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[RP] De la fange aux draps de soie, l'amitié n'a pas de prix

Larouchka
[Luxeuil, quelques jours avant la Noël]

Trois jours que je songeai à écrire à cette amie d'une rencontre. Enfin, après moult rebondissements, le coeur battant des émotions trop fortes que j'avais vécues, je pris la plume. Elle était la fille de feue la Reyne de France, j'étais une ancienne catin, elle était riche, titrée, d'une noblesse inégalable, je n'étais que roture, imprégnée de mes mauvaises manières et de mon inculture, tâchant, tant bien que mal d'y remédier, par amour... La plume fut prise, enfin je tenais ma promesse.

Citation:
Ma très chère Elisa,

Pardonnez ma familiarité, mais malgré le monde qui nous sépare, je ne peux m'empêcher de me voir proche de vous...

Je prends la plume aujourd'hui pour prendre de vos nouvelles. J'espère que vous vous portez bien, que vos affaires marchent et que dans votre coeur, le soleil brille. Si vous l'aimez, ne restez pas trop longtemps loin de l'homme de votre coeur, la solitude n'est pas bonne pour lui.

Je suis à Luxeuil depuis quelques jours, j'ai retrouvé mon époux et nos enfants. J'ai été tout d'abord plongée dans un bonheur absolu. Nous avons parlé, nous nous sommes expliqués, il m'a pardonné, nous nous sommes retrouvés, ce fut un temps merveilleux, un temps que je garde gravé en moi pour l'éternité. Mais le bonheur est de courte durée... Comment moi, si banale, je peux avoir une vie aussi riche en émotion? Je me le demande...

La jumelle de Beren, Idril de Sparte, mariée à Noa de je ne sais plus quoi, s'est mise en tête de le marier. J'ai imaginé le pire... Beren était fermement décidé à ne pas déplaire à sa cousine quitte à sacrifier notre bonheur pour son honneur. Soit, j'étais prête à accepter. Et puis hier, j'apprend qu'il ne peut pas épouser cette fille pour des raisons de guerre de noble ou je ne sais quoi... Enfin la prétendante ne l'est plus, si vous saviez l'espoir qui m'a envahit. Notre amour triomphait et même si les Hommes étaient contre nous, le ciel, lui était avec nous.

Jusqu'à ce matin... Beren se mariera avec une autre, pas avec moi, ce n'est qu'une question de jours, de semaines, de moi, le temps qu'Idril en trouve une autre... et pire que ça... sa soeur l'a menacé de m'arracher l'enfant qui pourrait encore naître de notre union....

Pourquoi vous écrire tout ça, pourquoi tant me confier à vous, peut-être parce que vous, vous êtes de leur monde, cette noblesse que j'exècre et qui m'enlève tout ce qui m'est cher au nom d'un pseudo honneur. Peut-être parce que vous êtes femme et que je vous sais humaine, peut-être parce que j'ai confiance en vous et que je vous sais sage et avisée, bien plus que moi...

Moi qui ne suis rien, gueuse, fille de joie, veuve et mère des enfants d'un homme qu'on m'arrache à corps et à cri.

Pardonnez-moi de m'étaler ainsi, j'espère que vous ne m'en voudrez pas, écrivez-moi, donnez-moi de vos nouvelles, dites moi ce qu'il en est de vous. Je vais venir bientôt à Epinal, y serez vous toujours?

Mon offre tient toujours, si vous avez besoin de moi...

Votre dévouée.



_________________
Elisa.
[ Lorraine – Epinal ]


Il existe dans la vie, des personnes qui nous font oublier tous nos préjugés. Qui aurait cru que le voyage de la Malemort se serait ainsi déroulé ? Elle n’avait pas vécu aussi bien depuis de très longues années. Les routes lui rappelaient son vieil ami, son précepteur, son Hiji… Elle remettait au goût du jour tout ce qu’il avait pu lui apprendre. Et puis elle rencontrait des gens… plus ou moins bonnes rencontres, mais elle finissait toujours par se dire que cela enrichissait sa vie… Et il y a des rencontres qui la font briller encore plus.

La Malemort venait de recevoir un courrier de cette jeune femme rencontré quelques jours plus tôt dans le doux village de Toul. La Limousine avait tout de suite apprécié les manières de cette jeune femme. Sans vraiment savoir pourquoi. Pourtant tous les séparés, leurs vies étaient totalement opposées. Elles s’étaient ainsi retrouvées quelques jours plus tard à Epinal dans une course poursuite de la belle femme. Une promesse s’était faite durant cette journée… Et aujourd’hui, elle venait d’être tenue…

C’est pourquoi, la Malemort se précipita vers son bureau pour lui offrir une réponse. Elle appréciait cette femme, aussi étonnant que cela puisse être… C’était ainsi.



Citation:
A vous, Belle Lara,

Bonjour,

    Comme je suis ravie que vous teniez vos promesses. Je ne pensais jamais vous lire. Beaucoup disent qu'ils le feront et pourtant les jours passent, les mois et les années nous font finalement oublier. Mais vous, vous semblez n'avoir qu'une parole. Malheureusement, je manque de ce genre de personnes dans mon entourage, alors je suis ravie de pouvoir vous avoir désormais. Enfin... Façon de parler..

    Je vais revenir rapidement sur un sujet. Pourquoi rapidement ? Car il n'y en a très peu à dire en faite. Après vostre départ je suis partie pour le voir. Autant dire que j'aurais mieux fait de m'abstenir. Pour vous raconter brièvement, nous avons passé la soirée en taverne... Nous avons été bien évidemment rejoint par d'autres villageois... Mais nous aurions mieux fait de partir en les voyant arriver. Son passé a resurgit et les dames présentes semblaient bien le connaître... Pour elles, je serais la catin de plus... Je n'ai pas supporté de tels propos. Comment pourrais-je ? Qui pourrait ? Je ne connais même pas ces femmes et voilà qu'elles m'insultent ? Il n'a en rien réagit à cela. Je suis partie le lendemain dans la nuit sans l'avoir revu de toute la journée et la soirée. Depuis je n'ai aucune nouvelle. Cette amitié semble avoir assez duré.

    En gardant le même thème, d'après les informateurs, mon époux serait réapparut, quelqu'un lui aurait dit que je me trouve en Lorraine... Il aurait l'intention de prendre la route pour venir. Je prie le Très-Haut pour qu'il ne le fasse pas, sinon je serais obligée de fuir. Mais en attendant je reste à Epinal. Je suis bien entourée et je m'y plais alors j'en profite, cela fait bien longtemps.

    Revenons au sujet principal, je suis plus que ravie d'apprendre que vostre époux vous a pardonné. L'amour nous fait parfois oublier les malheurs passés et c'est bien là l'essentiel. Mais vous devez garder à l'esprit maintenant vostre mariage, vostre famille, Lui ! Ne laissez personne vous le prendre. Rien n'est plus beau que l'amour, le vrai, le fort. Ce mariage vous briserait tous les deux, cette femme viendrait vous séparer, leurs enfants viendraient vous briser. Vous devez empêcher cela. Il doit empêcher cela. Pour vostre amour et vos enfants. Ne lâchez pas prise, n'abandonnez pas car l'amour réel et fort à travers les épreuves est encore plus beau et doux. Rien n'est assez grand pour sacrifier cela. Pas même des dizaines de terres et de couronnes.

    Je serais à Epinal, je ne sais pour encore combien de temps, mais j'espère vous voir, et j'espère y rencontrer vostre époux. Dans le cas contraire, et si vous le souhaitez, je serais là pour vous. Vous mettez un peu de joie et de bonne humeur dans ma vie et vostre compagnie m'est plus qu'agréable.

    Faites attention à vous et prenez soins de vous,


Mes amitiés,



Une fois l’encre séchée, la missive fut scellée des armes de la Malemort. Et la voilà partie direction Luxeuil.
_________________
Larouchka
[Luxeuil, Franche-Comté. Entre volupté et écritoire]

Si nous étions amants maudits, nous profitions de la bénédiction de ces jours merveilleux. Malgré la menace qui nous avait été faite, je passais mon temps à chercher mon amant et lui, me le rendait fort bien. La passion coulait dans nos veines et nous nous y adonnions sans aucune retenue. Le bonheur coûte cher, il faut le savourer quand il est là.

Pourtant, c'est avec impatience que j'attendais la réponse d'Elisa, sans trop d'espoir pour autant, je fus donc surprise qu'elle arrive si vite et dès que je l'eue reçue, je m'empressais d'y répondre.


Citation:
Très chère amie,

Quel bonheur de vous lire si vite! Au moins, je sais que vous êtes toute proche et que très bientôt nous pourrons trinquer à notre santé, je vous chanterai même des chansons paillardes si le coeur nous en dit!

Elisa... Comment vous dire cela... Les gens sont jaloux, ils s'acharnent à détruire ce qui est beau, ce qui est bon. Il ne faut pas écouter les vilaines rumeurs. Apaisez votre coeur et prenez du recul. Mais si votre amour est sincère vous ne devez pas reculer, renoncer. Vous-même vous me dites de me battre, alors je vous dis pareil. Celui que votre coeur aime est un gros orgueilleux, c'est son orgueil qui le rend si froid, si souvent. Alors il vous faudra de la patience et de la fermeté. Il n'est pas aussi fort qu'il y paraît mais croyez-moi, moi qui le connais si bien, de toutes les femmes qu'il a pu posséder, car nous ne sommes pas naïves, il n'en a aimé qu'une, et je ne pense pas que son deuil soit fait.
Soyez ferme, ma douce amie, refusez-vous à lui, il ne vous en voudra que plus. Soyez présente, écrivez lui, oubliez cet incident fâcheux. Vous avez du caractère et la capacité de l'amadouer, de lui donner une deuxième chance, car depuis qu'il a perdu sa femme, il n'est que l'ombre de lui-même.

Pour ce qui est de votre époux, je prie, je prie pour qu'il ne vous trouve pas et vous savez que chez moi, toujours vous trouverez refuge. Ma maison est humble mais ma boulangerie donne un bon pain que nous pouvons partager. Je doute qu'il vienne vous y chercher...

Pour le reste, mon amie, si vous saviez comme votre lettre m'a fait du bien. J'étais pleine de courage, vous m'en avez donné d'autre encore. Je me battrai, jusqu'à la mort s'il le faut. La soeur de mon Beren ne nous séparera pas, jamais, pas de mon vivant. Je ferai tout pour qu'il n'en épouse pas d'autre. Cette première prétendante évincée, j'ose croire que le ciel est avec nous. Le Très-Haut veillerait-il sur la grande pécheresse que je suis? J'ose y croire... Je suis plus amoureuse de lui, à chaque instant encore et je pense que vu la façon dont nous nous le prouvons, malgré toutes les menaces de sa baronne de soeur, notre union donnera des fruits, à n'en pas douter.

Demain, l'un de mes amis vient me chercher à Luxeuil, je prends la route pour Epinal, pour vous revoir et pour remplir une mission qui va sûrement être bien difficile. Je tâche de convaincre Beren, j'aimerais qu'il vous rencontre, je suis certaine que votre douceur et votre bon sens attirerait son attention et peut-être même qu'il vous écouterait.

A vite ma très chère. Prenez soin de vous.

Joyeux Noël.

Votre dévouée.



_________________
Elisa.
[ Lorraine – Epinal ]

Il y a des journées que l’on ne peut oublier. Celle de la veille en fait partie… En effet sa fille venait pour la première fois de se tenir debout, droite sur ses deux pieds, fière comme pas deux en regardant sa Mère droit dans les yeux. Autant dire que la belle Elisa avait du contenir son émotion en voyant sa petite poupée évoluer… devenir grande… Comme elle l’aurait aimé la garder rien que pour elle. A jamais si petite pour pouvoir la protéger de tout. Pour pouvoir l’aider encore et encore dans ses choix… Bientôt, elle se réveillerait, et sa toute belle Emelyne serait déjà en âge de prendre époux… Quelle erreur…

Mais c’est le lendemain, que la Malemort reçu une nouvelle lettre de sa nouvelle amie. Un sourire, sa fille alors endormie, elle en profita pour y répondre. Prenant plume, vélin et encore elle se mit alors à rédiger.


Citation:
A vous, ma Chère Lara,

Bonjour,

    J’ai hâte d’entendre de nouveau vostre voix, en chanson ou en paroles, comme il vous siéra.

    Le concernant, je me fiche des jaloux. Mais je ne suis pas celle que vous pensez qu’il lui faut. Il aime feue son épouse, et je suis moi-même encore mariée. Peu importe si ce mariage doit être annulé, cela ne changera rien pour moi. Il a été béni devant le Très-Haut, je ne suis pas sûre de pouvoir de nouveau, un jour, recommencer. En ai-je vraiment envie ?
    En tout état de cause, aujourd’hui, je n’ai plus envie d’attendre. Voilà des mois et des mois que j’ai perdu à attendre en vain quelqu’un qui ne venait pas, qui n’était où je ne sais même pas. Je ne peux aujourd’hui courir derrière un fantôme. Je n’en ai plus la force, Lara. Je suis vraiment navrée si cela vous déçoit. Mais je ne le peux pas, je ne le veux pas non plus.

    Mais revenons en au sujet principal. Je suis plus que soulagée de lire vos mots. J’avais peur de vous retrouver bras ballant attendant qu’il réalise son erreur. Mais ce n’est pas l’attitude à adopter, et ce n’est pas la vostre. Alors j’en suis ravie. Battez-vous, tous les deux, ensemble vous serez plus fort. Il est l’homme et sa sœur ne peut se mettre en tête de lui trouver une épouse alors qu’il vous à vous. Il doit être ferme, il doit lui dire et elle doit comprendre, pour le bonheur de son frère. Si elle l’aime vraiment, elle ne pourrait aller à l’encontre de son bonheur. Ils ont le même sang, elle ne peut le rendre triste.

    J’ai hâte de vous revoir, mon amie. Je vous attends sagement à Epinal. Là bas, la vie est paisible. Je me suis faite aux coutumes locales et aux villageois. Mais aucun n’est comme vous. Je serais d’autant plus ravie d’apprendre à connaître cet Homme dont vous me parlez tant. Je pourrais enfin mettre un visage sur ce nom… Beren l’étincelant. Soyez son soleil, brillez mon amie… Brillez de milles feu.

    Passez de bonnes fêtes avec vos proches, lui et vos enfants. La vie est parfois trop courte, nous devons profiter de chaque instant que le Très-Haut nous offre. Il nous aime tous et nous accompagne tous, peu importe nostre passé, nostre classe, vous comme moi, il est là, chaque jour.


Mes amitiés,




Comme par habitude, l’encre est sèche, le pli est scellée et il repart vite… vite… direction Luxeuil où une blonde amoureuse l’attend.
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Larouchka
[Luxeuil - Levée de ban]

Nos bagages étaient prêts. Je ne savais pas si nous partirions le jour même ou le lendemain, mais le départ était imminent. Les plans avaient changés, il était dit que je ne reverrai pas Elisa, pas maintenant. Les petits dormaient sagement, leur nourrice les avait nourris plus qu'ils n'en avaient besoin et c'est deux angelots que je pouvais contempler tendrement. Myla et Elisette me manquaient. Cette levée de ban tombait bien finalement. Je rentrai chez moi, je rentrai à Courchaton, pour le moment.

Ma plume glissait sur le vélin. L'encre pourpre laissait sa trace, mon écriture était plus habile. Je m'habituais.


Citation:
Ma très chère amie,

Il est dit que je ne vous reverrai pas encore. Et pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Les amis sont précieux, et ils sont rares. Il faut cultiver ceux que l'on a, et pour moi, vous en faites partie.

Ainsi, vous me conseillez de me battre et vous, vous baissez les bras? Cependant, vous avez raison sur un point. Il est toujours lié à feu son épouse et vous, vous êtes mariée. Peut-être le temps fera-t-il son oeuvre, ou pas... Quoiqu'il en soit, je prierai pour vous, pour votre bonheur et figurez-vous que c'est bien rare que je prie!! Quoiqu'en ce moment, ça devienne de plus en plus fréquent!

Je suis toujours à Luxeuil, mais plus pour longtemps. La levée de ban nous ramène Idril, j'espère la voir, lui parler, apaiser les conflits. Tous mes espoirs résident dans cet entretien, mes espoirs et notre bonheur.

Je ne suis pas certaine que Beren aille bien. Il est inconstant, je le sens hésitant, mais nous nous aimons, c'est le principal. C'est si rare de rencontrer le grand amour. Chaque fois qu'il m'étreint, j'ai le sentiment que je vais mourir d'amour. Chaque fois qu'il me regarde, je sens mon coeur battre à tout rompre. Chaque fois qu'il me sourit, je suis aux anges. Pourtant, nous nous disputons souvent. Trop de choses nous séparent, mais nous sommes plus forts, j'en suis sûre.

Sous peu, je rentrerai à Saint-Claude, retrouver mes filles qui me manquent. Comme j'aimerais vous les présenter. Myla-Luna et Elisette sont déjà bien grandes à côté des jumeaux. Eux sont si petits encore. Les enfants sont si sensibles, pourquoi doivent-ils pâtir de nos fautes?

Il me faut vous quitter, prenez soin de vous, ma belle amie. Prenez soin de votre fille et j'espère que, très vite, nous serons réunies.

Je vous embrasse avec affection.

Votre dévouée.




L'encre sèche doucement, je porte mon regard sur la fenêtre. Beren tarde. Pauline se frotte ses petits yeux et me regarde alors que son frère est toujours plongé dans un profond sommeil. La vie est belle quand on sait la savourer.
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Larouchka
Assise dans le petit boudoir que Beren avait fait installé pour moi, je m'attachais consciencieusement à rédiger mon courrier. Car, oui, j'avais du courrier! Non pas celui d'une femme active aux multiples charges, mais celle d'une femme aux relations humaines tentaculaire - mais si, mais si! - La lettre que je rédigeais là, de mon écriture toujours malhabile, était adressée à ma chère amie, que je n'avais pas revu depuis quelques temps. N'ayant pas de nouvelles, je décidais de lui en donner de miennes.

Citation:
Courchaton, le vingt deux janvier de l'an quatorze cent soixante et un.

Ma très Elisa,

Me voici de retour à Courchaton, chez moi et c'est avec joie que je vous écris. Oh, nous avons traversé bien des tourmentes, la maladie, la jalousie, la séparation, l'incertitude. Mais aujourd'hui je peux vous assurer que toute notre petite famille Fiole se porte à merveille. Beren m'est revenu, oui Elisa, il m'est revenu... Nous avons même adopté une nouvelle enfant, une petite Enolia qui est tout à fait charmante. Elisette réalise toujours aussi bien ses révérences, Deos que cette petite est douée et les jumeaux babillent, Pauline fera sans doute ses premiers pas avant Hartasn. Seuls Sylphael et Myla nous manquent, l'un étant en voyage et m'envoyant peu de nouvelles et pas des plus gaies, l'autre étant au couvent.

Vous me manquez Elisa, surtout maintenant que le bonheur est au rendez-vous, j'aurais aimé le partager avec vous, ma chère amie. J'espère tant que vous vous portiez aussi bien que moi! Avez-vous des nouvelles de votre époux? Comment va votre chère fille? Vous comble-t-elle toujours autant? Les enfants sont notre bonheur, notre vie et notre avenir, que ferions-nous sans eux.

Sachez que les portes de Courchaton vous sont grandes ouvertes, quand vous le désirerez.

Que Deos vous garde et prenez soin de vous!




Le parchemin fut roulé en tout petit, bien attaché à la patte d'un pigeon courchatonesque... Il trouverait Elisa.
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Elisa.
[ Lyonnais & Dauphiné - Valence ]


Citation:
A vous, ma très chère amie, Lara,

Bonjour,

    Veuillez tout d’abord me pardonner de mon silence durant ces longs jours. La vie ne fut pas rose tous les jours depuis mon dernier courrier.
    Me voilà de retour en Lyonnais & Dauphiné, le voyage a été long et compliqué mais nous y sommes enfin arrivés. Autant dire que cela aurait été trop simple si les problèmes s’étaient arrêtés là. Je suis tombée malade toute juste arrivée en Lyonnais. J’ai dû rester alitée pendant deux jours pour voir un médicastre ensuite. Quel horrible moment, ma fille a dû être cloîtrée avec des nourrices saines pour ne pas risquer de la contaminée. Je suis restée cinq jours sans la voir, un vrai supplice.
    Mais les choses sont désormais rentrées dans l’ordre. Je m’apprête à repartir en voyage en direction de mes terres natales pour voir ma famille.
    Concernant mon époux, j’ai reçu un courrier de sa part, puis un deuxième et depuis plus rien. Mais la dissolution de notre mariage avance a son rythme. Il m’a été très dur de devoir l’affronter face à face. Celui-ci ne semble même pas comprendre à quel point j’ai souffert de son absence. Je souhaite que tout cela se termine rapidement pour réussir à enfin tourner la page, la vie n’en sera que plus agréable.

    Mais assez parlé de moi. Comme je suis heureuse de vous lire et surtout avec toutes ces bonnes nouvelles. Votre bien aimé semble avoir enfin compris que vous êtes une personne de qualité. Il aurait été fou de vous abandonner ainsi.
    Vos enfants vont désormais grandir dans l’harmonie d’une famille, je vous envie. Si vous saviez comme j’ai hâte de les rencontrer tous. Sont-ils aussi beaux que leur Mère et le Père ? Je n’en doute point.

    Je repasserais vous voir, mon amie. Je vous le promets. Laissez moi un peu de temps, et je viendrais.
    Prenez soins de vous et de vostre famille.


Je vous embrasse.

Votre amie.


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