle-là même à qui Astutus avait craché au visage. Mes mains se crispèrent sur les bras de Jullius qui me lança un regard suppliant pour que je le lâche. Confuse, je desserrai mon étreinte et souris au gosse en guise d'excuse silencieuse.

Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Isis25.
J'eus alors l'envie impérieuse de me lancer derrière Isis et de...Mais la petite main de Jullius se posa sur la mienne. L'enfant avait du lire dans mon regard toute l'amertume que je vouais encore à cette femme et il me demandait de ne pas broncher.
J'acquiesçai d'un signe de tête et serrai à mon tour sa menotte.
La voyageuse s'éloignait à présent.

Quelques dix minutes plus tard, nous aussi, nous reprenions notre route...

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Della
Luxeuil.

C'est Jullius qui vit le premier les remparts de la ville de Franche-Comté.
Il était excité à l'idée de visiter une autre ville que Nancy, il n'en était jamais sorti jusque là !
Je lui promis une escale d'une journée pendant laquelle nous irions nous rassasier plus que correctement dans une auberge qui proposerait un repas digne de ce nom.

Une fois les portes franchies, sans aucune difficulté, nous amenâmes le cheval et l'âne chez un maréchal ferrant. Nous lui confiâmes nos animaux et nous partîmes à la conquête de cette belle ville.

J'avais emporté quelques fruits que je laissai au marché, à un prix plus que raisonnable.
Alors que nous mangions de fort bon appétit, le marchand vint m'avertir que le Maire lui-même avait acheté mes fruits. Il me glissa à l'oreille :
Faites attention, le maire va vous coller en procès ! Je regardai l'homme avec stupéfaction, empochai mes écus et continuai mon repas.

Un peu plus tard, alors que Jullius faisait une sieste, je fis un tour dans une taverne.
Je fus accueillie avec chaleur par le tavernier qui se révéla être le maire. Maire qui bel et bien, après m'avoir sourit de la plus belle façon m'annonça qu'il comptait porter plainte contre moi !
Je dois avouer que j'en restai sur le cul !
Le maire sembla avoir quelques difficultés à m'expliquer la ou les raisons de cette menace quand enfin, il brandit un décret !

    Est considéré comme MA toute personne qui blablabla...

Bref, mes 15 fruits risquaient de me mener au tribunal ! Ce dont il n'était pas question, évidemment !
Je demandai des explications au maire et à force de discussion gentille, nous en arrivâmes à nous arranger.
Je payerais la taxe et serais tranquille.
Ce que je fis.
Mais j'eus l'adorable surprise de m'entendre dire que je pouvais me faire rembourser cette taxe. Le maire ne voulait pas perdre la face devant ses administrés mais était sensible apparemment, à ma personne.
Ce qui m'arrangeait bien, il faut l'avouer.
Du coup, il m'acheta 15 autres fruits.
Au final, je m'en sortais bien !

Lorsque la journée commença à toucher à sa fin, Jullius alla récupérer nos montures et nous reprîmes la route.
Je serais bien restée, pour le maire, un jour ou deux mais...le risque était trop grand, je ne pouvais pas perdre de temps.

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Della
En campagne franc-comtoise.

Dis, Della, on est encore loin ?
Un peu, oui.
Quand on arrive ?
Dans deux jours.
Et on ira dans un château ?
Oui, Jullius, on s'installera dans le château de ma famille.
C'est qui ta famille ?
Hum...de Volvent, c'est le nom de ma famille.
Et y aura ta famille, là ?
Non. Non, mon frère ne vit pas là, ma soeur non plus.
Et tes parents ?
Ils sont morts.
Ah...comme les miens.
Comme les tiens, oui.
Il faut que tu manges un peu, Jullius.
J'ai pas faim...


Moi non plus, je n'avais pas très faim. Alors, je souris au gamin, par dessus les flammes dansantes de notre petit feu de fortune.
C'était la deuxième journée que nous étions en route, sans voir personne et cela devenait long pour Jullius comme pour moi.
Pourtant, il fallait nous armer de courage parce qu'il nous faudrait encore deux jours pour atteindre notre but.

J'installai une couverture sur le sol et invitai mon petit bonhomme à venir s'y coucher.
Il ne tarda pas à s'endormir tandis que moi, je guettai le ciel, contemplant les astres, cherchant toutes ces costellations que mon précepteur m'avait bien des fois, montrées et nommées.
A l'évocation de cet homme, je soupirai et ne pus m'empêcher d'imaginer le retour là-bas.
Il n'y aurait personne, ça, je le savais.
Mais les souvenirs y étaient restés, pas trop en fait et plutôt des souvenirs barbants et même tristes.
Pourquoi rentrais-je là-bas ? Je crois que j'avais besoin d'une certaine protection, d'un écrin dans lequel vivre quelques temps. Rien de tel que ses vieux murs pour se sentir en sécurité...n'est-ce pas ?

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Della
Enfin !

Le petit matin nous offrait des couleurs chatoyantes encore un rien rosées et teintées de l'humidité nocturnes. Les senteurs venant tantôt du bois, tantôt de la ville se mêlaient pour ravir nos narines et nous inviter à la découvertes de la Bourgogne dans toute sa splendeur.
Cheval, âne et chien s'arrêtèrent au même instant, semblant eux aussi sentir la présence magique des fées protectrices.
Jullius me regarda étonné, ne comprenant pas encore, lui enfant bercé d'aristotélicisme, que chaque moment est un cadeau de notre Déesse.

Pour l'heur, je savourai les secondes qui coulaient doucement à l'horloge de la Vie.
Là, devant les murailles de Sémur, à l'orée de la forêt environnantes, je remplissais mes yeux du spectacle que j'attendais depuis des jours.
Sémur était belle !
Situé au cœur de la Bourgogne, émergeant d'une boucle de l'Armançon, Semur se dressait sur un plateau dominant la vallée.
Là, en contre-bas, elle semblait encore plus forte, encore plus belle !
C'est sur ses coteaux que bientôt, je parcourrais mes vignes, taillant, attachant, émondant...Un des buts de mon retour en Bourgogne était là, à Sémur.

L'âne se mit à braire, comme exigeant, maintenant que le moment d'extase était passé, de continuer la route, de franchir enfin ses murailles et d'enfin abandonner la lourde charge qu'il portait.

Jullius se mit à rire et le chien se leva, partit devant, en gambadant de ci de là.

Un petit coup de talon à notre monture et nous repartîmes, droit devant !
Sémur, nous voilà !

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Della
Plusieurs semaines pu tard...Après l'euphorie du retour...Le coup de tête !

Il n'avait pas fallu plus de deux heures pour que tout soit fin près !
Tout, cela entendait un sac de cuir rempli de quelques vêtements, une besace garnie de victuailles, épée et lame courte à portée de main !
Mon cheval était sellé, celui de Jullius aussi.
J'emmenais Jullius avec moi. J'ignorais combien de temps je partais et je ne pouvais pas l'abandonner ici, à Beaumont.

Je lui expliquerais en route pourquoi nous repartions aussi vite et surtout où nous allions !
C'est que la rencontre risquait d'être assez amusante...Enfin, amusante étant un euphémisme, vous l'aurez compris.

Je sortis du castel et trouvai le chien, assis fièrement devant les jambes des montures, la langue pendante, le regard suppliant.

Mais oui, tu viens aussi !
Je caressai la tête du canidé et grimpai à cheval, attendant que Jullius en fasse autant.
Jullius, l'aventure recommence !
Le gosse me fit un très grand sourire. Je fus émue. Il était bien loin de s'imaginer vers quoi nous nous rendions...
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Della
Entre deux vignobles...un petit campement.

Nous avions déjà pas mal avancé, sans voir la moindre âme qui vive.
Le jour déclinait doucement, les estomacs gargouillaient et les vignes s'étendaient à perte de vue.
Il était temps de faire un arrêt, de manger, de se reposer aussi.

Nous descendîmes, Jullius et moi, de nos montures et nous nous installâmes derrière un petit bosquet, à l'abri du vent qui avait tendance à souffler un peu fort.
Mon petit compagnon de route s'activa à ramasser du bois et insista pour allumer lui-même le feu, ce que je lui laissai faire, confiante.

Pendant qu'il veillait à ses quelques étincelles, je sortis la lettre de mon frère et je la relus au moins quatre fois.

Citation:
    Della,

    Quelle surprise de recevoir une lettre de vous. Sachez que l'étonnement laissa rapidement place à de la colère qui s'apaisa quelque peu ensuite. Je ne vais pas prendre la peine de vous écrire tout ce que je souhaite vous dire. Cela, vous l'entendrez en temps voulu, lorsque nous nous reverrons.

    Vous êtes ma soeur, et je me souviens d'un temps où je vous chérissais tendrement. Pour ce souvenir et l'amour fraternel qui nous unis, et que je n'espère pas éteint, je vous assure de ma bienveillance envers vous. Je vous accorde donc le droit de rester à Beaumont, et vous confie même l'autorité sur le château et les terres familiales. Nos serviteurs présents sur place vous seront donc à présent totalement soumis, mais je vous prie de ne point trop troubler l'organisation brillante et fructueuse mise en place par l'intendant Marc que j'ai laissé à mon départ.

    Sachez que je viendrai prochainement à Beaumont pour y revoir et régler nos affaires.

    En espérant goûter très vite le fruit de votre labeur,
    Que le Très-Haut vous garde,
    Fraternellement,

    Eldwin

Les mots que j'y laissais me faisaient du bien tout autant qu'ils m'obligeaient à admettre que j'avais vraiment agi d'une façon stupide et irréfléchie.
Devant ce frère et cette sagesse qu'il inspirait, je faisais figure de peste.
Oh, je me doutais bien qu'il devait fulminer quand même pourtant ses mots étaient pleins de compassion, allant jusqu'à me donner autorité à Beaumont.
Restait à savoir qu'elle serait sa réaction dans quelques jours lorsque j'allai débarquer chez lui...Aurai-je la force de me reconnaître fautive et de lui demander un pardon que je ne méritais peut-être pas.

Bah, il était inutile, pour l'heure, de me tracasser ! L'endroit était superbe, Jullius était adorable et j'avais faim !

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Della
Un jour, à Mâcon, une blonde...déjà vu !

Quelques heures plus tôt.

Cette nuit avait été particulièrement rude.
Déjà, le départ de Lyon avait été un arrachement.
Quitter son frère et les deux bambins, décider Jullius à refaire son bagage, abandonner la douce tranquillité du sourire de Maria, la nourrice...tout cela avait été très difficile et ne s'était achevé que dans des larmes.

Mais bon, faisant bon coeur sur mauvaise jambe, Della avait bien vite apprécié d'être à nouveau sur les routes.
Le chemin se passait tranquillement, au gré du pas des chevaux, entre rire et demi-sieste.
Jullius, enfant adorable, avait fini par retrouver aussi son beau sourire et tous les deux avaient adoré redécouvrir les étendues des champs de blé.

Alors que le soleil déclinait doucement, que Jullius baillait et que les chevaux soufflaient, la petite troupe mit pied à terre pour se reposer.

Etendue sur le sol, somnolente, Della n'entendit pas le brigand arriver.
Bien vite, sans qu'elle ne comprenne comment, l'homme aux cheveux hirsutes les menaçaient, Jullius et elle, de son bâton.
Tremblante mais en colère, Della arracha la bourse qui pendait à sa ceinture et la lança à l'homme.

Prenez ça mais laissez le gamin.
Sans ouvrir la bouche, l'homme lui indiqua un sac contenant leurs provisions.
Della le lui envoya, priant le ciel qu'il les laisse après ça.

Le gredin s'enfuit, comme un lâche qu'il était !


Au bord de la fontaine.

On fat quoi, maintenant, Della ?
J'ai faim...


Je vais aller voir le maire. Je vais lui demander de l'aide. Puis, on portera plainte contre ce monstre. Tout en parlant, Della passait un peu d'eau fraîche sur le visage de Jullius. Il avait pleuré et de longues stries noirâtres marquaient son visage. Elle lui souriait, tentant de le réconforter, au mieux. Ensuite, on va chercher un endroit où passer la nuit. Je vais tâcher de travailler un peu, pour avoir de quoi acheter de la nourriture, demain. Aujourd'hui...on jeûne. Elle savait que ce serait difficile pour le gosse mais, elle n'avait plus rien !

L'enfant acquiesça. Son regard se posa sur la surface de l'eau, il devint pensif.

Della enrageait ! Mais pour rien au monde, elle ne voulait angoisser l'enfant davantage. Pourtant, elle se jura que le rustre qui avait osé la menacer le paierait cher, très cher même...

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Della
Même pas dégoûtée des voyages !

Ah oui, on m'avait bien recommandé d'être prudente, de rester chez moi, de ne pas "encore" me mettre en route et en danger...blablabla habituels.
Moi, je voulais vérifier quelque chose et pour vérifier ce quelque chose, je devais me rendre en la capitale !

Cette fois, Jullius resterait à Beaumont. Il y avait du travail et ses bras étaient maintenant devenus utiles et nécessaires.
Mais j'avais réussi à convaincre une connaissance de m'accompagner. Parce que au fond de moi, j'en avais peur aussi de cette peut-être possible nouvelle agression.

C'était donc l'heure d'à nouveau fermer mon sac après y avoir poussé quelques vêtements, quelques vélins, quelques autres choses nécessaires à la jeune femme que j'étais.

Et puis, la route...pas très longue, en compagnie d'un ami et du chien.

Voyage à trois ! avait dit sur le ton de l'humour, mon ami.
J'avais peur de ce que j'allais trouver là-bas et savoir que cet ami sera avec moi, me rassurait.

Bâton, bouclier...dague...tout y était !
Je pouvais partir.

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