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[RP]Délégation chypriote...

Lanfeust86
Une délégation chypriote, avec à sa tête une Reyne, forcément ce n'était pas rien. Chypre était ce qui restait des anciens royaumes latins d'orient...
Il avait appris que l'île connaissait quelques tourments actuellement et la visite de la Reyne semblait donc importante.
Après avoir envoyé des directives au Guet Royal il entra dans la salle du Plaid pour en parler au Dauphine de France.
S'inclinant devant lui, il se racla la gorge avant de parler.


Votre Altesse.
Une délégation de Chypre est arrivée au Louvre avec à sa tête la Reyne Eleonore I de Sulignan.


Petite pause avant de continuer.

Le guet royal a été chargé de les escorter ici.
Dois je les faire entrer dès qu'ils arrivent ?


Le rouquin attendit la réponse, guettant l'arrivée de la dite délégation dans l'antichambre.
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Pattricia
[Aile de la Garde Royale...]


La rousse avait été avertie que l'on risquait d'avoir besoin d'eux en salle de Plaid, elle réunit donc ses hommes et les met au diapason des dernières nouvelles. Chaque tenue fut briquée et chacun se tint prêt au cas où...

La salle d'armes bruissait des cliquetis des cottes de mailles que l'on enfile, des armures légères que l'on attache, toujours de mise quand on était en surveillance au Louvre, et du fourbissement des armes de chaque garde de permanence ce jour là.

Si l'on avait besoin d'eux, dès qu'ils en recevraient l'ordre, ils seraient à même de s'exécuter dans les minutes qui suivraient et c'était là tout ce que l'on attendait d'eux.

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Ricco
un mot, un ordre, Ricco fait le reste...
l'appel avait été fait, La capitaine avait rappliqué dans la salle des gardes et demandé une présence, Ricco suivra donc la capitaine... Il alla se préparer

Fallait pas trop lui expliqué, il avait l'habitude ses cérémonie au Louvre... savoir faire le piquet dans un coin et surveiller sans en avoir l'air...
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Hersent
La salle du plaid s'ouvrait à l'escorte menée par la Guet Royal. Tout s'était passé sans encombre malgré la nervosité certaine de la jeune souveraine.
Hersent passa à peine le seuil pour faire signe aux membre de la GR qu'ils pouvaient prendre le relais du Guet.
Elle salua Ricco d'un sourire avant de s'éclipser pour rejoindre ses quartiers au Châtelet.
La GR avait les ors du palais, le Guet la pierre sombre des locaux de la Police du Royaume. La lumière et l'ombre, complétude d'une défense sans faille de la Couronne et de ses citoyens.


Vostre Majesté, je vous confie aux bons soins des Gardes Royaux. Ce fut un plaisir immense que de vous escorter. Que le Très Haut vous accorde ce que vous êtes venue chercher en ces lieux.

Elle ordonna le départ vers l'entrée du Louvre où les chevaux avaient été confiés à des palefreniers.
Un dernier regard vers la délégation puis elle retourna à ses enquêtes et la mise en place des rondes poissardes dans la nuit épaisse parisienne.

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Richard_watelse
Tout semblait si calme et se passer si bien. Le pas du Connétable pourtant restait lourd sur le pavé et sa main gauche plaquée sur la garde de son épée demeurait sur le qui-vive. Des espions auraient pu s’instruire du subterfuge sosial, et en informer le Roi de France. Peut-être une corde nouée se hissait en ce moment même dans la cour. Peut-être un bourreau aiguisait sa hache en attente de la nuque du Watelse à trancher.

Richard Watelse était connu pour son pessimisme, entrevoyant toujours les destinées les plus néfastes avant d’en considérer les chances de succès. Cependant, il avait plongé tête baissée dans cette histoire, en étant lui-même le principal initiateur. Mourir pour qui, pour quoi, sinon pour une bonne cause et un être vénéré ? Et la mort restait une échappée tentatrice qui chatouillait de sa langue froide l’esprit du connétable guerrier. Il voyait en un funeste destin un double avantage : mort, il n’aurait plus à subir ses passions mouvementées pour les femmes, et, mourir pour une cause qu’il jugeait juste, lui ferait gagner une place au paradis lunaire, où Aristote l’accueillerait avec une poignée de main et Christos, avec un salut respectueux.

Vostre Majesté, je vous confie aux bons soins des Gardes Royaux. Ce fut un plaisir immense que de vous escorter. Que le Très Haut vous accorde ce que vous êtes venue chercher en ces lieux.

Oui, que le Très-Haut accorde à Richard Watelse une rédemption pour ses méfaits de guerrier fanatique passés. Qu’il rachète ses fautes et vive – ou meurt – enfin en paix avec son âme. Que son corps auto-flagelé de culpabilité repose enfin. Que ses prières trouvent enfin écho dans la tête de ce Très-Haut alors que sur celle du sosie repose la couronne de Chypre et de Jerusalem.
La sosie, très docile. Trop docile peut-être contrairement à beaucoup de femmes de son entourage. Richard éprouvait une pointe de compassion pour cet agneau livré en pâture, mais de par son expérience de soldat, il savait que par le sacrifice d’un pouvait découler la victoire de toute une troupe. Ainsi soit-il…

Il garda la distance raisonnable entre la fausse souveraine et lui, laissant également la dominante Quiou le précéder. Puis, il attendit que la Cour de France fasse ses présentations. Que la doublure de reine interprête la réelle Eléonore. Que Dame Quiou gère les démarches comme elle savait si bien le faire. Que Dame Annael leur insuffle son inébranlable assurance.

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Pattricia
[Aile de la Garde Royale]


- Alors ?
- Le Guet Royal vous fait dire que l'on va avoir besoin de nous en salle de Plaid.
- Je vois... Heureusement que nous communiquons entre nous car si il faut compter sur les autres...
- J'fais quoi ? J'préviens vos hommes ?
- Ben... si vous voulez prévenir le Pape vous pouvez toujours essayer, parait que Rome s'ennuie tellement qu'elle veut mettre le Royaume de France à feu et à sang...
- Pff ! Vous feriez mieux de mesurer vos paroles, les murs ont des oreilles et par les temps qui courent...
- Je croyais que j'avais été claire sur le sujet. Seuls les traitres reviennent sur leur serment. Je ne reviendrai jamais sur le mien, quoiqu'il m'en coute. Chez les La Canéda, seul l'honneur compte et Ari ne m'a jamais quittée, il sait cela, alors les paroles et les menaces de Rome... Je suis sure que je prie bien plus qu'eux !
- D'façon ça sert à rien que je vous mettes en garde, vous n'en faites qu'à votre tête de toute manière.
- Ouep ! Allons donc recevoir la Cour de Chypre, et cessez vos jérémiades.



[Antichambre de la salle de Plaid]


La Capitaine de la G.R. salue Hersent et prend la relève. Elle s'approche du groupe et les salue à leur tour.

Je vous souhaite la bienvenue au Louvre Votre Majesté, à vous et à votre Cour. Je me présente, Pattricia La Canéda, Dame de La Force et Capitaine de la Garde Royale et voici mes hommes...

La rousse fait un geste en direction de Ricco et des autres et se sourit à la souveraine.

Je suis chargée de vous accueillir dans cette antichambre et d'assurer votre sécurité en nos murs. L'huissier va vous annoncer...

La Garde Royale se met sur le côté, laissant place à l'huissier afin qu'il fasse son office.
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Quiou
Ballotée quelques temps d’un bout à l’autre d’un Louvres remuant, la cohorte chypriote qui n’avait que l’apanage du nom semblait aussi excitée que craintive à l’idée même que d’être présentée en les bras délictueux d’un Dauphin dont on attendait beaucoup, à ainsi se pourvoir du pouvoir de représenter la Couronne et ses intérêts.

Parmi la foule des cliquetis sonores des harnachements et sous la protection des lames d’acier prêtes à tout pour parvenir à accomplir l’objectif de la journée, la Noldor marche et se tait, n’écoutant que le bruissement des volutes de taffetas et des fourrures de mises par ces temps si froids.

Adoncques, quand le Plaid vient enfin offrir sa toute puissance, c’est à la Deswaard de jouir d’une grande éloquence pour remercier le travail du Guet Royal, laissant ainsi au double Sulignan l’occasion de se reposer présentement.


Jamais Sa Majesté la Reyne ne se sera trouvée en de plus agréables suretés, Dame Chevalier.

Puis, à l’adresse de la Capitaine qui sera saluée par la Cour à la Croix d’Or.

Sa Majesté vous est redevable du déploiement de sécurité qui lui est offert. En cela, le Louvres n’a rien à envier des plus imprenables forteresses que l’Homme eut l’heur d’ériger.

Une inclinaison du menton viendra saupoudrer les maux si poliment accordés, tandis qu’un bref regard d’obsidienne se posera sur l’ancien Ambassadeur périgourdin en terre de Flandres, de quoi raviver quelques bons débuts de carrière d’une Terreur engoncée en de sombres méandres.
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Annaell
Les mains d'Annaell restaient tranquillement croisées sur le taffetas du devant de sa robe, les bras détendus en une pose au maintien étudié et gracieux qu'elle adoptait, par respect, lorsqu'elle se trouvait en présence de personnes bien plus haut placées qu'elle. Eduquée dans un strict couvent, Annaell savait se tenir et rester silencieuse quand elle n'avait pas à parler. C'était par sa propre volonté qu'elle se soumettait aux désirs de la Reine de Chypre - ou du moins, de ceux qui manipulaient l'innocent sosie qui l'incarnait. Jadis, elle aurait eu du mal à contenir son impatience et à ne pas se laisser emporter par la fougue de son jeune âge, comme un poulain qu'on vient de libérer dans le pré pour la première fois. À présent, assagie par les années et par l'expérience, après avoir connu les tourmentes et les tempêtes de la vie politique, après avoir été maire, chambellan, ambassadeur, milicienne et moultes autres choses, elle se tenait là, simplement femme, droite et calme, comme l'infaillible phare au milieu de la tempête. Son visage, doux et posé, ne bougeait qu'à peine, à part un sourire très léger qui donnait à son visage la simple apparence d'une politesse naturelle.

Il aurait fallu, pour la bouleverser, pour l'alarmer, une situation plus urgemment menaçante. Avec discrétion, ses yeux allaient parfois se poser sur telle ou telle personne, par simple acquis de conscience, en une vérification quasi spontanée de l'absence de menace. Ancien général de l'armée champenoise dont faisait partie Hersent rencontrée plus tôt, Annaell était une femme qu'il était difficile de prendre par surprise. Bien sûr, à présent son épée était rangée, et elle ne portait plus guère de côte de maille. Les hanches arrondies par la naissance de ses trois enfants, elle n'avait plus le désir de se jeter à corps perdu dans la première bataille venue. Cependant, dans sa manche, se trouvait un épais repli de cuir, qui renfermait plusieurs aiguilles fines au bout imbibé de poison rapide. Pourquoi cette précaution ? Parce qu'elle ne savait pas qui serait là en salle de Plaid. Elle ne savait pas s'il y aurait des ennemis, si quelqu'un allait tenter quoi que ce soit pour s'en prendre à la vie de la jeune reine. Et que s'il le fallait, elle interviendrait. Le coup du poignard dans la botte ? Une ruse éculée que les gardes auraient eu tôt fait de déceler. Et si leur interlocuteur avait contre eux de néfastes intentions, elle savait qu'on ne leur laisserait aucune chance. S'il lui fallait protéger la Reine, elle le ferait.

En attendant, aucune menace ne semblait à craindre.

Mais Annaell, par expérience, conservait en elle une certaine méfiance dès lors que la sécurité était assurée exclusivement par les hommes de leur hôte... qui pouvait l'assurer que parmi eux, un traître n'allait pas bondir pour assassiner la Reine ?

Elle avait été bernée une fois.

Son fiancée était mort, sur le coup, dans la nuit.

Bernée une seule fois.

Méfiante à jamais.

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Anne
La sosie contenait ses envies pressantes :
- faire pipi (la peur provoque souvent une pression sur la vessie, que nul lecteur ne contestera)
- prendre ses jambes à son cou (car son cou, on pourrait bien le lui couper bientôt)
- se tortiller les doigts (où, par ailleurs se trouvait depuis peu un sceau royal, dernière parure déguisant sa personnalité)
- parler à en perdre la voix (puisqu' à la frayeur muette se substituait graduellement la bavarde terreur, celle qui dit tout et son contraire, comme si le filet de parole pouvait trouver un écho miséricordieux chez son interlocuteur. Et quel interlocuteur! Bientôt, le Roi - Son Roi - se tiendrait à sa hauteur à elle, insignifiante petite fille de ferme.)

La royale sosie se tenait donc droite, essayant avec force de repousser toutes ces faiblesses. Les paroles de Dame Quiou lui permirent un moment de fixer son attention sur quelque chose de tangible : la force de celle qui se trouvait à ses côtés. Rassurante même si terrifiante.
Dame Annaell. Elle cherchait à saisir un mouvement de Dame Annaell, seul être qui lui montrait une attention un tant soit peu cordiale. Cependant, leurs positions respectives ne lui permettait pas d'en voir le faciès réconfortant.

Qu'on l'annonce donc, cette reine! Qu'on en finisse de cette peur hystérique grandissante dans le creux de son ventre! Qu'on lui coupe la tête si cela peut lui apporter sérénité! Elle en savourait aucune des politesses qu'on lui prodiguait, aucune des délicatesses qu'on lui témoignait, aucun des compliments dont on pouvait l'orner sur ce chemin menant au Roi.


Que l'hussier fasses son oeuvre, et qu'Aristote et tous ses saints prennent sa pauvre âme en compassion, car elle allait mentir devant le second représentant de Dieu sur terre après le Pape. Oh! Ciel! Le pape, faudrait-il aussi qu'elle le rencontre? Qu'elle se fasse bénir ses sornettes par ses mains divinement désignées??

Regard qui se baisse malgré elle vers sa vessie qui se comprime irrémédiablement. Estomac qui fait des siennes aussi en se tordant, et en laissant remonter malgré elle tout son déjeuner dont elle évite la sortie de justesse. Haut le coeur et hauts les coeurs! La grossière image de reine allait s'afficher devant le Roi.


HRP : désolée pour l'attente, problème de connexion au forum français, mon perso étant avant en Angleterre ig.
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Sancte
[HRP: Pas de problème. Question délai, je crains que quasiment tout le plaid ne soit dépassé.]


La Reyne de Chypre. Un titre qui ne manque pas de lui paraitre aussi magique et efficace que la poudre de perlimpinpin. Il faut au moins un temps au Dauphin pour parvenir à arborer de façon crédible un masque hypersensible aux réalités parfois pompeuses de sa charge. Avisant l'huissier, d'une approbation silencieuse de la tête, il lui indique qu'il peut faire entrer la souveraine Chypriote. Il n'a aucune idée arrêtée sur Chypre. Il se demande simplement ce que peuvent vouloir ces gens. S'abaisser devant le lys ou tourner le dos au Schah ?
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Lanfeust86
Ressortant de la salle du plaid, il regarda alors la délégation, il ne les vait pas encore observé et le rouquin se posait moultes questions à leur sujet.
S'approchant alors, il s'inclina légèrement avant de demander.


Bien le Bonjour, la bienvenue en salle du Plaid.
Qui dois-je donc annoncer exactement ?


Le Premier Huissier attendit donc la réponse.
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Anne
Lueur sensiblement paniquée vers Dame Quiou. A qui parle le nouveau venu? Qui doit répondre? Doit-elle parler elle? Doit-elle se tenir dans un mutisme hautain? Et qui était-il? Le Roi? A quoi ressemblait le Roi par ailleurs? Elle l'imaginait terrifiant de prestance, et sentant bon la violette. Si, si, la violette. Pas ce parfum de rose douçâtre qui chatouille les narines, mais bien la violette des champs. Même si le Roi de France n'a jamais dû aller au champs...

Les champs... Cette évocation pastorale eut pour effet de mettre la sosie royale en confiance, dans son élément à elle de fille de ferme.
Alors, pour la première fois depuis des semaines, la fausse reine osa, d'une voix légèrement timorée, mais osa tout de même, le regard fondu dans celui de son interlocuteur :

Veuillez annoncer Sa Majesté Eléonore de Sulignan, Reine de Chypre et de Jérusalem. Nous souhaiterions avoir un entretien avec Sa Majesté le Roi de France.

Elle crut toutefois bon, dans sa gaucherie viscérale, de préciser :

La Reine, c'est moi.
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Lanfeust86
Le rouquin s'inclina face à la Reyne, il l'observa quelques instants une fois relever, avant de lui répondre.

C'est son altesse le Dauphin qui vous recevra votre Majesté.
Si vous voulez bien entrer.


Il lui indiqua l'entrée de la salle du plaid et la suivit avant de clamer haut et fort.

Sa Majesté Eléonore de Sulignan, Reine de Chypre et de Jérusalem.
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Pattricia
La rousse fait signe à ses hommes de rester dans l'antichambre et prend la petite porte habituelle, séparant la salle du Plaid et a pièce où elle se trouve, afin d'aller prendre sa place pas trop loin du Dauphin...

Votre Altesse...

Sûr que sa présence n'allait pas l'enthousiasmer, mais la Sarladaise n'était pas là pour plaire, mais pour faire son travail, protéger la famille royale...
Elle salue néanmoins très bas comme il se doit et va se mettre dans un coin discrètement, non loin de l'homme, mais sans s'imposer.

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Anne
A défaut d' un roi, le face à face se ferait avec un dauphin. La sosie réprima un tremblement qui lui chatouillait la moelle épinière. Elle emboita le pas de ses "hôtes" et marqua un instant d'attention envers une jeune femme encore inconnue qui entrait elle aussi dans la grande salle du Plaid. Sa démarche semblait aussi aisé que ses propres pas apparaissaient certainement gauches et marqués. La jeune femme pourtant se fit rapidement discrète.

Pas un mot de ses accompagnants : Dame Quiou restait silencieuse, tout autant que les deux autres comparses, le connétable et la bretonne dame de confiance.

Pourtant, n'était-il pas convenu que Dame Quiou mènerait la danse des présentation? Qu'elle appuierait sa demande auprès de la caste royale de reconnaissance de son droit de propriété sur les terres de Jerusalem et de Chypre?

Non, rien. Toujours rien. Elle regarda vivement à portée de vue par où fuir si la rencontre devenait un fiasco. Elle n'en sortirait pas vivante, non, elle finirait embrochée par une lance ou une épée, ou pendue, ou vidée de ses tripes comme elle le faisait encore quelques mois auparavant aux cochons. Sans état d'âme. Et sans état d'âme, la Cour royal de France l'exécuterait comme la dédaignable usurpatrice qu'elle était.

Elle crispa ses mâchoires, et elle entendit clairement le crissement de sa molaire inférieure contre sa supérieure.

Le Dauphin parlerait le premier finalement. Elle ne se sentait pas le courage d'ouvrir la première sa cave bucale, craignant trop la purée de ses mots et la manque de contrôle sur ses mensonges.

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