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[RP] Je pense donc je suis. Je suis, donc je gagne.

Korai
Un bruit métallique rebondit sur les parois rocheuses. Terminé, la pioche ! Pour aujourd'hui, en tout cas. Cela faisait trois semaines qu'elle avait quitté le Berry, trois semaines qu'elle faisait le même geste de lever l'outil et de le laisser retomber avec force sur la roche pour en extraire le minerai, alors qu'elle était là, en Anjou, pour participer à la défense du Duché. Elle laissa tomber sa pioche près du mur, à une place qui était devenue habituelle.
Soupir. Comme chaque jour, ses pensées les plus fortes se promenèrent d'Orian à June, de Jigsaw à Kerah, de Kÿe à Nick, jusqu'à Awanaé qui lui souriait depuis son sommeil éternel. Cette pensée pourtant belle et pure la hantait, comme une main tendue qu'elle n'arrivait jamais à attraper et qu'elle s'évertuait pourtant à vouloir. Elle jeta ses vieux gants déchirés à côté de sa pioche et partir de la mine, les mains dans les poches et la tête ailleurs.

Elle s'acheta sur le chemin du retour une miche de pain craquante et dorée, et en mangea la moitié le temps d'arriver à une des tavernes où elle avait pris ses habitudes. Elle rentra et s'installa après avoir salué les présents ; elle en connaissait certains, d'autres non. A force d'être là, elle allait finir par devenir un monument comme tous ces gens. Orian était déjà arrivé. Elle lui déposa un baiser sur le front et lui proposa silencieusement de partager le reste de la miche.


"J'espère qu'on va bouger un jour. J'en ai assez de piocher. Pas toi, darling ?"

Elle posa son doux regard bleu-vert sur son blond de neveu. il était mignon, malgré sa barbe naissante ; il avait de beaux yeux bleus, des cheveux blonds qu'elle aimait caresser depuis qu'il était petit. Il avait un regard aussi vif que son esprit, et ses idées étaient acérées comme la lame qu'il portait. Pas d'inquiétude à avoir donc, même si, au fond, comme une mère, elle avait peur pour lui plus que pour sa propre vie. La perte de sa fille avait décuplé son amour maternel pour le jeune homme qui, finalement, était le seul qu'il lui restait de sa vie d'avant. Sa vie d'avant... A contrecœur, elle replongea dans son passé. A travers orian, elle revit June. Le garçon qui ne parlait pas, son regard d'un bleu glacial lors des adieux. Invisibles barrières érigées qu'elle avait tant détestées et qu'elle se mettait à fonder en elle-même tant de temps après.
Une pensée.


"Est-ce que tu as eu des nouvelles de ton père, Orian ? ..."

Elle refusait que le père contrôle l'existence de son fils. Aussi attendait-elle avec crainte et impatience à la fois des nouvelles du grandissime blond.
_________________
Orian

      « Tous les parents se valent. » [Boris Vian]


Ce jour là il n'avait pas pioché, il n'avait pas travaillé d'ailleurs. Non pas que le travail le dérange, il aimait à piocher en attendant les combats, tout le fer extrait dans ses mines il l'imaginait déjà forgé pour devenir des armes qui serviraient à ôter la vie à ces chiens parisiens. Mais aujourd'hui il n'était pas question de cela, un rayon de soleil venait de percer l'épaisse couche de nuages, et Orian s'en alla se poser sous ce dernier, après cela il s'en alla en taverne afin de boire du vin et se poser au chaud à rire avec les Angevins.

Devenir Angevin ? C'était une question qui se tramait dans son esprit, les gens ici étaient sympathique et accueillant mais il ne fallait pas se faire d’illusion il savait pertinemment qu'après la guerre chacun retournerait dans sa ville et toute la vie présente à Angers s'en irait dispersée dans chaque villes Angevine.


J'espère qu'on va bouger un jour. J'en ai assez de piocher. Pas toi, darling ?

Un sursaut, et le jeune berrichon de se rendre compte de la présence de sa tante.

Norf ! Je ne vous avais pas vu ! Bonjour ma tante, j'aime bien piocher moi, tout ce que nous enlevons de la mine aidera l'Anjou à se battre ! Et de remarquer la demi miche de pain tendue. Non merci je n'ai pas faim.

Un demi sourire sur les lèvres, comment manger quand la tête était occupée à autre chose ? Il pensait, ça oui il pensait ! Il pensait à ce pauvre Amphore qui n'avait cesse de soupirer, à la promesse que la Duchesse lui avait fait faire et son drôle de comportement à ce moment, au Baron qui ne venait jamais en taverne en ce demandant ce qu'il pouvait bien faire de ces journées... Il pensait mais surtout pas à sa famille qu'il tentait d'oublier.

Est-ce que tu as eu des nouvelles de ton père, Orian ? ...

Non et je n'en veux pas, pourquoi cette question ?

Sourcils froncés il fixa sa tante quelques minutes le temps qu'elle lui donne une réponse.
_________________
Abondance.
Il était dit que Abondance avait trouvé une autre occupation dans la capitale en attendant l'animation militaire.
La cueillette, aussi dingue que ça puisse paraître, la serre du château d'Anjou regorge de belles plantes.
Baies de sureau, menthe malgré la température hivernale, tout était là verdoyant.
L'odeur agréable qui change de celle des ruelles de la capitale.
Elle devait se distraire, il fallait chasser l'idée de "fin".
La fin, la mort, la guerre. C'était une abomination.

Aucune envie d'aller à la mine, trop fatigant, trop sombre , trop étroit.
La serre était parfaite, une fois son panier assez plein de belles plantes.
Elle se retire tranquillement, à la recherche de la duchesse Calyce.

Elle déambule dans les couloirs du château, bientôt la fin de mandat pour la duchesse.
S'il n'y avait pas cette guerre, peut-être qu'elles auraient voyagé ? ou pas.
Elle voulait lui montrer le fruit de sa labeur matinale.
Pas de traces de la Calyce dans la place.
La blonde sort du château, puis presse le pas, se prenant quelques boules de neige en pleine poire, les enfants sont de sortie.
Passage au marché oblige, pour voir s'il y a moyen de moyenner.
Aby a de la bonne herbe qui qu'en veut?
L'ArchiTiss en prend un peu, Fibi aussi, voila que son panier se dégarni tranquillement.
Que sa bourse se fait un peu plus lourde.

Boire ou ne pas boire là était la question.
Il faisait froid, elle avait envie d'une tisane chaude, les mirettes qui recherchent toujours la silhouette d'une Calyce parmi la foule présente.

Elle finira bien par la trouver.
Direction "Amphore m'a tuer" taverne de la duchesse.
Le hasard fait bien les choses, ou bien c'est la simple routine.
Les deux jeunes filles ont l'habitude de se retrouver là.

- Duchesse bonjour, regardez! Je pense que je vais me reconvertir en vendeuse de plantes. Personne ne veut mes conseils militaires.

Bouquet de menthe qu'elle agite sous le nez de la duchesse.
Manière de demander indirectement si elle a besoin de ses services ou pas.

Il fait trop froid pour discuter au pas de la porte, hop elles entrent.
Elle secoue sa bourse toute joyeuse de son autre main devant la Dénéré.
On a des sous, il faut à boire!


- Bonjour tout le monde!


Déposer le panier d'herbe sur une table au centre, puis agiter toujours le bouquet de menthe sous les narines des clients potentiels.
Ça a fait mouche au marché pourquoi pas en taverne?

Elle sourit aux berrichons.


- Comment allez vous?

Toujours demander si tout va bien, avant de balancer sa marchandise.
La vente d'herbe, c'est comme la vente de conseils militaires, il faut y aller doucement.
Orian

      « Et puis il y a Frida, qu'est belle comme un soleil, et qui m'aime pareil que moi j'aime Frida ! » [Jacques Brel]


Korai n'eut pas le temps de répondre que déjà Abondance arrivait en taverne. Elle était gentille Abondance, très pieuse et innocente ! Innocente, ça aurait put être son prénom, dès qu'une dispute éclatait elle se retrouvait à répéter plusieurs fois le même mots, toute paniquée "mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu" bien qu'il soit la plupart du temps concentré sur les éclats de voix, le jeune berrichon entendait toujours les exclamation de l'Angevine et cela le faisait sourire.

Il avait souvent par le passé rencontré des femmes forte qui se prenaient pour des hommes, ces femmes là le répugnaient... Il y avait aussi les âmes perdue comme Lindor, qui était à la fois fragile et forte à sa manière. Puis les baziotes*, souvent noble elles ne pensaient qu'aux joutes qu'elles pourraient organiser ou aux réception ou bien à enfanter, ce genre de femme l'insupportaient au plus profond de lui même. Sans oublier les filles facile qui d'un claquement de doigts finissaient dans sa couche, au Berry il en avait connu pas mal, mais à croire qu'en Anjou cela n'existait pas ! Tout un tas de profils de femmes différentes les unes des autres, mais encore jamais il n'avait réussi à caser Abondance dans un de ces profils.

Dommage que Calyce souhaite la marier, elle aurait été si heureuse avec Amphore. Et voilà notre berrichon repartit à sentir de la pitié pour le pauvre intendant qui lui avait l'air de mépriser le berrichon pour une raison qu'il n'arrivait pas à saisir. D'accord les deux hommes s'étaient battu mais la gêne que ressentait Orian face à Amphore datait d'avant leurs bagarre. Haussement d'épaules, il finirait bien par savoir un jour, ou bien de Vyn finirait par se lasser d'être constamment en colère.


Bonjour Abondance ! Je vais très bien et vous ?

Un regard sur le bouquet de menthe et un petit rire lâché. La menthe n'avait aucun effet si ce n'est son gout, et Abondance pensait faire fortune en vendant quelque chose qui n’intéresserait que les Don Juan pour l’haleine et les cuisinières. Bon laissons rêver l’innocence...

*baziotes = idiotes en berrichon

_________________
Calyce
L'Attente. Avec un grand A parce qu'elle commence à se faire longue, l'attente. Chef d'armée qui ne sert à rien si ce n'est de compter le nombre de futurs assaillants qui campent derrière les murs de la Capitale Angevine ou les pauvres victimes fauchés accidentellement par les copains. Bref. Calyce tue le temps comme elle peut. Elle ne peut pas grand chose en fait. Toujours la même chose. Une fois qu'elle a fini de compter les morts, elle s'en va siester, après la sieste vient la toilette, après la toilette elle quitte le campement pour aller retrouver les autres. Les angevins, Mumia, les berrichons, les bourrins...

Aucune surprise quand Abondance lui attrape le bras dans la rue. le geste était devenu routinier. Amusée par la joie de vivre que dégage continuellement la dame de compagnie, ses nouvelles lubies aussi. Armées, fromages, herbes...


Vous m'avez assez conseillée militairement, Abondance. Vous vendrez vos plantes plus tard, là on va boire oui. Comme d'hab'.

Taverne.
Orian est là, sa tante aussi.
Calyce se sent mal un peu comme à chaque fois qu'elle croise le regard du berrichon. Des semaines qu'elle se voit obligée de côtoyer le jeune de la Rose Noire en lui cachant un secret trop lourd à porter. Une vague histoire de mariage arrangé par ses soins entre le jeune homme et la demoiselle Abondance, vendeuse d'herbe et tout un tas d'autres trucs. Ils vont se marier ensemble mais le savent pas. Calyce ou le chic de se retrouver dans des histoires tordues.
Ils seront heureux ensemble si on oublie que le jeune garçon a des envies meurtrières sur sa future épousée et que Abondance (la future épousée qui le sait pas encore) le pousse à le faire parce que c'est une super idée ! Au moins ils sont d'accord, c'est bien.

Bref, elle se pose, les salue et commande une tournée. L'alcool a le don de faire oublier les histoires tordues, hein.


Envie de frapper sur quelqu'un aujourd'hui, Orian ?

Elle sourit, taquine.
Puis aux deux, innocemment.


Des nouvelles du Berry ?
_________________
Amphore
Quasiment deux mois déjà qu'Amphore porte sur ses épaules des fardeaux déjà nombreux.
On chante, on rigole, on insulte, on plaisante, on se bat, on se raccommode, on innove et on répète.
On tue des gens, des français, sans les enterrer, par manque de temps.
On marie des gens, sans les consulter, l'amour c'est trop sérieux pour demander l'avis des concernés.
On s'habitue à la cotte de maille, aux jambières, au bouclier. Même à l'épée.
On aime, on l'avoue, on en parle, on en souffre, on s'enferme, on s'en mord les doigts.

C'est tout ça l'Anjou.

Amphore est toujours en train de chercher.
Vouloir voir son souverain, sur la trace de ses diagonales.
En quête de sa suzeraine, à la recherche de ses beaux atours.
Sur la piste d'Abondance, guidé par d'agréables odeurs.

Aujourd'hui, c'est au tour d'Abondance.
Il a déniché dans les caves d'un petit boutiquier un magnifique coulindrum blanc.
Il y manque quelque chose cependant, et peut-être possède-t-elle une herbe qui conviendrait ?

Où peut-être elle ?

Taverne !
Taverne ?
Taverne.
Comme d'hab ?
Comme d'hab.

Guilleret, sa bouteille à la main, Amphore rentra dans la taverne en chantonnant.


Couché près d'un tonneau,
La tête sous le goulot,
Le vin coulant à flot,
L...

Oh !

Mes hommages, duchesse !
- à Calyce.
Demoiselle Abondance... dame Korai Sijdéno... bonjour ! - devinez à qui.
Orian. B'jour. Petit abruti.

Vous allez bien ?

Calyce va bien, il le sait. Elle aurait un bleu que tout l'Anjou serait au courant, il aurait d'ailleurs été réveillé en pleine nuit pour sonner la trompette.
Abondance va bien, il le sent, et chez elle la bonne ambiance est communicative. Chic, elle a sa menthe.
Korai... sans doute, peut-être, il ne le sait pas trop. Orian ? Pas d'importance.
Mais il faut toujours demander. Comme ça on parait poli et ça engage la conversation.
Et puis surtout ça meuble un roleplay en permettant de rajouter tout un paragraphe.

_________________
Korai
Elle n'eut pas le temps de répondre à Orian, et oublia d'ailleurs la question au fur et à mesure des arrivées dans la taverne, notamment Abondance, puis Calyce, et ensuite Amphore. Elle les salua et répondit d'un hochement de tête positif lorsque le garçon lui demanda, à elle autant qu'aux autres, si ça allait. Les angevins étaient plutôt sympa avec leurs visiteurs berrichons, et la rousse s'était faite au climat du coin, se contentant bien de cette vie qui commençait presque à devenir trop monotone pour une vie en guerre. D'un côté, elle espérait que cela bouge un jour ; de l'autre, elle espérait que cela ne bouge pas trop. Sentiment contradictoire mais si normal, lorsque l'on est dans une telle situation. Elle pensa à toutes les personnes qu'elle avait rencontré dans sa vie. Des hommes, des femmes, jeunes ou vieux, beaux ou laids, petits ou grands, et puis des chevaux aussi, des chiens, des... Pigeons ?

Sa pensée devenue animalière fut troublée par un volatile gris qui toquait à la fenêtre avec son bec, juste à côté d'elle. Curieuse, elle ouvrit la fenêtre et détacha le message de la patte du pigeon, qui s'envola une fois cette mission terminée. Elle regarda le nom écrit sur l'enveloppe, celui du destinataire, apparemment. C'était le sien. Et elle connaissait cette écriture. Prise de doute, elle ouvrit le message et le parcourut rapidement.

Fronçant les sourcils, elle releva la tête et posa ses yeux bleu-vert sur Orian. Elle n'était pas sûr de bien tout comprendre...

_________________
Abondance.
Les mirettes rivées sur ses plantes, qu'elle envisage de vendre en taverne.
Ne pas agacer la duchesse, ne pas lui proposer son herbe.
Déjà trop blasée par la blonde, qui ne cesse de l'harceler avec ses propositions de conseil militaire.
C'est la dèche, elle a besoin d'écus, et hors de question de le demander franchement à la brune.

Alors son nouveau commerce, peut-être, la sortira de sa crise passagère.
Bouquet de menthe toujours en main, elle sourit au berrichon.

Merveilleusement bien, en vie et ... dites hum vous n'avez pas envie de menthe?

Tentative de vente?
Mince, ça va finir en don cette histoire.
Elle na pas l'âme marchande.
Coup d’œil à la duchesse, des fois qu'elle soit intéressée , Korai?
S'ils ont souvent la gueule de bois, ils ne cracheront pas sur sa menthe, adieu haleine de chacal, bonjour la fraicheur.

La question de la duchesse à Orian, l'inquiète.
Humpf va-t-elle le mettre de mauvaise humeur?
Lui donner envie de se battre, l'envie de frapper s'était-elle évaporée chez le berrichon?
Fort sympathique, mais très impulsif elle s'était habituée à ses changements d'humeur.
Ceci-dit, la panique prenait souvent le dessus.

La porte s'ouvre pour laisser apparaître Amphore.

Amphore bonjour!

Prend le soin d'agiter sa menthe sous son nez d'entrée.
Sourire amusé aux lèvres, il chantonne c'est qu'il va forcément bien.
Elle va bien, motivée à écouler sa marchandise, elle prend tout de même le temps de boire une tisane en leur compagnie.
Pas de baston ce jour, ils semblent se saluer sans rancune.
C'est qu'Amphore est si adorable aux yeux de l'Aby, comment Orian avait pu être violent avec lui? Une question sans réponse, incompatibilité d'humeur... la drogue? Abus de Vyn?
Tout deux liés à la duchesse dame marieuse, loyaux envers Brissac.

Orian avait aussi une copie conforme de la duchesse en la personne de son père, d'ailleurs ils avaient ça en commun les trois.
Un mariage arrangé.
Si Amphore et Abondance avaient accepté le "deal", sans trop bronché. L'idée d'avoir un promis et une promise au goût de la duchesse n'était pas une fin en soi.
Même si certains sentiments viennent pointer le bout du nez, laissant des blessures au coeur, et dans la caboche. Ne pas se laisser prendre au piège de l'amour avec un grand A.
Abondance avait donné sa parole à la duchesse, rien ne pouvait la briser.
Le berrichon avait une toute autre idée du choix de son père, la future épouse imposée, sera tout simplement assassinée par ses soins, et il vivra avec son aimée.
Idée qu'Abondance trouve chouette, si elle était un tantinet de nature violente, elle aurait certainement fait la même chose au promis...

En attendant, c'était le grand suspens, quand on lui demandait qui était le promis, elle répondait "inconnu".
Amphore c'était un peu pareil, il sera marié aussi, mais avec une inconnue.
Orian, sa future épouse assassinée aussi est inconnue.

Que d'inconnus dans cette histoire!


Il arrivait à Orian et à Abondance d'en rire, pensant qu'il sera certainement l'époux d'une vielle femme, et elle d'un vieux berrichon.
Allant même s'imaginer qu'elle risque d'être la "belle Grand Mère" à Orian, l'angoisse.
Organiser un double meurtres, ou marier les deux vieux ensemble.

Orian


Un sourire à Abondance, elle va bien tout va bien sa promesse est tenue ! La tête de blonde de saluer Amphore, puis le regard allant de la Duchesse à sa dame de compagnie.

Je vais bien oui ! Mais entre l'envie de menthe et celle de me battre il y a un rapport ?

Arquage de sourcil dans les règles, pourquoi donc ces deux femmes se souciaient-elles de ses envies ? Là à l'instant s'il avait une envie c'était d'aller uriner, mais il attendrait.
Il attendrait oui, mais pourquoi ? D'abord car c'est un scène importante et qu'il serait dommage de la couper par une pause pipi, ensuite car le berrichon adorait uriner après s'être retenu, la sensation de la vessie se dégonflant sous la pression faisant passer se flux de liquide par un tuyau à la sortie étroite, était une grande joie pour lui, c'est comme pour la grosse commission heu bon bref je m'arrête là !

Sortant de ses pensées scatophile le jeune Sidjéno reporta son attention sur la Duchesse.


Et bien, j'ai reçut des nouvelles de mon frère, il est souffrant et réclame mon pardon, sinon pas beaucoup plus non.

Un regard sur la tante et de s’apercevoir qu'elle tient un courrier dans sa main tout en le fixant étrangement. Un regard tenté sur le courrier et le jeune homme de froncer à son tour les sourcils. Il n'avait pas put lire ce qu'il y avait d'écrit mais avait également reconnu l'écriture.

C'est l'écriture de June ça ! Qu'es ce qu'il veux pour que tu fasse une pareille tête ?

Il se doutait que le grand blond demandait surement des nouvelles de son fils, d'un coté depuis son départ pour la guerre il ne lui avait adressé aucun courrier, ni fait parvenir de nouvelles par l'intermédiaire de Nathan à qui il écrivait souvent.
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Korai
                    Kora,

                    Jig m'avait dit un jour de ne pas m'en faire pour toi. Il m'avait rappelé que tu étais solide, et surtout bien plus maline que tu ne le montrais. Et il avait conclut par ceci : Et puis, n'est-elle pas immortelle, elle, l'Ange ?

                    C'est pourquoi je ne m'inquiète pas pour toi. Ni pour Orian, j'espère qu'il va bien et que j'ai toujours ta promesse de le protéger, même si tu l'as faite davantage au Très-Haut qu'à moi.
                    A ce propos, il a du te dire que je comptais le marier afin de lui trouver une situation meilleure que celle de "bâtard". J'ai enfin trouvé la douce élue, et elle se trouve en Anjou, avec vous.

                    Tu annonceras donc à mon cadet que tout est arrangé et qu'il se mariera avec Abondance. Je suppose qu'il voit qui c'est. Afin d'éviter un meurtre d'un côté ou de l'autre, je compte sur toi pour leur faire entendre raison. Tu as toujours été plus douée que moi pour les annonces... Bon courage.

                    Ton frère.


Regard interdit encore posé sur le vélin. Elle relisait, encore et encore, comme pour s'assurer de la réalité des mots, l'écriture fine, élégante et biblique du grand blond. Était-il vraiment sérieux ? Avait-il réellement l'intention de faire cela, de condamner son fils à un mariage sans amour ? Un mariage forcé, un mariage arrangé ? ... La rousse n'avait pas eu à vivre ça. Avec Nick, ça avait été le rêve de chaque jeune fille, l'amour avec un grand A, ils s'étaient trouvés par hasard, avec grand bonheur. Comme tous les couples bien sûr, ils s'étaient disputés parfois, réconciliés souvent. Leur fille avait été le cadeau le plus précieux que cet amour leur ait été offert, et ils l'avaient élevée dans les conditions d'une famille heureuse en tous points. C'était ça, le souvenir qu'elle voulait en garder.

"C'est l'écriture de June ça ! Qu'est-ce qu'il veut pour que tu fasses une pareille tête ?"

Elle sort de ses douces, trop douces pensées et pose un regard bleu-vert sur son neveu. Pas de sourire, contrairement à l'habitude. Ses yeux expriment à la fois son coeur serré et son incompréhension. Que va-t-elle lui dire ? Incertaine de ses paroles futures, elle hésite.

"Ton... Hm. Ton père me demande comment ça va... Le temps, tout ça..."

Lui dire, pas lui dire ? Assumer une chose à la place de son frère, ça ne sera pas la première fois.

"Et il m'annonce aussi le nom de ta future femme, car il a enfin "fait son choix"..."

La rouquine relève finalement le regard, cette fois vers une des jeunes femmes qui se trouve dans la taverne. Elle ne s'attendait pas à ce choix-là. Elle aurait elle-même pensé, s'il lui avait fallu choisir, à une donzelle plus forte en caractère, qui saurait tenir tête à Orian. Soupir. Peut-être, elle l'espérait en tout cas, que "l'élue" saura la surprendre.

"... Et elle s'appelle Abondance."
_________________
Orian

      « Un mariage est soit une corne d'abondance, soit une abondance de cornes. » [Frédéric Dard ]


"Ton... Hm. Ton père me demande comment ça va... Le temps, tout ça..."

Oui bon ça, il n'en avait clairement rien à carrer de ça. Il s'était promis de ne plus donner de nouvelle au daron tant que ce dernier n'aurait pas abandonné l'idée de le marier. Pas de chance le sujet revenait justement, c'est les sourcils froncés qu'il accueillit la phrase suivante de sa tante. Enfin il aurait le nom de la futur morte ! Il avait mit du temps à ce décider le vieux bougre, ceci dit un nom n'avancerait pas le blondinet qui ne la connaissait surement pas.

"... Et elle s'appelle Abondance."

Bouche grande ouverte, les yeux écarquillés il laissa son regard aller de sa tante à Calyce, puis d'Abondance à Amphore. Il se lève, sans rien dire, fait les cents pas dans la taverne, puis se rassied, prend son visage dans ses mains, puis se relève et recommence les même gestes. Si le vieux Sidjéno avait voulut le surprendre et ruiner ses projets il avait tapé juste. Au fond il l'aimait bien Abondance, mais pas d'amour, comme une amie plutôt... Il ne voulait pas la tuer, il ne pouvait pas surtout.

Foutue promesse...

Un regarde désolé et d'appel à l'aide en direction d'Amphore. Si son regard parlait il dirait surement "ne me déteste pas, j'y suis pour rien.... aide moi !" . N'osant plus du tout regarder Abondance. Et Calyce ? Elle était donc au courant depuis le début ?! Regard noir et transpirant la colère en direction de la Duchesse. Dents serrées, poings fermés le jeune berrichon ne savait plus du tout comment réagir. Et c'est sans desserrer les dents qu'il s'adressa à la Duchesse.

Depuis le début... Depuis le début vous le saviez ! Vous avez comploté ça avec lui ! Et vous m'avez fait promettre sans me donner tous les éléments de l'histoire ! Vous êtes fourbe ! FOURBE !!

Tremblant de tout ses membres il retourne s'asseoir, poussant une chope se trouvant devant lui pour la voir s'écraser au sol.
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Abondance.
Elle était en taverne pour se distraire, se détendre.
Vendre ses herbes pourquoi pas, écouter quelques ragots.
Trouver un chef d'armée qui voudrait de ses conseils , pas un royalo non plus!
Bref, elle était là trop motivée pour faire la promotion de ses baies de sureaux, fleur d'anis, puis menthe ...

Riposte d'Orian, le rapport entre l'envie de menthe et la baston?

humpf. Aucun rapport si ce n'est qu'elle veut en vendre.
Ne pas l'agacer, il ne s'agirait pas de l'ennuyer le berrichon.

La discussion entre Korai et son neveu elle ne l'écoute que d'une oreille distraite.
Elle n'est pas concernée, quant à l'état du Berry, des nouvelles que dire?
L'Aby à cette heure là s'en moque royalement.
Le seul souci actuel c'est cette guerre puis ajoutez à celui ci, le manque d'écus.

Besoin d'être riche, pour subvenir à ses envies de luxe.
Sourire aux lèvres quand elle entend le nom du chancelier berrichon qu'elle a trouvé sympathique lors de son passage en Anjou.
Le géant blond avait réussi à faire fuir Tord Fer de taverne et c'était beau à voir.

Phrase qui suit, le choix de la future épouse l'heure pour elle de se moquer de lui. Une vielle , Karine d'Angers , elle se préparait à en rire. Le taquiner.

Soudain tout va mal du côté berrichon, ça s'agite.
Il est énervé... Ce n'est pas Karine mais Abondance.

Le temps de saisir. Abondance est longue à la détente.
Il lui faut du temps pour comprendre ce qui se passe devant ses mirettes.

Orian, il a l'air d'être sous l'emprise de la drogue, trop nerveux pour qu'elle percute.
Elle s'est assise à côté de la duchesse, sniffant toujours son bouquet de menthe l'air de rien.

Des Abondance il doit y en avoir plein, comme les Héloïse, les Ambre, Marie, les Sophie bref il ne s'agissait pas d'elle. Du moins pour elle.
Il épousera une ville Abondance, qu'il tuera dans les mois qui suivent et il vivra heureux avec sa Lindor.

Voila à quoi elle pense la blonde.
Quand soudain il s'adresse à la duchesse.



- Depuis le début... Depuis le début vous le saviez ! Vous avez comploté ça avec lui ! Et vous m'avez fait promettre sans me donner tous les éléments de l'histoire ! Vous êtes fourbe ! FOURBE !!

Elle jette un œil par dessus l'épaule calycienne, pour voir Orian, un peu surprise du ton qu'il utilise pour causer avec la duchesse.
Visiblement Abondance ne comprend strictement rien.
Elle commence à paniquer "mon dieu, mon dieu, mon dieu".

Elle regarde Amphore, puis Koraï, puis la duchesse.


-Orian? de l'Aubépine?


Cette plante qui apaise, peut-être qu'il lui en fallait.
Ou pas. La duchesse allait certainement perdre toutes ses chopes, voila à quoi elle pense quand elle suit du regard la chope qui s'écrase au sol.

- humpf Orian, ne vous mettez pas dans cet état, au moins vous avez le nom de votre promise maintenant vous pourrez faire ce que vous vouliez faire hein.

Logique.
Calyce
Surprise, surpriiiiise !

Surprise non pas seulement pour le couple de futur épousés, mais pour Calyce aussi. Elle ne s'attendait pas du tout à ce que la chose soit annoncée là comme ça, balancée entre deux chopines de bière par madame la tante sortie d'on ne sait où. Boarf.

D'abord un peu honteuse, elle regarde le bout de ses poulaines avant de regarder le jeune berrichon en pleine crise. Crisait-il parce que c'était Abondance ? Parce qu'elle avait gardé le secret jusque là ? Ou juste parce que c'est une habitude chez lui ?


"Vous êtes fourbe ! FOURBE !! '

Ah, faut croire que c'est parce qu'elle a gardé le secret en plus de deux trois bricoles de rien du tout.
Lasse. Elle hausse une épaule et lâche simplement un :


C'est la vie.

C'est vrai quoi.

Vous auriez pu tomber sur pire, jeune homme.
Estimez vous heureux.
Elle est gentille Abondance.


Hein qu'elle est gentille ?
Abondance qu'elle regarde en faisant la moue. Elle est sérieuse là ? Elle n'a vraiment rien compris ou elle le fait exprès ?


C'est vous la promise, hein.

Vlà, c'est dit.

Vous préférez vous marier ce printemps ou l'été p'têt ?
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