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[RP] Rendez-vous chez le médecin, ou la folie d'un homme

Stromboli
Tel un mort-vivant, Stromb déambulait dans les rues de Fécamp. Ses habits étaient en loque, son regard vitreux, sa démarche hésitante... Derrière lui, le soir tombait, les loups commençaient à hurler à la lune, les vieilles démoniaques prédisaient la fin du monde..

Un vent glacé soufflait ce soir là. Un vent pénétrant, inquiétant, porteur de mauvais présage. Il annonçait un grand malheur. Ruine ? Guerre ? Maladie ? Non, bien pire encore...

Ce que s'apprêtait à faire cet homme, personne encore n'avait osé le faire. Et tandis qu'il s'approchait de la grande demeure aux 212 pièces, il sentait son rythme cardiaque s'accélérer, ses jambes flageoler. Il avait envie de faire marche arrière, de rentrer chez lui, au chaud, quitte à endurer les affreuses douleurs qui irradiaient son corps depuis le matin même.

Il déglutit avec peine tandis que ses jambes avaient réussi à le porter sur le perron de la porte. Un éclair zébra le ciel et vint s’abattre dans le cimet... le jardin. Il vit un bras dépasser d'un tas de terre remué fraîchement et ouvrit de grands yeux.


Eremon ? C'est toi...? Arghhh

Il secoua la tête. Non ! Pas lui ! La bouche sèche, il tira sur la cordelette de la cloche qui tinta dans un bruit affreusement sinistre. La pluie tombait désormais et Stromb fut parcouru d'un frisson.

L... Lave ? C'est Stromb, ouvre.. Enfin... Je suis pas là pour l'autopsie, j'ai besoin que tu m'ausculte...

Il se mordit la lèvre, regrettant déjà cette décision.

Ô pauvre fou ! Tu aurait mieux fait de te jeter d'une falaise, ça t’aurait éviter bien des souffrances ! Ouiiiiiiiiiiiiiiinnnn
Laveternate
Ce soir là, Lave se coucha de bonheur et Tuck s'en occupa comme il fallait . Dehors, on entendait le vent souffler, la pluie tomber , bref un véritable temps à ne pas mettre un chien dehors .

La sonnette sonna ..... Lave s'arrêta en pleine action et dit :


M.....H...o......u......oi .... ?

Ah oui, c'est vrai, il ne faut pas parler la bouche pleine .

Je crois que ça a sonné dehors , je vais voir . ne bouge pas, Tuck, je mets l'opportun dehors , enfin pas dehors puisqu'il y est déjà , je le mets ....euh ..bon ben je verrai bien .... Bouge pas , surtout !

Elle attrapa une toge de Tuck qu'elle drappa sur sa nudité et ouvrit la porte d'entrée .

Stromb ?

Citation:
L... Lave ? C'est Stromb, ouvre.. Enfin... Je suis pas là pour l'autopsie, j'ai besoin que tu m'ausculte...


Mais oui, je sais que c'est toi Stromb ...mais qu'est-ce que tu fais là ? ..
T'es pas fou ?
Matou est au courant ?
Je suis sûre que non, jamais elle n' aurait accepté que tu viennes ..espèce de fou !
Elle va me tuer si je te fais entrer ..... je la connais .....

T'ausculter , tu dis ?


Là, elle se mit la main sous le menton et réflechit .



Mais oui, c'est une très bonne idée !

Entre vite , ne reste pas sous cette pluie, tu vas attraper la mort !

Et puis, c'est vrai, je t'ai toujours promis une auscultation gratuite .
Stromboli
La pluie battait et Stromb était trempé. Il grelottait de froid et ses membres le faisait souffrir de plus en plus. Il vit enfin la porte s'ouvrir, et en voyant Lave enveloppée dans une toge de Tuck, il eu comme l'impression de déranger. Il se retint à la rambarde pour ne pas tomber en arrière à cette vision.

Citation:
Mais oui, je sais que c'est toi Stromb ...mais qu'est-ce que tu fais là ? ..
T'es pas fou ?
Matou est au courant ?
Je suis sûre que non, jamais elle n' aurait accepté que tu viennes ..espèce de fou !
Elle va me tuer si je te fais entrer ..... je la connais .....


Ce que je fais là ? Ben... euh... Je suis souffrant et j'aimerai savoir précisément ce qui ne va pas.

Fou ? Si, carrément. En général les patients ne viennent pas à toi, c'est toi qui va les cherch... les traîner de force dans ton laboratoire.

Matou n'est pas au courant, encore heureux ! De toute façon elle est clouée au lit. Je lui ai dit que j'étais parti cueillir des pâquerette, avec la fièvre c'est passé tout seul.


Il vit Lave réfléchir, et pendant un moment, il eu peur que sa tête n'explose. Instinctivement, il se recula un peu.

Citation:
Entre vite , ne reste pas sous cette pluie, tu vas attraper la mort !
Et puis, c'est vrai, je t'ai toujours promis une auscultation gratuite.


Il voulu sourire mais en réalité, grimaça. Fallait-il en rire ou en pleurer...?

Sur ce, il pénétra à l'intérieur (de la maison), tout dégoulinant (de pluie).


Merci Lave. Et oublie pas hein, la règle du jeu est primo de me garder en vie, deuxio de me dire ce que j'ai. Et tertio... mais je reste sceptique... De me donner un truc pour atténuer le mal et qui ne soit pas de la mort aux rats.

Mais.. hum... Je te dérange pas au moins ? Tu fais quoi avec ce rideau ?


Dit-il en examinant la toge collection hiver 1460 de Tuck.
Laveternate
Stromb accepta d'entrer et de la suivre au travers des pièces .

Suis-moi sinon tu risques de te perdre , je n'ai pas l'habitude de recevoir des patients chez moi mais on va se débrouiller , hein !
Ne t'inquiètes pas , je ne vais pas te tuer , ça c'est une légende qui court à Fécamp mais juste une légende ..une rumeur ...que je laisse courir pour ne pas être submergée de patients geignards, pleurnichards, mouchous et certainement contagieux .


Ils arrivèrent devant une porte et Lave lui fit signe de ne pas bouger et de se taire . Elle entrebailla la porte et passa sa tête dans l'ouverture .

Tuck ...C'est bon ...tu peux arrêter le garde à vous . J'ai un petit boulot à faire, ça ne sera pas long , je reviens le plus vite que je peux . En attendant, tu peux continuer à écrire ton livre : "les trous pour les nuls " .


Un petit clin d'oeil à Stromb et les voilà repartis dans les couloirs puis les escaliers .

On descend à la cave, tu verras, il y fait frais mais j'y ai un peu de matériel médical . Des trucs que j'avais récupéré lors de la fermeture de mon cabinet en ville .

Tiens, regarde , voici la pancarte qu'on voyait sur la porte d'entrée :


Citation:
Docteur Laveternate
Ancienne internée des hôpitaux De Paris
Tarifs à la têtes du client
Horaires d'ouverture : selon l'humeur


Lave s'emmêla un peu dans la toge de Tuck ...

Arf, t'as raison, je ne sais pas ce que je fais avec ça sur le dos , faut que j'aille me changer ! Tu m'attends ?
Stromboli
Stromb suivait Lave et vit défiler les pièces les unes après les autres. La légende était donc vraie ! Il compris soudain pourquoi tant de rumeurs rapportaient que les cambrioleurs qui s'aventuraient chez Lave et Tuck finissaient par mourir... De vieillesse, à force de chercher la sortie.

Citation:
Ne t'inquiètes pas , je ne vais pas te tuer , ça c'est une légende qui court à Fécamp mais juste une légende ..une rumeur ...que je laisse courir pour ne pas être submergée de patients geignards, pleurnichards, mouchous et certainement contagieux .


Fantastique ! Je me sens beaucoup mieux du coup.

Il se félicitait intérieurement d'avoir fait son testament avant de partir, au cas où, même si Lave l'avait déjà soigné 2 fois et qu'il était encore en vie... En tout cas pour le moment.

Lave s'arrêta brusquement devant une porte et lui fit signe de se taire, ce qu'il fit. Il tendit l'oreille et pouffa de rire en entendant Lave. Pas le temps de faire un commentaire que celle-ci était déjà repartie dans la cavalcade incessante des couloirs. En passant devant la dite porte, cru apercevoir Tuck, et la vision qu'il en eu fit dresser ses cheveux sur sa tête d'effroi. Il vacilla, mais se reprit à temps.


Citation:
On descend à la cave, tu verras, il y fait frais mais j'y ai un peu de matériel médical . Des trucs que j'avais récupéré lors de la fermeture de mon cabinet en ville .


Formidable ! Et je suis sûr qu'il y a une porte qui mène directement dans ton jardin... Au cas où les patients auraient envie d'aller cueillir des fleurs.

Il préféra pas imaginer quel type d'engrais été utilisé pour faire pousser les fleurs de Lave, et c'était mieux ainsi.

Citation:
Tiens, regarde , voici la pancarte qu'on voyait sur la porte d'entrée


Il ouvrit de grands yeux en voyant la dite pancarte.

Héééééé ! Mais on a dû s'y croiser ! J'étais dans le bâtiment C !! Rhalala les bons souvenirs...

Mais voila qu'elle s'emmêlait dans la toge de Tuck. Il pâlit en voyant le vêtement manquer de tomber. Il avait eu sa dose d'émotion, et pourtant, ça ne faisait que commencer...

Euh... Oui oui je t'attend... Bien sûr.Tu m'oublies pas hein...?

Car il se voyait déjà à l'image de ces voleurs, crevé dans un coin, la langue pendante et les petites bébêtes prenant possession de son corps.

Sinon j'aime beaucoup la déco. C'est des crânes humains ?
Laveternate
La déco ? des crânes humains ?

Ah oui ..ça !

Ben ..euh ...c'est pas vraiment à moi, c'est des trucs que j'ai récupéré par ci par là . D'ailleurs la plupart viennent de l'endroit où tu vis , le phare !
Autrefois, quand Job y vivait , on s'échangeait des trucs .


Ramassant un crâne plus volumineux que les autres .

Tu vois, celui là, c'était un gardien de phare . On le reconnait à sa taille , il est très gros et tu sais pourquoi ?

Parce que les gens des phares, ils ont souvent la grosse tête !


Et elle éclata de rire .

Mais non, je blague ... Bouge pas, je reviens !

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle s'en alla en rigolant .

Il ne lui fallut que quelques minutes pour rejoindre sa chambre, s'habiller décemment et revenir dans les sous sols .


Ca va , je n'ai pas été trop longue, j'espère ?
Bon, on va essayer de retrouver mon cabinet secret , il doit être quelque part vers la gauche si je me souviens bien .

Mais dis moi, t'es sûr que Matou ......


Cela la chiffonnait un peu quand même , Matou lui avait interdit de soigner Stromb et avec son mauvais caractère légendaire , ça allait être encore de sa faute si Stromb ne survivait pas .
Il fallait donc qu'elle le guérisse ..... mais comment ?
Elle avait bien essayer d'étudier un peu mais c'était surtout son voisin en cours qui l'avait initié à l'anatomie masculine . Ce n'était pas sa faute si il détournait son attention ....
Lave se dit que sa réputation était en jeu , elle devait guérir Stromb !


Ah , voilà , c'est là ! Mon bon vieux cabinet secret , tu ne seras pas le premier à y entrer avec moi mais avec un peu de chance .....peut-être que tu seras le premier à en sortir vivant .

C'était une grande pièce très sombre dans laquelle régnait une odeur de moisi mêlée à d'autres plus proches de l'odeur d'une charogne en décomposition que de celle du desinfectant ....
Lorsque les yeux s'habituaient à la pénombre , on distinguait une table d'auscultation sur laquelle était posé une forme ..... humaine .


Oups ....

J'ai oublié d'enlever mon dernier patient .... C'est dingue, je me demandais où il était passé ... ce que je suis tête en l'air des fois ! C'est fou !

Désolé Stromb , je l'enlève tout de suite et je m'occupe de toi !
Stromboli
Citation:
Tu vois, celui là, c'était un gardien de phare . On le reconnait à sa taille , il est très gros et tu sais pourquoi ?

Parce que les gens des phares, ils ont souvent la grosse tête !


Il plissa les yeux, chercha, s'offusqua.

Mouais... Ben au moins, nous on a encore la tête sur les épaules, c'est pas tout tes patients qui pourraient dire ça !

Mais déjà elle était parti s'habiller. Stromb se senti seul, terriblement seul, désespérément seul, dans le labyrinthe sombre et inhospitalier.

Cette attente lui paru une éternité, et quand son amie reparut enfin, il poussa un soupire de soulagement.


Citation:
Ca va , je n'ai pas été trop longue, j'espère ?
Bon, on va essayer de retrouver mon cabinet secret , il doit être quelque part vers la gauche si je me souviens bien .

Mais dis moi, t'es sûr que Matou .....


Si, tu as été longue ! La contamination a encore plus gagné mon organisme ! Pfff...

Disait-il en râlant.

Matou n'est pas au courant, et il vaudrait mieux qu'elle ne le soit pas, elle serait être morte d'inquiétude sinon, et j'en aurais pour une semaine à la réconforter.

Et tandis qu'il parlait, il la suivit dans les couloirs jusqu'au fameux cabinet de Lave. Le moment était fort en émotion. Cet endroit redouté et redoutable se tenait là, devant eux... la légende !

Citation:
Ah , voilà , c'est là ! Mon bon vieux cabinet secret , tu ne seras pas le premier à y entrer avec moi mais avec un peu de chance .....peut-être que tu seras le premier à en sortir vivant .


Il grimaça.

J'ai entièrement confiance en toi Lave ! Profite de ce moment car si j'ai bien compris on a pas dû te le dire souvent.. Quel dommage... Toi et moi sommes des artistes incompris, des génies dans leurs domaines !

Il fit quelques pas dans le laboratoire, parcourant les étagères des yeux, détaillant quelques bocaux où flottaient des.. euh... choses ? que Stromb aurait eu bien du mal à deviner l'origine.

Et sur la table, un corps.


Ah d'accord... Ça explique la vieille odeur de charogne... C'est du gâchis Lave, t'aurais pu le mettre en conserves et en faire des rillettes !

Il l'aida à enlever le "patient" qui avait été fort patient en effet, puisqu'il avait sagement attendu là pendant si longtemps. En traînant le corps, les jambes se détachèrent et restèrent dans les mains de Stromb. Surpris tout d'abord, il ne put s'empêcher de faire le pitre avec...

Mais trêve de plaisanterie... Une fois qu'il eu balancé les restes dehors, il s'assit sur la fameuse table, glacée, et regarda Lave.


C'est fou... Je comprend pas pourquoi tant de gens ont peur de se retrouver ici... Finalement c'est très convivial.

La fièvre, désormais, était à son paroxysme...
Laveternate
Arf, tu dis que Matou n'est pas au courant .... Je n'aime pas lui cacher des trucs ...c'est ma copine quand même ....

Mais ...hum..... tu as sans doute raison, vaut mieux la laisser dans l'ignorance ..... et ce n'est pas mentir que de ne rien dire ...... tant qu'elle ne pose pas de question .....


Citation:
J'ai entièrement confiance en toi Lave ! Profite de ce moment car si j'ai bien compris on a pas dû te le dire souvent.. Quel dommage... Toi et moi sommes des artistes incompris, des génies dans leurs domaines !


Lave sourit , c'est vrai qu'elle n'avait jamais entendu ça , d'ailleurs, elle ne put s'empêcher de se retourner pensant qu'il parlait à quelqu'un derrière elle .... mais non, il n'y avait personne d'autre .

Gentiment, il l'aida à débarasser la table et lorsqu'il se mit à jouer avec les pieds du macchabée , elle se mit à rire , à rire !
Quel clown ce Stromb , Matou ne devait pas s'ennuyer avec un phénomène pareil .

Il s'installa sur la table sans aucune difficulté et même avec le sourire , semblant content d'être là .


La médicastre le fit s'allonger et posa la main sur son front qu'elle retira prestement .

Ouh là .....c'est chaud .... on dirait de la braise .... je comprends pourquoi elle t'appelle son volcan .

La première chose à faire est de baisser ça . Je ne pourrai pas t'ausculter si je me brûle le bout des doigts .


Je vais te retirer tes vêtements et après , un peu d'eau fraiche , tu vas refroidir vite fait, crois moi .

Et là, elle recula jusqu'au mur et appuya sur une espèce d'interrupteur dissimulé entre les pierres .


Un léger grincement et tout à coup, une espèce de herse descendit droit sur la table pour s'arrêter à quelques millimètres du corps allongé et grelottant de fièvre . Des petites pinces s'ouvrirent et attrapèrent le tissu des vêtements .

Ne bouge pas Stromb , ça ne te fera aucun mal, c'est calculé !
Je sais que tu es surpris mais c'est un mécanisme que j'ai un peu bricolé pour dévêtir les gens sans avoir besoin de les toucher , ça marche du tonnerre .
Au début, je leur arrachais la peau avec mais maintenant , ça marche !

Et ce fut le cas , les petites pinces arrachèrent les vêtements et il se retrouva à demi nu et encore plus grelottant sur la table .

Maintenant , la phase finale !
Elle ramassa un seau d'eau et lui vida sur tout le corps .
Avec ça, si t'es pas refroidi, c'est pas ma faute ....

Je peux maintenant commencer l'auscultation sans me brûler .
Stromboli
Oui, autant la laisser dans l'ignorance... Il faudra juste savoir tenir sa langue en taverne.

Stromb s'était assis sur la table, et sur ordre de Lave, il s'y allongea. La table était glacée, il en eu le souffle coupé. Un frisson l'avait parcouru des pieds à la tête. Et malgré la fièvre, il avait froid, très froid.

Citation:
Ouh là .....c'est chaud .... on dirait de la braise .... je comprends pourquoi elle t'appelle son volcan .


Un sourire en coin

A ben oui, n'est pas volcan qui veut...

Il écouta Lave et resta perplexe. Elle ? Lui retirer ces vêtements ? Ça ne lui ressemblait pas. Enfin... Pas pour expérience scientifique en tout cas. Il fut tiré de ces songes par une sorte de pince géante qui descendit du plafond dans un grincement abominable, faisant vasciller la lueur des bougies. Les pinces qui constituaient le mécanisme s'ouvrirent, et Stromb sursauta légèrement. Elles se posèrent sur lui. Le rouergat maîtrisait sa respiration pour ne pas s'affoler.

Citation:
Ne bouge pas Stromb , ça ne te fera aucun mal, c'est calculé !
Je sais que tu es surpris mais c'est un mécanisme que j'ai un peu bricolé pour dévêtir les gens sans avoir besoin de les toucher , ça marche du tonnerre .
Au début, je leur arrachais la peau avec mais maintenant , ça marche !


Il déglutit quand même..

Ahh... Ca explique les morceaux bizarres sur la cime des pinces. Tu... tu es sûr qu'il est au point hein ?

Il voyait déjà les pinces se refermer totalement sur lui et lui enlever ses vêtements et la couche de peau qui se trouvait en dessous. C'est sûr il aurait eu l'air bête. Sans compter que Matou, à coup sûr, aurait hurlé. Il grimaça.

Mais pas le temps d'aller plus en avant dans ses songes, la pince se mit en marche. Il ferma les yeux et les pinces firent leur travail, remarquablement, le laissant à demi nu sur la table. Quand elles remontèrent enfin, il prit une grande goulée d'air. Le froid de la table le laissa insensible vu à quel point il avait eu chaud, dans tout les sens du terme. Ouff, le volcan n'était pas éteint.


Citation:
Maintenant , la phase finale !


Il eu à peine le temps de réaliser qu'il fut noyé sous le contenu d'un seau d'eau glacée.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhh !!!!!

Était-ce la fièvre ? Stromb eu l'impression de s'évaporer. Le volcan était éteint cette fois, et bien comme il faut.

Ses doigts se crispèrent, son corps secoué violemment de froid, le souffle coupé... Il tenta de dire quelque chose, mais en fut bien incapable sur le coup. Ses dents claquaient sans qu'il puisse les contrôler, tout son corps cherchait désespérément de la chaleur.

Lorsqu'il put enfin dire quelque chose, il s'adressa à la médicastre, les mots peinant à sortir de sa bouche :


C.... C'était... v... vraiment... n... nécessaire ??
Laveternate
Tout se passait bien et son client semblait survivre à ses soins . Lorsqu'il fut bien rafrichi, il murmura :

Citation:
C.... C'était... v... vraiment... n... nécessaire ??


Non, pas du tout !

Mais ça me faisait plaisir ...

Voyons maintenant ce que tu as .


Du bout des doigts, elle lui effleura le corps du bas en haut et du haut en bas . Elle fit mine de réflechir un moment ...

Bon, ben voilà , j'ai fini ! Tu peux rentrer chez toi et surtout , n'oublie pas, pas un mot à Matou !
Stromboli
Il s'attendait au pire. Et au vu des instruments posés non loin, il s'était dit que cette consultation resterait gravée dans sa mémoire comme dans sa chaire. Mais à son grand étonnement, et soulagement, il n'en fut rien.

Il fut palpé, examiné, de la tête aux pieds.. ou presque. Lave réfléchit un moment avant de mettre un terme à la séance. Il ouvrit de grands yeux.


Quoi ? C'est tout ?? Mouarf !

Il sauta de la table, frigorifié, et récupéra ce qu'il restait de ses habits qiu ressemblaient plus à des bouts de chiffons qu'à autre chose.

Bon, tu m'envoies ton diagnostic demain hein ? Merci quand même pour la visite.

A la suite de Lave, il traversa les couloirs jusqu'à la porte d'entrée. Une fois dehors, il resserra son écharpe autour de son cou. Il se souvint qu'il voulait demander à son amie si elle avait pas une potion éventuelle qui pourrait l'aider. Il se retourna mais déjà la porte était fermée. Il n'eut plus qu'à fermer la bouche et bougonner.

Alors en râlant, il repartit et s'enfonça dans la nuit noire qui était tombé. Matou pour sûr allait s'inquiétait, il risquait de s'en prendre une belle...
Matouminou


DEUX JOURS PLUS TARD...Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...

Tandis qu'à son tour, elle se dirigeait vers la maison de Lave et de Tuck, elle ressongeait à cette soirée où elle avait été aux quatre cents coups...Savoir si oui ou non, Stromb était allé se faire soigner par Lave avait fortement perturbé Matou, pour ne pas dire anéantie...Oui, elle avait cru mourir d'inquiétude....Bon, il y avait aussi une bonne dose d'exagération. Mais elle était aussi comme ça, à vivre à fond, à aimer sans limite, à laisser le moindre sentiment prendre possession d'elle comme une tornade qui pouvait, sur le moment, totalement la dévaster.
Si la gifle de Suzon l'avait quelque peu calmée, si la visite de Khon lui avait fait penser à autre chose, il n'empêche que cette attente lui avait paru interminable.

Et quand Stromb était réapparu, ses vêtement déchirés, l'air hagard, et grelottant de froid, elle avait poussé un soupir de soulagement. Pour autant, elle avait aussi sa fierté, et elle avait fait comme si de rien n'était, se contentant de lui désigner le plateau que Suzon avait apporté pour la visite de Khon et où il restait quelques agappes,en lui disant d'un ton désinvolte:


- Si tu as faim...

Bien sûr, c'était un rôle de totale composition, parce qu'elle n'avait envie que d'une chose, se jeter dans ses bras, lui dire en pleurant combien, elle avait été inquiète, le toucher pour s'assurer qu'il était bien vivant. Au lieu de cela, ella avait décidé de marquer le coup. Bien entendu, cela fut de courte durée, parce que tout simplement Matou ne réussissait jamais à se fâcher avec Stromb. Il avait le chic pour prendre l'air qu'il fallait, c'est à dire "je fais tomber mes yeux, et je fais la petite moue". Et elle savait qu'il savait que ça marchait à tous les coups. Faut-il être amoureuse pour ne pas pouvoir résister? Et oui, il le fallait en effet. Et oui, encore, elle l'était...éperduement, indéniablement...définitivement.

Donc, elle s'était blottie dans ses bras, lui avait tout de même fait le reproche de ne lui avoir pas dit où il allait et elle avait frémi quand il lui avait confirmé qu'il était, en effet, allé chez Lave.
Elle s'était écriée:


- mais enfin chéri, tu aurais pu mourir...tiens d'ailleurs peut-être que ...arfff...tu vas être frappé d'appeau plait que si!! ou d'une con geste ion pull mot nerf....bref...quelque chose de très grave!!

Oui, il va sans dire que Matou n'était ni à une exagération, ni à un affolement près...qu'elle aussi était malade et qu'à cet instant précis, la maladie devait la faire quelque peu délirer.
Stromb, fidèle à lui même, l'avait regardé, en roulant des yeux. Y'eut-il eu une table à proximité qu'il s'y serait tapé la tête, chose qu'il aimait faire quand Matou dépassait l'entendement. Il se contenta de dire qu'en effet, il allait surement attraper tout ça, et que bien sur demain il serait raide mort.

Matou l'avait regardé, avait ouvert puis fermé la bouche, et s'était rendue compte qu'elle avait une fois de plus, été excessive.
Pas facile de reprendre contenance, de la jouer nonchalante, genre "oui bon, je plaisantais". Stromb la connaissait bien, il n'aurait pas été dupe.
Elle n'avait donc pu que dire :


- Tu veux un petit calva?

Oui, on sait bien qu'en Normandie, tout s'arrange avec un bon calva, fécampois de surcroit. Et ça s'était arrangé, avec l'aide de l'oreiller aussi...mais chuuut...ça c'est une autre histoire...

Elle avait écouté Stromb raconter son périple chez Lave, pour finalement se dire qu'elle aussi irait bien y faire un tour.
Le soucis, c'est que lorsqu'elle se décida, et bien, les symptômes avaient disparu, plus de fièvre, plus de nausée...elle était de nouveau solide comme un roc.

Qu'à cela ne tienne, elle allait tendre un piège à Lave. C'est donc toute contente, un grand sourire sur le visage qu'elle pointa le bout de son nez devant le 212 pièces de l'homme en toge et de la femme sans culotte, un beau matin.

Elle se composa un visage de circonstance...la mine hagarde...les yeux tombants...Elle frotta vivement ses joues avec de la neige pour les rendre plus rouges.
Avec un bout de charbon qu'elle avait dans sa besace...oui, elle avait un peu de tout dans sa besace...elle se fit de larges cernes sous les yeux.

Elle frappa plusieurs coups, puis, elle attendit....

_________________
Laveternate
Stromb , enfin parti, Lave retourna vers Tuck qui finalement n'avait pas demonté le mas de sa tente ....
A peine installée , elle entendit des coups frappés à la porte .


Ah non !
Mais c'est pas vrai !
Qu'est-ce qu'il y a encore ?
Grrrr
Tuck, ne bouge pas, je me débarasse de l'intrus et je reviens !


En grognant, elle alla ouvrir la porte .

Matou ?
Mais ....qu'est-ce que tu fais là ?
Tu cherches Stromb ?


Elle posa ses deux mains en croix sur sa poitrine :

Je le jure, Stromb n'est pas venu me consulter !
Croix de bois, croix de fer !
Si je mens , je vais au paradis !


Puis, s'approchant plus près d'elle .

Mais dis donc, toi, tu n'as pas bonne mine , on dirait ? Tu ne serais pas un peu souffrante des fois ?
Franchement, dès que tu auras retrouvé ton Stromb, tu devrais consulter un médecin et vite !
Matouminou


Matou avait froid et commença à grommeler.

- Qu'est ce qu'elle fiche?? pffff...on n'a pas idée aussi d'avoir la folie des grandeurs comme ça...212 pièces...

Et au moment où elle s'apprétait à frapper de nouveau contre la porte, celle-ci s'ouvrit, laissant entrevoir une Lave affichant une mine renfrognée. Matou se retint de sourire, elle la dérangeait sans doute.
Bien sûr, l'étonnement se peignit sur le visage de la femme médecin.


Citation:
Matou ?
Mais ....qu'est-ce que tu fais là ?
Tu cherches Stromb ?

Je le jure, Stromb n'est pas venu me consulter !
Croix de bois, croix de fer !
Si je mens , je vais au paradis !


Ces dernières paroles avaient été prononcées avec tant de fausse ferveur que Matou, dans un premier temps, en resta bouche bée. D'autant qu'en disant cela, Lave avait croisé ses mains sur sa poitrine. Quelqu'un qui serait passé à cet instant précis et l'aurait vue, lui aurait donné le bon dieu sans confession.
Seulement personne ne passa, et Matou n'était pas dupe. Lave, elle la connaissait par coeur. Mais si, elle la critiquait souvent sur ses "talents" médicaux quasi- inexistants, elle n'en restait pas moins une amie.
Aussi se contenta-t-elle de hocher la tête en disant d'une voix éteinte:


- Salut Lave...Stromb? euh..oui...il est vivant...donc il n'a pas pu aller chez toi...elle jugea inopportun de lui rêvéler qu'elle savait tout, réservant cela pour plus tard...je sais bien..Le pas radis? hum...en effet, c'est pas la saison...pffff...je suis presque morte, et tu me parles de légumes...

Elle essaya de ne pas reculer quand elle vit s'approcher Lave. Elle avait beau être habituée à son comportement fantasque, elle n'était pas très à son aise et Lave lui faisait parfois peur. En même temps, Stromb avait réussi la prouesse d'en sortir vivant. Et puis, elle, elle était rétablie, donc, en principe, elle ne craignait pas grand chose. Si Lave lui diagnostiquait une très grave maladie, elle pourrait la confondre et établir aussi sûr que 2+2 = 4, que Lave était un charlatan. En revanche si celle-ci affirmait haut et fort que Matou était bel et bien guéri...alors là, Matou reconnaitrait que Lave pouvait avoir un certain savoir-faire.

Citation:
Mais dis donc, toi, tu n'as pas bonne mine , on dirait ? Tu ne serais pas un peu souffrante des fois ?
Franchement, dès que tu auras retrouvé ton Stromb, tu devrais consulter un médecin et vite !


Parfait, Lave avait réagi comme il fallait. Il est vrai que Matou avait fait tout pour paraitre épouvantablement malade. Pour accentuer le tout, elle se força à tousser et entre deux quintes de toux feintes, elle lui dit:

- Treffff....je suis mal en point...trrrreffff...oui....je ne veux être....trrrreffff...examinée que...trrreffff....par toi!

Et d'un bond, elle s'approcha de Lave et commença à la secouer par les épaules:

- Tu entends???? que par toi!!!!

_________________


















Laveternate
Matou la secouait comme un prunier en exigeant de la soigner , elle !

La médicastre se demanda un instant si elle ne rêvait pas mais bon, après tout, si elle voulait qu'elle l'examine, pourquoi pas ?
Lave n'était pas du genre à s'encombrer l'esprit d'élucubrations du genre : Est-ce qu'on se moque de moi, pourquoi cette personne fait ceci ou cela ? Non, Lave, elle était brute de coffrage , elle prenait ce qui venait au moment où ça venait !


Bon, allez viens , je vais t'ausculter dans cette maison , j'ai une morg.....enfin un cabinet en bas , ce n'est pas le grand confort mais ça devrait suffire . Suis moi sinon tu risques de te perdre .

Tout en marchant, elle continuait de discuter .

Dis, faudrait que je te donne un courrier confidentiel pour Stromboli , tu pourrais lui remettre de ma part ?
Mais attention, Matou, il est scellé ! Il s'agit du secret médical , tu ne dois pas l'ouvrir , seul Stromb peut le faire .

Tu es mon amie et je te fais confiance , tu arriveras bien à resister à l'envie de l'ouvrir, hein ?


Elle lui tendit une enveloppe fermée et scellée d'un énorme cachet de cire rouge .


Citation:
Diagnostic de messire Stromboli par le docteur Laveternate en date du 21 janvier 1460 :
"21/01/1461 22:03 : Vous n'avez pas réussi à identifier le mal qui affecte Stromboli. Vous ne touchez pas les 1,00 écus de la consultation
"


Lave la mena au travers de plusieurs pièces, couloirs et enfin escaliers .
Au niveau des caves, elle s'arrêta enfin devant une porte et l'ouvrit .


Nous y voilà, entre !
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