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03 - Hermine, Passions et moissons

Iryah
IZI a écrit:
...
Il la ramena vers lui ne voulant rompre son contact.
une main sur sa hanche, Iziledur tenait juste l'écart pour que la caresse de leur vêtements souligne leur mouvement.
Tournant sur lui même il lui laissa le pas pour qu'elle dirige leur danse.
Leur visage perdu l'un dans l'autre, le couple lentement évoluait comme sur un nuage.
Un baiser volé absorbait le frollement d'une boucle de cheveu.
Et toujours, toujours, tournoyé la voute au desssus d'eux.
Sur un air de balet, tendrement enlacés ils partageaient l'attirance que chacun offrait à son unique amant.
Avant que ne s'éteignent les lueurs de leur feu, ils s'interrompirent au commun accord d'une harpe derrière eux...

"Je n'en attendais point tant." dit le duc à sa compagne avant de s'incliner.

La nuit avat étendu son sombre voile, alors qu'ils étaient dans le petit salon, devenu pour la soirée, une salle de

balet.

Ne vous avais je point dit que nous danserions encore maintes et maintes fois? Souffla iziledur en amenant

tendrement sa partenaire contre lui.
Hormis un jeune harpiste et 2 menestrels, ils étaient seuls.
Cela faisait plusieurs jours qu'Anne semblait les avoir quittée à nouveau et la venue prochaine de l'été, activait

un peu toute la population, le chateau était moins fréquenté. Iziledur en avait profité pour connaître un peu plus

Iryah, petit à petit, sa présence s'enracinait en lui comme une fleur en terre.

Il lui lacha les mains, et fit un signe aux musiciens pour qu'ils les laissent. Remettant une buche dans le feu, il

s'assit sur la peau de bête, contemplant la lueur renaissante.
Puis il se tourna vers elle, alors qu'elle venait le rejoindre un sourire aux lèvres.


Iryah a écrit:
Iryah s'avança vers Iziledur, gracieuse, le pas léger encore un peu dansant.

Voila des jours qu'elle vivait presque au quotidien avec Iziledur, profitant de sa présence dès qu'elle le pouvait.
Elle se souvenait encore de leur promenade, ce jour où il l'avait persuadée de rester... Non, ce jour où elle n'avait pas commis la bêtise de partir, surtout!

Leur balade sur la plage aurait pu finir très... différemment, s'il n'avait pas plu subitement!
Aujourd'hui encore, alors qu'elle l'observait à la lueur des flammes chaudes qui illuminaient la pièce, elle ne savait pas ce qui, de la peur ou de la déception l'emportait. Mais les choses étaient ainsi, et lorsqu'ils avaient regagné le château en riant, Iryah avait su qu'il en serait ainsi jusqu'à ce que...

Il interrompit le fil de ses pensées en l'invitant à s'asseoir à ses côtés, au sol.
Elle s'assit souplement et lui répondit, souriant tendrement.


Vous êtes le meilleur des cavaliers, Iziledur... C'est à chaque fois un plaisir renouveler que de danser avec vous.
J'espère que nous danserons encore maintes autres fois, car je ne m'en lasse pas!

Elle avait les joues encore rose de l'effort, car ils avaient dansé intensément, et longtemps... Mais comme à son habitude, la danse et le plaisir d'être avec son partenaire l'avait totalement distraite de ses autres préoccupations.
Elle lui sourit, partageant encore avec lui cette complicité étrange qui naissait de chacune de leurs danses et qui les rendaient encore plus proches.

Jour après jour, elle apprenait à mieux le connaître, et plus elle vivait à ses côtés, plus elle l'aimait. Cela pouvait semblait naïf, ou commun, mais le bonheur simple et total qu'elle éprouvait lui paraissait unique et précieux.

Elle essayait tant bien que mal de se faire à la vie de cour, à ses côtés, mais elle avait toujours besoin de se ménager un petit moment d'intimité... comme celui-ci, où elle pouvait être avec l'homme Iziledur sans contrainte.

Ils parlèrent de tout et de rien pendant quelques heures, la nuit s'avançant trop vite à son goût.
Iryah s'approcha du Duc et posa la tête sur son épaule en soupirant, alors que la discussion s'épuisait.
En silence, elle regarda mourrir les dernières flammes, sachant que l'heure du coucher allait venir...


IZI a écrit:
Il prit une branche sur le sol, en rougit la pointe, avec laquelle il alluma un chandelier posé par terre.

Iziledur s'allongea sur le dos, trop content de prolonger encore un peu la soirée avec la dame de compagnie que jamais il n'avait espéré.
A la lueur vacillante, l'ombre d'Iryah semblait prolonger la danse, évoluant en ondulant sur le mur. Un vacillement lui fit prendre conscience de la silhouette de la jeune femme assise à coté de lui. le clair-obscur dévoilait un peu plus ce que ses yeux avaient pris l'habitude de chérir avec retenu.

Il se prit à l'imaginer dans ces tissus dont se paraient les princesses du désert pour danser. Dans une cours de venise, elle etait courtisane avisée d'un age commençant à renaitre. Iziledur pouvait se rappeler sa peau si douce se parant de sensualité comme un dame Orientale amoureuse.
Il se mit à penser qu'il ne voudrait la laisser partir cette nuit, qu'il voudrait enlacer les courbes dont elle s'était fait maitresse, prolonger sa présence jusque dans le sommeil.

Perdu un instant dans ses images, le duc ne vit l'ombre de la danseuse se glissait vers lui.


Iryah a écrit:
Iryah se tenait tout contre le Duc immobile, lequel semblait plongé dans quelque rêverie qui lui échappait.
De son côté, elle se prit à espérer qu'il referme ses bras sur elle et l'empèche de partir...
Avec un soupire, elle glissa lentement dans le sommeil, tout contre lui.


IZI a écrit:
Son soupir le sortit de sa rêverie. Elle venait de se blottir contre lui, épousant avec souplesse la ligne de son corps.
Iryah soupira.
"Troublant, je sors de ma réverie et elle plonge dans la sienne, pourtant aucun ne semble vouloir se séparer de l'autre" pensa le jeune homme allongé sur la peau.
Le feu éteint, les lourdes tentures et tapisseries retenaient la chaleur mais la pièce refroidissait. Iryah se pressa un peu plus contre lui qui passa un bras dans son dos.

Iziledur sentait sur lui, le froissement de leur vêtement. Il se mit à jouer avec quelques mêches brunes qui s'égayaient sur sa poitrine.
Lentement, une jambe fine passa par dessus la sienne, venant un peu plus partager leur contact. Voilà quelques minutes qu'ils étaient l'un contre l'autre. A la lumière mourante d'un chandelier et de la nuit passant par la fenêtre, son regard s'arréta à nouveau sur le corps de la jeune femme.
Un onde légère le parcourut, un frisson partant de leur jambes mutinement croisées, remontant vers son torse où reposaient des seins fermes et délicats, pour finir en son cou où un souffle parfumé le chatouillait.
Il soupira... "décidemment, quel doux supplice que celui ci, où par estime je me retienne, alors que je ne veux qu'elle..."

Se tournant légèrement, il la serra plus tendrement et resta là à contempler son visage. Au moment où le chandelier s'éteignait, Iziledur se dégagea et la soulevant délicatement, ils prirent la direction de la chambre où elle logeait.


Iryah a écrit:
Iryah sentit qu'on la bougeait et, moitié somnolante, se laissa faire avec indolence.
Pourtant, au bout de quelques secondes, elle ne put s'empècher de passer les bras autour du Duc, trahissant ainsi son réveil, mais se serrant un peu plus étroitement à la chaleur d'Iziledur.
Elle posa un baiser dans le cou du jeune homme, à sa portée, puis y nicha sa tête.
Elle parla d'une voix légèrement trainante de sommeil... ou de trouble. Ou était-ce les deux?


Vous êtes bien aimable de me conduire ainsi à mes appartements... Car je suppose que c'est là que nous allons?
Vous ai-je abandonné depuis si longtemps que vous vous lassiez de ma présence? Je suis tellement désolée...

Cette dernière phrase était à peine prononcée, étouffée contre l'épaule d'Iziledur, alors qu'elle sentait une nouvelle vague de sommeil prête à l'envahir.

Peut-être ai-je trop présumé de mes forces, après ma baignade...
Oh! mais quelle idiote!

Elle rosit un peu, sous le coup d'un détail qu'elle ne notait que maintenant.

Je suis vraiment impardonnable, je discute tandis que vous me portez!
...

Elle hésita quelques secondes, puis d'une voix à nouveau étouffée, mais intentionnellement, elle glissa près de son oreille, de façon que lui seul pouvait l'entendre.

Mais je crois que je n'ai aucune envie de quitter un si agréable nid... Il faudra absolument que je me fasse pardonner plus tard d'une telle impudence, n'est-ce pas messire?

Elle eut un petit rire sensuel avant de se taire et de savourer l'étreinte, les yeux encore bien lourds se fermant sur ses yeux clairs et rieurs.


IZI a écrit:
Iziledur ne savait trop quoi répondre.
O pour sur il désirait s'endormir avec cette chevelure reposant sur lui, avec ces bras fin l'enlaçant de tout leur amour... mais... il craignait de succomber de perdre se controle qu'il avait réussi à atteindre.
En même temps, la manière dont elle lui parlait sous-entendait qu'elle désirait la même chose.
"Serait ce une invitation?" demanda-t-il.

Il arrivèrent devant la porte. Il la poussa d'une épaule, Iryah continuant de somnoler un sourire sur les lêvres. La faible lueur d'une bougie filtrait de l'autre coté du lit à baldaquin. La pièce était tiède, indiquant qu'il serait bon de s'emmitoufler durant la nuit sous les couverture.

Il la déposa délicatement sur le lit mais elle garda ses bras autour de son cou semblant donner un sens à ses précédentes paroles. Il resta là, penché au dessus d'elle, hésitant en contemplant son visage, Plus il attendait, moins il désirait s'arracher à sa présence. il lui devenait naturel de remettre en question ses craintes.
Iziledur se pencha et déposa un baiser tendre et profond sur les lèvres de la belle endormie.


Iryah a écrit:
Pas si endormie que cela, Iryah poussa un profond soupire tout en répondant avec sensualité au baiser d'Iziledur, tirant un peu sur ses bras et cambrant un peu ses reins pour rester encore à son contact.
Le sommeil attendrait...

Une de ses mains s'accrocha à la nuque d'Iziledur et une autre dans son dos, raffermissant sa douce emprise, tandis qu'elle posa quelques baisers sur ses lèvres et ses joues.

Puis elle lui rendit son baiser, avec une passion née de l'attente, de l'amour muri et du désir naissant.
Lorsqu'elle s'écarta enfin pour plonger son regard dans celui du Duc, un petit sourire, comme une prière, effleura ses lèvres rosées.
La nuit promettait d'être belle...
Iryah
IZI a écrit:
" Vous ne m'avez pas repondu... est ce... une invitation?"

Il resta pencher au dessus d'elle, contemplant le visage qu'il était en train de caresser du dos de la main.
Il l'embrassa en répondant à sa caresse, ne voulant rompre ce contact. la bougie en un courant d'air fut soufflé, déposant un voile sur leur intimité.


Iryah a écrit:
Malgré l'obscurité, Iryah pouvait encore observer à loisir la silouhette, maintenant toute proche, d'Iziledur.
Elle n'arrivait pas à répondre à la question qu'il lui posait... et cela mis un frein à son ardeur, la faisant légèrement pâlir. Heureusement, la bougie fut soufflée, et cela passa inaperçu.

Etait-ce une invitation?
Elle ne pouvait décemment pas répondre à cela. Une femme, même fiancée, n'invite pas un homme dans sa couche avant le mariage. Pas une femme qui prétend à la noblesse, à l'honorabilité.
Mais une femme amoureuse dont les bras aimés ne la lachait pas ne pouvait pas refuser de céder à cette douce tentation.
A cet instant, les deux femmes en elle se disputaient âprement la victoire, tandis qu'elle demeura immobile, indécise, sous la caresse tendre et chaste d'Iziledur sur son visage.

D'une voix sourde et hésitante, elle répondit doucement.


Une jeune femme honorable n'invite pas un homme dans son lit.
Mais une fiancée se doit d'obéir aux souhaits de son promis... dans la mesure où ils sont... raisonnables et en accord avec... ses propres souhaits.
Vous êtes mon fiancé, mon Seigneur par tous les liens qui nous unissent.
Quel est votre souhait?

Elle avait gardé le visage levé vers lui, toujours accrochée à son cou, à moitié allongée. Les derniers mots étaient à nouveau prononcé tout bas, comme une confidence : elle voulait de toutes ses forces qu'il souhaite la même chose qu'elle... mais elle ne pouvait pas le lui dire.
Elle pria avec ferveur qu'il comprenne...


IZI a écrit:
Il ne repondit pas, mais l'embrassa langoureusement la redressant contre lui.
En fait, il ne savait trop de ce qu'il voulait, depuis le début ses émotions luttaient avec les obligations de sa fonction.
Mais en la portant vers sa chambre, la vérité l'avait assailli comme les fois précédentes où il l'avait embrassée, où il avait fait voeu de s'unir. Avait-t-il besoin de mettre des mots sur le désir et l'attraction qu'exercait sur lui, la jeune femme? avait-t-il...?

Au delà de cette attirance qui avait pris racine dans quelques regards lancés l'un vers l'autre, après l'attraction que leur corps exercaient l'un pour l'autre, il y avait ces absences amenant ce désir d'être l'un avec l'autre.

Il l'embrassa langoureusement, se laissant porter par leur étreinte, s'abandonnant dans les bras aimant d'Iryah. Pour une nuit, il n'etait plus Duc mais homme, peut importe ce qu'il se passerait.


Iryah a écrit:
(Attention, ceci est un post pour grande personnes ^^ Je voulais pas le faire trop détaillé, mais un certain Izi m'a demandé d'étoffer... lol! )

La joie d'Iryah fut telle qu'elle ne put retenir un petit gémissement ravi en accueillant dans ses bras l'homme qu'elle aimait tant, au point même de lui offrir son honneur et son corps...

Elle répondit à son étreinte avec une douceur à la fois passionnée, intense et tendre.
Comme elle dansait il y a peu au son d'une harpe, elle mena leurs corps dans un ballet au clair de lune, rythmé par les battements effreinés de leurs deux coeurs à l'unisson. Le chant de leurs souffles mêlés donnait à cet instant une magie qui la fit frissonner.

Le ciel et la lune seraient les seuls témoins de ce serment d'amour...Une larme coula doucement sur les joues d'Iryah, tandis qu'elle remerciait les cieux et tous les saints qu'elle connaissait, l'âme de ses amis qui veillait sur elle, les fleurs, le soleil et même le silence,le coeur débordant de gratitude, s'abandonnant à cette joie sans mélange.


Iziledur... , soupira-t-elle.

Ce murmure sembla aider Iziledur à surmonter la surprise qu'il avait éprouvé devant une telle réaction.
Avec douceur, puis avec de plus en plus de fougue, il lui rendit ses caresses, de plus en plus hardi, tandis qu'elle se sentait fondre.

Un frisson et un petit cri de protestation échappa des lèvres de la jeune femme lorsqu'elle sentit une main fraiche au dela de ses remparts de tissus... Baissant pudiquement le regard, Iryah accepta tacitement que le Duc poursuive sa conquête, s'apprêtant à lui rendre la pareille dès que l'occasion s'en présenterai.

Cela ne tarda pas, car bientôt ils n'eurent plus d'armure les protégeant des rayons de la lune.
Iryah retint son souffle, admirative et gênée...
De son côté, Iziledur admira ce corps qu'il avait tant et tant de fois deviné et imaginé.

Puis la digue se brisa, et leur désir les submergea.

Le reste de cette nuit leur appartient. Sauf si la lune décide de le raconter aux fées...


IZI a écrit:
Ayant déposé les armes, au rythme de la paix, il se plongea dans la lassitude bénéfique de bras aimant.
A l'ombre de la lune, ils s'étaient aimés, dansant au grés des battements de leurs coeurs.
Sous les ténébres des tentures, ils tournaient la page d'une nouvelle romance, sans craintes des tourments et de lendemains déplaisants.
A la quête d'une lumière qu'ils avaient effleurés à maintes reprises, ils firent la promesse de s'offrir à l'autre.
Dans la pale lueur du soir, ils s'endormirent enlacés.
A l'ombre de la lune, ils visitèrent des terres oniriques dont seul le sommeil partagé, possède la clef.

...

En Avalon le soir même, Elfes et fées reçevaient dryades, lutins, et farfadets pour fêter la venue d'un nouveau songe.
Alors que la musique des sphères résonnait parmi la voute de crystal, Arthur leva un verre fait de bois travaillé par le temps :
" La chose la plus simple, cache parfois le plus grand des trésors".
Il se tourna vers ses hotes et offrant ue révérence, il bu le verre jusqu'à ce qu'il fut vide.

Une clameur vint du fond de la salle alors que les nuages s'écartaient au moment où filtrait un rayon de lune.
Les verres se levèrent offrant une auspice favorable à une nouvelle romance grandissant en terre des croyants, en soeur d'Avalon, le refuge des druides et des dernieres tribus du petit peuple.

A l'ombre de la lune, vivait la bretagne... où la mer épouse la terre au feu des passions.


Iryah a écrit:
Comme dans un rêve, Iryah fut réveillée par la douceur des rayons de lumière qui filtraient à travers les rideaux de sa chambre.
Quelque chose clochait, elle en était certaine, mais les bribes de rêves embrouillaient encore ses sens.

Puis soudain, le souvenir s'imposa à elle avec une netteté qui la fit rougir de pied en cape : Iziledur! Dans son lit...
Pourtant, la fraicheur qu'elle sentait autour d'elle prouvait qu'elle était seule. Fébrilement, elle tâta les draps à ses côtés, et se redressa soudain, surprise : il avait été là, ce n'était pas un rêve! La chaleur et le léger parfum qu'elle percevait indiquait qu'une autre personne venait de quitter ses draps depuis un très court lapse de temps.

Iryah s'assit et se pris la tête dans les mains. Il fallait qu'elle prenne le temps de réfléchir, trop de questions restaient en suspend.
Quand était-il parti? C'était mieux ainsi, car si les serviteurs en résidence le trouvait dans sa chambre à elle, cela risquait de jaser et ils n'en avaient besoin ni l'un ni l'autre!

Qu'allait-elle faire, maintenant? Elle avait naïvement mis de côté les contingeances qui les pressaient, tous les deux. Mais la réalité venait de refaire surface, avec une dureté inattendue. Il était encore le Duc, et elle prétendait devenir sa compagne... Mais, elle en était sûre, ce n'était pas ainsi qu'elle obtiendrait le respect de ses détracteurs.

Comment faire face à Iziledur? Elle n'avait pas honte de l'aimer, et elle savait maintenant qu'il l'aimait également avec la même force. Du moins, c'est ainsi qu'elle préférait interpréter les évènements de la nuit passée. Mais oserait-elle se présenter encore à ses côtés sans rougir?

Iryah avait progressivement pâli au cours de ses réflexion, et elle regardait maintenant le soleil par la fenêtre, assise entre ses draps, pensive.
Malgré toutes ces pensées, un sourire doux et tendre apparût sur son visage : pourquoi se poser tant de questions? Ce qui était fait était fait, et ils semblaient l'avoir apprécié autant l'un que l'autre. Il ne servait à rien de regretter ce qu'ils s'étaient donné de plein coeur.

Iziledur...

Ses yeux tombèrent sur la pierre anguleuse, toujours apparente : les cauchemards étaient désormais loin, car Iziledur les tiendrait à l'écart, elle en était certaine!
Frissonnant légèrement, elle réalisa qu'elle était maintenant sa femme, quoiqu'en disent les autres, quoiqu'en dise l'Eglise...

Avec un petit grognement de paresse, elle se rallongea et se pelotonna dans les draps, à la place du Duc, fermant les yeux pour savourer encore les vestiges de sa présence.


IZI a écrit:
Iziledur s'était réveillé alors que le soleil n'était pas encore apparu, Iryah dormait encore blottie dans ses bras.

Regardant son visage qui semblait si paisible, il se rappela leur nuit passée. Le jeune homme, à nouveau Duc, se tourna sur le dos et resta à contempler l'épaisse tenture dréssé au dessus du baldaquin.

Silencieusemnt, il se glissa souplement et hors du lit, remis son pantalon, quand son regard fut attiré par un objet qui n'avait pas sa place dans la pièce.
Une pierre était posé au chevet du lit. Des taches de sang anciennes l'avaient tatouée.

Sans plus y préter attention, il ouvrit discrètement la porte et partit, torse nu, vers ses appartements.

... Le soleil pointa à l'horizon.
Un cavalier, vétu au couleur de la bretagne, prenait la direction de l'Eglise pour y rencontrer le père Jarkov.

Quelques heures plus tard, il ressortait un sourire au visage.
Levant les yeux aux ciels, Iziledur remercia mentalement les anges de rires ainsi en sa faveur.

Il prit la direction du Chateau, où l'attendait quelques membres de la table ronde, sa journée promettait d'être bien remplie. Il esperait qu'Iryah ne lui en tiendrait pas rigeur.
Iryah
Iryah a écrit:
Au bout d'une heure de délicieuse paresse, Iryah se décida enfin à se lever.
Elle ne doutait pas qu'Iziledur aurait suffisamment à faire pour ne point se préoccuper d'elle, aussi allait-elle faire son programme indépendamment de sa présence.

Assise sur le rebord du lit, elle se mit à réfléchir à tout ce qu'elle devait faire, accomplir, résoudre, trouver...
Tant de choses restaient à faire. Elle grimaça légèrement... Bon... Autant commencer par le plus pénible...

Elle se leva et pris le temps de faire sa toilette avant de se vêtir.
Puis elle s'assit à sa table pour rédiger un courrier. Elle y mis énormément de soin, et cela se vit au petit bout de langue qui pointait légèrement entre ses lèvres, alors qu'elle était perdue dans sa concentration...


"Chère Dame Anne,

Je conçois que vous ne receviez pas ce courrier avec un réel plaisir, mais je vous conjure de le lire jusqu'au bout, pour Iziledur que nous aimons tant, toutes les deux.

J'ai beaucoup réfléchi aux mots que nous nous sommes échangés, à vos paroles blessantes, et à mes réponses non moins cruelles. Je pense, Madame, que nos paroles n'ont pas été à la hauteur de la dignité à laquelle a droit notre Duc bien aimé.
Je regrette sincèrement de m'être emportée avant d'avoir pu m'expliquer clairement avec vous, et vous démontrer que vos craintes n'avaient pas lieu d'être.
Je sais pertinamment que vous tentez de votre mieux de servir la Bretagne, et je prie pour que vous me croyez lorsque je vous affirme qu'il n'est nullement dans mes intentions de contrevenir à vos efforts.

Je ne suis peut-être pas née dans des langes de soie, Madame, mais sachez qu'il est une noblesse qui ne s'acquiert que par les actes. Mon repentir d'aujourd'hui est la reconnaissance du fait que je suis allée à l'encontre de mes propres convictions, et que je n'ai pas, à ce moment-là, mérité la noblesse dont je me targue.

Je souhaite être l'épouse d'Iziledur, pouvoir le soutenir dans sa charge, mais aussi dans sa vie quotidienne, faire de ses peines mes fardeaux et de ses joies mes victoires.
Mais je ne souhaite pas, et je n'ai jamais souhaité!, prendre la place de quiconque... Car comment pourrais-je jamais prendre la place d'une Dame qui toute sa vie durant a tenté de se battre pour la Bretagne?
Le temps m'aidera surement à accomplir mon rôle, mais il n'est pas encore venu.

J'attribue vos insultes à la vivacité de votre inquiétude, et je prends sur moi de les oublier, par amour pour Iziledur.
Sachez que mon humble condition ne me prive pas d'honneur, et que j'entends bien mériter dès à présent l'amour d'Iziledur.

Sachez encore, Madame, que j'aspire à la paix entre nous, entre Bretonnes, et que j'espère que nos fiertés respectives ne nous détournerons pas d'un but que nous avons en commun : la gloire et l'indépendance de notre pays, mais aussi et surtout... le bonheur d'Iziledur, l'homme et le Duc.

Je vous prie d'accepter mes salutations,

Iryah d'Elune"

Iryah se lut et se relut... La lettre était un peu longue, mais elle avait encore tant de choses à dire!... Car si son caractère était emporté, elle n'avait jamais fait montre d'une obstination stupide ou de rancune. Surtout si les tords étaient en partie partagés, du moins à son sens.

En soupirant, elle plia la lettre et la cacheta délicatement.
Elle la posa dans son petit baluchon, qu'elle avait au préalable vidé de ses affaires, et l'accrocha à sa hanche avant de sortir de sa chambre.
Elle fila vers les cuisines, saluant les présents, pris un morceau de pain et de jambon, et sorti.

Maintenant que ceci était fait, elle allait devoir règler une autre histoire...
Un autre soupire lui échappa, plus long et plus douloureux. Dieu qu'elle détestait les conflits! Mais plus encore... elle détestait faire le premier pas... reconnaître ses erreurs était un effort de tous les instants, mais avait-elle le choix?

Par chance, le Château était proche de sa destination. Après deux heures de marche, elle parvint devant un atelier de tisserand. Sa propriétaire était-elle présente?...
Elle pris son courage à deux mains avant d'en pousser la porte et d'entrer, la tête haute.


Anne_de_Bretagne a écrit:
J'ai pris acte de votre repentir. Jamais je n'ai craint que vous ne devinssiez la femme du duc IZI. Je n'ai aucun lien avec lui d'autre sorte que familial: je n'ai garde que vous l'épousiez; je vous le souhaite même ardemment.

En revanche, ce que je crains est que le Duc renie les statuts qu'il m'a conférés voici quelques temps, avant qu'il ne vous rencontre. L'annonce de votre mariage en a fait reparaître le spectre, et voilà pourquoi j'ai réagi ainsi.

Si vous êtes prête à me promettre que vous renoncez au titre de Première Dame du Duché, je ferai encore un pas vers vous et nous pourrons décréter l'ère de l'inimitié enterrée.

Longue et heureuse vie à vos feux.
Longue et heureuse vie à votre hymen.
Longue et heureuse vie à la Bretagne

Potius mori quam foedari

Anne de Bretagne


Iryah a écrit:
(Bon, puisque la lettre est arrivée, on va dire que c'est la Poste service Express qui me l'a livrée et que cette discussion par courrier se passe en parallèle avec les évènements... Donc chronologiquement, c'est un peu le bordel, mais en fait on s'en fiche ^^)

Iryah lut la lettre et poussa un soupire de soulagement mêlé de déception... Jusqu'où allait-elle aller pour assurer sa place?
Avec patience, elle reprit la plume.



"Ma Dame,

Je crains que vous ne vous mépreniez. Je n'ai jamais menacé votre rôle, et je pense plutôt que j'ai moi-même une autre place à tenir.

Cependant, si ce n'est moi, sachez que tous ne sont pas aussi respectueux et scrupuleux que je le suis. Je souhaite ardemment qu'Iziledur reste notre Duc, car il le mérite amplement, mais s'il advenait que cela ne fut pas le cas (les cieux nous en préservent), vous aurez d'autres personnes dont vous vous méfierez...

Ne considérez pas ma personne comme votre ennemie, car ma position actuelle n'est que passagère, et j'en suis parfaitement consciente.
Pensez plutôt, Ma Dame, qu'en ménageant celle que je suis, vous gagnerez peut-être une alliée précieuse, mais également une amie.

Mon repentir est sincère, mais chaque effort demande contrepartie. J'ai fait le premier pas et vous ai exprimé mes souhaits. Je ne puis vous donner plus de garanties que vous n'en possédez déjà, mais je n'en ai aucune de vous...

Pour conclure, je finirai par vous dire ceci : ce n'est pas le titre ou la gloire qui me rendront plus fidèle à mon pays, ni plus dévouée. Et je n'attendrai ni l'un ni l'autre pour faire tout ce que je jugerai bon pour la Bretagne et pour Iziledur. C'est pourquoi je puis affirmer sans crainte que je n'ai aucune vue sur votre titre honorifique.
Etre l'épouse d'Iziledur et Duchesse de son coeur est tout l'honneur que je souhaite. Être Bretonne suffit à ma gloire.

Je vous salue,

Iryah d'Elune."

(Donc là, si vous avez bien suivi, je suis à nouveau en train d'entrer dans un atelier de tisserand )


IZI a écrit:
Pendant ce temps au chateau...

C'est au repas de midi, ne la voyant pas de retour qu'Iziledur commença à s'inquiéter de la disparition d'Iryah.
Voyant Dame Nathan lors de la table ronde, il lui fit part discrètement de la disparition de son invité, au moment où tous les siégeants présents finissaient la réunion.

Mais il n'eut pas le temps d'entendre sa réponse, un nouveau débat venait d'être lancé à propos d'un sujet de l'ordre d'hermine. Ils se tenaient quelques uns pres du vieux chêne de la cour du chateau.

Décidement cette journée semblait placée sous le signe des décisions et discussions.


bubul_2 a écrit:
Bubul arriva aux chateau pour faire ses hommages aux Duc et a son amante car il rentrait d'Espagne et avait envie d'aller les faire un petit coucou. Il aprit que Iryah avait disparu.

C'est pas bon du tout ça pour la série!


IZI a écrit:
Iziledur regarda bubul avec amusement se souvenant du piage en rêgle qu'il avait fait au pique nique...
Pas rancunier, il sourit au cavalier.

"Hmm. Bienvenu Sieur Bubul
Avez vous fait un séjour agreable en espagne? le roy d'espagne cherche -t-il encore épouse pour son frère?"

Il foudroya du regard bubul lorsque celui eut un mot de travers, mais il répondit calmement:
" chevalier, cette Dame est ma fiancée...
Et oui, elle nest point là mais j'ai cru entendre dire qu'elle etait en compagnie de Dame Nathan. Elle ne devrait plus tarder!"


bubul_2 a écrit:
Mais je n'ai rien dit conçernant vous et Iryah. Mais je recommençerai bien un autre banquet car j'ai bouffé du riz jaune pendant toute la semaine. J'ai vu le sultan (car a l'époque, c'était des musumans) qui cherche une épouse pour son frere mais il n'a pas de filles. Je suis allé faire une balade touristique dans un de ses harems. Bon voila.
Quand referons-nous un de ces banquets.

Si Iryah est avec dame Nathan, c'est bon.
Iryah
Iryah a écrit:
Pendant ce temps, Iryah chevauchait tranquillement, sans se presser, presque inconsciente du soleil qui effleurait déjà l'horizon.
Lorsqu'elle arriva au château, elle eut la surprise de voir le visage d'Iziledur à travers les carreaux d'une des fenêtres au premier étage... Etait-il inquiet?
Elle sourit intérieurement, flattée, mais se gourmanda aussitôt : ce n'était pas bien de l'inquiéter! Elle aurait du prévenir au moins Nolwen de sa sortie...

Il faut dire qu'elle-même n'avait pas prévu la longueur de son équipée... Mais cela en valait idéniablement la peine.
Ragaillardie par cette satisfaction, par la vue d'Iziledur et par le repos de sa promenade dans un cadre aussi calme que beau, Iryah s'enfonça dans le château à la rencontre de son bien-aimé, après avoir confié samonture à un palfrenier prévenant.


bubul_2 a écrit:
Croisant Iryah a l'entrée de l'écurie, Bubul lui souria.

Vous m'avez manquer ma dame.

Il s'inclina devant elle. Et une fois relevé , il lui fit un clin d'oeil. Il prit son cheval et partit au galop en direction de Rohan.


IZI a écrit:
Iziledur venait de passer un journée de pourparler avec les eleveurs, les Guildes et les membres de la table ronde.

Iryah revenant, il l'embrassa tendrement.
"je suis content de vous revoir, je commençai à m'inquiéter..."
Ils passèrent la soirée ensemble sous la simple sérénité d'une présence partagée.

La semaine passa rapidement surla création du futur Conseil et la demande d'approbation à tout le peuple Breton.
Ils eurent peu le temps de revivre un peu plus d'intimité...


gaulthier a écrit:
Gaulthier qui venait de s'installer en Bretagne en profita pour venir aux nouvelles
Bonjour monseigneur alors pour quand est le mariage?
Quand epousez vous la belle Iryah?


Iryah a écrit:
Le temps passa à toute vitesse, et Iryah ne savait plus trop où donner de la tête!
Les vaches, les élections, Iziledur, le Poste de Police, les représentants d'éleveurs bovins, l'Ordre de l'Hermine... Pfioulala!

Le soleil s'était couché depuis longtemps lorsqu'elle pu enfin souffler.
Assise sur le rebord de son lit, elle peignait lentement ses cheveux encore humides de la rapide toilette qu'elle s'était autorisée, en un mouvement qui la calmait et la délassait à la fois.

Au bout de quelques minutes, elle posa la brosse à côté d'elle et fixa le vide, songeuse... Elle allait devoir mettre les choses à plat et rattraper son retard... Elle avait un peu honte de s'être laissée déborder ainsi. Carrant fièrement les épaules, elle enfila une petite cape d'intérieure qui lui couvrit les épaules et l'enveloppa pudiquement, avant de s'avancer dans les couloirs à la rencontre d'Iziledur pour parer au plus urgent : son énorme besoin d'affection et de la présence de son bien aimé Duc.


IZI a écrit:
Iziledur venait d'aller voir les écuries. Il rentrait au chateau, son chien Arthur sur les talons.

Devant l'entrée principale donnant sur la cour, il resta quelques minutes observant le chêne au milieu. Il sourit pensivement, heureux de vivre ici. Il fit un signe au palefrenier qui fermait l'écurie et rentra dans le Hall d'entrée.

Un vieux lustre pendait au plafond entre les larges poutres de bois. Levant les yeux, il vit une silhouette blanche descendre lentement les marches du grand escaliers.
Il sourit, évoquant à nouveau en lui-même, le plaisir d'être ici.

Tendant les mains, il prit celle d'Iryah en lui souriant tendrement. Il remarqua ses cheveux fraichement coiffés et l'odeur qui émanait d'elle.

"Que faites vous à cette heure à errer seule dans le hall?"


Iryah a écrit:
Iryah pris les mains d'Iziledur dans les siennes, souriant d'un air mutin. Elle lui posa un baiser tendre au coin des lèvres, autant pour l'accueillir que pour lui témoigner son affection. Elle répondit d'une voix caressante.

Je m'offre un luxe devenu trop rare à mon goût : votre présence.
M'accordez-vous cette grâce?

J'aimerai temps prendre quelques instants de votre journée pour manger au coin du feu, bavarder ou simplement danser un peu avec le plus merveilleux des cavaliers...

Dans ses yeux, une petite lueur nouvelle apparût, mélange de sérénité et de maturité née de l'expérience nouvelle, mais aussi d'impatience et d'envie de bouger issus de son caractère toujours aussi vif.


Que diriez-vous d'une balade dans le parc? il fait encore doux, malgré le soir qui tombe.


IZI a écrit:
Il garda une des mains d'Iryah dans la sienne et l'amena à son coté.
un bras sur le sien, il se dirigea vers la porte donnant sur le parc, un sourire offert en affirmation.

Il est vrai que ces derniers temps, ils n'avaient l'occasion de se retrouver ainsi, depuis... et oui, depuis une nuit gravée dans leur coeur alors que leur corps s'étaient unis.

La nuit était douce. Ils marchèrent quelques instants silencieusement se dirigeant vers le rosier près du puit.

Au loin résonnait le vent dans les branchages des vieux Chêne.

"J'apprécie réellement de me retrouver ainsi en votre compagnie. Vous etes vous habituée à vivre en cette demeure?"

Disant cela, Iziledur prit une rose qu'il enleva délicatement pour la mettre en broche sur la cape de sa compagne.


Iryah a écrit:
Iryah sourit et accepta la rose à son corset avec un petit regard plein de tendresse.

Oui, je me suis parfaitement bien habituée à cette demeure, surtout grâce à votre patience, et à la présence de Nolwenn je l'avoue.

Mais, j'ai encore bien du mal avec toutes ces tâches que je dois accomplir au quotidien tout en essayant de suivre celles que vous faites vous.
J'avoue que... j'ai manqué de temps ces derniers jours.

Vous me manquez.

Me pardonnez-vous?
Je vais essayer de mieux m'organiser, il faut absolument que j'arrive à passer plus de temps avec vous, Iziledur...
J'ai l'impression cruelle de passer à côté de quelque chose.

Elle tritura doucement la rose, faisant attention à ses épines, l'air songeuse, puis tout soudain, comme si l'idée venait juste de l'effleurer, elle dit d'un ton volontairement dégagé.

Vous avez entendu parler de la prochaine union de Dame Nathan? Je suis tellement heureuse pour elle!
Comment pensez-vous que sera son mariage?

Elle mérite vraiment le bonheur qui est le sien... vraiment. J'aurai du prendre plus de temps pour la connaître, mais le temps... me manque...

Ce disant, elle se caressa pensivement les doigts.

J'espère que ce sera un beau mariage...

Mais parlait-elle encore réellement de Dame Nathan?


IZI a écrit:
"... Je m'excuse ma douce Iryah de ne vous offrir peut-etre ce que votre coeur attend"

Il resta là près d'elle, regardant dans ses yeux clairs, une réponse à la question qu'il se posait. Ils avaient déclarés leurs fiancailles, mais etait elle prete? Auraient-ils le temps...?

La regardant ainsi affectueusement, il ne put réprimer le désir de lui déposer un baiser. Délicatement il l'amena à s'assoir en sa compagnie sur le petit banc de pierre et de bois.


Iryah a écrit:
Iryah lui jeta un regard intrigué en entendant ses paroles... Se pouvait-il qu'il lise dans son coeur? Non... car il n'aurait pas dit ca... n'est-ce pas?

Elle le suivit et s'installa gracieusement à ses côtés.
Une fois assise, elle l'embrassa à son tour, doucement, comme si elle avait peur qu'il s'évapore.


Que dites-vous donc? Je suis la seule coupable... c'est moi qui n'ai pas su gérer mon temps et être plus présente à vos côtés... alors que c'est mon voeux le plus cher.

Mon coeur...

Elle trembla légèrement, comme sous le coup d'une vive émotion.

Mon coeur n'aspire qu'à demeurer toujours à vos côtés, à conserver votre affection, à garder une place dans le vôtre...

En tant que votre fiancée, je... j'ai le droit de croire que mon rêve devient réalité... n'est-ce pas?


IZI a écrit:
Iziledur lui sourit tendrement.

"Je n'attendais rien de moins que ce que vous m'offrez, rien de plus à recevoir que ces moments partagées... Iryah si je pouvais rattrapper ce retard..."

Il lui prit les mains doucement.

" Vous etes un trésor que bien des Hommes envierraient. Je ne sais comment vous le dire. Il est vrai que je... vous trouve distante. Ai je fait quelque chose qui vous a déplus? vous savez comme parfois j'ai pu mal me faire comprendre...?"

Il repensa à la derniere nuit qu'il avait passé ensemble et un frisson le parcourut, reveillant un peu plus ce qui naissait dans son coeur. Il passa une main dans ses boucles brunes, cherchant à fixer son visage comme un souvenir impérissable.


Iryah a écrit:
Les yeux écarquillés d'Iryah semblaient effrayés.

Non! Non... ce n'est pas vous! Vous n'avez rien fait de mal, je...

Oh Zut!

Répondant à un irrepressible instinct, elle posa une main sur son torse et l'embrassa avec la passion sous-jacente que le temps n'avait pas affaibli.
Son corps et son coeur n'avaient pas oublié...

Comment lui faire comprendre...?

Dans son baiser, elle exprima son amour, sa tendresse et son impulsivité, son impatience. Elle l'aimait... Elle était tellement heureuse avec lui. Elle ne rêvait que d'une chose : devenir sa femme aux yeux de Dieu et de tous.

Alors... pourquoi ce doute? Etait-ce les doutes d'Iziledur qui venait réveiller un écho en elle? Etait-ce des doutes refoulés qui ressurgissaient?
Non, impossible...!
Et pourtant...


Vous n'avez rien fait de mal, Iziledur, absolument rien. Je vous aime.
Ce que vous pensez être de la distance est... surement... de la peur. Mais pour rien au monde je ne renoncerai à ce que je vis actuellement, à ce bonheur que je vous dois! Ca non!

Elle lui sourit d'un air sincère avant de se blottir dans ses bras, fermant les yeux pour accueillir la chaleur de cette étreinte, reveillant de doux souvenirs à ses sens.
Iryah
IZI a écrit:
Ainsi blottie contre lui, Iryah s'offrait à sa tendresse. La cape sur ses épaules glissa négligement dévoilant ses frêles épaules.

Il l'enlaça tendrement. Il ne doutait pas qu'elle l'aima, il en avait eu trop souvent la preuve. N'est ce pas elle qui s'était unie à lui un soir de pleine lune?
Sa main dans les cheveux d'Iryah descendit dans son dos et doucement l'attira un peu plus contre lui.
Il y a de ces instants qui ne peuvent être décrit sans en perdre le sens. Ils restèrent ainsi sur ce banc, près du vieux puit de pierre, dans le coin du petit parc.
Les minutes s'écoulèrent comme un long fil de béatitude. La présence de l'autre suffisant pour renouveler leur désir.

Ce fut lui qui rompit le silence.
"Oui... il y a beaucoup de coeur amoureux en ce moment... "

Il lui releva la tête et sans réfléchir amena ses lêvres contre les siennes.


Iryah a écrit:
Iryah ne put s'empêcher de sourire doucement à ces mots, et répondit à son étreinte avec la même ferveur et la même douceur.

Ah! comme elle aimait ces instants volés à la Lune où Iziledur n'appartenait qu'à elle, où seules les fées savaient ce qu'ils partageaient...
Une main dans la nuque d'Iziledur, accrochée comme à un rocher sûr, elle laissa son corps répondre aux frémissements que provoquait la présence de son bien-aimé.

Lorsqu'elle interrompit le baiser, ce fut pour murmurer doucement à son oreille.


Les Bretons s'aiment et c'est merveilleux... Mais ce qui est plus merveilleux encore, c'est vous.

Elle lui sourit, ses yeux brillants d'une admiration et d'une affection sans borne.
D'une main, elle caressa doucement sa joue, effleurant ses lèvres et parcourant les contours de son visage comme pour mieux apprivoiser ces traits si purs et fiers.


IZI a écrit:
Il sourit à nouveau alors, que la main d'Iryah éffleurée sa barbe fraichement taillée.

" je vous renvoie le compliment..."

Profitant qu'elle ne soit sur ses gardes, il glissa sa main vers ses reins et lui offrit quelques chatouillements sans raisons aucune que celle de la voir rire.

Devant sa réaction, il partit lui aussi d'un grand rire puis se leva en s'étirant. La nuit était maintenant bien entamé et la chaleur de la journée se dissipait sous une brise légère venu de la mer.

Se retournant, il croisa son regard mutin et surpris. Elle était toujours assise les mains appuyées sur le rebord de pierre. L'absence de la cape dévoilait sa poitrine généreuse qui se soulevait pour reprendre le souffle envolé dans les rires.

Marquant une révérence, il lui tendit la main.

"Pourriez vous me dire si je n'ai point perdu dans les pas que nous avions appris?"


Iryah a écrit:
La jeune femme ne put empècher un petit rire amusé et étonné devant la requête d'Iziledur. Avec une révérence aussi gracieuse qu'impertinente, elle l'invita à prouver ses dires.

Nous allons bien voir! Mais je me targue d'être un bon professeur... vous verrez!

Partant d'un rire profond et amoureux, elle l'enlaça avec fermeté et l'entraina dans une danse, comme avant, il n'y a pas si longtemps, dans ce même parc...
L'enchantement de cet instant lui fit monter le rose aux joues, tandis qu'en silence, les yeux dans les yeux, ils partageaient une délicieuse complicité.
Pas après pas, leurs corps se mouvaient avec élégance entre les ombres racées des grands arbres majestueux, le vent soufflant une mélodie comme des violons de fées, les branches battant doucement au rythme de leurs coeurs unis en un ballet qui semblait ne jamais pouvoir finir.

Peu à peu, l'intimité de la danse se transforma en celle d'un couple qui se retrouve. Le rythme cessa, le vent s'appaisa, tandis que la course de leur coeur continua en silence.
D'un même mouvement, sans hésiter, ils retournèrent main dans la main vers le château, fort de s'être retrouvé, d'avoir été à nouveau béni par la Lune et les éléments.

Lorsqu'ils atteignirent le grand escalier, Iryah et Iziledur se regardèrent un instant. La jeune femme hésitait, son bien-aimé souriait, paisiblement.
Aucun mot n'était nécessaire. Pire : les mots n'auraient servi qu'à briser le merveilleux de ces instants qui n'appartenaient plus au temps.

Elle répondit à son sourire et repris sa main. Ensemble, ils poursuivirent leur chemin vers le nid qu'ils s'étaient choisis.
Ce soir, les Bretons s'aimaient, et c'était merveilleux.


IZI a écrit:
...

Ils s'étaient endormi l'un contre l'autre sans s'en rendre compte, rattrapés par la fatigue et peut-etre aussi une satisfaction heureuse.

Iziledur se reveilla au petit matin, Iryah dormait toujours ses cheveux bruns ondoyants sur le coussin.
Derrière les tentures les rayons du jours filtrait donnant à l'espace du lit une ambiance feutrée teinté de bleu et de rouge.
Etendant le bras, il écarta le rideau et regarda la lumière filtrée du dehors.

Un soupir l'arracha à sa contemplation. Elle ne s'était pas réveillée mais le sommeil la quittait.
Quel est belle se dit-il en jouant avec un de ses meches.

...Il fallait qu'il officialise leur rencontre...Elle qui était maintenant si présente, le soutenant lorsque les problèmes du Duché venait à le toucher.
"Oui, il faut que tu lui en fasse la demande. Que notre union soit reconnue devant tous."

Il dégagea doucement son bras et et alla s'assoir sur un fauteuil attendant patiemment qu'elle se réveille.


Iryah a écrit:
Avec un petit soupire d'aise, la jeune femme se tourna dans le lit, étendant un bras, libérant sa poitrine et prenant un bain de soleil improvisé à la grâce d'un rayon perdu.
Cette douce lumière vint tout de même peu à peu percer le rideau de ses paupières, et c'est en papillonnant légèrement, hésitantes, qu'elles cédèrent au jour et le laissèrent pénétrer sa conscience.

Le matin... déjà...

Avec un nouveau soupire, elle se redressa lentement, le regard porté vers la lumière, un bras retenant instinctivement le drap sur sa nudité.
Entendant un froissement léger, elle tourna vivement la tête, ce qui provoqua un léger éblouissement. A cause de cela, sa première vision d'Iziledur fut comme auréolée d'étoiles joueuses, vite dissipées, mais si magiquement évocatrices des souvenirs qui jouaient encore dans sa tête...

Elle repoussa négligemment une mèche venue jouer sur son front et son épaule, gênant sa vision. Un sourire d'une sensualité sans pareil fleurit doucement tandis qu'elle le saluait d'une voix joyeuse.


Bonjour, Iziledur.

Ses joues étaient légèrement rosée du frais du réveil et de la douceur de la nuit.


IZI a écrit:
Le soleil matinal baignait la pièce d'une atmosphère dorée. Iryah se tenait assise un drap cachnant effrontément la nudité dont la nuit l'avait paré.

Il y a des expressions qu'on ne voit sur le visage des gens que lorsque leur coeur palpite à l'union d'un autre...

Iziledur se leva sa longue chemise tombant sur ses genoux.

Il s'assit à coté d'Iryah et lui prit les mains qu'il embrassa l'une aprés l'autre.
"... bonjour Damoiselle Iryah, j'ose espérer que vos rêves vous ont bercés toute la nuit?"

A sa mémoire revenaient tous les événements de leur rencontre; en commençant par le 1er, le cour d'escrime, jour du 1er regard. Il la revoyait sortir de son cours de danse et s'enfuir plus tard dans l'obscurité alors qu'il la raccompagnait. Puis, elle lui avait rendu visite au chateau, et ils avaient nourris petit à petit une émotion trop forte pour appartenir à un seul. Ils avaient doutés, désirés, affrontés l'adversité, dansé sous la pluie, pour s'aimé sous la lune.

Iziledur posa un regard baigné d'un calme inhabituel dans ceux d'Iryah.
Ses quelques minutes avant qu'Iryah ne s'éveille, lui avaient permises de prendre sa décision.

"Vous souvenez de cette lumière, de ce doré s'étalant de la mer sur la cime des chênes? Vous souvenez vous des mots que nous nous êtions échangés?"

Ne lacahtn ses mains délicates, il se mit à genou sur le lit, pour faire face à celle qui allait maintenant scellé une part de sa destinée ou laisser une blessure à jamais.

"Acceptez vous de vous unir à moi?"


nathan a écrit:
Dame Nathan était venue au château tôt ce matin là, elle voulait rencontrer le Duc pour lui demander conseil, quand elle perçu un mouvement dans la pièce devant laquelle elle passait. Elle tourna la tête et vit le Duc à genou tenant les mains de son aimée.

Elle recula, et rebroussa chemin, le moment avait l'air d'être mal choisi pour une intrusion, de plus le Duc n'était pas vétu pour la recevoir, il n'avait pas son pagne Elle passa donc son chemin se disant que cela voulait surement dire que c'était à elle seule de trouver la réponse à ses questions.


Iryah a écrit:
Le sourire d'Iryah se féla doucement mais demeura, et sa lèvre inférieure se mit à trember malgré elle.
Ses mains dans celles d'Izi se refermèrent sur les doigts de son bien aimé tandis que ses yeux, écarquillés dans une expression ébahie le fixait comme pour chercher la confirmation de ce que ses oreilles venaient d'entendre.

Elle se pencha doucement et posa un baiser d'une tendresse infinie sur les lèvres du Duc. Lentement, elle se redressa et une larme glissa au coin de ses paupières pour effleurer sa joue.
Nerveusement, elle se mordilla sa lèvre tremblante et fixa Iziledur, encore muette, la gorge nouée, incapable de choisir les mots qui uniraient sa vie à celui qu'elle aimait.


Iziledur...

Sa voix s'éleva, chaude et caressante, pleine d'émotion.

Iziledur...

J'accepte de m'unir à vous, corps et âme, et d'être à vos côtés aussi longtemps que brilleront les étoiles...

Oh! Iziledur!...

Elle se jeta dans ses bras pour l'étreindre avec fougue.
Savait-il qu'il venait d'un coup de balayer les années maudites d'une vababonde appatride?
Savait-il qu'il venait d'ouvrir pour elle les portes d'un paradis qu'elle pensait à jamais hors d'atteinte?
Oh... Iziledur, mon aimé, mon Iziledur..., songea-t-elle.


... comme je vous aime!...
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