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02 - Visite au Château

Iryah
IZI a écrit:
Iziledur avait regardé la jeune femme sortir par la porte du Chateau, peut-etre avait-il réprimé l'envie de la rattraper, peut-etre la présence de l'intendant l'en avait dissuadé, ou bien etait ce les rendez vous et obligations de son poste...

Il ne dit rien alors qu'une silhouette frêle et élancée disparaissait dérrière les murailles, gardant pour lui ses émotions.

Il resta au chateau durant quelques jours, recevant conseillers, visiteurs et requêtes. Mais un rire continuait de glisser tel un murmure dans sa mémoire et il ne pourrait plus jamais le retenir.

...


Iryah a écrit:
Iryah inspira longuement en passant le portail...

Voila plusieurs jours qu'elle n'avait posé le pied ici, et les souvenirs qui affluaient lui faisaient soudain chavirer le coeur.
Mais c'était pour une raison bien précise qu'elle était là aujourd'hui.

Elle avança donc avec dignité, une bourse lourde accrochée à ses hanches, tressautant à son pas chaloupé par la bonne humeur et l'entrain.
Elle avait économisé pour s'offrir cette nouvelle robe et pouvoir se présenter au château : ce n'était peut-être pas une robe de cour, mais elle était solide et neuve, d'un brun doux et peu salissant.
Arrivée à la porte, elle frappa avec fermeté. Lorsqu'on s'enquit de sa présence, elle demanda à voir le Conseiller du Duc.


- C'est pour quoi, Damoiselle? Ah! c'est vous! Bienvenue, Ma Damoiselle.

Avec un sourire, elle reconnut l'intendant du Duc.

Bonjour, Monsieur. Je viens voir le Conseiller du Duc. Je demande audience comme c'est mon droit afin d'acquérir mes titres de propriété.

Le sourire de l'intendant se fit trop large pour être honnète.

- Bien entendue, Damoiselle. J'y vais de ce pas. Veillez attendre dans la salle d'audience s'il-vous-plaît. Vous serez appelée.

Sans plus de cérémonie, il la fit entrer et asseoir dans une pièce dont elle ne se souvenait pas.
Patiente, elle se lança dans l'examen minutieux de la pièce puis se posta à une fenêtre pour observer le parc.
Un sourire s'épanouit doucement sur ses lèvres aux souvenirs qu'elle évoqua...


IZI a écrit:
"Voilà qui est mieux"

Iziledur salua le maitre d'arme,
Hier, Ils avaient fait quelques passes d'armes dans le petit parc derrière la demeure, mais lorsque la jeune nolwen avait évoqué la visite d'Yriah, il avait failli prendre un mauvais coup sur une botte qu'il connaissait.

Aujourd'hui, le jeune Duc avait pris le temps de se poser toute la matinée pour réfléchir et se libérer en observant la vallée... Il y etait encore quand le vieux maitre d'arme était arrivé. L'esprit serein, le cours s'etait tres bien déroulé.

Néanmoins alors qu'il se retrouvait à nouveau seul, il se prit à repenser à la jeune femme qui etait à ses cotés quelques jours plus tot.
Au chateau flottait comme une absence, le parc etait vide, sa tante etait partie et même le rire de la jeune nolwen ne suffisait plus.

Il caressa son chien, pensif. Il retourna pres du puit et comme a son habitude, rafraichit son visage. Il passa par la cours principale pour rentrer dans le chateau, essuyant son visage avec sa chemise otée.

Maitre Yann, pourrez vous préparer Galahad, il est possible que je sorte,voilà un moment qu'il n'a chevauché.

Il retourna ainsi au petit salon, afin de s'assoir et de fumer une pipe avant qu'il n'aille prendre à manger au cuisine. Korwin, etait absent, un garde lui indiqua qu'il venait de partir avec une dame demandant audience aupres du conseiller territorial.


Iryah a écrit:
Iryah se retourna d'un bloc en entendant s'ouvrir la porte...
Et ce fut Korwin, l'intendant, qui revint. Il tenait à la main une feuille, et dans l'autre un cachet et un batonnet de cire.

Les yeux grands ouverts de surprise, Iryah le fixa puis bafouilla.


Oh... Je.. c'est vous le conseiller? Oh pardon!...
Je ne me doutais pas... je veux dire...
Oh zut!

Rose d'embarras, elle du affronter son sourire compréhensif.

- C'est normal, Dame Iryah. Le Duc me fait confiance, et c'est moi qui me charge de ça, entre autre.

Elle reprit un peu contenance.

Comment va-t-il?...
Le Duc, je veux dire. Est-ce qu'il va bien?
Oui, je suppose, quelle question idiote!
Il doit être surchargé de travail, le pauvre... J'espère qu'il se ménage...

Elle tournait en rond en papottant de tout et de rien, tandis que Korwin, serein comme tout, signait paisiblement le titre de propriété.

- Quelle sera votre activité?

Elevage bovin, Monsieur.

Il eut un petit sourire en coin.

- Comme Monsieur le Duc...

Tiens, c'est vrai? Quel heureux hasard.

Le sourire satisfait d'Iryah contredisait tant ses paroles que l'intendant rit doucement avant de lui tendre les papiers remplis et cachetés.

- Cela fera 90 écus, ma Dame.

Elle lui tendit sa bourse avec un tel regret dans le regard qu'il rit à nouveau, tout bas.
Rose mais digne, Iryah le retint par la manche lorsqu'il allait partir.


Est-ce que Nolwen est là? J'aimerai tant lui reparler, s'il-vous-plaît...

Il s'inclina rapidement et acquiéça.

Je vais la faire quérir pour vous, attendez un instant.

Elle lui adressa un sourire reconnaissant avant de se retourner vers la fenêtre, rêveuse.

Quelques minutes plus tard, Nolwen arriva et poussa un petit cri de joie en reconnaissant Iryah.


- C'est vous! Mais vous en avez mis du temps à revenir! Je dois prévenir le Duc!

Nolwen non je...

Iryah parlait à la porte... Trop tard. Holala... Elle n'était pas prête à l'affronter!
Iryah resta là, pensant qu'il serait encore plus mal vu qu'elle fuit plutôt qu'elle reste malgré son trouble.
Elle poussa un profond soupire et retomba dans la contemplation des jardins.


IZI a écrit:


"Entrez"

Il vit nolwen pousser la porte et reprendre son souffle. "Monsieur.... messire, votre dame... Dame Iryah est ici. Elle est dans le cabinet de maitre Korwin."

Souriant, il s'adossa au fauteuil et croisant les mains, demanda: "et?"

"... Pardonnez moi, monseigneur... je pensai..." balbutia la jeune servante.

"Ce n'est pas grave, je te taquine... va donc voir ton père, pour qu'il prepare un plateau d'amuse-gueule, je n'ai pas encore mangé".

Il se leva, rajusta la chemise propre qu'il avait mis en entrant. Il vida sa pipe dans le petit recipient de cuivre prévu à cet effet. Arthur releva la tête, semblant anticiper une sortie.

"Nous avons de la visite, viens donc".

Le duc prit la direction du cabinet de Korwin. Arrivant dans le couloir, Il sentit un petit pincement au bas ventre, avant qu'il ne pousse la porte...


Iryah a écrit:
Iryah entendit la porte s'ouvrir et se força à ne pas se retourner trop vite.
Lentement, elle fit volte face et sourit.


Bonjour, Iziledur.
Je vois que Nolwen n'a pas su se retenir. Je vous prie de croire que je n'aurais pas osé vous faire demander moi-même, au risque de vous déranger dans votre travail.
Je...

Elle s'interrompit, ne sachant plus trop quoi dire.
Elle ne se souvenait que trop bien des circonstances de leur dernière rencontre et les mots qu'elle avait lancé avant de partir.

Elle déglutit péniblement et s'inclina à retardement.


J'étais simplement venue voir votre Conseiller.

Son visage s'illumina d'un coup d'une fierté presque sauvage.

J'ai des terres, vous savez! J'ai enfin un foyer, ici en Bretagne... Un endroit où vivre, un élevage à mener... une vie.
J'ai enfin un endroit...

Elle rosit mais sourit en le regardant bien droit dans les yeux.

... où vous accueillir en retour.

Puis elle parut gênée et repoussa négligeamment une mèche de ses cheveux noirs en fixant le sol.

Enfin, si bien entendu vous souhaitiez toujours un peu ma compagnie.
Dans le cas contraire, je comprendrais, mais je...
Enfin, voila quoi...

Elle s'interrompit là, consciente de n'avoir pas grand chose à ajouter, et du silence du Duc face à ses balbutiements.


IZI a écrit:
" Quelqu'un souhaitait vous voir..." souffla t-il en souriant de toutes ses dents.
Arthur passa de derrière la porte frétillant. En trottant, il vint renifler la nouvelle arrivante... La reconnaissant, il regarda son maitre, une expression interrogatrice.

"Il semble tout comme moi avoir plaisir à vous revoir. Mais lequel des 2 est le plus ravi?".
N'attendant pas la réponse, il s'avança, lui prit délicatement la main et la salua d'un baise main.
Plongeant dans son regard, il retrouva la même expression. "Venez vous poursuivre la visite du petit parc, il me semble que vous n'avez pas vu la vallée?"

Elle avait la peau douce, et parfumée, pensa-t-il en relacha sa main pour ouvrir la porte.
Arthur avait déjà filer entre ses jambes comprenant qu'il y avait moment à la détente. Il avait décidé de découvrir ce qui se cachait derrière les sentiments d'Yriah. Jeune, il avait plus d'une fois eu ce genre de regard, il savait aussi combien la fougue pouvait être un leurre... Mais ses propres réactions lui avaient montrés que la jeune fille ne le laissait pas indifférent, et qu'il lui faudrait en savoir plus car elle faisait naitre en lui un sentiment qui l'intriguait.

Dominant ses pensées, il sourit en se retournant. "Mais peut-être etes vous trop occupée?"


Iryah a écrit:
Pour toute réponse, Iziledur eut droit à un sourire lumineux.

Vous êtes sûr que ça ne vous dérange pas?

Je ne suis pas pressée, quant à moi. Et, si notre rencontre vous ravie, sachez que je partage ce sentiment.

L'accueil du Duc l'avait rassurée, et elle semblait maintenant un peu plus sûre d'elle.
Peut-être était-ce sa voix... ou le contact sécurisant de sa forte main.
Toujours est-il qu'il lui avait affirmé que sa présence lui plaisait... et qu'il avait du temps à lui consacrer. Malgré ses paroles de la derniere fois. Ou peut-être à cause de ça?
Elle s'inclina gracieusement et s'engoufra joyeusement par la porte.

Encore une belle journée qui s'annonçait, pourvu qu'elle ne s'ingénie pas à la brouiller!

Quelque part en elle, l'amourette et le coup de foudre faisaient lentement place à l'affection solide et au besoin de retour. Elle avait besoin d'être reconnue par lui et acceptée ainsi.
Tiendrait-elle encore le coup? Passerait-elle l'épreuve de sa confiance?

Son histoire lui avait laissé un goût amère des hommes, mais le Duc était différent.
Elle lui avait caché cette partie de sa vie, car elle savait qu'un homme aussi digne que lui ne pouvait pas accepter cela. Et Dieu savait combien elle avait besoin qu'il l'accepte à ses côtés.
Peut-être un jour... peut-être saurait-il. Et alors, peut-être lui dirait-il aussi toutes ces zones d'ombres qu'il croyait avoir cachée, mais qu'elle avait deviné dans sa propre histoire.

Chacun ses secrets, chacun ses raisons... Qu'il était dur dans ces conditions, pour un Duc si plein de responsabilités et si blessé, qu'il était dur de répondre à sa confiance! Elle le savait.

Passant par la porte, elle eut une soudaine envie. Avec élan et spontanéité, elle planta une bise sur la joue du Duc avant d'avancer d'un pas enlevé vers le parc, en riant tout bas.
Qu'il était charmant, son Duc!


IZI a écrit:
Le duc resta l'espace de quelques secondes sans rien dire. Si ce n'etait ce baiser volé à sa vigilance, le contact de sa robe ou bien l'odeur qui avait flatté ses sens, il regarda Yriah avec une etrange lueur incongrue avant de partir a rire joyeusement.

La spontaneite de la brune mutine avait ce petit plus touchant qui l'excusait, alors qu'une Dame de la cour en aurait subi la distante deconvenue...
la rattrapant, il déclara:
"Mademoiselle, quelles sont vos intentions? voudriez vous me voir planté la haut alors que vous occupez mon jardin?"

Il lui proposa son bras pour descendre les marches. Ils passèrent par les cuisines. Nolwen avait préparé un plateau avec l'aide de son père. Il restèrent quelques instants, Yann confiant à son duc, qu'il manquait d'un peu de gibier de chasse.

" Moi qui pensait sortir galahad! voilà qui est parfait."

les 2 jeunes gens tous sourires, prirent la direction du petit parc, en empruntant la porte de derrière. Aprés une parole de nolwen, le duc se vit obliger d'expliquer comment Yriah avait fini par dormir dans un lit au lieu d'à la belle etoile.

Il était à peine le debut de l'apres midi et le soleil quoiqu'un peu pale, brillait parmi quelques nuages.

Rapidement; ils recommencèrent à rire comme s'il n'y avait eu de temps entre les 2 ballades.

Le jeune homme soucieux de ne pas trop en faire, lacha le bras de sa visiteuse pour aller quelques instants amuser Arthur.
"En garde manant"
Mimant une scene de duel, il commença à enchainer attaques parades et feintes pour au final abandonné sous les assauts moqueurs du chien.

Il resta un moment assis là regardant autour de lui, les arbres offrir au Printemps, les couleurs verdatres de leur réveil. Revenant aux cotes d'Yriah, il demanda presque negligemment:
"Et votre cours de danse?" Mais se tut poliment devant son silence.

Ils s'approchèrent du bord du muret, découvrant un vaste paysage donnant sur la vallée en contre bas. "faites attention la vue peut parfois effrayer" prevint-il.


Iryah a écrit:
Iryah allait de surprise en surprise...

Les facécies et l'humour d'Iziledur la ravissait. Elle ne put retenir un rougissement et rire gêné lorsqu'il lui raconta la nuit dont elle ne se souvenait plus...

Le "duel" déclancha en elle un fou rire aussi bienvenu qu'innattendu.

Puis il l'invita à observer le panorama. C'était la plus merveilleuse journée de sa vie...

Alors qu'il s'approchait du muret pour lui montrer le panorama, Iryah s'approcha doucement de lui, à le frôler, puis se pencha en avant, légèrement.


Oh! C'est haut!

Par reflexe, elle se rattrapa des deux mains un bras du Duc sans violence, puis se pencha à nouveau, toujours agrippée, proche de lui au point que ses cheveux lui chatouillaient le bras.

La vue est vraiment... magnifique. Vous avez raison!

Elle lui sourit, tournant la tête en arrière, légèrement penchée vers le paysage.
Son sourire, d'abord éclatant et joyeux, se mua doucement en charmeur et séducteur.

Spontanée, Iryah n'en restait pas moins une femme amoureuse... Une femme qui s'était confiée à l'élu de son coeur, lequel venait de lui faire passer des moments innoubliables de gaieté partagée.

Avec lenteur, elle retira ses bras et se recula un peu.


Les cours de danse... je n'ai pas eu, hélas, ni le temps ni l'occasion de les reprendre... Et Sire DucRochebond à repris possession de sa salle.

Mais je reste disponible pour toute leçon, dès qu'un élève ou un partenaire motivé se propose.

Elle se lança dans une courbette d'invitation, gracieuse et profonde.

Voulez-vous m'accorder une danse?
Ou souhaitez-vous que je danse pour vous?
Iryah
nathan a écrit:
HRPje vous explique pas le boulot du barde quand il devra mettre tout ça en chansons pour le mariage :wink: en tout cas cela fait plaisir de voir du bon rp


IZI a écrit:
Il aurait preferé qu'elle ne lache prise. Mais ce simple contact n'en rajoutait que trop à son désir pour elle.
S'asseyant négligemment sur le rebord du muret, alors qu'Iryah venait de l'inviter à danser, il lui semblait voir le temps s'étirait aussi subtilement qu'elle effectuait sa réverence.

Izi sourit à nouveau à cette jeune femme qui dans ces moments de complicité, captivait toute son attention.

Qu'il etait loin le temps où il avait cherché à travers le continent des réponses à sa place ici bas; lorsqu'il avait chuté en se trompant sur le sens du mot précieux :wink: , perdant amour, reconnaissance et vertus et à peu de chose, la vie.
Il avait été jusqu'à la mythique Alexandrie, rejoignant une caravane de marchands, puis traversé les Vallés encaissées de l'ancienne Babylone, pour finalement découvrir en d'étranges cultures orientales, une autre vision de l'existence. Suivant la route des indes, il etait revenu l'esprit en paix mais l'ame incomplète encore.

Le jeune noble resta la pensif, voyant évolué celle qui en cette terre de Bretagne, lui apportait plus de réponses que ces 6 ans de périples.
Pourtant il savait qu'elle lui cachait quelque chose, et cela le tourmentait. Oh il avait aimé, effleurant un mystère mais sans jamais le faire sien. Il avait connu la perte aussi. Se pouvait-il qu'il soit le jouet de sa séduction? Que ce trop beau, ne soit que machination?

Une pluie fine, digne d'un crachin breton, se mit à tomber.

Iziledur tendit le bras, alors qu'en dehors du parc, un luth repondait aux sons de quelques rires étoufés.
" Ne vous l'ai je point promis?"

Les mains jointes, ils partirent dans une valse au milieu d'un parc et de la pluie. Pourtant à chaque fois qu'il plongeait les yeux dans ceux de sa cavalière, un peu plus de son doute affrontait ses émotions.

"Que me cachez vous encore?" dit-il en s'efforçant de sourire pour faire croire à la plaisanterie.


Iryah a écrit:
Iryah fit une petite moue. Qu'y avait-il donc en elle qui éleva tant de soupçons...?
Les mains enlacées dans celles du Duc, elle n'avait pourtant rien fait que de sincère... Peut-être irréfléchi, mais sincère!
Le sourire du Duc laissait pourtant à croire qu'il s'agissait d'une plaisanterie... Etait-ce réellement le cas?

D'une voix rieuse, elle répondit donc.


Iziledur, vous en savez plus sur moi que n'importe qui... Que pourrais-je donc vous cacher?
Oh! mais je sais! Je ne vous ai peut-être pas parlé de mon amour de la cuisine, c'est vrai!

Elle rit, moqueuse.

Quelle honte! Et dire que j'allais vous en faire la surprise...

Sur ce, elle lui sourit, la tête légèrement inclinée, comme pour lui faire comprendre le comique de sa question.

D'un petit souffle, elle essaya de chasser une mèche joueuse que le vent avait poussé sur le front d'Iziledur. Mais la fine pluie la collait déjà, de même qu'elle sentait ses cheveux et ses vêtements s'humidifier légèrement. Elle sourit de son échec; le rose lui monta un peu aux joues tandis que la fraicheur de la pluie lui fit avoir des frissons. D'un mouvement souple, elle se rapprocha de lui et se serra doucement contre sa chemise, elle aussi humide mais chaude.
L'humidité de leurs mises respectives rendait ce contact un peu plus intime qu'elle ne l'aurait cru, mais pour rien au monde elle n'y aurait renoncé.
D'une voix légèrement rauque de trouble, elle continua.


Izi, je vous jure que je suis celle qui danse à vos bras et rien d'autre....
Croyez-moi je vous en prie...

Puis elle continua, un peu plus bas.

Mais il est des blessures, Iziledur, que même le temps n'adoucit pas. Permettez que je ne les rouvre pas.

Elle ferma les yeux, la tête reposant contre le torse rassurant du Duc. Le souvenir l'assailli à nouveau, la faisant trembler véritablement, tandis qu'elle tentait en vain de le chasser.
Oh Iziledur, puissiez-vous comprendre et m'aider à oublier! pensa-t-elle en silence.

Pourtant, c'est un sourire charmeur et un regard d'une sensualité sans faille qu'elle lui adressa lorsqu'elle leva la tête, quelques secondes après. Car comment laisser les souvenirs prendre le pas sur un si merveilleux moment? Elle ne voulait pas qu'il la plaigne, mais qu'il l'aime!
Quelque part, au fond de sa mémoire, un cri retenti... le sien. Nouveau frisson...


IZI a écrit:
"Pourtant, je vois à l'instant au fond de votre regard quelque chose que vous semblez contenir."

Il sentait sa poitrine ferme et délicate contre son torse. La pluie continuait de les entourer d'un fin rideau d'intimité. Le soleil perça les nuages et éclaira la vallée en face d'eux, mais ils ne remarquèrent que la chaleur alors qu'ils contemplaient chacun le reflet de l'autre.

S'ils sont le reflet de votre ame, alors je pourrai me perdre en eux, comme vous vous perdez dans mes bras. Mais je sens aussi à l'instant que sous cette élcat se cache autre chose, une souffrance, ou une crainte...

La serrant un peu plus contre lui, il dit d'une voix triste, ne sachant si ces mots attisaient la souffrance ou la rassuraient.

Je n'insisterai pas, si vous ne voulez me le dire, je le comprends. De la meme manière que je vous ai demandé d'attendre, je dois pouvoir en faire de même...
Iryah...
Pourquoi ne vous ai je donc rencontré plus tôt? Quelle ironie que ce soit ici, que ce soit vous qui m'apportiez des reponses là où j'ai du aller jusqu'en orient pour ne pas les trouver...


Il se tut, sentant à nouveau la jeune fille silencieuse se serrait contre lui. L'odeur de ses cheveux lui tournait un peu la tête. La pluie ajoutant encore au coté féerique de la scène, il eut soudain l'envie de laisser aller ses émotions, de l'étreindre un peu plus. Mais il se dégagea, gardant simplement sa main dans la sienne et détournant le regard pour qu'elle ne puisse y lire sa passion.

nous allons attraper froid... constata t-il en un souffle.

Iziledur s'assit à nouveau sur le petit muret contemplant la vallée d'où s'élevait un arc en ciel.


Iryah a écrit:
C'en était trop. Quelque chose se brisa doucement en elle lorsque le Duc s'écarta. Sa main glissa de celle du Duc.

Trop...

Son sourire s'effaça derrière le rideau de cheveux qu'elle opposa au Duc, se retournant pudiquement.
Le froid de la pluie, le froid de son absence soudaine... le froid de l'horreur qui surgissait de son souvenir.
Il ne voulait pas lui faire confiance... Il ne pouvait pas lui faire confiance si elle ne lui disait pas.
Mais si elle lui disait, elle le perdait!

Une larme... deux... Sans un bruit, sans un sanglot, comme étrangères à ses yeux.

Elle resta ainsi pendant de longues minutes, incapable de reprendre le contrôle d'elle-même.
Puis, comme une blessure supplémentaire, sa voix s'éleva, brisée.


Je ne vous ai rien demandé, Iziledur. Votre méfiance est légitime... mais votre insistance est cruelle.

Un nouveau hurlement dans son esprit tandis que les images revenaient la tourmenter.
D'un geste soudain, elle appuya ses mains sur ses oreilles, comme pour ne plus l'entendre.
Elle continua, les larmes transparaissaient maintenant dans sa voix.


Vous avez raison... Si seulement nous nous étions rencontrés plus tôt, rien ne serait arrivé, et je n'aurai rien à vous cacher... Mais c'est ainsi. Je suis moi, je suis comme ca, et cette horreur fait partie de moi, c'est...

Malgré elle, un sanglot l'interrompit.
Courageusement, elle se retourna, le visage penché pour se dissimuler, puis elle s'inclina rapidement.


Comme vous l'avez dit, nous... allons prendre froid...

Iryah n'y tint plus. Elle retourna au château au pas de course, éperdue, ses cheveux l'escortant comme un voile de deuil, épars et libres.


IZI a écrit:
"Non!..."

Elle n'avait pas compris ces dernières paroles, il pouvait attendre... Ce n'était pas son silence qui l'avait fait laché prise.

Il avait senti les sanglots dans sa voix, et cela lui avait brisé le coeur. Il avait craint sa réaction, il avait provoqué ses larmes.
Iziledur ravale donc ta fierté...pas elle non pas elle.
Il bondit.
"Iryah!..."

Il distinguait sa forme blanche sous le rideau de pluie, ses long cheveux flottant derrière elle.

Devant la porte du chateau, il la retint par le bras. Avant qu'elle ne puisse parler, il amena sa tête contre son torse pour la réconforter.
Oh non il ne voulait pas cela...

"Iryah... Il ... Je peux attendre, je vous l'ai dit... Je cherche seulement à partager votre... vous savez que vous etes importante... pour moi..."

Il releva sa tête en lui soulevant délicatement le menton.
"Dame Iryah... Me pardonnerez vous?"

Tendrement, il lui essuya ses larmes en lui souriant. A nouveau, son contact éveillait un désir qu'il avait peine à controler, mais il ne pouvait profiter de ce moment, pas comme ça...et pourtant...


Iryah a écrit:
Avec la même énergie qu'elle avait mise à sa fuite, elle se blottit comme un chaton blessé dans les bras du Duc.

Izi!...

Elle prononça son nom comme un noyé crie à l'aide, puis sanglota librement dans ses bras, les poings serrés sur sa chemise, comme pour ne pas tomber.

Au bout d'un long moment, ses hoquets se calmèrent, et ne resta plus qu'une respiration légèrement hachée, les épaules encore secouée de tremblements.
Encore quelques minutes, et elle avait repris la maîtrise d'elle-même, elle leva doucement la tête, ses yeux encore humides de larmes, un peu rougis.


Attendre... Mais pourrais-je un jour vous imposer mon passé sans vous perdre...

Oh, Izi, Izi... Quelle idiote!
Je ne sais même pas si vous répondez à mes sentiments et j'ai déjà peur de vous perdre...

Visiblement, sa récente crise de larmes avait noyé sa timidité.

Vous dites que je suis importante pour vous... Mais que suis-je? Que suis-je donc pour vous, Iziledur?

J'ai besoin de savoir...

Sa détresse était visible autant à ses grands yeux clairs assombris d'inquiétude qu'à sa poitrine, qui se soulevait rapidement, comme un oiseau pris dans la cage de sa robe.


IZI a écrit:
"Ne dites plus rien... " dit-il en la serrant à nouveau contre lui.

Le jeune homme savait combien elle attendait une reponse à ses sentiments. Combien son propre doute pouvait faire naitre en elle la crainte... Il avait lu en elle, l'angoisse qui l'etreignait à la simple évocation de ce lourd passé.
Il n'était pas aveugle à ce point... Il avait eu l'occasion de part le monde, de voir combien la nature humaine pouvait être cruelle. Ce qu'elle avait perdu, elle ne pourrait le retrouver.

"Peut-être pourrait je vous aider à oublier?
Je voudrais vous aider du mieux que je le puisse car ne vous l'ai-je déjà dit? Vous m'etes chere. Je devine ce qui vous tourmente, tout au moins en ai je une idee..."


Iziledur à cet instant maudissait le Duc de ne pas pouvoir s'abandonner, d'être aussi faible dans ses propos, qu'il etait faible à pouvoir l'aider.

"Risquer de vous perdre, c'est me perdre moi-même... de perdre ce que vous faites de moi..."

Il l'amena sous le porche de pierre, contre la porte, protégée de la pluie, alors que lui restait là le front ruisselant, tout proche à l'observer; exprimant plus par le regard que par ses mots qui lui semblaient si inutiles à ce moment.

"Damoiselle Iryah, Vous etes pour moi, plus que je n'ai jamais eu, ne le voyez vous pas?"

Reprenant son controle, il soutint ce regard empli d'interrogations. Il etait Duc et homme; fier, noble, frémissant d'emotions contenues.


Iryah a écrit:
Elle le fixa en silence, cherchant dans ses yeux la réponse qu'il se refusait à lui donner, puis de guerre lasse baissa le regard.
Certes... Ses yeux lui disaient...

Elle posa a nouveau la tête contre le torse du Duc, appaisée, serrée contre lui pour lutter contre le froid de l'humidité.
Elle n'avait pas perdu, mais elle n'avait pas gagné... Si, peut-être avait-elle gagné du temps, au mieux.

Avec un soupire, elle passa ses propres bras dans le dos d'Iziledur. Elle avait encore besoin de réconfort, son souvenir était trop proche. Il fallait que la présence d'Iziledur fut suffisamment forte pour le chasser de son esprit.
Elle sentit les frémissements du Duc. Elle sourit d'un air amusé lorsque son propre corps y répondit.
Ainsi, même son corps se jouait d'elle?

Un autre frisson, dérangeant celui-la : un doute venait de passer dans son esprit...
Elle était importante pour lui, disait-il. Mais il n'avait pas parlé de sentiments.
Non.Il n'était pas comme ca. Pas lui. Ses souvenirs étaient en train d'altérer sa vision des choses.
Forcément... N'est-ce pas?

Sa main droite glissa lentement le long de son dos, délicate et sensuelle, sans être indécente. Izi... Quand serez-vous simplement l'homme que j'aime? songea-t-elle.

Avec un soupire, elle finit par lui répondre.


Je vous crois, Iziledur. Je n'ai pas le droit d'exiger de vous que vous choisissiez entre l'homme et le Duc. Vous êtes les deux, et je ne suis que femme.
Le passé est le passé... Vous êtes mon présent.

Elle leva la tête et, doucement, soudain hésitante, elle posa un baiser tendre au coin de ses lèvres.
Iryah
celtic13 a écrit:
Et le Duc, dis "El magnifico", pencha lui aussi sa tête en direction d' Iryah, et tenta lui aussi, en retour, de lui donner un bisou baveux. Ce qu'il fît, tel un bouledogue, mais sa barbichette se coinca dans l'encolure de la robe d'Iryah. Désabusé, il tenta d'un coup sec de se retirer de ce piège qui n'en était pas un, et dans son recul il arracha la superbe robe d'Iryah (cette robe sortait des ateliers d'un certain tisserand anglais appelé Channel, d'ailleurs pour l'anecdote, le bras de mer séparant l'Angleterre de la France fût rebaptisé "The channel" en l'honneur de cet homme, tellement il était fréquent de le croiser en ce lieux, dans les bateaux charters de l'époque.)...inspiration....donc notre cher Duc arracha littéralement la robe d'Iryah par mégarde. Contrit d'un mélange de confusion et d'excitation à la vue de dame Iryah en sous vêtement rose, il 'savanca aussitôt pour la couvrir de sa cape ! mais...malheureusement le Duc glissa sur une savonnette laissée là par la servante attachée au nettoyage de l'entrée....le spéctacle suivant fût horrible...Le Duc s'élança les pieds en avant qui attérirent en même temps que le savon sur la poitrine d'iryah. Iryah fût projetée en arriere (d'un salto qui pût être considéré comme expert dans la mesure ou la souplesse et la dextérité d'éxécution entra en jeu à ce moment là) et tomba dans les douves non loin du pont-levis.
Celtic13 le druide sortant du chateau après ce moment fatidique, considéra d'un air étrange le Duc allongé par terre, les yeux louches, sonné, les bras en croix, le bouc à moitié arraché. On entendît au loin un BEUUURRRRGLLLLLLLLLLL........

Edit IZI: j'ai remedié a l'erreur... je garde ca m'a bien fait rire
Nous nous excusons pour l'arret momentané du film, des bandes ayant ete melangees par le projectioniste avec un comedie burlesque!


IZI a écrit:
Ce fut comme un choc sourd au fond de sa poitrine, irradiant en une légère chaleur à travers ses membres.
Il posa une de ses mains sur sa hanche alors que l'autre glisssait sur son cou, l'eau dans ses cheveux coulant sur ceux d'Iryah.

Il la poussa langoureusement contre la porte, leurs lèvres jointes, et pressa tendrement son corps contre le sien.
Enfin, il s'abandonnait aux émotions qui le parcourait, le temps suspendu lui livrant un peu de celle qu'il aimait. La pluie continuait de tomber derrière eux.
Lorsque leur lèvres se séparèrent, il garda sa main dans ses cheveux. Plongeant son regard dans le sien, le jeune noble se demandait si c'était la pluie ou si elle pleurait encore...
Il sentait son corps ,contact chaud et humide, sa robe mouillée moulant ses formes d'un manière que d'autres auraient cru indescente, mais pas lui en cet instant. Qu'elle etait belle!

"Iryah, vous me réapprenez a aimer."


Iryah a écrit:
(Pendant qu'une certaine Yriah se noie dans les douves à grands renforts de "Bougloubeurgwouaaaaa!", Iryah et le Duc reprennent le "film" où il était interrompu... Nous disions donc...)

L'étreinte du Duc fut comme une décharge électrique. Soudain, tout le désir jusque là refoulé et bridé la submergea comme une vague de fond. Avec un petit soupire de rédition, elle s'agrippa à la nuque d'Iziledur et se pressa contre lui, accueillant son baiser de toute son âme.
Ses mains sur son corps lui semblaient la brûler, ses lèvres sur les siennes semblaient entre-ouvrir une porte vers le paradis.
Tout contre elle, elle sentait la chaleur du Duc à travers leurs atours mouillés : cette sensation augmenta encore son si délicieux trouble.

Puis le paradis se referma, et Iryah ne pu retenir un petit soupire de protestation lorsqu'elle dû toucher terre... Mais dès que ses yeux croisèrent ceux du Duc, elle douta qu'elle eût quitté les cieux : non, ils étaient encore là, elle voyait dans les yeux de celui qu'elle aimait briller les lumières du ciel, les étoiles... l'amour...
Rose d'émotion, elle laissa fleurir un sourire tendre et sensuel, la tête légèrement penchée pour rester en contact avec la main sur son cou. Ses yeux brillaient d'un étonnement émerveillé et d'un amour sans réserve.


Iziledur, nous apprenons ensemble... Je vous aime.

Ces mots ne demandaient pas de réponse, ils se suffisaient à eux-mêmes. Immobile, intensément conscience de la présence contre elle du Duc, elle continua de l'admirer dans la lumière mitigée de ce jour pluvieux.
Ses cheveux humides lui collaient un peu aux tempes, et lui donnaient ce même air sauvage, libre, que la dernière fois, dans ce même parc...
D'une main, elle lui caressa la tempe pour en écarter quelques mèches, douce, légère.
Oh! qu'elle l'aimait...
Son coeur battait comme un fou contre la poitrine d'Iziledur et les mots s'échouaient contre ses lèvres devant cette simple vérité.


IZI a écrit:
" Et si nous allions manger? n'avez vous pas faim? "

Il la prit par le bras et lui ouvrit la porte pour la laisser entrer.
Passant par la cuisine il firent Nolwen, affichant un étrange sourire à l'intention d'Iryah.

"YAnn pouvez vous nous faire monter, quelques buches pour alimenter le feu du Grand Salon? Ainsi que des Couvertures seches, nous sommes trempés" dit iziledur en secouant ses cheveux.

Ils montèrent rapidement vers le salon en question et s'assirent sur les fauteuils à coté du feu qui crépité. Arthur etait déjà là et les acceuillit avec un jappement. Sans plus de gêne, Iziledur enleva sa chemise et s'approcha du feu, pour remettre un peu de bois.

"Monsieur..."

C'etait Nolwen qui entrait avec 2 couvertures et peaux de bêtes, ainsi qu'une robe propre et une chemise pour son Duc. Son père la suivait avec une brassée de Buches.

"Merci a vous. Vous pouvez nous laisser."

Il tendit sa robe a Iryah avant de lui tourner le dos en faisant face a la cheminée.


Iryah a écrit:
Iryah failli pouffer de rire lorsque le Duc lui proposa de manger : ca ne lui avait pas du tout effleuré l'esprit! Pas dans ce contexte là, en tout cas...

Elle le suivit de bonne grâce et le couva d'un regard presque gourmand tandis qu'il commençait à se sècher près du feu. C'est là qu'elle apperçu un tatouage, niché au creux des reins d'Iziledur. Sa curiosité lui donnait envie d'aller passer un doigt sur cet étrange oiseau tribal... Sa pudeur lui interdisait un geste aussi indécent.

Son observation fut interrompue par Nolwen et Yann, dont les sourires complices lui firent monter le rouge aux joues de gêne.

Lorsque le Duc lui tendit la robe, elle le remercia puis eût un moment d'indécision.
Hésitante, elle observa la pièce dans laquelle ils étaient : douillette et conviviale, elle n'avait qu'une porte, celle par laquelle venaient de sortir Nolwen et Yann.
Elle leva un sourcil, toujours dans le doute, et demanda d'une voix légère, comme si de rien n'était, malgré la rougeur presistante de ses joues à l'idée saugrenue qui lui était venue.


Euh... Où allons-nous nous changer?
Je veux dire... l'un de nous se changera ici... et l'autre?


IZI a écrit:
Il partit a rire.
Effectivement je vous taquinais, je n'ai plus l'habitude d'etre dans ce genre de situation avec une dame. Voulez que je ferme les yeux?

Il se retourna, pris une couverture et lui la passa autour des épaules...
vous devriez déjà vous couvrir avec ceci, cela evitera au pauvre Yann de risquer de perdre la vue, en voyant votre robe... Voulez vous que j'aille chercher nolwen?

Puis d'un pas élancé, il sortit, sa pipe a la main, afin de patienter un moment... Devant la porte de l'autre coté.
Quelques instants plus tard, il inspirait une bouffee d'herbe a pipe, un sourire au lèvres et un rayon de soleil au coeur.


Iryah a écrit:
Iryah soupira avec reconnaissance lorsqu'il sortit.
Malgré elle, elle s'avoua que, pour innocentes qu'elles furent, les idées du Duc lui avait inspiré tout autre chose...

D'une main tremblante, elle défit sa robe trempée.
Avec un gémissement consterné, elle constata que non seulement sa robe, mais aussi son jupon et ses dessous étaient totalement imbibés.
Que faire?
Elle ne pouvait décemment pas les enlever pour les faire sècher!
Surtout pas si le Duc devait revenir dans cette pièce...

Mais comment allait-elle se réchauffer avec tous ces vêtements mouillés sur elle?

Holala...

Elle pouvait peut-être retirer le jupon... Ce qu'elle fit, avant de l'étendre rapidement près du feu, en espérant qu'il sèche au plus vite.

Elle regarda la robe que lui avait tendu le Duc. Mouais...
Elle ressemblait beaucoup à la première qu'elle avait mise, avec des manches plus longues et plus étroites, un col un peu moins ouvert ... et une longue échancrure sur la jambe gauche!
Estomaquée, Iryah partit d'un rire joyeux en pensant à la malice de la jeune Nolwen. Impayable!

Et sans jupon...
Soudain, le sourire d'Iryah se fit mutin. Et alors? Le Duc et elle allaient avoir une discussion privée, pas une conférence d'Etat!
Avec un nouveau petit rire, elle fit doucement glisser ses dessous humides et enfila la robe qu'on lui avait ammené.
Avec un peu de chance, le Duc n'y verrait que du feu, elle ne courrait aucun risque. Qu'il voit donc la femme qu'elle était!

Elle fit un baluchon de ses fripes trempées et cacha bien au coeur ses vêtements les plus secrets. Elle ramassa le jupon et le joignit au tout.
Elle fit les quelques pas qui la séparait de la porte en se tortillant maladroitement : le tissus lui irritait un peu la peau délicate de ses rondeurs... Il faudrait que Nolwen lui apporte encore son aide, elle ne pouvait rester ainsi.

Elle s'approcha de la porte, son baluchon humide à bout de bras, et l'ouvrit.


Izi? C'est bon, vous pouvez entrer. Mais puis-je faire appeler Nolwen? J'aurais besoin d'un petit service.

Ce disant, elle réalisa l'étendue de son effronterie, et rosit en évitant son regard.


Jarkov a écrit:
Soudain : l'inatendu ! Jarkov surgit d'un buisson comme il en avait la facheuse habitude. Il avait dans une main un nourrisson au crane ouvert et vidé , et dans l'autre trainait le corps calciné d'une chose qui fut sans doute une être humain.

Bin quoi mes braves , j'ai grillé un hérétique sodomite qui se prenait pour un aportre et s'amusait à voir qui d'un bébé ou d'une bouteille de vin tombait le plus vite d'un machicouli. Bin alors j'ai grillé l'hérétique et j'emmene le coupable et la preuve au tribunal ecclésiastique pour voir si j'ai bien fait.

Se rendant subitement compte de cette intervention totalement saugrenue et incongrue , faisant limite tâche dans le décor , il demanda à celtic13 de lui donner de ce fameux breuvage qui permet de voyager dans les couloirs du temps. Pas bête pour un sou il en fit boire d'abord à un geux se promenant à la recherche de racines à manger , et celui ci se tranfsorma en purin qui explosa dans une gerbe nauséabonde qui éclaboussa toutes les personnes présentes. Jarkov bu tout de meme le breuvage et arriva comme de par magie quelques minutes plus tot dans ses buissons . Il jeta ses cadavres sur une fourmilière et surgit sourire au lèvre :

-Bin regardez mes amis : je vous ais concocté une ouiche lorraine dans ma boulangerie . Prenez en donc un morceau , c'est offert de bon coeur.

Et c'est ainsi qu'il sauva la situation , evitant de mettre du bien mauvais gout dans cette noble romance . Quelle générosité habitait ce prêtre franciscain , quelle bonté naturelle , tellement bon qu'il décida de cacher que la jambon dans sa ouiche était en fait de la viande de rat , moins chere que le cochon , car le Jarkov est avare , afin de ne point gacher ce parfait bonheur . Puis passa le gueux qu'il croisa dans le passé futur qu'il avait dejà vécu mais qui n'était point encore produit avant l'entrée dans ce moment présent déjà effectué jadis avant de remonter le temps etc...

-Bin mon brave gars , j'ai un bon sirop pour toi.

Il lui donna le fond d'élixir et eut le plaisir de voir le gueu explosé de nouveau sous forme de dejection , sans se douter que celui ci attérirait pas loin d'une voiture de la poste quelques siècles plus tard.

-Hahaha la belle verte .

Il ne trouva rien à redire si ce n'est :

-Excusez moi pour le mauvais gout et ces references foireuses.


Isidor a écrit:
Isidor, toujours à l'affût d'une blague à deux deniers, demanda:


Mais...ces ouiches lorraines....c'est comme des p'tites tartes?


Puis il s'en retourna au Chat Malo, il y avait encore la serpillière à passer. Les idioties, ça va un temps, mais la serpillière, ça n'attend pas.


Sinon, ça colle, après.
Iryah
IZI a écrit:
Fumant une pipe devant la fenêtre, Iziledur venait de voir Isidor passé devant la cour du chateau rigolant avec le père Jarkov.

Cela lui avait rappeler le rêve qu'isidor avait raconté à la taverne sur le
père Jarkov... Mon dieu quel histoire...
Il réalisait que le prévot des maréchaux avait de bien étranges rêves sur le patriarche de leur Eglise. Mais ce dernier n'avait pas semblé offusqué, et cela s'était terminé par un concert de rire entre 2 chopines.

Ainsi perdu dans ses pensées, laissant des voluptes de fumées flotter dans le couloir, il ne préta pas tout de suite attention à la voix d'Iryah.
Se retournant, le jeune homme lui lança un franc sourire, tout en continuant de rire à cette étrange histoire, absent, il passa devant la porte en lui répondant:
"Faites, faites , Douce Iryah... Nolwen ne doit pas être loin."

Iziledur remarqua que sa robe lui allait bien. Mais s'apercevant que le foyer avait besoin d'être alimenté, il alla y poser une buche... C'est alors qu'une image se forma dans son esprit... Se retournant, il ne vit que la silhouette d'Iryah tenant quelque chose dans ces bras, au fond du couloir.

Tiens... dit-il s'attardant sur elle... J'aurai juré que... Izi un peu de tenu!...
Qu'elle etait belle et gracieuse, même en trottinant de la sorte. Il regarda Arthur, puis passa a nouveau sur le foyer.
Nonn... J'ai révé.

C'est alors qu'il réalisa avoir oublié Galahad et que déjà le soir allait tomber. Malheureusement, il continuait de pleuvoir et il serait préférable de le sortir demain...
Mine de rien, il avait faim. Réfléchissant quelques secondes, il sortit prestement pour demander à un serviteur d'amener un peu de vin et de quoi se restaurer. Le tout fut amener avant qu'Iryah ne revienne.

"Oui, Mon chien... elle en met du temps...Qu'est elle donc allée faire?"

Arthur se coucha dans le coin comme s'il préférait se taire. Il faisait meilleur dans la pièce, Iziledur s'assit sur la fourrure au sol, et prit un bout de bois pour le tailler. On frappa à la porte. Sa galante invitée entra, le teint des joues légèrement rose.

"Damoiselle Iryah, seriez vous du genre à montrer aux hommes le poids de votre absence ou etiez vous perdue?" dit-il en riant et lui tendant un bras pour s'assoir.


Iryah a écrit:
Ouf! Il n'avait rien vu... Ravie, elle trottina aussi vite qu'elle put pour ne pas trop dévoiler de son impudeur et parti à la recherche de Nolwen.
Elle la retrouva assez facilement, comme l'avait prédit Iziledur, et lui confia ses vêtements mouillés. Puis, après avoir vérifié qu'il n'y avait personne autour, elle demanda en chuchotant.


Nolwen, j'ai besoin de votre aide... Votre robe est très belle, mais... elle n'est pas confortable... sans sous-vêtements...

Nolwen pouffa de rire et la mena vers sa chambre. Tout en devisant agréablement, elles revêtirent Iryah avec décence.
Soupirant de soulagement, Iryah observa le jupon, trop court, que l'on voyait par l'échancrure.


- Ce n'est franchement pas terrible ainsi, Dame Iryah... Vous êtes sûre...?

Moué bon... tu n'as pas tord... mais franchement!

Iryah retira donc le jupon et s'en fut ainsi à la rencontre du Duc, qu'elle avait quitté depuis de longues minutes déjà.

D'ailleurs, ses paroles lorsqu'elle entra la firent rosir de plaisir. Il l'attendait.
Souriante, elle lui rendit son regard et accepta gracieusement le bras offert avant de répondre.


Voyons, messire, cela n'était pas dans mes intentions. Mais j'avais... certains détails à règler avec Nolwen. Histoires féminines qui, j'en suis sûre, vous ennuieraient.

Elle rit doucement, soulagée qu'il n'ai pas remarqué la raison de son départ.
Puis elle nota les victuailles et le feu flambant lui sembla tout à fait aussi désirable que les bras du Duc.
Avec un soupire, elle proposa :


Et si nous allions nous restaurer, comme vous le proposiez?
Il ne faut pas que ces belles victuailles refroidissent par négligeance, qu'en pensez-vous?

Sans faire attention, elle inclina les genoux sur le côté pour mieux se lover dans son siège, révélant à des yeux curieux l'entaille stylistique de sa robe.


mandaramad a écrit:
Mandaramad se demanda si elle n'avait pas trop forcé sur le gingembre quand à la potion que le Duc lui avait demandé pour lui donner un petit coup de fouet :?


celtic13 a écrit:
Mais non Jarkov, ton intervention était comment dire........tel Peter (prononcé "péter") Jackson avant qu'il ne se lance dans la trilogie Hémorroïdaire qu'était "La saignée des anaux"
Mais j'avoue que le mélange "Les visiteurs" et "Retour vers le futur" marche bien et on en redemande ! comment pas vous cher Duc et chère Iryah ? désobligeant ? ha bon.......


IZI a écrit:

Il crut devenir fou, il entendait la voix de celtic13 leur druide prononcer des paroles incompréhensibles. Se levant pour aller voir a la fenêtre, il le vit derrière le mur d'enceinte, lancer des imprécations acommpagnés de sa soeur l'ovate Mandaramad. Décidement c'etait une taverne relais ici! Il faudrait peut-etre qu'il en parle...un jour...

En même temps, se disait-il, cela l'avait ramener sur terre, alors que la jeune femme assise sur le petit fauteuil lui dévoilait la longueur sensuelle de sa jambe.

Oui... Oui mangeons. Il prit le plateau et la carafe. Sans s'en rendre compte il bu une grande rasade, avant de déposer le tout à leur pied sur l'épaisse fourrure d'ours.

Ils burent et mangèrent tranquillement, les conversations allant bon train. Il était aisé d'engager la conversation sur un élément du décor tant il était varié. Les Sabres Chinois, cotoyaient les narghileh. Deux Armures de plate encadraient la porte du fond. Dans une petit étagères, les alambics perses faisait tête aux tentures indiennes et armes sur le mur. Alors que sur la cheminée tronait une tête de Lion rugissant.
...
Au bout de quelques temps, l'ambiance ennivrante, le feu, et la tenue d'Iryah, firent leur lèvres se rapprocher à nouveau.
Plaisantant sur l'échancrure sur sa robe, il recut en réponse, une demonstration de danse. Même s'il savait la grace et le talent qu'elle avait dans son pas, il ne soupconnait nullement qu'elle fut aussi envoutante en certaines soirées intimes.
Yriah vint se blottir à nouveau dans ses bras, alors qu'il s'appuyait contre le grand fauteuil. Il restèrent là, l'un contre l'autre, contemplant le feu et s'offrant des mots doux... Le simple contact de l'autre suffisant à les émouvoir...

Arthur s'endormit dans un coin car il faisait bien tard, et peut-être le sommeil les gagna ainsi ou bien allèrent-ils chacun dans leur chambre? Mais la soirée se termina dans un flou artistique...


celtic13 a écrit:
..artistique et vomirique...car le simple fait d'entendre que l'on mangeât de la nourriture après l'intervention de sieur Jarkov, produisît sur Celtic13 nombreux sursauts et maintes convulsions ajoutés aux vomissures intempestives devant le chateau.
Manda, appliquée aux incantations protectrices (nottament contre les moisissures fongiques) du chateau, voyant Celtic13 s'adonner à d'étranges dansent épileptiques, se dit en elle même :
Quel zèle, quelle beauté dans l'éxécution des formules, vraiment du grand art..."
et Celtic13 souffrant le martyr la regardait avec un air de supplicié implorant, sinon les soins urgeants, la mort.

"Quel acteur !" se répéta-t-elle intérieurement.....


mandaramad a écrit:
Elle crut apercevoir le regard couroucé du Duc du style: bon maintenant j'aimerais conclure tranquille si vous n'y voyez pas d'inconvénients!
elle prit celtic par la barbe et le traina tranquillement, pendant qu'il essayait vainement de lui sortir un petit : help...et elle dit:


- bon maintenant on se casse parce que le Duc vient de me jeter un regard je t'explique pas ! alors je te ramène chez toi ou quoi?.....oh? tu me réponds là?? pff....c'est bon on t'as vu on sait que tu incantes bien ça va!

et ils disparurent dans la brume matinale ( ? enfin je sais plus!) le Duc poussant un énorme soupir de soulagement....


nathan a écrit:
Dame Nathan qui passait par là, vu que c'est son raccourci préféré, leva la tête et vit que le Duc était dans son boudoir. Tout à coup elle vit celtic faire une danse du ventre digne d'un initié, tandis que mandaramad l'oeil collé aux pierres du château semblait lécher les mousses.

Mes amis, que faites vous ? le Duc organiserait-il un souper ? On s'invite ?


Iryah a écrit:
La nuit passa comme un rêve.

Elle se souvint de la douceur et de la tendresse de ses bras, des mots doux qui lui avaient tant fait de bien au coeur et à l'âme, de leurs baisers échangés dans la lueur du feu mourrant.

Doucement, la discussion s'était tarie. Malgré leur attirance mutuelle, Iryah se tendait un peu plus à chaque caresse du Duc, sur son bras, dans son dos.
Avec une compréhension qui lui valu l'admiration de la jeune femme, il n'insista pas. Le sommeil vint doucement les cueillir dans les bras l'un de l'autre.

Au matin, un rayon de soleil vint effleurer ses paupières. Lentement, avec paresse, elle les ouvrit. Le Duc n'était plus contre elle... Regardant la pièce, elle la trouva vide. Etonnée, elle se demanda un instant si tout ceci n'avait pas été un rêve.

Elle s'étira longuement comme un chat, soupirant d'aise, avant de se lever.

Mmh... elle avait dormi toute habillée, après cette "douche" naturelle... Peut-être devrait-elle aller se rafraichir et...

... et quoi?

Soudain, Iryah réalisa qu'elle n'avait pas vraiment envie de partir.
En grimaçant, elle imagina sans mal les meuglements indignés de sa vache.

Un grondement l'interrompit : boh! elle y réfléchirait le ventre plein!

Elle parti en quête de nourriture et du Duc : des deux, elle ne pouvait décider lequel avait préséance

Le sort choisirait pour elle.


IZI a écrit:
Il avait pris toute les précautions pour ne pas la reveiller.

Iziledur devait recevoir la visite du chevalier Wanou35 et du sieur Gaulthier, du fief de Langres.
Aprés s'être entretenu d'affaire courantes et pris des nouvelles de Normandie, la conversation avait dévié sur sa récente relation. La nouvelle s'était en effet propagée hors des frontières du Duché. Il reçut avec joie et surprise les encouragements des 2 hommes avant de les quitter.

C'est l'esprit léger, qu'il revenait vers le Grand Salon pour voir si Iryah était réveillé. Il était accompagné de 2 serviteurs qui portaient des fruits et une cruche de lait frais.

Il repensait aux paroles des 2 hommes, qui l'avaiten encouragé à inviter à résidence la jeune femme et à prestement faire une demande en mariage pour faire taire les on-dits.

Néanmoins, il hésitait encore, il aurait voulu se donner le temps de découvrir et chérir ce sentiment qu'il avait trop longtemps refoulé.
"Dilemne..."pensa-t-il.

Il arriva devant la porte juste au moment où Iryah en sortit.
Et même ainsi, les cheveux emmellés, la robe un peu fripée, elle éveillait en lui plus de plaisir et de séduction qu'aucune autre avant.


Iryah a écrit:
Iryah tomba nez à nez avec le Duc.
Surprise, elle le fixa un instant puis s'apperçu des vivres portés par deux serviteurs à ses côtés. Son sourire, d'abord hésitant, se fit radieux.
D'un geste machinal, elle lissa légèrement ses cheveux indisciplinés et sa robe.
D'une voix rauque de n'avoir pas encore parlé, elle le remercia.


Bonjour, Izi. Vous êtes providenciellement bien arrivé!
Voila en face de moi, et en même temps! les deux choses que je rêvais de trouver : vous, et mon déjeûner!

Elle rit, mutine, et le pris par le bras avec tendresse pour le ramener dans 'leur" salon.

Vous déjeûnerez avec moi, n'est-ce pas? Ne me le refusez pas! La Bretagne peut attendre que son Duc soit rassasié.

Sans attendre qu'il réponde, elle le tirait déjà, faisant signe aux deux personnes derrière elle de les suivre, sa langue dépassant légèrement de ses lèvres en une mimique enfantine de joie taquine.


IZI a écrit:
Il marqua une pause retenant son bras

"Damoiselle Iryah, ne me mettais pas ainsi en situation embarassante...
Ne voudirez vous pas laissez mes gents faire ce qu'ils ont a faire avant que nous prolongions cette nuit?..."


Il l'embrassa avant qu'elle ne puisse repondre. Pendant ce temps, les plateaux et le lait furent deposés prestement. Une courbette plus tard, ils se retrouvèrent seuls.

"Mon dieu que vous etes belle!"
Il pouvait à nouveau dans leur isolement apprécier ce qu'elle éveillait en lui. Sa robe lui allait à ravir. Son regard s'attarda sur la courbe de ses hanches. Il se prit à penser à sa jambe qui s'était dévoilé librement la soirée dernière... A sa peau si douce sous sa main, alors que par mégarde, il l'avait posé sur elle.
Il prit délicatement sa main et l'attira vers lui, la serrant tendrement. Il sentait contre lui ce contact si chaud, il ne voulait rompre ce lien qu'ils avaient tissé au prix de maintes efforts et de compréhensions... Il ne voulait la perdre.
Puis un sourire aux lèvres, il lui demanda:

"Voudriez vous me faire l'honneur, damoiselle Iryah , de rester quelques temps de plus en ma demeure?"
Il l'avait dit, osé mettre une demande sur son désir, osé confesser qu'il attendait d'elle plus qu'une visite, il désirait une présence... au quotidien...
En fait, sans lui l'avouer, il ne pouvait plus se passer d'elle... Mais il savait aussi qu'il fallait rendre officiel le fait qu'elle resta pret de lui.

Iziledur resta là, observant la réaction de celle pour qui il avait été beaucoup plus loin que pour n'importe laquelle de ces conquêtes...
Iryah
Iryah a écrit:
Iryah le fixa d'un air absolument stupéfait...
"...que nous prolongions cette nuit...belle... rester... en ma demeure..."

Non, ma fille! Ne pleure pas!

Elle déglutit longuement et se mit à réfléchir à toute vitesse.
Le Duc lui proposait de rester chez lui. Etait-ce une acceptation de leur relation aux yeux de tous?
Qu'allait-il en résulter?

Elle eut un petit coincement dans le ventre : la peur venait de surgir. Et s'il se moquait d'elle? Et sa réputation? Elle était une femme honnète... Vivre sous le même toit qu'un homme autre que son époux, ce n'était pas très bien vu.
Comptait-il faire d'elle son épouse?

Seigneur! Elle n'était pas prête...
Malgré elle, cependant, elle dû admettre que son choix était déjà fait depuis longtemps, avant même qu'elle ne parvienne à formuler toutes ses craintes, toutes ces hypothèses.

Hélas, qu'il fasse d'elle une femme respectable ou non lui importait peu, du moment qu'elle pouvait rester à ses côtés.
De plus, songea-t-elle en un battement de cils, il n'était pas homme à la traiter ainsi.
Cette dernière pensée dissipa tous ses doutes et son visage passa de l'étonnement stupéfait au ravissement séducteur.
Elle posa un baiser furtif et tendre sur les lèvres du Duc avant de lui répondre d'une voix douce, comme un murmure, tout contre lui.


J'accepte votre invitation, Iziledur.

Il y avait plusieurs jours, elle remettait sa vie entre ses mains en lui avouant son amour. Aujourd'hui semblait constituer un pas de plus sur le chemin qu'ils avaient emprunté ensemble il y a si longtemps lui semblait-il.
Et quel pas!
Elle n'arrivait pas à s'imaginer les conséquences... Quitter Fougères... Maintenant?
Son coeur se serra, et elle pria pour que le Duc lui laisse le loisir de retourner voir les siens tous les jours...et sa vache?
Elle retint un petit sourire : quelle drôle de préoccupation! Sa vache...

Cesse donc de réfléchir, pensa-t-elle. Tu es stupide. Heureuse et stupide.
Laisse le temps s'écouler à sa guise, et avise.


nathan a écrit:
Dame Nathan, qui passait dans le jardin pour rentrer chez elle leva la tête vers les lumières du château.

Deux ombres étaient enlacées, le Duc devait commencer à s'enflammer devant la jolie Iryah qui elle, se pâmait d'amour pour lui.


Rhoo, cela ne va pas du tout, il va falloir faire quelque chose, se dit-elle, il faut que je parle au Duc et que je lui demande ses intentions.

S'il souhaite simplement s'amuser, hé bien, c'est qu'il a du perdre sa morale sur les champs de bataille,
mais s'il désire épouser cette jeune fille, il va falloir qu'il arrête de la traiter comme une gourgandine et lui affecte un chaperon sinon elle ne sera jamais considérée dans la bonne société !

A moins qu'Anne souhaite accepter ce rôle...


elle continua son chemin, perdue dans ses pensées


IZI a écrit:
Ainsi donc elle avait accepté.

L'après midi s'écoula paisiblement. Ils s'étaient quittés alors que le jeune duc l'avait raccompagné chez elle à cheval. Galahad avait ainsi pu se dégourdir un peu sous un soleil radieux.

Le jeune procureur de Normandie Thamior avait fait un rapide passage avant que le duc ne se retrouve avec quelqu'uns de ses conseillers
Dame nathan et Dame Mandaramad, le patriarches druidique, à l'humour aussi corrosif que ses potions était lui aussi présent, si tant est qu'il fut un jour absent.
Il profita de leur présence au chateau, pour leur évoqué la question et reconnu que leurs réponses etait sages.

Même si Iryah ne l'avait pas encore rejoint, et s'il ne s'était encore rien passé sinon quelques baisers et caresses, il fallait néanmoins officialisé leur ydille.

Et c'est en c'est simple mot qu'il prit sa décision devant les 2 dames qui en rosirent de surprise.
Mesdames, vous avez raison, nous allons donc officialisé la chose, je ne sais encore quand mais si le tres haut m'a offert, ce trésor que l'on nomme Amour, alors il me faut le chérir, le protéger l'embellir...
Et quoi de mieux que de le sacré dans le temple du Créateur? J'épouserai Iryah... Si elle m'accepte bien entendu...


Son regard laissa filtrer un doute. Mais il continua de sourire aux 2 dames présentes.

"Sachez aussi que votre Duc n'est point de petite vertu. Il aurait déjà succombé dans ce cas, à vos atours, mesdames, mais je ne suis pas de ces gents et je sais que vous non plus, qui se laisse aisément diriger par la chair."

Le druide grommelait dans sa barbe, un dialecte inconnu de beaucoup, Iziledur le regarda amusé, prit une pause.

"Néanmoins je vous demande de ne point en faire part à la damoiselle Iryah. Je ne sais encore quand le moment sera le bon, mais je lui ferai ma demande comme il se doit. Si je vous en ai parlé c'est pour chercher conseils et pour taire les ragots."

Il se leva.
"Je crois que nous avons encore maintes décisions a prendre au sein de la table ronde"

Ainsi s'écoula le reste de la soirée, autour d'un conseil pour le bien de la Bretagne. Iziledur se coucha fatigué mais confiant, une image de yeux clairs l'accompagnant dans ses rêves.


Iryah a écrit:
Iryah planait sur un petit nuage, jusqu'au moment où le Duc la posa chez elle.
Bleuet accoura en meuglant son indignation affamée. La jeune femme rit et s'approcha, l'enlaçant par l'encolure avant de s'occuper de son champ et de sa nourriture.

Un peu d'action ne lui ferait pas de mal, et elle n'avait pas assez travaillé ces jours-ci pour se permettre d'embaucher... Elle grimaça légèrement en réfléchissant à l'état de ses finances et de son exploitation.
Avec un enthousiasme renouvelé, elle nettoya le lieu de vie de Bleuet en chantonnant gaiement.

Au bout d'une heure de travail, Iryah n'avait toujours pas pris de repos, ni posé un pied chez elle.
Lorsqu'elle passa le seuil, une chape de tristesse lui fit monter une soudaine vague de larmes aux yeux : son foyer... son premier foyer depuis si longtemps.
Elle l'avait mérité, gagné à la sueur de son front, comme on le lui avait toujours appris.
Son foyer et son champ étaient la preuve de ce qu'elle était, l'oeuvre de son travail.

Avec un gémissement de douleur, elle s'affala sur son lit : jamais elle ne pourrait abandonner son domicile et son champ pour le château.
Au bout d'un moment, elle pris sa décision : le Duc devrait accepter qu'elle garde sa demeure de Fougères, et qu'elle y passe régulièrement pour s'occuper de Bleuet et de ses futurs congénères.
Non, elle ne resterait pas inactive! Elle aimait ce qu'elle faisait, elle aimait son champs et son chez elle...
Avec un peu de chance, une amie de confiance pourrait accepter de veiller sur sa maison en son absence...
Oui, elle allait faire cela.

Il n'y avait aucune raison qu'Iziledur soit contre, de toute façon.

Rassénérée, elle se prit à rêvée de sa vie au château... Elle rirait tous les jours avec Nolwen, pourrait passer du temps avec le Duc, apprendre à mieux le connaître et à être digne de lui. Avec le temps, elle deviendrait indispensable, il le fallait....

Et puis... et puis... elle devait se conduire en femme de bonne vertue, et trouver une chaperonne, qui l'accompagnerait et veillerait sur sa personne, afin que nulle mauvaise langue puisse médire sur le Duc ou elle-même...
Fronçant les sourcils, elle se mit à réfléchir intensément : les seules femmes de confiance qu'elle connaissait n'habitaient pas les environs du château, et les faire déménager pour son seul bon plaisir lui paraissait impensable...
Quoi donc, alors?

Avec un soupire, elle rejeta cette question sans réponse, pour sauter sur un sujet bien plus plaisant... Et si un jour son rêve se réalisait (mais pas trop tôt, tout de même!), qui serait à ses côtés pour témoigner de l'heureux jour?

Elle se mordit les lèvres, pensive...Tant de gens avaient été bons avec elle.
Un nom s'imposa... Puis un autre.
Avec un petit sourire, elle nota sur un bout de chiffon deux noms, et décida qu'elle ne choisirait pas : après tout, ce n'était écrit nulle part qu'elle devait vexer une amie pour n'en garder qu'une seule, et ce pour célébrer le plus beau jour de sa vie ! Que nenni...
C'était dit.

Une bonne chose de faite! pensa-t-elle. Puis, avec la sérénité gagnée du travail bien fait, elle retourna s'occuper de son champ et fini le ménage dans sa douillette chaûmière, avant de se rendre à la Taverne qui aurait le plus d'ambiance...
Fougères, comme elle aimait son village!


bubul_2 a écrit:
Bubul qui vit tout ce troupeau de chevalier arriva en courant et cria comme un gros débile.

Salut les copains.

Il cria si fort qu'une femme de ménage eut grand peur et lachat un seau de la fentre du premier étage ce qui assoma Nathan sur le coup. Il fit de grand yeux et coura vers elle et la secoua dans tous les sens pour voir si elle était encore vivante.


Iryah a écrit:
Voila maintenant des jours qu'Iryah préparait lentement son départ.
Elle attendait, comme convenu, un signe du Duc afin d'aller s'installer sur place.
Son amie Michiru avait accepté de veiller sur sa demeure en son absence, et elle était résolue à venir tous les jours prendre soin de Bleuet.

La tête dans les mains, pensive, Iryah poussa un soupire.
Que de choses se passaient en même temps... Avec une grimace, elle évoqua les quelques tensions dues à son travail de police : elle prenait vraiment trop à coeur toutes ces préoccupations, elle avait tellement envie que Fougères soit forte! Tellement...
Dieu que son village allait lui manquer...
Elle ne voulait pas partir sur une prise de bec, et surtout pas avec Chrisaline, celle a qui elle devait tant.
Avec un soupire, elle songea qu'une fois encore, son fichu caractère l'avait mis dans de beaux draps. Bof! Elle n'était pas suffisamment puérile pour ne pas s'excuser, et Chrisaline ne lui en tiendrait pas rigueur.

Avec un petit sourire, elle évoqua le souvenir de ses soirées passées dans la Taverne. Dans les Tavernes, devrait-elle dire! Ah, quelle joie!
Ses yeux devinrent humides. Elle ne pourrait pas leur dire au revoir...
Elle laissa tomber sa tête au creux de ses coudes.
Mais elle ne voulait pas être loin du Duc.

Un meuglement interrompit ses rêveries déprimantes.


Ah... Bleuet. Toujours la tête sur les épaules, ma brave vache!

Elle se leva, et décida de sortir pour voir ce qui ennuyait sa vache, d'habitude d'une quiétude absolue, surtout après avoir tant et tant mangé.

Elle n'attendrai pas un petit des fois? J'ai cru voir un taureau trainer dans le coin la dernière fois... J'espère que non! D'ailleurs, il faudra que je parle au propriétaire de ce taureau. On a pas idée de laisser trainer un animal aussi "chaleureux" en pleine nature! C'est un danger à toutes nos vaches!

Riant, et parlant pour elle-même, elle parvint à chasser doucement ses idées noires tandis qu'elle pointait le nez sur le pas de la porte pour observer le champ et la route. Qu'était-ce donc?


IZI a écrit:
Quatres silhouettes a Cheval arrivèrent au loin.

L'une d'entre elle portait un étendard sur lequel apparaissait un triskell blanc dans un un cercle noir.
Les Cavaliers étaient tous habillés de noir et blanc. Ils avaient une capuche noire rabattu sur leur visage. Seul l'un d'entre eux possédait des épaulettes blanches qui contrastaient avec leur tabernacle et cape noirs.
...
Un jeune chien sortit du champ où une vache meuglait encore.
Les 4 cavaliers s'arrêtèrent à une dizaine de mêtre de la jeune femme qui restait toujours à la porte, l'un d'entre eux sauta de cheval.

Arrivant à la hauteur d'Iryah, le cavalier, fit une révérence.
" Nous venons madame pour savoir quand le Duc pourra avoir la joie de vous acceuillir?"
Après avoir enlevé des gants de cuirs noirs, il rabattit sa capuche pour découvrir un heaume d'Acier blanc, orné de 2 triskell d'or maintenant la visière.
Il ota son casque et lui adressa un sourire où se mélaient joie et tendresse.
"J'espère qu'il n'aura pas trop longtemps à attendre, car vous lui avez manqué grandement... Douce Iryah..."

Iziledur prit délicatement la main d'Iryah, y déposa un baiser, avant de lui demander:
"Je viens d'effectuer un voyage périple afin de raccompagner quelques dignitaires en Normandie et de voir par moi même nos frontières d'avec notre voisin.
Si proche de vous, je n'ai pu résister à l'appel que votre absence suscite. M'excuserez vous de débarquer ainsi à l'improviste?"
Iryah
michiru a écrit:
Avant même qu'Iryah pu répondre, sa champeronne Michiru mit fin aux rêveries du Duc Iziledur en frappant son balai sur le sol, laissant la poussière se dissipée elle s'approche de lui avec un regard froid :

"Ne vous approchez trop prêt non plus mon Duc, il vous faudra attendre les nuits de noce pour sentir son doux parfum, si vous passez outre, croyez-moi que vous goûterez à mon légendaire balai ! Après vous avoir observé, je n'ai pu que constater de la sincérité de vos sentiments, cependant sachez mon Duc que l'homme qui prendra la main de la femme que je considère comme ma fille devra plus que quiconque lui être fidèle, et protéger son honneur contre les médisances du château, si vous lui faites du mal et laisser les moqueries grandir, je n'hésiterai pas à enlever ce que la Bretagne a de plus précieux."

Changeant complètement de regard, redevenant une femme aussi douce que le goût de biscuit de la mère poulare, elle s'inclina et formula une requête :

"Mon Duc, je ne pourrai veiller sur Dame Iryah car je quitte la Bretagne pour l'Artois en raison d'un deuil, je reviendrai soyez-en sûr ! Mais laissez Dame Iryah seule ne peut qu'être source d'iquiétude bien qu'elle soit une grande dame... Je vous demande de prendre soin d'elle le jour, et à Dame Nathan, mon maître de tissage, de veiller sur elle la nuit..., je vous en serais grée mon Duc..."

Avant de s'éloigner, Michiru glissa un onguent de soin dans la main du Duc et glissa
"ceci vous servira prochainement, c'est d'un autre niveau que les onguent de bas étage que vous fournit Mandaramad !"

S'approchant d'Iryah, Michiru la serra dans ces bras, essuyant une larme apparu au coin del'oeil, et s'éloigna petit à petit sur le dos de son mouton nommé Sheepbèèè...


Iryah a écrit:
Lorsqu'elle vit les quatres chevaux s'approcher, son coeur fit un bond dans sa poitrine, et elle ne put retenir un geste de coquetterie en lissant rapidement ses cheveux, souriante.

Puis, l'un d'eux s'approcha d'elle, et malgré le casque, elle reconnu la voix de son Duc... Seigneur! Etait-elle aussi chaude et douce,la dernière fois? Ou était-ce le manque de lui qui la rendait si belle?...
Puis il ôta son casque, et Iryah dû se retenir de lui sauter au coup, sachant Michiru non loin de là.

Michiru était venue lui rendre visite pour lui annoncer son prochain départ, et Iryah en avait encore les yeux humides...

Mais ce qui advint ensuite la laissa muette de stupéfaction : Michiru venait de donner une leçon de savoir vivre à Iziledur, aussitôt suivie d'une déclaration de Mandaramad!

Portant une main à sa bouche, Iryah retint à grand peine un fou rire, puis un sanglot ému lorsque Michiru avoua qu'elle la considérait comme sa fille... Jamais Iryah ne s'en était douté, malgré la profonde affection qui les liait de plus en plus.
Voyant la femme disparaître sur le chemin, une larme roula sur ses joues, les deux mains sur la bouche, au comble de l'émotion.

Puis, éperdue, elle se jeta dans les bras du Duc et l'étreint avec fougue, la tête nichée dans son épaule. Tant d'émotions! Tant d'affection... Elle ne le méritait pas, et son coeur débordait à ce moment de gratitude et de peine : gratitude envers son tendre Iziledur et sa si chère Michiru, tristesse de la voir partir pour un si douloureux pélerinage que le sien et de devoir peut-être abandonner son village pour suivre son destin.

Enfin, un murmure frémissant de tous ce maeström d'émotions lui échappa.


Izi!...


IZI a écrit:
Iziledur avait laissé parlé la femme qui semblait si proche d'Iryah.

Il sentait dans ses paroles, l'affliction plus que la méfiance envers lui. De toute manière, il n'avait que faire des rumeurs, il savait n'avoir jamais abusé de situation qui aurait profité à d'autres. Il ne pouvait contredire l'attirance qui augmentait un peu plus à chacune de leur rencontre. Mais il savait aussi la fragilité de celle qui venait de se jeter dans ses bras.

Il accepta le présent de Dame mandaramad avec courtoisie, non sans lui adressé un petit sourire convenu sur sa dernière prise de paroles. Quelle Femme de Caractère! Décidement, s'il n'avait pas lui même une certaine assurance, jamais, il n'aurait pu jouer d'égal à égal avec toutes les tigresses qui l'entourairnt.

Mais pour le moment, c'était un chaton qui se lovait contre son torse. Douceur ou Tendresse auraientt pu être son nom.
Il passa une main dans ses cheveux délicats, écartant les boucles sombres qui cachait son regard embrumé par les larmes. Il déposa un délicat baiser sur son front en souriant.

Et lorsqu'elle murmura son prénom, il dit presque aussi doucement:
Oui?


Iryah a écrit:
Iryah se lova avec tendresse contre le Duc lorsqu'il lui caressa les cheveux, et son baiser sur son front la fit doucement soupirer.
Qu'elle était bien!... Comme il lui avait manqué!

Ses pensées lui semblèrent si naturelles qu'elle les exprima.


Vous m'avez manqué.

Levant la tête, elle lui offrit son sourire le plus charmeur, comme pour démentir le trop plein de tendresse qu'elle ressentait à cet instant.

Ainsi, vous êtes venu m'enlever à ma demeure, tel un prince de légende, pour m'emporter au loin vers le bonheur sur votre fier destrier?

Taquine, elle joua un instant avec une mèche des cheveux d'Iziledur, maintenant libre de leur casque, attendant sa réponse, sans daigner s'écarter de lui.
Elle se sentait pleine d'allégresse, elle débordait de toutes les preuves d'affection qu'elle avait reçues sans s'y être attendu.
Le monde, à cet instant, dans les bras du Duc, avait une perfection qui touchait au divin.


IZI a écrit:
Iziledur plissa les yeux l'air étonné et amusé:

"M'attendiez vous au point d'être prête à partir dès l'instant?"

Il l'attrapa de ses 2 mains par la taille comme si elle etait au si légère qu'une enfant et la déposa à l'intérieur de la maison.

Son regard fit le tour de la pièce, une expression de nostalgie couvant sous ses paupières. Il reconnaissait l'odeur agréable de la pierre, les senteurs boisées des poutre vermoullues au dessus de l'atre. Ce bruissement quasi inaudible lorsque de l'air se glisse sous le chaume du toit... L'ancien rodeur avait vécu longtemps dans semblables demeures, voir dehors.

Il posa ses yeux sur les sacs qu'Iryah avait préparé. Effectivement, elle l'avait attendu.
"Cette demeure restera vôtre tant que vous le déciderez, et vous pourrez y revenir quand vous le voudrez. "

Il souriait à la jeune femme qui se tenait fière et frémissante devant lui.
Voir sa silhouette élancée au courbe fine mais généreuse éveillait en lui des souvenirs de nuits orientales. Le jeune homme se sentait désireux de son souffle dans son cou, de son poids contre lui, et du regard qu'elle lui offrait lorsqu'ils étaient si proches. Repensant au paroles de sa chaperonne, il se reprit:

"...Peut-être aurai je le plaisir d'y être reçu, non comme le prince que je ne suis pas, mais comme l'homme qu'y renait? Nous partons quand vous le désirez."


Pour une raison qui lui échappa, elle se sentit rougir de gêne lorsqu'il constata qu'elle l'avait attendu. Evidemment qu'elle l'avait attendu! Elle n'allait pas jouer les malaprises et le faire attendre le moment venu...
Et puis, il est vrai, son impatience y était aussi un peu pour quelque chose.

Puis il soulagea d'un coup toutes les peurs qu'elle avait entretenues depuis le jour de leur accord : elle pouvait garder sa demeure! Et il lui demandait, à elle! la permission d'y venir?

Elle rit, ravie et soulagée, heureuse d'avoir pensé à mettre de l'ordre chez elle dès son arrivée.
Elle répondit au sourire du Duc, sentant ses yeux sur elle et ne le lachant pas du regard.


Vous me faites un bien beau cadeau, Iziledur. Et, si vous vous souvenez bien, je vous ai promis de vous inviter chez moi dès que j'aurais une masure digne de cela.
Même si ce n'est pas un palais, cette demeure vous est ouverte tant que vous le souhaiterez.

Elle huma l'air chaud de sa maison et quitta précipitamment les bras du Duc pour ouvrir son four.
Une odeur sucrée et suave de pommes cuites s'en échappa.
Elle sourit avec malice.


D'ailleurs, me ferez-vous l'honneur de partager cette collation avec moi, ou êtes vous dans l'urgence de vos devoirs, Iziledur?
Evidemment, il faudra dire à vos hommes de nous rejoindre, il ne faut pas qu'ils restent ainsi dehors à vous attendre... si vous restez.

Pleine d'espoir, elle était déjà en train de s'activer sur sa bouilloire.

messager a écrit:
Un homme encapuchonné, se dirigea vers la petite troupe. Il descendit de cheval et se dirigea vers le Sire IZILDUR, cependant ses gardes firent barrages et l'un d'entre eux s'élança:

Que vient tu faire ici, étranger? montre ton visage que nous le regardions et que nous sachions à qui nous avons affaire?

L'homme porta les mains sur les bords de sa capuche et retira doucement celle-ci pour ne pas brusquer les gardes. On remarquait un visage fatigué par les heures de chevauchée, puis un regard d'une tiédeur verdoyante. En regardant de plus près on pouvait voir le col du veston qui devait être de bonne facture. On ne distinguait pas les couleurs de celle-ci mais il devait appartenir à une riche famille noble.

Je suis porteur d'un message pour le Duc de Bretagne, veuillez, je vous en prie, me laissez passer.

Cependant les gardes ne bougèrent aucunement, s'attendant à une attaque d'un assassin contre leur seigneur. L'homme mesurait environ 5 pieds (environ 30 cm/pied), il était chatain clair, un long cou et des cheveux longs tombant sur la nuque. Son cheval haletait encore de la course et ne demandait qu'à se reposer.

Je vous en prie, prennez ce message si la confiance n'est pas. Mes maîtres sont impatient de la réponse à cette missive!

Les hommes d'armes prirent le pli et l'amenèrent vers l'intérieur de la maisonnée. La missive était faite d'un manuscrit enveloppé dans un mélange de papier et de papyrus. Tous cela certis d'un sceau de cire d'une famille inconnu par les gardes. Cependant les gardes n'était pas connus pour leur savoir héraldique.

Le duc prit le pli et vit les initiales noble de la Famille. Sachant de qui il s'agissait, il ouvrit rapidement la missive et lu.


IZI a écrit:
IZiledur roula le parchemine et le glissa sous sa tunique.

"Dame Iryah excusez moi mais un messager demande à me voir... Je reviens d'ici quelques minutes...Je vais faire part de votre propositions aux gardes, je m'excuse encore."

Il sortit et demanda aux gardes de veiller sur Iryah, pendant que Korwin restait a quelques pas de lui.

Le jeune Duc regarda le messager un mot, puis sourit, en lui indiquant un arbre sur le bord du Chemin:
"Allons donc sous ce petit Chène. Vous pourrez vous repsoer quelques minutes ensuites si mon hote nous le permet. Quel message le fils de mon vieil ami veut-il me transmettre? Comment va-til déjà?"

...

Quelques minutes plus tard, il frappait à la porte d'Iryah. Lorsqu'un des gardes ouvrit, son visage ne laissait tranparaitre aucune émotion.Seigneur Iziledur... L'autre chevalier assis a la table se leva et sortit laissant passer Korwin et un inconnu.

"Dame Iryah, Pouvons nous avoir le plaisir de gouter à votre plat?"


Iryah a écrit:
En bonne hôtesse, elle ne laissa rien paraître de sa surprise lorsque le Duc sortit puis revint avec un inconnu.
Elle leur sourit aimablement et les accueilli de son mieux.


Il n'y a pas beaucoup de place, hélas, dans mon humble demeure, mais faites comme chez vous, je vous en prie.

Ce disant, elle sautillait de coin en coin, essayant de leur dégager des chaises et autres endroits pour s'installer...
Plusieurs finirent sur son propre lit, mais elle ne put faire la prude et se prépara à servir le gâteau et le thé.


J'ai préparé un peu de thé, pour aller avec le gâteau...

Elle s'interrompit, souriant au Duc et à son compagnon.

... à moins que vous ne préfériez le café?

Quelque part, elle se réjouissait de jouer ainsi le rôle de maitresse de maison, mais elle était aussi légèrement déçue : elle aurait aimé être seule avec Iziledur... Mais, avait-on ce qu'on désirait lorsqu'on était Duc? Elle se devait d'accepter de partager ces contraintes, et le fit avec bon coeur.
Chantonnant doucement, elle servit ses convives et les encouragea à manger pendant que c'était chaud.
Elle ne put s'empècher de lancer quelques oeillades curieuses vers l'inconnu assis aux côtés d'Iziledur. Qui était-il? Que se passait-il?


IZI a écrit:
Ils restèrent à converser des nouvelles du royaume.

Puis le mystérieux inconnu prit congé non sans avoir fait la réverence à son hote et lancer un regard entendu vers le jeune duc. Korwin leur ouvrit la porte sans un mot. De l'autre coté les gardes attendaient.
...
Iziledur réapparut sur le seuil devant la jeune femme.

"Je dois reconnaitre que vos talents de cuisinière sont à la mesure de votre chant ou de la danse... Bien heureux celui qui pourra jouir d'autant durant toute une vie."

Iziledur s'approcha d'elle et passa un bras autour de sa taille.

"Moi qui ne savait pas encore danser, il y a quelque mois... Voyez vous, mon cousin compte me rendre visite prochainement et il veut faire la connaissance de celle qui a su à ce point ramener mon sourire."

Le jeune noble reprit de la distance et s'approcha de la porte, comme s'il voulait la quitter.

"Etes vous disposée à chevaucher avec moi? ou dois je encore attendre un peu sur ce banc?"


Iryah a écrit:
Iryah lui lança un regard surpris et flatté.

Vous ne voulez pas dire que ce messager est venu me jauger, tout de même!...

Puis, à retardement, elle se rendit compte du compliment du Duc et rosit sensiblement, ravie.

Ne vous leurrez pas, Iziledur... Il me reste bien des talents que vous ignorez. Laissez-moi vous en faire la surprise, au fil du temps. Vous ne le regretterez jamais.

Et qui sait, peut-être serez-vous finalement l'heureux bénéficiaire de tout ceci! Cela ne dépend plus de moi...

Avec un sourire taquin, elle le regarda s'éloigner, puis se mit à tourbillonner dans la pièce pour ranger le peu de vaisselle qu'elle possédait, et qui jonchait toute la pièce.
Après quelques minutes, elle le rejoins.
Impertinente, elle fit une profonde révérence et sourit toujours du même air coquin.


Si vous acceptez de chevaucher avec une Dame si modestement mise, j'accepte avec joie.

Elle n'avait pas quitté ses vêtements de travail, car ils étaient confortables et en bon état, même s'ils étaient loin des canons d'esthétiques. Ils ne la dévalorisaient pas, cependant, et elle restait féminine dans tous ses atours.

Sans attendre, elle s'approchait déjà du cheval noir du Duc, lui caressant l'encolure en attendant qu'Iziledur l'aide à monter.
Elle tenait à la main un petit balluchon, contenant ses effets personnels réduits.
Iryah
IZI a écrit:
Il lui prit la main et l'aida à monter sur Galahad qui tapa du sabot.

"Allons y."

Il claqua du talon et les 4 cavaliers partirent en direction du chateau, leur armure libérée des capes flottant au vent.

En chemin, alors que le soleil commençait à décliner, les rayons du couchant projetaient sur les falaises, des reflets d'or et de cuivre.
La mer prenait une couleur tirant du vert au bleu profond. Une brise légère amenait sur eux, un vent rafraichissant d'embrunts. Les sons des fourrés voisins leur rapportait les bruissements d'une faune égayée. Au chant de la mer et du vent se rajoutait le murmure des vieux Chênes qu'ils croisaient. Ils chevauchaient une terre de fierté sous des nuages projetant le miroir d'une Avalone lointaine.

Iryah se tenant devant lui entre ses bras, Iziledur lui murmura à l'oreille:
" Ne Voudriez vous pas vous aussi, être Duchesse d'un si beau pays? "


Iryah a écrit:
Iryah retint son souffle lorsqu'elle sentit celui du Duc contre sa chevelure. Ses paroles soulevèrent un torrent d'émotions contradictoires, de questions, de peurs, d'espoirs...
N'allait-il pas croire qu'elle cherchait la noblesse? C'était faux... Il devait le savoir...
Puis elle lacha prise : pourquoi donc se tracasser de cela? Son coeur connaissait la réponse.


La Bretagne est un pays merveilleux, Iziledur, mais elle n'est pas le pays que je souhaite conquérir.

Elle baissa la voix et les yeux, dans un élan de sincérité pudique et pourtant passionnée.

Laissez-moi être la Duchesse en votre coeur.
C'est là que je veux vivre.

Puis elle fut prise d'un élan soudain et continua à parler avec fougue.

Regardez, ces arbres s'inclinent devant celui qui les protègera... Ces eaux bénissent le coeur qui les aiment... Le ciel chante celui qui croit en la liberté...

La Bretagne est en nous tous, et nous sommes la Bretagne, libre, fière, forte.
Mais comme la Bretagne n'est rien sans ses enfants pour l'aimer, je ...

Elle s'interrompit, soudain effrayée de sa témérité. Elle acheva dans un souffle.
Elle rosit imperceptiblement, bafouillant. Pourquoi donc s'était-elle laisser emporter ainsi?
Elle voulait simplement accepter, pas se lancer dans une prière aussi... stupide...
Un soupire lui échappa... Ah, pauvre de toi, ma fille! Tu es vraiment incorrigible.

Elle décida de détourner son attention tant qu'elle le pouvait de sa maladresse.


Que cela fait-il d'être le Duc d'un si beau pays?


IZI a écrit:
"Vous venez de le dire..." dit il regardant vers le large.

"Elle est, Mer, maitresse silencieuse, des voyageurs Bretons. Elle est
éclat passioné des coeurs de ce peuple, et Chêne fiérement enraciné en nos ancêtres."


Il la regarda dans les yeux et son regard était animé à l'instant, d'une étrange flamme.
" Le voudriez vous... Vous ne savez...?"


Iryah a écrit:
Iryah se rétourna légèrement pour lui lancer un regard surpris.

Savoir? Quoi donc?

Mais elle s'interrompit, la lueur dans les yeux d'Iziledur l'hypnotisait et une rougeur amoureuse commençait à poindre sur ses joues tandis que son regard glissait doucement vers les lèvres et le cou du Duc.
Détournant soudain le regard, elle se sermona en silence contre ses propres impulsions : que lui arrivait-il? Elle n'avait vraiment plus la maîtrise d'elle-même, aujourd'hui...


IZI a écrit:
Il la serra un peu plus entre ces bras, alors que le soleil prenait une teinte presque rouge à l'horizon, et que des nuages laissaient passer la lumière des 1ère étoiles.

"...Puis je espérer qu'un jour vous vouliez ,devant l'autel... devenir celle qui vivra avec moi, tous ces crépuscules?"

Iziledur lui murmurant ses paroles sentait le doux parfum de ses cheveux, la caresse de ses boucles brunes contre sa joue.
Pourquoi maintenant? pourquoi en cet instant, il n'y avait pas pensé... les mots sortant comme un sanglot ou un rire trop longtemps contenu, comme une évidence... la vérité le submergeait comme la vague à un bateau... Il resta silencieux, souriant.


Iryah a écrit:
Elle le fixa longuement, les yeux écarquillés...
Oserait-elle y croire?...
Une bouffée de pure joie la traversa comme une onde de chaleur. Le rose de ses joues devint une rougeur prononcée tandis que son sourire fleurissait et s'élargissait à mesure que la compréhension se faisait jour.

Oui!... Il fallait qu'elle y croit.

Répondant à une impulsion, elle l'embrassa avec toute la tendresse qu'elle ressentait à ce moment magique.
Puis, alors que leurs lèvres se séparèrent en douceur, elle chuchota, mêlant leurs souffles.


Oui...

Etrangement, elle ne put formuler une phrase ou se résoudre à le taquiner... ce seul mot brillait de tout l'amour dont elle vibrait à cet instant. Elle donnait son coeur et sa vie au Duc, sans aucun regret, avec un bonheur infini qu'il pouvait lire dans ses yeux clairs, tout cela d'un mot.
Oui...
Elle acceptait de lier son destin au sien. Mais ne l'avait-elle pas fait déjà il y a un long moment, lorsqu'elle lui avait avoué son amour sans rien attendre en retour?
Oui...
Par ce mot, elle réalisait son rêve, touchait au Paradis.

Elle se blottit amoureusement contre Iziledur, incapable de mesurer la réalité de ce moment, bercée par les doux battements du coeur de l'homme qu'elle aimait... et qui allait partager sa vie désormais.


IZI a écrit:
...
Ils arrivèrent au chateau alors que les 1ers rayons de lune remplaçaient le soleil. On entendait encore au loin, le bruit du ressac.

Un groupe de Chevalier attendait dans la cour. Les rangs des chevaliers de l'hermine avait grossi depuis que des nobles de la licorne avaient prétés allégeance à leur Ordre.
Iziledur comme souvent aprés une absence, posa une main sur le vieux chêne. Avant de se tourner vers les proches qui pouvaient être présent :

"Alors que nous commençont à cueillir le fruit de nos efforts, je vous présente pour ceux qui ne la connaisse encore, Damoiselle Iryah.
Elle est rose parmi un jardin de senteur, belle par sa grâce, sincère comme le chant qu'elle nous offre, et surtout..."


Il s'approcha d'elle pour lui prendre la main.

... elle a su réveiller en moi, un sentiment depuis trop longtemps muré.
Je vous annonce nos fiançailles, car sous la beauté de notre terre, il n'y avait que ce sentiment qui m'habitait, je lui ai demandé et elle a accepté.
Ceux qui le désirent peuvent rester à ma table ce soir!


Des serviteurs avaient disposé rapidement une table pour l'arrivée du Duc. Dans la vaste cheminée de la salle de réception, un grand feu crépitait.


Iryah a écrit:
Iryah rayonnait littéralement, aux côtés du Duc. On aurait dit une pierre précieuse qui avait enfin trouvé le bijoux à sa mesure pour pouvoir briller de tous ses feux.
La simplicité de sa mise ne la gênait même pas, inconsciente qu'elle était du monde extérieur autre que la bulle de bonheur qu'Iziledur venait de créer autour d'elle et de ses invités.

Tandis qu'il la présentait en tant que fiancée à toutes ces personnes qu'elle connaissait déjà plus ou moins, son coeur fit une ambardée lorsqu'elle mesura l'immensité du gouffre qu'elle était en train de franchir. Serait-elle a la hauteur?
Instinctivement, elle se raccrocha à la main que le Duc lui avait tendue et se rapprocha de lui, puisant un peu de réconfort et d'assurance pour affronter l'inconnu qui béait devant elle.

Puis elle inspira longuement, et estima avoir le droit d'exprimer elle aussi sa joie.


Je... Bonsoir à tous.
Iziledur et moi avons choisi de parcourir ensemble la route de nos vies, et c'est pour moi une joie infinie et une fierté que d'être à ses côtés.
Je serai digne de lui, je le promets; digne du plus magnifique cadeau que l'on m'ai jamais offert : l'amour.

D'un coup, les mots s'écoulèrent comme naturels.

Si j'ai brisé un mur en lui, il a su panser mes blessures et m'offrir une patrie et une nouvelle vie. Il a su entendre mon coeur et lui répondre avec une justesse qui aujourd'hui me comble.
Je ne vous prends pas un Duc, je vous offre au contraire un autre coeur qui battra à l'unisson de la Bretagne et de ses enfants.
Un coeur qui battra désormais à l'unisson de celui que j'aime.

Sur ces mots, elle adressa à Iziledur un doux regard avant de se tourner vers les autres présents.

(Vous êtes cordialement invités à participer à ce poste :p L'Ordre de l'Hermine, puisqu'elle a été citée, mais également tous les citoyens de notre belle Bretagne :p
A vos plumes... euh... clavier )


mat a écrit:
Mat se trouvait au chateau de son ami le duc quand la nouvelle lui fut annoncé par une servante en larme.

"Mon duc est arrivé, il vient d'annoncer ses fiancailles avec cette Iryah" avait-elle sanglotée, je lui répondis :
"Quelle excellente nouvelle ! Réjouissez-vous, la Bretagne sera en fête toute l'année! Les récoltes seront bénies des druides! Dieu lui-même couvrira de bénédictions cette union!"

Le maitre troubadour se mit à sautiller dans le long couloir qui mène à la salle de réception!
En y entrant, il remarqua l'inhabituelle paix qui y régnait! Comme si la salle baignait dans la joie et le bonheur!
Mat, chercha du regard le duc. Il ne s'y trouvait pas. Quelques serviteurs allaient et venaient avec des plateaux de divers victuailles. D'autres apportaient du vin, de l'Hydromel et du thé.
Un jeune garçon essuyait le siège du duc, on avait placé une chaise de très haute finition à sa gauche. Le blason de la Bretagne y était dessiné!

Mat continua son chemin vers vers la cours. Il traversa l'imposante porte de l'entrée et aperçut enfin le duc et Iryah entourés de chevaliers, de membres de l'Hermine et d'une foule toujours grandissante de sujets divers.
Enfin arrivé près du duc, et après avoir joué un peu des coudes, Mat serra la main d' Iziledur, puis lui tomba dans les bras!

"Mon ami, tu es Duc de Bretagne, avec Dame Iryah tu seras Roi de France!"

Mat se mit à rigoler franchement et se tourna vers Iryah...

"Dame Iryah, je ne doute pas un instant que vous entrainerez Izi à travers la grande aventure qu'est l'Amour mais que vous serez aussi présente quand les temps seront plus dur.
Je vous souhaite tous mes voeux de bonheur et de réussite!"
Mat s'inclina devant la toute fraîche fiancée.


Messager a écrit:
L'étranger se trouvait à l'encolure de la porte de l'écurie de l'auberge quand il apprit la nouvelle. Ce même étranger qui porta le message à monseigneur le Duc de Bretagne. Celui-ci, entra dans la taverne et s'assit à une table en attendant l'aubergiste. Le peuple breton était en joie, cette nouvelle offrait des rires et des larmes de bonheur sur les joues des Bretonnes présentes.

Le messager pensa: " Mais que diable leur arrive t'il a tous? Ce n'est qu'un mariage en vue! Dans notre Vieille Province, les rites des noces sont plus sérieux."

Le messager pensait aux orgies païennes d'antan, il connaissait la région depuis peu, mais savait que certains rîtes druidiques y subsistaient encore.
L'homme était fatigué par son voyage et ne pesait plus ses mots. D'origine paysanne mais recueillit assez jeune par un noble de cette famille, il dédaignait la noblesse et ses privilèges bien qu'au fond de lui, il espèrait un jour faire parti de cette classe sociale hors du commun.

Sa loyauté envers son maître et sa famille, lui permetterait peut être de se rapprocher de l'élite, il verait de plus près le paradis et les anges. Son regard se brûma et il se sentit reposé. Cela dura quelques instants. Il sortit de sa torpeur en sursautant. Le tavernier lui passait commande.
Après avoir commandé, payé, bu sa chopine et repu de son repas, il pris une chambre pour la nuit.

On remarquait, les résidents de l'auberge assez stupéfaits par l'agitation soudaine de la cité. La plupart étaient des marchands ou des messagers provennant de diverses contrées plus ou moins lointaines.

Mais la fête allait durer toute la nuit au grand désespoir de certains de ces gens, et pour le grand bonheur de la Bretagne.


Iryah a écrit:
Voila plusieurs heures que les invités festoyaient joyeusement. Soupirant doucement, Iryah observa à la dérobée le Duc et ne put retenir un sourire déçu... Elle ne s'attendait vraiment pas à cela! Elle qui espérait avoir un peu d'intimité pour pouvoir s'installer et surtout lui prouver à quel point sa proposition l'enchantait.
Ils en étaient au dessert, et personne ne faisait plus attention au couple.

Mmh...
Avec un petit sourire malicieux, Iryah se tourna vers le Duc, toujours à ses côtés, et chuchota à son oreille d'une voix douce et légèrement sensuelle, chargée de toute la frustration que cette attente avait provoquée en elle.


Iziledur, pourrions-nous nous isoler un peu? J'ai quelques petites choses à vous dire que je préfèrerai dire en privé, si cela ne vous ennuie pas...

Si nous nous dépèchons, personne ne s'appercevra de notre absence...

Elle tenta de cacher son sourire mutin derrière son verre, sirotant doucement, en attendant la réponse du Duc.


nathan a écrit:
Dame Nathan, entra dans le salle, elle salua quelques amis et s'approcha du couple

mais que ce passe t-il donc, j'ai vu qu'il y avait beaucoup de monde ce soir, je suis donc entrée vous saluer demanda t-elle en prenant le verre qu'un serveur lui tendait
Iryah
IZI a écrit:
L'intendant Korwin rattrapa le coup.
" Madame Nathan, conseillère à la table ronde du duché de Bretagne," annonça t-il

Iziledur sourit: "Dame nathan, vous etes des plus griacieuse ce soir..."

Une petite servante, à cotés d'elle, lui glissa à l'oreille:
"..Mon seigneur a demander Dame Iryah en épousailles.."

...J'espère donc que vous nous ferez le plaisir de rester un moment?" finit Iziledur un bras tenu par la main d'Iryah.


ben0ben a écrit:
Ben le druide dans son plus bel appart s'approche de son duc.
La tete haute il le regarde et lit une grande fierté et une grande joie dans les yeux de son seigneur.
Il lui dit alors


Comme Monseigneur à l'air comblé. Votre choix est sans doute le plus clairvoyant de tout ceux que vous avez fait jusqu'a ce jour.

Une larme coule le long de la joue de ben.
Il se tourne vers la reine de la cerémonie.


Vous serez a n'en pas douté une grande duchesse.
Cette nouvelle est pour moi a la fois un immense bonheur et un ravissement


Iryah a écrit:
Iryah, au bras du Duc, sourit et accueillit Dame Nathan avec politesse et courtoisie, réussissant à masquer parfaitement sa profonde déception et la brève lueur de colère qui la traversa avec la rapidité d'un éclair.
Elle laissa à Iziledur les soins d'hôte, car elle n'avait pour l'instant aucune prérogative à ce poste. Cependant, elle se tint fermement aux côtés du Duc, se déclarant par sa droiture son égal et sa compagne.
D'un petit mouvement de poignet, elle se rapprocha légèrement d'Iziledur, lui rappelant ses dernières paroles d'une pression de doigts sur son avant bras.


Bienvenue, Dame Nathan. Vous arrivez à point nommé, dirait-on.

Devant l'arrivée du Druide, elle se radoucit cependant et son sourire se fit plus grand lorsqu'elle reprit, après une légère révérence.

Merci, Maître Druide... Vos bénédictions me sont très précieuses et je vous en remercie.


nathan a écrit:
merci, Mon Duc, il est vrai que cette nouvelle robe a une coupe très avantageuse et son tissu des couleurs très changeantes, comme mon humeur parfois, mais dites-moi Korwin sait-il que je suis aussi procureur lança t-elle en souriant à Iziledur.

Mais bon la Bretagne est une terre de caractère tout comme ses habitants

Dame Iryah, avez-vous avalé de travers, ou est-ce mon arrivée qui vous a dérangée ? demanda innocement Dame Nathan. J'ai peur qu'il vous faille vous y habituer, un duc est une personne publique, et vous aussi, serez très sollicitée lorsque vous serez ... mariée continua Dame nathan en butant sur le dernier mot


IZI a écrit:
Iziledur sourit amicalement au druide .
"Merci pour ses paroles, Maitre BenOBen."

Rendant un sourire radieux à Dame Nathan, il s'inclina.
Dames Nathan je n'en attendais pas moins de votre sagacité et de votre tendre malice. L'homme qui saura vous charmer n'en sera que combler

Levant un peu la voix, à l'intention de tous:
Pour l'heure faites comme bon vous semble mess amis, ce soir, amusons nous!".

Au bout de quelques minutes, les gens sans doutes aidés par les vapeurs d'alcools s'étaient mis à danser où à converser par petits groupes.

"J'ai besoin de prendre l'air."

Il entraina discretement Iryah vers le petit parc.
Des gens flanaient au calme de la pénombre. On pouvait entendre les rires étouffées et les chants dans la grande salle.
Ils prirent la direction d'un petit muret de pierre, celui là où quelques semaines auparavant, il avait ressenti toute l'émotion de la présence d'Iryah. Il s'assit sur le bord, regardant le vallon, éclairé par le clair de lune.


Iryah a écrit:
Iryah leva un sourcil devant les paroles de Dame Nathan mais choisit de ne pas relever.
Si elle se lançait dans cette voie, elle savait qu'elle risquait de perdre la partie par manque de patience... Or ce n'était vraiment pas le bon jour.
Cependant, avec un sourire malicieux, elle songea à part elle qu'elle ne payait rien pour attendre.

Elle répondit donc avec grâce et amusement.


Hélas, je ne suis pas, comme vous, habituée aux multiples sollicitations de personnes de haut rang, à la reconnaissance et à la célébrité.
J'avoue que je m'en passais très bien, et continuerai ainsi à moins qu'Iziledur n'en décide autrement, car mon premier devoir, à ses côtés, sera de l'aimer et de le soutenir quoiqu'il arrive.
Ne croyez-vous pas?

Ah, mais je vous demande pardon... J'envie également la liberté que vous avez dans l'usage de votre vie et de votre temps. Je n'aurai hélas plus l'occasion d'y goûter, mais... le bonheur d'être aimée d'un homme tel que notre Duc ne vaut-il pas quelques sacrifices?

Sur quoi elle lança un sourire d'une sensualité affichée à Iziledur, autant par défi qu'en désespoir de cause : qu'il la sorte de la, qu'il l'emmène maintenant loin de la foule avant qu'il ne soit trop tard...

Comme obéissant à ses pensées, il l'attira à l'écart où elle pu enfin souffler.
Soupirant doucement, elle lui sourit avec tendresse.


Merci!...

Elle prit un petit moment pour plonger son regard dans celui d'Iziledur, prenant une inspiration et mesurant enfin la joie d'être seule avec lui, avant de poursuivre.

Avec tout ceci, je n'ai pas eu le temps... de vous dire à quel point... je suis heureuse.
Je vous aime, Iziledur, et je veux de toute mon âme vous rendre heureux!

Elle posa ses mains sur le torse du Duc, glissant doucement quelques doigts entre les boutons lâches.
Puis elle posa doucement ses lèvres en un doux baiser sur celui du Duc, comme quelques heures auparavant.
Mais, contrairement à ce qu'elle pensait, son baiser furtif se transforma en un long baiser passionné, emportée par une fougue qu'elle retenait jusque là prisonnière en son coeur.
Frissonnante, elle lui redéclara sa flamme, de toute l'ardeur de son corps pressé contre le sien, tandis que ses lèvres buvait le bonheur à la source de celles du Duc.


nathan a écrit:
Dame Nathan perdue dans ses pensées, n'entendit pas le couple s'éloigner, elle avait le mot "mariage" qui lui avait écorché la gorge, sa vie était vraimeent un peu compliquée en ce moment, elle s'éloigna des invités et alla dans un coin de la salle, réfléchir un peu


Knightingale a écrit:
*Venue accompagner la Duchesse Anne, le Vicomte voit la chevelure rouge de Dame Nathan onduler dans la salle de bal. Il l'approcha en faisant mine de ne point la connaître*

Voudriez-vous m'accorder cette danse, jeune jouvencelle?


nathan a écrit:
Dame Nathan releva la tête surprise d'entendre cette voix qui faisait tant de remous en elle, un sourire lumineux éclaira alors son visage.

Avec plaisir, Monsieur ... ? lui dit-elle en lui prenant la main.


Thamior a écrit:
Thamior, sa baladant dans le parc avec et vit un "attroupement" de gentes personnes et s'approcha

Bonsoir Messeigneurs, et mesdames!
Mais ne serait-ce point Le duc? Et sa compagne Dame Iryah ( a la belle voix )?
Je suis ravi de vous rencontrer madame, c'est un honneur, Izi m'a tellement parlé de vous....
Mais voyons, ou est passé le cidre?

Et il s'en retourna dans la grande salle, en quête de boisson, acocmpagné de Dame Nathan et son "compagnon" qui avancait tout en dansant, bizarement


Knightingale a écrit:
*Le Vicomte prend la main de Dame Nathan et la fait danser, jusqu'à ce que ces petit pieds si graciles comment je sais ça, moi? lui fassent mal. Les ménestrels jouent de la vielle et de la bombarde, et les deux corps répondent en rythme de menuets en menuets...*


IZI a écrit:
Alors que les invités dansaient aux sons des Menestrels dans la grande salle du chateau.
Un couple se tenait enlacé au fond du parc, éclairé par la lumière des étoiles et d'un bruloir à quelques mètres.
Iziledur tenant Iryah ainsi contre lui ressenti à nouveau cette chaleur qu'il avait connu sous la pluie.
Il sentait ses mains délicates se promenaient sur sa chemise. une odeur de fleur et de rosée flottait dans l'air venant de la brune chevelure de sa compagne.
Lorsqu'elle relacha son étreinte, il lui déposa un baiser sur la main et regardant vers l'astre nocturne, souffla juste:
"Merci..."


nathan a écrit:
Dame Nathan, emportée par la danse, oubliait l'altercation qu'il y avait eu dans le parc, seule cet instant comptait, ces moments rares devaient être apréciés, la vie était parfois si cruelle. Pourtant la peine d'Iryah lui insupportait, elle comprenait si bien que leur amour ne pouvait plus attendre pour être exposé au grand jour


Iryah a écrit:
Alors qu'il la remerciait, Iryah entendit au loin des voix qui ne lui étaient ni étrangères ni agréables.
Elle se tendit légèrement, mais ne bougea pas, laissant au Duc le loisir de prendre la décision de ce qui allait suivre.


Knightingale a écrit:
*Tout en dansant, le Vicomte songe que repousser le mariage du Duc IZI et de Dame Iryah ne sera point chose facile, et pourtant il doit se battre pour ne pas voir sombrer la Bretagne. Si le Duc épouse une roturière, la Duchesse devra donner naissance à un héritier...*


nathan a écrit:
Tant de choses s'étaient dites ce soir à mi-voix, l'espace d'une danse. Dame Nathan, les yeux secs mais le coeur déchiré, remercia son cavalier et lui tourna résolument le dos. Elle parti dignement, s'éloignant ainsi du Vicomte. Elle devait réfléchir sérieusement à sa décision, car une fois celle-ci prise, personne ne la ferait changer d'avis.

Au passage elle croisa Anne de Bretagne, qui se tenait raide comme un piquet. Décidément, qu'elle puvait être rigide parfois celle la aussi se dit-elle. Elle lui marchat sur le pied et s'excusa platement de son inattention.

Puis commença a discuter avec un groupe de personnes qu'elle connaissait, elle avait besoin de se changer les idées, elle tourna donc le dos à toute cette assemblée, lasse et rentra directement chez elle. Tout en marchant elle se demandait si elle reviendrait un jour au château .


Iryah a écrit:
Fatiguée et tendue par tant d'agitation alors même que ce jour aurait dû être le plus beau de sa vie, Iryah se retira sans un bruit et, guidée par Nolwen, pris possession des appartements qui lui étaient désignés.
Triste façon que d'arriver dans un nouveau foyer...

Arrivée dans sa chambre, elle ne pris même pas la peine de se dévêtir et s'effondra sur le lit, éclatant en sanglot, maudissant le destin et son jeu si cruel, avant de s'endormir progressivement, au fil de ses pleurs.


IZI a écrit:
Elle avait fait l'amère découverte de ce qu'il craignait... Oh non, s'il l'avait su, il n'aurait pas ainsi fait cette annonce.
Et pourtant il voulait tant que leur bonheur soit partagé.

Mais déjà le jeu des 'pouvoirs' avait piétiné ce si petit moment de joie. A nouveau lui revint ce fantome du passé, cette idée qu'il ne servait à rien d'être un 'puissant', si c'était pour perdre ses racines, oublier ce qui fait l'homme, l'Amour qu'il peut ressentir entre des bras aimants. Souvenir qui l'avait gardé d'aimer pendant longtemps.

Sa tante devait être malheureuse, pour ainsi se laisser aller en publique, pour se taire alors qu'un invité osait prendre parole à sa place. Qu'elle histoire...

Iziledur n'arrivait pas à dormir. Il retourna dans le petit parc, pres de ce muret, et s'assit là sous la branche d'un Chêne observant ce vallon, ecoutant ce chant du vent marin...
Iryah
mandaramad a écrit:
Mandaramad avait pris la décision d'aller voir le Duc
- j'irais cette nuit s'il le faut!
Elle devait déjà s'excuser de n'avoir pu venir, il comprendrait, elle était enceinte et faible
Elle arriva prés de lui, le vit assis sur le muret, rêveur et le regard triste
-Hum hum toussota t'elle je n'ai guère de savoir vivre pour venir vous déranger en pleine nuit, vous connaissez maintenant mon impudence et impulsivité légendaire et je m'en excuse, n'oubliez pas que je suis enceinte et que j'ai du mal en ces temps à modérer mes ardeurs! dit elle sur un ton qu'elle voulait enjoué
je suis venue parce que je dois vous dire que je pars, demain trés tôt, pour une semaine et que je ne serais, de ce fait, pas trés présente au conseil, je vous demande donc, si affaire urgente il y aurait, de vous entretenir directement avec celtic mon frère et maître Druide qui me transmettra vos recommandations et ...je suis venue également..pour vous donner ceci elle lui tendit une préparation qu'elle avait faite pour lui,
-Je vous en prie, en ces temps incertains...je sais que je vais vous paraître folle mais....buvez ceci cela vous protègeras des mauvaises intentions qui pourrait vous nuire, je...je fais confiance à votre instinct, vous nous avez prouvé que vous porterez la Bretagne au plus haut mais...mefiez vous des gens qui vous veulent trop de bien...bon je dois partir..excusez moi je n'aurais pas dû venir....s'il vous plait une dernière chose...ne parlez à personne de cette préparation, je ne voudrais pas que l'on me prenne pour une sorcière , je connais votre attachement à notre culture et le druidisme est important à vos yeux mais tout de même...pas tout le monde serait ravi d'apprendre que le Duc est protégé par des enchantements pourtant courants dans notre Duché...prenez soin de Dame Nathan, je la trouve...fragile ces temsp ci..


mat a écrit:
* Mat assis dans le jardin grifonnait sur un bout de papier quelques vers. Il avait festoyé au chateau avec quelques briochins à l'occasion des fiancailles. Trouvant l'ambiance un peu tendue, il s'était retiré loin des fastes de la politique. La bougie éteinte, il posa son dos contre l'herbe fraîche et vivifiante.
Légèrement assoupi, il se réveilla quand des chuchotements titillèrent ses oreilles. Il vit donc, à quelque distance, Le Duc et une dame un peu ronde lui tendant quelquechose qui ressemblait à une fiole.
Mat s'étira et décida d'aller voir les 2 personnages mais déjà, la dame partait laissant seul son ami. *

Hem Hem...
Re Izi! Alors, le chemin que tu commences aujourd'hui est-il si dur que cela pour te retrouver seul en pleine nuit dans les jardins?
Tu m'as l'air épuisé mon bon ami.


Iryah a écrit:
Iryah avait très mal dormi... et très peu.
Lorsqu'elle rouvrit ses yeux rougis, la lune était encore haute dans le ciel.
Ses traits étaient tirés et ses cheveux emêlés, sa respiration haletante.

Ce vieux cauchemar venait de la rattraper, et de donner à tout ceci une signification bien macabre. Le bonheur lui serait-il toujours interdit?

Tremblante, elle enfouit a tête dans ses bras, repliés sur ses jambes, et se mit a pleurer comme une enfant perdue, se balançant lentement d'avant en arrière, comme pour se bercer.

Elle ne comprenait pas...
Elle ne comprenait pas l'aigreur de la Duchesse, sa méchanceté et ses insultes.
Elle ne comprenait pas la douleur qui naissait dans sa poitrine en songeant aux paroles du Duc.
Tout ce qu'elle comprenait, désespérée comme elle l'était, c'est que la vie lui refusait une fois de plus son droit le plus élémentaire.

Avec un petit cri d'animal blessé, elle se balança un peu plus vite, tentant de chasser les bribes de cauchemar qui affleurait encore son esprit.
Levant les yeux, elle vit son bagage.
Après quelques minutes d'observation à travers ses larmes intarissables, elle alla lentement l'ouvrir et le fouiller.
Elle en sortit une pierre aux angles tranchants, qu'elle serra longuement dans son poing.
Quelques goûtes de sang perlèrent doucement de son poing, et elle les observa, comme si cela pouvait purger de son âme sa peine et sa malédiction.
Puis, comme si la douleur venait seulement d'atteindre ses centres nerveux, elle lacha soudainement la pierre dans un nouveau cri étouffé.

Les larmes cessèrent doucement de couler, tandis qu'elle se bandait la main avec des chutes de tissus qu'elle avait dans son sac.
Rêveuse, elle observa ensuite sa main comme si elle n'était pas la sienne. Qu'avait-elle voulu prouver? Que ce n'était qu'un rêve? Qu'elle n'était pas ce qu'elle était dans ce rêve?
Pourtant, la pierre était là...

D'un coup, elle fut prise dans une vague de désespoir sans nom : rien, elle n'était rien, elle n'avait rien. Rien.
Elle ne pouvait rien offrir au Duc. Pire, elle se rendit compte depuis le début qu'elle lui avait imposé son amour et constituait un poids pour lui, c'était indéniable.
Un petit gémissement lui échappa, à nouveau, et ses yeux qu'elle croyait pourtant secs pleurèrent encore.
Rien.

Et lorsqu'elle croyait que la vie lui offrait enfin quelque chose, ce n'était que pour mieux le lui retirer...

Rien!

Comme s'ils étaient de feux, elle s'éloigna du lit et des murs, tremblante au milieu de cette pièce qu'elle avait l'impression maintenant de déparer.
Toute cette comédie, tous ces sourires... Elle avait fini par croire réellement à son bonheur, et par oublier son passé...
Elle avait vraiment fini par espérer qu'elle aussi aurait le droit de vivre, qu'elle...

Mais non. Personne ne l'accepterai pour ce qu'elle était, pas plus ici qu'en Normandie!
Une lueur de haine flamboya un instant dans son regard, aussitôt effacée par une résignation sans mélange.

Rien...

Elle se laissa tomber au sol et pleura tant qu'elle put.


Seigneur... Pourquoi ne suis-je donc pas morte, comme eux tous? Pourquoi a-t-il fallu que je survive si c'est pour vivre cela?

Pourquoi...?

Oh Lyanne, Barny, Carole... Pourquoi?, murmura-t-elle en levant les yeux vers les étoiles, derrière la grande fenêtre.


Iryah a écrit:
Pleurer ne servait à rien, et cela ne parvenait à chasser ni le doute ni les bribes de cauchemar qui assombrissaient encore ses yeux.

Au bout de quelques heures, alors que le matin pointait doucement à l'horizon, Iryah rassembla ses maigres affaires dans son sac et sorti prudemment de sa chambre.
Plissant les lèvres en une mimique de dégoût, elle passa devant la chambre de la Duchesse, presque persuadée d'y entendre deux ronflements distincts.
Qu'elle garde ses machinations pour ceux qui accepteraient de s'y plier... Iryah n'était pas de ceux là, et elle entendait bien mener sa vie comme elle le voulait. Ses amis n'étaient pas mort pour qu'une Dame telle que celle là vienne lui pourrir l'existence...
Puis dans un soupire, elle se morigéna : non, tu ne dois pas penser cela. Cette dame a toujours vécut pour sa patrie, et cela bien avant toi...Peut-être a-t-elle simplement oublié ce que c'était qu'être humain et heureux.
Un sentiment nouveau se fit jour dans son coeur : elle ressentit une profonde pitié. Pitié pour cette Dame, qui avait dû faire sa place dans un monde cruel et masculin, sans un mari pour l'épauler...Pitié pour cette Dame qui n'avait de place véritable nulle part, privée d'un pouvoir réel, affublée d'un rôle figuratif qui semblait lui peser...

Alors qu'elle dépassait la porte, Iryah se rendit compte tout à coup qu'elle n'avait jamais songé à cela... Peut-être la Duchesse la haïssait-elle tant parce qu'elle possédait ce qui lui faisait défaut : l'amour et la liberté.
Un coup au coeur la fit presque hoqueter : l'amour et la liberté... oui, mais combien de temps?
Allait-elle devoir faire un choix? Ou pire : allait-on choisir à sa place, et la laisser se morfondre au nom d'une entité qui, jusque là, lui avait semblé pourtant bienveillante?

Sa Bretagne allait-elle lui prendre sa vie, d'une autre façon que par la mort?
La gorge serrée par l'angoisse de ses pensées, toutes neuves à son jeune esprit trop naïf, elle serra contre elle son baluchon et poursuivit son chemin.

Au bout de quelques minutes, elle parvint sur le seuil et s'arrêta pour jeter un regard en arrière.
Iziledur devait dormir, à présent... L'aube était proche, elle la sentait. Fermant les yeux, elle inspira longuement et força ses yeux à retenir leurs larmes : ce n'était pas un adieu, juste un au revoir... Et c'était pour leur bien à tous, car tout cela était trop précipité, tout était allé trop vite, elle le savait. Il devait le savoir aussi...

Elle se mordilla la lèvre inférieure. Non, elle ne pouvait pas se résoudre à partir ainsi comme une voleuse. Son baluchon glissa au sol, alors qu'elle resta là, sur le seuil, la tête penchée, les yeux cachés par le rideau de ses cheveux d'ébène, plongée dans ses doutes et ses peurs, à mille lieux du bonheur qu'elle avait escompté, voila si peu de temps...
Dehors, les premiers rayons du soleil caressaient l'horizon et vinrent jouer avec quelques unes de ses mèches rebelles que la brise balotait.


Messager Pierrot LongCou a écrit:
Pierrot se réveilla péniblement car la nuit fut agitée. Il bailla et commença à se vetir car il avait un peu faim. Il devait être matine, et la plupart des locataires était déja en train de se restaurer dans la salle principale de l'auberge, lorsqu'il descendit les marches de l'escalier.
Sa mine était morne et il avait surment dû mal dormir, au vu des cernes et de sa peau gardant les impacts du bois de lit on aurait pu dire qu'il avait festoyé toutes la nuits.
Aigri, il commanda un repas et paya l'aubergiste pour celui-ci.
Difficilement, il fini son repas et prépara son paquetage pour retournez en Artois, sa patrie bien aimée.

Il faisait froid et une bruine s'était installée sur le secteur. Des petites goutes se formaient sur son visage pendant qu'il arnachait sa monture qui avait, elle, bien dormi. Son visage luisait comme le cuir de ses bottes lorqu'il prît le départ, il se dit:
"Encore une journée maussade, espèrons ne pas tomber sur des canailles ou des loups"
D'un coup de talon bien assené sur les flancs de son animal, il prit un trôt lent afin de ne pas brusquer les muscles encore froid de celle-ci.

"Adieu, la Bretagne, j'espère, ne plus revenir ici, les gens et le climat sont changeant et caractériels. Foutu Pays!"

Toujours comme à son habitude, ce cher Pierrot crache son venin sur ce qui l'entoure, aigrit, et éternel insatisfait, il doit continuer son chemin.

Dans la brûme des landes, il disparut en direction de la Normandie....
Iryah
IZI a écrit:
Alors qu'Iziledur pensait que tous avaient quitté le chateau, il reçut la visite de la soeur du maitre Druide, Dame mandaramad avait du mal à se déplacer mais elle conservait cette d'énergie dans le regard losqu'elle lui remit un fiole.
A peine venait t'elle de disparaitre que son ami MAt arriva, le soutenant quelques minutes. Il restèrent là quelques minutes à contempler ce vallon.

Le jeune noble avait désiré se receuillir devant le panorama s'étalant sous le chateau. Contempler ce vallon, ce bras de mer s'étirant entre les arbres, la brume l'envahir au petit matin, lui permettait de retrouver un sens à ses souvenirs et son présent.

Mat partit et le Duc resta là attendant l'aurore et méditant sur les récents événements, préférant le recul à l'emportement. Ses espoirs d'unité se retrouvaient fissurés en partie par ses propres choix.
Il avait choisit d'aimer, de vivre Homme et Duc à la fois, mais la simple réflexion d'un notable étranger montrait à quel point sa tache serait difficile. Pourtant, il avait fait son choix, et il n'était pas dans son habitude qu'on lui dise quand reculer.
Le jeune noble ne comprenait pas la réaction de sa tante, son apparente aigreur. Cela ne ressemblait pas à une courtisane qui alliée la discretion à juste propos. Etonnant... Influence du vicomte? que dira-t-elle?
Etonnant aussi les réactions à l'écart de celle qu'il aimait... des méfiances révélées. Il les comprenait, ayant lui même mis retenu pour ne pas se laisser emporter... mais là...c'était de la crainte dans les mots des Gardiens de la Terre. Pourtant, avant d'être Duc, il était Breton, et qui vient commander au coeur d'un celte sinon lui même?

Comme un vieux maitre d'Orient lui avait montrer, il avait fait le point en lui même avant de se lever et se diriger vers le Vieux chêne de l'entrée.
Mais sa serennité facilla lorsqu'il aperçut une silhouette dans la cour...


Iryah a écrit:
Iryah soupira, le soleil lui caressait maintenant les joues.
Elle avait attendu, elle n'avait pas réussi à monter voir le Duc pour lui dire au revoir.
Peut-être qu'après une promenade dans le parc pourrait-elle l'affronter.

Sur cette résolution, elle leva enfin la tête, prête à s'élancer dans une promenade aussi amère que nécessaire.

Elle s'arrêta net, les yeux écarquillés : la silouhette qui s'avançait vers elle se découpait telle une vision de rêve dans la lumière de l'aube. La carrure était impossible à confondre, et Iryah porta une main à sa gorge, dans un mouvement spontané pour bloquer le gémissement qui lui échappa.
Toutes ses réflexions, tous ses décisions lui semblaient veines et futiles.
Comment avait-elle pu envisager de le quitter ainsi sans le revoir? Comment avait-elle pu seulement envisager de partir?
Lentement, une larme solitaire glissa sur ses joues : tout le courage qui l'avait mené jusque là lui semblait maintenant envolé et aussi volatile qu'un nuage. La seule vue du Duc avait suffit à briser son élan de certitude.

Rien... Elle n'était rien, et il était tant pour tant de gens.
Mais il était tout pour elle, à cet instant, et l'étrangeté onirique de son apparition ne faisait que renforcer le sentiment de désorientation de la jeune femme.
Sans prendre garde à la larme qui glissait toujours sur sa joue, oubliant son bagage, elle se redressa et marcha posément à la rencontre de l'homme qui donnait un sens à sa vie et qui provoquait à la fois bonheur et désespoir en elle.
Quand donc avait-il pris une telle importance? Peu importait, maintenant, car elle venait de se l'avouer : elle l'aimait plus que tout, elle l'aimait assez fort pour qu'à cet instant les insultes et les blessures lui fassent moins mal, pour que sa présence vale le prix qu'elle payait si fort.

Debout devant lui, avec dignité et sobriété, elle leva les yeux et croisa les siens en silence.
Une éternité s'était écoulée depuis qu'ils s'étaient trouvé ainsi seuls, tous les deux...
Timidement, elle posa une main sur celle d'Iziledur avant de parler, d'une voix douce, hésitante, presqu'implorante... Elle avait tant besoin d'être rassurée, elle avait tant besoin d'être soutenue qu'elle eut envie de se jeter dans ses bras. Mais sa fierté et sa douleur la retinrent.


Bonjour Iziledur... Vous êtes bien matinal. Avez-vous réussi à dormir malgré les festivités?
Je suis désolée de n'avoir pas pu rester plus longtemps, mais la journée avait été longue et riche en émotions...
Pour vous aussi, je suppose.

Etrangement, elle réussit à ne pas laisser transparaître sa douleur, et sa voix ne trembla pas en évoquant la veille. La voix et le visage offraient un contraste saisissant.


IZI a écrit:
Il sortit un mouchoir de sa veste et essuya délicatement la perle qui glissait sur sa joue.

Combien de larmes avaient coulés ainsi cette nuit pour que ces yeux d'habitude si claires prennent cette teinte fatiguée? La simple pensée de la voir en détresse lui souleva le coeur. Il lui sourit tendrement.

"Je suis resté un moment m'étant levé tot... à regarder le vallon à l'endroit que vous connaissez. Oui, longue, mais moins qu'à vous apparement."

Puis il remarqua son baluchon à quelques pas de là.
Elle voulait partir! Elle avait décider de le quitter?! Sa décision etant prise à quoi cela servait-il...? Et s'il n'avait pas été dans ce parc? si...
Il serra le mouchoir dans sa main reprenant le controle des émotions.

Il détourna son regard vers les écuries et d'une voix contenue:

"Je comprend... Il y a des choix qui sont parfois trop diificiles... Attendez tout de même quelques minutes, je vous ferai raccompagné où bon vous semble."

Oh oui à ce moment, il maudissait son innocence à croire que pour lui, ces choses seraient faciles. Elle avait amerement payé le prix de le connaitre, trop peut-être pour elle... Il se tourna vers elle, plongeant son regard dans le sien, expression brute de la colère et de la tendresse qui en ce moment le parcourait.


Iryah a écrit:
Non! Attendez...

Elle posa une main sur celle d'Iziledur, ses yeux cherchant son regard.
Le trouble soudain du Duc l'avait secouée, et elle doutait maintenant de ce qu'il convenait de faire.
Qu'il la laissa partir ainsi lui poignardait le coeur... Mais lui avait-elle donné le choix?

Il fallait qu'il sache au moins...


Iziledur, je vous aime... Je vous aime toujours. Et moi choix est fait : je ferai tout pour ne pas vous nuire...

Or ma présence ici est tout sauf bienvenue. Je... pense que vous l'aurez remarqué.

Elle buta un peu et détourna le regard. La douleur de cette nuit, qu'elle pensait avoir digérée, venait de se réveiller sous le regard d'Iziledur.

Vous êtes quelqu'un d'important... Vous n'appartenez pas à une seule personne, mais à tout un Duché... Quelle sotte j'ai pu être!
Je... je suis prête à partager le Duc avec la Bretagne, mais pas Iziledur...pas vous.

Elle resserra doucement sa main sur celle du Duc, les yeux toujours dans le vague. Sa voix devint un murmure, à peine plus fort que les brises matinales.

Iziledur... Suis-je vraiment à ma place, ici?


IZI a écrit:
Sa main fragile tremblait...
Dans le lointain, un long hurlement retentit, celui d'un loup répondant à la rage de sa nature sauvage et peut-être à celle qui parcourait Iziledur contre ce destin perturbant.

"Si vous ne voulez me nuire, commencez par me dire avant de prendre une decision qui me dechire en 2...Vous, avez le choix... vous pouvez m'apporter plus que je ne le peux tout seul... "

La voir ainsi frémissante au petit matin, lui rendait un peu d'espoir. Mais il ne voulait pas que cette spontanéité la quitte. Elle ne comprenait pas que la déclarant à tout le monde, il avait déjà fait son choix.

"Ne pensez jamais à ma place sur ce que je désire. Je n'appartiens qu'a moi même et ne suis pas qu'un duc, si à l'avenir, ma tante ou d'autres pensent le contraire, ils ne sont pas à ma place!
Comment pourrais je parler de liberté à mon peuple, si je ne le suis moi meme?!


Elle n'avait pas compris les luttes d'influences, les rouages des pouvoirs qui devaient la tester avant qu'elle ne trouve sa place. Mais peu importe, elle était elle même un personnage publique. il sourit, pensant que sa candeur, la rendait un peu trop innocente. Mais Dieu, qu'elle le portait bien.

"C'est pour vous que j'ai des craintes. je ne veux perdre la jeune danseuse que je raccompagnais chez elle et qui s'enfuyait seule dans le noir. Je ne veux pas vous voir changer par le fait d'être à mes cotés... Mais surtout je ne veux oublier, ne vous en ai je pas fait la promesse?

Avec douceur tout en parlant, il l'avait attiré vers le petit parc, vers ce muret, qu'il aimait tant. Lorsqu'elle se mit à observer ce vallon, il l'enlaca tendrement dans son dos. Il sentait sous sa robe, la tiedeur de son corps et les legers frissons qui la parcourait.

... voyez vous cette terre... Pensez vous que ce soit moi ou elle qui appartienne à l'autre?... Pensez vous m'appartenir ou que je vous appartiens?


Iryah a écrit:
Iryah sentit une vague de force la traverser... La même qui, il y a si longtemps, lui avait fait prendre racines en ce fier pays.
A l'époque, elle ignorait encore ce que c'était. Aujourd'hui, elle n'avait plus aucun doute : l'amour du Duc pour son pays l'avait touchée jusqu'au tréfond d'elle-même. C'était peut-être ce même amour qui avait ouvert son coeur au Duc.

Iryah se laissa reposer dans les bras du Duc, enfin rassénérée.
Malgré la tristesse de ces dernières heures, elle se sentait victorieuse : elle avait une place, un but, une patrie et un foyer. Elle avait un être à chérir et qui l'aimait en retour.
Peu à peu, la vue du paysage l'emplissait d'une sérénité jusque là disparue.
Après tout, les choses étaient simples, non?
Le Duc l'acceptait, et c'était là la seule chose qui compta. S'il voulait bien d'elle, alors elle serait digne de lui. Alors, elle saurait se faire aimer de la Bretagne, avec du temps et des efforts...

L'intensité de son soulagement fut à la mesure du désespoir qui l'enserrait jusqu'alors.


Vous avez raison...
Ce n'est pas en fuyant tête baissée que je prouverai que je suis digne de vous.
Si j'ai votre soutien, alors rien n'est impossible. Après tout, qu'est-ce que la conquête de la Bretagne lorsqu'on a conquis le Duc?

Elle rit avec taquinerie, comme si elle ne pensait pas réellement ce qu'elle disait, mais continua d'un ton plus sérieux.

Je ne suis pas une Dame de cour, Iziledur. Je ne suis qu'une humble femme, mais j'apprendrai.
Soyez patient, je vous prie, car je commettrai encore beaucoup d'erreurs... Mais, de toutes mes forces, j'apprendrai à vivre à vos côtés.

Comme le soleil chasse les nuages après l'orage, un sourire sincère et doux chassa les vestiges de la longue nuit. Derrière ce sourire, une détermination sans faille et un amour plein de tendresse brillaient.
Seul son regard disait encore un peu qu'aucune guerre ne se fait sans victime.
Elle avait l'air d'un navire qui ouvrait les voiles pour faire face au vent, fière et droite...si forte et si fragile face aux tempêtes.


IZI a écrit:
Iziledur resta là. écoutant les paroles de celle qui la veille au soir, mettait un pied dans son monde.

Il sentait contre lui, la respiration d'Yriah répondre aux courant de ses paroles, sa poitrine se soulevait et son sourire apparaitre. Un vent léger parvint des cotes. Il la serra un peu plus fort.

"Est ce que cela voudrais dire que je doive appeler un serviteur pour remonter vos affaires?" demanda t-il légèrement mutin.


Iryah a écrit:
Iryah resta un moment sans comprendre, puis elle tiqua : son bagage! Elle l'avait abandonné sur le seuil du parc.
Elle rosit brusquement, comme cela ne lui était plus arrivé depuis la veille, puis baissa le regard en riant, gênée. Inutile de revenir sur les idioties qui l'avaient menées jusqu'à cet endroit.


Inutile, pensez-vous... je n'ai presque rien... Et puis, il ne faudrait pas que je prenne de mauvaises habitudes...
Je ne dois pas faire faire à quelqu'un ce que je peux faire seule! Après tout, serviteur ou fermière, Duc ou noblion, nous sommes tous Bretons!

Elle tendit un doigt sous le nez d'Iziledur tandis qu'elle débitait son discours en prenant un air professoral, comme pour se tourner en dérision.
Puis elle baissa le doigt et rit.
Elle posa un baiser sur les lèvres du Duc, léger comme un papillon, puis lui pris la main et l'entraina vers le seuil, où les attendait son petit balluchon, d'un pas lent et promeneur, comme pour profiter un peu plus de sa sérénité retrouvée et de la présence rassurante d'Iziledur.


IZI a écrit:
Il lui proposa son bras pour la raccompagner à travers le parc. De légers frissons de sa part, idiquèrent à iziledur qu'elle avait froid. Il enleva sa pélerine et la posa sur ses épaules, rabatant la capuche sur sa chevelure brune.
La jeune femme marchait lentement ondulant le vêtement noire comme une fantomatique apparition. Sa présence éveilla en lui, des sentiments plus passionés.
Arrivés à l'intérieur du chateau, le baluchon en main, elle paraissait beaucoup plus tangible. Il partit dans un rire franc.
"Vous ressemblez ainsi à un personnage de conte. Est ce une louve ou une marianne qui se cache sous cette cape?".
Lui faisant tout à coup façe, il souleva la capuche et écarta une mèche. Presque simplement, il lui prit le menton pour déposer un baiser sur ses lèvres.
"...Qu'allez vous donc faire aujourd'hui?"
Iryah
Iryah a écrit:
Iryah sourit, fermant un instant les yeux pour savourer ce baiser puis répondit d'une voix songeuse.

A vrai dire, je ne sais pas trop... Je pensais avoir un peu de temps pour apprendre à connaître les gens du château, savoir qui fait quoi, savoir où et comment me rendre utile...

Et puis...

Elle prit un air attristé et fier à la fois.

Bleuet est morte...Mais elle m'a lègué 4 petits! Quelle brave vache... Je n'ai pas encore eu le temps de m'en occuper, ni même de les nommer.
Elle va me manquer...

Elle rougit soudain comme une enfant prise en faute.

Mais je suppose que votre emploi du temps est très plein n'est-ce pas?

Avec un soupire, elle l'observa en réfléchissant. Au bout de quelques minutes, elle proposa d'une toute petite voix.

Et si je vous accompagnai? Je pourrais ainsi voir de quoi sont faites vos journées... et peut-être arriverai-je à mieux ... me tenir?


IZI a écrit:
...
Iziledur ouvrit un oeil et s'étira paisiblement. Se tournant vers Iryah il s'aperçut qu'elle etait toujours assise contre l'écorce de l'arbre.

" Me suis je assoupi longtemps?",demanda t-il

Il ya quelques heures, ce matin, Iziledur avait reçu quelques personnes dans le petit salon. Mais la plupart du temps ils avaient été ensemble alors qu'il s'occuper de différentes affaires dans le chateau. Il avait trouvé amusant, l'intérêt qu'elle tenait pour une simple lettre d'un notable de Fougère, puis sur une question relative à l'ordre d'hermine. Elle avait fait preuve d'une relative discrétion comparé à ce que sa spontanéité lui avait habitué. Aprés un repas en compagnie de Korwin et de quelques maitre du chateau, ils avaient décidé de faire une promenade avec Galahad.
Le jeune homme l'avait amenée dans la gorge en dessous du Chateau. Pour visiter ce qu'il avait contempler le matin. Là ils étaient descendu jusqu'a la mer à quelques Kilomètres, croisant parfois quelques chevaliers de la licorne ou gardes des milices de Bretagne.

S'étant arréter pour se reposer, il avaient parlé de leur chevauché, de ça et d'autres choses avant que le jeune homme ne s'endorme sans s'en rendre compte.

Il se redressa et rendit son sourire à celle qui l'obersait.


Iryah a écrit:
Iryah rit doucement en lui rendant son regard. Puis elle leva les yeux vers le ciel.

Au vu de la course du soleil, je dirais une petite heure, pas plus.

Heure qu'elle avait partagée entre la contemplation de son visage reposé et le souvenir de cette étrange journée.
Avec la même ardeur qu'elle mettait dans toute chose, elle avait assisté le Duc, apprenant tout en restant à l'écart avec prudence. Elle avait été étonnée d'éprouver une telle fascination pour toutes ses tâches : tout était tellement nouveau et intéressant! C'était cette fascination, mais aussi son profond désir d'apprendre et de ne pas déplaire a Iziledur qui l'avait poussée à la discrétion, ce jour-là.

Elle n'avait jamais songé à tout ce que devait faire un Duc... Biensûr, elle savait qu'il était au service des Bretons, qu'il faisait tout un tas de choses d'importance. Mais mettre le doigt dedans, c'était autre chose... Et ca lui plaisait!

Ensuite, il l'avait menée ici, pour se reposer, et après une discussion aussi agréable que divertissante, Iziledur avait montré quelques signes de sommeil.
Mine de rien, Iryah n'avait pas trop insisté et l'avait laissé s'assoupir.
Mais... la mer devant elle l'avait attirée, et Iryah, profitant du sommeil d'Iziledur, était allée s'y baigner un peu, quelques minutes, sans le perdre de vue.
Ses cheveux étaient encore un peu humides, mais dans l'ensemble, elle avait déjà effacé les traces de cette escapade.
A ses côtés, un petit tas de coquillages attestait d'une petite promenade.


Vous avez fait de beaux rêves?
Que diriez-vous d'une petite promenade le long de l'eau?


IZI a écrit:
Iziledur sourit, tendant la main pour effleurer la joue d'Yriah, comme s'il voulait vérifier, être sorti du rêve.

Il venait en effet d'entendre la voix d'une jeune femme conversant avec Iryah, ouvrant les yeux une hermine se faufila sous le fourré... ou bien était-ce un visage fugitif, nacré comme celui d'un esprit des légendes parmi les brumes dorées du réveil.

Se tournant vers Iryah, il remarqua qu'il était dans le petit parc, dérière le chateau.

"J'ai révé de vous, nous allions nous promenez au bord de l'eau..."

Il marqua un silence alors qu'un sourire se dessinait sur son visage.

"Cela me rappelait étrangement notre rencontre en lac de brocilionde, sauf que vous n'étiez plus seule à vous baigner... à ne plus se réveiller!"

Un vent léger soulevait le feuillage, un rayon de soleil, frappa le vieux puit en face d'eux, donnant un aspect chimérique à la pierre. La jeune danseuse vint se blottir pres de lui comme pour se réchauffer. Déposant un baiser sur son torse, elle demanda d'un air coquin et les joues rosies par la pudeur:" et si ce n'était pas un rêve?"

Le jeune homme prit un air amusé, se demandant si elle jouait avec ses souvenirs... Iryah, en réponse, se lova un peu plus contre lui, et l'embrassa langoureusement dans le cou, l'obligeant à fermer les yeux sous ce contact. Un bras l'enlaça, un parfum le caressa. Un peu plus, il s'abandonna à la quiétude, lentement, sombrant dans la lumière.


...

Iziledur ouvrit un oeil et se tourna vers Iryah. elle était assise contre un Chêne et se peignait, quelques gouttes perlant de ses cheveux d'ébène.
ils étaient dans une prairie non loin du bord de mer.

" Me suis je assoupi longtemps?",demanda t-il


Iryah a écrit:
Iryah sourit. Son rêve avait du être agréable, car il avait un visage serein et reposé.

Non, à peine une heure, je pense...

Le Duc leva un sourcil, comme s'il s'attendait à cette remarque.
Sans sans inquiéter, Iryah vint s'installer à côté lui. Elle était presque complètement sèche, grâce au soleil, et seuls ses cheveux goutaient encore un peu.
Elle glissa doucement une main sur la sienne et lui sourit d'un air sybillin : Iziledur n'aurait pu dire qui du sourire charmeur ou timide l'emportait.

Iryah avait eu tout le temps de l'admirer et de rêvasser, se persuadant de rester à l'écart pour ne pas le réveiller... Mais maintenant qu'il était eveillé et la regardait ainsi, elle sentait son poul s'accélérer et ses joues s'échauffer.
Cependant, c'est avec un applomb tout neuf qu'elle posa une main sur le torse d'Iziledur, encore alongé et relevé sur un coude, puis se pencha sur lui pour lui offrir le baiser qui lui échauffait l'esprit depuis une heure.
Pour la première fois, Iryah embrassa Iziledur avec la passion d'une femme amoureuse, et non plus seulement la timidité d'un nouvel amour ou la légèreté d'une taquinerie... Non, ses lèvres sur celles du Duc étaient on ne peut plus expressives.

Au bout d'un moment qui lui sembla trop court et éternel à la fois, elle se redressa, se mordillant la lèvre inférieure tandis que ses yeux brillaient de désir.


Une heure bien longue, mais voila qui la rattrape...

Si les mots se voulaient taquin, le ton était comme le reste de sa personne : vibrant et tendu comme les cordes d'une harpe dont Iziledur n'avait plus qu'à jouer...
Elle resta là, allongée à côté d'Iziledur, le haut du corps penché au dessus de lui, en appui sur son torse et le sol.
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