Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP Fermé] Hacienda Monte Cristo II

Nathy


Quelques jours avant, à bord de l’Etoile de Marseille!!! :

Tout avait commencé par un grand besoin de se ressourcer et de se vider l’esprit. C’est ainsi que comme toujours Alberto et Nathy avaient décidé de découvrir de nouvelles contrées et pourquoi pas apprendre de nouvelles langues. Besoin de s’évader un peu, besoin de se retrouver tout deux avec la petite Erika, qui depuis son arrivée rendait la grossesse de Nathy plus douce et surtout lui occupait l’esprit. Car pour une jeune femme l’idée de mettre un enfant au monde pour la première fois, la terrifiait même si elle n’en laissait rien paraitre aux yeux de tous.

Un long voyage qui avait créé des rencontres, où ils avaient tissé des liens et surtout une opportunité de se préparer au mieux à l’accouchement qui devait arriver tôt ou tard. Durand leur long périple, tout se passa pour le mieux, mais Nathy devenait nerveuse et certaines douleurs ne lui permettaient plus de poursuivre leur voyage. D’autant que, plus le temps passait, plus elle perdait son pied marin. Était-ce une cause de la grossesse ? Des pigeons tous plus inquiétant que les autres, concernant une lourde épidémie de maladie en Provence, alarmait Alberto. Il voulait bien évidemment que sa tendre épouse se sente bien, mais courir le risque de la perdre en couche, le terrifiait.

La Côte Provençale apparaissait doucement à l’horizon. Nathy sentait de plus en plus que le moment était proche et ses craintes accaparaient à présent son esprit. Enfin, elle allait mettre au monde leur premier enfant, un enfant de l’amour. Une concrétisation de tant de parcours ensemble, mais aussi un futur avec plus de moments tendres et d’autres craintes qu’elle apprenait déjà à apprivoiser avec Erika…



18 janvier 1461, l’arrivée à Marseille:

Les rues étaient paisibles et Alberto avait eu le temps de prévenir un de ses hommes de main de venir les chercher de toute urgence au port. C’est ainsi, qu’un carrosse les attendait. Nathy descendit du bateau se tenant les reins dévoilant ainsi un beau ventre bien rebondit. Inquiet de la conduire dans cet état à l’Hacienda par les chemins tortueux, Scriby qui était là pour accueillir ses maitres murmura à la Comtesse s’il n’était pas plus judicieux de la conduire à l’Hospice de Marseille.

Alberto fronça les sourcils et regarda un instant Nathy qui se refusa à son grand soulagement d’aller ailleurs que chez eux…
Non Scriby, je vais bien, je ne suis pas malade et je pense que l’hospice a assez à faire avec les épidémies.

Mais Comtesse, les gens vont mieux et les épidémies ont cessés. Dit-il un peu apeuré.

La Comtesse a dit non Scriby, laissez la donc monter dans le carrosse… Je vous prie. Dit Alberto d’un ton autoritaire et fatigué par le long voyage, tout en lui faisant signe de la main de s’écarter.

Scriby ne dit mot et s’écarta soucieux tout en baissant la tête. Le chemin vers l’Hacienda était long et dangereux pour la grossesse de sa Comtesse.



Une naissance à l’Hacienda Monte Cristo :

Depuis leur arrivée, Nathy était inquiète et ne parvenait pas à se reposer. Elle savait que le retour en carrosse après un si long voyage allait sans doute la fatiguer un peu. Mais, elle voulait être proche des siens et ne se pardonnerait jamais de confronter à la maladie à l'Hospice. Chaque jour, Alberto demandait à Charlotte de préparer de bons bains chauds où Nathy pourrait s’apaiser. Il lui faisait la lecture et lui donner des nouvelles de la Provence pour lui occuper l’esprit. Échangeant quelques mots en Arabe, langue qu’ils avaient découvert récemment, ils se remémoraient de bons souvenir d’Alexandrie.

Alberto avait demandé à Charlotte de se tenir prête, Nathy souffrait de plus en plus et il devait mandater à nouveau quelqu’un pour faire venir son amie et médecin la Vicomtesse de Martigues. Mais tous les éléments s’acharnaient contre lui quand une grande bourrasque de vent vint faire claquer les portes. Une tempête s’éleva au dessus de l’Hacienda et le froid vint s’immiscer dans la demeure. Un vent glacial les saisit, pendant que d'énormes branches venait frapper contre les fenêtres.
Alberto fit appel à tous pour sécuriser toutes les ouvertures et faire ramener du bois dans la chambre pour faire crépiter un bon feu et ainsi maintenir la chaleur ambiante dans la pièce. Nathy angoissée retenant les douleurs poussa un grand cri, le moment était venu.

Alberto impuissant pris la main de Nathy pendant que Charlotte le rassurait.
Comte, nous sommes assez nombreuses ici pour assister la Comtesse ne vous inquiétez pas. Allez retrouver Erika qui doit être terrorisée. Elle a surement besoin de son papa ! Elle le vit la regarder. Elle agrippa sa main et le relâcha, quand il fut écarté par les servantes qui entraient précipitamment dans la chambre. L’une avec des serviettes, l’autre avec une bassine d’eau, encore une avec la trousse médicale de Nathy.

Une longue heure était passée laissant place à présent à un tout autre cri. Celui d’un enfant montrant au monde qu’il avait bien plus de caractère que ses parents.

_________________
Alberto


Moments d'impatience, d'inquiétude, d'impuissance...

La tempête s'éternisait et rendait ce moment d'autant plus angoissant rendant le jeune comte d'autant plus nerveux. Et comme les choses n'arrivent jamais tout à fait comme prévues, pas le temps de se rendre à l'hospice ou de faire venir nos amies et médecins.

Il n'était question que de quelques minutes, mais à cet instant même, elles semblaient interminables.

Lui qui devait rassurer sa fille surement inquiétée par le mauvais temps qui s'acharnait sur l'Hacienda, trouvait sa compagnie plus que nécessaire. Il attira la petite sur ses genoux et attendit...attendit et attendit, encore et encore.

Et les secondes qui passaient, paraissaient de longues minutes. Et les minutes quand à elles semblaient être d'interminables heures. Et c'est ainsi que retenant son souffle et se crispant de temps à autres, il patientait toujours...

Quand tout à coup, il entendit des pleurs. Un sourire illumina le visage d'Alberto. Il serra sa fille ainé et l'embrassa. Ton petit frère ou ta petite sœur vient de se pointer. Lui assura-t-il tout heureux comme s'il n'arrivait pas à le croire. Il prend sa petite par la main et cours voir l’héritier.

Son cœur palpitait d’émotion en s'approchant de la chambre. Les sourires sur les visages des servantes le rassuraient. Au lit, Nathy avec le nouveau né. La famille s'était en effet agrandit.

Alberto pris délicatement son fils à Nathy tout en embrassant celle-ci tendrement sur le front. Puis, il colla sa peau chaude contre lui pour se perdre ensuite dans son petit regard. L'effort était autant pour lui épuisant qu'il refermait doucement ses yeux. Tu es enfin là. Lui souffla t'il à l'oreille pour qu’il reconnaisse sa voix. Tant de nuits à lui parler, quand il était dans le ventre de sa mère, tant de nuit à l'attendre.

Beaucoup de monde disait qu’Alberto avait changé au moment même qu'il était devenu noble. Mais dans un sens c'était vrai, car il était beaucoup moins... agressif.
Il avait changé quand il était devenu chevalier. Si bien la politique lui avait appris qu'il n'y avait pas que le noir et le blanc, que même les plus blancs avaient des côtés obscures. Rencontrer des frères et Soeur chevaliers lui avait redonné la foy. Il avait appris qu'il pouvait encore avoir des personnes qui se laissaient guider par des valeurs comme l'honneur et le don de soi.
Mais, s'il y avait bien une chose qui avait transformé le jeune comte, c'était l'arrivée de sa fille Erika. Elle lui a appris ce qui était vraiment important dans la vie. Elle lui a appris quelles devaient être les priorités et surtout qu'avec elle, avec Nathy et maintenant avec le petit, sa famille était sacrée et qu'il était vraiment heureux.

_________________
Nathy


Nathy devant cette merveilleuse image s'offrant à elle, n’eut qu'un seul réflexe, celui de laisser couler de grosse et chaleureuses larmes. Alberto semblait si heureux, que l'émotion ne lui permit point de prononcer quoi que ce soit. Elle l'observa un instant silencieuse et profita de ce moment unique dans la vie d'une mère. Elle chercha ensuite un contact avec son aimé, de sa main tremblante, elle caressa la sienne qui était en train de tenir le bébé.
Approches toi de moi un peu plus mon Amour... Lui dit-elle d'une petite voix, qui montrait oh combien, elle était épuisait.

D'un regard accompagné d'un sourire, elle fit comprendre à Erika de se rapprocher aussi.


Il nous faut à présent lui donner un nom qu'il portera fièrement. Ajoute t'elle dans un premier tant.
J'ai réfléchi durant notre voyage, et je me disais que le nom de ton frère serait pas mal. Dit-elle tout en regardant Alberto. Salvatore de Monte Cristo Deuxième du nom. Qu'en penses tu ?

Et toi ma cherie, tu en penses quoi ? Caressant tendrement la joue d'Erika.

_________________
Alberto


Le jeune Papa ne croyait toujours pas à la chance qu'il avait. Depuis qu'il avait gagné le cœur de sa douce Nathy, toutes les barrières s'étaient évaporées. Il n'y avait plus de limites. Ils savaient qu'ils pourraient accomplir tous les défis qu'ils auraient voulu entreprendre. Mais, parmi tous ces moments de succès et de bonheur, la naissance du jeune petit comte était sans doute le moment de bonheur le plus pur.

Je suis si fier de toi, ma chérie. Merci de faire de moi l'homme le plus heureux de la terre.Aux paroles de Nathy, les pensées d'Alberto firent un voyage de quelques dizaines de nœuds maritimes. S'arrêtant dans la Provence Ibérique où vivaient désormais ses parents et quelque part aussi son jeune frère.

Je n'ai rien à reprocher à mon petit frère. Mais, notre fils est et restera unique. Pas de deuxième dans son nom. On trouvera un nom qui lui soit digne...

Alberto s'assoit sur le lit toujours avec ''l'héritier entre ses bras''. Il le laisse regarder sa mère et sa sœur. Un air si tendre du bébé ému à cet instant même un peu plus Alberto qui ressentait en cette merveilleuse journée toutes les bonnes sensations. Un beau portrait de famille aurait dû sortir de ce moment unique.

Mais, tu sais chérie, on devrait faire la surprise à nos familles et aller leurs présenter ce beau bébé.

Ma mère est toujours en convalescence et mon père à son chevet. Cela leurs fera du bien de recevoir de bonnes nouvelles. Quand à mon frère, aux dernières nouvelles, il était avec une mairesse de Castille. La dernière fois mon père m'avait demandé de l'amener avec moi à Saint Raphaël pour m'aider avec mes domaines et le remettre dans le bon chemin. On verra...
Il pensait famille.

On vient de revenir, je sais. Mais, on préparera déjà notre nouveau départ ? On verra si le tout petit a hérité du pied marin.

_________________
Nathy


Nathy sentait la fatigue envahir peu à peu son corps. Son esprit entre l'euphorie et la plénitude, ses yeux se refermaient doucement, pendant que Alberto dans sa grande joie, ne cessait de planifier voyages et réunions familiales. Ce qui arrachait de temps à autre un sourire à Nathy qui semblait sombrer dans un sommeil bénéfique, après tant d'émotions.

Mais avant de s'endormir, elle ajouta...
Mon amour, tu fais de moi la plus heureuse des femmes. Mais, je ne pense pas être en mesure de prévoir quoi que ce soit. Pour le moment nommer notre fils reste le plus important à faire.

Elle passa sa langue sur ses lèvres tremblantes et ajouta... Que penses-tu de Vicenzo ?
Vicenzo de Monte Cristo. Tes origines italiennes ne verrons aucunes objections.
Et qui plus est, Vincenzo signifie celui qui triomphe. Ce ne sera que parfait s'il a ton charisme.
Elle savait qu'Alberto tenait à ses origines et la famille était ce qu'il y avait de plus sacré pour lui. D'autant que face à ses parents, un tel nom serait très bien apprécié. Elle lui sourit espérant une réponse favorable de sa part.

Elle caressa sa main et embrassa le bébé...
Je sens que je vais m'endormir, je suis épuisée. Gardes le au chaud mon amour.

Aide papa ma chérie...
Dit-elle a Erika dans un dernier soupir.

_________________
Alberto


Il tenait tendrement son fils héritier et embrassa sa douce sur le front. Tu sais ma tendre, savoir que je parviens à te rendre heureuse est de loin ma plus grande satisfaction. Et tu m'offres là le plus beau des cadeaux, j'ai tant attendu cet instant.

Puis réfléchissant un instant, il sourit à la proposition de Nathy. Tu es merveilleuse, c'est un nom digne d'un Monte Cristo. Ma mère va aimer !

Il répétait fièrement : Vicenzo de Monte Cristo. Mon héritier Vicenzo. Vicenzo ! C'est parfait !

Puis voyant Nathy s'endormir doucement, il fit un geste à Erika et la laissèrent se reposer le temps qu'ils s'occuperaient de Vicenzo.

_________________
Scriby


Quelques jours après, entre langes et obligations pour la Comtesse :

La mine enjouée et un sifflement de joie aux lèvres, Scriby se dirigea vers la chambre où se trouvait la Comtesse en compagnie de l'héritier. Depuis le lendemain de l'accouchement, l jeune scribe était serein, car en effet, sa Comtesse se portait bien. Il avait toutefois respecté à la lettre les consignes qu'on lui avait donné : Ne pas déranger la Comtesse et la laisser se reposer. Ne pas la tracasser avec la paperasse et les diverses obligations.
C'est ainsi que depuis quelques jours, il s'occupait de la gestion de Marignane et revint comme convenu faire le point avec elle.

Il frappa à la porte et attendit qu'on lui permette d'entrer pour ouvrir la porte. Le jeune homme ne voulait en aucun cas rompre un des nombreux moment de tendresse que la jeune Comtesse vivait avec son enfant.

Un signal ! Il poussa la porte et fut émerveillé par l'image qui s'offrait à lui. Elle était là radieuse et heureuse. Elle apprenait à être mère et ça lui allait si bien.


Votre Grandeur, pardonnez-moi de vous interrompre pendant cet instant de complicité avec le Comte héritier Vicenzo, mais il y a de nombreuses choses à voir et les courriers ne cessent de s'entasser. Vous m'aviez dit de venir vous voir ce jour.

Elle ne prononça mot, il continuait à faire ce qu'elle faisait et sourit à son enfant s'endormant entre ses bras. Scriby sourit et la Comtesse le regarda comme pour lui dire "Ben alors qu'est-ce qu'il attend ?"

Il se ressaisit alors et procéda à la lecture des courriers...


Nous avons un premier courrier du Comte de Cassis, qui vous écrit en tant que Grand Maistre intérimaire de la Hérauderie :
Citation:
A l'attention de Nathy de Monte Cristo Castilla,

Bonjour,

Nous vous écrivons afin de savoir comment vous vous portez mais aussi, dans une démarche plus intéressée qui est celle de savoir si vous êtes en capacité et si vous accepteriez de reprendre votre charge de héraut es sigillographie. Vos talents nous manques cruellement !

Yueel-Arystote de Champlecy-Grandfonds, en qualité de Maitre d'armes


Il garda le silence un instant pour que la Comtesse comme à son habitude, se formule rapidement une réponse à écrire par la suite. Puis il tria les courriers et en lu un autre...

Un courrier de la Marquise Hersende de Brotel, concernant l'Assemblée des Nobles qui est tranquille, si je comprends bien :
Citation:
Nobles de Provence,

C'est en tant que responsable de la terre de Provence que je vous écris. Votre assemblée se meurt. Il est temps de réagir.

Venez donner votre opinion sur la manière dont elle doit être ressuscitée.

http://chateau-aix.forumpro.fr/t24621-de-l-adn#702842

Pour que la noblesse provençale garde son prestige!

Hersende


Il marqua une nouvelle pause et repris la lecture.

A présent, un courrier de la Vicomtesse de Cuers. C'est le Comte qui l'a ramené d'une réunion à l'ADN

Citation:
Comtessa Nathy de Castilla,

Entre le ciel et les mers où naissent les hommes
L'invisible possible en un souffle miroitent
Et les rêves et les flammes, les échos à foison

Au soleil qui ceint l'existence à couronne d'or
Aux confins d'un coeur de Mère et au bras du Père
Bel enfant héritier des profondeurs du monde!

Félicitation Vostre Grandeur!

Inclinons ainsi humble plume et vous saluons
Dans la paix que le Très-Haut vous y garde!


Vicomtessa de Cuero



Il la laissa réfléchir encore un instant et poursuivit à nouveau.

J'ai là un courrier de vostre filleul, le Seigneur Saintsir :
Citation:
Bonjour,

J'ai appris la bonne nouvelle par un courrier de Seraffin, une nouvelle vie au sein de votre famille.

un bébé un petit être sans défense qui a su naitre avec élégance un bébé petit ange venu des cieux des étoiles plein les yeux un bébé incroyable métamorphose d'une graine que l'on dépose un bébé être minuscule aussi beau que le crépuscule un bébé petit être que l'on vénère comme s'il était de verre un bébé c'est avant tout le secret d'un amour fou.

La naissance d’un enfant est un cadeau une famille s’agrandit d’un doux joyau la mère courage a donné la vie
Le père très sage comble ses envies par ces quelques mots pour la naissance de votre petit
Recevez mes amis toutes mes félicitations Pour la naissance de votre premier enfant
Recevez mes vœux d’amitié et d’affection

Rédigé en ce jour du 31 janvier 1461 quelques part en Mer

Saintsir Seigneur de Vence, des Adrets de l’Esterel





Il avait d'autres courriers et la liste paraissait interminable. Mais il lu encore et encore.

La comtesse leva la main pour lui demander d'arrêter et déposa doucement l'héritier dans son lit. Elle l'embrassa tendrement le couvrit et difficilement, elle s'éloigna de lui pour se rapprocher du jeune Scribe.























Nathy


Nathy découvrait sa nouvelle vie de femme, elle était à présent dans les souliers d'une mère. Pour le moment, elle n'en avait que les joies, sentir la peau si douce de ce petit être fragile entre ses mains, le parfum de tendre d'un nourrisson et les expressions de ce merveilleux et minuscule homme la fascinait et la rendait de plus en plus heureuse.

Depuis son accouchement, elle n'avait pas cessé de prier pour remercier le Très Haut du présent qu'il lui offrait et lui demandait à présent de faire d'elle une bonne mère pour qu'elle aide, compresse et guide pour le mieux cet enfant de l'amour.

Elle était dans sa bulle et partageait un moment précieux avec son enfant quand tout à coup la réalité l'arrachait à ce monde merveilleux qu'est le moment où une mère découvre son enfant.
Scriby les bras chargés pénétra dans la pièce.

Il est vrai qu'entre les voyages, les quêtes et l'accouchement, elle s'était un peu éloigné de la dure réalité, laissant la charge à ce jeune scribe qui montrait une fois de plus son attache et son honnêteté envers la Comtesse. Elle ne dit mot et par signes et regard elle le guidait et l'écoutait enfin tout en cajolant le fruit de ses entrailles. Elle ne pouvait pas arrêter de scruter l'enfant pou savoir à qui il ressemblait le plus. A elle ou à son tendre époux Alberto ?

Trop de courriers, trop de choses à faire. Elle fit un signe de la main à Scriby pour qu'il cesse et déposa son enfant. Le laisser un instant était douloureux pour elle. Mais elle se promis de finir au plus vite pour le retrouver à nouveau. Elle se rapprocha enfin de Scriby...


C'est bien beau tout ça, mais j'avais demandé à ce qu'on aille chercher mon amie et médecin la Vicomtesse de Martigues. Je la sais occupée, mais je n'aimerai pas être en froid avec elle, car elle devrait être la première à connaitre mon bébé.

Si cette satanée tempête n'aurait pas fait rage...
Marmonna t'elle.

Elle s'installa face à son écritoire, out en gardant une oreille attentive au moindre bruit émanent du lit de Vicenzo.


Bien prenez place, nous allons commencer par un courrier pour la Vicomtesse Kalaha de Château Ricard. Prenez la plume, je vous dicte. Je relirai et apposerais mon sceau.


Citation:
Ma Très Chère Amie,

A mon arrivée au port de Marseille, j'ai dû entrer au plus vite à l'Hacienda, où par le malheureux des hasards, une tempête à fait rage.

Les choses ne venant pas seules, de terribles contractions surement dues aux voyages devenu pénible et long à la fin, le chemin tortueux aussi menant à notre demeure et pour finir cette tempête venant s'abattre sur nous à fait que la nuit même de notre arrivée, j'ai mis au monde un merveilleux bébé.

Je ne saurais trouver les mots pour te décrire notre état d'esprit avec Alberto qui est fier de son héritier. Nous l'avons nommé Vicenzo de Monte Cristo. Nous somme sur que ce nom plein de caractère lui siéra à merveille.

Je te sais très occupée, mais nous avons hâte de te présenter notre fils et que tu constates par toi même que nous avons un merveilleux enfant.

Je t'embrasse et espère te voir très bientôt.

Que le Très Haut te protège et te guide vers nous.

Amicalement,



Elle sourit tout en relisant le courrier et le scella enfin.

Bien à présent, nous allons faire les courriers dans votre ordre de lecture. Vous m'avez dit le Comte de Cassis. Et bien notez...

Citation:
De Nous, Nathy de Castilla-Monte Cristo, Comtesse de Marignane, Vicomtesse de Saint Raphaël et Dame de Plan d'Orgon,
A Vous, Yueel-Arystote de Champlecy-Grandfonds, en qualité de Maitre d'armes.


Votre Grandeur,

Nous accusons réception votre courrier du 27 janvier 1461, relatif à la charge de héraut es sigillographie.

Nous sommes navrée de ne point pouvoir vous donner une réponse favorable. Car, nous sommes actuellement alitée suite à un accouchement délicat, qui s'est toutefois bien passé.

Nous profitons donc de ce courrier pour vous remercier de bien vouloir inscrire l'héritier des Monte Cristo, dans la généalogie de notre famille. Le futur Comte Vincenzo de Monte Cristo, née le 21 janvier 1461 à Marseille.

Nous vous remercions pour votre compréhension et vous souhaitons bonne réception.

Respectueusement,

Marseille, le 29 janvier 1461



Lecture minutieuse du courrier et elle scella. Bien à présent, répondons à la Marquise. Il est vrai que depuis un certain temps, nous n'avons aucune nouvelle de l'ADN, je me demande si le Doyen n'a pas renoncé sans rien dire.

Citation:
De Nous, Nathy de Castilla-Monte Cristo, Comtesse de Marignane, Vicomtesse de Saint Raphaël et dame de Plan d'Orgon,
A Vous, Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales, Comtesse de Valréas, Comtesse d'Avignon et Dame de Cereste.


Votre Majesté,

Nous accusons réception votre courrier du 28 janvier 1461, relatif à l'inactivité de l'Assemblée des Nobles de Provence.

Nous sommes navrée de ne point pouvoir participer pour le moment à cette réunion, mais nous sommes actuellement alitée suite à un accouchement pénible, mais qui s'est toutefois bien passé malgré tout.

Nous profitons donc de ce courrier pour vous annoncer la naissance de l'héritier des Monte Cristo, le futur Comte Vincenzo de Monte Cristo, qui fait la fierté de ses parents et sa grande sœur.

Nous vous remercions pour votre compréhension et vous souhaitons bonne réception.

Respectueusement,

Marseille, le 29 janvier 1461


Elle contrôla et scella... Bien à présent, passons au courrier pour la Vicomtesse de Cuers. Je suis agréablement surprise, je dois admettre. Alors voyons voir...

Citation:
Vicomtessa Sherry de Marigny

Transportée sur les cimes, enchantée par la brise de vos mots, nous vous faisons connaître la naissance de nostre fils premier-né Vicenzo de Monte Cristo de Castilla.

Et c'est avec l'héritier en nostre giron, que nous vous remercions de vostre missive, qui témoigne non seulement de vostre maîtrise de la plume, mais aussi de vostre grande âme.

A présent à nous de nous incliner face à vostre merveilleux courrier et de vous saluer.

Que le Très Haut vous garde en sa sainte protection.



Une fois le courrier relu et scelle, elle repris le courrier de son filleul et le relu.

C'est la première fois que je reçois un courrier ainsi de Saintsir, il est surprenant, quelle douce plume. Je suis curieuse de savoir ce que Alberto pense de ce courrier. Bien allons-y répondons de ce pas...

Citation:
Mon Très Cher Filleul,

C'est avec grande surprise que je lis ce beau courrier que tu m'envoies. J'en reste quoi tant ta plume est émouvante.

J'aurai aimé que tu apprennes la nouvelle de la Naissance de notre fils par ma plume, mais les choses se sont passées de telle forme qu'il m'a été impossible de faire ainsi.

Je t'annonce donc qu'Alberto et moi sommes les heureux parents d'un merveilleux petit garçon nommé Vicenzo, comme tu dis un bel héritier.

Le père en est fou et la mère que dire ? L'émotion est telle que je presse ma plume pour retrouver mon doux et beau bébé.

J'espère que tes voyages en mer se passent pour le mieux et que tu rentres très bientôt.

Que le Très Haut te garde en sa sainte protection, il nous a déjà assez gâté.



Ce dernier courrier fait, elle le signa et scella. Elle prit ensuite tous les courriers que Scriby avait encore en main et le tia. Que de réponses à faire. Mais elle voulait retourner proche de son enfant et elle décida de lire proche de lui et de répondre au fur et à mesure.

Merci Scriby ! Vous pouvez aller remettre l'ensemble des plis et continuer à veiller sur Marignane. N'hésitez pas à revenir ou voir avec le Comte en cas de besoin. Je vous remercie pour votre grande présence et votre polyvalence. Je ne sais comment je ferai sans vous. Allez... Allez...

_________________
























See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)